Plan de gestion de la réserve nationale de faune de Tway, 2016 chapitre 5


5 Approches de gestion

Cette section et le tableau 6 présentent toutes les approches susceptibles d’être utilisées dans la gestion de la RNF de Tway. Les activités de gestion particulières seront toutefois définies lors du processus de planification annuelle et mises en œuvre en fonction des ressources financières et humaines disponibles.

Tableau 6 : Approches de gestion pour la réserve nationale de faune de Tway
Menaces et défis de gestion Buts et objectifs Approche de gestion (incluant les activités et le niveau de priorité)Footnotee
Espèces exotiques envahissantes

But 1 : Maintenir et améliorer la végétation de prairies en haute terre dans la RNF de Tway en tant qu’habitat de nidification pour les oiseaux migrateurs.

Objectif 1.2: Réduire la répartition et l’abondance des plantes exotiques envahissantes et de la mauvaise herbe nuisible (de façon continue).

  • Gestion des espèces envahissantes (1)
  • Pâturage du bétail (1)
  • Brûlage dirigé (2)
Installations artificielles de régulation des eaux

But 2 : Maintenir les habitats humides dans la RNF de Tway afin de fournir un habitat pour les oiseaux migrateurs et de gérer les terres humides d’une façon compatible avec les futures orientations de CIC quant au projet du lac Tway.

Objectif 2.1: Gérer les terres humides dans la RNF de façon à offrir un habitat convenant aux oiseaux migrateurs, notamment la sauvagine, les oiseaux de rivage et les autres espèces migratrices, de sorte à s’adapter aux futurs changements qui seront apportés aux régimes d’humidité et à l’infrastructure (de façon continue).

Objectif 2.2: Veiller à ce que les activités des castors et des rats musqués qui nuisent au fonctionnement des installations de régulation des eaux n’augmentent pas au fil des années (de façon continue).

  • Gestion de l’habitat des terres humides (1)
  • Gestion de la faune (1)
Feux et suppression des feux

But 1 : Maintenir et améliorer la végétation de prairies en haute terre dans la RNF de Tway en tant qu’habitat de nidification pour les oiseaux migrateurs.

Objectif 1.1: Améliorer l’hétérogénéité structurelle et compositionnelle des terres herbeuses grâce à des outils de perturbation naturelle comme les feux et le pâturage du bétail (d’ici 2020).

Objectif 1.2: Réduire la répartition et l’abondance des plantes exotiques envahissantes et de la mauvaise herbe nuisible (de façon continue).

Objectif 1.3: Réduire la répartition et l’abondance de la végétation ligneuse indigène grâce à des outils de perturbation naturelle comme les feux et le pâturage du bétail (d’ici 2020).

  • Brûlage dirigé (2)
Pâturage du bétail

But 1 : Maintenir et améliorer la végétation de prairies en haute terre dans la RNF de Tway en tant qu’habitat de nidification pour les oiseaux migrateurs.

Objectif 1.1: Améliorer l’hétérogénéité structurelle et compositionnelle des terres herbeuses grâce à des outils de perturbation naturelle comme les feux et le pâturage du bétail (d’ici 2020).

Objectif 1.2: Réduire la répartition et l’abondance des plantes exotiques envahissantes et de la mauvaise herbe nuisible (de façon continue).

Objectif 1.3: Réduire la répartition et l’abondance de la végétation ligneuse indigène grâce à des outils de perturbation naturelle comme les feux et le pâturage du bétail (d’ici 2020).

  • Pâturage du bétail (1)
Extraction de gravier

But 1 : Maintenir et améliorer la végétation de prairies en haute terre dans la RNF de Tway en tant qu’habitat de nidification pour les oiseaux migrateurs.

Objectif 1.1: Améliorer l’hétérogénéité structurelle et compositionnelle des terres herbeuses grâce à des outils de perturbation naturelle comme les feux et le pâturage du bétail (d’ici 2020).

Objectif 1.2: Réduire la répartition et l’abondance des plantes exotiques envahissantes et de la mauvaise herbe nuisible (de façon continue).

  • Gestion des espèces envahissantes (1)
Effluents agricoles

But 2 : Maintenir les habitats humides dans la RNF de Tway afin de fournir un habitat pour les oiseaux migrateurs et de gérer les terres humides d’une façon compatible avec les futures orientations de CIC quant au projet du lac Tway.

Objectif 2.1: Gérer les terres humides dans la RNF de façon à offrir un habitat convenant aux oiseaux migrateurs, notamment la sauvagine, les oiseaux de rivage et les autres espèces migratrices, de sorte à s’adapter aux futurs changements qui seront apportés aux régimes d’humidité et à l’infrastructure (de façon continue).

  • Pâturage du bétail (1)

5.1 Gestion de l'habitat

5.1.1 Gestion de l’habitat des hautes terres

Le pâturage du bétail et les feux seront utilisés pour créer une diversité dans la structure et la composition de la communauté végétale dans la RNF de Tway, ce qui améliorera l’habitat. On sait qu’une grande variété dans la structure et la composition du couvert vivace en haute terre soutient une diversité accrue des espèces liées à une monoculture ou un système de culture uniforme (Askins et al., 2007; Rotenberry et Wiens, 1980). Par exemple, la densité et le succès de nidification de la sauvagine semblent augmenter dans des paysages composés de nombreuses petites terres humides et d’une mosaïque de parcelles de fourrage vivace et de cultures annuelles gérées ou non (Arnold et al., 2007). Certaines espèces, comme le Canard pilet, peuvent tirer profit de la fenaison ou de tout couvert vivace géré (McMaster et al., 2005). Les interventions gérées, comme le brûlage dirigé, le pâturage et la fenaison, pourraient servir à atteindre le but d’amélioration des habitats.

Brûlage dirigé

Le brûlage dirigé peut être effectué au cours de n’importe quelle année afin de réduire le couvert d’arbustes indigènes envahissants, les herbes vivaces exotiques ou l’accumulation de litière qui pourrait autrement constituer un risque de feu. En tout, 36 ha (50 % des hautes terres) seront brûlés sur une période de 5 ans, de sorte que l’intervalle entre les feux soit de 10 ans dans les hautes terres herbeuses; cet intervalle correspond aux régimes des feux naturels dans la région (Wright et Bailey, 1982, Pylepec et Romo, 2003). Les feux peuvent être réintroduits dans les prairies de fétuques comme outil de gestion qui crée des variations temporelles et spatiales dans la composition, la structure et la fonction (Romo, 2003). Dans l’optique de la conservation, le brûlage dirigé doit être envisagé aux moments où il peut être effectué de façon sécuritaire (Romo, 2003). Afin de minimiser les effets nocifs à court terme sur les oiseaux migrateurs, le brûlage sera limité au début avril, soit avant le début de la saison de nidification, ou en septembre ou octobre, lorsque la saison de nidification est terminée.

Le brûlage dirigé visera à restaurer les vestiges de terres herbeuses indigènes et sera jumelé au pâturage. Les frontières des unités de brûlage engloberont les ouvrages construits comme les sentiers et les fossés ou encore les cours d’eau libre et les coupe-feux tondus le long de la périphérie ou au sommet des crêtes de la propriété. Ces frontières constituent une discontinuité dans le combustible, une facilité d’accès à l’équipement ou une ligne idéale pour allumer des contre-feux qui se déplaceront lentement en bas de la pente. Les contre-feux allumés à partir de ces frontières seront la principale forme d’ignition, alors que les feux en bande ou les feux sous le vent seront utilisés seulement lorsqu’une ligne noire ou un plan d’eau d’une largeur variant entre 10 et 15 mètres se trouve dans la direction du vent et autour des flancs. Aucun brûlage ne sera effectué si la vitesse du vent est supérieure à 25 km/h afin de réduire le risque de propagation des braises de combustibles ligneux sur de longues distances ou le risque que les feux traversent les coupe-feux (Cheney et Sullivan, 2008). Les unités de brûlage seront établies individuellement afin de gérer chaque feu de façon sécuritaire en fonction du nombre approprié de membres du personnel qualifiés. Enfin, aucun brûlage n’aura lieu dans les périodes d’interdiction de feux établies par les administrations municipales ou les gouvernements provinciaux.

D’autres procédures, comme les exigences de formation sur la santé et sécurité au travail, les listes de vérification préalables au brûlage, le système de gestion des incidents, les activités de nettoyage après brûlage et la collaboration avec les propriétaires fonciers dans les secteurs adjacents ainsi que les services d’incendie locaux, seront détaillés dans chaque plan de brûlage.

Pâturage du bétail

Le pâturage du bétail peut diversifier la structure du couvert vivace dans la RNF de Tway et freiner les invasions de mauvaises herbes et de plantes ligneuses. Par conséquent, le pâturage sera un important outil pour maintenir l’intégrité écologique dans la RNF et pour fournir davantage d’hétérogénéité dans le couvert de nidification afin d’assurer une diversité accrue des oiseaux. Deux composantes de la mise en œuvre du pâturage sont l’établissement du régime de pâturage le plus approprié pour l’écosystème et la construction de l’infrastructure nécessaire pour soutenir ce régime. Les régimes de pâturage sont établis en termes de moment opportun, de fréquence et de densité d’ensemencement. Les rotations de pâturage comprennent le déplacement des animaux d’un pré à l’autre, le report est l’échelonnement du pâturage dans un pré jusqu’à ce que la plupart des plantes aient terminé leur cycle de production de semences ou que la saison de nidification soit terminée et les jachères signifient l’arrêt du pâturage dans un pré pendant au moins un an (Heitschmidt et Stuth, 1991).

La RNF de Tway sera gérée en reportant le pâturage à l’été et à l’automne (après le 15 juillet) lorsque la densité d’ensemencement est modérée, afin de maintenir la productivité et la densité du couvert herbacé pour la sauvagine en nidification. Les brûlis dans les parcelles de vestiges de terres herbeuses indigènes peuvent aider à cibler le pâturage du brome inerme en juillet. Le taux d’ensemencement maximal estimé pour la RNF de Tway est de 137 unités animale-mois (UAM) au nord de la rivière Carrot et de 156 UAM au sud de la rivière, pour un total de 293 UAM. Au nord de la rivière Carrot se trouvent un écosite de sol sablo-limoneux et un écosite de prairie humide, d’une superficie respective de 32 et 20 ha, qui sont composés d’environ 50 % de fourrages cultivés. Au sud de la rivière se trouve un écosite de sol loam argileux et un écosite de prairie humide, d’une superficie de 40 ha chacun et sans fourrage cultivé. Ces estimations sont basées sur les recommandations relatives au taux d’ensemencement indiqué par Thorpe (2007). Afin de limiter les apports possibles en éléments nutritifs dans les terres humides, l’intensité du pâturage sera conservatrice. Les répercussions du pâturage sur la santé des rivages seront surveillées, et des mesures visant à réduire ces répercussions seront prises si des effets nocifs sont observés et deviennent courants.

Les permis de fenaison et de pâturage pour la RNF de Tway ont été délivrés occasionnellement entre 1986 et 2007 dans différentes sections de la RNF. Si les efforts visant à atteindre les objectifs de pâturage sont vains, la fenaison pourrait être une alternative appropriée pour stimuler la diversité dans les habitats.

Gestion des espèces envahissantes

Le contrôle des espèces exotiques envahissantes ou des herbes inscrites comme étant indésirable dans la Saskatchewan Weed Control Act de 2010 comprendra l’utilisation de substances chimiques recommandées par les applicateurs de pesticides agréés. Le contrôle sera effectué jusqu’à 30 mètres à l’intérieur du périmètre de la RNF afin de promouvoir le respect de cette loi. Toutes les méthodes d’application comprendront de l’équipement manuel ou monté sur un véhicule tout terrain afin de minimiser la perturbation de la végétation environnante. Des applications ponctuelles foliaires au vaporisateur d’herbicides, avec effets résiduels minimes, seront effectuées pour cibler les parcelles où il y a des espèces très problématiques, comme le chardon du Canada ou la tanaisie vulgaire. Dans tous les cas, aucune mesure de suivi de revégétation ne sera nécessaire; il n’y aura qu’une surveillance de la réussite des applications, avec une réapplication aux endroits où les premiers efforts n’ont pas été concluants.

Les sangliers sauvages pourraient devenir un problème dans la RNF en perturbant l’habitat et en détruisant la végétation. Des méthodes de retrait sans cruauté des animaux ainsi qu’une mise en œuvre de méthodes de prévention et de suivi respecteront les directives de l’agent de conservation provincial et la législation provinciale applicable.

5.1.2 Gestion de l’habitat des terres humides

Le niveau de l’eau dans les habitats humides fluctue naturellement. Les étangs temporaires s’assèchent souvent au milieu de l’été ou demeurent complètement secs pendant les années sèches. La fluctuation du niveau de l’eau dans les terres humides naturelles repose sur deux principaux facteurs : le climat et la couverture terrestre. Les gestionnaires des terres ont peu d’influence sur le climat, mais peuvent modifier la couverture terrestre. Le pâturage et le brûlage, proposés dans la section 6.1.1, peuvent avoir une légère incidence sur le niveau de l’eau dans les terres humides en augmentant le ruissellement.

La priorité précédente dans le programme de gestion des terres humides dans la RNF de Tway était d’augmenter le potentiel de reproduction de la sauvagine en élevant les niveaux de l’eau maximaux, en ajoutant des îles de nidification et en gérant les abaissements. La manipulation des terres humides dans le cadre du projet du lac Tway au moyen des installations de régulation des eaux avait pour but d’apporter des avantages à la sauvagine, particulièrement aux nichées au milieu de l’été, lorsque les sources d’eau naturelles peuvent nuire à la survie des nichées. Par contre, cette démarche a nécessité des activités de gestion intenses et les objectifs n’ont pas été uniformément atteints.

Comme la RNF est une aire protégée fédérale, la conservation de la faune et de la fonction de terre humide y sont des attentes stratégiques. La RNF de Tway a été initialement créée pour protéger les installations de régulation des eaux, et le SCF continuera de collaborer avec CIC pour déterminer et évaluer les options de reconstruction ou de mise hors service de ces installations ainsi que pour mettre en œuvre l’option choisie lorsque les fonds le permettront. Entre-temps, l’entretien courant pourrait comprendre de fréquentes visites opérationnelles et d’inspection par le personnel de CIC ainsi qu’un accès limité avec de l’équipement en vue d’effectuer des réparations mineures. Ces activités sont conformes à la Politique fédérale sur la conservation des terres humides et ne devraient pas entraîner d’effet nocif considérable selon la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, 2012 (LCEE), mais tout changement important concernant la régularisation des eaux pourrait se retrouver sous l’effet de l’article 67 de la LCEE, ce qui entrainerait la réalisation d’une évaluation environnementale et d’une analyse des espèces en péril.

Les questions réglementaires concernant la récupération de l’eau relèvent de la Saskatchewan Water Security Agency, qui délivre des permis à CIC à cet effet.

5.2 Gestion de la faune

La chasse est permise dans la RNF de Tway, conformément à l’affiche mise à l’entrée de la propriété. Ce sont des chasseurs de sauvagine qui ont financièrement contribué au projet du lac Tway de CIC, dans l’espoir que la chasse à la sauvagine soit autorisée dans la région. Toute la réglementation fédérale et provinciale régissant la chasse s’applique dans la RNF de Tway.

Le retrait occasionnel de castors ou de rats musqués sera permis lorsque ces espèces sont responsables de bloquer les installations de régulation des eaux ou d’inonder les routes municipales. Des méthodes de retrait sans cruauté des animaux, des huttes et des barrages ainsi qu’une mise en œuvre de méthodes de prévention et de suivi respecteront les directives de l’agent de conservation provincial et la législation provinciale applicable.

Aucune mesure de gestion active des populations fauniques n’est prévue pour 2015-2019.

5.3 Surveillance

Une surveillance efficace et efficiente exige une planification minutieuse et une approche coordonnée. Le suivi sera aussi effectué d’une manière qui contribue aux objectifs du ou des programme(s) de rétablissement et plan(s) d’action d’espèces en péril. Les besoins en termes de surveillance continue sont les suivants :

  1. Répartition et abondance de la sauvagine, des espèces d’oiseaux chanteurs et des espèces en péril (objectifs 1.1-1.3, 2.1).
  2. Qualité de l’habitat en haute terre pour les oiseaux chanteurs et les canards de prairies, plus particulièrement le Pipit de Sprague et le Canard pilet, au moyen de mesures d’obstruction verticale et de couvert foliaire aux fins de comparaison avec les besoins publiés en matière d’habitat (objectifs 1.1-1.3).
  3. Répartition et abondance des espèces de plantes indigènes (objectifs 1.1-1.3).
  4. Répartition et abondance des espèces exotiques envahissantes (objectif 1.3).
  5. Évaluation de la santé des écosites et des rives aux endroits où les terres sont pâturées par le bétail, notamment par des mesures avant/après faites aux sites de surveillance et d’incidence afférents (objectifs 1.1-1.3, 2.1).
  6. Réduction de la végétation ligneuse en réponse au brûlage en mesurant la hauteur et la densité, notamment par des mesures avant/après faites aux sites de surveillance et d’incidence afférents (objectifs 1.1, 1.3).
  7. Réduction des mauvaises herbes nuisibles par des méthodes de contrôle, en mesurant le couvert, la superficie ou la densité selon l’herbe ciblée, au cours de l’année où les méthodes de contrôle ont été appliquées et au cours de l’année suivante (objectif 1.2).
  8. Qualité de l’habitat aquatique pour la sauvagine, en utilisant la végétation partiellement submergée et l’abondance de micro-invertébrés comme indicateurs de la qualité de l’eau aux sites de surveillance et d’incidence (objectif 2.1).
  9. Respect des permis délivrés par CIC (et des conditions de délivrance) ainsi que des activités interdites établies par l’organisation (objectifs 1.1-1.3, 2.1-2.2).
  10. Évaluation annuelle de l’état de l’infrastructure aux fins de réparation, de remplacement ou de mise hors service (objectifs 1.1-1.3, 2.1-2.2).

Les résultats des activités de surveillance susmentionnées seront pris en considération dans le processus de gestion annuel et continu pour la RNF de Tway. Des changements peuvent être apportés aux activités de surveillance au cours de l’examen quinquennal du plan de gestion et des objectifs de gestion.

5.4 Recherche

On envisage de délivrer des permis pour des activités de recherche lorsque les résultats de ces dernières :

  1. permettront d’atteindre un ou plusieurs des buts ou objectifs de gestion;
  2. ne nuiront pas à la conservation des espèces sauvages;
  3. n’entraîneront pas d’effets environnementaux négatifs importants.

Pour demander un permis afin de mener des recherches dans la RNF de Tway et obtenir des instructions quant aux propositions de recherche, veuillez communiquer avec :

Écologiste des aires protégées
a/s Environnement et Changement climatique Canada
Service canadien de la faune
Région des Prairies et du Nord
115, Perimeter Road
Saskatoon (Saskatchewan) S7N 0X4

5.5 Information et sensibilisation du public

Peu de gens visitent la RNF de Tway pour observer la faune ou chasser la sauvagine, et un programme exhaustif d’information et de sensibilisation n’est donc pas justifié. Pour le public national et international, des renseignements sommaires se trouvent sur le site d’Environnement et Changement climatique Canada portant sur les aires protégées. Pour le public local, il est essentiel d’apposer des affiches informatives et indiquant les frontières afin de maintenir la sensibilisation au sujet de la propriété. Le public local et les résultats à prendre en considération lors de la préparation du matériel de communication ou des événements sont les suivants :

Étant donné que ce sont les utilisateurs locaux qui risquent le plus d’avoir une incidence sur la RNF de Tway, il est important de mobiliser les résidents locaux afin d’atteindre les buts et objectifs de gestion de la RNF. Il est raisonnable de s’attendre à un soutien et un respect continu du Règlement sur les réserves d’espèces sauvages de la part des résidents locaux puisque les activités de gestion comprendront une chasse réglementée ainsi que la délivrance de permis pour le retrait occasionnel des castors posant des problèmes et de permis de pâturage du bétail.

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