Pluvier siffleur de la sous espèce melodus (Charadrius melodus melodus) : programme de rétablissement modifié et plan d’action 2022

Titre officiel : Programme de rétablissement modifié et Plan d’action pour le Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus (Charadrius melodus melodus) au Canada

Loi sur les espèces en péril
Série de Programmes de rétablissement

 Piping Plover
Pluvier siffleur
Information sur le document

Référence recommandée : Environnement et Changement climatique Canada. 2022. Programme de rétablissement modifié et Plan d’action pour le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus (Charadrius melodus melodus) au Canada. Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement et Changement climatique Canada, Ottawa. ix + 127 p.

Version officielle : La version officielle des documents de rétablissement est celle qui est publiée en format PDF. Tous les hyperliens étaient valides à la date de publication.

Version non officielle : La version non officielle des documents de rétablissement est publiée en format HTML, et les hyperliens étaient valides à la date de la publication.

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes portant sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en périlNote de bas de page 1.

Illustration de la couverture : John Chardine, Environnement Canada © 2010

Also available in English under the title "Recovery Strategy (Amended) and Action Plan for the Piping Plover melodus subspecies (Charadrius melodus melodus) in Canada"

Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.

Préface

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996)Note de bas de page 2, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement et des plans d’action (pour les espèces dont le rétablissement a été jugé réalisable) pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées. Ils sont également tenus de rendre compte des progrès réalisés dans les cinq ans suivant la publication du document final dans le Registre public des espèces en péril.

Le présent document a été préparé pour satisfaire aux exigences de la LEP en ce qui a trait aux programmes de rétablissement et aux plans d’action. Par conséquent, il fournit tant l’orientation stratégique pour le rétablissement de l’espèce, y compris les objectifs en matière de population et de répartition, que les mesures de rétablissement plus détaillées qui appuient cette orientation stratégique, et précise ce qui doit être fait pour atteindre ces objectifs. En vertu de la LEP, un plan d’action doit également inclure une évaluation des répercussions socioéconomiques de la mise en œuvre du plan d’action et des avantages en découlant. Il importe de souligner que la définition des objectifs en matière de population et de répartition ainsi que la désignation de l’habitat essentiel constituent des exercices scientifiques et que les facteurs socioéconomiques n’ont pas été pris en considération lors de leur réalisation. Seules les mesures de rétablissement plus détaillées font l’objet d’une évaluation socioéconomique. Le programme de rétablissement et le plan d’action sont considérés comme faisant partie d’une série de documents qui sont liés et qui doivent être pris en considération ensemble, en même temps que le rapport de situation du COSEPAC.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence Parcs Canada est le ministre compétent en vertu de la LEP à l’égard du Pluvier siffleur, sous-espèce melodus, et a élaboré le présent programme de rétablissement et le présent plan d’action, conformément aux articles 37 et 47 de la LEP. Dans la mesure du possible, le présent document a été préparé en collaboration avec les Provinces du Québec, du Nouveau‑Brunswick, de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, de la Nouvelle‑Écosse et de Terre‑Neuve-et-Labrador. Il a été élaboré en collaboration et en consultation avec l’Équipe de rétablissement du Pluvier siffleur de l’est du Canada, des organisations non gouvernementales, des groupes autochtones et d’autres intervenants, conformément aux paragraphes 39(1) et 48(1) de la LEP.

La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des directives et des actions formulées dans le présent programme de rétablissement et le présent plan d’action. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement et Changement climatique Canada et l’Agence Parcs Canada, ou sur toute autre autorité responsable. Tous les Canadiens et les Canadiennes sont invités à appuyer le présent programme de rétablissement et le présent plan d’action et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien du Pluvier siffleur, sous-espèce melodus, et de l’ensemble de la société canadienne.

La mise en œuvre du présent programme de rétablissement et plan d’action est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des autorités responsables et organisations participantes.

Le programme de rétablissement établit l’orientation stratégique visant à arrêter ou à renverser le déclin de l’espèce, incluant la désignation de l’habitat essentiel dans la mesure du possible. Il fournit à la population canadienne de l’information pour aider à la prise de mesures visant la conservation de l’espèce. Lorsque l’habitat essentiel est désigné, dans un programme de rétablissement ou dans un plan d’action, la LEP exige que l’habitat essentiel soit alors protégé.

Dans le cas de l’habitat essentiel désigné pour les espèces terrestres, y compris les oiseaux migrateurs, la LEP exige que l’habitat essentiel désigné dans une zone protégée par le gouvernement fédéralNote de bas de page 3 soit décrit dans la Gazette du Canada dans un délai de 90 jours après l’ajout dans le Registre public du programme de rétablissement ou du plan d’action qui a désigné l’habitat essentiel. L’interdiction de détruire l’habitat essentiel aux termes du paragraphe 58(1) s’appliquera 90 jours après la publication de la description de l’habitat essentiel dans la Gazette du Canada.

Pour l’habitat essentiel se trouvant sur d’autres terres domaniales, le ministre compétent doit, soit faire une déclaration sur la protection légale existante, soit prendre un arrêté de manière à ce que les interdictions relatives à la destruction de l’habitat essentiel soient appliquées.

Si l’habitat essentiel d’un oiseau migrateur ne se trouve pas dans une zone protégée par le gouvernement fédéral, sur le territoire domanial, à l’intérieur de la zone économique exclusive ou sur le plateau continental du Canada, l’interdiction de le détruire ne peut s’appliquer qu’aux parties de cet habitat essentiel — constituées de tout ou partie de l’habitat auquel la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs s’applique aux termes des paragraphes 58(5.1) et 58(5.2) de la LEP.

En ce qui concerne tout élément de l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial, si le ministre compétent estime qu’une partie de l’habitat essentiel n’est pas protégée par des dispositions ou des mesures en vertu de la LEP ou d’autres lois fédérales, ou par les lois provinciales ou territoriales, il doit, comme le prévoit la LEP, recommander au gouverneur en conseil de prendre un décret visant l’interdiction de détruire l’habitat essentiel. La décision de protéger l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial et n’étant pas autrement protégé demeure à la discrétion du gouverneur en conseil.

Remerciements

Ce document de rétablissement a été préparé par Julie McKnight (Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune [ECCC-SCF] – Région de l’Atlantique), avec l’aide considérable de François Schaffer et d’autres biologistes d’ECCC-SCF des Régions du Québec et de l’Atlantique. Les cartes de l’habitat essentiel ont été réalisées par Matt Mahoney (ECCC-SCF – Région de l’Atlantique). Des remerciements sont également offerts à d’autres parties qui ont donné avis et conseils afin de faciliter l’élaboration de ce document, notamment des particuliers et groupes autochtones concernés, des gouvernements provinciaux et territoriaux, d’autres ministères fédéraux (p. ex. APC), des propriétaires fonciers, des citoyens et des intervenants. L’Équipe de rétablissement du Pluvier siffleur de l’est du Canada et des groupes de travail connexes ont aussi fourni de précieux conseils et idées.

Sommaire

Le présent programme de rétablissement met à jour et remplace le Programme de rétablissement du Pluvier siffleur (Charadrius melodus melodus) au Canada (Environment Canada, 2012), dont la version définitive a été publiée dans le Registre public des espèces en péril en août 2012.

Conformément à l’article 45 de la Loi sur les espèces en péril (LEP), le ministre compétent peut modifier un programme de rétablissement à tout moment. Le présent programme de rétablissement modifié et le présent plan d’action pour le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus (Charadrius melodus melodus) au Canada ont pour but :

Dans certains cas, des changements supplémentaires ont été apportés au Programme de rétablissement modifié et Plan d’action pour le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus (Charadrius melodus melodus) au Canada (ci-après le « document de rétablissement modifié ») afin d’harmoniser le document avec les lignes directrices et les modèles actuels des documents de rétablissement.

Le présent document de rétablissement modifié est affiché dans le Registre public des espèces en péril pour une période de consultation publique de 60 jours. Une fois publiée, la version définitive du programme de rétablissement modifié et du plan d’action pour le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus (Charadrius melodus melodus) au Canada remplacera le Programme de rétablissement du Pluvier siffleur (Charadrius melodus melodus) au Canada de 2012 (Environment Canada, 2012).

Le Pluvier siffleur est un petit oiseau de rivage au corps trapu qui dépend de sa coloration cryptique pour échapper à ses prédateurs. L’espèce ne niche qu’en Amérique du Nord et compte deux populations au Canada, connues comme étant deux sous-espèces distinctes : la sous-espèce melodus niche le long de la côte atlantique du Canada et la sous‑espèce circumcinctus niche à l’intérieur des terres, dans les provinces des Prairies et la région des Grands Lacs.

Le présent document de rétablissement vise uniquement le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus. Le rétablissement de l’espèce comporte des inconnues, qui sont présentées dans le résumé du caractère réalisable du rétablissement. Conformément au principe de précaution, les présents programme de rétablissement et plan d’action ont été élaborés en vertu du paragraphe 41(1) de la LEP, tel qu’il convient de faire lorsque le rétablissement est déterminé comme étant réalisable du point de vue technique et biologique.

Le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus, ci-après nommé Pluvier siffleur ou pluvier, figure à l’annexe 1 de la LEP depuis l’entrée en vigueur de la loi, en juin 2003. Au Québec, il est inscrit à titre d’espèce menacée en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (RLRQ, ch. E‑12.01). L’espèce est inscrite à titre d’espèce en voie de disparition en vertu des lois provinciales du Nouveau‑Brunswick, de la Nouvelle‑Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador. L’Île‑du‑Prince‑Édouard réévalue actuellement la situation de l’espèce afin d’établir sa liste des espèces en péril.

Le présent document a été préparé afin de satisfaire aux exigences de la LEP en ce qui a trait aux programmes de rétablissement et aux plans d’action. Par conséquent, il fournit tant l’orientation stratégique pour le rétablissement de l’espèce que les mesures de rétablissement plus détaillées qui appuient cette orientation stratégique, et précise ce qui doit être fait pour atteindre les objectifs de rétablissement.

Les facteurs qui menacent directement la survie des individus comprennent le développement résidentiel et commercial (zones résidentielles et urbaines), les intrusions et perturbations humaines (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages), les espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques (prédateurs), les modifications des systèmes naturels (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages), la pollution, les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents (p. ex. tempêtes ou inondations) ainsi que la production d’énergie et l’exploitation minière (p. ex. sable et sédiments de plage).

Les objectifs à court terme en matière de population sont d’atteindre un minimum de 250 couples de Pluviers siffleurs observés en fin d’année et une productivité annuelle de 1,65 jeune ayant pris son envol par couple. À long terme, les objectifs sont d’accroître et de maintenir la population à 310 couples représentés de façon proportionnelle dans chaque province afin de concorder avec les estimations historiques.

Les stratégies générales à adopter pour lutter contre les menaces au rétablissement du Pluvier siffleur sont présentées à la section 6.2 (Tableau de planification du rétablissement et calendrier de mise en œuvre). Le calendrier de mise en œuvre, qui fait partie des exigences du plan d’action (art. 49), classe par ordre de priorité chaque mesure de rétablissement et fixe les échéances.

Conformément à l’alinéa 41(1)c) de la LEP, le programme de rétablissement doit comprendre la désignation de l’habitat essentiel de l’espèce, dans la mesure du possible, de même que des exemples d’activités susceptibles d’entraîner sa destruction. L’habitat essentiel est entièrement désigné pour le Pluvier siffleur dans le présent document, dans la mesure du possible, compte tenu de la meilleure information accessible.

Il est prévu que les coûts directs et pour la société de la mise en œuvre des mesures de rétablissement qui sont énoncés dans le présent document (dans le contenu du plan d’action) seront bas (entre 0 et 5 millions) à court terme (5 ans). Ils auront des répercussions socioéconomiques limitées et restreindront peu l’utilisation des terres par l’homme. Les coûts indirects devraient être minimes et les avantages qui en découleront toucheront la valeur de la biodiversité pour les Canadiens, les services écosystémiques ainsi que la conservation d’autres espèces.

Résumé du caractère réalisable du rétablissement

D’après les quatre critères suivants qu’Environnement et Changement climatique Canada utilise pour définir le caractère réalisable du rétablissement, le rétablissement du Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus comporte des inconnues. Conformément au principe de précaution, le présent document de rétablissement a été élaboré en vertu du paragraphe 41(1) de la LEP, tel qu’il convient de faire lorsque le rétablissement est déterminé comme étant réalisable du point de vue technique et biologique. Les présents programme de rétablissement et plan d’action traitent des inconnues entourant le caractère réalisable du rétablissement.

1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

Oui. En 2016, 174 couples de Pluviers siffleurs de la sous-espèce melodus ont été observés au Québec, au Nouveau‑Brunswick, à l’Île‑du‑Prince‑Édouard, en Nouvelle‑Écosse et sur l’île de Terre‑Neuve.

2. De l’habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.

Oui. Près de 200 plages ont été utilisées par les Pluviers siffleurs nicheurs de la sous‑espèce melodus entre 1991 et 2016. De nombreux sites accueillent plus d’un couple de pluviers par an.

3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

Inconnu. La Direction générale des sciences et de la technologie d’Environnement et Changement climatique Canada a évalué le programme de rétablissement de l’espèce en 2013 (Gratto‑Trevor et al., 2013) et conclu que les facteurs les plus importants qui touchent le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus semblent être liés aux conditions rencontrées dans les zones hors des aires de reproduction, particulièrement dans les aires d’hivernage. On ne sait pas si les menaces rencontrées hors des aires de reproduction (p. ex. les phénomènes météorologiques violents) peuvent être atténuées.

4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

Oui. Des organismes du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador mettent en œuvre des approches semblables à celles utilisées dans d’autres provinces et territoires (p. ex. amélioration de l’habitat,  lutte contre les animaux de compagnie sans laisse, restriction des véhicules motorisés) qui ont entraîné la croissance spectaculaire des populations d’autres régions. Entre 1991 et 2006, la population de pluviers de la côte atlantique des États-Unis a connu une croissance de 95 %. La réussite de programmes similaires ailleurs permet de penser qu’il est possible d’atteindre les objectifs en matière de population. Bien que les efforts de conservation d’autres régions aient obtenu des résultats positifs, le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus est considéré comme dépendant de la gestion sur la côte atlantique (USFWS, 1996). Des partenariats officiels et non officiels avec l’industrie, les scientifiques, les administrations municipales, les gouvernements provinciaux et fédéral, les organismes de conservation, les propriétaires fonciers et le public aideront à assurer la conservation et le rétablissement à long terme du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus.

1. Évaluation de l’espèce par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC)

Date de l’évaluation : Novembre 2013

Nom commun (population) : Pluvier siffleur – sous-espèce melodus

Nom scientifique : Charadrius melodus melodus

Statut selon le COSEPAC : En voie de disparition

Justification de la désignation : Le nombre d’individus de la sous-espèce de l’Est de ce petit oiseau de rivage demeure extrêmement faible, et la population continue de diminuer malgré des efforts de conservation concertés. Les menaces liées à la prédation, aux perturbations humaines ainsi qu’aux réductions de la superficie et de la qualité de l’habitat continuent également.

Présence au Canada : Québec, Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador

Historique du statut selon le COSEPAC : L’espèce a été considérée comme une unité et a été désignée « menacée » en avril 1978. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en avril 1985. En mai 2001, l’espèce a été réexaminée et divisée en deux groupes selon les sous-espèces. La sous-espèce melodus a été désignée « en voie de disparition » en mai 2001 et en novembre 2013.

* COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada)

2. Information sur la situation de l’espèce

Le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus, ci-après nommé Pluvier siffleur ou pluvier, est inscrit à titre d’espèce en voie de disparition à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). La sous-espèce est également présente le long de la côte atlantique des États‑Unis, où elle est inscrite comme étant menacée (« threatened ») en vertu de l’Endangered Species Act des États-Unis. Le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus est inscrit à titre d’espèce menacée à la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (RLRQ, ch. E‑12.01) du Québec et d’espèce en voie de disparition (« endangered ») en vertu des lois provinciales du Nouveau‑Brunswick, de la Nouvelle‑Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador. La Province de l’Île‑du‑Prince‑Édouard réévalue actuellement la situation de l’espèce. En 2011, l’aire de reproduction de l’espèce au Canada représentait environ 25 % de son aire de reproduction mondiale (Elliott et al., 2015).

Tableau 1. Cotes de conservation pour le Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus (NatureServe, 2017).

Espèce

Cote mondiale (G)a

Cote nationale (N)b

Cotes infranationales (S)c

Situation selon le COSEPAC

Pluvier siffleur

(Charadrius melodus melodus)

G3T3

N3B

Occurrences de reproduction :

Québec : S1B

Nouveau-Brunswick : S1B

Île-du-Prince-Édouard : S1B

Nouvelle-Écosse : S1B

Île de Terre-Neuve : S1B

En voie de disparition

a Cote G – cote de conservation mondiale : G3 = espèce vulnérable; T = cote de la sous-espèce (T3 = vulnérable).

b Cote N – cote de conservation nationale : N3B = population nicheuse du Canada vulnérable

c Cote S – cotes infranationales (provinciales ou territoriales) [B = population nicheuse] : S1 = gravement en péril; S2 = en péril.

Malgré les programmes de conservation mis en œuvre au Canada atlantique et au Québec, le nombre de couples de Pluviers siffleurs a connu un déclin de plus de 30 % entre 2006 et 2016 (Canadian Wildlife Service [CWS], données inédites).

3. Information sur l’espèce

Le rapport de situation contient des renseignements plus détaillés à propos de l’espèce et de son habitat (COSEWIC, 2013).

3.1 Description de l’espèce

Le Pluvier siffleur ne niche qu’en Amérique du Nord et forme deux populations au Canada, toutes deux considérées comme des sous-espèces distinctes : la sous-espèce melodus niche le long de la côte atlantique et la sous-espèce circumcinctus niche à l’intérieur des terres, dans les provinces des Prairies et la région des Grands Lacs. Le présent document de rétablissement vise uniquement la sous-espèce melodus.

Le Pluvier siffleur  est un petit oiseau de rivage au corps trapu qui dépend de sa coloration cryptique (adultes, jeunes et œufs) pour échapper à ses prédateurs. La couleur de son plumage dorsal, qui varie de gris pâle à brun pâle, fait penser à celle du sable sec. Son ventre est blanc et, en plumage nuptial, une bande noire marque sa poitrine, en partie ou en totalité. Une deuxième bande (également partielle ou entière) marque son front, entre les yeux. Son bec est court et orange, avec l’extrémité noire. Les adultes pèsent entre 43 et 63 g, et la longueur totale de leur corps est de 17 à 18 cm. Le Pluvier siffleur peut se reproduire dès l’âge de un an.

Les pluviers atteignent habituellement les territoires de nidification entre la fin mars et le début mai. La nidification peut commencer à n’importe quel moment entre l’arrivée des oiseaux sur le territoire de nidification (mais habituellement à partir de la fin mai) et la mi-juillet, et peut occasionnellement être amorcée après cette date.L’éclosion des œufs peut s’amorcer à la fin mai ou au début juin ou encore survenir plus tard, selon la date à laquelle la nidification a débuté. Les Pluviers siffleurs entreprennent leur migration vers les territoires d’hivernage entre le début et le milieu de juillet. La majeure partie de la population a quitté le Canada au début du mois de septembre.

La couvée comprend généralement quatre œufs. Mais elle peut en compter moins, généralement dans les cas de tentatives de renidification. Les œufs éclosent après une incubation de 26 à 28 jours. Les jeunes sont précocesNote de bas de page 4 et quittent habituellement le nid dans les heures suivant l’éclosion. Ils peuvent s’alimenter seuls peu de temps après avoir quitté le nid. Le Pluvier siffleur produit généralement une couvée par année, mais il peut en produire une deuxième si la première est détruite. La durée de vie normale des oiseaux une fois qu’ils ont atteint l’âge adulte est de 8 à 11 ans (Haig, 1992).

3.2 Population et répartition de l’espèce

Les populations de Pluviers siffleurs ont fluctué depuis le début des années 1900, période durant laquelle la chasse non réglementée a fait grandement chuter les effectifs de l’espèce (Bent, 1929). Les populations ont commencé à se rétablir vers 1925 (Haig et Oring, 1985) grâce à une protection accrue (p. ex. par la création de lois sur la convention concernant les oiseaux migrateurs aux États‑Unis et au Canada). Le nombre d’individus a grimpé dans les années 1930, puis a chuté de nouveau avant 1945 en raison d’une hausse de l’utilisation des plages à des fins récréatives et d’autres facteurs. Les populations nicheuses ont continué à décroître au Canada atlantique, au Québec et sur la côte atlantique des États-Unis (Cairns et McLaren, 1980) jusqu’à ce que des efforts de gestion soient entrepris dans les années 1980. Depuis, les effectifs ont connu une hausse considérable le long de la côte atlantique des États-Unis, mais pas au Canada atlantique ni au Québec.

Le premier inventaire complet de la population nicheuse du Pluvier siffleur a été réalisé dans le cadre du recensement international du Pluvier siffleur de 1991. Depuis cette date, et de façon plus constante depuis l’an 2000, des relevés de l’habitat de reproduction sont effectués annuellement. Les plages sont examinées en début de saison de reproduction (pendant une période précise en juin) et celles abritant des pluviers sont visitées régulièrement tout au long de la saison de reproduction. Le dénombrement en fin d’année représente le nombre total de couples observés à la fin de la saison de reproduction. Entre 2000 et 2016, le nombre de couples a oscillé entre un maximum de 272 en 2002 et un minimum de 174 en 2016 (figure 1). La population est demeurée relativement stable, quoiqu’à un niveau bas, depuis 2012.

Figure 1, lisez une longue description.

Figure 1. Pluviers siffleurs (couples observés en fin d’année) dénombrés par province durant les années de recensement international du Pluvier siffleur.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Plovers (year-end pairs ) = Pluviers (couples observés en fin d’année)

Quebec = Québec

New Brunswick = Nouveau-Brunswick

Prince Edward Island = Île-du-Prince-Édouard

Nova Scotia = Nouvelle Écosse

Newfoundland = Terre-Neuve

Description longue

La figure 1 est un diagramme à barres qui montre les résultats d’un relevé annuel de l’habitat de reproduction. L’axe des x représente les années où le relevé a été effectué, soit de 1991 à 2016. L’axe des y représente le nombre total de couples reproducteurs de Pluviers siffleurs observés à la fin de la saison de reproduction. Chaque barre est divisée en cinq parties aux nuances de gris différentes correspondant aux provinces du Québec, du Nouveau‑Brunswick, de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, de la Nouvelle‑Écosse et de Terre‑Neuve. Le diagramme montre la variation au fil des années. C’est en 2006 que l’on a observé le plus grand nombre de couples reproducteurs, soit 255, suivi de 1991, où l’on a dénombré 250 couples. En 2016, le nombre de couples reproducteurs était à son plus bas, soit 174 couples.

Le Pluvier siffleur niche dans les régions côtières du Québec (Îles‑de‑la‑Madeleine), du Nouveau‑Brunswick (côte du golfe du Saint-Laurent et du détroit de Northumberland), de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, de la Nouvelle‑Écosse (sud de la côte atlantique, plages le long du détroit de Northumberland, île du Cap-Breton) et de l’île de Terre‑Neuve (figure 2).

Figure 2.  Veuillez lire la description longue.

Figure 2. Aire de reproduction canadienne du Pluvier siffleur (1991‑2016).

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Legend = Légende

Breeding Beaches = Plages de nidification

Kilometers = Kilomètres

New Brunswick = Nouveau-Brunswick

Nova Scotia = Nouvelle-Écosse

Prince Edward Island = Île-du-Prince-Édouard

Newfoundland = Terre-Neuve

Description longue

La figure 2 montre l’aire de reproduction du Pluvier siffleur de 1991 à 2016. L’espèce se reproduit principalement sur des plages situées sur les côtes de Terre‑Neuve, de l’Île‑du‑Prince‑Édouard (golfe du Saint‑Laurent) et de l’est du Nouveau‑Brunswick. On a également observé des Pluviers siffleurs se reproduisant sur certaines plages situées sur la côte atlantique du sud de la Nouvelle‑Écosse et dans l’est de la province, au bord du détroit de Northumberland et sur l’île du Cap-Breton.

Le Pluvier siffleur hiverne principalement sur la côte atlantique des États‑Unis, soit de la Caroline du Nord à la Floride, sur la côte floridienne du golfe du Mexique et dans les îles des Antilles (Gratto-Trevor et al., 2012).

3.3 Besoins du Pluvier siffleur

Toutes les espèces ont besoin de nourriture, d’eau, d’abris et d’aires de reproduction pour survivre et persister. Le Pluvier siffleur se nourrit principalement de vers marins, d’insectes (p. ex. larves de mouches et coléoptères), de petits crustacés, de mollusques et d’autres petits invertébrés marins. Les aires d’alimentation doivent être près des sites de nidification pour que les oisillons incapables de voler puissent y accéder. Les pluviers obtiennent de l’eau en la puisant dans leur nourriture et en buvant (souvent en se baignant). Ils doivent s’abriter des conditions météorologiques difficiles (p. ex. vent, chasse-sable élevé, pluie, chaleur excessive du soleil), des prédateurs et des humains. De manière générale, le Pluvier siffleur utilise les plages dégagées en front de mer composées de sable, de gravier ou de galets, les petites plages et les barrières (îles, plages, langues de sable et bancs de sable) dans les zones marines côtières pour la plupart des stades de son cycle vital.

Habitat de reproductionNote de bas de page 5

Le Pluvier siffleur choisit habituellement la section la plus large d’une plage pour s’y reproduire. Il niche rarement dans des zones composées uniquement de sable ou à couvert graminéen dense et choisit plutôt des secteurs sablonneux à végétation clairsemée ou qui comportent du gravier, des cailloux, des galets, des fragments de coquillages, du varech (macroalgues ou algues marines séchées généralement déposées par une tempête ou par le mouvement des marées et des vagues au-dessus de la laisse normale de marée haute) ou d’autres débris qui lui permettent de se camoufler (Cohen et al., 2009; Flemming et al., 1992). Le degré de perturbation humaine peut influer sur le caractère convenable des sites.

Le Pluvier siffleur préfère les milieux de début de succession, généralement libres de végétation dense, pour se reproduire. Les processus écologiques naturels, comme l’érosion par la glace, les tempêtes et les grandes marées favorisent le maintien de ce genre de milieu. La pointe des langues de sable ou les sites à proximité de chenaux constituent des aires de nidification de choix et sont particulièrement vulnérables aux phénomènes météorologiques violents qui gardent les zones libres de végétation et redistribuent le substrat de nidification dans les zones de plage. Ces milieux sont importants, car ils permettent aux adultes et aux jeunes d’accéder aux sites d’alimentation situés le long des mares éphémères, des lagunes et des battures qui regorgent de sources de nourriture. Le maintien des processus écologiques naturels le long des zones côtières est donc essentiel à la conservation de l’habitat de reproduction du Pluvier siffleur.

Habitat d’alimentation

Les adultes et les jeunes se nourrissent dans les zones intertidalesNote de bas de page 6 et en arrière-plageNote de bas de page 7 des mers et des baies qui sont situées au-dessus et en dessous de la laisse normale de marée haute, notamment le long des avant-dunesNote de bas de page 8 et des crêtes de plageNote de bas de page 9. Les mares éphémères et les zones riches en varech sont d’excellentes sources de nourriture. Les oiseaux adultes sont capables d’atteindre les aires d’alimentation situées au-delà de leur habitat immédiat de reproduction et d’élevage des couvées, et sont souvent aperçus volant au-dessus de chenaux et de ravines pour accéder aux aires d’alimentation à proximité. Les sites utilisés par les oisillons doivent être à distance de marche du nid puisque ceux-ci sont incapables de voler avant l’âge d’environ 25 jours. Les jeunes oiseaux peuvent s’éloigner considérablement du nid afin de parvenir à des aires d’alimentation de qualité.

Habitat de repos

Le Pluvier siffleur se repose (c.-à-d. perche) habituellement dans des zones adjacentes aux sites de nidification et/ou à proximité de l’habitat d’alimentation. Les pluviers utilisent des touffes de végétation, du bois de grève, du varech et de larges pierres pour se protéger des conditions météorologiques difficiles et comptent sur les éléments naturels pour passer inaperçus et se fondre dans l’environnement pour échapper aux prédateurs et aux humains. L’habitat de repos doit pouvoir servir de refuge contre les plus hautes marées.

Habitat d’élevage des couvées

L’habitat d’élevage des couvées fournit les éléments susmentionnés essentiels à l’alimentation et au repos et doit se situer à une distance appropriée des sites de reproduction puisque les oisillons sont incapables de voler jusqu’à l’âge de 25 jours environ. Les jeunes oiseaux sont reconnus pour s’éloigner considérablement de leur nid. Des observations tirées de différentes études menées aux États‑Unis montrent que les jeunes peuvent s’éloigner de plusieurs centaines de mètres de leur nid (USFWS, 1996). Des données préliminaires permettent de penser qu’il en est de même dans au Canada atlantique et au Québec (CWS, données inédites). Au Québec, des Pluviers siffleurs ont été observés alors qu’ils utilisaient entre 67 et 762 m du littoral pour s’alimenter et élever les petits (Shaffer et Laporte, 1989; Shaffer et Laporte, 1992). Des taux de survie plus élevés ont été observés chez les jeunes pluviers dans les secteurs donnant accès à des battures de terres intérieures ou de baies (Cohen et al., 2009; Loegering et Fraser, 1995). L’accès à ces sites peut être créé par les vagues qui ennoient parfois les barrières durant les tempêtes hivernales. Les jeunes pluviers comptent sur les oiseaux adultes pour les réchauffer par temps froid et pour les protéger de la chaleur par temps chaud. Toutefois, les juvéniles qui sont plus âgés et qui sont moins souvent couvés peuvent recourir de plus en plus aux abris (voir Habitat de repos ci-dessus). Les jeunes pluviers se servent également des dunes partiellement couvertes de végétation comme refuges contre les marées hautes ou pour échapper aux possibles prédateurs et perturbations humaines. Les dunes présentant un couvert végétal dense sont peu utiles puisque les jeunes oiseaux sont peu mobiles et ne peuvent y pénétrer.

4. Menaces

4.1 Évaluation des menaces

Les menaces évaluées dans le programme de rétablissement initial de l’espèce (Environment Canada, 2012) sont toujours actuelles et sont définies ci-dessous. La terminologie a été révisée afin qu’elle concorde avec le lexique des menaces élaboré par l’UICN-CMP (Union internationale pour la conservation de la nature-Partenariat pour les mesures de conservation) en 2006. Les menaces sont classées par niveau de préoccupation. Le tableau ci-dessous aide à cibler les menaces à traiter en priorité pour le rétablissement du Pluvier siffleur.

Tableau 2. Tableau d’évaluation des menaces
Menacea Niveau de préoccupationb Étendue Occurrence Fréquence Gravitéc Certitude causaled

1. Développement résidentiel et commercial

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

1.1 Zones résidentielles et urbaines

Élevée

Généralisée

Continue

Continue

Élevée

Élevée

3. Production d’énergie et exploitation minière

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3.2 Exploitation de mines et de carrières (p. ex. sable et sédiments de plage)

Faible

Localisée

Historique

Continue

Élevée (locale),
faible (ensemble de l’aire de répartition)

Faible

6. Intrusions et perturbations humaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

Élevée

Généralisée

Historique, courante, anticipée

Saisonnière

Élevée

Élevée

7. Modifications des systèmes naturels

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

Élevée

Localisée

Historique, courante, anticipée

Continue

Modérée

Moyenne

8. Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

8.2 Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques (p. ex. Corneille d’Amérique, renard roux, Grand Corbeau, mouettes et goélands, Faucon émerillon, raton laveur, coyote, moufette rayée, hermine, vison d’Amérique, chiens, chats)

Élevée

Généralisée

Historique, courante, anticipée

Saisonnière

Élevée

Élevée

9. Pollution

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

9.2 Effluents industriels et militaires

Moyenne

Généralisée

Anticipée

Unique

Élevée (locale),
faible (ensemble de l’aire de répartition)

Élevée

11. Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

11.4 Tempêtes et inondations

Moyenne

Généralisée

Historique, courante, anticipée

Saisonnière

Modérée

Élevée

a Classification des menaces adoptée de l’UICN-CMP (Salafsky et al., 2008).

b Niveau de préoccupation : signifie que la gestion de la menace représente une préoccupation (élevée, moyenne ou faible) pour le rétablissement de l’espèce, conforme aux objectifs en matière de population et de répartition. Ce critère tient compte de l’évaluation de toute l’information figurant dans le tableau.

c Gravité : indique l’effet à l’échelle de la population (élevée : très grand effet sur l’ensemble de la population, modérée, faible, inconnue).

d Certitude causale : indique le degré de preuve connu de la menace (élevée : la preuve disponible établit un lien fort entre la menace et les pressions sur la viabilité de la population; moyenne : il existe une corrélation entre la menace et la viabilité de la population, p. ex. une opinion d’expert; faible : la menace est présumée ou plausible).

4.2 Description des menaces

Les activités et les enjeux actuels et anticipés qui menacent directement la survie du Pluvier siffleur sont décrits ci-dessous. Les menaces ne sont peut-être pas réparties également à l’échelle de l’aire de répartition de l’espèce et le niveau de menace peut varier selon les provinces et territoires.

1.1 Zones résidentielles et urbaines

L’aménagement du littoral (p. ex. développement résidentiel ou commercial, construction de quais et de jetées) peut détruire physiquement un site ou en modifier la fonction, le rendant ainsi inadéquat pour les pluviers.

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

De nombreuses activités humaines entraînent des perturbations pour le Pluvier siffleur, lesquelles provoquent généralement des changements à son comportement habituel en ce qui a trait à la reproduction, à l’alimentation, au repos et/ou à l’élevage des couvées. Les perturbations humaines comprennent la circulation piétonnière, les animaux sans laisse, le camping et les feux de camp, les bains de soleil, la collecte (de bois de grève, de coquillages ou de varech), l’équitation, la pêche, les cerfs-volants, les chars à cerf-volant, les feux d’artifice et la circulation de véhicules motorisés (p. ex. voitures, camions, véhicules hors route et tout-terrain).

La gravité et la fréquence de la perturbation ainsi que sa proximité de l’habitat de reproduction et des aires d’alimentation au sein de n’importe quelle composante de l’habitat détermineront dans quelle mesure les pluviers sont touchés. Les perturbations graves (p. ex. circulation de véhicules, animaux sans laisse, équitation, feux d’artifice, camping et feux de camp, chars à cerf-volant) influent sur l’utilisation des sites, augmentent les risques d’échec de reproduction et peuvent entraîner la mort des adultes et des jeunes. Les perturbations faibles et modérées (p. ex. marche, baignade, bains de soleil, collecte de bois de grève ou d’autres éléments naturels de plage, pêche, dans la vague [surfcasting], cerfs-volants) accroissent le risque de baisse de productivité en raison d’une plus grande dépense énergétique pour éviter l’activité perturbatrice ou de perte d’efficacité dans la réalisation des activités habituelles. Même si certaines activités comme marcher sur la plage peuvent être considérées comme étant peu perturbatrices, les nids sont hautement camouflés, et les promeneurs peuvent les piétiner par inadvertance. Plusieurs cas d’enfants retirant des oisillons de leur nid sur les plages utilisées comme sites de reproduction ont également été rapportés et confirmés.

La conduite de véhicules hors route et tout-terrain, de chars à cerf-volant et d’autres véhicules sur les plages utilisées par les pluviers peut entraîner la mort de poussins, la destruction d’œufs ou de nids et, dans certains cas, l’abandon de nids (Ryan, 1996; Flemming et al., 1988; Loegering et Fraser, 1995; Melvin et al., 1994). Le compactage du substrat créé par la circulation de véhicules peut diminuer l’abondance des invertébrés et par le fait même la disponibilité de proies localement (Wolcott et Wolcott, 1984).

De nombreux prédateurs tirent avantage de leur association avec l’humain (Prugh et al., 2009; Gratto-Trevor et Abbott, 2011), ce qui peut mener à de plus grandes populations dans les zones fréquentées par les humains. Beaucoup d’entre eux sont attirés par les déchets laissés sur les plages. Les animaux domestiques et ensauvagés sont également des prédateurs d’oisillons et d’adultes, et ils détruisent les nids.

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

Les projets de remblayage des plagesNote de bas de page 10 peuvent être favorables ou nuisibles aux pluviers, en fonction d’un certain nombre de facteurs. La réutilisation de sédiments propres, de granulométrie appropriée et autrement compatibles (p. ex. provenant d’un projet de dragage à proximité) pour élargir ou allonger une plage ou une dune peut être minimalement perturbatrice pour les processus naturels de transport de sédiments et pour les pluviers si les propositions de projet sont bien conçues (p. ex. l’échéancier permet aux proies de se rétablir, l’inclinaison de la plage est conservée, les sédiments ne sont pas compactés, les perturbations connexes sont minimes) (Haney et al., 2007). Les projets de remblayage des plages mal conçus peuvent avoir des effets néfastes sur l’habitat du Pluvier siffleur et sur ses proies (p. ex. si la taille des sédiments utilisés n’est pas compatible avec les sédiments de plage, si les perturbations sont élevées, s’il y a compactage des sédiments, si l’inclinaison est trop importante et nuit aux processus naturels de la plage au fil du temps et si l’échéancier ne permet pas aux proies de se rétablir) [Wooldridge et al., 2016].

La végétation envahissante, l’enlèvement de varech et les activités de stabilisation du littoral (p. ex. plantation de végétation dunaire, mise en place d’arbres de Noël ou de clôtures à neige, enrochement et construction de digues, d’épis et de jetées) contribuent collectivement à la perte cumulative de l’habitat de plage. La stabilisation du littoralNote de bas de page 11 entrave les processus naturels qui permettent aux milieux côtiers de réagir aux tempêtes, tandis que l’élévation accélérée du niveau de la mer réduit davantage le caractère convenable des plages pour les Pluviers siffleurs (USFWS, 2012). La perte et la dégradation constantes d’habitat comptent parmi les principales menaces qui pèsent sur le Pluvier siffleur hors de son aire de reproduction (USFWS, 2012).

Le varech de plage est un élément important dans lequel les pluviers adultes et les poussins peuvent se reposer, s’abriter, se camoufler et s’alimenter. Ainsi, l’enlèvement de varech lors d’activités de ratissage peut avoir un effet négatif sur l’espèce (Dugan et al., 2003). Le ratissage des plages peut également mener à la déstabilisation de la plage et à la perte de sable (érosion). Toutefois, l’enlèvement manuel de débris créés par l’humain, s’il est bien planifié et réalisé selon un échéancier adéquat sans perturber les pluviers, permet d’éliminer les aliments humains qui pourraient attirer les prédateurs ainsi que les débris dans lesquels pourraient s’empêtrer les pluviers (p. ex. monofilament).

8.2 Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques (p. ex. Corneille d’Amérique, renard roux, Grand Corbeau, mouettes et goélands, Faucon émerillon, raton laveur, coyote, moufette rayée, hermine, vison d’Amérique, chiens, chats)

Il a été déterminé que la prédation est l’un des facteurs les plus importants qui limitent les populations de l’espèce à l’échelle de son aire de reproduction nord-américaine (Goossen et al., 2002). Les taux actuels de prédation semblent être plus élevés qu’avant, probablement en raison de modifications aux activités humaines et aux pratiques d’utilisation des terres. Les estimations actuelles pour le Canada atlantique et le Québec semblent indiquer que le taux d’éclosion est d’environ 57 % et que les prédateurs sont les responsables, confirmés ou suspectés, de la perte du nid dans au moins le tiers des cas (CWS, données inédites). Il existe de nombreux prédateurs connus ou suspectés des adultes, des oisillons et des œufs, dont la Corneille d’Amérique (Corvus brachyrhynchos), le renard roux (Vulpes vulpes), le Grand Corbeau (Corvus corax), les mouettes et goélands (Larus spp.), le Faucon émerillon (Falco columbarius), le raton laveur (Procyon lotor), le coyote (Canis latrans), la moufette rayée (Mephitis mephitis), l’hermine (Mustela erminea), le vison d’Amérique (Neovison vison), les chiens et les chats. Les activités humaines et les pratiques d’utilisation des terres ont entraîné la hausse artificielle des populations de prédateurs (Raithel, 1984 in Melvin et al., 1991). Ces prédateurs peuvent chasser les Pluviers siffleurs adultes, les oisillons ou les œufs, ou les capturer si l’occasion se présente. Une pression de prédation accrue peut avoir un effet négatif sur les populations de Pluviers siffleurs (Burger, 1987; USFWS, 1996).

9.2 Effluents industriels et militaires

Les polluants comme les hydrocarbures présentent un risque pour les adultes et les oisillons qui s’alimentent. Les hydrocarbures ont des effets nocifs sur les oiseaux lorsqu’il y a contact physique, et entraînent des changements physiologiques et des empoisonnements toxiques aigus. Le plumage des oiseaux souillés peut perdre ses propriétés hydrofuges naturelles, ce qui perturbe la capacité de thermorégulation des oiseaux (Leighton, 1994). Le succès d’éclosion peut aussi être diminué si les hydrocarbures sont transférés aux œufs durant l’incubation (McGill et Richmond, 1979; Lewis et Malecki, 1984). Il est également assez courant que des oiseaux ingèrent des composés toxiques lorsqu’ils lissent leurs plumes. Les substances toxiques ingérées peuvent provoquer des dommages internes graves et des défaillances d’organes (Peakall et al., 1983). Trois cas de Pluviers siffleurs adultes souillés par les hydrocarbures ont été rapportés au Canada (Amirault-Langlais et al., 2007).

Les déversements d’hydrocarbures peuvent toucher non seulement les oiseaux et leur habitat, mais également leurs proies invertébrées. Les oisillons incapables de voler subissent peut-être les plus grandes répercussions puisqu’ils ne peuvent pas accéder à d’autres aires d’alimentation.

Plusieurs déversements d’hydrocarbures ont touché les Pluviers siffleurs aux États‑Unis. Il existe un risque similaire le long des côtes canadiennes.

11.4 Tempêtes et inondations

Les phénomènes météorologiques violents (p. ex. ouragans, inondations, tempêtes) peuvent causer de l’érosion localisée et une perte d’habitat. À l’inverse, lorsqu’ils ne sont pas entravés par l’aménagement du littoral ou par des activités d’entretien des infrastructures, ces phénomènes peuvent créer un nouvel habitat par l’accumulation et le dépôt de sable et d’autres sédiments. Les phénomènes météorologiques violents peuvent également contribuer au maintien des milieux de début de succession essentiels à la reproduction de l’espèce.

Les grandes marées peuvent inonder les nids au-delà de la laisse normale de marée haute, ce qui peut provoquer la perte considérable de nids si les marées hautes coïncident avec le pic de la saison de reproduction. De longues périodes de pluie intense après l’éclosion peuvent réduire le taux de survie des oisillons, tandis que les ouragans, les périodes de temps froid et les tempêtes peuvent contribuer à la mortalité des adultes.

5. Objectifs en matière de population et de répartition

Objectif à court terme en matière de population no 1

Atteindre une population minimale de 250 couples de Pluviers siffleurs observés en fin d’année et maintenir ce seuil. Cet objectif concorde avec le niveau de maintien de la population observé en 1991 (année du premier inventaire complet, voir figure 1).

Objectif à court terme en matière de population no 2

Atteindre une productivité annuelle supérieure à 1,65 jeune ayant pris son envol par couple territorial et maintenir ce seuil. Ce taux minimal de productivité est calculé afin de maintenir la population à son niveau actuel (Calvert, 2004).

Objectifs à long terme en matière de population et de répartition

Accroître et maintenir à long termeNote de bas de page 12 la population à un minimum de 310 couples observés en fin d’année, représentés de façon proportionnelle dans chaque province (selon le tableau 3) afin d’assurer la concordance avec les estimations maximales historiques.

Tableau 3. Objectifs à long terme en matière de population et de répartition pour le Pluvier siffleur
Province Objectif en matière de population (couples)

Québec

55

Nouveau-Brunswick

105

Île-du-Prince-Édouard

60

Nouvelle-Écosse

60

Terre-Neuve-et-Labrador

30

Total

310

Les objectifs à court et à long terme sont précisés puisqu’une grande incertitude persiste quant à la possibilité d’atteindre l’objectif à long terme. Des augmentations de population observées depuis l’inscription de l’espèce aux États-Unis (c.-à-d. une population qui a presque triplé entre 1986 et 2008 [USFWS, 2009]) laissent penser qu’il devrait être possible d’atteindre les objectifs à long terme au Canada atlantique et au Québec. Les objectifs à long terme en matière de population de chaque province (énoncés dans le tableau 3) sont fondés sur le nombre maximal de couples recensés dans chaque province entre 1991 et 2016 et sur les estimations historiques lorsqu’elles sont connues (p. ex. Cairns et McLaren, 1980).

6. Stratégies et approches générales pour l’atteinte des objectifs

6.1 Mesures déjà achevées ou en cours

Les programmes de rétablissement du Pluvier siffleur ont été lancés en 1985 et, depuis, de nombreuses techniques de conservation ont été élaborées et mises en œuvre pour lutter contre les menaces humaines et naturelles. Le plan national de rétablissement du Pluvier siffleur (Goossen et al., 2002), qui décrit l’approche recommandée pour rétablir la population, a été publié en 2002 et est arrivé à échéance en 2004. Les approches de conservation mises en œuvre afin d’atteindre les objectifs de rétablissement comprennent la sensibilisation ciblée (visiteurs des plages), l’éducation du public, la mobilisation de bénévoles et de propriétaires fonciers pour la protection des pluviers nicheurs, la protection de l’habitat de reproduction important par l’acquisition de terres et la réduction des perturbations humaines (p. ex. installation de clôtures symboliquesNote de bas de page 13, signalisation, fermeture de plages dans les parcs nationaux canadiens), la réduction de la prédation (p. ex. programmes de nettoyage de la plage, gestion des déchets et gestion localisée des prédateurs), l’application accrue des lois dans les zones côtières, la recherche sur les facteurs qui nuisent à l’espèce et à son habitat (y compris hors des aires de reproduction), les mesures visant à décourager l’aménagement des plages, et le suivi des populations.

La collaboration récente entre les gouvernements fédéral et provinciaux pour la conservation des espèces en péril a consolidé les efforts de protection de la sous‑espèce et de son habitat grâce à la mise en œuvre de réglementations et d’autres mesures. Le Pluvier siffleur est inscrit à titre d’espèce menacée à la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (RLRQ, ch. E‑12.01) du Québec et d’espèce en voie de disparition en vertu des lois provinciales du Nouveau‑Brunswick, de la Nouvelle‑Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador. L’Île‑du‑Prince‑Édouard réévalue actuellement la situation de l’espèce afin d’établir sa liste des espèces en péril.

De nombreux organismes participent grandement à la protection de l’espèce chaque année. L’Équipe de rétablissement du Pluvier siffleur de l’Est du Canada et son groupe de travail se rencontrent annuellement pour discuter des progrès réalisés au cours de l’année précédente et pour planifier les efforts à venir. L’équipe comprend des représentants du SCF (Régions de l’Atlantique et du Québec) d’ECCC, de l’APC, des cinq agences provinciales de la faune et d’organisations non gouvernementales. De nombreuses organisations ont réussi à bien protéger le Pluvier siffleur ainsi que les éléments fragiles des côtes : Attention FragÎles des Îles-de-la-Madeleine, Nature NB, Island Nature Trust, Études d’Oiseaux Canada, Eskasoni Fish and Wildlife Commission Inc., Inc., bande de la Première Nation Qalipu Mi’kmaq, Première Nation de Miawpukek, Halifax Field Naturalists, Nova Scotia Bird Society, Société pour la nature et les parcs du Canada, Intervale Associates, Codroy Valley Area Development Association, Nova Scotia Nature Trust et Conservation de la nature Canada.

Des évaluations environnementales des projets qui peuvent présenter un risque pour les pluviers sont réalisées régulièrement. L’établissement de mesures visant à atténuer les effets négatifs éventuels des projets est une activité importante pour assurer le maintien de l’habitat. Des mesures sont recommandées afin d’éliminer ou de réduire les risques pour les pluviers nicheurs, tout en abordant les questions de sécurité publique.

6.2 Tableau de planification du rétablissement et calendrier de mise en œuvre

Les mesures de rétablissement décrites ci-dessous sont classées à la fois selon les stratégies générales de rétablissement de l’espèce et selon la description générale des approches de recherche et de gestion.

Tableau 4. Calendrier de mise en œuvre
Approche no Mesure de rétablissement Prioritéa Menace ou préoccupation Échéancier

Stratégie générale : Réduire les perturbations humaines

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Sensibilisation et intendance

1

Veiller à la poursuite des projets de conservation du Pluvier siffleur dans l’ensemble des aires de reproduction et autres aires (p. ex. programmes de gardiens).

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

En cours

Sensibilisation et intendance

2

Encourager la participation bénévole et communautaire à des projets de conservation du Pluvier siffleur (p. ex. formation, trousse d’outils des bénévoles) dans l’ensemble des aires de reproduction et autres aires du Pluvier siffleur.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

En cours

Sensibilisation et intendance

3

Sensibiliser les visiteurs des plages, les propriétaires, les commerçants locaux, les spécialistes de l’industrie touristique, les jeunes, les industries côtières et les groupes d’utilisateurs de véhicules tout-terrain et les faire participer à des activités de conservation pour le bien du Pluvier siffleur.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

En cours

Sensibilisation et intendance

4

Évaluer régulièrement les programmes de sensibilisation et d’intendance pour déterminer leur efficacité.

Moyenne

1.1 Zones résidentielles et urbaines

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

En cours

Promotion de la conformité

5

Mettre en place des techniques appropriées afin de réduire la perturbation des Pluviers siffleurs nicheurs par les humains (p. ex. signalisation et clôtures symboliques).

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

En cours

Promotion de la conformité

6

Favoriser la conformité aux lois et règlements existants.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

En cours

Promotion de la conformité

7

Collaborer avec les autorités chargées de l’application des lois afin de contrer les menaces et d’aborder les priorités.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules motorisés, usagers des plages)

En cours

Stratégie générale : Garantir un habitat convenable suffisant pour atteindre les objectifs à long terme en matière de population

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Prise en compte du Pluvier siffleur dans l’aménagement côtier et les stratégies de gestion

8

Élaborer et mettre en œuvre des pratiques exemplaires pour la gestion du Pluvier siffleur et, dans la mesure du possible, les intégrer dans les stratégies de gestion et de planification côtière dans l’ensemble des aires de reproduction et autres aires.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

En cours

Prise en compte du Pluvier siffleur dans l’aménagement côtier et les stratégies de gestion

9

Contribuer aux initiatives de gestion et de planification côtière existantes à l’échelle provinciale et municipale ainsi que sur les sites, déterminer les régions où de telles initiatives n’existent pas, et favoriser leur développement.

Moyenne

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

En cours

Protection de l’habitat

10

Déterminer des mesures de protection appropriées pour l’habitat dans l’ensemble des aires de reproduction et autres aires du Pluvier, et s’employer à les mettre en œuvre.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

En cours

Sensibilisation et intendance

11

Informer les propriétaires fonciers, les gestionnaires des terres et les promoteurs côtiers du rôle et de la valeur des processus côtiers naturels et aux répercussions négatives des habitations, des trottoirs, des autres structures se situant très près ou à l’intérieur des dunes, et des structures antiérosion.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

En cours

Sensibilisation et intendance

12

Offrir des solutions de rechange aux projets pour atténuer les répercussions négatives du développement.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

En cours

Sensibilisation et intendance

13

Déconseiller le nettoyage ou le ratissage des plages, lesquels privent l’habitat du pluvier d’éléments naturels comme les macroalgues, les zostères, le bois de grève, les galets et les autres débris naturels.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

En cours

Prise en compte des pluviers dans les évaluations environnementales

14

Fournir des commentaires sur les propositions de projets par l’entremise des gouvernements fédéral et provinciaux ainsi que des autorités locales responsables de la planification afin que les répercussions des projets sur l’espèce et son habitat soient prises en compte.

Élevée

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

9.2 Effluents industriels et militaires

En cours

Amélioration de l’habitat

15

Examiner les options de gestion de l’habitat aux endroits nécessaires pour optimiser le potentiel de nidification dans les secteurs où l’habitat convenable protégé est limité.

Faible

1.1 Zones résidentielles et urbaines

7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, nettoyage ou ratissage des plages)

11.4 Tempêtes et inondations

Au besoin

Stratégie générale : Réduire la prédation

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Utilisation appropriée des méthodes de rétablissement

16

Évaluer les répercussions des techniques de gestion à l’échelle de la population.

Élevée

8.2 Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques (prédateurs)

En cours

Gestion des déchets

17

Collaborer avec les gestionnaires des terres et des parcs fédéraux, provinciaux et municipaux à la mise en place de programmes de gestion des déchets efficaces sur les plages où se trouvent des pluviers.

Moyenne

8.2 Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques (prédateurs)

En cours

Gestion des prédateurs

18

Résumer les répercussions de la prédation sur le Pluvier siffleur et passer en revue les techniques de gestion des prédateurs.

Moyenne

8.2 Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques (prédateurs)

Au besoin

Stratégie générale : Combler les principales lacunes dans les connaissances en vue du rétablissement

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Recherche

19

Faciliter les partenariats et les possibilités d’effectuer des recherches sur les principales lacunes dans les connaissances en vue du rétablissement.

Voir l’annexe B pour plus de détails.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

En cours

Recherche

20

Mettre en œuvre un programme de recherche pour déterminer les déplacements et les aires utilisées par des oiseaux non nicheurs et pour mieux comprendre les facteurs touchant leur survie dans l’ensemble de leur aire de répartition.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

En cours jusqu’en 2024

Établissement et maintien des partenariats

21

S’associer avec des gouvernements, des organisations non gouvernementales et des universités pour comprendre et régler les questions liées aux aires autres que les aires de reproduction.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

En cours

Analyse des évaluations environnementales

22

Travailler avec des spécialistes de l’examen des évaluations environnementales pour effectuer le suivi concernant l’efficacité des mesures d’atténuation proposées.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

En cours

Stratégie générale : Effectuer le suivi de la population

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Dénombrement des adultes

23

Dénombrer annuellement les oiseaux nicheurs.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

Tous les ans

Dénombrement des adultes

24

Recenser la population tous les cinq ans dans le cadre du recensement international du Pluvier siffleur, dans les aires de reproduction de l’espèce et les autres aires.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

Tous les 5 ans

Dénombrement des adultes

25

Normaliser le suivi en offrant au besoin une formation et un mentorat, et mener des relevés sur les plages reconnues pour abriter le Pluvier siffleur.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

Au besoin

Mesure de la productivité

26

Suivre et calculer la productivité de chaque couple dans le sud de la Nouvelle-Écosse et d’au moins 70 couples (idéalement 100 couples) dans la région du golfe du Saint-Laurent, répartis de manière représentative dans l’ensemble de la région.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

Tous les ans

Évaluation de l’habitat

27

Suivre la disponibilité et le caractère convenable de l’habitat tous les cinq ans dans le cadre du recensement international du Pluvier siffleur.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

Tous les 5 ans

Évaluation de l’habitat

28

Déterminer et documenter les menaces pesant sur le Pluvier siffleur et son habitat dans les aires de reproduction et les autres aires.

Élevée

Lacunes dans les connaissances

En cours

Stratégie générale : Réduire au minimum les répercussions des conditions météorologiques défavorables

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Maintien de l’habitat

29

Veiller à préserver une superficie suffisante d’habitat de haute qualité pour réduire l’incidence générale des phénomènes météorologiques néfastes.

Moyenne

11.4 Tempêtes et inondations

En cours

Atténuation des effets de l’inondation des nids

30

Au cas par cas, et lorsqu’il est possible de le faire, réduire l’effet des inondations en utilisant les outils de gestion appropriés (p. ex. érection de murs de sacs de sable et déplacement des nids).

Faible

11.4 Tempêtes et inondations

Au besoin

Stratégie générale : Réduire au minimum les répercussions d’autres facteurs de mortalité peu compris

sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Planification d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures

31

Collaborer avec l’équipe régionale des urgences environnementales (p. ex. fournir des données et des commentaires et signaler la découverte d’oiseaux souillés).

Faible

9.2 Effluents industriels et militaires

En cours

Vigilance à l’égard des menaces qui pèsent sur les populations

32

Tenir compte des menaces liées aux substances chimiques toxiques et réagir au besoin en prélevant et en analysant des spécimens (œufs, cadavres ou adultes et/ou oisillons blessés).

Faible

9.2 Effluents industriels et militaires

En cours

a « Priorité » reflète l’ampleur dans laquelle la stratégie générale contribue directement au rétablissement de l’espèce ou est un précurseur essentiel à une approche qui contribue au rétablissement de l’espèce.

6.2.1 Suivi

Les mesures de suivi du Pluvier siffleur ont été évaluées par la Direction générale des sciences et de la technologie d’Environnement Canada en 2013 (Gratto-Trevor et al., 2013). Des recommandations relatives au suivi et au rétablissement de l’espèce ainsi qu’à sa viabilité à long terme ont été formulées. Tous les protocoles de suivi sont actuellement appliqués par les organismes d’intendance du Pluvier siffleur, l’ECCC, l’APC et leurs homologues provinciaux. Plus précisément, l’évaluation comprenait les recommandations suivantes :

7. Habitat essentiel

En vertu de l’alinéa 41(1)(c) de la LEP, les programmes de rétablissement doivent inclure une désignation de l’habitat essentiel de l’espèce dans la mesure du possible, et des exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de cet habitat.

L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est établi sur la base de l’occupation de l’habitat et sur le caractère convenable de l’habitat, et est entièrement désigné dans ce document, dans la mesure du possible, sur la base de la meilleure information accessible. De l’habitat essentiel additionnel pourrait être désigné pour le Pluvier siffleur dans le futur si de nouvelles informations justifient l’inclusion de secteurs au-delà de ceux désignés actuellement (p. ex. d’autres sites occupés à la suite de la création d’habitat par des tempêtes hivernales, l’affouillement glacial, des ondes de marée et d’autres événements naturels ou résultant d’activités humaines).

L’habitat essentiel du Pluvier siffleur a été entièrement désigné dans le programme de rétablissement initial à partir de données couvrant la période de 1991 à 2010. Cinq sites (annexe D) ont été retranchés des sites désignés dans le programme de rétablissement initial parce qu’ils ne remplissaient pas le critère d’occupation de l’habitat et ne sont donc plus désignés comme habitat essentiel. Le présent document contient 24 nouveaux sites d’habitat essentiel (ajoutés en raison des résultats des relevés réalisés entre 2011 et 2016) et remplace l’habitat essentiel désigné dans le programme de rétablissement initial (Environment Canada, 2012).

7.1 Désignation de l’habitat essentiel de l’espèce

L’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous-espèce melodus est désigné comme étant toute zone d’habitat convenable (tableau 5) contenue dans les carrés du quadrillage de 1 × 1 km déterminés (annexe C). L’habitat convenable correspond aux zones qui possèdent un ensemble précis de caractéristiques biophysiques requises pour le cycle vital du Pluvier siffleur, lesquelles sont résumées au tableau 5. Il n’est pas nécessaire que toutes les caractéristiques figurant au tableau 5 soient présentes pour qu’une zone soit désignée comme habitat essentiel. Si la zone est capable de soutenir le Pluvier siffleur, elle est considérée comme de l’habitat essentiel de l’espèce, même si elle ne présente pas toutes les caractéristiques associées.

Tableau 5. Zones et caractéristiques biophysiques associées nécessaires aux processus vitaux du Pluvier siffleur.
Stade vital Processus vital Zone ou type d’endroit Caractéristiques biophysiques

Adultes,

œufs,

jeunes

  • Reproduction : appariement, construction du nid, copulation, ponte, couvaison, éclosion
  • Croissance : élevage des couvées, premier envol
  • Repos : dormir, se percher
  • Arrière-plageNote de bas de page 14, avant-duneNote de bas de page 15 (y compris les formations de dépôts par les vagues et les caoudeyres [cuvettes creusées par le vent]), et les crêtes de plageNote de bas de page 16 des plages côtières de l’Atlantique (p. ex. les plages en front de mer et les petites plages), et
  • Obstacles (plages, îles, langues de sable et bancs de sable)
  • Substrat de sable, de gravier et/ou de galets, dont certaines zones sont surélevées et à l’abri des plus hautes marées
  • Avant-dune à pente douce (< 9 %) (Boyne et al., 2014)
  • Végétation clairseméeNote de bas de page 17; et
  • Arrière-plage relativement large
  • Comportant au moins un élément naturel qui offre un abri et/ou du camouflage (p. ex. de petites touffes de végétation, des pierres, des rondins, du bois de grève, des cailloux, des plantes aquatiques séchées ou des coquillages)

Adultes, jeunes

  • Alimentation

Avant-plageNote de bas de page 18, arrière-plage, avant-dunes (y compris les formations de dépôts par les vagues et les caoudeyres), et les crêtes des plages côtières de l’Atlantique et les obstacles à proximité des sites de reproduction

  • Présence de faune invertébrée constituant des proies convenables
  • Substrat de sable, de gravier ou de galets
  • Comportant au moins un élément naturel qui permette d’améliorer les chances de trouver de la nourriture (p. ex. des plantes aquatiques séchées, du bois de grève, des étangs temporaires, des battures de sable ou de vase ou des dunes à végétation clairsemée)

7.1.1 Données et méthodologie utilisées pour désigner l’habitat essentiel

Les premiers relevés complets de Pluviers siffleurs nicheurs ont été réalisés dans le cadre du Recensement international du Pluvier siffleur en 1991. Depuis, des relevés se font aux sites au début de la saison de reproduction (lors d’un comptage sur une période normalisée en juin), et les sites où des pluviers sont présents sont visités régulièrement tout au long de la saison de reproduction. Aux Îles-de-la-Madeleine, au Québec, ces relevés comprennent le géoréférencement de chaque nid.

Canada atlantique

Aucune donnée sur l’emplacement des nids n’a été recueillie entre 1991 et 2016 au Canada atlantique. En l’absence de ces données, toute plage remplissant les critères d’habitat convenable (tableau 5) occupée par au moins un couple nicheur de Pluviers siffleurs au cours d’au moins une année entre 1991 et 2016 est considérée comme habitat essentiel en vertu de la LEP. Les représentations du quadrillage de 1 km × 1 km ont été dessinées pour englober des tronçons entiers de plages en front de mer et de petites plages ainsi que tous les barrières (îles, plages, langues de sable et bancs de sable), afin de tenir compte de la nature changeante des milieux côtiers. Ces zones sont essentielles pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition à long terme.

Québec

Au Québec, les Îles-de-la-Madeleine renferment plus de 300 km de plages. Afin de circonscrire les zones essentielles à l’atteinte de l’objectif à long terme pour l’espèce, les sites sont définis plus précisément en se basant sur l’utilisation de l’habitat obtenue par l’entremise des données de nids recueillies entre 1991 et 2016. Les représentations du quadrillage de 1 km × 1 km ont été superposées aux emplacements connus des nids, et une distance de 500 m de chaque côté a été incluse pour englober les zones d’habitat convenable (tableau 5) adjacentes nécessaires à l’alimentation et à l’élevage des couvées. La distance de 500 m est établie sur la base d’observations sur le terrain et de données publiées (p. ex. Loegering, 1992 USFWS, 1996). Au Québec, l’observation des Pluviers siffleurs a permis d’établir qu’ils font usage de 67 à 762 m de côte pour l’alimentation et l’élevage des couvées (Shaffer et Laporte, 1989; Shaffer et Laporte, 1992). Melvin et al. (1994) ont observé des oisillons à des distances de 10 à 900 m de leur nid, et en Ontario, la distance de 500 m d’habitat convenable adjacent autour d’un couple nicheur est utilisée pour approximer les zones dont se servent les Pluviers siffleurs au cours de leur cycle de reproduction (Environment Canada, 2013).

Dans ces deux régions, l’habitat convenable (tableau 5) compris dans les représentations du quadrillage de 1 × 1 km est désigné comme habitat essentiel en vertu de la LEP et offre suffisamment d’habitat pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition à long terme.

En raison de la nature dynamique des écosystèmes côtiers, la cartographie de l’habitat essentiel est représentée par des carrés du quadrillage de 1 × 1 km là où les critères d’occupation de l’habitat (ci-dessus) et d’habitat convenable (tableau 5) sont respectés. La représentation du quadrillage est constituée à l’échelle du site (1 × 1 km) et offre la meilleure caractérisation de l’étendue et de la nature de l’habitat essentiel. Au Québec, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et à Terre‑Neuve-et-Labrador, on trouve respectivement 163, 313, 223, 180 et 75 unités de carrés de quadrillage désignés comme habitat essentiel (pour un total de 954 unités de carrés de quadrillage). Celles-ci sont présentées à l’annexe C.

Couples nicheurs dans l’habitat non essentiel

Bien qu’ils soient parfois utilisés par les Pluviers siffleurs, les nids situés dans des milieux clairement non convenables qui ne possèdent pas les caractéristiques biophysiques, ne sont pas désignés comme habitat essentiel. Les éléments non convenables, dont les infrastructures humaines (p. ex. les ports de petites embarcations, les quais, les trottoirs, les aires de stationnement), les dépôts de matériaux de dragage et les pentes escarpées d’un site ne sont pas nécessaires à la survie ni au rétablissement de l’espèce et ne sont donc pas de l’habitat essentiel. Ces sites ne contribuent vraisemblablement pas au rétablissement parce que certaines principales caractéristiques font souvent défaut (p. ex. l’accès à des aires d’alimentation pour les oisillons).

Un site du Canada atlantique qui remplissait le critère d’occupation n’a pas été inclus dans la désignation de l’habitat essentiel parce qu’il a été considéré comme trop petit et isolé pour subvenir aux besoins d’un couple nicheur et de leurs petits (S. Abbott, 2017, comm. pers.). De même, quatre sites (deux au Canada atlantique et deux au Québec) remplissaient le critère d’occupation, mais n’étaient pas dans une aire favorisant les caractéristiques biophysiques nécessaires, telles que celles décrites au tableau 5, puisque les sites de nidification se trouvaient sous la laisse de marée haute (en dehors de la zone définie comme arrière-plage) et étaient donc probablement non viables (S. Mader et F. Shaffer, 2017, comm. pers.).

Bien que ces sites de nidification connus ne soient pas désignés comme habitat essentiel en vertu de la LEP, les articles 32 et 33 (interdictions générales) de cette loi s’appliquent à l’espèce et à sa résidence.

Il est possible d’obtenir plus de renseignements sur l’habitat essentiel afin d’appuyer la protection de l’espèce et de son habitat en communiquant avec la section de la planification du rétablissement d’Environnement et Changement climatique Canada à l’adresse suivante : RecoveryPlanning-Planificationduretablissement@ec.gc.ca.

7.2 Calendrier des études visant à désigner l’habitat essentiel

L’information dont on dispose actuellement est suffisante pour désigner entièrement l’habitat essentiel en vertu de la LEP; par conséquent, aucun calendrier des études n’est nécessaire.

7.3 Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel

La compréhension de ce qui constitue une destruction de l’habitat essentiel est nécessaire à la protection et à la gestion de cet habitat. La destruction est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu’il y a dégradation d’un élément de l’habitat essentiel, soit de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l’habitat n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions lorsque exigé par l’espèce. La destruction peut découler d’une activité unique à un moment donné ou des effets cumulés d’une ou de plusieurs activités au fil du temps. Le tableau 6 donne des exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel de l’espèce; il peut toutefois exister d’autres activités destructrices.

Tableau 6 : Exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel
Description de l’activité Description de l’impact Détail de l’impact

Conduite d’un véhicule motorisé, quel qu’il soit (p. ex. hors route, tout-terrain, motocyclette).

  • Le varech pourrait être écrasé et enfoncé dans le sable, le rendant inutilisable comme abri et/ou camouflage, ou comme substrat pour se nourrir.
  • Les sédiments pourraient être compactés, tuant potentiellement les proies invertébrées qui s’y trouvent.
  • De l’habitat dangereux pourrait être créé. Les ornières de roues de véhicules peuvent sembler offrir un abri et/ou du camouflage, mais les oiseaux qui ne volent pas pourraient y être piégés et écrasés par les véhicules.
  • La végétation pourrait être endommagée par l’usage régulier de chemins, causant la formation de caoudeyres dans les dunes et une érosion accrue. Cette érosion pourrait modifier la largeur, l’inclinaison et la longueur de la plage.

Menace de l’UICN-CMP associée :
6.1 Activités récréatives (p. ex. véhicules hors route).

Cette activité serait susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel si elle se déroulait à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel.

Cette activité pourrait entraîner une destruction à tout moment de l’année.

Aménagement côtier dans l’habitat essentiel ou dans des zones étroitement associées (p. ex. la construction de maisons, de chalets et d’infrastructures associées comme les routes, les trottoirs et les sentiers).

  • L’aménagement entrave les processus naturels de transport vers les terres (p. ex. dépôts par les vagues, transport de sable).
  • L’aménagement pourrait physiquement détruire ou altérer l’habitat de reproduction et/ou la fonction d’un site.

Menace de l’UICN-CMP associée :
1.1 Zones résidentielles et urbaines (p. ex. la construction de maisons ou de chalets).

Cette activité serait susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel si elle se déroulait à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel, ou à proximité.

Cette activité pourrait entraîner une destruction à tout moment de l’année.

Remblayage des plages
(aussi appelé rechargement, enrochement « léger » ou stabilisation « légère »)

  • La dynamique naturelle des plages pourrait être entravée.
  • La pente des plages pourrait être modifiée.
  • Le substrat offert pourrait être inutilisable (p. ex. granulométrie ou mélange de sédiments inapproprié).
  • La granulométrie du substrat introduit peut influer sur la vitesse d’érosion de la plage, menant à un changement de la pente et de la forme de la plage.
  • Des espèces végétales non indigènes pourraient être introduites.
  • Des éléments naturels qui offrent un abri et/ou du camouflage pourraient être retirés ou enfouis, ou devenir non convenables.
  • La densité des proies invertébrées peut être réduite.

Menace de l’UICN-CMP associée :
7.3 Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation des berges, et nettoyage ou ratissage des plages).

Cette activité serait susceptible d’entraîner la destruction d’habitat essentiel si elle se déroulait à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel.

Cette activité pourrait entraîner une destruction à tout moment de l’année.

Remarque : dans des circonstances exceptionnelles, la réutilisation de sédiments propres, de granulométrie appropriée et autrement compatibles (p. ex. issus d’un projet de dragage à proximité) pour augmenter la largeur ou la longueur d’une plage ou d’une dune peut s’avérer minimalement dommageable aux processus naturels de transport des sédiments et aux Pluviers siffleurs si la proposition de projet est bien conçue (p. ex. le moment choisi donne aux proies suffisamment de temps pour se rétablir, la pente de la plage est maintenue, les sédiments ne sont pas compactés, et les perturbations associées sont réduites au minimum).

Stabilisation du littoral
(aussi appelée enrochement ou stabilisation « forte »)

  • Les processus naturels de réponse aux tempêtes pourraient être entravés, et l’érosion de l’avant-plage peut être accélérée.
  • Des espèces végétales non indigènes pourraient être introduites.
  • Des éléments naturels qui offrent des abris et/ou du camouflage pourraient être retirés ou enfouis, ou devenir non convenables.
  • La superficie et la qualité de l’habitat d’alimentation intertidal des oiseaux de rivage pourraient être diminuées.
  • Le transport naturel du sable peut être restreint, causant l’érosion des côtes à d’autres endroits.

Menace de l’UICN-CMP associée :
1.1 Zones résidentielles et urbaines

Cette activité serait susceptible d’entraîner la destruction d’habitat essentiel si elle se déroulait à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel.

En dehors de l’habitat essentiel, cette activité est susceptible d’entraîner la destruction d’habitat essentiel voisin si les processus naturels de réponse aux tempêtes sont entravés.

Cette activité pourrait entraîner une destruction à tout moment de l’année.

Extraction de sable (extraction du substrat de sable, de gravier et/ou de galets)

  • Du substrat et des éléments naturels qui offrent de l’ombrage ou du camouflage pourraient être retirés.
  • La pente des plages pourrait être modifiée.

Menace de l’UICN-CMP associée :
3.2 Exploitation de mines et de carrières (p. ex. sable et sédiments de plage).

Cette activité serait susceptible d’entraîner la destruction d’habitat essentiel si elle se déroulait à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel.

Cette activité pourrait entraîner une destruction à tout moment de l’année.

Nettoyage ou ratissage des plages (p. ex. ratissage mécanique, tamisage)

  • Des éléments naturels qui améliorent les chances de trouver de la nourriture et qui offrent de l’ombrage et/ou du camouflage pourraient être retirés.

Menace de l’UICN-CMP associée :

Autres modifications de l’écosystème (p. ex. remblayage des plages, stabilisation du littoral, et nettoyage ou ratissage des plages).

Cette activité serait susceptible d’entraîner la destruction d’habitat essentiel si elle se déroulait à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel.

Cette activité pourrait entraîner une destruction à tout moment de l’année.

Remarque : l’enlèvement manuel de déchets ou d’autres débris résultant d’activités humaines serait peu susceptible d’entraîner la destruction d’habitat essentiel et devrait généralement être bénéfique aux Pluviers siffleurs, pourvu que les perturbations pour les oiseaux soient réduites au minimum.

Déversements délibérés ou accidentels d’hydrocarbures et de substances chimiques toxiques

  • Des proies invertébrées pourraient être tuées.
  • La fonctionnalité de l’avant-plage et de l’arrière-plage pour la reproduction, le repos, et/ou l’alimentation pourrait disparaître, en fonction du moment et de l’endroit du déversement.
  • Toutes les caractérisques biophysiques de l’habitat essentiel pourraient subir l’impact des activités de nettoyage.

Menace de l’UICN-PMC associée :

9.2 Effluents industriels et militaires.

Les impacts de cette activité seraient susceptibles d’entraîner la destruction d’habitat essentiel, que le déversement se produise à l’intérieur ou à l’extérieur des limites de l’habitat essentiel.

Cette activité pourrait entraîner une destruction à tout moment de l’année.

7.4 Portée du plan d’action

Le premier programme de rétablissement du Pluvier siffleur au Canada a été versé au Registre des espèces en péril en 2012 (Environment Canada, 2012), et est remplacé et modifié par le présent document. Le présent document de rétablissement (programme de rétablissement modifié et plan d’action) doit être pris en considération au même titre que le Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national et lieu historique national du Canada Kejimkujik ( 2017), le Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada Kouchibouguac et les lieux historiques nationaux du Canada associés (, 2016b) le Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada de l’Île‑du‑Prince‑Édouard (Environment Canada,, 2016c), et le Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada du Gros-Morne (Parks Canada Agency, 2016).

Tout comme le premier programme de rétablissement (Environment Canada, 2012), ce programme de rétablissement modifié comprend l’habitat essentiel dans trois parcs nationaux de l’APC (parc national du Canada Kouchibouguac, parc national du Canada de l’Île‑du‑Prince‑Édouard et parc national du Canada Kejimkujik Bord de mer). L’habitat essentiel désigné dans ces parcs nationaux est compris dans la portée de ce plan d’action. Toutefois, de l’habitat essentiel additionnel a été désigné par l’APC au parc national du Gros Morne dans le plan d’action visant ce parc en 2016; cet habitat ne fait pas partie de la portée du présent plan d’action, mais le document devrait aussi être pris en considération.

7.5 Mesures proposées pour protéger l’habitat essentiel

Les renseignements ci-dessous résument les mesures proposées pour protéger l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans le cadre du plan d’action pour l’espèce.

Mesures proposées pour protéger l’habitat essentiel sur le territoire domanial

Les descriptions publiées dans la Gazette du Canada sont mises au Registre des espèces en péril (ci-après appelé le Registre). Actuellement, trois de ces descriptions concernant le Pluvier siffleur sont inscrites au Registre. En janvier 2013 et en décembre 2017, deux énoncés de la Gazette du Canada associés au premier programme de rétablissement (Environment Canada,, 2012) et décrivant plusieurs aires protégées par le gouvernement fédéral ont été versés au Registre. Un autre énoncé, associé au Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada du Gros-Morne (Environment Canada,, 2016), décrivant l’habitat essentiel situé à la plage Western Brook dans le parc national du Gros-Morne, a été versé au Registre en juin 2016. Pour compléter la description des propriétés fédérales où se trouve de l’habitat essentiel, il reste encore à publier un énoncé pour la réserve nationale de faune de la Pointe-de-l’Est.

De l’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve aussi sur le territoire domanial en dehors des aires protégées. En vertu des dispositions du paragraphe 58(5) de la LEP, le ministre compétent est tenu, après consultation de tout autre ministre compétent, de prendre un arrêté pour l’habitat essentiel ou la partie de celui-ci qui n’est pas protégé légalement par des dispositions de la LEP ou de toute autre loi fédérale, ou une mesure prise sous leur régime. S’il ne prend pas l’arrêté, le ministre est tenu de mettre dans le registre une déclaration énonçant comment l’habitat essentiel ou la partie de celui-ci sont protégés légalement. ECCC continuera de collaborer avec les ministères fédéraux concernés pour assurer la protection de l’habitat essentiel sur le territoire domanial en dehors des aires protégées.

Mesures proposées pour protéger l’habitat essentiel sur le territoire non domanial

En ce qui a trait aux parties de l’habitat essentiel qui se trouvent sur le territoire non domanial, ECCC évaluera la protection actuellement en place. Pour ce faire, il devra d’abord déterminer, en collaboration avec les gouvernements du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador, les lois et instruments juridiques provinciaux qui sont en place pour prévenir la destruction de l’habitat essentiel. Si la protection de l’habitat essentiel comporte des lacunes, un examen des dispositions ou des mesures en place en vertu de la LEP ou de toute autre loi ou règlement fédéral s’imposera pour déterminer si elles préviennent la destruction de l’habitat essentiel. En outre, les mesures de conservation, y compris les initiatives d’intendance, qui contribuent à prévenir la destruction de l’habitat essentiel seront examinées et feront l’objet d’un suivi. L’efficacité des lois, des ententes juridiques et des mesures de conservation en place pour protéger l’habitat essentiel sera évaluée au moins tous les cinq ans.

Dans les cas où il serait déterminé qu’une partie de l’habitat essentiel n’est pas protégée et que des mesures sont prises pour protéger cette partie de l’habitat essentiel, un rapport sur ces mesures sera publié dans le Registre, conformément à l’article 63 de la LEP.

8. Évaluation des répercussions socioéconomiques et des avantages

La LEP requiert qu’un plan d’action comporte une évaluation des répercussions socioéconomiques de la mise en œuvre du plan d’action et des avantages en découlant [LEP 49(1)e), 2002]. Cette évaluation aborde seulement les répercussions socioéconomiques supplémentaires de la mise en œuvre du présent plan d’action dans une perspective nationale ainsi que les bienfaits les avantages sociaux et environnementaux qui se présenteraient si le plan d’action était mis en œuvre intégralement, reconnaissant que les aspects de sa mise œuvre ne relèvent pas tous de la responsabilité du gouvernement fédéral. L’évaluation n’aborde pas les répercussions cumulatives du rétablissement de l’espèce en général ni ne tente de réaliser une analyse coûts-avantages. Elle a pour but d’informer le public et d’éclairer la prise de décisions relatives à la mise en œuvre du plan d’action par les partenaires.

La protection et le rétablissement des espèces en péril peuvent entraîner des avantages et des répercussions. La Loi reconnaît que « les espèces sauvages, sous toutes leurs formes, ont leur valeur intrinsèque et sont appréciées des Canadiens pour des raisons esthétiques, culturelles, spirituelles, récréatives, éducatives, historiques, économiques, médicales, écologiques et scientifiques » (SARA, 2002). Les écosystèmes sains et autosuffisants, dont les divers éléments sont en place, y compris les espèces en péril, apportent une contribution positive aux moyens de subsistance et à la qualité de vie de l’ensemble de la population canadienne. Un examen de la littérature confirme que la population canadienne tient à la préservation et à la conservation des espèces en soi. Les mesures prises pour préserver une espèce, comme la protection et la remise en état de l’habitat, sont aussi importantes. En outre, plus une mesure contribue au rétablissement d’une espèce, plus le public accorde une valeur élevée à de telles mesures (Loomis et White, 1996; Fisheries and Oceans Canada, 2008). De plus, la conservation des espèces en péril est un élément important de l’engagement du gouvernement du Canada à conserver la diversité biologique en vertu de la Convention sur la diversité biologique. Le gouvernement du Canada s’est également engagé à protéger et à rétablir les espèces en péril par l’intermédiaire de l’Accord pour la protection des espèces en péril. Les répercussions et les avantages précis associés au présent plan d’action sont décrits ci-dessous.

8.1 Base de référence de la politique

La base de référence de la politique consiste en la protection, en vertu de la LEP, du Pluvier siffleur, ainsi que d’autres lois et règlements pouvant contribuer à protéger, de manière directe ou indirecte, l’habitat de cette espèce. Le Québec, le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador disposent de nombreux outils législatifs et réglementaires, de même que de nombreux outils de gestion, pour la conservation et l’intendance du Pluvier siffleur.

Par exemple,

La base de référence comprend également toute mesure de rétablissement déjà entreprise, comme celles que mènent les praticiens du rétablissement qui sont financés par les programmes fédéraux ou provinciaux portant sur les espèces en péril, les contributions en nature de la part de biologistes du rétablissement et/ou les universités.

L’habitat essentiel situé dans les aires protégées fédérales (p. ex. parcs nationaux, réserves nationales de faune et refuge d’oiseaux migrateurs) est (ou sera) protégé en vertu du paragraphe 58(3) de la LEP.

8.2 Profil et base de référence socioéconomiques

Les principaux intervenants potentiellement touchés par la mise en œuvre du présent plan d’action sont : les propriétaires et gestionnaires de terres fédérales et provinciales, les planificateurs municipaux et autorités en matière de planification, les propriétaires et gestionnaires de plages privées, les organismes de conservation de terres privées, les intervenants des industries du tourisme et de la pêche, les associations et usagers de véhicules tout-terrain, les chercheurs qui s’intéressent aux oiseaux de rivage, les équipes d’urgences environnementales, et les visiteurs et utilisateurs des plages.

Deux groupes autochtones ont participé à des initiatives antérieures portant sur le Pluvier siffleur à l’Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse parce que leurs terres sont situées tout près des plages désignées comme habitat essentiel. Deux autres groupes autochtones participent activement à des initiatives de conservation du Pluvier siffleur à Terre-Neuve-et-Labrador.

De nombreuses mesures de rétablissement seront mises en œuvre avec le soutien des programmes fédéraux ou provinciaux de financement pour les espèces en péril, de contributions en nature de la part de biologistes du rétablissement ou de recherches universitaires.

8.3 Répercussions socioéconomiques de la mise en œuvre du présent plan d’action

La mise en œuvre des mesures de rétablissement indiquées dans le tableau 4peut entraîner des coûts directs ainsi que des coûts sociaux. Ceux-ci ne sont rapportés dans cette section que s’ils entraînent des dépenses supplémentaires ou des contraintes d’utilisation des terres (y compris les activités antérieures ou la modification des activités actuelles et futures) par rapport aux mesures déjà en place (voir mesures en cours au tableau 4).

On s’attend à ce que les coûts directs et sociaux de la mise en œuvre des mesures de rétablissement comprises dans le présent plan d’action soient peu élevés (entre 0 et 5 millions de dollars) à court terme (5 ans). Les coûts prévus comprennent les salaires, le temps de bénévolat, les déplacements, le matériel, l’équipement et d’autres coûts connexes. Les coûts indirects renvoient aux coûts de la mise en œuvre du plan d’action, qui peuvent avoir un impact sur divers intervenants.

Actuellement plusieurs activités ont lieu à des sites de reproduction du Pluvier siffleur, dont des activités récréatives de plage (p. ex. circulation piétonnière, bains de soleil, camping et feux de camps, chars ou planches à cerf-volant, et animaux sans laisse) et la circulation de véhicules hors route (VHR). À Terre-Neuve-et-Labrador, la conduite de VHR est légale, sauf indication contraire par une directive ministérielle. De telles directives sont maintenant en vigueur à la plupart des sites d’habitat essentiel, mais pas tous. Aux Îles-de-la-Madeleine, au Québec, la conduite de VHR sur les plages est illégale, sauf là où des pistes pour VHR sont présentes. Des restrictions sur la conduite de VHR sur les terres désignées comme habitat essentiel durant la saison de reproduction du Pluvier siffleur (de mai à août) devraient être mises en place, ce qui aura des répercussions sur les usagers de VHR. Des restrictions sur d’autres activités pourraient être nécessaires pour protéger les Pluviers siffleurs nicheurs et leur habitat.

Des activités d’aménagement côtier comme l’exploitation ou l’entretien de quais, le dragage de ports de petites embarcations, la construction de jetées, la création de structures antiérosion, et les activités associées aux chalets et aux habitations peuvent avoir lieu dans des zones d’habitat essentiel du Pluvier siffleur, ou à proximité de telles zones. Les activités d’aménagement côtier devront possiblement être réglementées par des processus fédéraux, provinciaux ou municipaux si elles sont susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel. Par exemple, le dragage se fait régulièrement à l’entrée de ports et de canaux pour permettre aux pêcheurs locaux d’atteindre le large. Dans un petit nombre de cas, cette activité se déroule dans l’habitat essentiel du Pluvier siffleur ou à proximité. Les activités de dragage se font généralement au printemps, ce qui coïncide avec l’arrivée des Pluviers siffleurs et le début de la saison de reproduction de l’espèce. En conséquence, des modifications aux activités de dragage pourraient être nécessaires à certains ports de petites embarcations.

D’autres activités d’aménagement côtier, comme la stabilisation des rives, peuvent subir des répercussions de la protection de l’habitat essentiel. Toutefois, il peut exister des moyens d’atténuer ces activités pour prévenir la destruction d’habitat essentiel. Actuellement, les activités d’aménagement particulières et les modifications qu’il pourrait être nécessaire d’y apporter sont inconnues, et il est donc difficile d’estimer les répercussions de la mise en œuvre du plan d’action sur ces activités.

8.4 Avantages de la mise en œuvre du présent plan d’action

Valeur de la biodiversité pour la population canadienne

La biodiversité est essentielle à la santé des écosystèmes, à la santé humaine, à la prospérité, à la sécurité et au bien-être de la population. Pour ces raisons, la société investit, à l’échelle mondiale, entre 8 et 10 milliards de dollars américains chaque année dans la conservation de la biodiversité (TEEB, 2008).

Les Canadiens tirent de nombreux avantages de la biodiversité, notamment sur le plan récréatif, esthétique, éducatif et culturel, ainsi que des biens et services écologiques essentiels pour la survie humaine. La préservation de l’environnement fait constamment partie des priorités clés des Canadiens, selon les sondages publicsNote de bas de page 19. D’après les résultats d’un sondage d’opinion publié en 2011, trois quarts des répondants canadiens croient que la préservation des zones naturelles et de la diversité de plantes et d’animaux indigènes au Canada est importante pour euxNote de bas de page 20.

La valeur totale des espèces en péril est composée des valeurs d’utilisation non destructrice (p. ex. à des fins récréatives, spirituelles/culturelles scientifiques et éducatives), des valeurs d’utilisation indirecte (valeur du rôle écologique d’une espèce dans un écosystème) et des valeurs de non-usage (c’est-à-dire la préservation des avantages de la nature pour les générations futures)Note de bas de page 21. La mise en œuvre des mesures de rétablissement contenues dans le présent plan d’action aura un effet positif sur la société. La valeur directe du rétablissement de ces espèces, pour la préservation ou la mise en valeur de la biodiversité, n’est pas facile à estimer.

Écotourisme et valeurs culturelles

L’écotourisme est le secteur de l’industrie touristique qui connaît la plus forte croissance (Mastny, 2001). En 2004, la croissance de ce marché a été trois fois plus forte que celle de l’industrie prise dans son ensemble, et l’Organisation mondiale du tourisme estime que les dépenses mondiales en écotourisme augmentent de 20 % par an, soit 6 fois plus que le taux de croissance à l’échelle de l’industrie (TEEB, 2008). En 1996, l’Enquête sur l’importance de la nature pour les Canadiens a permis d’estimer que 6,2 % des Canadiens (1,5 million) observaient, photographiaient, étudiaient ou nourrissaient des espèces sauvages, et que ceux-ci dépensaient près de 488 M$ pour ces activités. Une croissance de l’écotourisme pourrait découler de l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition du Pluvier siffleur, ce qui aurait des retombées positives sur des entreprises locales et augmenterait la valeur culturelle accordée à la biodiversité par les collectivités locales.

Protection d’autres espèces

Les efforts visant la protection de l’habitat essentiel du Pluvier siffleur profiteront à d’autres espèces floristiques ou fauniques, dont les espèces en péril suivantes : le Bécasseau maubèche de la sous-espèce rufa (Calidris canutus rufa), l’aster du golfe Saint-Laurent (Symphyotrichum laurentianum), le Bruant des prés de la sous-espèce princeps (Passerculus sandwichensis princeps) et le léchéa maritime (Lechea maritima). Les activités comprises dans le présent plan d’action pourraient entraîner des bienfaits pour le Bécasseau maubèche de la sous‑espèce rufa, l’aster du golfe Saint-Laurent, le Bruant des prés de la sous-espèce princeps et le léchéa maritime, et faire diminuer les coûts directs associés à la conservation et à la protection de ces espèces.

Services écosystémiques

Les systèmes dunaires constituent une barrière côtière naturelle contre l’érosion, les vagues et les inondations, et servent de tampon contre les conditions météorologiques extrêmes (Spurgen 1998). Ils fournissent également d’importants services écosystémiques, dont la filtration et la purification de l’eau, le cycle des nutriments et le stockage de l’eau dans les aquifères des dunes (Defeo et al., 2009).

8.5 Effets distributifs

Les Pluviers siffleurs sont présents sur des terres domaniales, provinciales et privées. Il est donc attendu que la responsabilité du rétablissement de l’espèce sera partagée entre ces propriétaires et l’ensemble des usagers des plages. La mise en œuvre du présent plan d’action nécessitera l’apport et la collaboration des divers ordres de gouvernement, d’organisations non gouvernementales, d’universités, de particuliers et d’autres. Les organisations non gouvernementales participent aux efforts de conservation là où l’espèce se trouve, et l’une des approches préconisées par ce plan d’action est d’encourager les relations de coopération avec, entre autres, les propriétaires, afin de maintenir l’habitat essentiel.

9. Mesure des progrès

Les indicateurs de rendement présentés ci-dessous proposent un moyen de définir et de mesurer les progrès vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition.

De nouvelles informations peuvent être y intégrées pour tenir compte de l’évolution des connaissances, des difficultés et des occasions. L’évaluation du programme de rétablissement s’appuiera sur les mesures de performance présentées ci-après.

Chaque année, le succès de la mise en œuvre du programme de rétablissement sera évalué en fonction des indicateurs de rendement suivants :

Sur une période couvrant trois recensements internationaux consécutifs, qui sont réalisés tous les cinq ans, le succès de la mise en œuvre du programme de rétablissement sera évalué en fonction des indicateurs de rendement suivants :

Le ministre compétent doit établir un rapport sur la mise en œuvre du programme de rétablissement (article 46 de la LEP) et du plan d’action (article 55 de la LEP), de même que sur les progrès réalisés en vue de l’atteinte des objectifs, dans un délai de cinq ans. Le rapport portant sur la mise en œuvre du plan d’action, conformément à l’article 55 de la LEP, sera établi par l’évaluation des progrès réalisés vers la mise en œuvre des stratégies générales. Le rapport portant sur les répercussions écologiques et socioéconomiques du plan d’action, conformément à l’article 55 de la LEP, sera établi par l’évaluation des résultats du suivi du rétablissement de l’espèce et de sa viabilité à long terme, et par l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’action.

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Annexe A : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la La directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes Note de bas de page 22. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement, et d’évaluer si les résultats d’un document de planification du rétablissement peuvent affecter un élément de l’environnement ou tout objectif ou cible de la Stratégie fédérale de développement durableNote de bas de page 23 (SFDD).

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et à la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que la mise en œuvre de plans d’action peut, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le plan d’action lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

L’EES a permis de conclure que le présent plan sera clairement favorable à l’environnement et n’entraînera pas d’effets négatifs importants. Le Pluvier siffleur a besoin de plages côtières non aménagées et relativement peu perturbées ainsi que du maintien des processus naturels côtiers; ces éléments profiteront tous aux autres espèces présentes dans ces milieux.

Annexe B : Résumé des besoins en évaluation et en recherche

Les lacunes dans les connaissances liées au rétablissement du Pluvier siffleur ont été examinées et priorisées en fonction de la capacité de la recherche à générer des connaissances immédiatement essentielles pour orienter de futures mesures de conservation efficaces (Gratto-Trevor et al., 2013). La priorisation des lacunes dans les connaissances est résumée au tableau B.1. Une description plus élaborée de ces lacunes, assorties d’une justification de leur cote de priorité, se trouve à l’annexe V de Gratto-Trevor et al. (2013).

Tableau B.1. Synthèse de la priorisation des besoins en recherche et des lacunes dans les connaissances relevés dans le programme de rétablissement modifié, d’après les résultats de Gratto-Trevor et al. (2013)
Besoin en recherche Priorité

Lacunes dans les connaissances liées au rétablissement présentées dans le programme de rétablissement modifié, et priorisées par Gratto-Trevor et al. (2013)

sans objet

Détermination des sites autres que les sites de reproduction (c.‑à‑d. rassemblement, migration et hivernage)

Haute

Détermination des menaces pour les pluviers aux sites autres que les sites de reproduction

Haute

Analyses de viabilité de la population, afin que la probabilité de persistance d’une population puisse être calculée et que les résultats possibles de divers scénarios de gestion puissent être examinés

Haute

Évaluation des techniques de gestion du rétablissement (p. ex. gestion des prédateurs et manipulation de la végétation)

Haute

Facteurs influant sur la survie des adultes et des juvéniles, dont la disponibilité de proies invertébrées

Haute – analyse de survie
Basse – disponibilité de proie

Efficacité des mesures d’atténuation nécessaires dans le cadre d’évaluations environnementales

Moyenne

Identification des prédateurs des adultes, des œufs et des jeunes, et évaluation de leurs effets à l’échelle de la population. Elle doit être faite à l’avance, si des activités de réduction de la prédation doivent être entreprises.

Moyenne, dans des cas particuliers seulement

Compréhension approfondie des agents stressants en zone côtière qui influent sur l’habitat, la survie et la productivité du Pluvier siffleur, afin de pouvoir les incorporer à la planification côtière

Moyenne

Déplacements des adultes et des jeunes d’une aire de reproduction à l’autre

Moyenne-basse

Recherche en génétique de la conservation, afin de déterminer les liens qui existent entre les populations des provinces de l’Atlantique et au Québec et les populations hors de cette région

Moyenne-basse

Facteurs influant sur le succès reproductif et la survie

Moyenne-basse

Exactitude des estimations du taux d’envol

Moyenne-basse

Influence de la population, de la répartition et de l’abondance des invertébrés sur la sélection d’habitat par les pluviers

Basse

Évaluation de la capacité de charge des milieux du Canada atlantique et du Québec, et détermination du besoin de protéger des sites actuellement inoccupés pour l’atteinte des objectifs de rétablissement de la population

N’est plus une priorité

Évaluation de l’effet d’une hausse du niveau de la mer causée par les changements climatiques sur l’habitat essentiel désigné en vertu de la LEP

N’est plus une priorité

Autres lacunes dans les connaissances liées au rétablissement relevées par Gratto-Trevor et al. (2013), mais non présentées dans le programme de rétablissement modifié

sans objet

Détermination de la saison et des secteurs où la mortalité des juvéniles et des adultes est la plus importante

Haute

Documentation de la taille des aires entourant le nid qui servent aux adultes et aux couvées, afin de mieux circonscrire les aires d’utilisation principales dans l’habitat essentiel

Moyenne

Lacunes dans les connaissances liées au rétablissement présentées dans le programme de rétablissement modifié non priorisées par Gratto-Trevor et al. (2013), mais priorisées dans le présent plan d’action

sans objet

Évaluer la rdes pluviers aux perturbations, au harcèlement et à la gestion de l’habitat

Moyenne

Comparaison des caractéristiques de l’habitat occupé à celles d’habitat en apparence convenable, mais inoccupé

Basse

Annexe C : Emplacement géographique des zones renfermant de l’habitat essentiel

Figure C-1.  Veuillez lire la description longue.
C-1. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île Brion, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-1 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à l’île Brion, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de six carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant la partie sud‑ouest de l’île, dans la réserve écologique de l’Île-Brion. 

Figure C-2.  Veuillez lire la description longue.
C-2. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île de l’Est, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-2 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à l’île de l’Est, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 27 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant une variété de lieuxdont le bassin aux Huîtres, la plage de la Grande Échouerie, la réserve nationale de faune de la Pointe-de-l’Est, le refuge faunique de la Pointe-de-l’Est et Grosse-Île

Figure C-3. Veuillez lire la description longue.
C-3. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur au havre de la Grande Entrée, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-3 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus au havre de la Grande Entrée, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 30 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. La première zone d’habitat essentiel, constituée des 15 premiers carrés, se trouve au nord de la seconde zone d’habitat essentiel; elle chevauche la route 199 et longe la côte du golfe du Saint-Laurent jusqu’à la plage de la pointe aux Loups, vers le nord‑est. La seconde zone d’habitat essentiel, dans le sud de la carte, est constituée des 15 autres carrés, qui couvrent la plage de la dune du Sud et le lac aux Canards.

Figure C-4.  Veuillez lire la description longue.
C-4. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la lagune de la Grande Entrée, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-4 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la lagune de la Grande Entrée, au Québec. La première zone d’habitat essentiel, constituée de 10 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, commence dans le sud-ouest de la carte et s’étend vers le nord, en passant notamment par la plage de l’Hôpital. La deuxième zone d’habitat essentiel, constituée de 17 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km est parallèle à la première zone, au sud de celle-ci. Elle passe notamment par Les Sillons, la dune du Sud et la plage de la dune du Sud.

Figure C-5. Veuillez lire la description longue.
C-5. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la lagune du havre aux Maisons, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-5 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la lagune du havre aux Maisons, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans deux zones d’habitat essentiel. La première zone, dans le sud de la carte, est constituée de 4 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant la route 199 et le havre aux Maisons, entre autres. La deuxième zone, constituée de 16 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, s’étend du nord-ouest au nord-est de la carte, sur la côte du golfe du Saint‑Laurent et de la lagune du havre aux Maisons.

Figure C-6. Veuillez lire la description longue.
C-6. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’étang de la Martinique, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-6 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à l’étang de la Martinique, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 14 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant notamment la dune de l’Ouest, l’île aux Œufs, l’île Arnaud, le chemin Coulombe et la plage de l’Ouest.

Figure C-7. Veuillez lire la description longue.
C-7. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île du Havre Aubert, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-7 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à l’île du Havre Aubert, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est désigné dans trois zones sur la carte, l’une étant dans la partie ouest, et les deux autres, dans la partie est. La zone dans l’ouest, constituée de 16 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvre notamment la dune de l’Ouest et la plage de l’Ouest. Une des zones dans l’est, constituée également de 16 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, comprend la plage de la Martinique et la plage du havre Aubert. Enfin, une zone dans le sud-est est constituée de cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant notamment la dune du Bassin.

Figure C-8. Veuillez lire la description longue.
C-8. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la dune Sandy Hook, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-8 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la dune Sandy Hook, au Québec. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de huit carrés complets du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant l’extrémité nord-est de la carte et la dune Sandy Hook. Dans l’ouest de la carte, deux carrés partiels du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km chevauchent la baie du Bassin et la réserve naturelle des Demoiselles.

Figure C-9. Veuillez lire la description longue.
C-9. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur au cap Jourimain, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Cape Jourimain = Cape Jourimain

Description longue

La figure C-9 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus au cap Jourimain, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km le long de la bordure nord‑ouest de la réserve nationale de faune du Cap-Jourimain.

Figure C-10. Veuillez lire la description longue.
C-10. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Shemogue, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-10 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Shemogue, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km dans le havre de Shemogue et de neuf carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km dans le secteur du havre de Little Shemogue.

Figure C-11. Veuillez lire la description longue.
C-11. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Cap‑Brûlé et à Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-11 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Cap-Brûlé et à Cap-Pelé, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km près du lac des Boudreau et de sept carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km près de la promenade Acadian Coastal.

Figure C-12. Veuillez lire la description longue.
C-12. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la dune de Bouctouche, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-12 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la dune de Bouctouche, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 28 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte est, puis sur la flèche littorale. 

Figure C-13. Veuillez lire la description longue.
C-13. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la plage de Richibucto Sud, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

South Richibucto = Richibucto Sud

Description longue

La figure C-13 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Richibucto Sud, au Nouveau‑Brunswick. Les limites du parc national Kouchibouguac, une aire protégée fédérale, sont indiquées sur la carte. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 20 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km longeant la côte est et chevauchant notamment la plage de Richibucto Sud. Cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km chevauchent le parc national Kouchibouguac.

Figure C-14. Veuillez lire la description longue.
C-14. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la dune de Richibucto Nord, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

North Richibucto Dune = Dune de Richibucto Nord

Description longue

La figure C-14 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la dune de Richibucto Nord, au Nouveau‑Brunswick. Les limites du parc national Kouchibouguac, une aire protégée fédérale, sont indiquées sur la carte. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 22 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, deux carrés partiels sur les flèches littorales sur la côte est; le tout chevauche les limites du parc national. L’habitat essentiel passe notamment par le goulet de Saint-Louis, la dune de Richibucto Nord et le goulet de Richibucto.

Figure C-15. Veuillez lire la description longue.
C-15. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la dune de Kouchibouguac Sud, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

South Kouchibouguac Dune = Dune de Kouchibouguac Sud

Description longue

La figure C-15 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la dune de Kouchibouguac Sud, au Nouveau‑Brunswick. Les limites du parc national Kouchibouguac, une aire protégée fédérale, sont indiquées sur la carte. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 17 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, dont cinq chevauchent partiellement les limites du parc national. L’habitat essentiel se trouve sur la côte est et passe notamment par la dune de Kouchibouguac Sud et le goulet de Saint-Louis.

Figure C-16. Veuillez lire la description longue.
C-16. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Kouchibouguac Nord à Pointe-Sapin, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

North Kouchibouguac = Kouchibouguac Nord

Description longue

La figure C-16 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus entre la dune de Kouchibouguac Nord et la dune de Pointe‑Sapin, au Nouveau‑Brunswick. Les limites du parc national Kouchibouguac, une aire protégée fédérale, sont indiquées sur la carte. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 17 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km chevauchant notamment le pré à Germain et Le Barachois.

Figure C-17. Veuillez lire la description longue.
C-17. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur d’Escuminac à Pointe-Sapin, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-17 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus entre Escuminac et Pointe-Sapin, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 17 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte est. Les limites du parc national Kouchibouguac, une aire protégée fédérale, sont indiquées dans le coin sud‑ouest de la carte, mais l’habitat essentiel ne les chevauche pas.

Figure C-18. Veuillez lire la description longue.
C-18. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Preston, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-18 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Preston, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la plage Preston.

Figure C-19. Veuillez lire la description longue.
C-19. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la pointe Swinging, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Swinging Point = Pointe Swinging

Description longue

La figure C-19 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la pointe Swinging, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 28 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, dont huit chevauchent la réserve nationale de faune de l’Île‑Portage, dont les limites sont indiquées sur la carte. Le reste de l’habitat essentiel couvre la plage de Neguac.

Figure C-20. Veuillez lire la description longue.
C-20. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Tabusintac au chemin Cedar, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Cedar Road = chemin Cedar

Description longue

La figure C-20 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Tabusintac au chemin Cedar, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 27 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km le long de la plage, passant par des lieux tels que l’anse Chamberlains, le marais Red, les hauts fonds Murray et l’île Crab et 2 carrés partiels (dans le nord de la carte).

Figure C-21. Veuillez lire la description longue.
C-21. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Pointe-à-Bouleau à Rivière-du-Portage, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-21 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous espèce melodus de Pointe-à-Bouleau à Rivière -du-Portage, au Nouveau Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 19 carrés complets et d’un carré partiel du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte est.

Figure C-22. Veuillez lire la description longue.
C-22. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Pointe-Verte à Tracadie, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-22 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Pointe-Verte à Tracadie, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 21 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km dont 4 sont partiels (2 dans le nord de la carte et 2 dans le sud de la carte  du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte est.

Figure C-23. Veuillez lire la description longue.
C-23. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Pointe-Verte  à Le Goulet, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-23 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Pointe-Verte au Goulet, au Nouveau‑Brunswick. La carte à plus petite échelle en médaillon montre que la région se trouve au sud de Shippagan (Nouveau‑Brunswick). L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 24 carrés dont 4 partiels (2 dans le nord de la carte et 2 dans le sud) du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte est, qui couvrent une série d’îles. Les limites du refuge d’oiseaux migrateurs d’Inkerman, une aire protégée fédérale, sont indiquées vers le nord-ouest, mais l’habitat essentiel ne les chevauche pas.

Figure C-24. Veuillez lire la description longue.
C-24. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Chiasson à Cap‑Bateau, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-24 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Chiasson à Cap-Bateau, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 14 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte est : sept carrés autour de la plage Shippegan, deux carrés au nord-est de cette plage, trois carrés au nord de Sainte-Marie et deux carrés au nord de ces trois carrés, près de la route 205.

Figure C-25. Veuillez lire la description longue.
C-25. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans le havre de Miscou, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Miscou Harbour = Havre de Miscou

Description longue

La figure C-25 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans le havre de Miscou, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 17 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur le littoral de l’île : quatre carrés près du chenal de Miscou, 12 carrés dans la partie est de la carte, qui couvrent notamment la plage Fox Dens, et un carré partiel dans la partie nord-ouest de la carte, au nord de la route 113.

Figure C-26. Veuillez lire la description longue.
C-26. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans le nord de l’île Miscou, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Northern Miscou Island = Nord de l’île Miscou

Description longue

La figure C-26 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans le nord de l’île Miscou, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 30 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km : 28 carrés complets et deux carrés partiels qui longent le littoral de l’île.

Figure C-27. Veuillez lire la description longue.
C-27. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île Pokesudie, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-27 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à l’île Pokesudie, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen d’un carré du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la pointe des Blanchard.

Figure C-28. Veuillez lire la description longue.
C-28. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la dune de Maisonnette, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-28 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la dune de Maisonnette, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de six carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la pointe de Maisonnette et la dune de Maisonnette. 

Figure C-29. Veuillez lire la description longue.
C-29. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la plage de Waterside, au Nouveau-Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-29 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la plage de Waterside, au Nouveau‑Brunswick. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la plage de Waterside.

Figure C-30. Veuillez lire la description longue.
C-30. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Wood Islands, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-30 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Wood Islands, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de deux carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur le littoral sud du havre de Wood Islands

Figure C-31. Veuillez lire la description longue.
C-31. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la plage Poverty, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-31 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la plage Poverty, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de huit carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km entre le lac Condons et le cap Murray.

Figure C-32. Veuillez lire la description longue.
C-32. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Panmure Island, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-32 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Panmure Island, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km le long du chemin Panmure Island.

Figure C-33. Veuillez lire la description longue.
C-33. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans la baie Boughton, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Boughton Bay = Baie Boughton

Description longue

La figure C-33 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans la baie Boughton, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de six carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur le littoral. Deux carrés du quadrillage se trouvent au nord du lac MacPhersons, et les quatre autres, au nord de l’île Boughton.

Figure C-34. Veuillez lire la description longue.
C-34. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de l’anse Spry à Fortune Harbour, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Spry Cove = Anse Spry

Description longue

La figure C-34 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de l’anse Spry à Fortune Harbour, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de huit carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km : quatre carrés sur la côte entre la pointe Rollo et l’anse Eglinton, deux carrés sur la flèche littorale de la baie Howe, et deux carrés autour de l’anse Spry. 

Figure C-35. Veuillez lire la description longue.
C-35. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Souris, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-35 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Souris, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de deux carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la plage de Souris.

Figure C-36. Veuillez lire la description longue.
C-36. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur au Black Pond, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-36 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus au lac Black, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte. Les limites du refuge d’oiseaux migrateurs du Lac‑Black Pond sont indiquées au nord-ouest de l’habitat essentiel, et quatre des carrés du quadrillage renfermant de l’habitat essentiel les chevauchent.

Figure C-37. Veuillez lire la description longue.
C-37. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à East Point, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-37 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à East Point, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 27 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte, du havre du cap Basin au havre de North Lake.

Figure C-38. Veuillez lire la description longue.
C-38. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Priest Pond et à Hermanville, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-38 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Priest Pond et à Hermanville, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km : deux carrés sur le lac Big et deux carrés sur le lac Priest.

Figure C-39. Veuillez lire la description longue.
C-39. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Naufrage, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-39 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Naufrage, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de deux carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte. 

Figure C-40. Veuillez lire la description longue.
C-40. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Cable Head East, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-40 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Cable Head East, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de deux carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte.

Figure C-41. Veuillez lire la description longue.
C-41. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à St. Peters Bay, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-41 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à St. Peters Bay, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 18 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km le long de la côte dans l’est de la baie et sur une partie de l’ouest de la baie. Les limites du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard sont aussi indiquées sur la carte, et les neuf carrés du quadrillage renfermant de l’habitat essentiel les chevauchent.

Figure C-42. Veuillez lire la description longue.
C-42. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Savage Harbour, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-42 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Savage Harbour, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 11 carrés complets et de deux carrés partiels du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte.

Figure C-43. Veuillez lire la description longue.
C-43. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans la baie Tracadie, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Tracadie Bay = Baie Tracadie

Description longue

La figure C-43 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans la baie Tracadie, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 16 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km le long de la côte. Les limites du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard sont aussi indiquées sur la carte, et dix des carrés du quadrillage renfermant de l’habitat essentiel les chevauchent.

Figure C-44. Veuillez lire la description longue.
C-44. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Brackley Beach, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-44 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Brackley Beach à Dalvay, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 14 carrés complets et de deux carrés partiels du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte. Les limites du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard sont aussi indiquées sur la carte, et les 14 carrés complets du quadrillage renfermant de l’habitat essentiel les chevauchent.

Figure C-45. Veuillez lire la description longue.
C-45. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la barre de sable de North Rustico, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

North Rustico Sandbar = Barre de sable de North Rustico

Description longue

La figure C-45 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la barre de sable de North Rustico, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 12 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Six carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km chevauchent les limites du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard.

Figure C-46. Veuillez lire la description longue.
C-46. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans la baie New London, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-46 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans la baie New London, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de dix carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la plage Cavendish. Les limites du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard sont aussi indiquées sur la carte, et les dix carrés du quadrillage renfermant de l’habitat essentiel les chevauchent.

Figure C-47. Veuillez lire la description longue.
C-47. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la plage Cousins Shore, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-47 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la plage Cousins Shore, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte entre le lac Cousins et le lac Campbells.

Figure C-48. Veuillez lire la description longue.
C-48. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans le bassin Darnley, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Darnley Bassin = Bassin Darnley

Description longue

La figure C-48 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans le bassin Darnley, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de six carrés complets et de trois carrés partiels du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Quatre carrés se trouvent sur la côte. Deux carrés complets et deux carrés partiels se trouvent sur l’île Fish, vers le nord-ouest.

Figure C-49. Veuillez lire la description longue.
C-49. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île Hog, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Hog Island = Île Hog

Description longue

La figure C-49 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus sur l’île Hog, à l’Île-du-Prince-Édouard. La carte à plus petite échelle en médaillon à droite montre que cette région se trouve au nord de Summerside (Île-du-Prince-Édouard). L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 26 carrés complets et de trois carrés partiels du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur l’île.

Figure C-50. Veuillez lire la description longue.
C-50. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur aux dunes de Conway, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Conway Sandhills = Dunes de Conway

Description longue

La figure C-50 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus aux dunes de Conway, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 21 carrés complets et de cinq carrés partiels du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur l’île.

Figure C-51. Veuillez lire la description longue.
C-51. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur aux dunes de Cascumpec, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Cascumpec Sandhills = Dunes de Cascumpec

Description longue

La figure C-51 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus aux dunes de Cascumpec, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de dix carrés complets et de cinq carrés partiels du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Les carrés du quadrillage s’étendent des dunes de Conway jusqu’à la rivière Kildare. 

Figure C-52. Veuillez lire la description longue.
C-52. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans le havre d’Alberton, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Alberton Harbour = Havre d’Alberton

Description longue

La figure C-52 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus du havre d’Alberton au parc provincial Jacques-Cartier, à l’Île‑du‑Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de neuf carrés complets et d’un carré partiel du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte.

Figure C-53. Veuillez lire la description longue.
C-53. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Nail Pond, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-53 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Nail Pond, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte.

Figure C-54. Veuillez lire la description longue.
C-54. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur aux dunes de la pointe Indian, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Indian Point Sand Hills = Dunes de la pointe Indian

Description longue

La figure C-54 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus aux dunes de la pointe Indian, à l’Île-du-Prince-Édouard. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte sud, notamment dans le bras Wolfe et la rivière Little Pierre Jacques.

Figure C-55. Veuillez lire la description longue.
C-55. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île du cap de Sable et à Baccaro, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Cape Sable Island = Île du cap de Sable

Description longue

La figure C-55 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à l’île du cap de Sable et à Baccaro, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué dans six zones d’habitat essentiel distinctes sur la carte. La plus grande zone, formée de 19 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, se trouve dans les parties ouest et sud-ouest de la carte et englobe notamment les collines Ratcliffe, l’île Long et le havre de Stoney Island. La deuxième zone, constituée de deux carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, est située au nord de la première zone, près du ruisseau Cripple et de l’anse de Clam Point. La troisième zone se trouve au nord de la deuxième zone, à proximité de l’île Tom Banks, entre autres. La quatrième zone, dans la partie la plus au nord de la carte, est formée de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km et couvre les battures Eastern. La cinquième zone se trouve dans la partie est de la carte. Elle est composée de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km et passe par le chemin Villagedale. La sixième et dernière zone d’habitat essentiel se trouve également dans la partie est de la carte, légèrement au sud-est de la cinquième zone; elle est formée de cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km et couvre notamment les flèches Crow Neck et Black Ledge.

Figure C-56. Veuillez lire la description longue.
C-56. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île Round Bay et à Ingomar, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-56 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Round Bay et à Ingomar, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué dans deux zones d’habitat essentiel distinctes sur la carte. La première zone, dans la partie nord de la carte, est formée de cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant la côte est et passant par la plage de Roseway et Round Bay. La seconde zone, au sud de la première, est composée de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, également sur la côte est.

Figure C-57. Veuillez lire la description longue.
C-57. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Lockeport à Port L’Hebert, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-57 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Lockeport à Port-L’Hebert, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué dans quatre zones d’habitat essentiel distinctes sur la carte. La première zone, dans la partie ouest de la carte, est formée de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant notamment la plage Crescent. La deuxième zone, également formée de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, se trouve près du lac Little Harbour. La troisième zone, elle aussi formée de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, couvre la plage de Louis Head. Enfin, la quatrième zone d’habitat essentiel, formée de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, couvre la plage Johnstons.

Figure C-58. Veuillez lire la description longue.
C-58. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Port Mouton, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-58 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous espèce melodus à Port Mouton, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué dans 8 zones d’habitat essentiel distinctes sur la carte au moyen de 23 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Les zones se trouvent principalement sur la côte est et couvrent notamment la plage de White Point, la plage de Summerville, la plage Wobamkek, la plage de St. Catherines River  et la plage de la baie Sandy, le refuge d’oiseaux migrateurs de Port Joli et le parc national et lieu historique national du Canada Kejimkujik.

Figure C-59. Veuillez lire la description longue.
C-59. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Sandy Bay à White Point, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-59 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous espèce melodus de Sandy Bay à White Point , en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué dans trois zones d’habitat essentiel distinctes sur la carte au moyen de dix carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. La première zone, dans le nord-est de la carte, couvre la plage Conrad. La deuxième zone se trouve vers le centre de la carte, près de The Gut et de Dogs Hole. La troisième et dernière zone, dans le sud-ouest de la carte, englobe la plage de Meadows Beach.

Figure C-60. Veuillez lire la description longue.
C-60. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Green Bay à Kingsburg, Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-60 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous espèce melodus de Green Bay à Kingsburg, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué dans trois zones d’habitat essentiel distinctes sur la carte au moyen de neuf carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. La première zone, dans le sud-ouest de la carte, se trouve à proximité des collines Beech  et Oak. La deuxième zone, dans le sud de la carte, couvre la plage de la baie Cape. La troisième et dernière zone, dans l’est de la carte, couvre la plage Hirtles.

Figure C-61. Veuillez lire la description longue.
C-61. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Cow Bay à la plage Conrads, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Conrads Beach = plage Conrads

Description longue

La figure C-61 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Cow Bay à la plage Conrad’s, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué dans trois zones d’habitat essentiel distinctes sur la carte au moyen de neuf carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. La première zone, dans le sud-ouest de la carte, couvre la plage de Cow Bay. La deuxième zone se trouve au nord de la colline Flandrum, sur la côte, tandis que la troisième et dernière zone se trouve dans la partie est de la carte, au sud du marais West.

Figure C-62. Veuillez lire la description longue.
C-62. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la plage Martinique, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Martinique Beach = Plage Martinique

Description longue

La figure C-62 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la plage Martinique, en Nouvelle‑Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte et la plage Martinique. 

Figure C-63. Veuillez lire la description longue.
C-63. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la plage de Clam Harbour, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Clam Harbour Beach = Plage de Clam Harbour

Description longue

La figure C-63 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la plage de Clam Harbour, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant la plage de Clam Harbour et la pointe Burnt.

Figure C-64. Veuillez lire la description longue.
C-64. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Glace Bay, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-64 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus sur Glace Bay, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km en partie dans le Refuge d’oiseaux du Big Glace Bay.

Figure C-65. Veuillez lire la description longue.
C-65. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la plage de Dominion, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Dominion Beach = Plage de Dominion

Description longue

La figure C-65 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la plage de Dominion, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de deux carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la plage de Lingan, face à la baie Indian.

Figure C-66. Veuillez lire la description longue.
C-66. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Dingwall, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-66 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Dingwall, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 11 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur les plages North Harbour, Middle Harbour et South Harbour.

Figure C-67. Veuillez lire la description longue.
C-67. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Inverness, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-67 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Inverness, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de cinq carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte, au nord-ouest de l’autoroute 19 et de l’avenue Central.

Figure C-68. Veuillez lire la description longue.
C-68. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Port Hood et à Mabou, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-68 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Port Hood et à Mabou, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Deux carrés du quadrillage sont situés à l’ouest de la rivière Little et au sud du ruisseau Mill, sur la côte. Au nord-est de cette zone se trouve un carré, au nord du ruisseau Finlay MacDonald et au sud-ouest du ruisseau Hectors.

Figure C-69. Veuillez lire la description longue.
C-69. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Mahoneys Beach et à Pomquet, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-69 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de Mahoneys Beach à Pomquet, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 19 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte. Douze carrés longent la plage Mahoneys et la plage Dunns. Au sud-est de cette zone se trouvent sept autres carrés, sur la plage de Pomquet.

Figure C-70. Veuillez lire la description longue.
C-70. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Big Island, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-70 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Big Island, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de neuf carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte. Les neuf carrés sont contigus et longent la plage de Big Island.

Figure C-71. Veuillez lire la description longue.
C-71. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de Braeshore à Melmerby Beach, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-71 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous espèce melodus de Braeshore à Melmerby Beach, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 12 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Quatre carrés se trouvent au nord du havre Back, sur la côte de Melmerby Beach. À l’ouest de cette zone d’habitat essentiel se trouvent trois autres carrés, au nord de l’anse Powells et à l’est du ruisseau  School. Deux carrés sont également situés au nord de cette zone, près de la plage de l’île Sinclairs. Les trois autres carrés se trouvent plus à l’ouest, près de la plage Lighthouse.

Figure C-72. Veuillez lire la description longue.
C-72. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île Oak, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Oak Island = Île Oak

Description longue

La figure C-72 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à l’île Oak, en Nouvelle-Écosse. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de deux carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km qui se trouvent au nord de la plage Hortons, au sud-est de la pointe Smith et à l’est de l’île Sunken.

Figure C-73. Veuillez lire la description longue.
C-73. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Big Barasway, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-73 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Big Barasway, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km sur la côte, au sud de la route 363 et au nord-est de Seal Cove.

Figure C-74. Veuillez lire la description longue.
C-74. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Brasway Bay = Baie Barasway

Description longue

La figure C-74 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans la baie Barasway, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de dix carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Cinq carrés du quadrillage se trouvent au sud de Big Barasway et à l’ouest du ruisseau Woody Hill. Au sud-est de ce groupe de carrés se trouvent deux carrés, à l’est de Little Barasway et à l’ouest du bras First. Au sud-est de ces deux carrés se trouvent les trois carrés restants, à l’est de l’anse Back et au nord de l’île Turks.

Figure C-75. Veuillez lire la description longue.
C-75. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Port aux Basques, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-75 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Port aux Basques, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 15 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km situés au sud de l’autoroute Transcanadienne, sur la côte.

Figure C-76. Veuillez lire la description longue.
C-76. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la pointe Shoal et dans la baie Searston, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Shoal Point = Pointe Shoal

Searston Bay = Baie Searston

Description longue

La figure C-76 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus de la pointe Shoal à la baie Searston, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de six carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Trois carrés du quadrillage se trouvent sur la côte de la baie Searston Bay, à l’ouest de The Gut et au sud-est de l’anse Net. Au sud de ce groupe de carrés se trouvent trois autres carrés sur la côte de la pointe Shoal, à l’ouest de l’autoroute Transcanadienne et au sud-est de l’anse Northwest.

Figure C-77. Veuillez lire la description longue.
C-77. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à l’île Flat, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Flat Island = Île Flat

Description longue

La figure C-77 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous espèce melodus à l’île Flat, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de 15 carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km couvrant l’île .

Figure C-78. Veuillez lire la description longue.
C-78. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à Stephenville Crossing, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.
Description longue

La figure C-78 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à Stephenville Crossing, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de neuf carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km. Deux carrés du quadrillage sont situés au nord de la baie Rothesay, près du ruisseau Seal Cove. Au sud-est de ces deux carrés se trouvent six autres carrés sur la côte de la baie St. George’s, qui chevauchent aussi l’autoroute 461. Au sud-ouest de ce groupe de carrés se trouve le dernier carré.

Figure C-79. Veuillez lire la description longue.
C-79. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur à la pointe Broom, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Broom Point = Pointe Broom

Description longue

La figure C-79 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus à la pointe Broom, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de trois carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km dans la partie nord du parc national du Gros-Morne. Ce groupe de carrés se trouve à l’ouest du lac Two Mile, au nord du lac Sandy et au sud‑ouest de l’autoroute 430.

Figure C-80. Veuillez lire la description longue.
C-80. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans la baie Shallow, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Shallow Bay = Baie Shallow

Description longue

La figure C-80 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans la baie Shallow, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de huit carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km le long de la baie et chevauchant le parc national du Gros-Morne.

Figure C-81. Veuillez lire la description longue.
C-81. Carrés du quadrillage renfermant l’habitat essentiel du Pluvier siffleur dans la baie Deadman’s, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur se trouve dans les carrés (ombrés de jaune) du quadrillage UTM de 1 × 1 km, là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 du programme de rétablissement sont respectés. Les zones à l’extérieur du polygone ombré ne renferment pas d’habitat essentiel.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :

Deadman’s Bay = Baie Deadman’s

Description longue

La figure C-81 montre l’habitat essentiel du Pluvier siffleur de la sous‑espèce melodus dans la baie Deadman’s, à Terre-Neuve-et-Labrador. L’habitat essentiel du Pluvier siffleur est indiqué au moyen de six carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km le long de la côte de la baie, à l’est de la route Gander Bay

Annexe D : Résumé des changements à la désignation de l’habitat essentiel

Résumé des changements à la désignation de l’habitat essentiel
Province Nom du site Habitat essentiel de 2012 Habitat essentiel de 2017 Caractère convenable
Nouveau-Brunswick Cap-Pelé Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouveau-Brunswick Dune de Maisonnette Non Oui Nouveau site; habitat jugé non convenable en 2012; respecte maintenant les critères liés à l’habitat essentiel
Nouveau-Brunswick Petit Barachois Non Oui Nouveau site; habitat jugé non convenable en 2012, respecte maintenant les critères liés à l’habitat essentiel
Nouveau-Brunswick Preston Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Terre-Neuve-et-Labradorr Plage du cap Crow Oui Non Site retiré; aucun couple nicheur entre 1991 et 2016; ne respectait pas et ne respecte toujours pas les critères
Terre-Neuve-et-Labradorr Baie Deadman’s Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Terre-Neuve-et-Labradorr Little Barasway Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Terre-Neuve-et-Labradorr Stephenville Crossing – falaise Black Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Terre-Neuve-et-Labradorr Ruisseau Western, parc national du Gros-Morne Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Port Joli (Goose Haven) Oui Non Site retiré; habitat convenable insuffisant (2017)
Nouvelle-Écosse Cow Bay Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Plage Durham Lane, Port Joli Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Green Bay Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Harbour Breeze, Port Joli Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Hirtles Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Plage Inverness Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Havre Middle Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Ogdens Pond Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Nouvelle-Écosse Pointe Roaring Bull Non Oui Nouveau site; habitat convenable insuffisant en 2012; maintenant réputé respecter les critères liés à l’habitat essentiel
Nouvelle-Écosse Plage de White Point Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Île-du-Prince-Édouard Adams Pond, Darnley Oui Non Site retiré; habitat convenable insuffisant (2017)
Île-du-Prince-Édouard Pointe East Oui Non Site retiré; habitat convenable insuffisant (2017)
Île-du-Prince-Édouard Cable Head Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Île-du-Prince-Édouard Parc provincial Cabot Non Oui Nouveau site; habitat convenable insuffisant en 2012; maintenant réputé respecter les critères liés à l’habitat essentiel
Île-du-Prince-Édouard Cross River Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Île-du-Prince-Édouard Dunes de la pointe Indian Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat
Île-du-Prince-Édouard Naufrage Non Oui Nouveau site; habitat convenable insuffisant en 2012; maintenant réputé respecter les critères liés à l’habitat essentiel
Île-du-Prince-Édouard North Lake Sans objet Oui Nouveau site; respecte les critères liés à l’occupation et à l’habitat

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