Stratégie de rétablissement de la population néo écossaise de tortues mouchetées au Canada [proposition] 2011 : Habitat essentiel
La Loi sur les espèces en péril (Loi du Canada, 2002, ch. 29) définit ainsi l'habitat essentiel : « … l'habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d'une espèce sauvage inscrite, qui est désignée comme tel dans un programme de rétablissement ou d'un plan d'action élaborer à l'égard de l'espèce » (paragraphe 2(1)).
Nous avons défini, à l'intérieur de la présente stratégie de rétablissement, l'habitat essentiel de la tortue mouchetée en Nouvelle Écosse dans la mesure du possible en utilisant les meilleures données accessibles. Nous avons localisé un grand nombre d'habitats de l'espèce dans la province, notamment des sites de nidification, des sites d'hivernage et des sites d'estivage fréquentés au cours de la plupart des stades du cycle de vie. Nous disposons, dans le cas de nombreux endroits, de plusieurs années de données qui illustrent une fréquentation répétée des emplacements au fil du temps par l'espèce de même qu'une fidélité individuelle aux emplacements.
Nous avons circonscrit l'habitat vital aux cinq emplacements connus abritant deux individus ou plus identifiés (trois populations importantes et deux concentrations plus restreintes). Les emplacements ayant fait l'objet de signalements non confirmés ne sont pas inclus pour le moment. Les emplacements abritant une seule tortue identifiée ont été exclus parce qu'il est possible que les tortues y aient été déplacées par le public. Les deux concentrations restreintes ont été incluses dans l'habitat essentiel défini pour le moment par mesure de précaution; nous réévaluerons ce point lorsque nous disposerons de plus de renseignements au sujet de ces emplacements.
L'habitat vital défini dans le cadre de la présente stratégie de rétablissement est essentiel au rétablissement de l'espèce, mais il pourrait ne pas suffire pour assurer l'atteinte des objectifs intermédiaires et à long terme relatifs à la population et à la distribution de l'espèce en raison de notre compréhension insuffisante des attributs fortement variables de l'habitat et des connaissances incomplètes que nous possédons sur la répartition de l'espèce en Nouvelle Écosse. Nous ignorons présentement quelle quantité d'habitat vital est nécessaire au soutien d'une population autonome de tortues mouchetées à long terme. Il pourrait exister d'autres populations viables n'ayant pas encore été découvertes, lesquelles seraient importantes pour la persistance à long terme du complexe des populations. Les habitats vitaux en périphérie des populations connues pourraient par ailleurs ne pas encore avoir été repérés. L'habitat vital défini aux présentes ne tient pas compte des déplacements entre les populations qui, même s'ils ne sont pas fréquents, sont essentiels au maintien du flux génétique.
Nous avons délimité l'habitat essentiel dans chacun des cinq emplacements au moyen d'un processus en deux étapes :
- Les chercheurs ont circonscrit les secteurs de forte fréquentation en cartographiant les emplacements des tortues par catégories selon l'activité saisonnière et les stades du cycle de vie, puis en appliquant les principes directeurs de délimitation définis ci après.
- Ils ont défini les limites géographiques de chacun des cinq emplacements en traçant un polygone qui relie tous les secteurs de forte fréquentation.
Délimitation des secteurs de forte fréquentation
Les lieux des signalements de tortues ont été cartographiés en fonction de l'activité saisonnière (nidification, bains de soleil printaniers, déplacements estivaux, hivernaux et automnaux) et des stades du cycle de vie (mâles, femelles, juvéniles). Des polygones des secteurs de forte fréquentation ont ensuite été délimités suivant les principes directeurs ci après :
- Lorsque les emplacements des tortues se trouvaient à l'intérieur de milieux humides, l'ensemble du milieu humide était inclus, même si les emplacements des tortues se limitaient seulement à une partie du milieu humide. Une zone tampon de 100 mètres a été établie autour des limites terrestres et aquatiques du milieu humide.
- Lorsque les emplacements des tortues se trouvaient à l'intérieur de rivières ou de ruisseaux, on a inclus la section du cours d'eau englobant les emplacements des tortues ainsi qu'une section de 200 mètres en amont et en aval de la limite la plus éloignée de la section en question ainsi qu'une étendue de 100 mètres du secteur terrestre et aquatique de chaque côté de la rivière ou du ruisseau.
- Lorsque les emplacements des tortues se trouvaient à l'intérieur de rivages lacustres, on a inclus la section du rivage englobant les emplacements des tortues ainsi qu'une superficie de 200 mètres de chaque côté de la limite la plus éloignée de la section en question. On a établi une zone tampon de 100 mètres longeant le rivage lacustre et une zone tampon terrestre de 50 mètres.
- Lorsque les emplacements des tortues étaient basés sur des aires de nidification intérieures, on a inclus l'ensemble de l'aire de nidification. Si l'aire de nidification se trouvait le long d'un chemin ou d'un autre habitat contigu, on a inclus le secteur englobant les sites de nidification ainsi qu'une superficie de 200 mètres de chaque côté de la limite la plus éloignée du secteur en question. Une étendue de 100 mètres de chaque côté du chemin ou de l'habitat contigu de la zone terrestre entre les deux limites les plus éloignées a été incluse.
- Lorsque l'emplacement des tortues était basé sur un signalement isolé, on a établi une zone tampon de 100 mètres autour du lieu du signalement.
L'établissement des zones tampons terrestres autour des milieux humides visait à englober les habitats supplémentaires fréquentés par les tortues; les zones tampons incluent des éléments importants des habitats dont a besoin l'espèce. Ceux ci comprennent des bassins vernaux, des milieux humides boisés, de petits chenaux, des secteurs saisonnièrement inondés en périphérie des milieux humides et d'autres secteurs qui pourraient ne pas être inclus au moyen des polygones traditionnels des milieux humides. Ces zones tampons englobent en plus des habitats terrestres que les tortues peuvent fréquenter pour leurs déplacements, pour leurs bains de soleil ou pour se réfugier. Ces habitats pourraient être particulièrement importants pour les tortues venant d'éclore et les jeunes juvéniles (données non publiées). Même si les connaissances sur la fréquentation de ces habitats par les tortues sont relativement limitées en Nouvelle Écosse, la fréquentation des habitats terrestres adjacents a été documentée ailleurs à l'intérieur de l'aire de répartition de l'espèce. Dans le Maine, par exemple, on a constaté que les tortues mouchetées fréquentaient des bassins vernaux boisés pendant le printemps (Beaudry et coll., 2009). Les zones tampons établies sont conservatrices comparativement aux autres zones tampons préconisées dans la documentation pertinente, où des zones tampons terrestres de 135 mètres à 1 000 mètres sont recommandées dans le cas des tortues mouchetées (Bell et Stevens, 2006; Hartwig, 2004; Semlitch et Bodie, 2003).
Les zones tampons aquatiques lacustres tiennent compte des changements survenant dans les niveaux d'eau saisonniers. Les zones tampons entourant les sites de nidification tiennent compte des déplacements des femelles pendant la saison de nidification et des déplacements suivant l'éclosion des jeunes tortues, qui peuvent passer énormément de temps en milieu terrestre (Camaclang, 2007; McNeil et coll., 2000; Smith, 2003; Standing et coll., 2000).
Délimitation de l'étendue de l'habitat vital dans chaque site
Les chercheurs ont délimité l'habitat vital dans chaque site en reliant ensemble les limites extérieures des secteurs de forte fréquentation pour former un polygone. Mis à part la population de Kejimkujik, on a inclus l'ensemble du lac lorsque la ligne tracée aurait coupé un lac. Les chercheurs n'ont pas appliqué cette règle au lac Kejimkujik, en raison de la grande superficie du lac. On croit que les tortues de cette population se déplacent principalement le long du rivage au lieu de traverser les eaux libres (Kydd, 2010). Dans le cas du lac Kejimkujik, on a réuni les polygones en bordure du lac au moyen d'une zone tampon riveraine de 100 mètres qui longe le rivage. Les chercheurs ont circonscrit parmi la population de Kejimkujik trois secteurs de forte fréquentation en périphérie de la population sous forme de polygones distincts parce qu'on ignore leur lien avec la population principale (figure 4).
Cette approche tient compte des déplacements dans les secteurs de forte fréquentation, des habitats non définis à l'intérieur de la population ou des habitats actuellement non fréquentés mais qui pourraient le devenir au cours de l'avenir (p. ex. nouveaux habitats humides apparaissant à la suite de la création d'un barrage de castors; nouvelles aires de nidification créées par une perturbation).
Les cinq sites cités dans le tableau 4 et illustrés dans la figure 4 ont été définis comme habitats vitaux en Nouvelle Écosse d'après les critères susmentionnés.
Lieu | Type | Bassin versant | Carreau cartographique* |
---|---|---|---|
Kejimkujik | Population principale | Mersey | I-11 |
McGowan | Population principale | Medway | M-10 |
Rivière Pleasant | Population principale | Medway | R-10 |
Ruisseau Whitesand | Petite concentration | Sissiboo | B-12 |
Ruisseau Dexter | Petite concentration | Medway | Q-08 |
* Les carreaux cartographiques renvoient à la carte d'accompagnement. Une version à faible résolution de cette carte est fournie à la figure 4.
Attributs biophysiques
L'habitat vital comprend tous les secteurs à l'intérieur des polygones établis. Cela englobe les habitats saisonniers nécessaires à tous les stades du cycle de vie ainsi que les voies de déplacement aquatiques et terrestres entre ces habitats. Les attributs biophysiques des habitats fréquentés varient considérablement selon l'emplacement, la saison et la classe d'âge, et ils ne sont actuellement pas tous définis. Les attributs biophysiques typiques sont énumérés ci après; il faut toutefois noter que les attributs propres à certains stades du cycle de vie (p. ex. les jeunes tortues) demeurent encore vagues. La section 7.2 fait par conséquent mention d'activités pouvant nous aider à mieux définir ces attributs et à déterminer les emplacements géographiques d'habitats vitaux supplémentaires.
Les attributs biophysiques des habitats aquatiques fréquentés pendant la saison active comprennent habituellement, sans toutefois s'y limiter, les milieux ci après (Bourque, 2006; Caverhill, 2003; Gilhen, 1984; McMaster et Herman, 2000; Power, 1989);
- les milieux humides, notamment les tourbières basses, les tourbières hautes, les étangs, les bassins vernaux, les anses lacustres et les cours d'eau;
- les eaux stagnantes;
- la végétation aquatique abondante;
- la végétation en surplomb (p. ex. carex et myrique baumier);
- les milieux aux eaux de teinte intermédiaire (100 à 250 uCV);
- les substrats organiques et boueux sans prédominance de roches.
Les attributs biophysiques des habitats d'hivernage comprennent habituellement, sans toutefois s'y limiter, les milieux ci après (Caverhill, 2006; McNeil, 2002; Newton et Herman, 2009; Power, 1989) :
- les bassins ou les canaux boisés, les tranchées de chemins de fer et les sections particulières de cours d'eau ou de milieux humides;
- les substrats organiques profonds;
- les berges sapées.
Les attributs biophysiques des habitats de nidification comprennent habituellement, sans toutefois s'y limiter, les milieux ci après (Caverhill, 2006; McNeil, 2002; Power, 1989; Standing, 1997) :
- les lieux naturels ou modifiés par les humains, comme les plages des rivages lacustres, les affleurements rocheux en milieu forestier; les gravières et les bordures de chemins;
- les secteurs exposés au soleil;
- les secteurs au substrat dénudé, comme les secteurs de gravier, de terre ou de sable dans lesquels une tortue peut creuser un nid.
Les attributs biophysiques des voies de déplacement comprennent habituellement, sans toutefois s'y limiter, les milieux ci après (Camaclang, 2007; Kydd, 2010; Lefebvre, 2010; McNeil, 2002; Power, 1989) :
- toute une variété d'habitats terrestres, notamment les terrains boisés, les sentiers et les prés;
- toute une variété d'habitats aquatiques, notamment les secteurs le long des cours d'eau, le long des plages lacustres ou à travers les lacs, les milieux humides et les bassins vernaux.
Liste des quarts de sections abritant des habitats essentiels de la tortue mouchetée en Nouvelle-Écosse | |||
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Section | Quart | Section | Quart |
A-12 | N.-E. | M-9 | S.-O. |
A-12 | S.-E. | M-10 | N.-E. |
B-12 | S.-E. | M-10 | S.-E. |
B-12 | S.-O. | M-10 | S.-O. |
B-12 | N.-O. | M-10 | N.-O. |
G-10 | N.-O. | M-11 | N.-E. |
G-11 | S.-E. | M-11 | S.-E. |
H-9 | S.-E. | M-11 | N.-O. |
H-9 | S.-O. | N-9 | S.-O. |
H-10 | S.-E. | N-10 | N.-E. |
H-11 | N.-E. | N-10 | S.-E. |
H-11 | S.-E. | N-10 | S.-O. |
H-11 | S.-O. | N-10 | N.-O. |
H-11 | N.-O. | N-11 | S.-O. |
H-12 | N.-E. | N-11 | N.-O. |
H-12 | S.-E. | O-10 | S.-O. |
H-12 | N.-O. | P-11 | N.-E. |
I-10 | N.-E. | P-11 | S.-E. |
H-11 | S.-E. | Q-8 | N.-E. |
I-10 | S.-O. | Q-8 | S.-E. |
I-11 | N.-E. | Q-8 | N.-O. |
I-11 | S.-O. | Q-10 | N.-E. |
I-11 | N.-O. | Q-10 | S.-E. |
I-12 | S.-O. | Q-10 | S.-O. |
I-12 | N.-O. | Q-11 | N.-E. |
J-10 | N.-E. | Q-11 | S.-E. |
J-11 | N.-E. | Q-11 | S.-O. |
J-11 | S.-E. | Q-11 | N.-O. |
J-11 | S.-O. | Q-12 | N.-E. |
J-11 | N.-O. | Q-12 | N.-O. |
J-12 | N.-E. | R-10 | N.-E. |
J-12 | S.-E. | R-10 | S.-E. |
J-12 | N.-O. | R-10 | S.-O. |
J-13 | N.-E. | R-10 | N.-O. |
J-13 | S.-E. | R-11 | N.-E. |
K-11 | S.-E. | R-11 | S.-O. |
K-11 | S.-O. | R-11 | N.-O. |
K-12 | N.-E. | S-10 | N.-E. |
K-12 | S.-O. | S-10 | S.-E. |
K-12 | N.-O. | S-10 | S.-O. |
K-13 | N.-E. | S-10 | N.-O. |
K-13 | S.-O. | S-11 | N.-O. |
K-13 | N.-O. | S-11 | N.-E. |
L-10 | N.-E. | T-10 | S.-O. |
L-10 | S.-E. | T-10 | N.-O. |
M-9 | S.-E. |
L'habitat vital défini dans la présente stratégie de rétablissement est essentiel à la survie ou au rétablissement de l'espèce, mais il pourrait s'avérer insuffisant pour la réalisation des objectifs relatifs à la population et à la distribution de l'espèce en raison de notre compréhension insuffisante de la distribution de l'espèce, de sa fréquentation de l'habitat et des attributs biophysiques de l'habitat en Nouvelle Écosse.
Description de l'activité | Justification | Échéancier |
---|---|---|
Analyser les signalements confirmés d'individus uniques et les signalements non confirmés pour déterminer si des populations existent. | Vérifier s'il s'agit d'individus seuls ou de populations effectives. | Lorsque des signalements surviendront. |
Poursuivre le piégeage dans les secteurs éventuels du Sud Ouest de la Nouvelle Écosse pour localiser des populations supplémentaires. | Élargir notre connaissance de l'aire de répartition de l'espèce en Nouvelle Écosse. Délimitation de nouveaux secteurs d'habitats vitaux. | 2016 |
Réaliser des inventaires et des études de pistage radioélectrique dans les nouveaux secteurs repérés. | Améliorer notre connaissance des habitats fréquentés dans les nouveaux secteurs repérés. | 2016 |
Poursuivre les études de pistage radioélectrique des tortues récemment écloses et des jeunes juvéniles pour mieux comprendre leurs déplacements saisonniers. | Parfaire notre connaissance des habitats terrestres (attributs biophysiques) fréquentés par les jeunes classes d'âge. | 2015 |
Réaliser des inventaires et effectuer un pistage radioélectrique pour mieux comprendre la fréquentation des bassins vernaux et des autres habitats terrestres utilisés (ou des autres habitats humides non reconnus comme des milieux humides ou des secteurs saisonnièrement inondés.) | Améliorer notre connaissance des attributs biophysiques et des habitats vitaux pour mieux délimiter les zones tampons. | 2016 |
Une dégradation partielle de l'habitat vital, permanent ou temporaire entraînerait une destruction de l'habitat vital l'empêchant de jouer son rôle lorsque l'espèce en a besoin. La destruction pourrait découler d'une ou de plusieurs activités à un moment donné ou des effets cumulatif d'une ou de plusieurs activités au fil du temps.
Exemples d'activités | Exemples d'incidence sur les attributs biophysiques |
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Aménagement de chemins, de ponts jetées et de sentiers |
|
Circulation de véhicules à l'écart des chemins |
|
Aménagement de chalets et aménagement récréatif, résidentiel et industriel |
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Modifications du rivage, aménagement et entretien des pelouses |
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Drainage et remblayage des milieux humides ou enlèvement de la végétation. |
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Exploitation de barrages électriques |
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Culture et élevage |
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Exploitation forestière à proximité des voies navigables |
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Piégeage poussé des castors ou élimination des barrages de castors |
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Extraction de la tourbe |
|
Les indicateurs de rendement énumérés ci dessous nous fournissent une façon de définir et de mesurer les progrès dans la réalisation des objectifs relatifs i) à la population et à la distribution (section 5) et ii) à l'orientation stratégique du rétablissement (section 6.2). Vu la longévité et la lente maturation de la tortue, la réalisation des objectifs relatifs à la population et à la distribution constitue un but à long terme.
i) Mesures de réalisation des objectifs relatifs à la population et à la distribution
- Maintien de la survie des adultes au sein de toutes les populations connues.
- Mise en œuvre de stratégies de gestion pour atténuer les menaces particulières définies par rapport à ces lieux.
- Mettre à jour les taux estimatifs de survie au moins tous les cinq ans pour raffiner l'AVP et assurer l'atteinte du but d'un risque d'extinction de moins de 5 %.
ii) Mesures d'orientation stratégique du rétablissement
- Maintien ou amélioration de la survie des juvéniles au sein de toutes les populations connues.
- Maintien ou accroissement de l'étendue de la répartition actuelle au sein de toutes les populations connues.
- Maintien ou amélioration du nombre de nids protégés au sein des trois populations.
- Augmentation du nombre de sites bénéficiant d'une protection officielle de l'habitat.
- Augmentation du nombre de propriétaires fonciers utilisant des pratiques exemplaires pour protéger l'habitat.
- Amélioration de la sensibilisation aux connaissances traditionnelles sur les tortues et leur habitat grâce au nombre d'anecdotes communiquées.
- Évaluation de la fécondité des mâles au sein du complexe des populations.
- Élaboration d'un plan de surveillance stratégique d'ici 2014 pour permettre des réévaluations des modèles démographiques
Un ou plusieurs plans d'action seront réalisés d'ici décembre 2014.
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