Plan de gestion de la réserve nationale de faune de Wellers Bay : chapitre 3


2 Ressources écologiques

La réserve nationale de faune (RNF) de Wellers Bay n’a pas fait l’objet d’études écologiques approfondies en raison de la fragilité de l’habitat de dunes et de la langue de sable, et de la présence de munitions explosives non explosées (UXO). L’information sur les ressources écologiques se limite à des documents historiques, à des études périodiques d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) (Service canadien de la faune, [SCF-ECCC] et de la Direction de l’application de la loi sur la faune [DALF-ECCC]), à des visites du ministere de la defense nationale (MDN) et à des observations fortuites.

2.1 Habitats terrestres et aquatiques

Les habitats terrestres vont de plages dégagées, de dunes dénudées et de dunes arborées, sur la langue de sable, à de petites zones de forêt de feuillus et des parcelles herbagées (figure 4).

Baldhead Peninsula est une langue de sable longue et étroite. Il y a des plages de sable étroites et des dunes des deux côtés de la péninsule (figure 5). La végétation est rare sur la plage de sable le long du côté sud-ouest en raison de l’action des vagues du lac Ontario. Les espèces qui poussent le plus fréquemment sur la plage dégagée sont le caquillier édentulé (Cakile edentula), l’armoise des champs (Artemisia campestris) et l’ammophile à ligule courte (Ammophila breviligulata) (White, 2008; figure 6). Il y a quatre communautés importantes de cordon littoral et de dune (c.-à-d. écosites de dunes arbustives, découvertes et arborées, et de plages/barres minérales arborées) sur Baldhead Island et la Baldhead Peninsula, qui sont classées S1 (gravement en péril) en Ontario (NatureServe, 2015) en raison de leur extrême rareté (Bakowsky, 2008 et 1996).

Figure 4 : Vue aérienne de la réserve nationale de faune de Wellers Bay, lac Ontario.
Vue aérienne de la réserve nationale de faune de Wellers Bay
Source : © Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune
Figure 5 : Baldhead Peninsula, réserve nationale de faune de Wellers Bay, Ontario, 2012
Baldhead Peninsula, réserve nationale de faune de Wellers Bay
Photo : Jeff Robinson © Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune
Figure 6 : Ammophile à ligule courte, réserve nationale de faune de Wellers Bay, Ontario, 2008
Ammophile à ligule courte, réserve nationale de faune de Wellers Bay
Photo : © Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune

En terrain plus élevé (îles Bald, Fox et Baldhead, et le long de la crête des dunes), des arbustes et des arbres à feuilles caduques se sont établis. Ces zones sont en général couvertes d’une forêt immature de feuillus et sont caractéristiques d’un habitat qui se rétablit après une longue période de perturbations d’origine humaine (c.-à-d. utilisation antérieure du site comme secteur de tir militaire, et perturbation actuelle des dunes et de la végétation par les activités récréatives non autorisées).

L’île Bald (3,6 ha) renferme des peuplements d’ormes d’Amérique (Ulmus americanus) et de peupliers baumiers (Populus balsamifera), ainsi que quelques saules arbustifs (Salix spp.) qui poussent à côté des marais sur la rive orientale de l’île (White, 2008; figure 7). Fox Island (0,9 ha) est petite et couverte surtout de grandes graminées et d’arbustes, comme des saules et le framboisier sauvage (Rubus idaeus ssp. strigosus), et d’arbres épars à la lisière de l’eau (White, 2008).

Baldhead Island est reliée à la terre ferme par Baldhead Peninsula. La végétation de l’île est formée surtout d’une forêt de feuillus et de petites parcelles de plantes herbacées là où la végétation a été perturbée. Des peuplements denses d’arbres (peuplier baumier [Populus balsamifera], frêne rouge [Fraxinus pennsylvanica], érable à Giguère [Acer negundo], peuplier deltoïde [Populus deltoides] et peuplier blanc/argenté [Populus alba]), dont l’étage arbustif est composé principalement de saules et de cornouillers stolonifères (Cornus stolonifera), poussent dans les parties occidentale et orientale de l’île (White, 2008). À l’étage du sol, les végétaux les plus courants sont la verge d’or du Canada (Solidago canadensis), l’alpiste roseau (Phalaris arundinacea), l’asclépiade commune (Asclepias syriaca) et le framboisier sauvage (White, 2008).

Il existe quatre zones de milieux humides dans la RNF. Une étroite lisière de végétation palustre dominée par la quenouille à feuilles étroites (Typha angustifolia) et la quenouille glauque (Typha glauca) entoure Bald et Fox Islands (figure 8). Des peuplements de scirpes (Schoenoplectus spp.) sont présents dans les eaux jouxtant le rivage à l’est et au nord de Bald Island, et dans de petites dépressions intérieures de la partie sud de Baldhead Peninsula. Ces petites dépressions peu profondes, appelées « pannes », se trouvent en terrain bas entre les dunes (figure 9). Ce type d’habitat (c.-à-d. l’écosite de prairie humide côtière des Grands Lacs ) est très rare en Ontario et est classé en péril (G2/S2) (NatureServe, 2015; Bakowsky, 1996). Les milieux humides changent au fil du temps parce qu’ils sont modifiés par les fluctuations saisonnières et interannuelles du niveau de l’eau dans le lac Ontario et Wellers Bay.

Figure 7 : Bald Island, réserve nationale de faune de Wellers Bay, Ontario, 2012
Bald Island, réserve nationale de faune de Wellers Bay
Photo : Jeff Robinson © Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune
Figure 8 : Bald Island, réserve nationale de faune de Wellers Bay, 2009
Bald Island, réserve nationale de faune de Wellers Bay
Steward Hammil © Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune
Figure 9 : Panne, réserve nationale de faune de Wellers Bay, Ontario
Panne, réserve nationale de faune de Wellers Bay
Photo : © Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune

2.2 Faune

2.2.1 Oiseaux

La région de Wellers Bay (la baie elle-même et la langue de sable côtière de la baie, y compris la RNF) est fréquentée depuis longtemps par des oiseaux. Nous disposons cependant de peu d’information sur les populations d’oiseaux propres à la RNF de Wellers Bay, parce que la plupart des inventaires portent sur toute la région de Wellers Bay.

De nombreuses espèces d’oiseaux utilisent la langue de sable et Wellers Bay comme halte ou n’y passent que rapidement pendant la migration printanière et automnale. La langue de sable est essentielle pour la persistance des marais de haute qualité adjacents à la RNF et de ceux qui se trouvent le long des rives de Wellers Bay. Un grand nombre de canards et de bernaches s’abritent du lac Ontario et se nourrissent dans les marais peu profonds de Wellers Bay. Selon les inventaires de la sauvagine migratrice de Wellers Bay (couvrant la baie et la langue de sable, y compris la RNF) effectués à l’automne et au printemps 2009 par le SCF, respectivement environ 22 % et 14 % de toute la sauvagine de l’est du lac Ontario se trouvait dans cette zone (SCF - EC, 2009). Les espèces de sauvagine les plus abondantes pendant les inventaires réalisés au printemps et à l’automne ont été le Fuligule milouinan (Aythya marila), le Petit Fuligule (Aythya affinis) et la Bernache du Canada (Branta canadensis). Les autres espèces de sauvagine observées pendant la migration ont été le Canard noir (Anas rubripes), le Canard colvert (Anas platyrhynchos), le Grand Harle (Mergus merganser) et le Harle huppé (Mergus serrator). Les inventaires effectués à la mi-hiver par le SCF d’ECCC ont permis de constater que diverses espèces de sauvagine utilisent l’est du lac Ontario et la baie Wellers èa cette époque de l’année (SCF - EC, 2012a). Les espèces les plus fréquemment observées ont été le Cygne tuberculé (Cygnus olor), le Harelde kakawi (Clangula hyemalis), la Bernache du Canada, le Canard colvert et le Canard noir (SCF - EC, 2012a).

Des inventaires généraux d’espèces sauvages réalisés dans la RNF (printemps et été 2008 et 2009, et été 2013) ont fait état de la présence de plus d’une cinquantaine d’espèces, dont la Paruline masquée (Geothlypis trichas), le Viréo mélodieux (Vireo gilvus), la Grive des bois (Hylocichla mustelina), le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), le Moucherolle tchébec (Empidonax minimus), le Moucherolle des saules (Empidonax traillii), l’Hirondelle rustique (Hirundo rustica), le Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus), le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), le Cormoran à aigrettes (Phalacrocorax auritus), la Sterne pierregarin (Sterna hirundo), la Grande Aigrette (Ardea alba), le Grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps), le Petit Blongios (Ixobrychus exilis), la Guifette noire (Chlidonias Niger), le Petit Garrot (Bucephala albeola) et le Garrot à œil d’or (Bucephala clangula) (SCF - EC, 2013; SCF - EC, 2009; Ecological Services, 2013; Hamill, 2008; Hamill, 2009).

Il a été confirmé que de nombreuses espèces nichent dans la RNF, dont l’Oriole de Baltimore (Icterus galbula), le Bruant chanteur (Melospiza melodia), le Martin-pêcheur d’Amérique (Megaceryle alcyon), l’Hirondelle à ailes hérissées (Stelgidopteryx serripennis), l’Hirondelle de rivage (Riparia riparia), le Carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus), le Chevalier grivelé (Actitis macularius), le Canard colvert, le Canard branchu (Aix sponsa), le Cygne tuberculé et la Sterne caspienne (Hydroprogne caspia) (SCF - EC, 2013; Hamill, 2009).

Les observations de nids de Pluviers siffleurs de la sous-espèce circumcinctus (Charadrius melodus circumcinctus) et d’individus migrants dans la RNF sont historiques et antérieures à la désignation de cet oiseau comme espèce en voie de disparition en 1986 (SCF - EC, 2014). Il y a néanmoins dans la RNF de l’habitat qui conviendrait au Pluvier siffleur et, en 2010 et en 2012, des Pluviers siffleurs ont été observés au parc provincial Presqu’ile pendant la migration printanière (SCF - EC, 2012b). Des relevés sont effectuées chaque année dans la RNF pour surveiller l’habitat et détecter la présence de Pluviers siffleurs, espèce qui continue à se rétablir dans la région des Grands Lacs.

2.2.2 Mammifères

Parmi les mammifères signalés dans la RNF se trouvent le coyote (Canis latrans), le castor (Castor canadensis), le raton laveur (Procyon lotor) et le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus).

2.2.3 Reptiles et amphibiens

Les zones de marais et d’eaux libres peu profondes, les plages de sable, les dunes et les terrains élevés de la RNF fournissent à des amphibiens et à des reptiles d’importantes habitats d’hivernage, de ponte, de croissance et d’alimentation au stade adulte.

Neuf espèces de reptiles et d’amphibiens ont été signalées dans la RNF : la couleuvre rayée de l’Est (Thamnophis sirtalis sirtalis), la rainette faux-grillon de l’Ouest, espèce menacée (Pseudacris triseriata), le ouaouaron (Lithobates catesbeiana), la grenouille verte (Lithobates clamitans), la grenouille léopard (Lithobates pipiens), le crapaud d’Amérique (Anaxyrus americanus), et trois espèces de tortues (SCF - EC, 2012c; Hamill, 2009).

2.2.4 Invertébrés

Les milieux humides du secteur de Wellers Bay produisent de nombreux insectes volants que les oiseaux insectivores consomment et qui leur donnent l’énergie nécessaire pour leurs migrations printanière et automnale. Les échantillons de macroinvertébrés aquatiques prélevés par le SCF d’ECCC dans Wellers Bay en 2011 indiquent que le complexe de milieux humides est en bon état et comparable aux autres milieux humides de l’est du lac Ontario (SCF - EC, 2011).

Il n’y a pas eu de bons inventaires ou relevés des invertébrés dans la RNF. Les visites sur le terrain et les inventaires généraux des espèces sauvages ont signalé la présence d’une espèce préoccupante, le monarque (Danaus plexippus), parfois en grands nombres, dans la RNF (Gouvernement du Canada, 2016; Hamill, 2009; SCF, comm. pers., 2013). Les milieux en succession naturelle de la langue de sable côtière de Wellers Bay fournissent vraisemblablement une halte migratoire aux monarques sur la rive du lac Ontario. De grandes quantités de monarques en route vers leurs aires d’hivernage du sud se rassemblent pour se nourrir et se reposer à la RNF de la Pointe-du-Prince-Édouard (située tout près, à l’est de la RNF de Wellers Bay) à la fin de l’été et au début de l’automne (COSEPAC, 2010).

2.2.5 Poissons

Les populations de poissons et l’habitat aquatique du lac Ontario et de Wellers Bay constituent un élément important de la chaîne alimentaire pour diverses espèces sauvages, dont les oiseaux, les mammifères et les reptiles qui utilisent la RNF. Les espèces de poissons les plus importantes comprennent le doré jaune (Sander vitreus), le grand brochet (Esox lucius), l’achigan à grande bouche et l’achigan à petite bouche (Micropterus spp.), la perchaude (Perca flavescens), le crapet arlequin (Lepomis macrochirus) et le maskinongé (Esox masquinongy) (MRNO, 2009), mais des espèces en péril plus petites, comme le méné camus (Notropis anogenus), une espèce en voie de disparition, et le méné d’herbe (Notropis bifrenatus), une espèce préoccupante, ont aussi été observées dans Wellers Bay, dans les eaux adjacentes à la RNF (Mandrak, 2010).

L’habitat du poisson dans la RNF de Wellers Bay se limite à une petite zone de milieux humides et d’eaux peu profondes autour de Bald et Fox Islands, et aux petites zones de panne le long de la langue de sable qui se trouvent entre la laisse des hautes eaux et la lisière de l’eau qui peut être inondée pendant les périodes de hautes eaux dans le lac Ontario.

2.3 Espèces en péril

Dix espèces en péril inscrites à la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral ont été signalées dans la RNF de Wellers Bay, soit trois reptiles, un amphibien, deux poissons, un insecte et trois oiseaux, dont l’un n’y a pas été observé depuis plus de 40 ans (tableau 3; SCF - EC, 2014; Gouvernement du Canada, 2016). À ce jour, de l’habitat essentielNote de bas de page 4 a été désigné en vertu de la LEP pour le méné camus et la rainette faux-grillon de l’Ouest (Pêches et Océans Canada, 2012; EC, 2015). On prévoit désigner de l’habitat essentiel dans la RNF pour d’autres espèces en péril (p. ex. le Petit Blongios) et des espèces pour lesquelles l’information les concernant est de nature délicateNote de bas de page 5.

De plus, l’Hirondelle rustique, la Grive des bois et la Sturnelle des prés (Sturnella magna) des espèces désignées comme menacées par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), ont été observées dans la RNF (tableau 3; COSEPAC, 2016; SCF - EC, 2014; Ecological Services 2013; Hamill, 2009). Le Pygargue à tête blanche et la Guifette noire ne sont pas inscrites à la LEP mais sont des espèces d’importance locale qui ont été observées à ce site et qui sont classées préoccupantes en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario (tableau 3; SCF - EC, 2014; Gouvernement de l’Ontario, 2012; Hamill, 2009). L’annexe 1 fournit des liens pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les lois du gouvernement fédéral et de la province d’Ontario concernant les espèces en péril.

Tableau 3 : Espèces en péril signalées dans la réserve nationale de faune de Wellers Bay
Espèce Noms commun et scientifique de l’espèce LEPa
Statut de l'espèce Canada
COSEPACb
Statut de l'espèce Canada
LEVD, 2007c
Statut de l'espèce Ontario
Présence ou potentiel de présenced
Invertébrés Monarque
Danaus plexippus
Préoccupante Préoccupante Préoccupante Confirmée
Poissons Méné d’herbe
Notropis bifrenatus
Préoccupante Préoccupante Préoccupante Confirmée
Poissons Méné camus
Notropis anogenus
En voie de disparition Menacée Menacée Confirmée
Amphibiens Rainette faux-grillon de l’Ouest (population des Grands Lacs/Saint-Laurent et du Bouclier canadien)
Pseudacris triseriata
Menacée Menacée Non en péril Confirmée
Reptiles <nature délicate de l’information sur l’espèce> < nature délicate de l’information sur l’espèce> <nature délicate de l’information sur l’espèce> <nature délicate de l’information sur l’espèce> <nature délicate de l’information sur l’espèce>
Reptiles <nature délicate de l’information sur l’espèce> <nature délicate de l’information sur l’espèce> <nature délicate de l’information sur l’espèce> <nature délicate de l’information sur l’espèce> <nature délicate de l’information sur l’espèce>
Reptiles Tortue serpentine
Chelydra serpentina
Préoccupante Préoccupante Préoccupante Confirmée
Oiseaux Pygargue à tête blanche
Haliaeetus leucocephalus
Pas de statut Non en péril Préoccupante Confirmée
Oiseaux Hirondelle de rivage
Riparia riparia
Pas de statut Menacée Menacée Confirmée
Oiseaux Hirondelle rustique
Hirundo rustica
Pas de statut Menacée Menacée Confirmée
Oiseaux Guifette noire
Chlidonias niger
Pas de statut Non en péril Préoccupante Confirmée
Oiseaux Sturnelle des prés
Sternella magna
Pas de statut Menacée Menacée Confirmée
Oiseaux Engoulevent bois-pourri
Antrostomus vociferus/Caprimulgus vociferus
Menacée Menacée Menacée Potentielle
Oiseaux Pioui de l’Est
Contopus virens
Pas de statut Préoccupante Préoccupante Confirmée
Oiseaux Petit Blongios
Ixobrychus exilis
Menacée Menacée Menacée Confirmée
Oiseaux Pluvier siffleur de la sous-espèce circumcinctus
Charadrius melodus circumcinctus
En voie de disparition En voie de disparition En voie de disparition Potentielle
Oiseaux Grive des bois
Hylocichla mustelina
Pas de statut Menacée Préoccupante Confirmée

a LEP (Loi sur les espèces en péril) : disparue, disparue du pays, en voie de disparition, menacée, préoccupante, non en péril (évaluée et jugée non à risque de disparaître) ou pas de statut (non évaluée).

b COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) : disparue, disparue du pays, en voie de disparition, menacée, préoccupante, non en péril (évaluée) ou données insuffisantes (l’information disponible est insuffisante pour déterminer l’admissibilité à l’évaluation ou pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce sauvage ).

c LEVD, 2007 (Loi de 2007 sur les espèces sauvages en voie de disparition) : ministère des Richesses naturelles de l’Ontario (liste des espèces en péril en Ontario) : disparue de l’Ontario, en voie de disparition, menacée, préoccupante ou non classée.

d Présence « confirmée », « probable » ou « potentielle ».

2.4 Espèces non indigènes et envahissantes

Il existe un grand nombre d’espèces végétales et animales non indigènes et envahissantes dans la RNF de Wellers Bay, dont le chèvrefeuille de Tartarie (Lonicera tatarica), le nerprun cathartique (Rhamnus cathartica), le peuplier blanc/argenté (Populus alba), le roseau commun d’Europe (Phragmites australis subsp. australis), la salicaire commune (Lythrum salicaria), le Cygne tuberculé et le Cormoran à aigrettes.

Certaines espèces végétales se sont bien établies au fil des décennies et sont essentiellement intégrées aux habitats existants. Des problèmes surviennent toutefois lorsque des espèces vigoureuses peuvent se répandre rapidement et supplanter les espèces indigènes et réduire la biodiversité; deux végétaux, le roseau commun d’Europe et le peuplier blanc/argenté, sont particulièrement préoccupants dans la RNF de Wellers Bay. Les perturbations découlant de la circulation à pied (p. ex. les ratissages effectués par le MDN pour repérer les UXO et les intrusions de personnes non autorisées) facilitent la propagation d’espèces envahissantes.

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