Paruline hochequeue (Parkesia motacilla) : programme de rétablissement 2024

Titre officiel : Programme de rétablissement de la Paruline hochequeue (Parkesia motacilla) au Canada

Loi sur les espèces en péril
Série de Programmes de rétablissement

Photo de couverture, Paruline hochequeue
Paruline hochequeue
Information sur le document

Référence recommandée :

Environnement et Changement climatique Canada. 2024. Programme de rétablissement de la Paruline hochequeue (Parkesia motacilla) au Canada, Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement et Changement climatique Canada, Ottawa, viii + 74 p.

Version officielle

La version officielle des documents de rétablissement est celle qui est publiée en format PDF. Tous les hyperliens étaient valides à la date de publication.

Version non officielle

La version non officielle des documents de rétablissement est publiée en format HTML, et les hyperliens étaient valides à la date de la publication.

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, y compris les rapports de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), les descriptions de résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes portant sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en périlNote de bas de page 1.

Illustration de la couverture : Sandra et Frank Horvath

Also available in English under the title "Recovery Strategy for the Louisiana Waterthrush (Parkesia motacilla) in Canada"

© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, 2024. Tous droits réservés.
ISBN
N° de catalogue

Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.

Préface

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996)Note de bas de page 2, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au CanadaNote de bas de page 3. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés dans les cinq ans suivant la publication du document final dans le Registre public des espèces en péril.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence Parcs Canada est le ministre compétent en vertu de la LEP à l’égard de la Paruline hochequeue et a élaboré ce programme de rétablissement, conformément à l’article 37 de la LEP. Dans la mesure du possible, le programme de rétablissement a été préparé en collaboration avec les provinces de l’Ontario et du Québec, en vertu du paragraphe 39(1) de la LEP.

La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des directives formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement et Changement climatique Canada et l’Agence Parcs Canada, ou sur toute autre autorité responsable. Tous les Canadiens et les Canadiennes sont invités à appuyer ce programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien de la Paruline hochequeue et de l’ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement et Changement climatique Canada, l’Agence Parcs Canada et d’autres autorités responsables et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce. La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des autorités responsables et organisations participantes.

Le programme de rétablissement établit l’orientation stratégique visant à arrêter ou à renverser le déclin de l’espèce, y compris la désignation de l’habitat essentiel dans la mesure du possible. Il fournit à la population canadienne de l’information pour aider à la prise de mesures visant la conservation de l’espèce. Lorsque l’habitat essentiel est désigné, dans un programme de rétablissement ou dans un plan d’action, la LEP exige que l’habitat essentiel soit alors protégé.

Dans le cas de l’habitat essentiel désigné pour les espèces terrestres, y compris les oiseaux migrateurs, la LEP exige que l’habitat essentiel désigné dans une zone protégée par le gouvernement fédéralNote de bas de page 4 soit décrit dans la Gazette du Canada dans un délai de 90 jours après l’ajout dans le Registre public du programme de rétablissement ou du plan d’action qui a désigné l’habitat essentiel. L’interdiction de détruire l’habitat essentiel aux termes du paragraphe 58(1) s’appliquera 90 jours après la publication de la description de l’habitat essentiel dans la Gazette du Canada.

Pour l’habitat essentiel se trouvant sur d’autres terres domaniales, le ministre compétent doit, soit faire une déclaration sur la protection légale existante, soit prendre un arrêté de manière à ce que les interdictions relatives à la destruction de l’habitat essentiel soient appliquées.

Si l’habitat essentiel d’un oiseau migrateur ne se trouve pas dans une zone protégée par le gouvernement fédéral, sur le territoire domanial, à l’intérieur de la zone économique exclusive ou sur le plateau continental du Canada, l’interdiction de le détruire ne peut s’appliquer qu’aux parties de cet habitat essentiel — constituées de tout ou partie de l’habitat auquel la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs s’applique aux termes des paragraphes 58(5.1) et 58(5.2) de la LEP.

En ce qui concerne tout élément de l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial, si le ministre compétent estime qu’une partie de l’habitat essentiel n’est pas protégée par des dispositions ou des mesures en vertu de la LEP ou d’autres lois fédérales, ou par les lois provinciales ou territoriales, il doit, comme le prévoit la LEP, recommander au gouverneur en conseil de prendre un décret visant l’interdiction de détruire l’habitat essentiel. La décision de protéger l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial et n’étant pas autrement protégé demeure à la discrétion du gouverneur en conseil.

Remerciements

Le présent programme de rétablissement a été préparé par John Brett, à partir du Management Plan for Louisiana Waterthrush in Canada préparé par Christian Friis et John Brett (Environment Canada, 2012), avec la contribution de François Shaffer, Michel Robert, Sylvain Giguère, Mattieu Allard (SCF‑ECCC, Région du Québec), Juliana Galvis‑Amaya, Kevin Hannah, Marie‑Claude Archambault, John Viengkone et Jessica Harriott (SCF‑ECCC, Région de l’Ontario), Véronique Connoly et Al Harris (Northern Bioscience). Le présent document a pu être amélioré grâce aux commentaires de Parcs Canada (Tammy Dobbie et Sarah Rupert), du ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (Mike Burrell) et du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario (Carling Dewar, Glenn Desy, Lucy Ellis et Leanne Jennings).

Nous remercions sincèrement toutes les autres parties ayant fourni des conseils et des commentaires dans le cadre de l’élaboration du présent programme de rétablissement, notamment divers particuliers et organismes autochtones, d’autres particuliers et des intervenants qui ont fourni des renseignements et/ou participé aux réunions de consultation.

Sommaire

La Paruline hochequeue (Parkesia motacilla) est une espèce sensible à la superficie de son habitat, qui se reproduit dans les forêts riveraines matures de l’est de l’Amérique du Nord et hiverne dans le même type d’habitat, depuis le Mexique jusqu’au nord de l’Amérique du Sud et aux Caraïbes.

La Paruline hochequeue a été désignée espèce préoccupante par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 1991, en 1996 et en 2006, et elle a été inscrite comme telle à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril en décembre 2007. En 2015, son statut a été réexaminé par le COSEPAC, et elle a été désignée espèce menacée en raison de la petite taille de sa population. La Paruline hochequeue est protégée par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.

La Paruline hochequeue est largement répartie dans l’est des États‑Unis, mais son aire de reproduction au Canada est petite et se limite au sud de l’Ontario et au sud‑ouest du Québec. En Ontario, l’espèce est présente en plus forte abondance le long de la rive nord du lac Érié, dans les comtés d’Elgin et de Norfolk. Bien que sa nidification n’ait été confirmée qu’à un seul endroit au Québec, plusieurs occurrences récentes en période de nidification ont été observées dans les régions de l’Outaouais et des Cantons‑de‑l’Est.

Bien que la population continentale de la Paruline hochequeue ne soit pas bien recensée dans le cadre du Relevé des oiseaux nicheurs (BBS), les données recueillies semblent indiquer qu’elle serait relativement stable. La population canadienne est petite et compte probablement moins de 500 adultes. Des déclins locaux se sont produits dans certaines parties de l’aire de répartition canadienne de l’espèce, mais le nombre estimé de couples laisse supposer que la population nationale est stable, ce qui est conforme à la tendance continentale.

Même s’il n’existe pas de menace particulière qui se démarque comme menace principale pour la Paruline hochequeue au Canada, l’effet cumulatif de diverses menaces pesant sur l’espèce à différentes échelles et à différents stades de son cycle vital annuel est préoccupant pour la survie de l’espèce. Les menaces connues et potentielles pour l’espèce au Canada comprennent le développement résidentiel, l’exploitation forestière et la récolte du bois, les effluents agricoles et sylvicoles, le détournement de cours d’eau à des fins agricoles et d’autres modifications de l’écosystème ayant diverses sources. La Paruline hochequeue dépend de grandes zones de forêt ininterrompue, et la perte de couvert forestier, combinée à la pollution de l’eau, a eu un impact négatif sur sa population. La dégradation de l’habitat attribuable au puceron lanigère de la pruche (Adelges tsugae), un parasite forestier exotique, est considérée comme une menace émergente. On présume que la déforestation et l’exploitation des ressources constituent une menace pour cette espèce sur ses lieux d’hivernage.

L’objectif en matière de population et de répartition est de maintenir ou d’augmenter la taille et l’aire de répartition de la population de Parulines hochequeue au Canada. Des stratégies et des approches générales pour contrer les menaces pesant sur la survie et le rétablissement de la Paruline hochequeue sont décrites dans le présent programme de rétablissement.

L’habitat essentiel est désigné dans le présent programme de rétablissement, et un calendrier des études a été élaboré afin de fournir les renseignements nécessaires pour achever la désignation de l’habitat essentiel qui sera suffisant pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition.

Un ou plusieurs plans d’action pour cette espèce seront publiés dans le Registre public des espèces en péril dans les cinq ans suivant la publication du présent programme de rétablissement.

Résumé du caractère réalisable du rétablissement

D’après les quatre critères suivants qu’Environnement et Changement climatique Canada utilise pour définir le caractère réalisable du rétablissement, le rétablissement de la Paruline hochequeue est déterminé comme étant réalisable du point de vue technique et biologique.

1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

Oui. Des individus capables de se reproduire sont disponibles maintenant, mais certaines populations locales au Canada dépendent peut‑être de l’immigration pour persister. Bien que la population continentale de la Paruline hochequeue ne soit pas bien recensée dans le cadre du Relevé des oiseaux nicheurs (BBS), les données recueillies semblent indiquer qu’elle pourrait être relativement stable ou en train d’augmenter, ce qui laisse supposer que des individus sources pourraient être disponibles pour soutenir la population canadienne par l’immigration. Toutefois, comme cette petite population de la Paruline hochequeue se trouve dans la partie nord de l’aire de répartition continentale de l’espèce et que la grande majorité de la répartition et de la population continentales de l’espèce se trouve plus au sud aux États‑Unis, il est important de noter que les changements de population à l’échelle continentale pourraient avoir un effet important sur la disponibilité d’individus au Canada. Si la population continentale de la Paruline hochequeue présente une tendance à la baisse, son aire de répartition pourrait se contracter, et l’immigration au Canada pourrait diminuer.

2. De l’habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.

Oui. Il y a probablement suffisamment d’habitat convenable pour maintenir la taille actuelle de la population, et la gestion et la remise en état de l’habitat pourraient augmenter la quantité et la qualité de l’habitat dans les sites actuellement inoccupés. Au Canada, de nombreuses zones d’habitat potentiellement convenable ne sont pas régulièrement occupées, probablement parce que la population est petite et qu’elle pourrait dépendre de l’immigration à partir d’États voisins. Cependant, la Paruline hochequeue occupe un habitat spécialisé; pour la nidification, elle a une forte préférence pour les ruisseaux d’amont aux eaux relativement intactes et pour les milieux humides connexes situés dans de grandes étendues de forêt mature. Par conséquent, les possibilités de remise en état de l’habitat à grande échelle pourraient être limitées dans l’aire de répartition canadienne de l’espèce.

3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

Oui. Il n’existe pas de menace particulière qui se démarque comme menace principale à la survie de la population canadienne; la Paruline hochequeue au Canada est plutôt menacée par les effets cumulatifs de diverses menaces (y compris la perte d’habitat et les changements de la qualité de l’eau causés par l’intensification de l’agriculture et le développement résidentiel suburbain). Il est possible de lutter contre au moins quelques‑unes de ces menaces au Canada (grâce à la protection, à la remise en état de l’habitat et à la gestion), bien que la pression de plus en plus forte exercée par le développement dans l’aire de répartition canadienne de l’espèce puisse accroître ou exacerber ces menaces. Toutefois, comme l’espèce est également exposée à des menaces à l’extérieur du Canada, dans son aire de migration et son aire d’hivernage, le maintien d’une population et d’une répartition stables au Canada nécessitera la collaboration avec de multiples organisations et gouvernements à l’échelle régionale et continentale.

4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

Oui. Bien que les principales menaces qui pèsent sur l’espèce au Canada semblent être celles liées à la perte et à la dégradation de l’habitat, des techniques de remise en état et d’amélioration de l’habitat existent ou sont en cours d’élaboration (par exemple, dans le cas de la lutte contre le puceron lanigère de la pruche).

Toutefois, comme la petite population canadienne de l’espèce se trouve dans la partie nord de son aire de répartition continentale et que la grande majorité de sa répartition et de sa population continentales se trouve plus au sud aux États‑Unis, il est important de noter que les changements de population à l’échelle continentale pourraient avoir un effet important sur le caractère réalisable du rétablissement au Canada. Si la population continentale de la Paruline hochequeue présente une tendance à la baisse, son aire de répartition pourrait se contracter, et l’immigration au Canada pourrait diminuer. La persistance de la petite population canadienne pourrait dépendre de l’immigration en provenance des États‑Unis (COSEWIC, 2015). En pareil cas, malgré toutes les mesures décrites dans le présent programme pour veiller à ce qu’un habitat convenable suffisant soit disponible et atténuer les principales menaces pesant sur l’espèce, les effectifs de la Paruline hochequeue pourraient diminuer au Canada.

1. Évaluation de l’espèce par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC)

Date de l’évaluation : Novembre 2015

Nom commun (population) : Paruline hochequeue

Nom scientifique : Parkesia motacilla

Statut selon le COSEPAC : Menacée

Justification de la désignation : Durant la saison de reproduction au Canada, cet oiseau chanteur niche le long de cours d’eau froide et claire situés dans des zones ombragées, ainsi que dans les milieux humides boisés dans le sud de l’Ontario et le sud‑ouest du Québec. Il occupe des habitats semblables en Amérique latine durant l’hiver. La population canadienne est petite, probablement constituée de moins de 500 adultes, cependant les couples nicheurs sont difficiles à détecter. Les tendances démographiques de la population canadienne sont incertaines. Des déclins ont été constatés dans certaines parties de l’aire de répartition canadienne, particulièrement dans son bastion du sud‑ouest de l’Ontario, alors que de nouveaux couples ont été trouvés dans d’autres parties. L’immigration d’individus en provenance du nord‑est des États‑Unis est considérée comme étant importante pour le maintien de la population canadienne. Toutefois, bien que la population source des États‑Unis semble actuellement relativement stable, elle pourrait faire l’objet de déclins futurs en raison de menaces émergentes pesant sur l’habitat.

Présence au Canada : Ontario et Québec

Historique du statut selon le COSEPAC : Espèce désignée « préoccupante » en avril 1991. Réexamen et confirmation du statut en avril 1996 et en avril 2006. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « menacée » en novembre 2015.

* COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada)

2. Information sur la situation de l’espèce

La cote mondiale de la Paruline hochequeue (Parkesia motacilla) est G5 (non en péril), et ses cotes nationales sont N5B (non en péril, population reproductrice) aux États‑Unis et N3B (vulnérable, population reproductrice) au Canada (NatureServe, 2021). À l’échelle infranationale, ses cotes sont S3B (vulnérable, population reproductrice) en Ontario et S1B (gravement en péril, population reproductrice) au Québec (NatureServe, 2021; annexe B).

La Paruline hochequeue est inscrite comme espèce menacée à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril et à l’annexe 3 de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario. Au Québec, l’espèce est inscrite sur la Liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables, établie aux termes de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (RLRQ, chap. E‑12.01). Elle n’est pas inscrite sur la liste des espèces en péril de l’Endangered Species Act des États‑Unis.

3. Information sur l’espèce

3.1 Description de l’espèce

La Paruline hochequeue est un membre de la famille des parulines (Parulidés). Elle mesure environ 15 cm de long. Son dos est brun, et son ventre est blanc et couvert de taches brunes. Sa gorge est généralement blanche et sans taches. Elle possède une large rayure sourcilière blanche, qui s’élargit derrière l’œil et va jusqu’à la nuque. Son bec est plutôt gros pour une paruline, tout comme son corps en général comparativement à celui d’autres membres de cette famille d’oiseaux. Ses flancs peuvent être teintés de chamois ou être d’un blanc pur. Ses pattes sont rose vif (Pyle, 1997; Mattsson et al., 2009).

La Paruline hochequeue ressemble beaucoup à une autre espèce de paruline plus commune et plus répandue, la Paruline des ruisseaux (Parkesia noveboracensis; Chesser et al., 2010). Cette dernière est légèrement plus petite et possède un bec plus petit que celui de la Paruline hochequeue. Son ventre est typiquement d’une teinte jaunâtre (et arbore des taches plus foncées et plus densément disposées qui semblent former des stries), et sa gorge est généralement tachetée. Ses pattes ne sont généralement pas d’un rose aussi vif que celles de la Paruline hochequeue. Les parulines du genre Parkesia se distinguent peut‑être le mieux par leur chant, les trois ou quatre groupes de notes chantés par la Paruline des ruisseaux n’ayant pas l’introduction, claire et sonnante, ni la fin, faible et confuse (Dunn et Garrett, 1997), du chant de la Paruline hochequeue.

3.2 Population et répartition de l’espèce

À l’échelle mondiale, la Paruline hochequeue se reproduit dans l’est de l’Amérique du Nord, y compris dans certaines parties du sud‑est du Canada (figure 1), la majorité de la population étant concentrée dans les Appalaches le long de la région de conservation des oiseauxNote de bas de page 5 28 (Mattsson et al., 2009).

Carte, aire de répartition mondiale de la Paruline hochequeue, lire la longue description

Figure 1. Aire de répartition mondiale de la Paruline hochequeue (modifiée d’après Ridgely et al., 2007).

Description longue

Carte montrant les aires de reproduction, de migration et d’hivernage à l’échelle mondiale de la Paruline hochequeue. L’aire de reproduction s’étend depuis le sud de l’Ontario et du Québec jusqu’au sud‑est des États‑Unis. L’aire de migration s’étend depuis le sud‑est des États‑Unis jusqu’au golfe du Mexique le long de la côte de l’Amérique centrale. L’aire d’hivernage s’étend depuis le sud du Mexique jusqu’au Panama.

L’espèce hiverne depuis le nord du Mexique vers le sud jusqu’au centre du Panama ainsi que partout dans les Grandes Antilles et dans certaines petites îles des Caraïbes (COSEWIC, 2006; Mattsson et al., 2009). Des observations fortuites ont également été faites en dehors de cette aire d’hivernage (Mattsson et al., 2009). Les voies migratoires de l’espèce sont mal connues, bien que des observations et le prélèvement des spécimens semblent indiquer que la migration ait lieu à travers le sud‑est des États‑Unis, de nombreux individus migrateurs traversant le golfe du Mexique, et certains longeant la côte de l’Amérique centrale (COSEWIC, 2006; Mattsson et al., 2009).

Au Canada, les mentions de nidification de l’espèce se limitent au sud de l’Ontario (figure 2), où l’espèce est présente en plus grande abondance le long de la rive nord du lac Érié, dans les comtés d’Elgin et de Norfolk, et dans le sud‑ouest du Québec, dans les régions des Cantons‑de‑l’Est et de l’Outaouais. La nidification a été confirmée à un seul endroit au Québec (figure 3; Dendroica Environnement et Faune, 2006, 2007), bien que d’autres observations, sans confirmation de nidification, aient été faites ailleurs dans la province (Yank et Aubry, 1984; David, 1996; St‑Hilaire et Dauphin, 1996; Dendroica Environnement et Faune, 2005; Robert, 2019).

Carte, répartition de la Paruline hochequeue en Ontario au cours de trois périodes, lire la longue description

Figure 2. Répartition de la Paruline hochequeue en Ontario au cours de trois périodes (COSEWIC, 2015). Périodes de collecte des données mentionnées dans la légende : 1981 à 1985 pour le premier Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (Cadman et al., 1987); 2001 à 2005 pour le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (Cadman et al., 2007); 2006 à 2014 (mentions compilées). Les parcelles mesurent 10 km × 10 km

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Pennsylvania = Pennsylvanie

Legend = Légende

1981-85 BBA = Atlas des oiseaux nicheurs, 1981‑1985

2001-05 BBA = Atlas des oiseaux nicheurs, 2001‑2005

2006-14 records = Mentions 2006‑2014

Description longue

Carte montrant les sites de nidification répertoriés de la Paruline hochequeue en Ontario. On dénombre 48 carrés de quadrillage UTM (parcelles d’atlas) de 10 km × 10 km représentant les plus récentes mentions compilées. Trente‑six de ces carrés sont regroupés près d’Elgin et de Simcoe, en Ontario. Les 12 carrés restants sont répartis vers l’est jusqu’à Leeds et à Grenville, en Ontario.  

Il est difficile d’estimer la taille ou les tendances précises de la population de la Paruline hochequeue au Canada, car les sites sont généralement occupés de façon intermittente dans toute l’aire de répartition canadienne de l’espèce. Bien que des estimations représentatives aient été faites pour l’Ontario grâce à l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (AONO; Cadman et al., 2007), à des relevés ciblés locaux et à d’autres sources d’information, il n’existe pas de relevés périodiques à l’échelle de l’aire de répartition permettant d’effectuer des estimations fiables des effectifs et de déterminer les tendances pour la Paruline hochequeue au Canada au fil du temps.

Carte, répartition de la Paruline hochequeue nicheuse au Québec au cours de trois périodes, lire la longue description

Figure 3. Répartition de la Paruline hochequeue nicheuse au Québec au cours de trois périodes (COSEWIC, 2015) : 1984 à 1989 (premier Atlas des oiseaux nicheurs du Québec [Gauthier et Aubry, 1996]); 2005 à 2009 (mentions compilées); 2010 à 2014 (deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec [Robert, 2019]) (COSEWIC, 2015). Les parcelles mesurent 10 km × 10 km.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Legend = Légende

1984-89 BBA = Atlas des oiseaux nicheurs, 1984‑1989

2005-09 records = Mentions 2005‑2009

2010-14 BBA = Atlas des oiseaux nicheurs, 2010‑2014

Description longue

Carte montrant les sites de nidification répertoriés de la Paruline hochequeue au Québec. On dénombre 3 carrés de quadrillage UTM (parcelles d’atlas) de 10 km × 10 km dans le sud du Québec.

Bien que des programmes à grande échelle, comme le Relevé des oiseaux nicheurs (BBS), permettent de relever la présence de la Paruline hochequeue, les données recueillies sur l’espèce au Canada à l’aide de cette méthode sont insuffisantes pour trois raisons principales : i) la rareté de l’espèce au Canada; ii) les relevés du BBS effectués le long des routes ne permettent pas de recenser adéquatement l’habitat forestier préféré de l’espèce, et iii) les parcours du BBS au Canada sont effectués entre le 28 mai et le 7 juillet (la période du début à la mi‑juin étant la période de relevé privilégiée) tandis que la période de chant maximale de l’espèce a lieu avant cette période et que les individus chantent beaucoup moins pendant le mois de juin en Ontario (McCracken, 2007). Des relevés ciblant la Paruline hochequeue ont été effectués à des endroits clés en Ontario et au Québec (COSEWIC, 2015).

Malgré les limites des relevés à grande échelle existants, la population mondiale a été estimée à 360 000 individus matures (180 000 couples; PIFSC, 2013 dans COSEWIC, 2015). La population canadienne est, quant à elle, estimée entre 100 et 245 couples (COSEWIC, 2015), ce qui représente moins de 1 % de la population mondiale. La zone d’occurrence de la Paruline hochequeue au Canada est estimée à 110 000 km2 (COSEWIC, 2015) et, à l’intérieur de cette zone, la zone d’occupation est estimée entre 356 et 500 km2 (COSEWIC, 2015).

La population reproductrice mondiale semble être stable, et les résultats du BBS indiquent même, dans une certaine mesure, que la population américaine a augmenté selon un taux annuel moyen de 0,747 % entre 1970 et 2019 (Smith et al., 2020). Un changement positif de 34 % de la taille de la population de 1970 à 2014 a été signalé dans le récent Plan de conservation des oiseaux terrestres de Partenaires d’envol (Rosenberg et al., 2016). La population canadienne globale, bien que petite, semble être stable (McCracken, 2007; COSEWIC, 2015). Il est probable que la population canadienne soit soutenue par l’immigration en provenance des populations américaines (COSEWIC, 2006; COSEWIC, 2015), mais les menaces existant dans les lieux de nidification aux États‑Unis pourraient réduire l’immigration d’individus vers la population canadienne (COSEWIC, 2015).

3.3 Besoins de la Paruline hochequeue

Besoins biologiques et besoins en matière d’habitat

La Paruline hochequeue se rencontre généralement dans des bandes riveraines de forêts mixtes ou décidues matures (COSEWIC, 2006, 2015; Mattsson et al., 2009), et elle montre une préférence pour les cours d’eau situés au bas de pentes abruptes (Eaton, 1958) dans des forêts renfermant des feuillus, souvent avec une composante de pruche (Craig, 1985; COSEWIC, 2006). Les sites de nidification se trouvent le long des berges de cours d’eau et en bordure de marécages, sous des troncs moussus et dans les racines d’arbres tombés (Prosser et Brooks, 1998; Mattsson et al., 2009). Les nids sont généralement bien cachés par les racines ou la végétation en surplomb (Bent, 1953; Eaton, 1958; Peck et James, 1987). Les cours d’eau d’amont limpides et les milieux humides connexes sont des lieux privilégiés par l’espèce, mais cette dernière habitera aussi dans les marécages densément boisés davantage associés à la Paruline des ruisseaux (Craig, 1984, 1985; Curson et al., 1994; Dunn et Garrett, 1997).

La Paruline hochequeue est souvent décrite comme un oiseau sensible à la superficie de son habitat vivant à l’intérieur des forêts (Robbins, 1979 dans COSEWIC, 2006; OMNR, 2011) et ayant besoin d’une forêt non fragmentée (parcelles de forêt continue ininterrompues; Prosser et Brooks, 1998), ce qui semble indiquer qu’une parcelle de forêt mature continue constitue une importante caractéristique de son habitat. Selon des études réalisées dans le Maryland, Robbins (1979 dans COSEWIC, 2006) a estimé que la couverture forestière continue minimale requise pour soutenir une population viable de Parulines hochequeue était d’environ 100 ha. Une analyse récente de la couverture terrestre dans les sites de relevé de l’escarpement du Niagara, dans le sud de l’Ontario, a révélé la présence d’une couverture forestière mixte/décidue presque partout dans un rayon de 200 m autour de la majorité des sites d’observations de 1981 à 2013, ce qui porte à croire que la couverture forestière à cette échelle pourrait être importante pour l’espèce (Lebrun‑Southcott et Campomizzi, 2014). D’autres études sont nécessaires afin de confirmer l’importance de la taille et de la configuration des parcelles pour l’occupation par les Parulines hochequeue et leur productivité au Canada.

En Géorgie, Mattsson (2006) a constaté que le taux d’occupation de la Paruline hochequeue approchait 99 % lorsque la zone tampon alentour d’un cours d’eau était plus grande ou égale à 120 m au moins d’un côté du cours d’eau, tout en soulignant que la présence et l’abondance seules pourraient être de mauvais indicateurs du succès reproductif et de la qualité de l’habitat.

Les territoires de reproduction situés près des cours d’eau longent ces derniers, mais la longueur de cours d’eau utilisée par les couples de Parulines hochequeue pendant la période de reproduction serait variable (tableau 1) et pourrait refléter la disponibilité locale de nourriture ou le régime d’accouplement (Mattsson et al., 2009). On estime que la superficie du territoire utilisé par les couples nicheurs dans les marécages ou près des cours d’eau est d’environ 2 ha (COSEWIC, 2006), l’estimation dans le cas des cours d’eau étant basée sur une longueur moyenne du territoire de 400 m, déterminée dans le cadre d’une étude menée dans le nord de l’État de New York (Eaton, 1958), et sur une largeur du territoire d’environ 50 m.

Tableau 1. Longueurs de territoire de reproduction rapportées pour la Paruline hochequeue
Lieu Plage de longueur (m) Longueur moyenne (m) Source

Nord de l’État de New York

Non indiquée

400

Eaton, 1958

Connecticut

188‑538

358

Craig, 1981 in Mattsson et al., 2009

Sud de l’Illinois

375‑1 200

930

Robinson, 1990 in Mattsson et al., 2009

Nord de la Géorgie

90‑1 440

520

Mattsson et Cooper, 2009

Nord‑est de la Pennsylvanie

120‑650

283

Mattsson et al., 2009

Sud‑ouest de la Pennsylvanie

250‑400

Non indiquée

Mattsson et al., 2009

Étant l’un des premiers oiseaux migrateurs néotropicaux arrivant au Canada en avril, la Paruline hochequeue dépend probablement des cours d’eau et de la litière de feuilles environnante pour la majeure partie de son alimentation jusqu’à la feuillaison des arbres, qui a lieu plus tard au printemps, comme cela a été observé ailleurs dans son aire de répartition (Craig, 1984). Cette espèce se nourrit principalement d’insectes aquatiques durant la plus grande partie de son cycle vital, mais d’autres invertébrés (crustacés, mollusques et lombrics), de petits poissons et des amphibiens peuvent également compter parmi ses proies (Craig, 1984; Mattsson et al., 2009).

La reproduction de l’espèce au Canada a lieu entre le moment de son arrivée, en avril et au début de mai, et le mois de juillet. La Paruline hochequeue pond généralement ses œufs entre le 1er mai et le 8 juillet, puis les couve pendant 12 à 14 jours (COSEWIC, 2015). Les adultes prennent soin des oisillons jusqu’à quatre semaines après leur premier envol, comme il a été observé ailleurs dans l’aire de répartition de l’espèce (Mattsson et al., 2009); les oisillons demeureront le long du cours d’eau natal pendant un mois environ (COSEWIC, 2006). On estime que la Paruline hochequeue utilise jusqu’à 25 hectares d’habitat à l’intérieur d’une plus grande parcelle de forêt pendant la période de reproduction pour élever ses oisillons avec succès (COSEWIC, 2006).

La Paruline hochequeue migre tôt vers le sud à l’automne et le fait généralement de façon solitaire (Dunn et Garrett, 1997). Dans ses lieux d’hivernage, elle occupe un habitat semblable à celui qu’elle occupe en période de reproduction, mais elle utilise également des zones humides, comme les marécages. La Paruline hochequeue migre de nuit, traversant le sud‑est des États‑Unis et le Mexique et suivant la voie migratoire du Mississippi vers ses lieux d’hivernage dans le centre et le nord de l’Amérique du Sud et dans les Antilles (Curson et al., 1994). Une fois arrivée, elle préfère un habitat semblable à son habitat de reproduction (Master et al., 2005), soit une forêt mature avec des ravins aux versants abrupts près d’une eau courante ou une forêt marécageuse mature avec des mares d’eau stagnante, et agit comme une espèce territoriale (Eaton, 1958; Master et al., 2005).

Facteurs limitatifs

La forte dépendance de la Paruline hochequeue aux cours d’eau d’ordre inférieur (par exemple, eaux d’amont), aux eaux limpides, présentant un gradient moyen à élevé et s’écoulant à travers des ravins profondsNote de bas de page 6 dans des étendues de forêts mixtes ou décidues matures contiguës, constitue un facteur limitatif important pour l’espèce au Canada, étant donné que ce type d’habitat n’est pas abondant dans la majeure partie de l’aire de reproduction canadienne de l’espèce.

4. Menaces

4.1 Évaluation des menaces

L’évaluation des menaces pesant sur la Paruline hochequeue se fonde sur le système unifié de classification des menaces de l’UICN‑CMP (Union internationale pour la conservation de la nature‑Partenariat pour les mesures de conservation). Les menaces sont définies comme étant les activités ou les processus immédiats qui ont entraîné, entraînent ou pourraient entraîner la destruction, la dégradation et/ou la détérioration de l’entité évaluée (population, espèce, communauté ou écosystème) dans la zone d’intérêt (mondiale, nationale ou infranationale). Ce processus d’évaluation ne tient pas compte des facteurs limitatifs. Aux fins de l’évaluation des menaces, seulement les menaces présentes et futures sont considérées. Les menaces historiques, les effets indirects ou cumulatifs des menaces ou toute autre information pertinente qui aiderait à comprendre la nature de la menace sont présentés dans la section Description des menaces.

Tableau 2. Évaluation des menaces pesant sur la Paruline hochequeue
Menacea Description de la menace Impactb Portéec Gravitéd Immédiatetée
1 Développement résidentiel et commercial Faible Petite Extrême Élevée
1.1 Zones résidentielles et urbaines Faible Petite Extrême Élevée
1.2 Zones commerciales et industrielles Négligeable Négligeable Extrême Élevée
1.3 Zones touristiques et récréatives Négligeable Négligeable Extrême Modérée
2 Agriculture et aquaculture Négligeable Négligeable Légère Élevée
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois Négligeable Négligeable Légère Élevée
4 Corridors de transport et de service Faible Petite Légère Élevée
4.2 Lignes de services publics Faible Petite Légère Élevée
5 Utilisation des ressources biologiques Faible Restreinte Légère Élevée
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois Faible Restreinte Légère Élevée
6 Intrusions et perturbations humaines Négligeable Négligeable Négligeable Élevée
6.1 Activités récréatives Négligeable Négligeable Négligeable Élevée
6.3 Travail et autres activités Négligeable Négligeable Négligeable Élevée
7 Modifications des systèmes naturels Moyen-faible Restreinte-petite Élevée Élevée-moyenne
7.2 Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages Faible Restreinte Légère Élevée
7.3 Autres modifications de l’écosystème Moyen-faible Restreinte-petite Élevée Élevée-moyenne
9 Pollution Moyen-faible Restreinte-petite Élevée-légère Élevée
9.3 Effluents agricoles et sylvicoles Moyen-faible Restreinte- petite Élevée-légère Élevée
9.5 Polluants atmosphériques Faible Restreinte Modérée Élevée
11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents Inconnu Inconnue Inconnue Inconnue
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Inconnu Inconnue Inconnue Inconnue

a Menace – Les menaces sont numérotées selon le système de classification de l’UICN. Seules les menaces qui s’appliquent à la Paruline hochequeue sont présentées dans ce tableau et à la section 4.2 (Description des menaces).

b Impact – Mesure dans laquelle on observe, infère ou soupçonne que l’espèce est directement ou indirectement menacée dans la zone d’intérêt. Le calcul de l’impact de chaque menace est fondé sur sa gravité et sa portée et prend uniquement en compte les menaces présentes et futures. L’impact d’une menace est établi en fonction de la réduction de la population de l’espèce, ou de la diminution/dégradation de la superficie d’un écosystème. Le taux médian de réduction de la population ou de la superficie pour chaque combinaison de portée et de gravité correspond aux catégories d’impact suivantes : très élevé (déclin de 75 %), élevé (40 %), moyen (15 %) et faible (3 %). Inconnu : catégorie utilisée quand l’impact ne peut être déterminé (par exemple, lorsque les valeurs de la portée ou de la gravité sont inconnues); non calculé : l’impact n’est pas calculé lorsque la menace se situe en dehors de la période d’évaluation (par exemple, l’immédiateté est non significative/négligeable ou faible puisque la menace n’existait que dans le passé); négligeable : lorsque la valeur de la portée ou de la gravité est négligeable; n’est pas une menace : lorsque la valeur de la gravité est neutre ou qu’il y a un avantage possible.

c Portée – Proportion de l’espèce qui, selon toute vraisemblance, devrait être touchée par la menace d’ici 10 ans. Correspond habituellement à la proportion de la population de l’espèce dans la zone d’intérêt (généralisée = 71 à 100 %; grande = 31 à 70 %; restreinte = 11 à 30 %; petite = 1 à 10 %; négligeable < 1 %).

d Gravité – Au sein de la portée, niveau de dommage (habituellement mesuré comme l’ampleur de la réduction de la population) que causera vraisemblablement la menace sur l’espèce d’ici une période de 10 ans ou de 3 générations (extrême = 71 à 100 %; élevée = 31 à 70 %; modérée = 11 à 30 %; légère = 1 à 10 %; négligeable < 1 %; neutre ou avantage possible ≥ 0 %).

e Immédiateté – Élevée = menace toujours présente; modérée = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à court terme [< 10 ans ou 3 générations]) ou pour l’instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à court terme); faible = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à long terme) ou pour l’instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à long terme); non significative/négligeable = menace qui s’est manifestée dans le passé et qui est peu susceptible de se manifester de nouveau, ou menace qui n’aurait aucun effet direct, mais qui pourrait être limitative.

4.2 Description des menaces

Même s’il n’existe pas de menace particulière qui se démarque comme menace principale pour la Paruline hochequeue au Canada, l’effet cumulatif de diverses menaces pesant sur l’espèce à différentes échelles et à différents stades de son cycle vital annuel est préoccupant pour la survie de l’espèce. L’effet cumulatif des combinaisons de ces menaces devrait avoir un impact global élevé à moyen sur la population (voir le tableau 2) (Master et al., 2012).

Menace 1 de l’UICN – Développement résidentiel et commercial (impact faible)

1.1 Zones résidentielles et urbaines; 1.2 Zones commerciales et industrielles; 1.3 Zones touristiques et récréatives

La conversion de l’habitat a déjà eu des effets dans le sud de l’Ontario, dans la mesure où une grande partie de l’habitat forestier qui existait autrefois a été convertie et existe maintenant sous forme de terres agricoles ou de zones urbanisées, qui ne sont pas utilisées par la Paruline hochequeue pendant la reproduction. Cependant, de nombreuses zones actuellement occupées par l’espèce se trouvent sur des terres gérées à des fins de conservation, de sorte que le développement résidentiel et commercial ne devrait toucher qu’un nombre relativement faible d’individus et, par conséquent, on estime que l’impact global de cette menace est faible.

La Paruline hochequeue est sensible aux crues soudainesNote de bas de page 7 causées par le développement dans les bassins versants (Ontario Partners in Flight, 2008). Les surfaces imperméables typiques d’un environnement urbain contribuent aux inondations en aval (Environment Canada, 2004), ce qui peut entraîner la dégradation de l’habitat de reproduction de la Paruline hochequeue et causer des dommages aux nids et aux aires de nidification.

Le développement et la fragmentation de l’habitat forestier convenable qui en résulte font en sorte que la lisière de forêt gagne en étendue, ce qui pourrait réduire le caractère convenable de l’habitat pour cette espèce sensible à la superficie de son habitat et pourrait exacerber le risque que d’autres menaces se manifestent, comme l’introduction d’espèces envahissantes, une hausse de la prédation ou du parasitisme, de la pollution et des perturbations humaines. Un paysage fragmenté augmente l’exposition de la Paruline hochequeue en période de nidification aux parasites et aux prédateurs des nids qui occupent les habitats de lisière (COSEWIC, 2015). Peck et James (1987) ont constaté un taux de parasitisme des nids de la Paruline hochequeue par le Vacher à tête brune (Molothrus ater) de 25 % en Ontario, mais l’échantillon utilisé ne comprenait que 8 nids. Les vachers pondent leurs œufs dans les nids d’espèces hôtes pendant la période de reproduction, et ce sont ensuite les adultes hôtes qui s’occupent des œufs. Cependant, malgré des taux relativement élevés de parasitisme par les vachers dans le paysage fragmenté du sud‑ouest de l’Ontario, les indices d’une baisse de productivité due aux vachers dans cette région font défaut (COSEWIC, 2015).

La Paruline hochequeue passe la partie non reproductrice de son cycle vital dans ses lieux d’hivernage, où elle est décrite comme une espèce qui requiert un habitat précis (Master et al., 2005), et on la soupçonne d’être vulnérable à la dégradation et à la perte d’habitat dans ces lieux. Les taux de déforestation en Amérique du Sud et en Amérique centrale, où la Paruline hochequeue hiverne, sont parmi les plus élevés au monde (FAO, 2006).

Menace 2 de l’UICN – Agriculture et aquaculture (impact négligeable)

2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois

La conversion de forêts décidues matures en terres agricoles est en grande partie une menace historique pour l’espèce au Canada, et son impact actuel/futur devrait être négligeable (COSEWIC, 2015). Les caractéristiques physiques typiques de l’habitat de reproduction de la Paruline hochequeue (par exemple, les ravins à pente abrupte) empêchent généralement la plupart des types d’activités agricoles (COSEWIC, 2015).

La perte et la dégradation de l’habitat dues aux activités agricoles dans l’aire d’hivernage sont des menaces toujours présentes (COSEWIC, 2015). Les taux de déforestation en Amérique du Sud et en Amérique centrale, où la Paruline hochequeue hiverne, sont parmi les plus élevés au monde (FAO, 2006).

Le détournement de cours d’eau pour l’irrigation est abordé au point 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages, et la pollution liée aux activités agricoles est abordée au point 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles.

Menace 4 de l’UICN – Corridors de transport et de service (impact faible)

4.2 Lignes de services publics

Pendant la migration, la Paruline hochequeue est exposée au risque de collision avec les tours de communication et les bâtiments élevés (COSEWIC, 2015), mais l’impact de cette menace au Canada est probablement faible.

Menace 5 de l’UICN – Utilisation des ressources biologiques (impact faible)

5.3 Exploitation forestière et récolte du bois

La Paruline hochequeue réagit négativement à certains régimes de récolte du bois, y compris la coupe à blanc, la coupe progressive et la coupe au diamètre limitéNote de bas de page 8 (COSEWIC, 2015). Les terres boisées utilisées par la Paruline hochequeue pourraient être menacées par l’éclaircissage des forêts (COSEWIC, 2006), car cette activité peut augmenter la quantité de lumière du soleil qui atteint les cours d’eau utilisés comme aires d’alimentation. Cela peut entraîner une augmentation de la température des cours d’eau, ce qui peut diminuer les populations d’invertébrés aquatiques qui s’y trouvent (Eaton, 1988) et réduire la disponibilité de nourriture pour la Paruline hochequeue. De plus, des forêts éclaircies peuvent être cause d’érosion et de ruissellement le long des pentes abruptes, augmentant ainsi la sédimentation et l’envasement dans les ruisseaux et rivières avoisinants (Environment Canada, 2001), ce qui peut réduire l’abondance et la diversité de certains invertébrés aquatiques. Les activités d’exploitation forestière sont relativement peu courantes dans le sud de l’Ontario, et la plupart des individus sont présents sur des terres gérées aux fins de conservation. Les répercussions de cette menace pourraient être plus élevées pour les individus qui se trouvent dans la partie nord de l’aire de répartition ontarienne, où l’exploitation forestière est plus fréquente.

Menace 6 de l’UICN – Intrusions et perturbations humaines (impact négligeable)

6.1 Activités récréatives

L’utilisation de véhicules tout terrain (VTT) pour traverser les cours d’eau à gué augmente l’envasementNote de bas de page 9 de ces derniers, ce qui est considéré comme l’une des menaces actuelles les plus importantes pour la Paruline hochequeue au Canada (COSEWIC, 2006). L’augmentation de l’envasement peut modifier la communauté d’invertébrés aquatiques (Environment Canada, 2004), réduisant la quantité de nourriture disponible pour les jeunes en croissance et ayant probablement une incidence négative sur les populations reproductrices. Cette cause d’envasement a été particulièrement remarquée dans la plaine sablonneuse de Norfolk (COSEWIC, 2006), un bastion de la reproduction de l’espèce au Canada. Plusieurs autres causes potentielles d’un envasement accru en Ontario ont été résumées par Kerr (1995), y compris le développement urbain, la construction de routes et l’agriculture.

Les perturbations sont une menace potentielle lorsque le territoire de reproduction de la Paruline hochequeue chevauche des zones très utilisées pour des activités récréatives. Les individus qui se reproduisent près de sentiers de randonnée sont vulnérables aux perturbations par les randonneurs et les observateurs d’oiseaux qui s’intéressent à l’espèce (Dendroica Environnement et Faune, 2006, 2007).

6.3 Travail et autres activités

Cette catégorie de menace comprend les activités de recherche scientifique, qui devraient avoir un effet négligeable sur l’espèce au Canada (COSEWIC, 2015).

Menace 7 de l’UICN – Modifications des systèmes naturels (impact moyen-faible)

7.2 Gestion et utilisation de l’eau et exploitation de barrages

Les activités d’irrigation et les autres utilisations de l’eau qui drainent les marécages ou réduisent le débit des ruisseaux ou des rivières constituent une menace pour la Paruline hochequeue. Une réduction de la quantité d’eau disponible pour les invertébrés et les insectes aquatiques qui ont besoin d’eau pour une partie de leur cycle vital pourrait compromettre les ressources alimentaires disponibles pour les couples nicheurs, ce qui pourrait avoir une incidence sur le potentiel de reproduction de la Paruline hochequeue utilisant des zones situées près d’activités d’irrigation ou touchées par ces activités. De même, la nidification devient moins souhaitable dans les zones où les ressources sont rares. Cette menace se manifeste le plus souvent pendant la période de végétation, ou pendant les périodes de sécheresse, et elle est plus courante dans les habitats situés à côté ou près de paysages dominés par l’agriculture, comme ceux que l’on trouve dans le sud‑ouest de l’Ontario.

7.3 Autres modifications de l’écosystème

La mortalité des pruches due au puceron lanigère de la pruche (Adelges tsugae), un insecte exotique envahissant observé pour la première fois dans l’est des États‑Unis en 1951, est décrite comme une menace émergente pour les écosystèmes forestiers et fluviaux de la région (Trotter et al., 2013). La Paruline hochequeue est étroitement associée à la pruche dans son aire de reproduction principale dans les Appalaches, où un taux de mortalité élevé des pruches aurait un impact négatif sur l’immigration de l’espèce au Canada. De plus, la mortalité de la pruche augmente la quantité de lumière qui pénètre dans les systèmes aquatiques, ce qui a pour effet de hausser la température de l’eau et de modifier les communautés d’insectes aquatiques (COSEWIC, 2015). De même, le longicorne asiatique (Anoplophora glabripennis) et l’agrile du frêne (Agrilus planipennis) pourraient avoir un impact sur les écosystèmes de forêts décidues de l’est, car ces coléoptères s’attaquent aux feuillus et entraînent leur mort (COSEWIC, 2015).

Les activités de stabilisation des berges peuvent également menacer la Paruline hochequeue, bien que l’impact global de cette menace au Canada soit inconnu. La stabilisation des berges peut comprendre l’enlèvement de débris ligneux grossiers, de souches et de végétation indigène, ce qui peut éliminer des éléments nécessaires à la reproduction de l’espèce. Le durcissement des rives ou les modifications de la morphologie des cours d’eau associés à la stabilisation pourraient entraîner des changements dans l’écoulement de l’eau et le dépôt des sédiments nécessaires à la succession végétale sur les berges, et pourraient modifier la qualité de l’eau et les charges de nutriments en aval (Cooper et al., 2000; Pracheil, 2010), ce qui pourrait avoir une incidence sur les proies de la Paruline hochequeue.

Menace 9 de l’UICN – Pollution (impact moyen-faible)

9.3 Effluents agricoles et sylvicoles

Les insecticides néonicotinoïdes constituent une menace émergente potentielle pour la Paruline hochequeue (COSEWIC, 2015). Les néonicotinoïdes ont une propension à se propager dans l’environnement, et il a été démontré qu’ils ont un effet négatif sur les espèces d’oiseaux insectivores, car ils réduisent l’abondance de proies invertébrées (Hallmann et al., 2014). Mineau et Palmer (2013) ont laissé entendre que les effets des néonicotinoïdes sur les oiseaux ne se limiteraient pas à l’échelle des champs sur lesquels ils sont appliqués, mais qu’il est probable qu’ils s’étendent à l’échelle des bassins versants ou à l’échelle régionale. Par conséquent, les néonicotinoïdes pourraient avoir des répercussions sur les insectes et les oiseaux vivant à l’extérieur des fermes visées. Certains insectes aquatiques qui font partie du régime alimentaire de la Paruline hochequeue (par exemple, les éphéméroptères et les trichoptères) sont particulièrement vulnérables aux pesticides (notamment les néonicotinoïdes; COSEWIC, 2015). La réduction de la disponibilité des insectes proies causée par l’utilisation de néonicotinoïdes et d’autres insecticides au Canada pourrait avoir une incidence sur la Paruline hochequeue, car cette espèce est souvent présente dans un paysage dominé par des terres agricoles.

9.5 Polluants atmosphériques

Il a été démontré que l’acidification nuit à la qualité de l’eau des cours d’eau dans certaines régions de l’est des États‑Unis et qu’elle a donc des effets sur les ressources alimentaires disponibles pour la Paruline hochequeue (Mulvihill, 1999; Mulvihill et al., 2008). Dans une étude menée en Géorgie, on a constaté que les territoires étaient plus grands et les densités de nidification, plus faibles, dans les cours d’eau acidifiés, ce qui entraîne un rendement reproductif inférieur par rapport à celui obtenu dans des cours d’eau à peu près neutres (Mulvihill et al., 2008). Bien qu’il n’ait pas été démontré que l’acidification des cours d’eau constitue une menace directe pour les populations de l’espèce au Canada, on s’inquiète du fait qu’une réduction des populations de Parulines hochequeue dans les États adjacents en raison de l’acidification des cours d’eau pourrait réduire l’immigration en provenance de ces régions.

Menace 11 de l’UICN – Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (impact inconnu)

11.1 Déplacement et altération de l’habitat

Dans son évaluation des menaces, le COSEPAC a noté que « les effets des changements climatiques ne devraient pas avoir de conséquences sur l’espèce au cours des dix prochaines années. Les effets sont inconnus, et pourraient être avantageux pour l’espèce » (COSEWIC, 2015). Il est possible que des déplacements de l’habitat et des modifications de la phénologie des proies invertébrées causés par les changements climatiques aient une incidence sur la Paruline hochequeue, mais on ne sait pas si cela constituerait une menace pour l’espèce au Canada (COSEWIC, 2015). Il est également possible que des changements entraînent un déplacement vers le nord‑est de l’aire de répartition continentale de l’espèce, ce qui pourrait permettre une augmentation démographique au Canada. Toutefois, de tels changements pourraient s’accompagner d’une propagation vers le nord des ravageurs forestiers qui sont autrement limités par les températures hivernales (COSEWIC, 2015). D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer les répercussions des changements climatiques sur la Paruline hochequeue au Canada.

5. Objectifs en matière de population et de répartition

L’objectif en matière de population et de répartition pour la Paruline hochequeue au Canada est le suivant :

La Paruline hochequeue a été désignée espèce menacée au Canada par le COSEPAC (COSEWIC, 2015) en raison de la petite taille de sa population (c.‑à‑d. moins de 1 000 individus), et il a été déterminé que les déclins de la population locale et les menaces émergentes pesant sur son habitat étaient des facteurs contribuant à cette désignation. L’objectif en matière de population et de répartition, qui reflète l’objectif de gestion défini dans le plan de gestion publié pour la Paruline hochequeue (Environment Canada, 2012), est axé sur le maintien ou l’amélioration de la résilience et de la stabilité de la population et vise à ce que la taille et la répartition de la population au Canada soient stables ou en augmentation. On estime que la population canadienne compte de 235 à 575 adultes, et l’atteinte de l’objectif en matière de population et de répartition nécessitera le maintien d’au moins 235 adultes nicheurs. Toutefois, comme 235 est la limite inférieure de l’estimation de la population, le maintien de la taille actuelle de la population nécessitera probablement que l’effectif soit supérieur à cette limite.

Le rétablissement de la population dans le sud‑ouest de l’Ontario, bastion historique de l’espèce au Canada, au moins à l’état dans lequel elle se trouvait avant le récent déclin (qui a donné lieu à la désignation d’espèce préoccupante par le COSEPAC) sera un élément important de l’atteinte de cet objectif. Le COSEPAC a observé des déclins locaux de la population dans le sud‑ouest de l’Ontario, où la population actuelle est estimée entre 50 et 109 couples, ce qui est inférieur à l’estimation de 2005 qui était de 93 à 165 couples (COSEWIC, 2015). Des efforts pour atteindre et maintenir un minimum de 93 couples dans le sud‑ouest de l’OntarioNote de bas de page 11 devraient être ciblés pour soutenir le rétablissement de l’espèce au Canada.

Étant donné que la petite population canadienne de l’espèce se trouve dans la partie nord de son aire de répartition continentale et que la grande majorité de sa répartition et de sa population continentales de reproduction se trouve plus au sud aux États‑Unis, il est important de noter que les changements de l’effectif à l’échelle continentale sont susceptibles d’avoir un effet important sur la gestion de l’espèce au Canada. Si la population continentale de la Paruline hochequeue connaît une tendance continue à la baisse ou à la hausse, son aire de répartition pourrait en conséquence rétrécir vers le centre ou s’agrandir au‑delà de ses limites périphériques. Dans ces cas, la taille de la population canadienne et le rythme auquel on atteint les objectifs de rétablissement pourraient refléter à la fois les changements de l’aire de répartition continentale et les réactions locales à la mise en place d’un habitat convenable et à l’atténuation des principales menaces.

6. Stratégies et approches générales pour l’atteinte des objectifs

Un certain nombre d’approches de rétablissement hautement prioritaires ont été décrites dans le présent programme de rétablissement en vue d’atteindre l’objectif en matière de population et de répartition. Le maintien ou l’augmentation de la taille et de la répartition de la population de la Paruline hochequeue au Canada devrait nécessiter la mise en œuvre de trois grandes approches : la conservation et la gestion de l’habitat, le suivi et la recherche ainsi que la sensibilisation et la communication.

6.1 Mesures déjà achevées ou en cours

Ontario

Québec

À l’échelle de l’aire de répartition

6.2 Orientation stratégique pour le rétablissement

Tableau de planification du rétablissement pour la Paruline hochequeue au Canada. Les menaces proviennent des catégories de l’UICN‑CMP (voir le tableau 2). Les stratégies générales pour le rétablissement ont été élaborées à partir de la catégorisation des actions de conservation – version 2.0 (Conservation Actions Classification v. 2.0) du partenariat pour les mesures de conservation (Conservation Measures Partnership, 2016).

Tableau 3. Tableau de planification du rétablissement
Stratégie générale Menace ou élément limitatif Prioritéa Description générale des approches de recherche et de gestion

Sensibilisation

1.1, 1.2, 1.3, 2.1, 4.2, 5.3

Élevée

3.1 Sensibilisation et communication

  • Promouvoir les régimes d’exploitation compatibles avec la Paruline hochequeue et les recommandations en matière de gestion forestière dans les boisés publics et privés, en particulier dans le sud‑ouest de l’Ontario
  • Promouvoir l’application des lignes directrices sur les zones riveraines et les forêts qui se trouvent dans le document intitulé Quand l’habitat est‑il suffisant? (How Much Habitat is Enough? [Environment Canada, 2013]) auprès des planificateurs locaux et régionaux.
    • Promouvoir l’adhésion aux principes de la lutte intégrée contre les ravageurs, en particulier l’utilisation d’insecticides présentant la toxicité la plus faible pour les oiseaux et les insectes non ciblés, et éviter l’application d’insecticides en bordure des champs et dans les forêts occupées par la Paruline hochequeue.

Désignation et planification de la conservation

1.1, 1.2, 1.3, 2.1, 4.2, 5.3, 7.3, 9.3

Élevée

6.1 Désignation et/ou acquisition d’aires protégées

  • Faciliter davantage la conservation des principaux sites de nidification au Canada (par la désignation ou l’acquisition d’aires protégées et au moyen de servitudes, de mesures d’intendance, de partenariats avec des organismes de conservation, etc.), dans la mesure du possible

Désignation et planification de la conservation

1.1, 1.2, 1.3, 2.1, 4.2, 5.3, 7.3, 9.3

Élevée

6.4 Planification de la conservation

  • Déterminer les possibilités de ralentir ou d’arrêter la perte du couvert forestier décidu dans les paysages où l’on sait que la Paruline hochequeue niche et en amont des lieux de nidification

Désignation et planification de la conservation

5.3, 6.1, 7.2, 9.3

Moyenne

6.4 Planification de la conservation

  • Travailler avec les propriétaires fonciers et d’autres intervenants afin de formuler et de peaufiner des recommandations de gestion forestière pour la Paruline hochequeue à intégrer dans les plans de gestion des forêts publiques et privées de divers paysages dans l’ensemble de l’aire de reproduction canadienne
  • Prendre en compte les besoins en matière d’habitat de la Paruline hochequeue dans tout nouveau plan de gestion (ou plan mis à jour) visant des terres publiques au Canada (aires protégées, parcs, etc.) qui abritent des populations, et intégrer les recommandations de gestion forestière appropriées, le cas échéant.
    • Intégrer les besoins en matière d’habitat de la Paruline hochequeue aux initiatives sur l’habitat à l’échelle du paysage, qui prennent en compte et concilient les besoins de multiples espèces en péril
    • Travailler avec les propriétaires fonciers et les municipalités pour limiter ou restreindre l’utilisation de véhicules hors route dans les cours d’eau à proximité desquels la Paruline hochequeue se reproduit

Gestion des terres et des eaux

1.1., 1.2, 1.3, 2.1, 7.3, 9.3

Élevée

1.2 Création ou rétablissement d’écosystèmes et de processus naturels

  • Promouvoir et mettre en œuvre l’utilisation de feuillus aux fins de reboisement, lorsque cela est possible et approprié, pour : a) augmenter la taille des parcelles forestières existantes et des forêts riveraines; b) accroître la couverture forestière dans les paysages où la Paruline hochequeue se reproduit; c) améliorer la qualité des eaux en aval par le reboisement des zones riveraines en amont (surtout dans le sud‑ouest de l’Ontario et dans les endroits où la qualité de l’eau ou l’abondance des proies invertébrées sont compromises)

Gestion des terres et des eaux

7.3

Élevée

1.2 Création ou rétablissement d’écosystèmes et de processus naturels

  • Travailler avec des partenaires dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre les ravageurs forestiers afin de réduire le risque de dommages causés aux forêts canadiennes par des insectes, notamment le puceron lanigère de la pruche
  • Promouvoir les pratiques de lutte antiparasitaire intégrée, y compris la mise en œuvre du Plan de lutte contre le puceron lanigère de la pruche pour le Canada (Emilson et al., 2018), en particulier dans les zones où il y a des occurrences de la Paruline hochequeue

Développement des institutions

Tous

Moyenne

10.3 Création d’alliances et de partenariats

  • Assurer la participation du Canada au sein de groupes de travail internationaux qui mettent en place des mesures de conservation visant les aires de reproduction, de migration et d’hivernage de la Paruline hochequeue
  • Collaborer avec des chercheurs et des organisations internationales pour évaluer et atténuer les menaces qui pèsent sur les populations canadiennes de Parulines hochequeue, y compris dans les aires d’hivernage et les voies migratoires. Établir et poursuivre la communication avec des entités internationales (par exemple, Partenaires d’envol, Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord), des organismes gouvernementaux, des chercheurs ou des organisations non gouvernementales d’autres pays afin de se tenir au fait des questions liées à la conservation de la Paruline hochequeue à l’extérieur du Canada et d’entretenir le dialogue à leur sujet

Recherche et suivi

Lacunes dans les connaissances

Élevée

8.1 Recherche fondamentale et suivi de la situation

  • Poursuivre les projets d’atlas des oiseaux nicheurs et les relevés périodiques/continus dans l’ensemble de l’aire de répartition en dehors des projets d’atlas, en intégrant les données de programmes existants (par exemple, le Programme de surveillance des oiseaux forestiers et les projets ciblant la Paruline hochequeue), lorsque cela est possible et approprié, afin : a) d’accroître la précision des estimations de la taille des populations canadiennes et régionales; b) de faire en sorte que les changements de la situation et de la répartition des populations puissent être évalués sur des périodes plus courtes (par exemple, tous les cinq ou dix ans); c) de s’assurer que des données suffisantes sont disponibles pour les futures mises à jour de l’habitat essentiel (voir le tableau 4 à la section 7.2); d) d’orienter les efforts de conservation nécessaires pour atteindre les objectifs nationaux et régionaux en matière de population; inclure la surveillance de la couverture terrestre et de la disponibilité de l’habitat lorsque cela est possible
  • Approfondir et compiler les connaissances géographiques sur les populations, les habitats et les régimes fonciers canadiens

Recherche et suivi

Lacunes dans les connaissances

Moyenne

8.1 Recherche fondamentale et suivi de la situation

  • Effectuer des études pour déterminer l’importance relative des menaces nouvelles et existantes qui pèsent sur la Paruline hochequeue au Canada, afin que les ressources de conservation de l’espèce puissent être axées de manière efficace et efficiente

Recherche et suivi

Lacunes dans les connaissances

Élevée

8.1 Recherche fondamentale et suivi de la situation

  • Effectuer des relevés des proies invertébrées et des analyses de la qualité de l’eau dans les habitats convenables occupés dans le passé afin de déterminer les facteurs limitatifs potentiels empêchant une occupation continue; utiliser les résultats de ces relevés et analyses pour repérer les emplacements prioritaires pour la remise en état de l’habitat, dans la mesure du possible

Recherche et suivi

Lacunes dans les connaissances

Moyenne

8.1 Recherche fondamentale et suivi de la situation

  • Effectuer des études à l’échelle du paysage et sur les effets de la taille des parcelles forestières sur l’occupation, la productivité et la survie de la Paruline hochequeue au Canada; les résultats de ces études peuvent être utilisés pour éclairer les futures initiatives de conservation et mises à jour de l’habitat essentiel; lorsqu’elles sont disponibles, les données du programme Monitoring Avian Productivity and Survivorship (MAPSNote de bas de page 15) sont prises en compte dans les analyses

Recherche et suivi

Toutes les menaces, lacunes dans les connaissances

Moyenne

8.2 Évaluation, mesures de l’efficacité et apprentissage

  • Étudier la réaction des populations reproductrices (répartition, densité et productivité) aux activités de conservation et aux pratiques sylvicoles dans divers paysages du Canada; examiner et tenir compte des résultats provenant d’autres zones ou études existantes, dans la mesure du possible

a « Priorité » reflète l’ampleur dans laquelle la stratégie générale contribue directement au rétablissement de l’espèce ou est un précurseur essentiel à une approche qui contribue au rétablissement de l’espèce.

6.3 Commentaires à l’appui du tableau de planification du rétablissement

Le rétablissement de la Paruline hochequeue exigera l’engagement et la collaboration des compétences internationales, fédérales et provinciales, des peuples autochtones, des collectivités locales, des propriétaires fonciers, de l’industrie et des autres parties concernées. Le tableau de planification du rétablissement définit des approches qui s’inscrivent dans trois stratégies générales (conservation et gestion de l’habitat, suivi et recherche, et sensibilisation et communication), visant ensemble à améliorer l’état de la population régionale/continentale et à accroître la productivité des populations canadiennes.

Étant donné que la population canadienne de Parulines hochequeue dépend vraisemblablement de l’immigration (COSEWIC, 2015), la capacité d’assurer sa stabilité est probablement réduite sans une population régionale ou continentale améliorée. L’amélioration de l’état de la population régionale/continentale augmentera les chances que les populations canadiennes locales puissent être maintenues grâce à l’immigration pendant que des mesures sont prises pour contrer les menaces locales. Des approches qui appuient les mesures de conservation à l’échelle régionale ou continentale devraient être entreprises, dans la mesure du possible.

En plus de ces approches générales, des activités de recherche et de suivi seront nécessaires pour s’assurer que les lacunes dans les connaissances, qui limitent la capacité de diriger et d’évaluer les mesures de conservation, soient comblées.

7. Habitat essentiel

7.1 Désignation de l’habitat essentiel de l’espèce

L’alinéa 41(1)c) de la Loi sur les espèces en péril exige que les programmes de rétablissement comprennent la désignation de l’habitat essentiel de l’espèce, dans la mesure du possible, ainsi que des exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de cet habitat. Au sens du paragraphe 2(1) de la LEP, l’habitat essentiel est l’« habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d’une espèce sauvage inscrite, qui est désigné comme tel dans un programme de rétablissement ou un plan d’action élaboré à l’égard de l’espèce ».

L’habitat essentiel désigné dans le présent programme de rétablissement comprend les segments de cours d’eau et les milieux humides associés aux mentions de la présence de l’espèce ainsi que la forêt continue ou les milieux humides adjacents à ces éléments. L’habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Canada est désigné comment étant l’étendue des caractéristiques biophysiques (voir la section 7.1.2) là où ces caractéristiques se trouvent dans les zones renfermant l’habitat essentiel décrit à la section 7.1.1 (annexe A – vue d’ensemble; figures A‑1 à A‑28).

Tel que désigné ci‑après, l’habitat essentiel en Ontario et au Québec est insuffisant pour atteindre l’objectif en matière de population et de répartition établi pour l’espèce. Un calendrier des études (section 7.2; tableau 4) a été élaboré et décrit les activités requises pour la désignation de l’habitat essentiel additionnel nécessaire à l’atteinte de l’objectif en matière de population et de répartition. Si de l’information nouvelle ou supplémentaire devient disponible, il est possible de modifier l’habitat essentiel actuel ou de désigner de l’habitat essentiel additionnel dans une mise à jour du présent programme de rétablissement. Pour de plus amples renseignements sur la désignation de l’habitat essentiel, veuillez communiquer avec le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique à l’adresse suivante : RecoveryPlanning‑Planificationduretablissement@ec.gc.ca.

7.1.1 Zones renfermant de l’habitat essentiel

Le rétablissement de la Paruline hochequeue au Canada dépend de la persistance de l’espèce dans une superficie plus vaste que celle qui est actuellement occupée par les individus. Les zones renfermant de l’habitat essentiel sont basées sur les critères décrits ci‑dessous pour les mentions associées à des cours d’eau et les mentions associées à des milieux humidesNote de bas de page 16, et sont cartographiées à l’annexe A. En Ontario, on a eu recours, lorsque cela était possible, à l’imagerie aérienne pour exclure les zones d’habitat non convenable (par exemple, routes et autres zones bâties) des zones renfermant de l’habitat essentiel.

  1. Segments de cours d’eauNote de bas de page 17 avec une mention associée de nidification confirméeNote de bas de page 18 au cours d’une année entre 2001 et 2019 ou avec occupation démontrée sur plusieurs annéesNote de bas de page 19 (c.‑à‑d. avec mentions au cours de deux années distinctes entre 2001 et 2019Note de bas de page 20)
  2. Milieux humidesNote de bas de page 21 avec une mention de nidification confirmée au cours d’une année entre 2001 et 2019 ou avec occupation démontrée sur plusieurs années (c.‑à‑d. avec des mentions au cours de deux années distinctes entre 2001 et 201910)
  3. Habitat terrestre adjacent situé à moins de 200 m des segments de cours d’eau et des milieux humides décrits aux points 1 et 2Note de bas de page 22

Il existe actuellement des inconnues quant à la quantité, au type et à la configuration de l’habitat nécessaire pour soutenir des populations locales productives dans divers paysages canadiens. Des recherches visant à explorer les effets de l’échelle du paysage et de la taille des parcelles de forêt sur l’occupation, la productivité et la survie de la Paruline hochequeue au Canada, qui sont mentionnées à la section 6.2, pourraient servir à orienter les éventuelles mises à jour de l’habitat essentiel. Dans l’intervalle, la zone située à moins de 200 m des segments de cours d’eau et des milieux humides est incluse pour fournir une matrice forestière permettant de soutenir des populations locales productives. Au Canada, la persistance de la Paruline hochequeue dépend vraisemblablement d’une zone plus grande que celle occupée par les individus de l’espèce. Elle nécessite des éléments de l’écologie ou du paysage qui favorisent et maintiennent les caractéristiques biophysiquesNote de bas de page 23 utilisées par l’oiseau et permettent les processus naturels liés à la dynamique des populations et à la reproduction. Comme l’indique la section 3.3, la Paruline hochequeue est souvent décrite comme un oiseau sensible à la superficie de son habitat vivant à l’intérieur des forêts et qui a besoin d’une forêt non fragmentée (c.‑à‑d. forêt continue et ininterrompue), ce qui laisse croire qu’une parcelle continue de forêt mature adjacente aux cours d’eau et aux milieux humides de reproduction est un élément important de l’habitat de cette espèce. Une analyse récente de la couverture terrestre des sites de relevé de la Paruline hochequeue dans l’escarpement du Niagara, dans le sud de l’Ontario, a révélé une couverture forestière mixte/décidue presque totale à moins de 200 m de la plupart des sites de relevé de 1981 à 2013, ce qui donne à penser que la couverture forestière à cette échelle peut être importante (Lebrun‑Southcott et Campomizzi, 2014).

7.1.2 Caractéristiques biophysiques de l’habitat essentiel

Dans les zones renfermant de l’habitat essentiel, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques suivantes sont présentes. Les caractéristiques biophysiques sont regroupées selon 1) l’habitat de reproduction, et 2) la matrice forestière. Les deux caractéristiques permettent de soutenir des populations reproductrices locales de Parulines hochequeue.

  1. Habitat de reproduction (comprend la parade nuptiale, la défense du territoire, la nidification et la recherche de nourriture)
    • Cours d’eau, milieux humides et éléments adjacents (dans un rayon de 50 m de la limite des cours d’eau ou des milieux humides) susceptibles de présenter les caractéristiques suivantes :
      • cours d’eau froids et limpides à débit rapide
      • marécages arborés
      • eau capable d’accueillir suffisamment de proies invertébrées
      • berges de cours d’eau et bords de milieux humides avec débris ligneux grossiers, notamment des billots couverts de mousse, des racines d’arbres tombés, des souches et de la végétation en surplomb
      • débris ligneux grossiers, notamment des billots couverts de mousse, des racines d’arbres tombés, des souches et de la végétation en surplomb
      • forêt avec une canopée fermée ou presque fermée, un sous‑étage ouvert et, souvent, une composante de pruche du Canada (Tsuga canadensis)
  2. Matrice forestière
    • Forêt décidue ou mixte, y compris les marécages arborés

7.2 Calendrier des études visant à désigner l’habitat essentiel

Tableau 4. Calendrier des études pour la désignation de l’habitat essentiel
Description de l’activité Justification Échéancier

Effectuer des relevés ciblés dans les sites pour lesquels des mentions d’observation existent dans la période de 2001 à 2019, mais sont insuffisantes pour la désignation de l’habitat essentiel; harmoniser les activités de relevé avec celles de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (2021‑2025) et d’autres projets, dans la mesure du possible.

L’habitat essentiel n’a pas été désigné pour les occurrences qui ne comportaient que des indices de nidification possible ou probable lors d’une année donnée ou qui manquaient d’exactitude spatiale. Cette activité est nécessaire pour que suffisamment d’habitat essentiel soit désigné afin d’atteindre les objectifs en matière de population et de répartition.

2021-2027

7.3 Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel

La compréhension de ce qui constitue la destruction de l’habitat essentiel est nécessaire à la protection et à la gestion de cet habitat. La destruction est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu’il y a dégradation d’une partie de l’habitat essentiel, soit de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l’habitat essentiel n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions lorsqu’exigé par l’espèce. La destruction peut être le résultat d’une ou de plusieurs activités à un moment donné, ou des effets cumulés d’une ou de plusieurs activités au fil du temps.

Le tableau 5 donne des exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel de l’espèce; il peut toutefois exister d’autres activités destructrices.

Tableau 5. Exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction d’habitat essentiel
Description de l’activité Description de l’effet relativement à la perte de fonction Détails de l’effet
Enlèvement des zones boisées (développement résidentiel ou commercial, construction de routes, défrichage pour l’agriculture, etc.) L’enlèvement d’une zone boisée élimine, entièrement ou en partie, l’écosystème ou le paysage dont les individus dépendent pour leur survie, y compris les éléments de l’habitat qui sont utilisés pour la reproduction et l’alimentation. Si cette activité a lieu dans l’habitat essentiel, peu importe le moment de l’année, elle aura des effets directs et entraînera assurément la destruction de l’habitat essentiel.
Récolte forestière donnant lieu à des conditions non convenables dans les forêts/peuplements La modification d’une zone boisée élimine, en tout ou en partie, les éléments de l’écosystème dont les individus dépendent pour leur survie, y compris les éléments de l’habitat qui sont utilisés pour la reproduction et l’alimentation.

Les activités de récolte dans l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue devraient être évaluées au cas par cas. Une légère récolte sélective des arbres au moyen de pratiques exemplaires de gestion pour cette espèce (voir par exemple Stewart, 2017) pourrait éviter la destruction de l’habitat essentiel.

Toute activité de récolte devrait être effectuée de manière à s’assurer que le couvert forestier global n’est pas réduit.

Toute activité de récolte à moins de 50 m des cours d’eau ou des milieux humides, peu importe le moment de l’année, entraînerait la destruction de l’habitat essentiel.

Enlèvement des débris ligneux grossiers (y compris les troncs et les arbres déracinés), des souches ou de la végétation indigène (notamment les arbres, les arbustes et le couvert végétal) dans un rayon de 50 m des cours d’eau ou des milieux humides L’enlèvement des débris ligneux grossiers, des souches et de la végétation indigène peut éliminer les structures nécessaires aux activités de nidification.

Tout enlèvement de débris ligneux grossiers, de souches ou de végétation indigène (y compris le couvert végétal) dans une zone située à moins de 50 m de cours d'eau ou de milieux humides, peu importe le moment de l'année, entraînerait la destruction d'un habitat essentiel.

Toute activité d'élagage ou de coupe à moins de 50 m de cours d'eau doit être réalisée de façon à ne pas réduire la disponibilité des structures de nidification (par exemple, les débris ligneux, les souches et la végétation indigène) et le couvert forestier global.

Activités de stabilisation des rives ou des berges de cours d'eau

La stabilisation des berges peut comprendre l'enlèvement de débris ligneux grossiers, de souches et de végétation indigène, ce qui peut éliminer les structures nécessaires aux activités de nidification.

Les activités de stabilisation des berges qui modifient la morphologie de cours d'eau pourraient réduire la quantité d'habitat disponible pour la Paruline hochequeue en raison d'une modification de l'écoulement de l'eau entraînant une perte globale d'habitat aquatique, une modification de la végétation riveraine, une modification des cycles naturels d'accumulation des sédiments, une modification des régimes de température et une diminution de la qualité de l'eau par la concentration des contaminants.

Tout enlèvement de débris ligneux grossiers, de souches ou de végétation indigène à moins de 50 m de cours d’eau ou de milieux humides, à n’importe quel moment de l’année, entraînerait la destruction de l’habitat essentiel. Les activités de stabilisation des berges qui ont un effet négatif sur l’hydrologie (y compris sur les caractéristiques d’écoulement des cours d’eau) entraîneraient probablement la destruction de l’habitat essentiel.

La destruction sera déterminée au cas par cas.

Création/entretien de bordures abruptes dans les forêts, notamment la création ou l’entretien de sentiers, de chemins de débardage, la construction de lignes de services publics, etc. donnant lieu à des conditions non convenables dans les forêts/peuplements La modification d’une zone boisée élimine, en tout ou en partie, les éléments de l’écosystème dont les individus dépendent pour leur survie, y compris les éléments de l’habitat qui sont utilisés pour la reproduction et l’alimentation. La création/l’entretien de bordures abruptes peut accroître la fragmentation des parcelles et augmenter la pression de la prédation ou du parasitisme.

Si cette activité a lieu dans l’habitat essentiel, peu importe le moment de l’année, elle aura des effets directs. La destruction sera déterminée au cas par cas.

Puisque les sentiers, les routes et les lignes de services publics existantes ne sont pas inclus dans les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2., l’entretien des sentiers, des routes et des lignes de services publics existantes n’est pas considéré comme une activité susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel, pourvu que la densité des arbres et le couvert forestier global ne soient pas réduits.

Modification de la topographie ou du régime hydrologique qui modifie les niveaux d’eau, les débits ou les eaux souterraines (par exemple, détournement de cours d’eau, aménagement de canaux, prélèvement d’eau, ouvrages de régulation des eaux ou conversion en surfaces imperméables) La modification du régime hydrologique par le développement résidentiel et agricole ou les activités agricoles réduirait probablement la quantité d’eau souterraine s’écoulant vers les cours d’eau qu’occupe l’espèce. Cet effet pourrait se produire à cause d’une augmentation des surfaces imperméables ou d’une perte d’alimentation de la nappe souterraine attribuable à l’irrigation de cultures en rangs. Ces changements pourraient réduire la quantité d’habitat disponible pour la Paruline hochequeue à cause des effets suivants : réduction du débit de l’eau entraînant une perte générale d’habitat aquatique, changement de la végétation riveraine, modification du régime naturel d’accumulation de sédiments, modification du régime de température et réduction de la qualité de l’eau en raison de la concentration des contaminants. Si cette activité devait se produire à l’intérieur, à proximité ou en amont de l’habitat essentiel, peu importe le moment de l’année, mais particulièrement au printemps ou à l’été, elle serait susceptible d’entraîner la destruction de cet habitat.
Contamination de l’eau souterraine et de l’eau de surface (par exemple, activités agricoles à grande échelle, utilisation de sel de voirie ou contaminants urbains) La contamination (par exemple, par des pesticides et des herbicides) des eaux souterraines et de surface pourrait réduire l’abondance des proies. Si cette activité devait se produire à l’intérieur ou à proximité de l’habitat essentiel, peu importe le moment de l’année, elle serait susceptible d’entraîner la destruction de cet habitat.
Traversée de cours d’eau et d’autres plans d’eau avec des véhicules La traversée de cours d’eau peut augmenter l’envasement et diminuer la qualité de l’eau, ce qui peut compromettre la communauté de proies invertébrées disponibles et réduire le succès et l’efficacité de la recherche de nourriture. Si cette activité devait se produire à l’intérieur ou en amont de l’habitat essentiel, au printemps ou à l’été, elle serait susceptible d’entraîner la destruction de cet habitat.

8. Mesure des progrès

Les indicateurs de rendement présentés ci‑dessous proposent un moyen de définir et de mesurer les progrès vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition. Les progrès précis réalisés en vue de la mise en œuvre du programme de rétablissement seront mesurés par rapport aux indicateurs définis dans les plans d’action ultérieurs.

Le succès de la mise en œuvre du programme de rétablissement sera périodiquement évalué en fonction des indicateurs de rendement suivants :

9. Énoncé sur les plans d’action

Un ou plusieurs plans d’action visant la Paruline hochequeue seront élaborés d’ici décembre 2027.

10. Références

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Annexe A : Habitat essentiel de la Paruline hochequeue

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A – Vue d’ensemble (Ontario). Étendue de la carte de l’habitat essentiel pour la Paruline hochequeue en Ontario, telle qu’elle est illustrée dans les figures A‑1 à A‑25.

Description longue

Carte illustrant 25 carrés numérotés délimitant les zones qui renferment de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario, entre Kingston et London.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑1. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se rencontre là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Pinery Provincial Park (Natural Environment Class) = Parc provincial Pinery (catégorie des parcs naturels)

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 2 carrés de quadrillage UTM de de 1 km × 1 km, est située dans les milieux humides et les dunes boisées de Port Franks, zone d’intérêt naturel et scientifique (ZINS) près du parc provincial Pinery.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑2. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord de la zone de protection de la nature Rock Glen. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑3. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 3 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au sud-est de la zone de protection de la nature de Warwick, sur le bord du lac Érié.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑4. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 5 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située à l’est de la zone de protection de la nature de Port Stanley, sur le bord du lac Érié. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑5. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant quatre polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 1 carré de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord de la forêt de Mount Salem, à Mount Salem. La deuxième zone, qui contient 3 polygones distincts, est délimitée par 17 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Cette zone se trouve entre Port Bruce et Grovesend, sur le bord du lac Érié. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑6. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant deux polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 1 carré de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord‑ouest de Staffordsville. La deuxième zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située à l’est de la forêt de Mount Salem.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑7. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant trois polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, qui contient 3 polygones distincts, est délimitée par 13 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Elle est située au sud de Tillsonburg.  

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑8. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant quatre polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 5 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord‑ouest de Walsingham. La deuxième zone, délimitée par 2 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au sud de Marston. La troisième zone, qui contient 2 polygones distincts, est délimitée par 12 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Elle est située au sud de Walsingham, dans les crêtes de sable de South Walsingham.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑9. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

St. Williams Conservation Reserve = Réserve de conservation St. Williams

Description longue

Carte montrant quatre polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 6 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, comprend une portion située dans la réserve de conservation St. Williams. La deuxième zone, qui contient 2 polygones, est délimitée par 7 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. La troisième zone est délimitée par 13 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Les deuxième et troisième zones sont situées à proximité de la réserve de conservation St. Williams.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑10. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant deux polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 6 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord‑ouest de Lynedoch. La deuxième zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord de Pine Grove. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑11. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

St. Williams Conservation Reserve = Réserve de conservation St. Williams

Turkey Point Provincial Park (Recreational Class) = Parc provincial Turkey Point (catégorie des parcs de loisirs)

Description longue

Carte montrant quatre polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone est délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, et une portion est située tout près de la réserve de conservation St. Williams et du parc provincial Turkey Point. La deuxième zone, délimitée par 3 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord-est du parc provincial Turkey Point, sur le bord du lac Érié. La troisième zone, qui contient 2 polygones, est délimitée par 7 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km; le premier polygone se trouve entièrement dans le parc provincial Turkey Point, tandis que le second se trouve juste à l’ouest de ce parc.

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Figure A‑12. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant deux polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située dans la vallée de l’escarpement de la gorge Spencer. La deuxième zone, délimitée par 9 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au sud de la zone de protection de la nature Spring Creek, dans la vallée du ruisseau Sulphur.

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Figure A‑13. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant quatre polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, qui contient 2 polygones, est délimitée par 7 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Elle est située à l’est de la zone de protection de la nature de Kelso/de Glen Eden. La deuxième zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située dans la zone de protection de la nature de la pointe Rattlesnake. La troisième zone, délimitée par 5 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située près de Cedar Springs. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑14. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant trois polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone est délimitée par 12 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Le premier polygone est situé dans la zone de protection de la nature de Terra Cotta, tandis que les deux autres polygones se trouvent à l’intérieur et à proximité de la zone de protection de la nature Silver Creek.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑15. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Forks of the Credit Provincial Park (Natural Environment Class) = Parc provincial Forks of the Credit (catégorie des parcs naturels)

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située juste au sud du parc provincial Forks of the Credit. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑16. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 3 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au sud-est de la zone de protection de la nature de Glen Haffy. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑17. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant trois polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au sud‑est de Terra Nova, près des forêts de Terra Nova. La deuxième zone, délimitée par 3 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord-ouest de Whitfield. La troisième zone, délimitée par 2 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, est située au nord de la vallée de Primrose‑Boyne, entre Whitfield et Perm. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑18. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Devil’s Glen Provincial Parks (Recreational Class) = Parc provincial Devil’s Glen (catégorie des parcs de loisirs)

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone est délimitée par 8 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km; une portion du polygone se trouve dans le parc provincial Devil’s Glen, tandis que la portion restante se rend jusqu’à Glen Huron. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑19. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Pretty River Valley Provincial Park (Natural Environment Class) = Parc provincial Pretty River Valley (catégorie des parcs naturels)

Description longue

Carte montrant trois polygones qui contiennent les zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. Les zones sont délimitées par 8 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Le premier polygone est situé dans Castle Glen Estates; le deuxième, à l’ouest de la zone de protection de la nature Petun; la troisième, dans le parc provincial Pretty River Valley. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑20. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve au nord de Walters Falls, dans la vallée du ruisseau Rocklyn. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑21. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 2 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve au sud de Martinville, près de la forêt Copeland.  

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑22. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve dans la forêt et zone faunique Claremont. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑23. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 3 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve au nord-ouest d’Oak Hill, près de la forêt du comté de Durham.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑24. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Peter’s Woods Provincial Park (Nature Reserve Class) = Parc provincial Peter’s Woods (catégorie des réserves naturelles)

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve dans le parc provincial Peter’s Woods ( catégorie réserve naturelle).

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario, lire la longue description

Figure A‑25. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue en Ontario dans l’étendue de la carte illustrée à la figure A – Vue d’ensemble. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Frontenac Provincial Park (Natural Environment Class) = Parc provincial Frontenac (catégorie des parcs naturels)

Description longue

Carte montrant six polygones qui contiennent des zones renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud de l’Ontario. La première zone, délimitée par 2 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve au nord-ouest du parc provincial Frontenac. La deuxième zone, qui contient 2 polygones, est délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Elle se trouve à l’extrémité nord du parc provincial Frontenac. La troisième zone, qui contient également 2 polygones, est délimitée par 8 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Elle se trouve à l’est du parc provincial Frontenac. La dernière zone, qui contient un polygone, est délimitée par 5 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Elle se trouve à l’extrémité sud du parc provincial Frontenac.

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Québec, lire la longue description

Figure A – Vue d’ensemble (Québec). Étendue de la carte de l’habitat essentiel pour la Paruline hochequeue au Québec, telle qu’elle est illustrée dans les figures A‑26 à A‑28.

Description longue

Carte illustrant trois carrés numérotés délimitant les zones qui renferment de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud-ouest du Québec, entre Sherbrooke et Gatineau. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Québec, lire la longue description

Figure A‑26. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Québec. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud‑ouest du Québec. La zone, délimitée par 5 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve dans le parc de la Gatineau. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Québec, lire la longue description

Figure A‑27. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Québec. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud‑ouest du Québec. La zone, délimitée par 4 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve juste à côté du Réserve naturelle du Lac-Gale, près du lac Bromont. 

Carte, habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Québec, lire la longue description

Figure A‑28. Habitat essentiel de la Paruline hochequeue au Québec. La zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue, décrite à la section 7.1, est représentée par le polygone ombragé en jaune. À l’intérieur de cette zone, l’habitat essentiel se trouve là où les caractéristiques biophysiques décrites à la section 7.1.2 sont présentes. Le quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km montré dans cette figure (en rouge) est un système de quadrillage national de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel.

Description longue

Carte montrant un polygone qui contient la zone renfermant de l’habitat essentiel de la Paruline hochequeue dans le sud‑ouest du Québec. La zone, délimitée par 2 carrés de quadrillage UTM de 1 km × 1 km, se trouve au nord de Dunkin. 

Annexe B : Cotes de conservation infranationales attribuées à la Paruline hochequeue au Canada et aux États‑Unis

Tableau B‑1. Cotes de conservation de la Paruline hochequeue en Amérique du Nord (NatureServe, 2021). Paruline hochequeue (Parkesia motacilla)
Cote mondiale (G) Cote nationale (N) (Canada) Cote infranationale (S) (Canada) Cote nationale (N) (États‑Unis) Cote infranationale (S) (États‑Unis)
G5 N3B, NUM

Québec (S1B)
Ontario (S2B)

N5B Alabama (S5B), Arizona (S1N), Arkansas (S4B), Connecticut (S5B), Delaware (S3B), District de Columbia (S2B,S3S4N), Floride (S2), Géorgie (S5), Illinois (S4), Indiana (S4B), Iowa (S3B,S4N), Kansas (S3B), Kentucky (S5B), Louisiane (S3B), Maine (S2B), Maryland (S5B), Massachusetts (S4B), Michigan (S2), Minnesota (S3B), Mississippi (S2S3B), Missouri (SNRB), Nebraska (S1), New Hampshire (S4B), New Jersey (S4B), New York (S5B), Caroline du Nord (S4B), Ohio (S5), Oklahoma (S4B), Pennsylvanie (S5B), Rhode Island (S4B), Caroline du Sud (S4B), Tennessee (S4), Texas (S3B), Vermont (S4B), Virginie (S5), Virginie-Occidentale (S3B), Wisconsin (S3B)
S1 - gravement en péril :
Espèce extrêmement susceptible de disparaître du territoire en raison d’une aire de répartition très limitée, d’un nombre très restreint de populations ou d’occurrences, de déclins très marqués, de menaces graves ou d’autres facteurs.
S2 - en péril :
Espèce très susceptible de disparaître du territoire en raison d’une aire de répartition limitée, d’un nombre restreint de populations ou d’occurrences, de déclins marqués, de menaces graves ou d’autres facteurs.
N3/S3 - vulnérable :
Espèce modérément susceptible de disparaître du territoire en raison d’une aire de répartition plutôt limitée, d’un nombre relativement faible de populations ou d’occurrences, de déclins récents et généralisés, de menaces ou d’autres facteurs.
S4 - apparemment non en péril :
Espèce assez peu susceptible de disparaître du territoire en raison de la grande étendue de son aire de répartition et/ou du grand nombre de populations ou d’occurrences, mais pour laquelle il existe des sources de préoccupations en raison de déclins localisés récents, de menaces ou d’autres facteurs.
G5/N5/S5 - non en péril :
Espèce très peu susceptible de disparaître du territoire en raison de la très vaste étendue de son aire de répartition ou de l’abondance de populations ou d’occurrences et ne suscitant aucune préoccupation associée à des déclins ou des menaces ou n’en suscitant que très peu.
NU - non classable :
Espèce actuellement impossible à classer en raison d’un manque de données ou de données passablement contradictoires sur sa situation ou les tendances la concernant.
SNR - non classée :
Espèce dont le statut de conservation infranational n’a pas encore été évalué.
B :
Population reproductrice
N :
Population non reproductrice
M :
Population migrante

Annexe C : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmesNote de bas de page 24. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement, et d’évaluer si les résultats d’un document de planification du rétablissement peuvent affecter un élément de l’environnement ou tout objectif ou cible de la Stratégie fédérale de développement durableNote de bas de page 25 (SFDD).

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui‑même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci‑dessous.

Même si la mise en œuvre du présent programme de rétablissement devrait avantager l’environnement et les espèces indigènes qui préfèrent les cours d’eau, les milieux humides et les forêts matures, en particulier celles qui profiteraient d’une augmentation du couvert forestier (par exemple, la Paruline azurée [Setophaga cerulea]) ou de la qualité de l’eau dans les cours d’eau/milieux humides à l’échelle du paysage (par exemple, poissons, amphibiens, quelques reptiles et gomphe riverain [Stylurus amnicola], population des plaines des Grands Lacs), les effets négatifs possibles ont aussi été pris en compte. Ces effets concernent les espèces dont les besoins particuliers pourraient différer de ceux de la Paruline hochequeue. Par exemple, il est possible que les approches de gestion de l’habitat favorisant la Paruline hochequeue au Canada nuisent aux espèces qui ont besoin d’un habitat de campagne ouverte, comme le Goglu des prés (Dolichonyx oryzivorous) et la Sturnelle des prés (Sturnella magna), ou d’un habitat en début de succession, comme la Paruline à ailes dorées (Vermivora chrysoptera). Même les espèces qui utilisent des forêts matures pourraient avoir des besoins particuliers qui entrent en conflit avec ceux de la Paruline hochequeue.

Par conséquent, il importe que les activités de gestion de l’habitat de la Paruline hochequeue soient planifiées et mises en œuvre d’un point de vue écosystémique par l’élaboration, selon les commentaires des autorités responsables, des intervenants, des peuples autochtones et des propriétaires fonciers, de plans multi‑espèces, de programmes de rétablissement fondés sur l’écosystème, ou de plans de gestion qui tiennent compte des besoins d’espèces multiples, y compris d’autres espèces en péril. Bon nombre des activités d’intendance et d’amélioration de l’habitat visant à favoriser la Paruline hochequeue seront mises en œuvre par l’entremise de programmes de conservation fondés sur l’écosystème qui tiennent compte des besoins d’autres espèces en péril.

Tableau C‑1. Espèces qui devraient bénéficier des techniques de rétablissement visant la Paruline hochequeue
Nom commun Nom scientifique Statut selon la LEP

Moucherolle vert

Empidonax virescens

En voie de disparition

Hêtre à grandes feuilles

Fagus grandifolia

sans objet

Chouette rayée

Strix varia

sans objet

Tortue mouchetée, population des Grands Lacs et du Saint-Laurent

Emydoidea blandingii

Menacée

Paruline azurée

Setophaga cerulea

En voie de disparition

Pic mineur

Picoides pubescens

sans objet

Pruche du Canada

Tsuga canadensis

sans objet

Engoulevent bois‑pourri

Antrostomus vociferus

Menacée

Tyran huppé

Myiarchus crinitus

sans objet

Pic chevelu

Picoides villosus

sans objet

Gomphe de Laura

Stylurus laurae

sans objet

Paruline des ruisseaux

Parkesia noveboracensis

sans objet

Paruline orangée

Protonotaria citrea

En voie de disparition

Gomphe riverain, population des plaines des Grands Lacs

Stylurus amnicola

En voie de disparition

Grive des bois

Hylocichla mustelina

Menacée

Annexe D : Indice de nidification

Note de bas de page 26

Catégorie : Nidification possible

Code
Description du comportement
H
Espèce observée pendant sa période de reproduction dans un habitat de nidification convenable.
S
Mâle chantant présent, ou appels nuptiaux entendus, pendant la période de reproduction dans un habitat de nidification convenable.

Catégorie : Nidification probable

Code
Description du comportement
P
Couple observé pendant la période de reproduction dans un habitat de nidification convenable.
T
Territoire permanent présumé par l’audition de chants territoriaux à deux reprises au même endroit, à au moins une semaine d’intervalle.
D
Parade, y compris les interactions entre un mâle et une femelle ou encore entre deux mâles. Inclut le transfert de nourriture durant la parade et les copulations.
V
Visite d’un site de nidification probable.
A
Comportement agité ou cris d’alarme provenant d’un adulte.
B
Plaque incubatrice sur une femelle adulte ou protubérance cloacale sur un mâle adulte.
N
Construction d’un nid ou creusage d’une cavité de nidification.

Catégorie : Nidification confirmée

Code
Description du comportement
DD
Comportement de distraction ou feinte de blessure.
NU
Ancien nid (occupé durant la période de l’étude) ou présence de coquilles d’œufs.
F
Jeunes ayant récemment quitté le nid ou jeunes en duvet, y compris les jeunes incapables d’un vol soutenu.
A
Adultes quittant un site de nidification ou arrivant à celui‑ci dans des circonstances indiquant l’existence d’un nid actif.
FS
Adulte transportant un sac fécal.
C
Adulte transportant de la nourriture pour des jeunes.
NE
Nid contenant un ou plusieurs œufs.
NY
Nid contenant un ou plusieurs jeunes (vus ou entendus).

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