Goglu des prés (Dolichonyx oryzivorus) : programme de rétablissement [proposition] 2022

Titre officiel : Programme de rétablissement du Goglu des prés (Dolichonyx oryzivorus) au Canada

Proposition

2022

Loi sur les espèces en périi
Série de Programmes de rétablissement

Goglu des prés
Goglu des prés
Information sur le document

Référence recommandée :

Environnement et Changement climatique Canada. 2022. Programme de rétablissement du Goglu des prés (Dolichonyx oryzivorus) au Canada [Proposition], Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement et Changement climatique Canada, Ottawa, ix + 155 p.

Version officielle

La version officielle des documents de rétablissement est celle qui est publiée en format PDF. Tous les hyperliens étaient valides à la date de publication.

Version non officielle

La version non officielle des documents de rétablissement est publiée en format HTML, et les hyperliens étaient valides à la date de la publication.

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes portant sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en périlNote de bas de page 1.

Photographie de la couverture : © Doug Gimler

Also available in English under the title "Recovery Strategy for the Bobolink (Dolichonyx oryzivorus) in Canada [Proposed]"

Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.

Préface

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996)Note de bas de page 2 les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés dans les cinq ans suivant la publication du document final dans le Registre public des espèces en péril.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence Parcs Canada est le ministre compétent en vertu de la LEP à l’égard du Goglu des prés et a élaboré ce programme de rétablissement, conformément à l’article 37 de la LEP. Dans la mesure du possible, le programme de rétablissement a été préparé en collaboration avec les provinces de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador, en vertu du paragraphe 39(1) de la LEP.

La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des directives formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement et Changement climatique Canada et l’Agence Parcs Canada, ou sur toute autre autorité responsable. Tous les Canadiens et les Canadiennes sont invités à appuyer ce programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien du Goglu des prés et de l’ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement et Changement climatique Canada, l’Agence Parcs Canada et d’autres autorités responsables et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce. La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des autorités responsables et organisations participantes.

Le programme de rétablissement établit l’orientation stratégique visant à arrêter ou à renverser le déclin de l’espèce, incluant la désignation de l’habitat essentiel dans la mesure du possible. Il fournit à la population canadienne de l’information pour aider à la prise de mesures visant la conservation de l’espèce. Lorsque l’habitat essentiel est désigné, dans un programme de rétablissement ou dans un plan d’action, la LEP exige que l’habitat essentiel soit alors protégé.

Dans le cas de l’habitat essentiel désigné pour les espèces terrestres, y compris les oiseaux migrateurs, la LEP exige que l’habitat essentiel désigné dans une zone protégée par le gouvernement fédéralNote de bas de page 3 soit décrit dans la Gazette du Canada dans un délai de 90 jours après l’ajout dans le Registre public du programme de rétablissement ou du plan d’action qui a désigné l’habitat essentiel. L’interdiction de détruire l’habitat essentiel aux termes du paragraphe 58(1) s’appliquera 90 jours après la publication de la description de l’habitat essentiel dans la Gazette du Canada.

Pour l’habitat essentiel se trouvant sur d’autres terres domaniales, le ministre compétent doit, soit faire une déclaration sur la protection légale existante, soit prendre un arrêté de manière à ce que les interdictions relatives à la destruction de l’habitat essentiel soient appliquées.

Si l’habitat essentiel d’un oiseau migrateur ne se trouve pas dans une zone protégée par le gouvernement fédéral, sur le territoire domanial, à l’intérieur de la zone économique exclusive ou sur le plateau continental du Canada, l’interdiction de le détruire ne peut s’appliquer qu’aux parties de cet habitat essentiel — constituées de tout ou partie de l’habitat auquel la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs s’applique aux termes des paragraphes 58(5.1) et 58(5.2) de la LEP.

En ce qui concerne tout élément de l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial, si le ministre compétent estime qu’une partie de l’habitat essentiel n’est pas protégée par des dispositions ou des mesures en vertu de la LEP ou d’autres lois fédérales, ou par les lois provinciales ou territoriales, il doit, comme le prévoit la LEP, recommander au gouverneur en conseil de prendre un décret visant l’interdiction de détruire l’habitat essentiel. La décision de protéger l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial et n’étant pas autrement protégé demeure à la discrétion du gouverneur en conseil.

Remerciements

Le présent programme de rétablissement a été rédigé par Kathy St. Laurent (Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune [ECCC-SCF] – Région de l’Atlantique). Un groupe technique constitué des personnes suivantes a fourni des conseils, apporté une expertise et revu le document :

Nous tenons aussi à remercier toutes les organisations et personnes qui ont fourni des données sur les occurrences de l’espèce au Canada : Oiseaux Canada, Conservation de la nature Canada, la Commission de la capitale nationale, l’Agence Parcs Canada, le ministère de la Défense nationale, Agriculture et Agroalimentaire Canada et les divers centres de données sur la conservation provinciaux. Merci à l’équipe des Opérations de gestion des données du SCF d’avoir fait et refait les cartes de l’habitat essentiel. En outre, nous souhaitons remercier les personnes et les organisations qui ont examiné les ébauches du présent document et qui ont fourni des commentaires constructifs.

Environnement et Changement climatique Canada salue la contribution des milliers de bénévoles qui ont généreusement consacré temps et expertise à des programmes de suivi des oiseaux dans l’ensemble de l’Amérique du Nord, ainsi que le travail des nombreux biologistes professionnels et techniciens qui, au sein de divers organismes gouvernementaux et organisations non gouvernementales du Canada et des États-Unis, ont aidé à concevoir, à obtenir et à analyser les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs d’Amérique du Nord et des atlas d’oiseaux nicheurs.

Sommaire

Le Goglu des prés est un oiseau insectivore et granivore d’Amérique du Nord, qui s’alimente principalement d’insectes durant la période de reproduction et de grains et de semences durant le reste de l’année. Au Canada, il se reproduit dans des habitats prairiaux dégagés, y compris des prairies indigènes et des champs agricoles. L’aire de reproduction de l’espèce au Canada s’étend depuis la Colombie-Britannique vers l’est jusque dans l’île de Terre-Neuve. L’espèce hiverne en Amérique du Sud, principalement en Bolivie, au Paraguay et en Argentine. Le Goglu des prés a été désigné à titre d’espèce menacée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 2010 et a été inscrit à titre d’espèce menacée à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) en novembre 2017.

Le caractère réalisable du rétablissement du Goglu des prés au Canada comporte des inconnues. Conformément au principe de précaution, le présent programme de rétablissement a été élaboré en vertu du paragraphe 41(1) de la LEP, tel qu’il convient de faire lorsque le rétablissement est déterminé comme étant réalisable.

Au nombre des principales menaces pesant sur l’espèce, on compte les cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois (intensification de l’agriculture et conversion de terres dans le secteur agricole, fauchage des champs de foin) et les effluents agricoles et sylvicoles (pesticides - herbicides et insecticides). D’autres menaces sont considérées comme ayant un plus faible impact sur l’espèce, soit les zones résidentielles et urbaines, les zones commerciales et industrielles, l’élevage de bétail, la production d’énergie et l’exploitation minière, la chasse et la capture d’animaux terrestres, les incendies et la suppression des incendies, l’arrêt ou la réduction des activités d’entretien des systèmes naturels et les espèces indigènes problématiques (prédation).

L’objectif en matière de population en vue du rétablissement du Goglu des prés au Canada est de stabiliser la tendance de la population à l’échelle du pays dans les 10 ans (d’ici 2031), et, par la suite, de la maintenir stable, au minimum. L’objectif en matière de répartition pour rétablir le Goglu des prés au Canada consiste à maintenir la représentation de l’espèce dans toutes les provinces englobant son aire de répartition connue au pays (figure 1). L’énoncé à court terme (d’ici 10 ans) du rétablissement du Goglu des prés est de stabiliser la tendance de la population actuellement en baisse à l’échelle du Canada en atteignant les cibles de tendance démographique pour chaque unité provinciale de région de conservation des oiseaux (RCO) indiquée à l’annexe A (tableau A1).

Les stratégies générales visant à soutenir la survie et le rétablissement du Goglu des prés sont présentées à la section 6.2, intitulée Orientation stratégique pour le rétablissement.

L’habitat essentiel désigné du Goglu des prés n’est pas suffisant pour permettre l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition. Un calendrier des études fournit l’information nécessaire pour compléter la désignation de l’habitat essentiel.

Un ou plusieurs plans d’action visant le Goglu des prés ainsi que les plans d’action visant des espèces multiples élaborés par l’Agence Parcs Canada (APC) seront publiés dans le Registre public des espèces en péril dans les cinq ans suivant la publication de la version définitive du programme de rétablissement.

Résumé du caractère réalisable du rétablissement

D’après les quatre critères suivants qu’Environnement et Changement climatique Canada utilise pour définir le caractère réalisable du rétablissement, le rétablissement du Goglu des prés comporte des inconnues. Conformément au principe de précaution, un programme de rétablissement a été élaboré en vertu du paragraphe 41(1) de la LEP, tel qu’il convient de faire lorsque le rétablissement est déterminé comme étant réalisable. Le présent programme de rétablissement traite des inconnues entourant le caractère réalisable du rétablissement.

1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

Oui. Le Goglu des prés est encore relativement commun au Canada, et on trouve actuellement des individus nicheurs dans l’ensemble de son aire de répartition canadienne et aux États-Unis. La population canadienne de l’espèce est estimée à 2,6 ou à 24,9 millions d’individus, selon la source (Boreal Avian Modelling Project, 2020; Partners in Flight Science Committee 2020). Le nombre d’individus de l’espèce est actuellement suffisant pour assurer le maintien de la population ou accroître les effectifs.

2. De l’habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.

Oui. Les Goglus des prés utilisent des habitats ouverts, dont des prairies indigènes et des prairies agricoles « de substitution » modifiées par l’homme, comme des champs de foin et des pâturages cultivés. Ces habitats sont reconnus pour être en déclin dans de nombreuses régions, largement en raison de leur conversion en vue d’autres utilisations (p. ex. pour le développement résidentiel et commercial) et de changements dans les pratiques agricoles (p. ex. conversion des pâturages et des champs de foin en champs de grandes cultures). Les composantes et les caractéristiques de l’habitat convenable sont assez bien connues, et il serait possible de créer de l’habitat convenable par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat, ou de création d’habitat.

3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

Inconnu. Bon nombre des menaces pesant sur les lieux de reproduction au Canada peuvent être évitées ou atténuées grâce à des mesures de rétablissement et d’intendance ciblées. Cependant, comme l’espèce utilise principalement des terres agricoles appartenant à des propriétaires privés, des facteurs imprévisibles pourraient influer sur la capacité d’atténuer ou d’éviter les menaces, par exemple les intérêts économiques des producteurs agricoles, la volonté politique et les forces du marché qui régissent l’utilisation des terres et les pratiques agricoles. De plus, l’ampleur, le caractère réalisable et l’impact à l’échelle de la population de l’atténuation des menaces dans les lieux d’hivernage de l’espèce en Amérique du Sud sont inconnus à l’heure actuelle.

4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

Inconnu. La gestion et l’intendance de l’habitat pourraient être des techniques efficaces de rétablissement de l’espèce dans ses lieux de reproduction au Canada, mais il sera difficile d’apporter aux pratiques d’utilisation des terres privées des changements bénéfiques pour l’espèce. Par exemple, retarder la coupe des foins pour atténuer les pertes est une mesure de conservation simple qui pourrait accroître le succès reproducteur aux fins d’atteinte des objectifs en matière de population; cependant, en pratique, il est beaucoup plus compliqué de mettre en œuvre une telle mesure en partie à cause des pertes économiques pour les éleveurs de bétail et les producteurs de foin/d’ensilage (p. ex. foin de moins bonne qualité ou en moins grande quantité, ce qui entraîne une baisse correspondante de la production de viande ou de lait ainsi que des coûts associés à l’obtention d’autres sources d’aliments pour les animaux d’élevage). L’atténuation des menaces dans les lieux d’hivernage en Amérique du Sud constituera un défi constant, qui demandera de mener des recherches pour comprendre l’importance des conditions de l’habitat pour la survie et le rétablissement et le travail de protection de l’espèce contre des menaces comme l’exposition aux pesticides et la persécution. On ne sait pas si les techniques de rétablissement mises en œuvre pour l’espèce au Canada peuvent atténuer les menaces qui pèsent sur les aires d’hivernage en Amérique du Sud, jusqu’au point de permettre l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition.

1. Évaluation de l’espèce par le COSEPAC*

Date de l’évaluation : avril 2010

Nom commun : Goglu des prés

Nom scientifique : Dolichonyx oryzivorus

Statut selon le COSEPAC : menacée

Justification de la désignation : Plus de 25 % des effectifs de la population mondiale de cette espèce d’oiseau des prairies se reproduit au Canada, soit la partie nord de l’aire de répartition de l’espèce. L’espèce a subi de graves déclins depuis la fin des années 1960. Ces déclins se sont poursuivis au cours des dix dernières années**, particulièrement dans le centre de son aire de répartition dans l’est du Canada. Les menaces qui pèsent sur l’espèce sont la mortalité accidentelle causée par les activités agricoles, la perte et la fragmentation de l’habitat, l’exposition aux pesticides et le contrôle aviaire aux sites de repos dans l’aire d’hivernage.

Présence au Canada : Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador.

Historique du statut selon le COSEPAC : Espèce désignée « menacée » en avril 2010.

* COSEPAC – Comité sur la situation des espèces en péril au Canada

** 1998-2008

2. Information sur la situation de l’espèce

Le Goglu des prés est inscrit comme espèce menacée au Canada à l’annexe 1 de la LEP. À l’échelle provinciale, il est inscrit comme espèce menacée en Ontario et au Nouveau-Brunswick et comme espèce vulnérable en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. L’espèce ne figure pas dans les lois officielles sur les espèces en péril des autres provinces où elle est présente. Le Canada abrite environ 26 % de la population reproductrice mondiale de l’espèce (Partners in Flight Science Committee, 2020) et comprend environ 33 % de l’aire de reproduction mondiale de celle-ci (P. Blancher, comm. pers. in COSEWIC, 2010).

Tableau 1. Cotes de conservation du Goglu des prés (NatureServe, 2021)
Espèce Cote mondiale (G) Cotes nationales (N) Cotesa infranationales canadiennes (S)
Goglu des prés G5 (non en péril)

Canada : N5B, N4N5M (non en péril – population reproductrice; apparemment non en péril à non en péril – population migratrice)

États-Unis : N5B (non en péril – population reproductrice)

Colombie-Britannique (S3B)

Alberta (S2B)

Saskatchewan (S4B, S4M)

Manitoba (S3S4B)

Ontario (S4B)

Québec (S3B)

Nouveau-Brunswick (S3B, S3M)

Nouvelle-Écosse (S3S4B)

Île-du-Prince-Édouard (S2B)

Île de Terre-Neuve (S1B, SUM)

a Cotes de conservation : S1 = gravement en péril; S2 = en péril; S3 = vulnérable; S4 = apparemment non en péril; S5 = non en péril; l’attribution d’une cote combinée (p. ex. S1S2 ou N1N2) reflète l’incertitude entourant la situation de l’espèce à l’échelle territoriale considérée; U = espèce non classable; B = la cote de conservation s’applique à la population reproductrice de l’espèce à l’échelle du territoire (pays, province ou l’État; M = la cote de conservation s’applique à une espèce migratrice régulièrement présente à certaines haltes migratoires ou à certains points de rassemblement; cette cote de conservation s’applique donc à l’ensemble de la population de l’espèce qui est de passage sur le territoire (pays, province ou État).

3. Information sur l’espèce

3.1 Description de l’espèce

Le Goglu des prés est un oiseau chanteur de taille moyenne, appartenant à la famille des Ictéridés, qui comprend les « oiseaux noirs », les orioles, les quiscales, les vachers et les sturnelles. Le mâle de l’espèce en période de reproduction est un oiseau frappant sur le plan visuel; en plumage nuptial, il porte des motifs distinctifs (Martin et Gavin, 1995a). L’oiseau est principalement noir lorsque vu de face, mais son dos et ses épaules vont du blanc au gris clair et sa nuque est de couleur chamois ou jaune. La femelle a une coloration plus terne, son plumage étant de façon générale de couleur chamois avec des rayures beiges et brun foncé. La femelle et le mâle sont d’apparence semblable lorsque ce dernier n’arbore pas son plumage nuptial, et les juvéniles ressemblent aux femelles, mais sont plus jaunes. Cette ressemblance fait en sorte que le simple observateur peut avoir de la difficulté à distinguer les mâles des femelles hors de la période de reproduction, et les femelles des juvéniles, durant cette période. Les caractéristiques distinctives de l’espèce, exception faite du plumage, comprennent des rectrices rigides, très pointues, et une longue griffe au bout du doigt postérieur.

3.2 Population et répartition de l’espèce

L’aire de reproduction du Goglu des prés en Amérique du Nord comprend le sud du Canada, depuis le sud de la Colombie-Britannique jusqu’à Terre-Neuve, et s’étend vers le sud de la frontière jusqu’au nord-ouest, centre-nord et nord-est des États-Unis (figure 1). Le Goglu des prés est une des rares espèces d’oiseaux de prairie qui hiverne entièrement en Amérique du Sud. Dans le passé, il hivernait dans les pampas, de vastes prairies en Amérique du Sud (dans l’est de l’Argentine et en Uruguay), mais ces dernières ont été, en grande partie, converties en un habitat non convenable (León et al., 1984; Di Giacomo et Krapovickas, 2005)). L’aire d’hivernage actuelle de l’espèce comprend l’est de la Bolivie, le Paraguay et le nord de l’Argentine (Renfrew et al., 2015). On avance que ses lieux d’hivernage pourraient avoir connu une expansion en réponse à l’augmentation des zones de culture de riz (Renfrew et Saavedra, 2007).

Figure 1.  Veuillez lire la description longue.

Figure 1. Répartition mondiale du Goglu des prés. Données adaptées de NatureServe (Ridgely et al., 2003).

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

James Bay = Baie James

Lake Superior = Lac Supérieur

Lake Huron = Lac Huron

Montreal = Montréal

Rocky Mountains = Rocheuses

Great Plains = Grandes Plaines

United States = États-Unis

Philadelphia = Philadelphie

Appalachian Mountains = Appalaches

Mexico = Mexique

Mexico City = Mexico

Gulf of Mexico = Golfe du Mexique

Caribbean Sea = Mer des Caraïbes

Venezuela = Venezuéla

Colombia = Colombie

Ecuator = Équateur

Peru = Pérou

Amazon Basin = Bassin de l’Amazone

Bolivia = Bolivie

Brazil = Brésil

Guyana Highlands = Plateau des Guyanes

Description longue

Figure 1 carte montre les sites de reproduction, de migration et d’hivernage du Goglu des prés dans l’ensemble de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud. Les sites de reproduction indiquent que le Goglu des prés se reproduit en grande partie dans les Grandes Plaines; certains des sites de reproduction se trouvent dans les Appalaches et dans les Rocheuses. De nombreuses régions du Canada comprennent des lieux de reproduction urbains comme les villes de Vancouver, d’Ottawa et de Montréal; aux États-Unis on trouve de tels lieux à Denver, Saint-Louis, Chicago, Détroit, New York et Boston. Les sites de migration se trouvent dans des régions des États-Unis telles que Dallas, Houston et Atlanta, puis atteignent l’Amérique du Sud dans des pays comme Cuba, le Guatemala, le Costa Rica, la Colombie, le Venezuela, le Pérou, le Brésil et la Bolivie. Les sites d’hivernage se trouvent principalement au Paraguay. 

D’après la base de données des estimations en matière de population de Partenaires d’envol fondée sur les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs (BBS, pour Breeding Bird Survey), on estime que la population nicheuse de Goglus des prés au Canada s’élève à 2,6 millions d’adultes (intervalle de confianceNote de bas de page 4 [IC] à 95 % : 2,1 à 3,3 millions), dont environ 39 % nichent en Ontario, 22 %, au Québec, 22 %, au Manitoba, et 12 %, en Saskatchewan, les autres nichant en nombres relativement faibles dans les autres provinces de l’Ouest et de l’Atlantique (Partners in Flight Science Committee, 2020).

Le projet de modélisation de l’avifaune boréale (MAB) fournit des estimations de population basées sur des modèles de densité d’espèces en relation avec des variables environnementales. Il estime la population canadienne de Goglus des prés à 24,9 millions d’individusNote de bas de page 5 (IC à 95 % : 23,5 à 26,3 millions), dont environ 40 % nichent en Ontario, 27 %, au Québec, 16 %, en Saskatchewan, et 12 %, au Manitoba et en Alberta, les autres nichant en nombres relativement faibles dans les autres provinces (Boreal Avian Modelling Project, 2020). D’après la MAB, les plus fortes densités d’oiseaux de l’espèce se trouvent dans le sud du Manitoba, le sud de l’Ontario, le sud-ouest du Québec et l’Île-du-Prince-Édouard.

Les résultats concernant les tendances fondés sur les relevés du BBS révèlent un déclin à long terme (1970-2019) de 2,6 % par année (intervalle de crédibilité [ICr] à 95 % : -3,0 à -2,3 %) et un déclin à court terme (2009-2019) de 2,9 % par année (ICr : -4,1 à -1,5 %) (figure 2) (Smith et al., 2020). Le changement annuel à long terme se traduit par un déclin de la population d’environ 73 % entre 1970 et 2019. Aux États-Unis, les résultats concernant les tendances fondés sur les relevés du BBS indiquent un déclin à long terme (1970-2019) de 1,5 % par année (ICr à 95 % : -1,8 à -1,2 %) et un déclin à court terme (2009-2019) de 2,8 % par année (ICr : -3,7 à -1,6 %) (Smith et al., 2020). Le changement annuel à long terme montre que la population étatsunienne a décliné d’environ 52 % entre 1970 et 2019. La fiabilité des estimations des tendances et de la population varie à l’échelle nationale en fonction d’un certain nombre de facteurs (p. ex. la couverture des relevés, le nombre de routes de relevé et les conditions de relevé); toutefois, ces sources de données (Partners in Flight, MAB et BBS) fournissent les renseignements les plus complets et les plus à jour sur les oiseaux terrestres d’Amérique du Nord.

En Alberta, il y a eu réduction de la répartition du Goglu des prés dans la partie nord de l’aire de répartition de l’espèce entre le premier (1987-1991) et le deuxième (2000-2005) atlas, mais la taille des échantillons était trop petite pour détecter une baisse d’effectif statistiquement significative (FAN, 2007). En Ontario, la probabilité de détection d’un Goglu des prés a diminué de 28 % entre le premier (1981-1985) et le deuxième (2001-2005) atlas des oiseaux nicheurs (Gahbauer, 2007). Au Québec, des Goglus des prés ont été observés dans 39 % des carrés échantillonnés pour le premier atlas (1984 à 1989), et dans 25 % des carrés échantillonnés pour le deuxième atlas (2010 à 2014) (Robert et al., 2019). La probabilité de détection du Goglu des prés a diminué de 40 % entre les deux atlas (B. Jobin, comm. pers., 2021). Dans les Maritimes, on a constaté la présence de l’espèce dans 51 % des carrés échantillonnés pour le premier atlas (1986 à 1990), et dans 35 % des carrés échantillonnés pour le deuxième atlas (2006 à 2010) (Stewart et al., 2015). Il est important de noter que la variation du nombre de parcelles d’atlas dans lesquelles une espèce a été observée n’est pas nécessairement une indication d’une augmentation ou d’une diminution de la population; les données sur les tendances de la population sont présentées à la Figure 2. Pour la Colombie-Britannique, le Manitoba et la Saskatchewan, on ne dispose que d’un seul atlas, ce qui ne permet pas de faire des comparaisons, et il n’y a pas encore d’atlas pour Terre-Neuve-et-Labrador. Le deuxième atlas des oiseaux nicheurs de la Saskatchewan est en cours de réalisation (il devrait être terminé en 2021), tout comme le premier atlas de Terre-Neuve (il devrait être terminé en 2024) et le troisième de l’Ontario (dont l’achèvement est prévu en 2026).

Figure 2.  Veuillez lire la description longue.

Figure 2. Tendances à long terme (1970-2019) et à court terme (2009-2019) de la population de Goglus des prés au Canada tirées des relevés des oiseaux nicheurs (Smith et al., 2020). Les lignes qui traversent les points représentent les limites supérieure et inférieure de l’intervalle de crédibilité à 95 %; plus les lignes sont longues, plus l’estimation est incertaine.

Description longue

Figure 2 présente deux graphiques : l’un d’eux montre les tendances en matière de population à long terme (1970 à 2019), et l’autre montre les tendances en matière de population à court terme (2009 à 2019) pour le Goglu des prés au Canada. Sur l’axe des X, on trouve les lieux suivants : Canada, Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard, et Terre-Neuve-et-Labrador. Sur l’axe des Y, on trouve la description « pourcentage de changement annuel moyen » le long d’une fourchette de chiffres commençant à -15 dans le graphique à long terme et à -25 dans le graphique à court terme, et augmentant par tranches de 5 jusqu’à ce que l’axe du graphique à long terme atteigne 10, et l’axe du graphique à court terme, 15. Sur le graphique des tendances à long terme, les points les plus positifs de variation annuelle en pourcentage se trouvent en Alberta et en Saskatchewan, avec environ 1 % et 2 %, respectivement, et en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador, où il y a une variation négative en pourcentage de -5 %. Sur le graphique des tendances à court terme, le point le plus négatif de variation annuelle moyenne en pourcentage est en Colombie-Britannique, avec environ -18 %, et le plus positif est en Alberta, avec 12 %.

Incidences passées de l’activité humaine

À mesure que leurs habitats prairiaux indigènes d’origine ont été altérés ou détruits, les espèces de prairie se sont adaptées soit en exploitant les habitats agricoles nouvellement créés, soit en adoptant d’autres types d’habitats, ou ont tout simplement disparu (Sample et Mossman, 2007). Au Canada, il est bien établi que l’aire de répartition du Goglu des prés s’est agrandie et que ses effectifs ont probablement augmenté en raison du déboisement à grande échelle pour l’agriculture et l’établissement humain, qui a suivi l’arrivée des colons européens (Martin et Gavin, 1995a; Brewer et al., 2000; Gahbauer, 2007; Leckie 2007). Avant celle-ci, il est probable que le Goglu des prés ait été le plus commun dans les prairies à herbes hautes et, dans une moindre mesure, dans les prairies mixtes, au Canada et aux États-Unis (Askins et al., 2007a; COSEWIC, 2010; Renfrew et al., 2015). Dans l’est, son expansion a été facilitée par le déboisement, tandis que, dans l’ouest, l’expansion a été favorisée par l’irrigation, l’endiguement et l’agriculture (Van Damme, 1999). Il convient de noter, cependant, que les Goglus des prés étaient vraisemblablement présents (quoique probablement en faibles nombres) dans l’est avant l’établissement des colons européens, même si la région était surtout boisée (Askins 1999). Par exemple, Riley (2013) avance que des Goglus des prés étaient présents dans des tourbières et des prairies humides de la région des Grands Lacs. Avant l’établissement des Européens, des zones d’habitat ouvert dans l’est auraient été disponibles, compte tenu des feux de forêt, du vent, des maladies, de l’activité des castors (Castor canadensis), des inondations et des dommages causés par les insectes (Askins et al., 2007; Riley, 2013). En outre, les communautés autochtones ont défriché les forêts pour se procurer du bois de chauffage et à d’autres fins, ont utilisé le feu pour améliorer les zones de chasse et ont élevé du bétail, ce qui a créé des habitats prairiaux ouverts convenables pour le Goglu des prés (Askins, 1999; Riley, 2013). Dans l’ouest, l’aire de répartition du Goglu des prés s’est étendue vers le nord-ouest à la fin du 19e siècle et en Colombie-Britannique au début du 20e siècle (Van Damme, 1999).

Reconstruire la répartition et l’abondance du Goglu des prés d’avant la colonisation européenne serait difficile. La plupart des comptes rendus indiquent que les Goglus des prés étaient associés aux prairies à herbes hautes et qu’ils étaient donc relativement rares au Canada (COSEWIC, 2010). Selon d’autres comptes rendus, ils étaient probablement associés à la fois aux prairies à herbes hautes et aux prairies mixtes (Bent, 1958; Askins et al., 2007) et d’autres comptes rendus encore les associent à la région des Grandes Plaines (Brewer et al., 1991). Selon Hamilton (1962), les populations de Goglus des prés se trouvant dans l’Ouest étaient des populations reliques d’une période antérieure caractérisée par un climat plus humide, et les populations établies se sont accrues et étendues localement avec l’avènement de l’irrigation et de l’agriculture. Les populations ont probablement décliné dans les zones où de l’habitat prairial convenable a disparu, et augmenté (avec des changements de la répartition) dans les zones où des activités telles que l’agriculture et le défrichage des forêts ont accru la disponibilité d’habitat agricole. Malgré les déclins marqués qui ont été observés depuis les années 1970, on présume que les Goglus des prés étaient beaucoup moins communs et plus dispersés au Canada avant l’établissement des colons européens qu’ils ne le sont maintenant (McCracken et al., 2013).

3.3 Besoins du Goglu des prés

Habitat de l’aire de reproduction

Habitat de l’aire de reproduction – description générale

Le Goglu des prés est un oiseau qui niche au Canada et qui établit des territoires à vocations multiples (accouplement, nidification, alimentation et élevage des petits) (Renfrew et al., 2015). L’espèce arrive dans les lieux de reproduction canadiens au début du mois de mai. La période de nidificationNote de bas de page 6 au Canada s’étend de la mi-mai à la fin juillet (Rousseu et Drolet, 2015). Les groupes familiaux comprenant des jeunes ayant pris leur envol peuvent rester dans les lieux de reproduction jusqu’à la fin août. Le Goglu des prés est considéré comme une espèce inféodée à l’écosystème prairial, ce qui signifie qu’il est exclusivement adapté aux prairies, qu’il en dépend entièrement et qu’il utilise peu, voire pas du tout, d’autres types de milieux (Vickery et al., 1999). On peut décrire les prairies par type de végétation (p. ex. graminées) ainsi que par l’utilisation des terres (p. ex. pâturageNote de bas de page 7); dans tous les cas, il s’agit de milieux ouverts où la couverture combinée d’arbres et d’arbustes de grande taille (de plus de 1 m) est inférieure à 60 % (Beacon Environmental, 2009).

Avant l’arrivée des Européens, le Goglu des prés nichait à l’origine dans des habitats prairiaux indigènes qui comprenaient des prairies, des prés, des alvarsNote de bas de page 8, des marais salés et des savanes (McCracken et al., 2013). Le maintien de ces milieux était assuré par des processus écologiques tels que les incendies (à la fois des incendies naturels et des incendies allumés par des peuples autochtones), le broutage et la sécheresse dans les prairies occidentales, et tels que les incendies et l’activité des castors dans le nord-est (Askins et al., 2007). Avec l’évolution des colonies établies par les Européens, une grande partie de ces milieux a été convertie à des fins d’agriculture, et de l’habitat ouvert additionnel convenant à l’espèce a été créé simultanément par le défrichage des forêts dans l’est et par l’irrigation dans l’ouest (COSEWIC, 2010). Cet habitat ouvert nouvellement créé imitait la structure des prairies indigènes, devenant ainsi un habitat « de substitution » pour l’espèce et reflétant ainsi le caractère opportuniste de sa dépendance à l’égard de la structure de l’habitat (plutôt qu’à l’égard d’espèces végétales particulières (Sample et Mossman, 1997). Les prairies agricoles « de substitution » comprennent les champs de foin et les pâturages cultivés, où poussent généralement des espèces non indigènes, comme la fléole des prés (Phleum pretense), le pâturin des prés (Poa pratensis), le brome inerme (Bromus inermis), des élymes (Elymus spp.) et des agropyres (Thinopyrum spp.) ainsi que des trèfles (Trifolium spp.). Au Canada, l’espèce niche désormais principalement dans les champs de foin et les pâturages (indigènes et non cultivés), car il ne reste que peu de son habitat indigène de prairies à herbes hautes et mixtes (COSEWIC, 2010; McCracken et al., 2013). Comme c’est le cas pour les prairies indigènes, des perturbations périodiques (notamment la fauche, le brûlage ou le broutage) sont souvent nécessaires pour maintenir ces milieux ouverts dans des conditions propices à l’espèce (p. ex. pour limiter l’empiétement par la végétation ligneuse, préserver la hauteur et la structure de la végétation).

Le Goglu des prés est généralement absent des boisés, des arbustaies et des champs de cultures annuelles en rangs,il niche occasionnellement dans les petits champs de céréales, et il évite les zones à forte densité d’arbustes (Sample et Hoffman, 1989; Jobin et al., 1996; Renfrew et Ribic, 2002). Dans la région des Prairies, l’abondance du Goglu des prés diminue de façon marquée du Manitoba à l’Alberta (Robbins et al., 1986; Smith, 1996, Partners in Flight Science Committee, 2020). À l’échelle de l’aire de répartition canadienne, les Goglus des prés préfèrent la végétation moyenne à haute (18 à 70 cm), moyennement dense à dense, présentant une couche de litièreNote de bas de page 9 d’épaisseur moyenne (3,2 à 9,1 cm), et ils préfèrent qu’il n’y ait pas de végétation ligneuse (Sample et Hoffman, 1989; Bollinger et Gavin, 1992; Bollinger, 1995, Dechant et al., 1999 [révisé en 2001]). Les grandes cultures en rangs annuelles et les prairies mixtes sèches n’offrent généralement pas ces caractéristiques.

L’âge auquel les champs commencent à présenter les caractéristiques d’un habitat convenable dépend fortement des conditions locales et régionales du site, notamment l’humidité du sol, la composition des espèces végétales et la fertilité du sol. Dans les prairies ensemencées de la Saskatchewan et du Manitoba, Davis et al. (2017) ont constaté qu’une certaine forme de gestion (brûlage ou fauchage) devrait avoir lieu tous les quatre à six ans pour maintenir l’habitat d’un certain nombre d’espèces de prairie, notamment le Goglu des prés. Toutefois, à mesure que les champs vieillissent, leur production de fourrage pour le bétail diminue, et ils sont régulièrement réensemencés ou cultivés en rotation, ce qui les rend moins convenables comme habitat de reproduction (McCracken et al., 2013). En outre, en l’absence d’activités de gestion (p. ex. brûlage ou fauche), l’envahissement par la végétation ligneuse (p. ex. des arbustes) et l’accumulation d’une épaisse couche de litière dans certaines régions peut finir par rendre les champs laissés à l’abandon depuis longtemps non convenables à la nidification (Roseberry et Klimstra, 1970; Johnson, 1997).

Les Goglus des prés peuvent réagir de façon positive à la fauche effectuée à des moments appropriés (Bollinger et Gavin, 1992; Herkert, 1994b; Dale et al., 1997). En général, un fauchage peu fréquent (à des intervalles de deux à huit ans) peut améliorer l’habitat de nidification pour l’espèce, car il assure le maintien d’un couvert dense et empêche l’empiétement par la végétation ligneuse. Les intervalles de fauchage optimaux pour assurer un habitat convenable au Goglu des prés dépendront des conditions locales et régionales du site (p. ex. l’humidité du sol, la composition des espèces et la fertilité du sol).

La réaction de l’espèce aux incendies est variable à l’échelle de son aire de répartition; elle dépend de facteurs tels que les caractéristiques du site (p. ex. le type de sol et de végétation), le climat et les caractéristiques des incendies (p. ex. la fréquence et l’intensité). Un brûlage effectué aux deux à cinq ans (selon les caractéristiques du site) peut prévenir l’empiétement par la végétation ligneuse et empêcher que la couche de litière ne devienne trop épaisse (Dechant et al.,1999 [révisé en 2001]).

Comme c’est le cas avec les incendies et le fauchage, la réaction de l’espèce au broutage est variable à l’échelle de l’aire de répartition et selon les milieux et les conditions du site. Les Goglus des prés peuvent réagir de façon positive à un broutage dans les prairies à végétation haute, mais de façon négative à un broutage dans les prairies à végétation basse (Bock et al., 1993). En général, l’espèce tolère un broutage dans les zones où la hauteur des graminées est maintenue entre environ 20 à 30 cm (Skinner, 1975). Cependant, du moins dans certains cas, la meilleure méthode pour améliorer le succès reproducteur du Goglu des prés sur les fermes d’élevage consiste à éviter de perturber certaines prairies de fauche et certains pâturages jusqu’à la fin de la nidification (MacDonald et Nol, 2017).

En général, pour que les prairies ouvertes continuent de convenir à la reproduction du Goglu des prés, il faut une certaine forme de gestion ou de perturbation de l’habitat à des intervalles réguliers. La réaction du Goglu des prés aux perturbations varie à l’échelle de l’aire de répartition, en fonction des conditions environnementales d’une région ou d’une année donnée (Davis et al., 2017) et, dans tous les cas, la perturbation doit survenir au bon moment pour être bénéfique. Les perturbations telles que le fauchage, la fenaison ou le brûlage dirigé pendant la période de reproduction peuvent être nuisibles . Par exemple, le fauchage ou la fenaison durant la période de reproduction entraînent la perte de la quasi-totalité des nids et des petits ayant récemment pris leur envol (Bollinger et al., 1990).

Habitat de l’aire de reproduction – superficie et emplacement du territoire

Les territoires du Goglu des prés se trouvent souvent en retrait des lisières de boisés, là où le succès reproducteur est plus élevé, vraisemblablement à cause de taux de parasitisme des couvées par le Vacher à tête brune (Molothrus ater) dans les régions de l’aire de reproduction où les deux espèces sont présentes et de taux de prédation réduits (Johnson et Temple, 1990; Helzer et Jelinski, 1999; Fletcher et Koford, 2003; Winter et al., 2004). Dans une étude menée au Wisconsin, la superficie moyenne des territoires variait entre 0,7 ha (n = 78) dans un habitat de grande qualité et 2,0 ha (n = 8) dans un habitat sous-optimal (Wiens, 1969); Wittenberger (1978), pour sa part, rapporte une superficie moyenne des territoires de 0,74 ha (n = 66) dans un habitat de grande qualité et de 1,45 ha (n = 93) dans un habitat sous-optimal. Dans l’État de New York, la superficie moyenne des territoires était de 0,49 ha (n = plus de 250) (Bollinger, 1988). En Ontario, la superficie des territoires variait de 0,38 à 1,67 ha (Diemer et Nocera, 2014). On pense donc que la superficie des territoires varie en fonction de la qualité de l’habitat; Nocera et al. (2009) ont constaté que les mâles plus âgés avaient des territoires plus petits, regroupés dans des zones d’habitat optimal, tandis que les jeunes mâles inexpérimentés avaient généralement des territoires dans la zone périphérique, dans l’habitat sous-optimal. Selon une étude menée en Ontario (Diemer et Nocera, 2014), c’est dans les plus petits territoires qu’on retrouve la plus grande abondance de proies potentielles, une végétation plus haute et plus dense, une couche de litière plus épaisse et un pourcentage de couverture végétale plus élevé.

Habitat de l’aire de reproduction – description des nids

Les nids sont construits au sol, souvent à la base de grandes plantes herbacées non graminoïdes, comme le pigamon pourpré (Thalictrum dasycarpum) et des trèfles (Trifolium spp.) (Renfrew et al., 2015). Un nid comporte deux parties distinctes : une paroi extérieure composée de feuilles mortes de graminées et de tiges de mauvaises herbes, et une paroi intérieure composée de graminées ou de cypéracées très fines (Renfrew et al., 2015). Généralement, le dessus des nids est ouvert, mais tous les nids observés par Joyner (1978) en Ontario étaient recouverts d’herbes mortes (n = 10). Au Canada, la période de nidification générale a lieu de la fin mai à la fin juillet (voir l’Outil de requête des calendriers de nidification d’Oiseaux Canada pour connaître les dates précises par région).

Habitat de l’aire de reproduction – superficie des champs et configuration du paysage

La présence, l’abondance et la productivité du Goglu des prés dépendent des caractéristiques de l’habitat (composition et configuration) à de multiples échelles spatiales. Le Goglu des prés est reconnu pour être une espèce sensible à la superficie d’habitat, son taux d’occupation étant plus élevé et les densités d’individus plus grandes dans les grandes parcelles de prairie (Bollinger et al., 1988; Bollinger et al., 1990; Herkert, 1994a, b; Johnson et Igl, 2001). Si l’on n’examine que des études dans lesquelles les facteurs liés à l’échantillonnage passif ont été pris en compte (voir l'examen dans Johnson, 2001), on constate que la plupart révèlent une relation positive entre la superficie et la densité et/ou l’occurrence (8 de 10); une a révélé une relation négative, et une autre, une réponse variable (Ribic et al., 2009). Toutefois, une étude de l’Ontario indique que la superficie du champ n’est pas aussi limitative que la qualité de l’habitat. D’après Diemer et Nocera (2014), les champs de petite taille (moins de 3 ha) avec un habitat de grande qualité renfermaient plusieurs petits territoires, tandis que les champs plus grands avec une plus faible qualité d’habitat renfermaient de plus vastes territoires à une densité nettement moins élevée. La superficie des champs étudiés variait de 3,0 à 13,5 ha (moyenne de 6,0 ha). La superficie minimale rapportée dans d’autres études diffère d’une région à l’autre; elle est supérieure à 10-30 ha dans l’est et le Midwest et supérieure à 40 ha dans la région des Grandes Plaines (Bollinger et al., 1990; Dechant et al., 1999 [révisé en 2001]), bien que Herkert (1994b) ait estimé la superficie minimale requise dans le Midwest à 50 ha.

En plus de la taille du champ, le choix de l’habitat par le Goglu des prés pourrait aussi dépendre de l’ouverture (à quel point l’habitat est visuellement ouvert). Dans une étude réalisée au Vermont, les Goglus des prés ont évité d’établir leurs nids dans des milieux moins ouverts et à proximité des lisières, comparativement à des emplacements aléatoires (Keyel et al., 2013). Cependant, la hausse du succès reproducteur ou de l’état de santé ne semble pas découler de ces choix (Keyel et al., 2012; Keyel et al., 2013).

Dans les Prairies canadiennes, l’abondance du Goglu des prés dans les prairies ensemencées augmente lorsque ces parcelles sont entourées de prairies indigènes (Davis et al., 2013). L’abondance relative des Goglus des prés n’est pas positivement corrélée avec la superficie d’habitat lorsque la superficie boisée dans le paysage (échelle de 1 200 m) est faible (Renfrew et Ribic, 2008). Toutefois, lorsque la superficie boisée dans le paysage est élevée, l’abondance relative de l’espèce est corrélée positivement avec la superficie de « noyau » de prairie (étendue de prairie à bonne distance des habitats adjacents d’autres types) (Renfrew et Ribic, 2008).

Habitat de l’aire de reproduction – ressources alimentaires

Les Goglus des prés sont à la fois insectivores et granivores; ils se nourrissent principalement au sol ou dans les étages inférieurs de la végétation dans leur habitat de reproduction. Ils consomment des invertébrés (57 %) et des matières végétales (43 %) (les jeunes se nourrissent presque exclusivement d’invertébrés comme des chenilles) durant la période de reproduction (Wittenberger, 1980; Renfrew et al., 2015). La portion « invertébrés » de ce régime alimentaire comprend un éventail d’insectes aux stades adulte et larvaire, des araignées et des escargots, alors que la portion « matières végétales » comprend des graines de mauvaises herbes (p. ex. de pissenlits [Taraxacum spp.] et du chardon des champs [Cirsium arvense]) durant la période de reproduction.

Habitat des aires de migration et de rassemblement

Avant la migration vers le sud, des groupes de sexes et d’âges mixtes commencent à se former dans les lieux de reproduction ((Renfrew et al., 2015). À certains endroits, les groupes quittent les lieux de nidification d’ici la fin juillet, tandis que d’autres y demeurent jusqu’à la fin août. Les marais d’eau douce et les zones côtières sont utilisés par certains individus durant cette période de l’année pour muer avant la migration (Pettingill, 1983).

Pendant la migration vers le sud et vers le nord, les Goglus des prés utilisent principalement les champs agricoles, notamment les rizières, les champs de foin ainsi que les champs de maïs et de petites céréales, afin d’obtenir l’énergie nécessaire. Les marais et d’autres types de milieux humides sont utilisés pour le repos (soit de courte durée ou pour dormir la nuit). Dans le passé, l’espèce était associée au riz sauvage (Zizania spp.) et aux marais se trouvant le long de grandes rivières aux États-Unis (Pennsylvanie, New Jersey, ville de New York et le long de la rivière Delaware), quoique la disponibilité du premier soit maintenant limitée (Renfrew et al., 2015). Pendant la migration, le régime alimentaire du Goglu des prés est principalement composé de graines, notamment de riz, d’orge, de sorgho, de blé et de maïs (Renfrew et al., 2015).

Habitat de l’aire d’hivernage

Les Goglus des prés utilisent des habitats ouverts dans leurs lieux d’hivernage d’Amérique du Sud, bordant plus ou moins de grands cours d’eau et milieux humides. On les rencontre dans les terres consacrées à l’élevage, les prairies non broutées, les marais et les cultures, les plus grandes bandes d’oiseaux étant présentes dans les rizières inondées (Renfrew et al., 2015). Comme pour la migration, les marais et d’autres types de milieux humides sont utilisés pour le repos, et le régime alimentaire est principalement granivore, composé de riz, d’orge, de sorgho, de blé et de maïs (Renfrew et al., 2015).

3.4 Facteurs limitatifs

Les Goglus des prés femelles ne produisent normalement qu’une seule nichée par période de reproduction (Renfrew et al., 2015). En dehors de la période de reproduction, particulièrement en hiver lorsque les individus sont en Amérique du Sud, les Goglus des prés se rassemblent en importantes bandes (plus de 1 000 individus); le fait qu’ils se regroupent en aussi fortes concentrations accroît leur vulnérabilité aux menaces localisées (p. ex. le mauvais temps, les programmes de lutte létale contre les espèces nuisibles) qui peuvent entraîner des déclins rapides des effectifs.

4. Menaces

L’évaluation des menaces pesant sur le Goglu des prés se fonde sur le système unifié de classification des menaces de l’UICN-CMP (Union internationale pour la conservation de la nature-Partenariat pour les mesures de conservation; version 2.0). Les menaces sont définies comme étant les activités ou les processus immédiats qui ont entraîné, entraînent ou pourraient entraîner la destruction, la dégradation et/ou la détérioration de l’entité évaluée (population, espèce, communauté ou écosystème) dans la zone d’intérêt (mondiale, nationale ou infranationale). Ce processus d’évaluation ne tient pas compte des facteurs limitatifs. Aux fins de l’évaluation des menaces, seulement les menaces présentes et futures sont considérées. Les menaces historiques, les effets indirects ou cumulatifs des menaces ou toute autre information pertinente qui aiderait à comprendre la nature de la menace sont présentés dans la section Description des menaces.

Les menaces pesant sur l’espèce ont été évaluées à l’échelle nationale au Canada; les menaces de l’extérieur du Canada qui ont une incidence sur la population canadienne ont également été évaluées (tableau 2). Chaque menace décrite ci-dessous a cours soit sur les lieux de reproduction, soit en dehors de ces lieux (p. ex. lieux d’hivernage ou de migration), selon l’endroit où les principaux impacts sur la population de l’espèce sont réputés survenir. En raison de la vaste répartition géographique de l’espèce au Canada et de la répartition spatiale non aléatoire des menaces elles-mêmes, les effets sur les populations locales varient obligatoirement d’un bout à l’autre du pays. D’après ces facteurs, il pourrait être utile pour les régions ou les autorités provinciales ou territoriales de mener une évaluation à plus petite échelle au moyen du calculateur de menaces afin d’obtenir un portrait des menaces à une résolution plus fine aux fins de gestion.

4.1 Évaluation des menaces

Tableau 2. Tableau d’évaluation des menaces
Menace Description de la menace Impacta Portéeb Gravitéc Immédiatetéd Menaces détaillées
1 Développement résidentiel et commercial Faible Petite Modérée Élevée Sans objet
1.1 Zones résidentielles et urbaines Faible Petite Modérée Élevée Développement urbain, suburbain et rural; collisions avec des fenêtres
1.2 Zones commerciales et industrielles Faible Petite Modérée Élevée Collisions avec des grands bâtiments et des structures éclairées; développement commercial associé à l’étalement urbain
1.3 Zones touristiques et récréatives Négligeable Négligeable Légère Élevée Terrains de golf, etc.
2 Agriculture et aquaculture Élevé Généralisée Élevée Élevée Sans objet
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois Élevé Généralisée Élevée Élevée Mécanisation accrue et intensification de l’agriculture; monocultures de grandes cultures; fauchage ou fenaison
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte Négligeable Négligeable Modérée Élevée Plantation d’arbres et de brise-vent; plantations d’arbres de Noël
2.3 Élevage de bétail Faible Petite Légère Élevée Broutage excessif; piétinement des nids
3 Production d’énergie et exploitation minière Faible Petite Modérée Élevée Sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier Faible Petite Modérée Élevée Plateformes et puits pétroliers; bruit
3.2 Exploitation de mines et de carrières Faible Petite Modérée Élevée Fosses rocheuses et carrières
3.3 Énergie renouvelable Faible Petite Modérée Élevée Parcs éoliens
4 Corridors de transport et de service Négligeable Généralisée Négligeable Élevée Sans objet
4.1 Routes et voies ferrées Négligeable Généralisée Négligeable Élevée Aménagement de routes; bruit de la circulation; collisions
4.2 Lignes de services publics Négligeable Généralisée Négligeable Élevée Collisions avec des lignes et des pylônes de transport d’électricité
5 Utilisation des ressources biologiques Faible Petite Légère Élevée Sans objet
5.1 Chasse et capture d’animaux terrestres Faible Petite Légère Élevée Programmes de lutte contre les « oiseaux noirs »; chasse; commerce des animaux de compagnie
6 Intrusions et perturbations humaines Négligeable Négligeable Négligeable Élevée Sans objet
6.1 Activités récréatives Négligeable Négligeable Négligeable Élevée Véhicules hors route, randonneurs, ornithologues, etc.
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires Négligeable Négligeable Négligeable Élevée Exercices d’entraînement et champs de tir; tanks et autres véhicules militaires
6.3 Travail et autres activités Négligeable Négligeable Négligeable Élevée Recherche scientifique
7 Modifications des systèmes naturels Faible Restreinte Modérée Élevée Sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Faible Petite Modérée Élevée Absence d’incendies et suppression des incendies (empiétement par la végétation ligneuse)
7.3 Autres modifications de l’écosystème Inconnu Généralisée Inconnue Élevée Pesticides (impact indirect sur l’habitat et la disponibilité de la nourriture); espèces envahissantes
7.4 Arrêt ou réduction des activités d’entretien Faible Restreinte Modérée Élevée Abandon de terres aménagées (empiétement par la végétation ligneuse)
8 Espèces, agents pathogènes et gènes envahissants ou problématiques Faible Restreinte Légère Élevée Sans objet
8.1 Végétaux et animaux exotiques (non indigènes) envahissants Inconnu Grande Inconnue Élevée Prédation par les chats et les chiens
8.2 Végétaux et animaux indigènes problématiques Faible Restreinte Légère Élevée Parasitisme des nids par le Vacher à tête brune; prédateurs indigènes (favorisés par les activités humaines)
8.4 Agents pathogènes et microbes Inconnu Inconnue Inconnue Élevée Malaria aviaire, virus du Nil occidental
9 Pollution Moyen-faible Généralisée Modérée-légère Élevée Sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Négligeable Généralisée Négligeable Élevée Ruissellement routier (sels, sédiments)
9.3 Effluents agricoles et sylvicoles Moyen-faible Généralisée Modérée-légère Élevée Pesticides (toxicité directe)
11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents Inconnu Généralisée Inconnue Élevée Sans objet
11.3 Modifications des régimes de température Inconnu Généralisée Inconnue Élevée Écart temporel avec l’émergence des insectes proies
11.4 Modifications des régimes de précipitation et des régimes hydrologiques Inconnu Généralisée Inconnue Élevée Augmentation des épisodes de précipitations, inondations
11.5 Événements météorologiques violents ou extrêmes Inconnu Généralisée Inconnue Élevée Ouragans, gel tardif

a Impact – Mesure dans laquelle on observe, infère ou soupçonne que l’espèce est directement ou indirectement menacée dans la zone d’intérêt. Le calcul de l’impact de chaque menace est fondé sur sa gravité et sa portée et prend uniquement en compte les menaces présentes et futures. L’impact d’une menace est établi en fonction de la réduction de la population de l’espèce, ou de la diminution/dégradation de la superficie d’un écosystème. Le taux médian de réduction de la population ou de la superficie pour chaque combinaison de portée et de gravité correspond aux catégories d’impact suivantes : très élevé (déclin de 75 %), élevé (40 %), moyen (15 %) et faible (3 %). Inconnu : catégorie utilisée quand l’impact ne peut être déterminé (p. ex. lorsque les valeurs de la portée ou de la gravité sont inconnues); non calculé : l’impact n’est pas calculé lorsque la menace se situe en dehors de la période d’évaluation (p. ex. l’immédiateté est non significative/négligeable ou faible puisque la menace n’existait que dans le passé); négligeable : lorsque la valeur de la portée ou de la gravité est négligeable; n’est pas une menace : lorsque la valeur de la gravité est neutre ou qu’il y a un avantage possible.

b Portée – Proportion de l’espèce qui, selon toute vraisemblance, devrait être touchée par la menace d’ici 10 ans. Correspond habituellement à la proportion de la population de l’espèce dans la zone d’intérêt (généralisée = 71-100 %; grande = 31-70 %; restreinte = 11-30 %; petite = 1-10 %; négligeable < 1 %).

c Gravité Au sein de la portée, niveau de dommage (habituellement mesuré comme l’ampleur de la réduction de la population) que causera vraisemblablement la menace sur l’espèce d’ici une période de 10 ans ou de 3 générations. (extrême = 71-100 %; élevée = 31-70 %; modérée = 11-30 %; légère = 1-10 %; négligeable < 1 %; neutre ou avantage possible ≥ 0 %).

d Immédiateté – Élevée = menace toujours présente; modérée = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à court terme [< 10 ans ou 3 générations]) ou pour l’instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à court terme); faible = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à long terme) ou pour l’instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à long terme); non significative/négligeable = menace qui s’est manifestée dans le passé et qui est peu susceptible de se manifester de nouveau, ou menace qui n’aurait aucun effet direct, mais qui pourrait être limitative.

4.2 Description des menaces

À l’échelle du Canada, l’impact global des menaces pesant sur l’espèce est élevéNote de bas de page 10. L’impact global des menaces tient compte des incidences cumulatives de menaces multiples. Les cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois (tableau 2) sont la principale menace pesant sur le Goglu des prés. Les menaces sont présentées ci-dessous en ordre décroissant d’intensité de l’impact des menaces de niveau 1.

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 2 – Agriculture et aquaculture (impact élevé)

2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois (impact élevé) – lieux de reproduction et de non-reproduction

À ce jour, on estime que plus de 80 % des écosystèmes prairiaux indigènes en Amérique du Nord ont disparu, y compris 99 % de la prairie à herbes hautes et de la savane indigènes au Canada (COSEWIC, 2011). Pour les Goglus des prés, ces pertes ont été compensées par la conversion à grande échelle de terres forestières en pâturages et en champs de foin dans le nord-est et par l’irrigation et l’agriculture dans l’ouest, ce qui a permis à leur aire de répartition de s’étendre et à leurs effectifs d’augmenter après l’arrivée des colons européens (Cadman et al., 1987; COSEWIC, 2010). Les déclins récents (c.-à-d. liés aux menaces actuelles et continues) dans l’est du Canada semblent être principalement associés à la disponibilité d’habitat de moins en moins grande, qui résulte de l’intensification de l’agriculture, ainsi que de la baisse du succès reproducteur causée par certaines pratiques agricoles (COSEWIC, 2010; McCracken et al., 2013).

L’intensification de l’agriculture comprend notamment des tendances telles que la conversion de milieux ouverts existants (p. ex. champs de foin et pâturages) en monocultures de grandes cultures, l’augmentation de l’utilisation de pesticides et d’autres produits agrochimiques, la mécanisation accrue et la hausse des taux de fauchage ou de fenaison (Tews et al., 2013; Hill et al., 2014). Considérés individuellement ou collectivement, ces changements dans la gestion des systèmes agricoles ont été tenus responsables du déclin de nombreux oiseaux de prairie au Canada, aux États-Unis et en Europe au cours des dernières décennies (Chamberlain et al., 2000; Donald et al., 2001; Benton et al., 2002; Tews et al., 2013; Hill et al., 2014).

Dans l’aire d’hivernage, l’habitat du Goglu des prés a également diminué, en grande partie à cause du développement agricole et de l’urbanisation (Di Giacomo et al., 2005; Renfrew et Saavedra, 2007). Bien qu’on dispose de peu de données empiriques sur l’aire d’hivernage, on sait que plus de 90 % des prairies indigènes en Argentine ont été converties (Di Giacomo et al., 2005). Pour le Goglu des prés, le déclin des prairies indigènes est, en partie, compensé par l’augmentation des rizières (le riz étant sa principale source de nourriture en hiver). Cependant, il faut pousser plus loin la recherche sur les avantages et inconvénients potentiels d’une alimentation composée principalement de riz cultivé, notamment sur la valeur nutritive de ce dernier

et les risques et conflits connexes liés à l’alimentation en milieu agricole (Renfrew et al., 2017).

De 1986 à 2011, la plupart des terres agricoles (85 %) du Canada ont maintenu leur capacité d’habitat faunique (indice général d’habitat convenable pour les espèces vertébrées), bien que 14 % aient subi une baisse de cette capacité (Javorek et al., 2016). Les baisses ont été causées principalement par la conversion de pâturages et de champs de cultures fourragères en champs de cultures annuelles, et cette conversion a coïncidé avec le déclin de la production d’animaux d’élevage observé depuis 2006, en particulier dans l’écozone des plaines à forêts mixtes (du sud-ouest de l’Ontario jusqu’au Québec, le long du Saint-Laurent) (Javorek et al., 2016). Entre 2011 et 2017, un déclin global de la capacité d’habitat faunique a été observé dans l’Est canadien, parallèlement à une expansion des champs agricoles, en particulier dans l’écozone des plaines à forêts mixtes une fois encore (Environment and Climate Change Canada, 2019). De plus, la conversion des prairies indigènes et le drainage des milieux humides aux fins agricoles se poursuivent (Watmough et Schmoll, 2007; Federal Provincial and Territorial Governments of Canada, 2010; Koper et al., 2010; Galatowitsch, 2012; Doherty et al., 2018; World Wildlife Fund, 2020).

Conversion des champs de foin et des pâturages en monocultures de grandes cultures – lieux de reproduction

La moins grande disponibilité d’habitat de reproduction est considérée comme l’une des principales menaces pesant sur le Goglu des prés au Canada (COSEWIC, 2010; McCracken et al., 2013). Au Canada, les activités qui contribuent à la tendance au déclin de cet habitat comprennent non seulement la conversion des habitats prairiaux indigènes, mais aussi la conversion des prairies agricoles existantes (p. ex. champs de foin et pâturages) en champs de grandes cultures, y compris la culture du maïs et du soja, en champs de cultures fruitières et en vignobles en Colombie-Britannique (Drapeau et al., 2019). L’habitat de reproduction disponible devient également de plus en plus fragmenté par ces activités. Les champs de grandes cultures et de cultures en rangées ne sont utilisés que rarement par l’espèce parce qu’ils n’offrent pas les caractéristiques essentielles de l’habitat de reproduction (voir la section 3.3), même s’ils sont importants pour la viabilité économique de nombreuses exploitations agricoles.

Le déclin des champs de foin et des pâturages dans l’est du Canada peut, en partie, être lié aux changements observés dans l’industrie du bétail, particulièrement les secteurs des bovins de boucherie et des bovins laitiers. Une réduction du nombre de fermes de bovins de boucherie et de bovins laitiers s’est dégagée comme tendance depuis 2001 (Statistics Canada, 2017d). Alors que le nombre total de fermes (tous types confondus) a diminué de près de 6 % entre 2011 et 2016, la superficie moyenne par ferme a augmenté de 5 % (Statistics Canada, 2017a). Au cours de cette même période, les terres en culture ont augmenté de près de 7 % (Statistics Canada, 2017a).

Le nombre de bovins au Canada a fortement diminué entre le milieu des années 1970 et le milieu des années 1980 et de nouveau depuis 2006 (Statistics Canada, 2017d). On observe une tendance à la baisse semblable en Ontario, au Québec et au Manitoba depuis 2006, le déclin ayant été plus marqué vers le milieu des années 1970 en Ontario, époque à laquelle la production de bovins de boucherie s’est déplacée vers l’ouest du Canada (AAFC, 1997). Les baisses enregistrées depuis 2006 sont liées à l’éclosion d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) (et aux règlements subséquents), à la hausse des coûts des aliments pour animaux, à l’appréciation du dollar canadien et à l’affaiblissement des exportations (Statistics Canada, 2012). Le passage à l’élevage des bovins laitiers en enclos intérieurs a aussi contribué à la perte de pâturages au Québec (Ruiz et Domon, 2005).

À l’échelle du Canada, on a constaté une légère tendance à la hausse de la quantité des champs de foin et des pâturages cultivésNote de bas de page 11, particulièrement de 1991 à 2006 dans les trois provinces des Prairies; cependant, des déclins sont évidents en Ontario et au Québec (Statistics Canada, 2012, 2017c).Des déclins de la superficie des champs de foin et des pâturages ont été observés depuis 2006 en Ontario, au Québec et au Manitoba, et ils coïncident avec la diminution du nombre de bovins ainsi qu’avec la conversion des terres pour la production de grandes cultures (Statistics Canada, 2017c). Les prix plus élevés de certains produits de cultures, comme le maïs et le soja dans l’est et le canola dans l’ouest, ont fait que des terres consacrées à la production de bovins de boucherie et de bovins laitiers ont été converties en champs de grandes cultures (Wang et al., 2002; Statistics Canada, 2012). Une superficie de plus de 1,3 million d’hectares était consacrée au maïs cultivé pour le grainNote de bas de page 12 selon le Recensement de l’agriculture de 2011, soit plus du double de la superficie rapportée dans le recensement de 1971 (Hamel et Dorf, 2014). La plus grande part de la production canadienne de maïs (98 %) provient de l’Ontario, du Manitoba et du Québec (Statistics Canada, 2012). La population reproductrice de Goglus des prés au Canada se trouve principalement en Ontario, au Québec et au Manitoba, et constitue la majeure partie (83 %) de la population canadienne.

La production de biomasse destinée à la production de biocarburants est une menace émergente qui pourrait entraîner une perte d’habitat supplémentaire et la dégradation de l’habitat de reproduction des Goglus des prés. La bioénergie représente actuellement environ 6 % de l’offre totale d’énergie du Canada (NRCan, 2018). Plusieurs initiatives et règlements fédéraux et provinciaux ont été mis en œuvre pour appuyer et faire croître cette industrie, en grande partie en raison des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre liés aux changements climatiques (Littlejohns et al., 2018). Les produits issus de la biomasse agricole utilisés dans la production de biocarburants au Canada sont notamment le soja et le canola (pour le biodiésel), et le maïs et le blé (pour l’éthanol). La production accrue de ces produits accentuera les pressions exercées pour convertir l’habitat de reproduction du Goglu des prés et exacerbera la dégradation de l’habitat en réduisant la superficie des champs, ce qui fragmentera davantage l’habitat.

Pratiques de fenaison et de fauche – lieux de reproduction

Depuis les années 1950, l’intensification et la mécanisation des pratiques agricoles ont eu des conséquences sur le succès de nidification du Goglu des prés (Bollinger et al., 1990; Askins et al., 2007). Les activités de fenaison ou de fauchage pendant la période de reproduction entraînent la destruction de nids et la mortalité directe d’œufs, de jeunes et d’adultes, et peuvent aussi réduire le couvert de nidification disponible au cours de l’année suivante (Emery et al., 2005). Bollinger et al. (1990) ont observé un taux de mortalité des jeunes (œufs et oisillons) de 94 % après la fauche : 51 % dû à la destruction directe de nids, 24 % dû à l’abandon de nids après la fauche, 10 % dû aux activités d’andainage et de mise en balles et 9 % dû à la prédation. Tews et al. (2013) ont estimé qu’environ 667 000 jeunes Goglus des prés sont tués par des perturbations mécaniques associées aux pratiques agricoles chaque année au Canada. Sur ces 667 000 jeunes, les prédictions indiquent qu’environ 321 000 auraient atteint l’âge de l’envol en l’absence de perturbations. Le travail du sol en surface au printemps pour lutter contre les mauvaises herbes peut aussi avoir une incidence négative sur le succès reproducteur des Goglus des prés s’il cause la perte de nids et la mortalité de jeunes et d’adultes (Rodgers, 1983; Tews et al., 2013).

Dans certaines zones de l’aire de répartition, la fenaison plus hâtive et plus fréquente est devenue une pratique courante visant à maximiser le contenu nutritionnel et à favoriser la réalisation de deuxièmes et troisièmes coupes (Herkert, 1997; Nocera et al., 2005; Troy et al., 2005). Cette pratique expose les nids actifs à des pressions additionnelles et peut anéantir tout le succès de nidification ou toutes les tentatives de renidification. Quand la fenaison est effectuée avant le début de la nidification, l’habitat qui résulte ne fournit plus un abri adéquat pour l’espèce.

Dans les régions de l’ouest du Canada (Saskatchewan et Manitoba), la fenaison se fait plus tard dans la saison et la plupart des producteurs ne l’effectuent qu’une seule fois pendant la saison de croissance (Ducks Unlimited Canada et Saskatchewan Ministry of Agriculture, comm. pers., comme cité dans Davis et al., 2016). Cela est dû en partie à la prédominance de l’industrie des bovins de boucherie dans l’ouest du Canada et aux besoins alimentaires différents des bovins de boucherie et des bovins laitiers (les premiers pouvant utiliser du foin coupé plus tard dans la saison et ayant un contenu nutritionnel plus faible). Le fait de procéder à la fenaison plus tard dans la saison et une seule fois permet un certain succès de reproduction, mais cette pratique peut réduire le succès des nids tardifs et des tentatives de renidification. Cependant, cette pratique peut ne pas être une option économique viable pour une exploitation agricole. La possibilité que les champs de foin agissent comme des puits dépend des conditions d’humidité (McMaster et al., 2005) ainsi que du moment, de la fréquence et de l’ampleur des activités de fenaison par rapport à la période de reproduction (Davis et al., 2016).

2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte (impact négligeable) – lieux de reproduction

Les programmes de plantation d’arbres réalisés dans les prairies existantes contribuent à la perte et à la dégradation d’habitat, de même qu’à la fragmentation. Dans certaines régions du Québec, de tels programmes ont été menés sur des terres considérées comme sous-optimales pour l’agriculture, ces terres ayant été converties en plantations d’arbres. Les rangées d’arbres et une couverture ligneuse peuvent nuire à la présence de plusieurs espèces d’oiseaux de prairie, dont le Goglu des prés (Roseberry et Klimstra, 1970; Sample et Hoffman, 1989; Bollinger et Gavin, 1992; O'Leary et Nyberg, 2000). En outre, il a été démontré que la proximité d’une couverture ligneuse augmente les taux de prédation et de parasitisme subis par les oiseaux des prairies à herbes hautes comme le Goglu des prés (Johnson et Temple, 1990).

2.3 Élevage de bétail (impact faible) – lieux de reproduction

Le Goglu des prés peut présenter une réaction positive à un broutage au moment opportun dans une végétation haute, à condition que le niveau de celui-ci (p. ex. intensité et fréquence) soit suffisant pour maintenir l’habitat de reproduction en empêchant l’empiétement par la végétation ligneuse dans l’habitat prairial (Bock et al., 1993). Le broutage peut aider à réduire l’accumulation de litière et faciliter l’alimentation et le déplacement sur le sol. Le broutage peut également aider à contrôler l’établissement et la propagation des espèces non indigènes. Toutefois, un broutage intensif continu qui dépasse la capacité de rétablissement de la végétation peut avoir des répercussions sur la qualité de l’habitat de nidification et d’alimentation des oiseaux de prairie (Roseberry et Klimstra, 1970). Le broutage peut aussi causer la dégradation des zones riveraines et des pâturages humides ainsi que des champs et des prairies. Des taux élevés de piétinement des nids ont été constatés dans les habitats où le broutage est modéré (Renfrew et al., 2005). De plus, la végétation moins haute et moins dense qui résulte du broutage peut faciliter l’accès des prédateurs vers l’intérieur des pâturages (Saab et al., 1995). Le broutage peut contribuer à la fois à l’établissement et à la propagation d’espèces envahissantes non indigènes dans les prairies indigènes et les prairies agricoles (Fleischner, 1994); certaines de ces espèces non indigènes envahissantes peuvent créer de l’habitat non convenable pour le Goglu des prés du point de vue de la structure. Bien que la gestion du bétail puisse avoir des répercussions négatives, l’espèce dépend principalement des prairies agricoles (p. ex. les champs de foin et les pâturages) qui sont nécessaires au soutien des industries bovine et laitière.

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 9 – Pollution (impact moyen-faible)

9.1 Eaux usées domestiques et urbaines (impact négligeable) – lieux de reproduction

Les Goglus des prés peuvent être exposés aux sels de voirie et aux sédiments, étant donné que la plupart de leurs lieux de reproduction se trouvent au sein de réseaux routiers. Cependant, la majeure partie du ruissellement est dirigée vers des fossés et les impacts sur la population sont considérés comme négligeables.

9.3 Effluents agricoles et sylvicoles (impact moyen-faible) – lieux de reproduction et de non-reproduction

Les pesticides, y compris les herbicides et les insecticides, peuvent avoir à la fois des effets directs (p. ex. toxicité et mortalité) et indirects (p. ex. réduction des ressources alimentaires, changements dans l’habitat) sur les oiseaux, mais peu d’études ont porté directement sur le Goglu des prés en période de reproduction. On a associé des déclins observés chez les oiseaux de prairie au Canada et aux États-Unis à l’exposition aux insecticides, particulièrement à la forme granulaire des carbamates et des composés organophosphorés (p. ex. le carbofuran) inhibiteurs de la cholinestérase utilisés en agriculture (Potts, 1986; Mineau et al., 2005; Mineau et Whiteside, 2006; Tews et al., 2013, mais voir Hill et al., 2014). Au sommet de sa popularité, on estime de façon prudente que la forme granulaire du carbofuran aurait causé la mort de 17 à 91 millions d’oiseaux annuellement dans la seule « Ceinture de maïs » du Midwest des États-Unis (Mineau et Whiteside, 2006). Dans le cadre d’une étude effectuée dans les Prairies canadiennes sur une espèce semblable d’oiseau nicheur de prairie, on a constaté que la Sturnelle de l’Ouest (Sturnella neglecta) était très vulnérable à ces insecticides, car elle ingère les granules de ces derniers, les prenant pour du gravier ou de la nourriture (Mineau et al. 2005). La forme granulaire du carbofuran a été interdite au Canada et interdite pour la majorité des usages aux États-Unis, mais la forme liquide ne l’est pas (COSEWIC, 2010). Les impacts de la forme liquide du carbofuran sur le Goglu des prés sont largement inconnus. Le carbofuran en granulés continue d’être utilisé dans les pays d’Amérique latine (Mineau et al., 2005; COSEWIC, 2011), où il pourrait nuire aux Goglus des prés en migration.

Les Goglus des prés sont aussi exposés aux pesticides durant la période de migration et d’hivernage. Ils sont fortement grégaires en dehors de la période internuptiale, formant de grandes bandes comptant parfois jusqu’à plusieurs milliers d’individus (Renfrew et Saavedra, 2007; Renfrew et al., 2015). On aperçoit souvent, en hiver, des Goglus des prés rassemblés en grands nombres se nourrissant dans des rizières traitées avec des pesticides hautement toxiques (p. ex. le monocrotophos). En Bolivie, Renfrew et Saavedra (2007) ont constaté qu’environ 40 % des Goglus des prés capturés présentaient des niveaux létaux et sublétaux d’activité cholinestérasique dans le sang. Il s’agit probablement d’une sous-estimation, car, outre la mortalité directe, les conséquences de l’exposition à ce pesticide comprennent la dégradation des habiletés motrices et l’incapacité de voler (Goldstein et al., 1999). Il existe une incertitude quant à la gravité des effets directs de l’exposition à divers pesticides dans les lieux autres que les lieux de reproduction, comme le montre le classement dans la fourchette légère à modérée au tableau 2.

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 1 – Développement résidentiel et commercial (impact faible)

1.1 Zones résidentielles et urbaines (impact faible) – lieux de reproduction et de non-reproduction

L’expansion urbaine et le développement commercial et industriel connexe ont largement empiété sur les meilleures terres agricoles du Canada et continuent d’entraîner des pertes permanentes d’habitat ainsi que la dégradation et la fragmentation de l’habitat. Le développement urbain contribue fortement à la réduction de la superficie de terres agricoles productives au Canada (catégories 1 à 3 de l’Inventaire des terres du Canada) (Hofmann et al., 2005). En 2001, près de la moitié de la superficie totale des zones urbaines au pays consistait en anciennes terres agricoles productives (Hofmann et al., 2005).

L’urbanisation au Canada est concentrée dans quatre grandes régions : la grande région du Golden Horseshoe de l’Ontario (qui englobe l’extrémité ouest du lac Ontario et qui s’étend approximativement jusqu’à Barrie et au lac Simcoe au nord, au lac Érié au sud, à Peterborough au nord-est et à Guelph à l’est); Montréal et les régions adjacentes au Québec; le Lower Mainland de la Colombie-Britannique et l’île de Vancouver; le corridor Calgary-Edmonton (Hofmann et al., 2005; Statistics Canada, 2017b). Les plus importantes expansions des paysages urbains et ruraux de 2000 à 2011 ont eu lieu en Ontario et au Québec (Statistics Canada, 2013). L’Ontario présente la plus grande concentration de terrains urbains au Canada. Plus de 10 % des terres agricoles les plus productives de l’Ontario ont été éliminées par l’étalement urbain entre 1971 et 2001, ce qui représente une augmentation de près de 80 % de la superficie de terres urbaines en Ontario (Hofmann et al., 2005). Le Québec a désormais la deuxième plus grande superficie urbaine au Canada (Hofmann et al., 2005), et l’étalement urbain a lieu en partie au détriment de l’habitat de reproduction du Goglu des prés (Jobin et al., 2010). Depuis 2006, les taux de croissance de la population les plus élevés au Canada ont été observés au Nunavut, en Alberta et au Yukon (Statistics Canada, 2017b). Les taux de croissance de la population des trois provinces des Prairies étaient supérieurs à la moyenne nationale, le taux en Alberta représentant plus du double de la moyenne nationale (Statistics Canada, 2017b). La croissance démographique dans l’est du Canada est plus faible que dans l’Ouest, les provinces de l’Atlantique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve) étant celles dont la croissance est la plus lente dans tout le Canada (Statistics Canada, 2017b). Cependant, la proportion de la population de Goglus des prés au Canada atlantique est faible (moins de 7 %), la plus grande partie (~ 80 %) de la population se trouvant au Manitoba, en Ontario et au Québec.

Certaines activités de développement peuvent aussi créer de l’habitat, par exemple le défrichage de terres boisées ou de terres autrement non convenables à l’espèce, ou par la pratique de laisser ces terres inutilisées pendant plusieurs années avant de procéder à l’aménagement. On compenserait ainsi une partie des effets négatifs, toutefois, cet habitat nouvellement créé n’est souvent que temporairement convenable, soit jusqu’à la réalisation des activités de développement, ou finit par perdre son caractère convenable. Compte tenu de tous ces facteurs, le développement résidentiel et urbain a un impact global négatif.

Dans les lieux d’hivernage de l’espèce, la perte d’habitat et la fragmentation se poursuivent à cause de la conversion de terres à l’agriculture et l’urbanisation, plus de 90 % des habitats prairiaux indigènes en Argentine ayant été convertis en raison de ces activités (Di Giacomo et al., 2005; Renfrew et Saavedra, 2007). Par conséquent, il y a eu des déclins marqués de la diversité et de l’abondance des oiseaux de prairie dans ces écosystèmes, désormais devenus des agroécosystèmes (Azporiz et al., 2012; Weyland et al., 2014).

1.2 Zones commerciales et industrielles (impact faible) – lieux de reproduction et non-reproduction

En tant que migrateur nocturne, le Goglu des prés est exposé aux collisions contre les structures hautes illuminées, comme les tours de communication, les phares et les immeubles de grande hauteur (Long Point Bird Observatory, données inédites; Bright et al., 2008). Les principales victimes de collisions mortelles sont les oiseaux chanteurs migrateurs néotropicaux qui migrent entre l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud; les lumières de ces structures (et autres lumières artificielles) semblent perturber le sens de l’orientation des oiseaux, particulièrement lorsque le temps est mauvais (Shire et al., 2000). On estime que la mortalité annuelle totale attribuable aux tours de communication aux États-Unis s’élève d’environ 4 à 5 millions (toutes espèces confondues) à un ordre de grandeur supérieur (U.S. Fish and Wildlife Service 2000, révisé en 2010; Erickson et al., 2005). Au Canada, on estime qu’environ 25 millions d’oiseaux (plage de 16 à 42 millions), toutes espèces confondues, meurent annuellement à la suite de collisions contre des fenêtres; toutefois, les immeubles de grande hauteur ne représentent qu’environ 1 % de ces cas de mortalité (Calvert et al., 2013). L’impact de la mortalité résultant de structures hautes et éclairées à l’échelle de la population est considéré comme faible, quoique l’on s’attende à ce qu’il augmente avec le développement continu des réseaux de téléphonie cellulaire et de télévision numérique (Shire et al., 2000).

1.3 Zones touristiques et récréatives (impact négligeable) – lieux de reproduction

Le développement continu de zones touristiques et récréatives (p. ex. terrains de golf) dans de l’habitat convenant au Goglu des prés peut aussi entraîner une perte ou une dégradation (p. ex. fragmentation) d’habitat. L’habitat de reproduction du Goglu des prés peut être converti en zones récréatives et touristiques, ce qui entraîne l’élimination directe d’habitat convenable. Ces activités peuvent contribuer à la dégradation d’habitat par la réduction de la taille des champs, ajoutant ainsi à la fragmentation d’habitat, et par des activités opérationnelles telles que le fauchage des zones herbeuses des terrains de camping ou des terrains de golf. Cependant, l’impact de cette menace est considéré comme négligeable.

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 3 – Production d’énergie et exploitation minière (impact faible)

3.1 Forage pétrolier et gazier (impact faible) – lieux de reproduction

Même s’il n’est pas mentionné comme menace dans le rapport du COSEPAC, le développement pétrolier et gazier dans la partie occidentale de l’aire de répartition de l’espèce peut entraîner la perte et la dégradation d’habitat (p. ex. fragmentation). Ses effets sont variés, notamment l’élimination physique de l’habitat, la fragmentation de l’habitat, l’augmentation du bruit, l’augmentation des taux de prédation et la mortalité directe causée par la machinerie lourde et la circulation accrue de véhicules (Thompson et al., 2015; Nenninger et Koper, 2018). On a constaté que l’abondance d’autres oiseaux de prairie était nettement plus faible près d’infrastructures pétrolières et gazières et que leur succès de nidification était plus bas près de certaines formes d’aménagement pétrolier et gazier (à moins de 400 m); les effets des puits étaient dus à l’empreinte physique des infrastructures hors sol et étaient exacerbés par la présence d’entités linéaires, comme les routes et les lignes de transport d’électricité connexes qui offrent des perchoirs aux éventuels prédateurs des nids (Bernath-Plaiser et Koper, 2016; Nenninger et Koper, 2018). Bien que les Goglus des prés n’aient pas été une espèce cible de cette étude en particulier, il est probable que certaines des mêmes répercussions s’appliquent. Une étude menée dans le sud-est de la Saskatchewan a révélé que l’abondance du Goglu des prés diminuait plus près des puits et que cet effet était plus important dans les pâturages naturels que dans les pâturages cultivés (Unruh, 2015). De plus, l’étude a indiqué que l’abondance de l’espèce diminuait avec l’augmentation des perturbations cumulatives associées à l’exploitation pétrolière (p. ex. densité des puits, routes pétrolières, pipelines) (Unruh, 2015). Étant donné que la densité de Goglus des prés est particulièrement faible dans les régions où le développement pétrolier et gazier (p. ex. Alberta) est le plus important et que ce dernier est, en grande partie, concentré dans l’Ouest, l’impact de cette menace est considéré comme faible à l’échelle du Canada.

3.2 Exploitation de mines et de carrières (impact faible) – lieux de reproduction

Les prairies d’alvar indigènes en Ontario continuent de se dégrader à cause de la création et de l’expansion de carrières (McCracken et al., 2013). Les carrières et les sablières établies dans des habitats prairiaux existants sont des sources additionnelles de perte et de dégradation (p. ex. fragmentation) d’habitat de reproduction pour l’espèce.

3.3 Énergie renouvelable (impact faible) – lieux de reproduction

Les collisions contre les éoliennes ne sont pas non plus considérées comme une menace dans le rapport de situation du COSEPAC sur l’espèce, mais il est indiqué, dans le programme de rétablissement de l’Ontario que celles-ci sont une cause de mortalité pour le Goglu des prés, vraisemblablement à cause de ses parades aériennes au cours desquelles il peut heurter les pales d’éoliennes (McCracken et al., 2013). Le Goglu des prés figure sur la liste des dix principales espèces tuées aux sites d’éoliennes se trouvant dans des habitats prairiaux (Anonyme, 2012, in McCracken et al., 2013). Les travaux de construction associés aux éoliennes sont également une source potentielle de perte et de dégradation (p. ex. fragmentation) d’habitat, d’où une réduction à long terme de la capacité de charge ou de la productivité des sites touchés (Zimmerling et al., 2013).

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 5 – Utilisation des ressources biologiques (impact faible)

5.1 Chasse et capture d’animaux terrestres (impact faible) – lieux de non-reproduction

Les Goglus des prés sont touchés directement ou indirectement par les programmes de lutte contre les espèces nuisibles visant à réduire les dommages aux cultures. Cette menace est particulièrement préoccupante pendant la migration et dans les lieux d’hivernage de l’espèce. Les Goglus des prés se regroupent en grandes bandes en dehors de la période de reproduction et sont souvent aperçus se nourrissant dans les rizières alors qu’ils hivernent en Amérique du Sud. Ils sont considérés comme un ravageur des cultures de riz et sont empoisonnés intentionnellement au moyen de pesticides pour empêcher leur consommation de graines ((Renfrew et al., 2015). En Bolivie, les traitements aux pesticides à la fin du 20e siècle ont entraîné un taux élevé de mortalité, et cette pratique est toujours commune en Argentine (Renfrew et Saavedra, 2007; Blanco et López-Lanús, 2008). Étant donné que, en hiver, les Goglus des prés forment généralement de grandes bandes dans des zones géographiques relativement restreintes, les méthodes appliquées pour lutter contre eux pourraient avoir des impacts importants à l’échelle de la population.

Dans le passé, les Goglus des prés étaient chassés et tués en grand nombre à des fins de subsistance et de commerce. On estime que plus de 700 000 individus ont été tués à des fins de commerce au cours d’une année en Caroline du Sud (Bent, 1958). Désormais, ce n’est plus une menace pour l’espèce au Canada ni aux États-Unis, mais on ne sait pas dans quelle mesure l’on continue de chasser les Goglus des prés en Amérique du Sud et dans les Caraïbes (McCracken et al., 2013).

Les Goglus des prés mâles sont aussi capturés pour être vendus illégalement sur le marché des animaux de compagnie en Amérique du Sud et dans les Caraïbes (Bent, 1958; Di Giacomo et al., 2005). Plusieurs milliers de Goglus de prés seraient capturés et vendus chaque année à Cuba pour se retrouver sur les marchés national et international (E. Iñigo-Elias, comm. pers., dans Renfrew et al., 2015). Même si on manque de renseignements sur certaines régions de l’Amérique de Sud où ces activités pourraient avoir lieu, l’impact global de cette menace est considéré comme faible.

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 7 – Modifications des systèmes naturels (impact faible)

7.1 Incendies et suppression des incendies (impact faible) – lieux de reproduction

Avant l’époque de la colonisation par les Européens, les prairies étaient créées et maintenues par les incendies naturels (p. ex. causés par la foudre) et par ceux que les Autochtones déclenchaient à certaines fins (Askins, 1993; Vickery et al., 2000). Les incendies naturels dans les prairies à herbes hautes sont rares de nos jours grâce à la suppression délibérée des incendies, et les prairies indigènes vestigiales continuent de disparaître à cause de la succession et de l’empiétement par la végétation en l’absence d’incendies (Patterson et Sassaman, 1988; Vickery et al., 2005; Askins et al., 2007).

7.3 Autres modifications de l’écosystème (impact inconnu) – lieux de reproduction

Cette menace concerne les effets indirects des modifications de l’écosystème, comme ceux qu’ont les espèces envahissantes sur le caractère convenable de l’habitat du Goglu des prés ou les réductions anthropiques des ressources alimentaires attribuables à l’utilisation de pesticides. Les effets directs de ces menaces sur l’espèce sont couverts dans les catégories de menaces correspondantes (p. ex. menace de niveau 8 – Espèces, agents pathogènes et gènes envahissants ou problématiques, et menace de niveau 9 – Pollution).

L’utilisation de pesticides, largement associée à l’intensification de l’agriculture, peut avoir une incidence indirecte sur les oiseaux de prairie en raison de conséquences sur leurs ressources alimentaires (à la fois les graines et les insectes). La quantité de graines de mauvaises herbes a diminué au Royaume-Uni à cause de l’utilisation d’herbicides, et celle-ci a aussi entraîné l’élimination de plantes hôtes importantes pour la reproduction des insectes (Bright et al., 2008). Il a été démontré que la présence de certains oiseaux nicheurs de prairie est corrélée avec la disponibilité d’insectes proies (Nocera et al., 2007). L’utilisation d’insecticides à base d’organophosphates et de carbamates au cours de la dernière décennie a diminué, mais celle des néonicotinoïdes a augmenté de façon très marquée (Hladik et al., 2014). Ces derniers ciblent principalement les insectes de l’ordre des Hémiptères (pucerons, aleurodes et fulgores) ou de celui des Coléoptères, mais des études récentes indiquent qu’ils ont aussi des effets négatifs sur de nombreux invertébrés non ciblés (Nauen et Denholm, 2005; Hallmann et al., 2014). Aux Pays-Bas, les concentrations de néonicotinoïdes dans les eaux de surface ont été corrélées avec les déclins d’oiseaux insectivores sur les terres agricoles (Hallmann et al. 2014). Hallmann et al. croient que ces déclins sont causés par une réduction du nombre d’insectes proies résultant de l’utilisation d’insecticides.

Au Canada, l’utilisation d’insecticides de la catégorie des néonicotinoïdes était autrefois approuvée pour le traitement des semences, l’épandage sur les sols et la pulvérisation foliaire pour un vaste éventail de cultures, notamment des oléagineux, des céréales, le maïs, le soja, des fruits, des légumes, des cultures en serre (alimentaires ou ornementales), des plantes ornementales ainsi que les arbres de Noël (Health Canada, 2014). Au Canada, ces insecticides sont largement utilisés pour les cultures de canola dans les Prairies et dans les zones de culture du maïs et du soja au Manitoba, en Ontario et au Québec (Health Canada, 2014). En réponse aux préoccupations entourant la santé des pollinisateurs, Santé Canada a entrepris une réévaluation des trois néonicotinoïdes les plus utilisés, ce qui a mené à l’annulation de certaines utilisations (p. ex. application sur les feuilles et les sols de de certaines cultures) et à la prise de mesures additionnelles (p. ex. restrictions temporelles) (Health Canada, 2019b, c, a). Le gouvernement de l’Ontario a pris un règlement visant à réduire le nombre d’acres cultivés de semences traitées aux néonicotinoïdes (Government of Ontario., 2021). Les effets indirects des insecticides et des herbicides sur le Goglu des prés n’ont pas été étudiés très en détail, et d’autres recherches sont nécessaires

Les herbicides affectent eux aussi les populations d’oiseaux en modifiant l’habitat de reproduction. Au cours d’une période de huit ans, dans le Maine, les Goglus des prés étaient peu nombreux dans les prairies où des herbicides étaient utilisés pour améliorer la production de bleuets (Vaccinium spp.) (Vickery, 1993; Vickery et al., 1994). L’épandage d’herbicide a réduit de façon très marquée la couverture de graminées et de plantes herbacées non graminoïdes et a entraîné des changements dans les types de végétation présents dans ces sites (Yarborough et Bhowmik, 1993; Vickery et al., 1994).

Dans les régions où des prairies indigènes existent encore, des espèces envahissantes, comme l’agropyre à crête (Agropyron cristatum) et le brome inerme (Bromus inermis), peuvent menacer l’intégrité des prairies (p. ex. par la modification du régime d’incendies et du régime des sols) et supplanter les espèces indigènes (Brooks et al., 2004; Jordan et al., 2008; SWA, non daté). De plus, les espèces envahissantes peuvent aussi rendre les habitats prairiaux agricoles non convenables à l’espèce. Par exemple, les nerpruns (Rhamnus spp.), arbustes ligneux, peuvent réduire la qualité de l’habitat en plus d’être difficiles à contrôler. Cependant, étant donné qu’on rencontre les Goglus des prés surtout dans des types de prairies agricoles constituées principalement d’espèces végétales non indigènes, cette composante de la menace est considérée comme négligeable pour l’espèce.

7.4 Arrêt ou réduction des activités d’entretien (impact faible) – lieux de reproduction

L’empiétement par la végétation ligneuse dans les milieux ouverts en raison de l’abandon de fermes laitières et de terres agricoles marginales (non productives) a entraîné le déclin des prairies indigènes et agricoles servant d’habitat au Goglu des prés (Askins, 1993). Certaines prairies agricoles situées dans le nord-est du Canada, dont le maintien était auparavant assuré par des activités telles que la fauche des champs de foin et le broutage exercé par les bovins à l’appui de la production de bovins de boucherie et de bovins laitiers, sont en train d’être abandonnées et redeviennent des forêts (Jobin et al., 2014). Les terres touchées par ces changements se trouvent souvent des sols marginaux, où les possibilités de rotation vers d’autres cultures sont limitées par un mauvais drainage, une pierrosité élevée, des sols peu profonds et naturellement peu fertiles, des pentes abruptes, ou la susceptibilité à l’érosion (J. Bagg, comm. pers., 2011, dans McCracken et al., 2013). Les coûts d’entretien des clôtures et l’accès limité à l’eau pour les bovins de boucherie au pâturage sont d’autres contraintes qui contribuent à l’abandon des terres (J. Bagg, comm. pers., 2011, dans McCracken et al., 2013). Dans les basses-terres du Saint-Laurent au Québec, le nombre de fermes laitières a diminué de moitié entre 1971 et 1988 (Jobin et al., 1996).

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 8 – Espèces, agents pathogènes et gènes envahissants ou problématiques (impact faible)

8.1 Végétaux et animaux exotiques (non indigènes) envahissants (impact inconnu); 8.2 Végétaux et animaux indigènes problématiques (impact faible) – lieux de reproduction

Les Goglus des prés nichent au sol, et leurs nids sont vulnérables à la prédation par un éventail d’espèces indigènes et non indigènes. Les prédateurs indigènes connus du Goglu des prés comprennent diverses espèces de rapaces, les renards, les coyotes, les serpents, les moufettes, les ratons laveurs, les spermophiles, les corneilles, les goélands ainsi que d’autres petits mammifères; les prédateurs non indigènes comprennent les chiens et chats domestiques (COSEWIC, 2010). La taille des parcelles d’habitat, la distance par rapport à leur pourtour et la configuration de la matrice de paysage environnante (c.-à-d. les effets de la fragmentation) peuvent avoir une incidence sur les taux de prédation et de parasitisme des couvées (Johnson et Temple, 1990; Herkert et al., 2003; Benson et al., 2013).

Il est difficile de différencier la mortalité due aux populations de prédateurs indigènes qui sont favorisées par les activités humaines dans le paysage (p. ex. prédateurs favorisés par les activités humainesNote de bas de page 13) des niveaux de prédation qui auraient naturellement eu lieu au sein d’une population. Cependant, toute prédation par des espèces non indigènes peut être considérée comme ajoutéeNote de bas de page 14, puisque les prédateurs non indigènes n’auraient pas été présents dans les conditions naturelles. Les Goglus des prés sont associés à des paysages exploités et à des établissements humains, où ils se trouvent exposés à une prédation accrue par les prédateurs tant indigènes que non indigènes. Bien que l’on ne dispose d’aucune information propre au Goglu des prés, Calvert et al. (2013) ont rapporté qu’à eux seuls les chats tuent plus d’oiseaux (toutes espèces confondues) au Canada que toutes les autres menaces qu’ils ont examinées prises ensemble. Les zones de forte mortalité sont des zones où la population humaine et les activités humaines sont élevées (p. ex. sud de l’Ontario et sud du Québec, et les cinq grandes villes des Prairies).

Comme dans le cas des prédateurs favorisés par les activités humaines, il est difficile de déterminer si les taux de mortalité due au parasitisme exercé par le Vacher à tête brune (espèce indigène problématique) sur les nidsNote de bas de page 15 de Goglus des prés dépassent les taux qui seraient observés naturellement. Avant l’arrivée des Européens, le Vacher à tête brune était limité aux prairies ouvertes du centre de l’Amérique du Nord. Il a élargi son aire de répartition vers l’est au début du 19e siècle, profitant du défrichage des forêts (Lowther, 2020). Il est probable que, dans le passé, les aires de répartition de ces deux espèces se chevauchaient. Le taux de parasitisme des couvées par le Vacher à tête brune semble varier sur le plan géographique. On a signalé des taux de parasitisme faibles dans les parties orientales de l’aire de reproduction, des taux faibles à modérés dans le Midwest et des taux plus élevés dans l’ouest (Renfrew et al., 2015). Dans l’État de New York, en Ontario et au Vermont, 0 sur 422 nids (0 %), 8 sur 136 nids (5,9 %) et 1 sur 1 025 nids (moins de 1 %) étaient parasités, respectivement (Peck et James, 1987; Renfrew et al., 2015). Dans le Midwest (Illinois et Wisconsin), 0 sur 57 nids (0 %), 1 sur 62 nids (1,6 %) et moins de 5 % à 20 % des nids étaient parasités (Renfrew et al., 2015). Les taux les plus élevés ont été signalés plus loin vers l’ouest; au Dakota du Nord, au Nebraska et au Minnesota, on rapporte que 42 sur 108 nids (39 %), 430 sur 839 nids (51 %) et 16 sur 47 nids (34 %) étaient parasités, respectivement (Johnson et Temple, 1990; Renfrew et al., 2015).

Tant les femelles que les mâles adultes d’un couple attaquent régulièrement les Vachers à tête brune qui entrent dans leur territoire ou s’élancent à leur poursuite, mais ils ne semblent pas distinguer les œufs de vachers dans leurs nids, pas plus qu’ils ne les enlèvent des nids (Renfrew et al., 2015). Dans une étude réalisée au Minnesota, le nombre de jeunes ayant quitté le nid était moins élevé dans les nids parasités que dans les nids non parasités (Johnson et Temple, 1990). Cependant, d’après une autre étude, le taux de survie était plus élevé dans les nids parasités de Goglus des prés que dans les nids non parasités (Kerns et al., 2010). Les effets à l’échelle de la population dans l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce sont probablement mineurs (Renfrew et al., 2015).

8.4 Agents pathogènes et microbes (impact inconnu) – lieux de reproduction

Peu d’études ont été effectuées sur les agents pathogènes ou les maladies touchant le Goglu des prés. Dans une étude menée au Vermont, on a rapporté le cas d’un Goglu des prés femelle arborant un plumage ressemblant à celui du mâle. Cette femelle aurait développé ce plumage vraisemblablement à cause d’un agent pathogène ayant affecté son ovaire et l’ayant rendue infertile pour la période de reproduction en cours (Perlut, 2008). Les Goglus des prés sont des porteurs connus de la malaria aviaire, mais l’on ne sait pas si cela a un impact négatif sur eux (Levin et al., 2013; Perlut et al., 2018). Le virus du Nil occidental pourrait aussi être une source d’inquiétude.

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 4 – Corridors de transport et de service (impact négligeable)

4.1 Routes et voies ferrées (impact négligeable) – lieux de reproduction

La construction de routes et de voies ferrées entraîne la perte d’habitat et est source de mortalité attribuable aux collisions. La construction de routes contribue également à la fragmentation d’habitat. Les oiseaux peuvent aussi être affectés par le bruit connexe. On a répertorié au Canada des cas de mortalité routière pour le Goglu des prés, mais l’on ne pense pas que le phénomène entraîne des déclins à l’échelle de la population (Bishop et Brogan, 2013). La perte d’habitat résultant de ces activités est également minimale et de portée limitée. L’effet du bruit dépend du débit de circulation, de la distance par rapport à la route et de la mesure dans laquelle le territoire est dégagé; dans une étude, la présence du Goglu des prés était corrélée positivement avec la distance par rapport aux routes à forte circulation (plus de 15 000 et plus de 30 000 véhicules par jour), mais les effets sur le succès reproducteur n’ont pas été étudiés (Forman et al., 2002).

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 6 – Intrusions et perturbations humaines (impact négligeable)

6.1 Activités récréatives (impact négligeable); 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires (impact négligeable); 6.3 Travail et autres activités (impact négligeable) – lieux de reproduction

Les Goglus des prés femelles abandonnent à l’occasion leur nid s’il est visité par des chercheurs au début de la période d’incubation (moins de trois jours); toutefois, le nid est rarement abandonné trois jours ou plus après le début de l’incubation (Renfrew et al., 2015). Au Nebraska et au Vermont, il y a eu retour de 13 des 24 mâles et de 2 des 16 femelles qui avaient été munis l’année précédente d’un géolocalisateur monté sur harnais enfilé par les pattes (Renfrew et al., 2013). Au Vermont, deux de huit femelles ont abandonné leur nid immédiatement après l’installation du géolocalisateur (Renfrew et al., 2015). Dans l’ensemble de l’aire de répartition canadienne de l’espèce, les activités récréatives (p. ex. randonnée, conduite de véhicules hors routes, ornithologie), militaires (exercices d’entraînement) et de recherche, entre autres, peuvent perturber les nids et contribuer à leur abandon. Cependant, l’impact de ces activités à l’échelle de la population est considéré comme négligeable.

Menace de niveau 1 de l’UICN-CMP no 11 – Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (impact inconnu)

11.3 Modifications des régimes de température (impact inconnu); 11.4 Modifications des régimes de précipitation et des régimes hydrologiques (impact inconnu); 11.5 Événements météorologiques violents ou extrêmes (impact inconnu) – lieux de reproduction et de non-reproduction

Dans certains types de milieux (p. ex. les prés de basses terres et les champs de carex), les nids de Goglus des prés sont vulnérables aux épisodes de pluies intenses ou de gel pouvant causer la mortalité des œufs et des oisillons au nid et entraîner l’inondation des nids (Martin et Gavin, 1995b). L’exposition des nids au mauvais temps et aux inondations est un facteur de mortalité important (Martin et Gavin, 1995a). Pendant la migration, les tempêtes tropicales et les événements météorologiques violents pourraient avoir des effets négatifs sur les oiseaux migrateurs, ces effets étant exacerbés par le comportement grégaire de l’espèce (COSEWIC, 2010). Thogmartin et al. (2006) ont constaté que les Goglus des prés étaient fortement associés à la variation des précipitations annuelles; les modèles de changements climatiques prévoient une augmentation de la fréquence des sécheresses ainsi que d’autres changements dans les régimes de précipitation, ce qui signifie que les changements climatiques auront probablement un impact sur l’espèce à cause, vraisemblablement, d’effets sur la qualité des cultures produisant des graines (qualité de l’alimentation), le couvert végétal (qualité de l’habitat de nidification) et l’émergence d’insectes dont s’alimente l’espèce (disponibilité des proies) (COSEWIC, 2010). On considère que le Goglu des prés est modérément vulnérable aux changements climatiques dans des scénarios de réchauffement de 1,5 et de 2 °C, et fortement vulnérable dans un scénario de réchauffement de 3 °C (National Audubon Society, non daté). Dans ces scénarios, l’aire de reproduction nord-américaine de l’espèce devrait être réduite de 1 %, 15 % et 32 %, respectivement (National Audubon Society, non daté). Une perte considérable de l’aire de répartition (43 à 88 % dans l’ensemble des scénarios de réchauffement) dans le sud serait partiellement compensée par des gains (42 à 56 %) dans le nord (au Canada) (National Audubon Society, non daté). D’autres études sont nécessaires afin de comprendre les effets positifs, neutres ou négatifs que les changements climatiques pourraient avoir sur l’espèce, et les endroits où ces effets sont les plus susceptibles de se produire dans l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce.

5. Objectifs en matière de population et de répartition

Le rétablissement est défini comme étant le retour à un état dans lequel le risque de disparition de l’espèce se situe dans la plage normale de variabilité qu’il aurait présentée avant l’impact des activités humaines qui ont mené à l’inscription de l’espèce à la LEP. Le COSEPAC a fondé sa justification de la désignation de l’espèce à titre d’espèce menacée sur les déclins (seul le critère A2bNote de bas de page 16 était satisfait). On sait que les déclins de la population de l’espèce à long terme (1970-2019) et à court terme (2009-2019) sont liés à des changements dans les pratiques d’utilisation des terres qui ont donné lieu au passage de types de prairies agricoles (et, dans une moindre mesure, de prairies indigènes) vers des types d’utilisation non compatibles (p. ex. développement urbain, routes) ou des types d’habitats non convenables (p. ex. cultures en rangs, forêts), et à la mortalité directe d’individus et d’œufs attribuable à la destruction de nids par certaines activités agricoles.

Après des hausses découlant de l’arrivée des colons européens, certains types d’habitats agricoles ont commencé à faire l’objet d’un déclin sous l’effet des changements du marché dans le secteur agricole, qui ont encouragé l’augmentation de la mécanisation et le passage de cultures fourragères vers des cultures céréalières et des cultures en rangs (Herkert, 1991; Martin et Gavin, 1995a; Granfors et al., 1996; Jobin et al., 1996; Corace et al., 2009). On peut supposer que le risque de disparition de l’espèce avant cette période était faible (c.-à-d. que l’espèce pouvait être jugée non en péril), étant donné que l’on croit que l’espèce était plus répandue et possiblement plus abondante qu’elle ne l’est maintenant au Canada, et que la population ne semblait pas avoir subi de déclins précipités au pays pendant cette période (c.-à-d. avant l’apparition des effets des activités humaines qui a mené à l’inscription de l’espèce à la LEP).

Objectif en matière de population

L’objectif en matière de population en vue du rétablissement du Goglu des prés au Canada est de stabiliser la tendance de la population à l’échelle du pays dans les dix prochaines années (d’ici 2031), et, par la suite, de la maintenir stable, au minimum.

Objectif en matière de répartition

L’objectif en matière de répartition pour le rétablissement du Goglu des prés au Canada est de maintenir la représentation de l’espèce dans les provinces dans l’ensemble de son aire de répartition canadienne connue (figure 1).

Énoncé à court terme vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition

L’énoncé à court terme (sur 10 ans) pour le rétablissement du Goglu des prés est de stabiliser la tendance de la population actuellement en baisse à l’échelle du Canada en atteignant les cibles de tendance démographique pour chaque unité provinciale de région de conservation des oiseaux (RCO) indiquée à l’annexe A (tableau A1).

Justification

Objectif en matière de population et énoncé à court terme

L’ objectif en matière de population vise à lutter contre la tendance au déclin de l’espèce, qui a justifié sa désignation à titre d’espèce menacée en 2010 (COSEWIC, 2010). La situation de l’espèce ne correspondait à aucun autre critère évalué par le COSEPAC à ce moment-là. Selon les prévisions, l’atteinte d’une population stable de Goglus des prés au Canada pourrait prendre jusqu’à 10 ans, compte tenu du temps de réponse (tant sur le plan de l’habitat que des taux démographiques chez les oiseaux) par rapport aux activités d’intendance et de conservation. En combinaison avec l’énoncé à court terme, l’objectif en matière de population est harmonisé avec les objectifs à l’échelle de l’aire de répartition (Canada et États-Unis) proposés dans l’ouvrage Full Life Cycle Conservation Plan for Bobolink (plan de conservation de l’ensemble du cycle vital du Goglu des prés) (Renfrew et al., 2019). L’énoncé à court terme est établi de manière à soutenir l’objectif global en matière de population.

Les activités d’intendance et de conservation sont axées sur la stabilisation de la tendance de la population canadienne, tandis que l’énoncé à court terme (sur 10 ans) vise à stabiliser la tendance de la population et à limiter toute autre baisse à moins de 15 % (en d’autres mots, la population ne descendra pas en deçà de 85 % des effectifs de 2017Note de bas de page 17). Ces activités et cet énoncé sont soutenus par les cibles de tendance démographique établies pour chaque unité provinciale de RCO (annexe A). Les cibles de tendance à démographique à court terme ont été établies au moyen d’un outil mis au point pour le plan de conservation de l’ensemble du cycle vital du Goglu des prés (Renfrew et al., 2019). L’outil, qui est fondé sur les tendances, répartit la responsabilité de l’atteinte de l’objectif canadien entre les RCO et les provinces qui comprennent l’aire de répartition canadienne du Goglu des prés; le caractère réalisable de multiples scénarios a été considéré et évalué.

Si les autres paramètres démographiques évalués par le COSEPAC demeurent stables à court terme, la situation de l’espèce ne correspondrait plus au seuil établi pour la catégorie « menacée » relativement aux déclins après 10 ans.

On a jugé qu’une période de 10 ans convenait pour l’énoncé à court terme pour évaluer l’évolution de la population de Goglus des prés. Ce cadre temporel a été retenu parce qu’influer sur les tendances de la population est difficile et prend du temps, et parce que les évaluations d’espèces du COSEPAC s’effectuent tous les 10 ans. Les critères d’évaluation du COSEPAC prévoient l’examen des changements démographiques sur des périodes de 10 ans, et les tendances du BBS sont désormais calculées sur des périodes de 10 ans également. Les objectifs devraient aussi être revus suivant un cadre temporel similaire aux fins d’élaboration de nouvelles cibles de tendance à court terme pour chaque unité provinciale de RCO à l’appui de l’atteinte de l’objectif en matière de population énoncé dans le présent programme. Il est important de noter qu’il existe des incertitudes quant à l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition en raison des défis que présente la réduction des menaces qui pèsent sur l’espèce et son habitat dans ses lieux de reproduction et d’hivernage.

La partie provinciale de chaque RCO à l’intérieur de l’aire de répartition de l’espèce constitue l’unité de base pour les énoncés à court terme. Ces unités géographiques ont été choisies afin d’assurer le maintien de la représentation, tout en facilitant la mise en œuvre des mesures de gestion et de conservation sur le terrain, étant donné que les menaces et les tendances varient d’une unité à l’autre à l’échelle nationale. Une RCO est une région écologiquement distincte présentant des communautés d’oiseaux, des habitats et des enjeux en matière de gestion des ressources qui sont similaires. Les RCO ont été établies afin de planifier, de mettre en œuvre et d’évaluer des mesures de conservation pour l’ensemble de l’Amérique du Nord. Les RCO constituent les unités de base à partir desquelles la planification biologique est réalisée (NABCI, non daté). Les unités provinciales de RCO se trouvant au centre de l’aire de répartition historique de l’espèce (c.-à-d. au Manitoba et en Saskatchewan) ont plus de poids pour l’atteinte de l’objectif d’en arriver à une tendance stable pour la population canadienne. De plus, il est possible de s’adapter aux écarts dans les cibles à court terme en matière de population entre les unités provinciales de RCO si le but global d’atteindre l’objectif canadien en matière de population et de répartition est respecté. Cela signifie que, si la population augmente dans certaines unités provinciales de RCO, cette augmentation peut contribuer aux cibles dans d’autres unités.

Il n’est pas clair si la stabilisation de la population à 85 % des niveaux de 2017 à l’intérieur de l’aire de répartition connue de l’espèce au Canada représente une population viable et autonome de Goglus des prés. Cette lacune dans les connaissances renforce le besoin de réévaluer les tendances de la population et les objectifs à court terme en matière de population de façon régulière (tous les dix ans ou moins).

Objectif en matière de répartition

Selon la plupart des comptes rendus, le Goglu des prés était associé dans le passé aux prairies à herbes hautes et aux prairies mixtes du Canada et des États-Unis. Ces écosystèmes comptent parmi les écosystèmes les plus altérés au Canada, et moins de 1 % des prairies à herbes hautes au pays existent encore aujourd’hui. Certaines données indiquent aussi que l’espèce était présente dans le passé dans le centre et dans l’est du Canada à l’intérieur de zones isolées d’habitat convenable. Vu la nature des répercussions anthropiques, on ne sait pas si les principales menaces pour l’espèce et son habitat peuvent être atténuées ou évitées. Il existe aussi des incertitudes entourant les impacts prévus, par exemple ceux des changements climatiques. En attendant que ces lacunes dans les connaissances soient comblées, on considère comme approprié de maintenir la représentation de l’espèce dans toutes les provinces à l’échelle de l’aire de répartition canadienne connue dans la mesure du possible.

6. Stratégies et approches générales pour l’atteinte des objectifs

6.1 Mesures déjà achevées ou en cours

À ce jour, les mesures de rétablissement du Goglu des prés et des oiseaux de prairie en général ont été largement mises en œuvre dans le cadre d’activités provinciales et régionales. La liste ci-dessous n’est pas exhaustive, mais elle vise à faire état des principaux secteurs dans lesquels des travaux sont déjà en cours afin de situer le contexte relativement aux stratégies générales de rétablissement décrites à la section 6.2; les mesures achevées ou en cours comprennent les suivantes :

6.2 Orientation stratégique pour le rétablissement

Tableau 3. Tableau de planification du rétablissement
Menace ou élément limitatif Stratégie générale pour le rétablissementa Prioritéb Description générale des approches de recherche et de gestion

5.1 Chasse et capture d’animaux terrestres

7.3 Autres modifications de l’écosystème
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines
9.3 Effluents agricoles et sylvicoles

1. Gestion des terres et des eaux
1.1 Intendance des sites ou des zones

Moyenne Encourager l’adhésion aux principes de la lutte antiparasitaire intégrée et l’utilisation de pesticides non dommageables pour l’environnement à de petites échelles; mettre en œuvre les politiques et programmes visant la réduction de l’utilisation de pesticides et autres polluants.

1.1 Zones résidentielles et urbaines
1.2 Zones commerciales et industrielles
1.3 Zones touristiques et récréatives
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3 Élevage de bétail
3.1 Forage pétrolier et gazier
3.2 Exploitation de mines et de carrières
3.3 Énergie renouvelable
4.1 Routes et voies ferrées
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires
7.1 Incendies et suppression des incendies
7.3 Autres modifications de l’écosystème
7.4 Arrêt ou réduction des activités d’entretien
11.3 Modifications des régimes de température
11.4 Modifications des régimes de précipitation et des régimes hydrologiques

1. Gestion des terres et des eaux
1.2 Création ou restauration d’écosystèmes et de processus naturels

Élevée Restaurer les milieux et les processus naturels (p. ex. brûlages dirigés) qui fournissent à l’espèce de l’habitat de reproduction convenable dans des paysages appropriés (p. ex. zones présentant une forte densité d’oiseaux, zones présentant de l’habitat de haute qualité ou un potentiel d’habitat de haute qualité).

1.1 Zones résidentielles et urbaines
1.2 Zones commerciales et industrielles
1.3 Zones touristiques et récréatives
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3 Élevage de bétail
3.1 Forage pétrolier et gazier
3.2 Exploitation de mines et de carrières
3.3 Énergie renouvelable
4.1 Routes et voies ferrées
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires
7.1 Incendies et suppression des incendies
7.3 Autres modifications de l’écosystème
7.4 Arrêt ou réduction des activités d’entretien
11.3 Modifications des régimes de température
11.4 Modifications des régimes de précipitation et des régimes hydrologiques

1. Gestion des terres et des eaux
1.2 Création ou restauration d’écosystèmes et de processus naturels

Élevée Créer de l’habitat convenable pour l’espèce dans des paysages appropriés (p. ex. zones présentant une forte densité d’oiseaux, zones présentant de l’habitat de haute qualité ou un potentiel d’habitat de haute qualité).

8.1 Végétaux et animaux exotiques (non indigènes) envahissants

8.2 Végétaux et animaux indigènes problématiques

2. Gestion des espèces
2.1 Intendance des espèces
Faible Gérer les prédateurs (p. ex. les chats dans les régions rurales) par l’entremise d’activités de communication et de sensibilisation principalement, ainsi que d’autres moyens jugés réalisables et nécessaires.

1.1 Zones résidentielles et urbaines
1.2 Zones commerciales et industrielles
1.3 Zones touristiques et récréatives
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3 Élevage de bétail
3.1 Forage pétrolier et gazier
3.2 Exploitation de mines et de carrières
3.3 Énergie renouvelable
4.1 Routes et voies ferrées
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires
7.1 Incendies et suppression des incendies
7.3 Autres modifications de l’écosystème
7.4 Arrêt ou réduction des activités d’entretien
11.3 Modifications des régimes de température
11.4 Modifications des régimes de précipitation et des régimes hydrologiques

5. Mesures incitatives économiques, touchant notamment les sources de revenus, et de nature morale
5.3 Mesures incitatives fondées sur le marché
5.4 Mesures incitatives économiques directes

Élevée Explorer et soutenir l’élaboration ou l’expansion de programmes incitatifs visant à conserver, à maintenir, à créer et à améliorer l’habitat prairial ainsi qu’à atténuer les menaces (p. ex. mortalité accidentelle découlant d’activités agricoles).

1.1 Zones résidentielles et urbaines
1.2 Zones commerciales et industrielles
1.3 Zones touristiques et récréatives
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3 Élevage de bétail
3.1 Forage pétrolier et gazier
3.2 Exploitation de mines et de carrières
3.3 Énergie renouvelable
4.1 Routes et voies ferrées
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires
7.1 Incendies et suppression des incendies
7.3 Autres modifications de l’écosystème
7.4 Arrêt ou réduction des activités d’entretien
11.3 Modifications des régimes de température
11.4 Modifications des régimes de précipitation et des régimes hydrologiques

5. Mesures incitatives économiques, touchant notamment les sources de revenus, et de nature morale
5.2 Meilleurs produits et meilleures pratiques de gestion

Élevée Élaborer, mettre en œuvre et évaluer l’efficacité des pratiques de conservation et des pratiques de gestion bénéfiques (PGB) adaptées aux régions afin d’atténuer les menaces (mortalité accidentelle et perte et dégradation d’habitat découlant d’activités agricoles).

1.1 Zones résidentielles et urbaines
1.2 Zones commerciales et industrielles
1.3 Zones touristiques et récréatives
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3 Élevage de bétail
3.1 Forage pétrolier et gazier
3.2 Exploitation de mines et de carrières
3.3 Énergie renouvelable
4.1 Routes et voies ferrées
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires
7.1 Incendies et suppression des incendies
7.3 Autres modifications de l’écosystème
7.4 Arrêt ou réduction des activités d’entretien
11.3 Modifications des régimes de température
11.4 Modifications des régimes de précipitation et des régimes hydrologiques

6. Désignation et planification en matière de conservation
6.1 Désignation et/ou acquisition d’aires protégées
6.2 Servitudes et droits d’utilisation des ressources
6.3 Zonage et désignation des terres et des eaux

Élevée Protéger, conserver et maintenir de l’habitat pour l’espèce dans des paysages appropriés (p. ex. zones présentant une forte densité d’oiseaux et/ou de l’habitat de haute qualité) au moyen d’outils d’intendance et d’instruments juridiques.
Toutes les menaces

6. Désignation et planification en matière de conservation
6.3 Zonage et désignation des terres et des eaux

Moyenne Planifier l’utilisation des terres et élaborer des politiques qui favorisent la conservation de l’espèce et de son habitat (p. ex. atténuer l’impact de l’aménagement résidentiel rural, de l’exploitation des agrégats et des énergies renouvelables et des collisions contre les immeubles de grande hauteur et les structures illuminées).
Lacunes dans les connaissances

8. Recherche et suivi
8.1 Recherche de base et suivi des situations

Élevée Examiner les facteurs qui influent sur l’abondance, la répartition, la reproduction et la survie pour déterminer les paramètres démographiques qui assurent une population viable et autosuffisante au Canada; élaborer un modèle de population couvrant l’ensemble du cycle vital de l’espèce pour déterminer à quel stade les populations régionales sont le plus limitées.
Lacunes dans les connaissances

8. Recherche et suivi
8.1 Recherche de base et suivi des situations

Élevée Examiner la dynamique source-puits à l’échelle régionale et déterminer s’il est nécessaire de gérer la population à une telle échelle.
Lacunes dans les connaissances

8. Recherche et suivi
8.1 Recherche de base et suivi des situations

Moyenne Déterminer l’utilisation de l’habitat et quantifier les menaces pesant sur l’espèce et son habitat en dehors de la période de reproduction.
Lacunes dans les connaissances

8. Recherche et suivi
8.1 Recherche de base et suivi des situations

Moyenne Élaborer des protocoles appropriés à l’échelle régionale pour la collecte et l’analyse de données sur les populations et l’habitat pour les régions qui ne sont pas bien couvertes par d’autres programmes (p. ex. le BBS, les plans conjoints).
Lacunes dans les connaissances

8. Recherche et suivi
8.1 Recherche de base et suivi des situations

Moyenne Déterminer dans quelle mesure la prédation, le parasitisme des nids par le Vacher à tête brune et les pesticides (effets tant directs qu’indirects) limitent le rétablissement.
Lacunes dans les connaissances

8. Recherche et suivi
8.1 Recherche de base et suivi des situations

Moyenne Déterminer les incidences potentiellement positives, neutres et négatives des changements climatiques sur l’espèce et son habitat.
Toutes les menaces

10. Développement institutionnel
10.3 Création d'alliances et de partenariats

Élevée Favoriser les collaborations avec les gouvernements provinciaux, les organisations autochtones, les propriétaires fonciers, les agriculteurs, les propriétaires d’animaux de compagnie et d’autres entités afin d’atténuer les menaces pesant sur l’espèce et son habitat au Canada.
Toutes les menaces

10. Développement institutionnel
10.3 Création d'alliances et de partenariats

Élevée Promouvoir la coopération et la collaboration internationales avec les groupes voués à la conservation, les organismes gouvernementaux et d’autres entités dans l’aire de répartition de l’espèce afin de combler les lacunes dans les connaissances, d’atténuer les menaces et de promouvoir la conservation des écosystèmes pertinents en dehors de la période de reproduction.

a Les catégories de stratégies générales pour le rétablissement suivent la classification des mesures de conservation (v. 2.0) de l’UICN-CMP (Union internationale pour la conservation de la nature-Partenariat pour les mesures de conservation) (http://cmp-openstandards.org/tools/threats-and-actions-taxonomies/).

b « Priorité » reflète l’ampleur dans laquelle la stratégie générale contribue directement au rétablissement de l’espèce ou est un précurseur essentiel à une approche qui contribue au rétablissement de l’espèce.

6.3 Commentaires à l’appui du tableau de planification du rétablissement

La planification du rétablissement est centrée principalement sur des stratégies visant à atténuer, à éliminer ou à éviter les menaces (p. ex. pesticides, prédation, mortalité accidentelle), à gérer l’habitat (p. ex. créer, remettre en état et maintenir de l’habitat convenable), à combler les lacunes dans les connaissances (p. ex. examen du cycle vital complet de l’espèce et de la dynamique source-puits) et à favoriser l’intendance avec les partenaires et les intervenants (p. ex. programmes incitatifs, pratiques de gestion bénéfiques). Comme l’espèce est principalement associée aux milieux agricoles situés sur des terres privées, Environnement et Changement climatique Canada encourage et soutient une approche d’abord axée sur l’intendance pour le rétablissement du Goglu des prés.

On prévoit que la perte d’habitat, la dégradation d’habitat et la mortalité accidentelle se produiront encore à cause de menaces comme l’intensification de l’agriculture, le développement agricole, le développement urbain et l’empiétement par la végétation ligneuse. L’espèce est associée à des habitats gérés pour maximiser la production de bétail ou d’autres ressources, qui se trouvent sur des terres privées. Les principaux facteurs déterminant la disponibilité et la qualité d’habitat sont liés aux forces économiques et du marché dans le secteur agricole. Par conséquent, la collaboration et la participation des gestionnaires de terres agricoles sont essentielles à l’atteinte des objectifs; des programmes d’intendance et des pratiques de gestion bénéfique permettant la conservation des espèces et la viabilité économique des exploitations agricoles sont nécessaires.

Les approches hautement prioritaires concernant la gestion de l’habitat comprennent la restauration d’habitats et de processus naturels, la création d’habitat et le maintien et la protection de l’habitat existant. Il est important que les zones dans lesquelles ces activités sont menées présentent des conditions locales qui permettraient d’optimiser les bénéfices pour l’espèce (p. ex. zones présentant de l’habitat de haute qualité ou un fort potentiel d’habitat, zones présentant une forte densité relative d’individus de l’espèce). Il est également important, au moment de considérer les approches de remise en état ou de création d’habitat, de choisir le contexte approprié afin d’assurer l’équilibre entre les besoins de multiples espèces et écosystèmes (p. ex. remise en état de vieux champs abandonnés ou création d’habitat dans des friches ou des terres cultivées par opposition au défrichage de forêts ou d’autres types d’écosystèmes naturels). Parmi les autres approches hautement prioritaires, on compte l’élaboration de pratiques de gestion bénéfiques (PGB) adaptées aux régions comportant les éléments suivants : recommandations visant à réduire la perte et la dégradation d’habitat ainsi que les impacts liés aux pratiques agricoles entraînant la mortalité d’adultes et de jeunes ainsi que la destruction de nids et d’œufs (p. ex. fenaison différée); brûlages dirigés et pratiques de pâturage permettant de maintenir l’habitat; gestion des terres agricoles laissées à l’abandon. Il faut souligner que la modification de certaines pratiques agricoles présente des difficultés en raison des possibles pertes économiques associées, d’où l’exploration et le soutien de programmes incitatifs comme approche de rétablissement hautement prioritaire. Il sera nécessaire de collaborer avec les gouvernements provinciaux, les organisations autochtones, les propriétaires fonciers, les municipalités et d’autres entités pour assurer l’adoption de PGB dans la gestion de l’habitat et l’aménagement du territoire. Plusieurs provinces ont établi un plan de ferme environnemental qui pourrait servir à mettre en œuvre des programmes incitatifs et à promouvoir l’utilisation de PGB.

Les approches hautement prioritaires liées à la recherche et au suivi comprennent l’élaboration d’un modèle de population couvrant l’ensemble du cycle vital de l’espèce qui permettra de mieux comprendre les processus démographiques et environnementaux saisonniers qui limitent et régulent la population. Les paramètres démographiques (p. ex. taux de survie et de reproduction, connectivité des habitats de migration) nécessaires à l’élaboration du modèle aideront à déterminer la population et la répartition requises pour assurer une population viable et autosuffisante de Goglus des prés au Canada (c.-à-d. évaluer le caractère adéquat des objectifs en matière de population et de répartition). Des activités de suivi et de relevé sont nécessaires dans les régions qui ne sont pas bien couvertes par les programmes en place afin d’y déterminer l’effectif et la répartition de l’espèce et la quantité et la répartition de son habitat, de même que durant la migration et l’hivernage pour déterminer les routes de migration et cerner les menaces pesant sur l’espèce dans la période internuptiale. Comme les habitats de rassemblement, de migration et d’hivernage se trouvent largement à l’extérieur du Canada, il sera nécessaire de favoriser des partenariats internationaux et de soutenir les efforts d’atténuation des menaces menés par les autres administrations, ce qui constituera un élément clé du rétablissement de l’espèce au Canada.

7. Habitat essentiel

L’habitat essentiel est l’habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement de l’espèce. Aux termes de l’alinéa 41(1)c) de la LEP, le programme de rétablissement doit comprendre une désignation de l’habitat essentiel de l’espèce, dans la mesure du possible, et donner des exemples d’activités susceptibles d’en entraîner la destruction.

La désignation de l’habitat essentiel du Goglu des prés est fondée sur les critères suivants : l’occupation de l’habitat et les caractéristiques biophysiques. L’habitat essentiel désigné dans le présent programme de rétablissement est insuffisant pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition. De meilleures connaissances sur la quantité et l’emplacement de l’habitat essentiel requis pour atteindre les cibles de tendance démographique à court terme (et finalement les objectifs à long terme) sont nécessaires pour achever la désignation de l’habitat essentiel. Cette information est insuffisante à la fois dans les unités qui renferment déjà de l’habitat essentiel désigné (p. ex. RCO 11 en Saskatchewan) et celles qui n’en renferment pas (p. ex. RCO 11 en Alberta, RCO 9 et 10 en Colombie-Britannique). En outre, il manque des données permettant de désigner les aires distinctes utilisées comme haltes migratoiresNote de bas de page 18 et pour la migration (c.-à-d. qu’elles ne sont pas aussi utilisées pour la reproduction). Un calendrier des études (section 7.2) a été élaboré afin d’obtenir l’information nécessaire pour achever la désignation de l’habitat essentiel.

7.1 Désignation de l’habitat essentiel de l’espèce

Zones renfermant de l’habitat essentiel

On évalue les zones renfermant de l’habitat essentiel au moyen de l’occupation de l’habitat. La détermination de l’occupation de l’habitat vise à désigner, à un degré de certitude raisonnable, les zones qu’utilise l’espèce pour se reproduire. L’occupation de l’habitat peut être un indicateur approprié du caractère convenable de l’habitat (Bock et Jones, 2004).

L’occupation de l’habitat est fondée sur des données de relevés normalisés, l’emplacement connu des nids et des observations fortuites de diverses sources (Relevé des oiseaux nicheurs d’Amérique du Nord, atlas provinciaux des oiseaux nicheurs, études universitaires, programmes de suivi, eBird, etc.). Les mentions de nidification confirmée constituent le meilleur indicateur de l’utilisation de l’habitat. Toutefois, comme la confirmation de la nidification est à la fois difficile (p. ex. il est difficile de trouver un nid) et peut perturber les oiseaux nicheurs, d’autres niveaux de preuves de nidification sont utilisés (p. ex. nidification probable, nidification possible; voir l’annexe B). Outre chacune des mentions d’occurrence, des mesures de l’abondance relative sont aussi utilisées pour déterminer l’occupation de l’habitat. Les deux principales sources de données pour le Goglu des prés sont le BBS et les atlas provinciaux des oiseaux nicheurs (le cas échéant). Ces deux programmes fournissent des cartes de l’abondance relative dans leurs zones de relevé respectives (c.-à-d. le Canada dans le cas du BBS; le Manitoba, l’Ontario, le Québec et les Maritimes dans le cas des atlas provinciaux d’oiseaux nicheurs). Les zones affichant à la fois un niveau de preuves de nidification élevé et une abondance relative élevée sont considérées comme occupées par l’espèce aux fins de désignation de l’habitat essentiel. Il est à noter, toutefois, qu’il s’agit d’une désignation partielle basée sur l’information accessible actuellement, et que de l’habitat essentiel additionnel sera désigné dans d’autres zones de l’aire de répartition de l’espèce après l’achèvement du calendrier des études (tableau 4).

L’occupation de l’habitat a été évaluée à deux échelles : à l’échelle nationale et au sein de chacune des unités provinciales de RCO. L’occupation était fondée sur la conformité aux critères soit nationaux, soit régionaux. Les trois sources suivantes de données d’occupation ont été utilisées : score de certitude de nidification (2000-2017; voir l’annexe B), abondance relative selon le BBS (2011-2015), et abondance relative selon les données d’atlas (2001-2014), pour là où de telles données existent. L’évaluation de l’occupation de l’habitat à l’échelle régionale (unité provinciale de RCO) soutient l’atteinte de l’objectif en matière de répartition, ainsi que l’énoncé à court terme qui vise à respecter certaines cibles de tendance démographique au sein de chaque unité provinciale de RCO (voir l’annexe A), tandis que l’évaluation de l’occupation à l’échelle nationale favorise l’atteinte de l’objectif en matière de population, qui consiste à stabiliser la tendance nationale en matière de population. L’habitat essentiel est désigné dans les carrés de quadrillage de 10 x 10 km dans lesquels sont respectés les critères d’occupation définis ci-dessous.

La zone renfermant l’habitat essentiel est délimitée d’après la sélection des carrés de quadrillage de 10 x 10 km qui satisfont aux critères suivants :

Critères d’occupation à l’échelle nationale

L’habitat essentiel est désigné dans les carrés de quadrillage de 10 x 10 km dans lesquels :

ou

Critères d’occupation à l’échelle régionale (unités provinciales de RCO)

L’habitat essentiel est désigné dans les carrés de quadrillage de 10 x 10 km dans lesquels :

Caractéristiques biophysiques de l’habitat essentiel

Les Goglus des prés établissent des territoires à vocations multiples qu’ils utilisent pour s’accoupler, nicher, s’alimenter et élever leur progéniture (Renfrew et al., 2015). À l’intérieur des zones considérées comme renfermant de l’habitat essentiel, celui-ci se rencontre là où les caractéristiques biophysiques de l’habitat de reproduction décrites ci-dessous sont présentes.

Les caractéristiques biophysiques décrites ci-dessous se trouvent dans les types d’habitats ouverts tels que :

La description des caractéristiques biophysiques qui suit est fondée sur la documentation publiée (Vickery, 1993; Dechant et al., 1999 [révisé en 2001], COSEWIC, 2010; Renfrew et al., 2015; Renfrew et al., 2019). Cependant, ces caractéristiques varient dans l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce et de manière saisonnière. La description des caractéristiques représente les caractéristiques de l’habitat essentiel qui seraient habituellement observées durant la période de nidification (de la mi-mai à la fin juillet). Les caractéristiques biophysiques de l’habitat essentiel dont a besoin le Goglu des prés pour se reproduire comprennent les suivantes :

Les habitats de reproduction qui sont rarement ou seulement à l’occasion utilisés par le Goglu des prés comprennent les grandes cultures annuelles (p. ex. blé d’hiver, seigle, avoine, orge). Ces types d’habitats n’étant pas considérés comme nécessaires à la survie ou au rétablissement du Goglu des prés, ils ne sont pas désignés comme habitat essentiel. De même, les cultures en rangées, comme le maïs et le soja, ne sont pas utilisées par l’espèce et ne sont donc pas désignées comme de l’habitat essentiel. Les zones non convenables qui ne présentent aucune des caractéristiques dont le Goglu des prés a besoin sont exclues de l’habitat essentiel désigné. Parmi ces zones figurent notamment la surface de roulement des routes existantes, les stationnements et les gravières, les plans d’eau et les zones d’activité des aérodromes qui sont gérées de manière à éloigner les Goglus des prés aux fins d’aviation et de sécurité publique, et qui continueront de l’être.

L’habitat essentiel est désigné dans 291 des carrés de quadrillage de 10 x 10 km au Canada (annexe D). La figure 3 présente une carte générale des zones renfermant de l’habitat essentiel du Goglu des prés, tandis que l’annexe E (figures EA à EH) présente des cartes détaillées. L’habitat essentiel du Goglu des prés au Canada se trouve à l’intérieur des carrés de quadrillage ombrés en jaune, là où les critères de désignation de l’habitat essentiel énoncés dans la présente section sont respectés. À l’intérieur des carrés de quadrillage, l’habitat essentiel de l’espèce est dynamique, et son emplacement pourrait changer annuellement sous l’effet des mécanismes de perturbation naturelle et humaine qui le créent et le maintiennent. Pour cette raison, on ne s’attend pas à ce que les Goglus des prés utilisent exactement les mêmes lieux de reproduction d’une année à l’autre, et aucune saturation complète de l’habitat disponible n’est prévue (l’habitat requis doit donc dépasser, par exemple, 2 ha par couple nicheur). Selon l’approche de précaution, tout habitat correspondant à la description des caractéristiques biophysiques au sein des carrés de quadrillage est considéré comme de l’habitat essentiel. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’habitat essentiel à l’appui de la protection de l’espèce et de son habitat, veuillez communiquer avec la Section de la planification du rétablissement d’Environnement et Changement climatique Canada à : RecoveryPlanning-Planificationduretablissement@ec.gc.ca.

Figure 3.  Veuillez lire la description longue.

Figure 3. Vue d’ensemble de la zone renfermant de l’habitat essentiel du Goglu des prés au Canada. L’habitat essentiel est représenté par les unités de carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km bordés de rouge; de l’habitat essentiel se trouve dans ces unités, là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure 3 carte montre une vue d’ensemble de la zone qui contient l’habitat essentiel du Goglu des prés au Canada. L’habitat essentiel est montré à l’intérieur de carrés de 10 x 10 km du quadrillage UTM de référence. Des parties de la carte sont divisées par région de conservation des oiseaux pour les provinces de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador. Les régions de conservation des oiseaux montrées sont : RCO 6; RCO 8; RCO 11; RCO 12; RCO 13; RCO 14. L’habitat essentiel se trouve principalement à l’intérieur de la RCO 11, de la RCO 13 et de la RCO 14. Il y a de faibles superficies d’habitat essentiel dans la RCO 12, et des superficies encore plus faibles dans la RCO 6 et la RCO 8.

7.2 Calendrier des études visant à désigner l’habitat essentiel

Tableau 4. Calendrier des études pour la désignation de l’habitat essentiel
Description de l’activité Justification Échéancier
Déterminer la quantité et la configuration d’habitat au sein de chaque unité provinciale de RCO soutenant l’atteinte de l’objectif en matière de population et de répartition au moyen, par exemple, de modèles reliant la densité de l’espèce aux caractéristiques de l’habitat, de modèles de croissance de la population, de simulations des paysages et d’outils de planification de la conservation (c.-à-d. déterminer l’ensemble des conditions d’habitat qui favorisent l’atteinte de l’objectif en matière de population et de répartition et l’énoncé à court terme). On ne sait pas actuellement combien d’habitat essentiel est nécessaire ni où et comment cet habitat devrait optimalement être configuré pour assurer l’atteinte de l’objectif en matière de population et de répartition (p. ex. zones présentant une forte densité de l’espèce; qualité de l’habitat convenable; seuils d’habitat des unités provinciales de RCO). 2022-2027
Déterminer les zones et les caractéristiques biophysiques dont a besoin l’espèce pour ses haltes migratoires et pour migrer au Canada. Le maintien d’un habitat pour assurer toutes les fonctions du cycle vital sera important pour la stabilisation à long terme de la population. Les données actuelles sont inadéquates et ne permettent pas de désigner l’habitat essentiel pour les haltes migratoires et la migration au Canada. 2022-2024

7.3 Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel

La présente sous-section du programme de rétablissement fait état des activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel et décrit comment elles affectent l’habitat essentiel. La destruction de l’habitat essentiel est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu’il y a dégradation d’un élément de l’habitat essentiel, soit de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l’habitat essentiel n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions lorsqu’exigé par l’espèce. La destruction peut découler d’une activité unique à un moment donné ou des effets cumulés d’une ou de plusieurs activités au fil du temps. Dans ce qui suit, on donne des exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel de l’espèce; il peut toutefois exister d’autres activités destructrices.

Le Goglu des prés utilise des habitats prairiaux indigènes et agricoles pour réaliser les fonctions de son cycle vital au Canada. Une importante composante de la gestion de l’habitat essentiel de l’espèce au pays en vue d’atteindre les objectifs en matière de population et de répartition sera d’assurer qu’il n’y a plus de perte de prairies indigènes et qu’il n’y a pas de perte nette en superficie d’habitats prairiaux agricoles dont elle a besoin (au sein des zones désignées comme habitat essentiel). La quantité estimée d’habitat dans les carrés de quadrillage susceptible de présenter les caractéristiques biophysiques est indiquée pour chaque unité provinciale de RCO à l’annexe F. Elle est calculée d’après les classes de couverture terrestre « Prairies » et « Pâturages/cultures fourragères » de l’Inventaire annuel des cultures de 2019 (AAFC 2019).

Les habitats prairiaux agricoles utilisés par le Goglu des prés sont dynamiques et font partie d’un paysage agricole fonctionnel. On peut remplacer ou compenser les habitats prairiaux agricoles (p. ex. champs de foin) convertis (de manière temporaire ou permanente) à l’intérieur des mêmes carrés de quadrillage de 10 x 10 km ou d’autres carrés renfermant de l’habitat essentiel au sein de la même unité provinciale de RCO pour s’assurer qu’il n’y a pas de perte nette et que l’habitat continue d’être en mesure d’assumer sa fonction lorsque l’espèce le requiert (c.-à-d. la disponibilité de l’habitat est assurée avant l’activité destructrice). Un individu ou un couple peut afficher une certaine fidélité à l’égard d’un champ particulier au cours de sa vie, mais il n’est peut-être pas nécessaire ou possible (sans gestion intensive) pour l’habitat de reproduction de rester au même endroit au fil du temps. Les activités qui entraînent l’élimination permanente d’habitats prairiaux agricoles pourraient avoir un impact plus grand sur la disponibilité d’habitat essentiel que celles qui éliminent de l’habitat essentiel de manière temporaire; en effet, les activités qui entraînent l’élimination temporaire d’habitat essentiel pourraient contribuer à fournir de l’habitat essentiel dans le futur, à condition qu’une gestion adéquate soit menée.

Des perturbations périodiques (notamment la fauche, le brûlage ou le broutage) sont souvent nécessaires pour maintenir des habitats ouverts dans des conditions propices à l’espèce (c.-à-d. pour limiter l’empiétement par la végétation ligneuse, préserver la hauteur et la structure de la végétation). De plus, on reconnaît que certaines activités décrites dans le tableau 5 peuvent à la fois détruire et favoriser les caractéristiques biophysiques des habitats prairiaux indigènes et agricoles.

Tableau 5. Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel
Description de l’activité Description de l’effet Détails de l’effet
Conversion d’habitat prairial indigène (p. ex. pour le développement agricole et urbain/commercial, le forage pétrolier et gazier, l’exploitation de mines et de carrières, l’exploitation d’énergie renouvelable, le développement récréatif/touristique, la construction de routes, la plantation d’arbres) Perte directe d’habitat essentiel due à l’élimination ou à la conversion des caractéristiques biophysiques de l’habitat de reproduction.

Menaces connexes : 1.1 Zones résidentielles et urbaines; 1.2 Zones commerciales et industrielles; 1.3 Zones touristiques et récréatives; 2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois; 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte; 3.1 Forage pétrolier et gazier; 3.2 Exploitation de mines et de carrières; 3.3 Énergie renouvelable; 4.1 Routes et voies ferrées
Moment : en tout temps.
Étendue : l’activité doit être menée à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel pour entraîner la destruction de celui-ci.
Type (direct, cumulatif ou les deux) : direct – un seul événement se produisant dans l’habitat essentiel en entraînera la destruction.
Probabilité de destruction : si l’activité a lieu, il y a forte probabilité de destruction (élimination directe de caractéristiques biophysiques de l’habitat essentiel).
Probabilité de l’activité : cette activité est susceptible de se produire en Saskatchewan, au Manitoba et dans la RCO 13 en Ontario, qui abrite des prairies indigènes restantes.
Seuils : l’information dont on dispose actuellement ne permet pas l’établissement de seuils.

Conversion d’habitat prairial agricole qui entraîne une perte nette de sa disponibilité (p. ex. pour le développement agricole et urbain/commercial, le forage pétrolier et gazier, l’exploitation de mines et de carrières, l’exploitation d’énergie renouvelable, le développement récréatif/touristique, la construction de routes, la plantation d’arbres)

Perte directe d’habitat essentiel due à l’élimination ou à la conversion des caractéristiques biophysiques de l’habitat de reproduction.

Cette activité contribue également à la fragmentation d’habitat, et l’effet de lisière qui en résulte peut faire augmenter les taux de prédation et de parasitisme des nids par le Vacher à tête brune. Le tout peut rendre les conditions de l’habitat non propices à la reproduction de l’espèce.

Menaces connexes : 1.1 Zones résidentielles et urbaines; 1.2 Zones commerciales et industrielles; 1.3 Zones touristiques et récréatives; 2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois; 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte; 3.1 Forage pétrolier et gazier; 3.2 Exploitation de mines et de carrières; 3.3 Énergie renouvelable; 4.1 Routes et voies ferrées
Moment : une activité contribuera à la perte nette d’habitat prairial agricole si l’habitat n’est pas disponible lorsque l’espèce en a besoin (p. ex. pendant la période de reproduction).
Étendue : l’activité doit être menée à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel pour entraîner la destruction de celui-ci.
Type (direct, cumulatif ou les deux) : les deux – un seul événement pourrait entraîner la destruction de l’habitat essentiel, tout comme des événements multiples/simultanés à l’intérieur d’une unité provinciale de RCO qui feraient cumulativement diminuer la quantité d’habitat prairial agricole en deçà des cibles établies; des événements multiples au fil du temps peuvent contribuer cumulativement à la fragmentation d’habitat.
Probabilité de destruction : cette activité est susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel si elle entraîne une perte nette de la quantité d’habitat prairial agricole décrit à l’annexe F dans une unité provinciale de RCO.
Probabilité de l’activité : les activités sont susceptibles de se produire dans l’habitat essentiel à l’échelle de l’aire de répartition de l’espèce, et leur portée est généralisée quand elles sont combinées.
Seuils : une taille minimale de champ (p. ex. au moins 10 ha) doit être maintenue pour qu’il n’y ait pas de perte nette.

Pratiques inappropriées de pâturage du bétail

Le broutage et la surutilisation durant la période de reproduction peuvent réduire de façon importante le couvert herbacé et la diversité végétale, ce qui a une incidence sur l’habitat de reproduction (couvert de nidification); la réduction de la hauteur et de la densité de la végétation par le broutage peut favoriser la prédation et peut aussi contribuer à l’établissement et à la propagation d’espèces non indigènes envahissantes dans les prairies indigènes.

Remarque : Selon le lieu, le moment et la fréquence de cette activité, le broutage dans les habitats prairiaux peut aider à maintenir le caractère convenable et les conditions ouvertes de l’habitat en limitant la succession naturelle et l’empiétement par la végétation ligneuse. Des pratiques de broutage adéquates (c.-à-d. qui sont conformes aux pratiques de gestion bénéfique régionales et qui tiennent compte du cycle vital de l’espèce) sont essentielles pour éviter la destruction.

Menace connexe : 2.3 Élevage du bétail
Moment : surtout durant la période de montaison et d’épiaison; les graminées sont le plus affectées quand elles sont broutées durant la période de croissance reproductive et le moins affectées quand elles le sont durant les périodes de dormance et de croissance végétative.
Étendue : l’activité doit être menée à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel pour entraîner la destruction de celui-ci.
Type (direct, cumulatif ou les deux) : cumulatif – un seul événement de surutilisation pourrait éliminer de la végétation qui autrement aurait pu servir à la construction des nids et offrir à ceux-ci un abri contre les prédateurs et les intempéries; le surpâturage est toutefois plus susceptible de se produire au fil d’événements répétés qui ne laissent pas suffisamment de temps à la végétation pour se rétablir (broutage excessif).
Probabilité de destruction : si l’activité a lieu, il y a probabilité modérée de destruction (selon la fréquence et l’intensité de l’activité et les conditions du site); si l’activité a lieu dans un habitat prairial agricole, elle est plus susceptible d’entraîner la destruction si elle contribue à la perte nette d’habitat prairial agricole.
Probabilité de l’activité : cette activité est tout aussi susceptible de se produire dans l’habitat essentiel, mais sa portée est faible.
Seuils : les conditions du site déterminent quelle ampleur le broutage peut avoir avant que cette activité nuise à l’espèce. En général, les pratiques de pâturage qui nuisent à la santé des parcours et des champs selon les protocoles d’évaluation de la santé des parcoursNote de bas de page 25 seraient considérées comme de la destruction.

Utilisation inconsidérée de pesticides

Réduction ou perte de végétation utilisée pour placer et cacher les nids (herbicides); réduction de la disponibilité locale de proies pour l’alimentation et l’élevage des jeunes (insecticides). Les pesticides dont on pense qu’ils sont préoccupants pour le Goglu des prés comprennent des herbicides comme le glyphosate et des insecticides comme les néonicotinoïdes.

Remarque : Selon le lieu, le moment et la fréquence de l’épandage, dans certaines conditions très précises (p. ex. enlèvement de plantes envahissantes ou remise en état de l’habitat de l’espèce), l’application ciblée d’herbicides pourrait avoir un effet neutre ou un avantage net éventuel. L’application adéquate (c.-à-d. qui est conforme aux pratiques de gestion bénéfique régionales et qui tient compte du cycle vital de l’espèce) est essentielle pour éviter la destruction.

Menace connexe : 7.3 Autres modifications de l’écosystème
Moment : la destruction de l’habitat essentiel est plus susceptible de se produire si l’activité a lieu entre la mi-mai et la fin juillet.
Étendue : l’activité pourrait être menée à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel ou de la zone environnante (p. ex. dérive depuis des zones adjacentes) pour causer la destruction de celui-ci.
Type (direct, cumulatif ou les deux) : les deux – un épandage unique d’herbicide durant la période de reproduction pourrait éliminer de la végétation qui autrement aurait pu servir à la construction des nids et offrir à ceux-ci un abri contre les prédateurs et les intempéries (les herbicides réduisent aussi la disponibilité de graines); un épandage unique d’un insecticide durant la période d’élevage des jeunes pourrait être néfaste pour leur croissance et leur développement en réduisant la disponibilité de proies; des événements répétés sont susceptibles d’avoir des incidences plus néfastes et à plus long terme sur l’habitat et les sources de nourriture.
Probabilité de destruction : si l’activité a lieu, il y a probabilité modérée de destruction (selon la fréquence et l’intensité de l’activité); si l’activité a lieu dans un habitat prairial agricole, elle est plus susceptible d’entraîner la destruction si elle contribue à la perte nette d’habitat prairial agricole.
Probabilité de l’activité : cette activité est tout aussi susceptible de se produire dans l’habitat essentiel, et sa portée est généralisée.
Seuils : l’information dont on dispose actuellement ne permet pas l’établissement de seuils. En général, l’utilisation de pesticides qui nuit à la santé des parcours et des champs selon les protocoles d’évaluation de la santé des parcours serait considérée comme de la destruction.

Fauchage ou coupe

Réduction ou perte de végétation utilisée pour placer et cacher les nids.

Remarque : Selon le lieu, le moment et la fréquence de l’activité, le fauchage ou la coupe dans les habitats prairiaux pourraient être nécessaires pour maintenir le caractère convenable et les conditions ouvertes de l’habitat en limitant la succession naturelle et l’empiétement par la végétation ligneuse. Une mise en œuvre adéquate (c.-à-d. qui est conforme aux pratiques de gestion bénéfique régionales et qui tient compte du cycle vital de l’espèce) est essentielle pour éviter la destruction.

Menace connexe : 2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
Moment : la destruction de l’habitat essentiel est plus susceptible de se produire si l’activité a lieu entre la mi-mai et la fin juillet.
Étendue : l’activité doit être menée à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel pour causer la destruction de celui-ci.
Type (direct, cumulatif ou les deux) : direct – un événement unique durant la période de reproduction pourrait éliminer de la végétation qui autrement aurait pu servir à la construction des nids et offrir à ceux-ci un abri contre les prédateurs et les intempéries.
Probabilité de destruction : si l’activité a lieu, il y a forte probabilité de destruction (élimination directe des caractéristiques biophysiques); si l’activité a lieu dans un habitat prairial agricole, elle est plus susceptible d’entraîner la destruction si elle contribue à la perte nette d’habitat prairial agricole.
Probabilité de l’activité : cette activité est tout aussi susceptible de se produire dans la majeure partie de l’habitat essentiel, mais moins en Saskatchewan et au Manitoba, où la fenaison a souvent lieu plus tard dans la période de reproduction et une seule fois.
Seuils : l’information dont on dispose actuellement ne permet pas l’établissement de seuils. En général, le fauchage ou la coupe qui nuisent à la santé des parcours et des champs selon les protocoles d’évaluation de la santé des parcours seraient considérés comme de la destruction.

Brûlage dirigé

Réduction ou perte de végétation utilisée pour placer et cacher les nids; réduction de la disponibilité locale de proies pour l’alimentation et l’élevage des jeunes.

Remarque : Selon le lieu, le moment et la fréquence de l’activité, le brûlage dans les habitats prairiaux pourrait être nécessaire pour maintenir le caractère convenable et les conditions ouvertes de l’habitat en limitant la succession naturelle et l’empiétement par la végétation ligneuse. Une mise en œuvre adéquate (c.-à-d. qui est conforme aux pratiques de gestion bénéfique régionales et qui tient compte du cycle vital de l’espèce) est essentielle pour éviter la destruction.

Menace connexe : 7.1 Incendies et suppression des incendies
Moment : la destruction de l’habitat essentiel est plus susceptible de se produire si l’activité a lieu entre la mi-mai et la fin juillet.
Étendue : l’activité doit être menée à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel pour causer la destruction de celui-ci.
Type (direct, cumulatif ou les deux) : direct – un événement unique durant la période de reproduction pourrait éliminer de la végétation qui autrement aurait pu servir à la construction des nids et offrir à ceux-ci un abri contre les prédateurs et les intempéries; un événement unique durant la période d’élevage des jeunes pourrait réduire la disponibilité de proies nécessaires à l’élevage des jeunes.
Probabilité de destruction : si l’activité a lieu, il y a forte probabilité de destruction (élimination directe des caractéristiques biophysiques); si l’activité a lieu dans un habitat prairial agricole, elle est plus susceptible d’entraîner la destruction si elle contribue à la perte nette d’habitat prairial agricole.
Probabilité de l’activité : cette activité est tout aussi susceptible de se produire dans l’habitat essentiel, mais sa portée est faible.
Seuils : l’information dont on dispose actuellement ne permet pas l’établissement de seuils. En général, le brûlage dirigé qui nuit à la santé des parcours et des champs selon les protocoles d’évaluation de la santé des parcours serait considérée comme de la destruction.

8. Mesure des progrès

Les indicateurs de rendement présentés ci-dessous proposent un moyen de définir et de mesurer les progrès vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition. Les progrès précis réalisés en vue de la mise en œuvre du programme de rétablissement seront mesurés par rapport aux indicateurs définis dans les plans d’action ultérieurs.

Objectif en matière de population

D’ici 2031, une population stableNote de bas de page 26 à l’échelle du Canada est obtenue pour le Goglu des prés, et, par la suite, le soutien d’une population correspondant à 85 % des niveaux de 2017. Par la suite, au minimum, une tendance stable en matière de population est maintenue.

Objectif en matière de répartition

La représentation de l’espèce dans les provinces dans l’ensemble de son aire de répartition canadienne connue est maintenue (figure 1).

Énoncé à court terme

D’ici 2031, la tendance de la population de l’espèce à l’échelle du Canada est stabilisée par l’atteinte des cibles de tendance démographique pour chaque unité provinciale de RCO indiquée à l’annexe A (tableau A1), et assure une taille de population correspondant à 85 % des effectifs de 2017.

Le meilleur ensemble de données à long terme pour effectuer le suivi des tendances des populations d’oiseaux terrestres au Canada est le Relevé des oiseaux nicheurs (BBS). Les données du BBS sont évaluées chaque année par Environnement et Changement climatique Canada et seront utilisées pour déterminer les tendances à court et à long terme de la population reproductrice du Goglu des prés au Canada. Les tendances du BBS seront donc utilisées pour mesurer les progrès réalisés vers l’atteinte de l’objectif en matière de population et de l’énoncé à court terme. Il est reconnu que le recours à cet ensemble de données a des points faibles; cela dit, le BBS offre la plus grande couverture en ce qui concerne le suivi des effectifs au Canada, et remonte à aussi loin que la fin des années 1960 pour certaines régions du pays. L’aire de répartition du Goglu des prés au Canada est bien couverte par les activités d’échantillonnage du BBS. Les estimations de population seront tirées de la base de données des estimations des populations (Population Estimates Database) de Partenaires d’envol et tiendront compte des mises à jour subséquentes (Partners in Flight Science Committee, 2020).

9. Énoncé sur les plans d’action

Un ou plusieurs plans d’action visant le Goglu des prés seront publiés dans le Registre public des espèces en péril dans les cinq ans suivant la publication du programme de rétablissement. Ce ou ces plans s’ajouteront aux plans d’action visant des espèces multiples élaborés par l’Agence Parcs Canada qui concernent le Goglu des prés.

10. Références

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Annexe A : Cibles de stabilisation de la tendance démographique à court terme pour les unités provinciales de RCO

Tableau A1 : Cibles de tendance démographique pour chaque unité provinciale de RCO en vue de l’atteinte de l’objectif à court terme en matière de population
Province Nom de la RCO (no de RCO) Tendance selon le BBS (2007-2017)a Cible de tendance de l’énoncé à court termeb
Colombie-Britannique Grand Bassin (9) -7,23 -3,00
Colombie-Britannique Rocheuses du Nord (10) -0,19 -1,50
Alberta Marmites torrentielles des Prairies (11) 11,10 0,50
Saskatchewan Plaines de la taïga boréale (6) 6,74 3,76
Saskatchewan Marmites torrentielles des Prairies (11) 8,49 2,84
Manitoba Plaines de la taïga boréale (6) -4,79 0,00
Manitoba Marmites torrentielles des Prairies (11) -3,95 0,00
Manitoba Forêt mixte boréale (12) -2,57 -0,93
Ontario Forêt coniférienne boréale (8) -5,04 -1,29
Ontario Forêt mixte boréale (12) -3,08 -1,80
Ontario Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) -3,76 -2,33
Québec Forêt coniférienne boréale (8) -0,69 -0,20
Québec Forêt mixte boréale (12) -4,84 -2,30
Québec Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) -6,08 -3,20
Québec Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) -5,89 -1,40
Nouveau-Brunswick Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) -1,73 -0,43
Nouvelle-Écosse et Î.-P.-É. Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) -6,50 -1,00
Terre-Neuve-et-Labrador Forêt coniférienne boréale (8) -4,29 -1,00
Canada Toutes -1,65 0,00

a Les estimations des tendances du Relevé des oiseaux nicheurs sont tirées de la période 2007-2017 (Smith et al., 2019), dont les données constituaient l’ensemble d’analyses le plus récent disponible au moment de l’élaboration des objectifs.

b Des écarts par rapport aux cibles de tendance démographique peuvent être tolérés dans chaque province et entre les provinces, pourvu que l’objectif global d’en arriver à une population stable à l’échelle du Canada soit maintenu.

Annexe B : Score de certitude de nidification

Un score de certitude de nidification a été calculé en assignant une valeur de 1, 2 ou 3 à chaque mention d’occurrence de nidification possible, probable ou confirmée, respectivement, pendant une période de reproduction. Les mentions d’occurrence considérées couvrent la période allant de 2000 à 2017. Les valeurs ont été additionnées pour chaque carré de quadrillage de l’atlas de 10 x 10 km (appelé parcelle d’atlas) de façon à obtenir un score de certitude de nidification pour chaque carré. Les mentions provenant du même lieu et portant la même date ont été considérées comme étant des doubles et ont été retirées. Seules les mentions du mois de juin ont été retenues, et ce, pour améliorer la probabilité que les observations correspondent à une activité de nidification. Dans certains cas, la dépendance parmi les échantillons a été prise en compte; par exemple, deux mentions de nidification possible d’un même lieu, à au moins une semaine d’intervalle, ont pu être considérées comme étant une seule mention de nidification probable par l’application d’un code de territoire (T) permanent.

Dans l’évaluation de l’occupation de l’habitat visant à soutenir la désignation de l’habitat essentiel, on a considéré que l’occupation était suffisamment certaine dans un carré de quadrillage donné quand le score de certitude de nidification pour ce carré était de 9 ou plus pour la période 2000-2017. À la base, un score de 9 représente trois mentions de nidification confirmée, ce qui a été appuyé par le groupe de travail technique comme une indication des aires utilisées pour la reproduction au fil du temps. Un score de 9 peut aussi être obtenu avec diverses combinaisons de mentions, par exemple :

Le niveau de certitude nécessaire pour établir l’occupation par des individus nicheurs est fondé sur les critères ci-dessous, utilisés pour les atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario et du Québec (Cadman et al., 1987, Robert et al., 2019) :

Nidification possible

Nidification probable

Nidification confirmée

Annexe C : Valeurs seuils d’abondance relative par région

Tableau C1 : Valeurs seuils d’abondance relative pour chaque unité provinciale de RCO utilisées pour déterminer l’occupation à l’échelle régionale
Province Nom de la RCO (numéro) BBS (oiseaux/ parcours/année) Atlas (oiseaux/ 15 points d’écoute)
Colombie-Britannique Grand Bassin (9) 0,20 S.O.
Colombie-Britannique Rocheuses du Nord (10) 0,29 S.O.
Alberta Marmites torrentielles des Prairies (11) 0,33 S.O.
Saskatchewan Plaines de la taïga boréale (6) 0,48 S.O.
Saskatchewan Marmites torrentielles des Prairies (11) 7,11 S.O.
Manitoba Taïga des plaines boréales (6) 5,92 3,72
Manitoba Marmites torrentielles des Prairies (11) 12,59 5,38
Manitoba Forêt mixte boréale (12) 9,51 4,04
Ontario Forêt coniférienne boréale (8) 0,60 0,40
Ontario Forêt mixte boréale (12) 8,87 6,58
Ontario

Grands Lacs inférieurs et
plaine du Saint-Laurent (13)

17,81 9,51
Québec Forêt coniférienne boréale (8) 0,88 0,92
Québec Forêt mixte boréale (12) 6,23 7,35
Québec

Grands Lacs inférieurs et
plaine du Saint-Laurent (13)

7,34 5,95
Québec Forêt septentrionale de l'Atlantique (14) 6,10 8,87
Nouveau-Brunswick Forêt septentrionale de l'Atlantique (14) 3,85 3,17
Nouvelle-Écosse et Î.-P.-E. Forêt septentrionale de l'Atlantique (14) 4,88 2,39
Terre-Neuve-et-Labrador Forêt coniférienne boréale (8) 0,32 S.O.

Annexe D : Carrés de quadrillage renfermant de l’habitat essentiel du Goglu des prés au Canada

Tableau D1 : Carrés de quadrillage renfermant de l’habitat essentiel du Goglu des prés, avec le régime foncier correspondant (à l’échelle du carré de quadrillage de 10 x 10 km)
Identifiant du carré de quadrillage Nom de la région de conservation des oiseaux (numéro) Province* Coordonnées centroïdes du carré de quadrillage – latitude Coordonnées centroïdes du carré de quadrillage– longitude Régime foncier (à l’échelle du carré de quadrillage)
13UFQ63 Marmites torrentielles des Prairies (11) Sask. 49,0458 -102,7420 Territoire non domanial
14UKV95 Marmites torrentielles des Prairies (11) Sask. 49,2135 -101,8150 Territoire non domanial
14ULV14 Marmites torrentielles des Prairies (11) Sask. 49,1300 -101,5360 Territoire non domanial
14ULB29 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 51,3792 -101,5147 Territoire non domanial
14ULV44 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,1383 -101,1251 Territoire non domanial
14ULV86 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,3269 -100,5827 Territoire non domanial
14ULV87 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,4168 -100,5856 Territoire non domanial
14ULV94 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,1488 -100,4399 Territoire non domanial
14UMV03 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0605 -100,3004 Territoire non domanial
14UMV13 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0620 -100,1636 Territoire non domanial
14UMV24 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,1532 -100,0286 Territoire non domanial
14UMV33 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0644 -99,8898 Territoire non domanial
14UMV37 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,4242 -99,8963 Territoire non domanial
14UMV42 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 48,9755 -99,7516 Territoire non domanial
14UMV43 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0654 -99,7529 Territoire non domanial
14UNA14 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,0571 -98,7905 Territoire non domanial
14UNA24 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,0568 -98,6508 Territoire non domanial
14UNA25 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,1467 -98,6501 Territoire non domanial
14UNA50 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,6950 -98,2374 Territoire non domanial
14UNA51 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,7849 -98,2360 Territoire non domanial
14UNA60 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,6940 -98,0987 Territoire non domanial
14UNA70 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,6929 -97,9601 Territoire non domanial
14UNA71 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,7828 -97,9582 Territoire non domanial
14UNA81 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,7815 -97,8193 Territoire non domanial
14UNV58 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,5151 -98,2402 Territoire non domanial
14UNV59 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,6051 -98,2388 Territoire non domanial
14UNV64 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,1544 -98,1086 Territoire domanial, territoire non domanial
14UNV68 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,5141 -98,1020 Territoire non domanial
14UNV69 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,6041 -98,1004 Territoire non domanial
14UNV72 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 48,9734 -97,9751 Territoire domanial, territoire non domanial
14UNV73 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0633 -97,9733 Territoire non domanial
14UNV75 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,2432 -97,9696 Territoire non domanial
14UNV76 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,3331 -97,9677 Territoire non domanial
14UNV77 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,4231 -97,9658 Territoire non domanial
14UNV78 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,5130 -97,9639 Territoire non domanial
14UNV83 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0620 -97,8364 Territoire non domanial
14UNV86 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,3318 -97,8301 Territoire non domanial
14UNV87 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,4217 -97,8279 Territoire non domanial
14UPA15 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,1361 -97,3908 Territoire non domanial
14UPA16 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,2260 -97,3878 Territoire non domanial
14UPA24 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,0442 -97,2542 Territoire domanial, territoire non domanial
14UPA34 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,0420 -97,1146 Territoire non domanial
14UPA45 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 50,1295 -96,9712 Territoire domanial, territoire non domanial
14UPA53 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,9472 -96,8395 Territoire domanial, territoire non domanial
14UPA55 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 50,1270 -96,8314 Territoire non domanial
14UPA64 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 50,0344 -96,6959 Territoire non domanial
14UPA65 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 50,1243 -96,6916 Territoire non domanial
14UPV02 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 48,9690 -97,5653 Territoire domanial, territoire non domanial
14UPV03 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0589 -97,5627 Territoire non domanial
14UPV13 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0571 -97,4259 Territoire non domanial
14UPV29 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,5947 -97,2703 Territoire non domanial
14UPV33 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0531 -97,1523 Territoire non domanial
14UPV38 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,5026 -97,1354 Territoire non domanial
14UPV43 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,0508 -97,0155 Territoire non domanial
14UPV44 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,1407 -97,0119 Territoire non domanial
14UPV45 Marmites torrentielles des Prairies (11) Man. 49,2306 -97,0083 Territoire non domanial
14UPV55 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 49,2282 -96,8710 Territoire non domanial
14UPV56 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 49,3180 -96,8672 Territoire non domanial
14UPV57 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 49,4079 -96,8633 Territoire non domanial
14UPV63 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 49,0458 -96,7420 Territoire domanial, territoire non domanial
14UPV73 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 49,0430 -96,6053 Territoire non domanial
14UPV83 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 49,0401 -96,4685 Territoire non domanial
14UPV84 Plaines de la taïga boréale (6) Man. 49,1300 -96,4640 Territoire non domanial
15UUP89 Forêt mixte boréale (12) Ont. 48,6974 -94,5629 Territoire domanial, territoire non domanial
15UUQ80 Forêt mixte boréale (12) Ont. 48,7874 -94,5656 Territoire non domanial
15UVP19 Forêt mixte boréale (12) Ont. 48,7022 -94,1553 Territoire non domanial
15UVQ10 Forêt mixte boréale (12) Ont. 48,7922 -94,1573 Territoire non domanial
15UVQ11 Forêt mixte boréale (12) Ont. 48,8821 -94,1594 Territoire non domanial
17TMH44 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 42,8556 -81,6732 Territoire non domanial
17TMH53 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 42,7662 -81,5500 Territoire non domanial
17TMJ58 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1168 -81,5624 Territoire non domanial
17TMJ59 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2068 -81,5632 Territoire non domanial
17TMJ67 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0273 -81,4368 Territoire non domanial
17TMJ68 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1174 -81,4374 Territoire non domanial
17TMJ69 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2074 -81,4381 Territoire non domanial
17TMJ79 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2078 -81,3129 Territoire non domanial
17TMJ87 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0280 -81,1872 Territoire non domanial
17TMJ88 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1180 -81,1875 Territoire non domanial
17TMJ89 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2081 -81,1878 Territoire non domanial
17TMJ97 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0281 -81,0624 Territoire non domanial
17TMK60 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2974 -81,4387 Territoire non domanial
17TMK61 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3874 -81,4394 Territoire non domanial
17TMK70 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2978 -81,3134 Territoire non domanial
17TMK71 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3879 -81,3139 Territoire non domanial
17TMK72 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,4779 -81,3144 Territoire domanial, territoire non domanial
17TMK81 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3881 -81,1883 Territoire non domanial
17TMK82 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,4782 -81,1886 Territoire non domanial
17TMK84 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6582 -81,1892 Territoire domanial, territoire non domanial
17TMK85 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,7482 -81,1895 Territoire non domanial
17TMK91 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3883 -81,0628 Territoire non domanial
17TMK92 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,4783 -81,0629 Territoire non domanial
17TMK93 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,5683 -81,0630 Territoire non domanial
17TMK94 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6584 -81,0631 Territoire non domanial
17TMK95 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,7484 -81,0632 Territoire non domanial
17TMK96 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,8384 -81,0633 Territoire non domanial
17TMK97 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,9284 -81,0634 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNJ06 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9381 -80,9377 Territoire non domanial
17TNJ07 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0281 -80,9376 Territoire non domanial
17TNJ08 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1182 -80,9375 Territoire non domanial
17TNJ16 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9380 -80,8131 Territoire non domanial
17TNJ17 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0280 -80,8128 Territoire non domanial
17TNJ18 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1180 -80,8125 Territoire non domanial
17TNJ26 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9377 -80,6885 Territoire non domanial
17TNJ27 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0277 -80,6880 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNJ29 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2078 -80,6871 Territoire non domanial
17TNJ35 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,8473 -80,5646 Territoire non domanial
17TNJ36 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9373 -80,5639 Territoire non domanial
17TNJ37 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0273 -80,5633 Territoire non domanial
17TNJ38 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1174 -80,5626 Territoire non domanial
17TNJ39 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2074 -80,5619 Territoire non domanial
17TNJ43 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,6666 -80,4418 Territoire non domanial
17TNJ44 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,7567 -80,4410 Territoire non domanial
17TNJ45 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,8467 -80,4402 Territoire non domanial
17TNJ46 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9368 -80,4393 Territoire non domanial
17TNJ47 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0268 -80,4385 Territoire non domanial
17TNJ48 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1168 -80,4376 Territoire non domanial
17TNJ49 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2068 -80,4368 Territoire non domanial
17TNJ53 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,6660 -80,3178 Territoire non domanial
17TNJ55 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,8460 -80,3158 Territoire non domanial
17TNJ56 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9361 -80,3147 Territoire non domanial
17TNJ57 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0261 -80,3137 Territoire non domanial
17TNJ58 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1161 -80,3127 Territoire non domanial
17TNJ59 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2062 -80,3116 Territoire non domanial
17TNJ63 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,6652 -80,1938 Territoire non domanial
17TNJ64 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,7552 -80,1926 Territoire non domanial
17TNJ65 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,8452 -80,1914 Territoire non domanial
17TNJ66 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9353 -80,1901 Territoire non domanial
17TNJ67 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0253 -80,1889 Territoire non domanial
17TNJ68 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1153 -80,1877 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNJ69 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2053 -80,1865 Territoire non domanial
17TNJ74 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,7543 -80,0684 Territoire non domanial
17TNJ75 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,8443 -80,0670 Territoire non domanial
17TNJ76 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9343 -80,0656 Territoire non domanial
17TNJ77 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0243 -80,0642 Territoire non domanial
17TNJ78 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1144 -80,0627 Territoire non domanial
17TNJ79 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2044 -80,0613 Territoire non domanial
17TNJ85 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,8432 -79,9426 Territoire non domanial
17TNJ87 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0232 -79,9394 Territoire non domanial
17TNJ88 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1133 -79,9378 Territoire non domanial
17TNJ96 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9320 -79,8164 Territoire non domanial
17TNJ97 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0220 -79,8146 Territoire non domanial
17TNJ98 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1120 -79,8128 Territoire non domanial
17TNJ99 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2020 -79,8110 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNK00 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2982 -80,9373 Territoire non domanial
17TNK02 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,4783 -80,9371 Territoire non domanial
17TNK03 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,5683 -80,9370 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNK04 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6584 -80,9369 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNK05 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,7484 -80,9368 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNK12 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,4782 -80,8114 Territoire non domanial
17TNK13 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,5682 -80,8111 Territoire non domanial
17TNK14 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6582 -80,8108 Territoire domanial, territoire non domanial
17TNK20 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2978 -80,6866 Territoire non domanial
17TNK21 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3879 -80,6861 Territoire non domanial
17TNK23 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,5679 -80,6852 Territoire non domanial
17TNK40 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2969 -80,4359 Territoire non domanial
17TNK50 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2962 -80,3106 Territoire non domanial
17TNK60 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2954 -80,1852 Territoire non domanial
17TNK61 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3854 -80,1840 Territoire non domanial
17TNK70 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2944 -80,0599 Territoire non domanial
17TNK71 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3844 -80,0584 Territoire non domanial
17TNK90 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2921 -79,8092 Territoire domanial, territoire non domanial
17TPK34 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6457 -79,2976 Territoire non domanial
17TPK43 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,5538 -79,1744 Territoire domanial, territoire non domanial
17TPK44 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6437 -79,1716 Territoire non domanial
17TPK53 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,5517 -79,0485 Territoire domanial, territoire non domanial
17TPK54 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6416 -79,0455 Territoire non domanial
17TPK64 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,6394 -78,9195 Territoire domanial, territoire non domanial
18TTP89 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1766 -77,6896 Territoire non domanial
18TTQ80 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2665 -77,6937 Territoire domanial, territoire non domanial
18TTQ81 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3564 -77,6978 Territoire domanial, territoire non domanial
18TTQ82 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,4463 -77,7020 Territoire non domanial
18TTQ91 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3593 -77,5725 Territoire non domanial
18TTQ92 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,4492 -77,5764 Territoire non domanial
18TUP18 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0948 -77,3111 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUP19 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1848 -77,3147 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUP28 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0973 -77,1863 Territoire non domanial
18TUP29 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1872 -77,1896 Territoire non domanial
18TUP36 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9196 -77,0552 Territoire non domanial
18TUP37 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0096 -77,0583 Territoire non domanial
18TUP38 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,0996 -77,0615 Territoire non domanial
18TUP39 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1896 -77,0646 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUP46 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 43,9218 -76,9307 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de la Pointe‑du‑Prince‑Édouard), territoire non domanial
18TUP48 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1018 -76,9366 Territoire non domanial
18TUP49 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1918 -76,9395 Territoire non domanial
18TUP58 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1038 -76,8117 Territoire non domanial
18TUP59 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1938 -76,8145 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUP68 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1057 -76,6868 Territoire non domanial
18TUP69 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1957 -76,6894 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUP79 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,1975 -76,5643 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUQ10 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2747 -77,3182 Territoire non domanial
18TUQ20 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2772 -77,1930 Territoire non domanial
18TUQ30 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2795 -77,0677 Territoire non domanial
18TUQ31 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3695 -77,0709 Territoire non domanial
18TUQ40 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2817 -76,9425 Territoire non domanial
18TUQ41 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3717 -76,9455 Territoire non domanial
18TUQ50 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2838 -76,8172 Territoire non domanial
18TUQ51 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,3738 -76,8200 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUQ60 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2857 -76,6920 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUQ70 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 44,2875 -76,5667 Territoire domanial, territoire non domanial
18TUQ98 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,0107 -76,3325 Territoire non domanial
18TUR34 Forêt mixte boréale (12) Ont. 45,5390 -77,1134 Territoire non domanial
18TUR36 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,7189 -77,1202 Territoire non domanial
18TUR44 Forêt mixte boréale (12) Ont. 45,5413 -76,9854 Territoire non domanial
18TUR45 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,6312 -76,9886 Territoire non domanial
18TUR46 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,7212 -76,9918 Territoire non domanial
18TUR53 Forêt mixte boréale (12) Ont. 45,4535 -76,8544 Territoire non domanial
18TUR54 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,5434 -76,8574 Territoire non domanial
18TUR55 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,6334 -76,8604 Territoire non domanial
18TUR91 Forêt mixte boréale (12) Ont. 45,2807 -76,3388 Territoire non domanial
18TVQ08 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,0121 -76,2056 Aire protégée fédérale (refuge d’oiseaux migrateurs du lac Mississippi), territoire non domanial
18TVQ49 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,1063 -75,6991 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVQ59 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,1070 -75,5720 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVQ68 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,0176 -75,4442 Territoire non domanial
18TVQ69 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,1076 -75,4449 Territoire non domanial
18TVQ78 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,0180 -75,3173 Territoire non domanial
18TVQ79 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,1080 -75,3178 Territoire non domanial
18TVR02 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,3721 -76,2132 Territoire non domanial
18TVR03 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,4621 -76,2152 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR12 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,3734 -76,0855 Territoire non domanial
18TVR13 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,4634 -76,0873 Territoire non domanial
18TVR22 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,3745 -75,9579 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR32 Forêt mixte boréale (12) Ont. 45,3755 -75,8302 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR41 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,2864 -75,7013 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR50 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,1971 -75,5729 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR51 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,2871 -75,5738 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR60 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,1976 -75,4456 Territoire non domanial
18TVR61 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,2876 -75,4463 Territoire non domanial
18TVR62 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,3776 -75,4470 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR63 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,4677 -75,4477 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR72 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,3781 -75,3193 Territoire non domanial
18TVR73 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,4681 -75,3198 Aire protégée fédérale (refuge d’oiseaux migrateurs du ruisseau Beckett), territoire non domanial
18TVR74 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,5581 -75,3203 Aire protégée fédérale (refuge d’oiseaux migrateurs du ruisseau Beckett), territoire non domanial
18TVR83 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,4684 -75,1919 Territoire non domanial
18TVR92 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,3785 -75,0639 Territoire non domanial
18TVR93 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,4685 -75,0640 Territoire non domanial
18TWR01 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,2885 -74,9362 Territoire non domanial
18TWR02 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,3785 -74,9361 Territoire non domanial
18TWR03 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,4685 -74,9360 Territoire non domanial
18TWR14 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Ont. 45,5584 -74,8078 Territoire non domanial
17UPP18 Forêt coniférienne boréale (8) Qc 48,6075 -79,4399 Territoire non domanial
17UPP32 Forêt coniférienne boréale (8) Qc 48,0640 -79,1880 Territoire non domanial
17UPP42 Forêt coniférienne boréale (8) Qc 48,0618 -79,0538 Territoire non domanial
17UPP43 Forêt coniférienne boréale (8) Qc 48,1517 -79,0504 Territoire non domanial
18TUR93 Forêt mixte boréale (12) Qc 45,4606 -76,3430 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR04 Forêt mixte boréale (12) Qc 45,5521 -76,2171 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR14 Forêt mixte boréale (12) Qc 45,5534 -76,0890 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR23 Forêt mixte boréale (12) Qc 45,4645 -75,9594 Territoire domanial, territoire non domanial
18TVR64 Forêt mixte boréale (12) Qc 45,5577 -75,4484 Territoire non domanial
18TVR95 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 45,6485 -75,0642 Territoire non domanial
18TWR15 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 45,6484 -74,8075 Territoire non domanial
18TXQ89 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,0843 -72,6493 Territoire non domanial
18TXQ99 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,0816 -72,5223 Territoire non domanial
18TXR71 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 45,2667 -72,7692 Territoire domanial, territoire non domanial
18TXR81 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 45,2642 -72,6419 Territoire non domanial
18TXS81 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,1635 -72,6037 Aire protégée fédérale (refuge d’oiseaux migrateurs de Nicolet), territoire domanial, territoire non domanial
18TXS91 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,1607 -72,4743 Territoire non domanial
18TXS92 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,2506 -72,4702 Territoire non domanial
18TXS93 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,3405 -72,4660 Territoire non domanial
18TYQ08 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 44,9888 -72,3995 Territoire domanial, territoire non domanial
18TYQ09 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,0788 -72,3954 Territoire non domanial
18TYQ29 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,0727 -72,1416 Territoire non domanial
18TYQ39 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,0696 -72,0391 Territoire non domanial
18TYR16 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,7052 -72,2380 Territoire non domanial
18TYR17 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 45,7951 -72,2336 Territoire non domanial
18TYR26 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,7020 -72,1097 Territoire non domanial
18TYR29 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 45,9717 -72,0957 Territoire non domanial
18TYS03 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,3375 -72,3362 Territoire domanial, territoire non domanial
18TYS14 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,4243 -72,2019 Territoire non domanial
18TYS15 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,5142 -72,1972 Territoire non domanial
18TYS25 Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) Qc 46,5109 -72,0671 Territoire non domanial
19TBK79 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,0727 -71,8584 Territoire non domanial
19TBL60 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,1596 -71,9632 Territoire non domanial
19TBL61 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,2495 -71,9655 Territoire non domanial
19TBL65 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,6091 -71,9748 Territoire non domanial
19TBL71 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,2525 -71,8674 Territoire non domanial
19TBL74 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,5222 -71,8811 Territoire non domanial
19TBL82 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,3455 -71,7445 Territoire domanial, territoire non domanial
19TBL83 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,4354 -71,7488 Territoire domanial, territoire non domanial
19TBL86 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,7052 -71,7620 Territoire non domanial
19TBL87 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,7951 -71,7665 Territoire non domanial
19TCL02 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) Qc 45,3514 -71,4894 Territoire non domanial
20TLR07 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-B. 45,8010 -65,5094 Territoire non domanial
20TLR17 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-B. 45,8038 -65,3808 Territoire non domanial
20TLR98 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-B. 45,9106 -64,3538 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de Tintamarre), territoire domanial, territoire non domanial
20TLR99 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-B. 46,0005 -64,3560 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de Tintamarre), territoire non domanial
20TMR08 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-B. 45,9120 -64,2249 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de Tintamarre), territoire domanial, territoire non domanial
20TMR09 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-B. 46,0020 -64,2269 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de Tintamarre), territoire non domanial
20TMR07 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-É. 45,8220 -64,2230 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune du marais John Lusby, réserve nationale de faune de Chignecto), territoire domanial, territoire non domanial
20TMR76 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-É. 45,7381 -63,3214 Territoire domanial, territoire non domanial
20TMR86 Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) N.-É. 45,7384 -63,1928 Territoire non domanial
21UUP30 Forêt coniférienne boréale (8) T.-N.-L. 47,8771 -59,2067 Territoire non domanial

* L’assignation de la province aux carrés de quadrillage qui chevauchent des frontières provinciales est faite en fonction de la province qui est occupée par la plus grande proportion du carré.

Annexe E : Cartes de l’habitat essentiel du Goglu des prés au Canada

Figure E.  Veuillez lire la description longue.

Figure E. Vue d’ensemble indexée de la zone renfermant l’habitat essentiel du Goglu des prés au Canada (comme la figure 3, mais avec des blocs d’indexation noirs correspondant à la série de cartes suivante). L’habitat essentiel est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km bordés de rouge; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure E carte montre une vue d’ensemble indexée de la zone qui contient l’habitat essentiel du Goglu des prés au Canada. L’habitat essentiel est montré à l’intérieur de carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence. Des parties de la carte sont divisées par région de conservation des oiseaux pour les provinces de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel est divisé en huit zones distinctes, chacune associée à une lettre : A, B, C, D, E, F, G et H. Dans la zone A, l’habitat essentiel est situé dans la RCO 11 et la RCO 6; dans la zone B, L’habitat essentiel se situe dans la RCO 12. Dans la zone C, l’habitat essentiel est situé dans la RCO 13; dans la zone D, L’habitat essentiel se situe dans la RCO 8; dans la zone E, l’habitat essentiel est situé dans la RCO 12 et la RCO 13. Dans la zone F, l’habitat essentiel est situé dans la RCO 13 et la RCO 14; dans la zone G, L’habitat essentiel se situe dans la RCO 14; dans la zone H, l’habitat essentiel est situé dans la RCO 8.

Figure EA.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 6 et 11 dans le sud-est de la Saskatchewan et le sud-ouest du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune, l’habitat essentiel est présent là où se trouvent les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.

Description longue

Figure EA carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés à l’intérieur de la zone « A » de la figure E. L’habitat essentiel est contenu à l’intérieur de carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence dans le sud-ouest du Manitoba et le sud-est de la Saskatchewan. La carte montre la RCO 6, la RCO 8, la RCO 11 et la RCO 12, et l’habitat essentiel est divisé en 12 zones sur la carte (A 1 à A 12), qui sont toutes contenues dans la RCO 6 (plaines de la taïga boréale) et dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). L’habitat essentiel se trouve à proximité du parc national du Canada du Mont-Riding.

Figure EA-1.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-1. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le sud-est de la Saskatchewan est représenté par le carré de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombré en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Cette traduction s’applique à toutes les figures suivantes contenant ce texte :

NAD 1983 = Système de référence géodésique nord-américain de 1983; UTM Zone XXN = Zone UTM XXN

Description longue

Figure EA-1 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A 1 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 1 carré de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, dans le sud-est de la Saskatchewan, entièrement à l’intérieur de la RCO 11 (cuvettes des Prairies). Au sud de cette zone d’habitat essentiel se trouve le Dakota du Nord, aux États-Unis. Au nord-est de l’habitat essentiel, on trouve des terres du Fish and Wildlife Development Fund. Au nord-est, mais toujours à l’intérieur de la zone d’habitat essentiel, se trouvent des terres visées par le Wildlife Habitat Protection Act. Au nord-ouest et à l’intérieur de la zone d’habitat essentiel, on trouve le village de Roche Percee.

Figure EA-2.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-2. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le sud-est de la Saskatchewan est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent dans le carré où se trouvent les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.

Description longue

Figure EA-2 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-2 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 3 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, sur la frontière entre le sud de la Saskatchewan et le sud du Manitoba. L’habitat essentiel se trouve juste le long de la frontière des États-Unis, dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). Au nord de l’habitat essentiel, on trouve des terres de conservation privées et des terres du Fish and Wildlife Development Fund.

Figure EA-3. Veuillez lire la description longue.

Figure EA-3. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 6 le long de la frontière entre la Saskatchewan et le Manitoba est représenté par le carré de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-3 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-3 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 1 carré de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, dans le sud-ouest du Manitoba. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 6 (plaines de la taïga boréale). Au sud-ouest de l’habitat essentiel se trouve le pâturage communautaire provincial Calder Togo.

Figure EA-4.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-4. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le sud-ouest du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-4 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-4 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 9 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 1 carré partiel dans le sud-ouest du Manitoba. L’habitat essentiel se situe dans le centre-sud du Manitoba, sur la frontière des États-Unis; certaines zones d’habitat essentiel se trouvent dans des parties plus centrales du Manitoba. L’habitat essentiel se trouve aussi dans des endroits comme le lac Metigoshe et le lac Whitewater. Il y a aussi quelques aires protégées et de conservation sur la carte. La zone fait partie de la RCO 11 (cuvettes des Prairies).

Figure EA-5.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-5. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le centre-sud du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-5 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-5 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 3 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, dans le centre-sud du Manitoba. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). La zone d’habitat essentiel comprend des endroits comme la rivière Whitemund et Katrime, où il y a des aires protégées et de conservation terrestres.

Figure EA-6.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-6. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le centre-sud du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-6 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-6 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 11 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 2 carrés partiels dans le centre-sud du Manitoba. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). La zone d’habitat essentiel comprend des endroits comme l’aire de gestion de la faune des dunes de Portage, au nord-ouest, et la rivière Boyne, au sud-ouest.

Figure EA-7. Veuillez lire la description longue.

Figure EA-7. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le centre-sud du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-7 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-7 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 8 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 1 carré partiel dans le centre-sud du Manitoba. La zone se situe dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). L’habitat essentiel se situe dans des lieux comme Roland et Hochfeld, et se trouve à proximité d’endroits comme Rosebank et Winkler. Il y a aussi des aires protégées et de conservation à l’ouest de l’habitat essentiel.

Figure EA-8.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-8. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le centre-sud du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-8 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-8 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 2 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 1 carré partiel dans le centre-sud du Manitoba. La zone se situe dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). L’habitat essentiel se trouve juste sur la frontière du Dakota du Nord, aux États-Unis. Dans la partie est de l’habitat essentiel se trouve la rivière aux Marais.

Figure EA-9.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-9. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le centre-sud du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-9 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-9, qui se trouve dans 9 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, dans le centre-sud du Manitoba, au nord de Winnipeg. Cette zone d’habitat chevauche la limite de la RCO 11 (cuvettes des Prairies) pour atteindre la RCO 6 (plaines de la taïga boréale). Il y a des aires protégées et de conservation à proximité de l’habitat essentiel.

Figure EA-10.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-10. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le centre-sud du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-10 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-10 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 2 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, dans le centre-sud du Manitoba. La zone se situe dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). La rivière Rouge se trouve entre les deux carrés du quadrillage UTM de référence, et la rivière Marsh est située dans le secteur du sud-est de l’habitat essentiel. Osborne se trouve à l’ouest de l’habitat essentiel.

Figure EA-11.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-11. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 11 dans le sud-est du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EA-11 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-11 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 8 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 1 carré partiel dans le centre-sud du Manitoba. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 6 (plaines de la taïga boréale) et dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). Il y a aussi des aires protégées et de conservation sur la carte, à l’est de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel se trouve à proximité de lieux comme Dominion City et Arnaud, ainsi que dans des secteurs comme ceux de Stockport, de Ridgeville et de Grunthal.

Figure EA-12.  Veuillez lire la description longue.

Figure EA-12. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 6 et 11 dans le sud-est du Manitoba est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

 

Description longue

Figure EA-12 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone A-12 montrée à la figure EA, qui se trouve dans 4 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 1 carré partiel dans le centre-sud du Manitoba. La zone se situe dans la RCO 6 (plaines de la taïga boréale) et dans la RCO 11 (cuvettes des Prairies). Au nord de l’habitat essentiel se trouvent l’aire de gestion de la faune de Rat River et la rivière Roseau.

Figure EB.  Veuillez lire la description longue.

Figure EB. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 12 dans le nord-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EB carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés à l’intérieur de la zone « B » de la figure E, qui se trouve dans 4 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 1 carré partiel dans le nord-ouest de l’Ontario. La zone se situe dans la RCO 12 (forêt mixte boréale). Au nord de l’habitat essentiel se trouvent plusieurs parcs provinciaux : parc provincial Sable Islands (catégorie des réserves naturelles); parc provincial Agassiz Peatlands (catégorie des réserves naturelles); parc provincial Cranberry Lake (catégorie des réserves naturelles); parc provincial Spruce Islands (catégorie des réserves naturelles). L’habitat essentiel est situé le long de la frontière du Minnesota, aux États-Unis, le long de la rivière Pinewood.

Figure EC.  Veuillez lire la description longue.

Figure EC. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC carte montre l’habitat essentiel du Goglu des prés dans le sud de l’Ontario, dans la zone « C », à l’intérieur d’un ensemble de carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence. L’habitat essentiel est divisé en 7 zones distinctes (étiquetées C-1 à C-7). La zone se situe dans la RCO 12 (forêt mixte boréale) et dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). La zone d’habitat essentiel la plus au sud-ouest se trouve juste au sud de London, en Ontario. Toutes les autres zones d’habitat essentiel, soit C-2 à C-7, sont situées les unes à côté des autres et sont entourées du lac Ontario, du lac Huron, du lac Simcoe et de la baie Georgienne. À l’est de ces zones se trouvent les villes de Toronto, de Barrie et de Brampton.

Figure EC-1.  Veuillez lire la description longue.

Figure EC-1. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés du quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC-1 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone C-1 montrée à la figure EC, dans le sud-ouest de l’Ontario, au sud de London, qui se trouve dans 2 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Dans la zone d’habitat essentiel se trouvent des endroits comme Springfield, Macksville, Mayfair et Melbourne. Au sud de l’habitat essentiel se trouve la rivière Thames, et au sud, on trouve la rivière Sydenham.

Figure EC-2.  Veuillez lire la description longue.

Figure EC-2. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC-2 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone C-2 montrée à la figure EC, dans le sud-ouest de l’Ontario, qui se trouve dans 13 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 4 carrés partiels. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Dans la zone d’habitat essentiel se trouvent des endroits comme Owen Sound et la péninsule Bruce. À l’ouest de l’habitat essentiel se trouve le lac Huron, et au nord et au nord-est, on trouve la baie Georgienne. Il y a aussi une aire protégée et de conservation terrestre à l’est de l’habitat essentiel, à proximité de Meaford et de la baie Nottawasaga

Figure EC-3. Veuillez lire la description longue.

Figure EC-3. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC-3 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone C-3 montrée à la figure EC, dans le sud-ouest de l’Ontario, qui se trouve dans 29 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 8 carrés partiels. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Dans la zone d’habitat essentiel se trouvent des endroits comme Chatsworth, Mildmay et Orchardville. Le lac Huron se trouve à l’ouest de l’habitat essentiel. Il y a aussi deux aires terrestres protégées et de conservation, dont l’une (parc provincial MacGregor Point) est située dans la partie ouest de l’habitat essentiel, à proximité du lac Huron.

Figure EC-4.  Veuillez lire la description longue.

Figure EC-4. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC-4 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone C-4 montrée à la figure EC, dans le sud-ouest de l’Ontario, qui se trouve dans 26 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 10 carrés partiels. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Dans la zone d’habitat essentiel se trouvent des endroits comme Shelburne, Maxwell et Orchardville, ainsi que le lac Luther. Il y a aussi deux petites aires protégées et de conservation terrestres dans la zone d’habitat essentiel.

Figure EC-5.  Veuillez lire la description longue.

Figure EC-5. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC-5 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone C-5 montrée à la figure EC, dans le sud-ouest de l’Ontario, qui se trouve dans 23 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence ainsi que dans 2 carrés partiels. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Dans la zone d’habitat essentiel se trouvent des endroits comme le lac Luther, Grand Valley et Orangeville. Au sud de l’habitat essentiel se trouvent Guelph et Milton (Ontario). Il y a aussi trois petites aires protégées et de conservation terrestres dans la zone d’habitat essentiel, dans la partie est.

Figure EC-6.  Veuillez lire la description longue.

Figure EC-6. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC-6 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone C-6 montrée à la figure EC, dans le sud-ouest de l’Ontario, à l’ouest de Toronto, qui se trouve dans 22 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence. L’habitat essentiel est situé dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Dans la zone d’habitat essentiel se trouvent des endroits comme Shelburne, Creemore et Corbetton. Le lac Simcoe est situé au nord-est de l’habitat essentiel. Il y a également sept petites aires protégées et de conservation terrestres dans la zone d’habitat essentiel, et une à l’extérieur de la zone d’habitat essentiel, dans l’ouest.

Figure EC-7.  Veuillez lire la description longue.

Figure EC-7. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 dans le sud-ouest de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EC-7 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone C-7 montrée à la figure EC, dans le sud-ouest de l’Ontario, au nord de Barrie, qui se trouve dans 6 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 12 (forêt mixte boréale) et dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). À l’intérieur de l’habitat essentiel, on trouve des endroits comme le parc provincial Carden Alvar (catégorie des parcs naturels). Au nord de l’habitat essentiel se trouvent le parc provincial Queen Elizabeth II Wildlands (catégorie des parcs naturels) et la réserve de conservation Kahshe Lake Barrens. Au sud-ouest de l’habitat essentiel se trouve le lac Simcoe et, à l’est, on trouve le lac Balsam.

Figure ED.  Veuillez lire la description longue.

Figure ED. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 8 le long de la frontière entre l’Ontario et le Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure ED carte montre l’habitat essentiel du Goglu des prés à la frontière entre l’Ontario et le Québec, dans la zone « D », à l’intérieur de 3 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 8 (forêt coniférienne boréale). La carte montre la RCO 12 (forêt mixte boréale) au sud de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel est divisé en deux zones. La plus petite zone se trouve autour du lac Abitibi et au nord du lac Duparquet. Le reste de l’habitat essentiel se trouve au sud de la première zone, et à l’est de la réserve de biodiversité Opasatica. Il y a sept autres aires protégées et de conservation sur la carte, à l’extérieur de l’habitat essentiel.

Figure EE.  Veuillez lire la description longue.

Figure EE. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 dans l’est de l’Ontario et dans le sud-ouest du Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés, représenté dans un ensemble de carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, divisés en 7 unités étiquetées E-1 à E-7. L’habitat essentiel couvre la zone s’étendant depuis Peterborough (Ontario) jusqu’à Renfrew (Ontario), au nord, et jusqu’à Gatineau (Québec), à l’est. Il se trouve dans la RCO 12 (forêt mixte boréale) et la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). L’habitat essentiel se situe dans plusieurs aires protégées fédérales comme la réserve nationale de faune et le refuge d’oiseaux migrateurs du lac Mississippi, le refuge d’oiseaux migrateurs du Ruisseau-Becketts, la réserve nationale de faune de la Pointe-du-Prince-Édouard et la réserve nationale de faune de la baie Wellers.

Figure EE-1.  Veuillez lire la description longue.

Figure EE-1. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 dans l’est de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE-1 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone E-1 montrée à la figure EE, dans la région de Quinte en Ontario, qui se trouve dans 26 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint- Laurent).

Figure EE-2.  Veuillez lire la description longue.

Figure EE-2. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans l’est de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE-2 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone E-2 montrée à la figure EE, qui se trouve dans 6 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence le long de la rive du lac Ontario, à la baie de Quinte. La réserve nationale de faune de la Pointe-du-Prince-Édouard se trouve dans la zone d’habitat essentiel. Celle-ci est située dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint- Laurent).

Figure EE-3.  Veuillez lire la description longue.

Figure EE-3. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 dans l’est de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE-3 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone E-3 montrée à la figure EE, qui se trouve dans 8 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence à l’ouest d’Ottawa, en Ontario, et qui s’étend jusque de l’autre côté de la rivière des Outaouais, au Québec. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 12 (forêt mixte boréale). Il y a trois aires protégées et de conservation terrestres non fédérales dans la zone d’habitat essentiel.

Figure EE-4.  Veuillez lire la description longue.

Figure EE-4. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 le long de la frontière entre l’Ontario et le Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE-4 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone E-4 montrée à la figure EE, qui se trouve dans 11 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence et dans 2 carrés partiels dans la région d’Ottawa-Gatineau, sur la frontière entre l’Ontario et le Québec. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 12 (forêt mixte boréale) et dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Il y a des aires protégées et de conservation terrestres non fédérales dans la zone d’habitat essentiel, notamment le parc de la Gatineau.

Figure EE-5.  Veuillez lire la description longue.

Figure EE-5. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 dans l’est de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE-5 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone E-5 montrée à la figure EE, qui se trouve dans 2 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence au sud d’Ottawa, en Ontario. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 12 (forêt mixte boréale) et dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent). Le refuge d’oiseaux et la réserve nationale de faune du lac Mississippi sont situés dans cette zone d’habitat essentiel.

Figure EE-6.  Veuillez lire la description longue.

Figure EE-6. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans l’est de l’Ontario est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE-6 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone E-6 montrée à la figure EE, qui se trouve dans 11 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence et dans 3 carrés partiels à Ottawa, en Ontario. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent) et à proximité de la RCO 12 (forêt mixte boréale). Une petite partie d’une aire protégée et de conservation non fédérale (tourbière Mer Bleue) est située dans la zone d’habitat essentiel à l’extrémité nord.

Figure EE-7. Veuillez lire la description longue.

Figure EE-7. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 12 et 13 le long de la frontière entre l’Ontario et le Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EE-7 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone E-7 montrée à la figure EE, qui se trouve dans 16 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence et dans 3 carrés partiels dans la région d’Ottawa-Gatineau, le long de la frontière entre l’Ontario et le Québec. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent) et dans la RCO 12 (forêt mixte boréale), et comprend le refuge d’oiseaux de Beckett Creek.

Figure EF.  Veuillez lire la description longue.

Figure EF. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 13 et 14 dans le sud-ouest du Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EF carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés au Québec, représenté dans un ensemble de carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence, divisés en 4 unités étiquetées F 1 à F 4. L’habitat essentiel couvre la région qui s’étend depuis la frontière du Vermont et du New Hampshire jusqu’à Shawinigan, au nord-ouest. Il se trouve dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint- Laurent) et dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique).

Figure EF-1.  Veuillez lire la description longue.

Figure EF-1. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 13 dans le sud-ouest du Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EF-1 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone F-1 montrée à la figure EF, qui se trouve dans 8 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence le long du fleuve Saint-Laurent et dans 1 carré partiel à Saint-Albert, au Québec. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent) et comprend des aires protégées et de conservation situées le long du fleuve. L’une de ces aires protégées est l’aire de concentration d’oiseaux aquatiques du Refuge de Nicolet.

Figure EF-2.  Veuillez lire la description longue.

Figure EF-2. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 13 et 14 dans le sud-ouest du Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EF-2 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone F-2 montrée à la figure EF, qui se trouve dans 5 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence et dans 2 carrés partiels dans le sud-ouest du Québec, le long de la frontière du Vermont, aux États-Unis. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent) et dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique). La zone comprend une aire protégée et de conservation non fédérale.

Figure EF-3.  Veuillez lire la description longue.

Figure EF-3. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans les régions de conservation des oiseaux (RCO) 13 et 14 dans le sud-ouest du Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EF-3 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone F-3 montrée à la figure EF, qui se trouve dans 7 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence et dans 1 carré partiel dans le sud-ouest du Québec, au sud de Victoriaville. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 13 (Grands Lacs inférieurs/plaine du Saint-Laurent) et dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique).

Figure EF-4.  Veuillez lire la description longue.

Figure EF-4. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 14 dans le sud-ouest du Québec est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EF-4 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone F-3 montrée à la figure EF, qui se trouve dans 6 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence et dans 4 carrés partiels autour de Sherbrooke, au Québec. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique).

Figure EG.  Veuillez lire la description longue.

Figure EG. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 14 au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EG carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, représenté dans un ensemble de carrés de 10 x 10 km du quadrillage UTM de référence, divisés en 3 unités étiquetées G 1 à G 3. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique) et comprend des aires protégées et de conservation.

Figure EG-1.  Veuillez lire la description longue.

Figure EG-1. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 14 au Nouveau-Brunswick est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EG-1 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone G-1 montrée à la figure EG, qui se trouve dans 2 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence à l’est de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique).

Figure EG-2. Veuillez lire la description longue.

Figure EG-2. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 14 le long de la frontière entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EG-2 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone G-2 montrée à la figure EG, qui se trouve dans 5 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence à l’est de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel est situé dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique) et chevauche les aires protégées et de conservation suivantes : réserve nationale de faune de Tintamarre (fédérale, terrestre); réserve nationale de faune de Chignecto (fédérale, terrestre); refuge d’oiseaux d’Amherst Point (fédérale, terrestre); réserve nationale de faune du marais John Lusby (fédérale, marine). Il y a aussi une autre aire protégée non fédérale terrestre qui n’est pas identifiée. La zone tampon pour la pêche au pétoncle ZPP 22 est située sur la carte, mais ne se trouve pas dans les limites de l’habitat essentiel.

Figure EG-3.  Veuillez lire la description longue.

Figure EG-3. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 14 en Nouvelle-Écosse est représenté par les carrés de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

Description longue

Figure EG-3 carte montre l’emplacement de l’habitat essentiel du Goglu des prés dans la zone G-3 montrée à la figure EG, qui se trouve dans 2 carrés de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel est situé dans la RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique) et chevauche une aire protégée et de conservation non fédérale, soit la zone tampon pour la pêche au pétoncle ZPP 24.

Figure EH.  Veuillez lire la description longue.

Figure EH. L’habitat essentiel du Goglu des prés dans la région de conservation des oiseaux (RCO) 8 à Terre-Neuve-et-Labrador est représenté par le carré de quadrillage UTM de 10 x 10 km ombrés en jaune; l’habitat essentiel est présent là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1 sont présentes.

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Figure EH carte montre l’emplacement de l’habitat du Goglu des prés dans 1 carré de 10 km x 10 km du quadrillage UTM à Terre-Neuve. L’habitat essentiel se situe dans la RCO 8 (forêt coniférienne boréale) et couvre une aire protégée et de conservation non fédérale, soit le parc provincial Grand Codroy.

Annexe F : Superficie estimée de la quantité d’habitat dans chaque unité provinciale de RCO où l’habitat essentiel a été désigné

Tableau E1. Superficie estimée de la quantité d’habitat où pourraient se trouver les caractéristiques biophysiques de l’habitat essentiel dans chaque unité provinciale de RCO où l’habitat essentiel du Goglu des prés a été désigné au Canada. Les superficies sont estimées d’après les classes de couverture terrestre « Prairies » et « Pâturage/Cultures fourragères » de l’Inventaire annuel des cultures de 2019 (AAFC, 2019)
Nom de l’unité provinciale de RCO (numéro de RCO) Quantité estimée d’habitat prairial indigène (ha) Quantité estimée d’habitat prairial agricole (ha) Quantité estimée totale d’habitat prairial (ha)
Saskatchewan – Marmites torrentielles des Prairies (11) 5 566 12 549 18 114
Manitoba – Plaines de la taïga boréale (6) 12 259 7 808 20 067
Manitoba – Marmites torrentielles des Prairies (11) 15 665 14 335 30 000
Manitoba – Forêt mixte boréale (12) 326 82 407
Ontario – Forêt mixte boréale (12) 172 12 934 13 106
Ontario – Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) 3 722 363 854 367 576
Québec – Forêt coniférienne boréale (8) - 4 744 4 744
Québec – Forêt mixte boréale (12) - 7 807 7 807
Québec – Grands Lacs inférieurs et plaine du Saint-Laurent (13) - 18 345 19 804
Québec – Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) - 31 589 33 267
Nouveau-Brunswick – Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) 21 11 179 11 200
Nouvelle-Écosse – Forêt septentrionale de l’Atlantique (14) 44 5 177 5 222
Terre-Neuve-et-Labrador – Forêt coniférienne boréale (8) 43 277 320

Annexe G : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes Note de bas de page 27. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement, et d’évaluer si les résultats d’un document de planification du rétablissement peuvent affecter un élément de l’environnement ou tout objectif ou cible de la Stratégie fédérale de développement durableNote de bas de page 28 (SFDD).

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Les activités de rétablissement protégeant de grandes étendues de prairie indigène et agricole pour le Goglu des prés seront bénéfiques pour l’environnement en général et devraient avoir des incidences positives sur un certain nombre d’autres espèces de divers taxons qui ont besoin d’habitats similaires, dont de nombreuses espèces en péril (tableau F1). Cependant, ces activités pourraient avoir des conséquences pour les espèces dont les besoins en matière d’habitat diffèrent de ceux du Goglu des prés (p. ex. les oiseaux forestiers). Par conséquent, il est important d’envisager les activités d’intendance et de gestion de l’habitat du Goglu des prés dans une perspective écosystémique en élaborant, avec la contribution des autorités responsables, des plans visant plusieurs espèces, des programmes de rétablissement axés sur l’écosystème ou des plans de gestion régionaux qui prennent en considération les besoins de multiples espèces, y compris d’autres espèces en péril, et les autres cibles de biodiversité (p. ex. augmentation du couvert forestier).

Tableau F1. Liste des espèces en péril qui devraient bénéficier des activités de rétablissement visant le Goglu des prés
Nom commun Nom scientifique Désignation de l’espèce par le COSEPAC Statut de l’espèce dans la LEP
Alétris farineux Aletris farinosa En voie de disparition En voie de disparition
Aster soyeux Symphyotrichum sericeum Menacée Menacée
Aster très élevé Symphyotrichum praealtum Menacée Menacée
Blaireau d’Amérique de la sous-espèce jacksoni Taxidea taxus jacksoni En voie de disparition En voie de disparition
Blaireau d’Amérique de la sous-espèce jeffersonii Taxidea taxus jeffersonii En voie de disparition En voie de disparition
Blaireau d’Amérique de la sous-espèce taxus Taxidea taxus taxus Préoccupante Préoccupante
Bourdon à tache rousse Bombus affinis En voie de disparition En voie de disparition
Bruant de Baird Ammodramus bairdii Préoccupante Préoccupante
Bruant de Henslow Ammodramus henslowii En voie de disparition En voie de disparition
Bruant sauterelle de la sous-espèce de l’Est Ammodramus savannarum pratensis Préoccupante Préoccupante
Buse rouilleuse Buteo regalis Menacée Menacée
Chardon de Hill Cirsium hillii Menacée Menacée
Chevêche des terriers Athene cunicularia En voie de disparition En voie de disparition
Colin de Virginie Colinus virginianus En voie de disparition En voie de disparition
Couleuvre fauve de l’Est, population carolinienne Pantherophis gloydi En voie de disparition En voie de disparition
Couleuvre fauve de l’Est, population des Grands Lacs et du Saint-Laurent Pantherophis gloydi En voie de disparition En voie de disparition
Couleuvre tachetée Lampropeltis triangulum Préoccupante Préoccupante
Cypripède blanc Cypripedium candidum Menacée Menacée
Effraie des clochers, population de l’Est Tyto alba En voie de disparition En voie de disparition
Effraie des clochers, population de l’Ouest Tyto alba Menacée Menacée
Engoulevent d’Amérique Chordeiles minor Préoccupante Menacée
Gentiane blanche Gentiana alba En voie de disparition En voie de disparition
Gérardie de Gattinger Agalinis gattingeri En voie de disparition En voie de disparition
Gérardie de Skinner Agalinis skinneriana En voie de disparition En voie de disparition
Hespérie persius de l’Est Erynnis persius persius En voie de disparition En voie de disparition
Hibou des marais Asio flammeus Menacée Préoccupante
Hirondelle rustique Hirundo rustica Préoccupante Menacée
Lespédèze de Virginie Lespedeza virginica En voie de disparition En voie de disparition
Liatris à épi Liatris spicata Menacée Menacée
Massasauga, population carolinienne Sistrurus catenatus En voie de disparition En voie de disparition
Massasauga, population des Grands Lacs et du Saint-Laurent Sistrurus catenatus Menacée Menacée
Monarque Danaus plexippus En voie de disparition Préoccupante
Paruline à ailes dorées Vermivora chrysoptera Menacée Menacée
Pic à tête rouge Melanerpes erythrocephalus En voie de disparition En voie de disparition
Pie-grièche migratrice de la sous-espèce excubitorides Lanius ludovicianus excubitorides Menacée Menacée
Pie-grièche migratrice de la sous-espèce migrans Lanius ludovicianus migrans En voie de disparition En voie de disparition
Pipit de Sprague Anthus spragueii Menacée Menacée
Plectrophane à ventre noir Calcarius ornatus En voie de disparition Menacée
Polygale incarnat Polygala incarnata En voie de disparition En voie de disparition
Rosier sétigère Rosa setigera Préoccupante Préoccupante
Salamandre à nez court Ambystoma texanum En voie de disparition En voie de disparition
Sturnelle des prés Sturnella magna Menacée Menacée

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