Notes d’allocution pour l’honorable Ahmed Hussen, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté : Mot d’ouverture au Conseil national de l’établissement

Discours

L’allocution prononcée fait foi

Ottawa (Ontario)
Le 31 janvier 2019

Merci beaucoup, David, et merci à vous tous d’être ici. Je suis très heureux d’être de nouveau ici parmi vous. Chaque année, je suis impatient qu’arrive cet événement particulier à Ottawa. Cela me donne l’occasion de renouer avec vous en tant que groupe, même si je travaille avec les organisations tout au long de l’année. Aussi je tiens à remercier chacun d’entre vous pour le travail que vous faites quotidiennement pour aider les nouveaux arrivants à se bâtir une nouvelle vie au Canada. Nous savons que plus vite ils arrivent à le faire, plus vite ils peuvent contribuer au Canada.

Nous sommes très chanceux et reconnaissants de vivre dans un pays où les Canadiens et les Canadiennes comprennent le rôle positif que jouent les nouveaux arrivants ici et comprennent que lorsque les immigrants réussissent, le Canada réussit.

Lorsque j’ai pris la parole à l’événement du Conseil national de l’établissement Plus en juin dernier, j’ai parlé de notre énoncé de vision sur l’établissement et l’intégration.

Cette vision a été inspirée par bon nombre d’entre vous, et c’est après avoir entendu beaucoup, beaucoup de vos commentaires qu’IRCC l’a élaborée. Elle reconnaît non seulement l’importance de l’établissement et de l’intégration des nouveaux arrivants, mais les considère comme faisant partie intégrante de notre politique d’immigration.

Pour moi, cela ne fait que renforcer les trois engagements énoncés dans ma lettre de mandat.

  • Le premier engagement consiste à offrir des services d’établissement de grande qualité pour assurer une arrivée couronnée de succès des néo Canadiens;
  • Le deuxième prévoit une démarche rigoureuse à l’égard des données et des renseignements que l’on peut en tirer afin de mesurer adéquatement les résultats de nos programmes d’établissement et d’intégration — ou en gros, comment nous nous y prenons pour analyser des données détaillées pour mieux comprendre le fonctionnement des programmes;
  • Le troisième est de continuer d’accueillir des réfugiés provenant de partout dans le monde et de veiller à ce qu’ils s’intègrent avec succès au Canada. Cela implique parfois de faire davantage preuve d’innovation pour certains services adaptés aux différents types de réfugiés, selon l’âge ou les circonstances. Il faut en tenir compte.

Je peux affirmer avec assurance que, grâce à notre collaboration avec vous, nous avons respecté ces engagements, et non seulement nous les avons respectés, mais nous continuons d’aller encore plus loin afin de renforcer les services d’établissement et d’intégration.

Bien que nous soyons encore en train de compiler les données, je peux vous dire d’ores et déjà que, dans l’ensemble, les résultats observés chez les nouveaux arrivants en matière d’établissement sont les meilleurs depuis plus de deux décennies.

Permettez-moi de vous faire part de certaines des raisons pour lesquelles je suis très confiant à ce sujet.

Pour commencer, l’Enquête sur la population active de Statistique Canada de décembre 2018 montre que le taux de chômage des immigrants en âge de travailler, âgés de 25 à 54 ans, était de 5,7 % en 2018.

Il s’agit du taux de chômage le plus bas enregistré pour ce groupe depuis que Statistique Canada a lancé l’enquête, en 2006. Ce sont donc de très bonnes nouvelles.

De plus, pour les nouveaux arrivants qui sont au Canada depuis moins de cinq ans et qui sont donc moins bien établis, nous avons constaté une baisse du taux de chômage, qui est descendu à 8,6 % des immigrants l’an dernier, soit un point de pourcentage de moins que l’année précédente. Encore une fois, les progrès sont très nets.

Ainsi, les données montrent que, en ce qui concerne l’emploi et la capacité des nouveaux arrivants d’intégrer notre marché du travail, nous avons des résultats très positifs à partager avec les Canadiens et les Canadiennes.

L’engagement pris en vertu du mandat à l’égard des réfugiés a pour moi une signification personnelle, alors je suis particulièrement heureux des résultats dans ce domaine.

Ce printemps, IRCC publiera un rapport important sur les 52 000 réfugiés syriens qui sont arrivés au Canada, mais nous avons déjà quelques données préliminaires provenant de diverses sources.

Permettez-moi de citer quelques points tirés de ces données.

  • Étant donné que la langue était souvent vue comme un obstacle à l’intégration des réfugiés syriens, il importe de souligner que les trois quarts des réfugiés syriens adultes ont suivi une formation financée par IRCC.
  • Près du tiers d’entre eux ont reçu des services d’emploi financés par IRCC, soit légèrement plus que la moyenne des autres réfugiés réinstallés.
  • Plus de la moitié des réfugiés syriens sondés récemment ont déclaré avoir un emploi — ils travaillent donc — alors que près du quart sont activement à la recherche d’un emploi. Il s’agit d’une augmentation marquée depuis notre évaluation rapide de l’incidence réalisée en 2016.

Nos partenaires de COSTI ont également mené une enquête auprès des réfugiés syriens et mentionnent certains points intéressants.

  • Les trois quarts (75 %) des répondants affirment que la santé émotionnelle de leur famille s’est améliorée.
  • Presque tous (96 %) leurs enfants participent à des activités scolaires.
  • Ils souhaitent tous devenir des citoyens canadiens.

Je dois ajouter que le rapport sur les résultats qu’IRCC prévoit publier au printemps comprendra des renseignements sur les résultats économiques des réfugiés syriens, fondés sur les renseignements de l’Agence du revenu du Canada et de Statistique Canada.

Je tiens à dire que les Canadiens et les Canadiennes devraient être très fiers que le Canada soit également venu en aide plus récemment à deux groupes – deux autres groupes – qui ont besoin de l’aide du secteur de l’établissement — en beaucoup moins grand nombre, mais qui en ont tout aussi besoin.

Premièrement, le Canada a accueilli plus de 1 400 survivants des atrocités commises par Daech et, comme vous le savez, bon nombre d’entre eux ont reçu votre aide et celle de vos collègues. Ces personnes ont subi un traumatisme inimaginable et ont besoin d’un grand soutien pour rebâtir leur vie au Canada.

Deuxièmement, le Canada dirige un effort international en vue d’assurer la sécurité de près de 100 bénévoles de l’organisation de défense civile des Casques blancs et des membres de leurs familles. Ces bénévoles portent secours aux personnes qui sont prises au cœur de la guerre civile en Syrie et risquent leur vie pour en sauver d’autres et fournir une aide immédiate.

IRCC travaille en étroite collaboration avec des partenaires au pays et à l’étranger, pour accélérer la réinstallation de ces réfugiés vulnérables afin qu’ils obtiennent la protection au Canada.

Cela montre aux Canadiens et aux Canadiennes que ces mesures génèrent des résultats positifs en matière d’établissement, et que nous sommes en mesure d’intervenir lorsque le Canada est appelé à protéger les plus vulnérables.

En décembre, j’ai assisté à une conférence au Maroc réunissant plus de 180 pays et portant sur le Pacte mondial sur les migrations, au cours de laquelle on nous a présenté un rapport écrit par l’OCDE – l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Les auteurs du rapport ont manifestement fait l’éloge du Canada en tant que chef de file mondial en matière d’établissement et d’intégration, et ils ont mis de l’avant les pratiques de notre pays comme un modèle à suivre par les autres États.

Cette solide réputation que nous avons bâtie repose sur la collaboration du gouvernement avec les provinces et territoires et avec les fournisseurs de services de première ligne.

Maintenant, mettons nos résultats de côté. Je veux souligner brièvement certaines initiatives fédérales qui sont liées à notre orientation en matière d’établissement et d’intégration.

Pour commencer, IRCC a simplifié les services avant l’arrivée offerts aux nouveaux arrivants qui se trouvent encore à l’étranger, pour leur garantir une voie d’accès aux services dont ils ont besoin.

Cela les aidera à s’établir et à s’intégrer plus rapidement, et à s’approprier le processus d’établissement le plus tôt possible.

Essentiellement, ce que nous essayons de faire, c’est de permettre l’identification des nouveaux arrivants, avant leur arrivée au Canada, par exemple, de sorte qu’ils puissent tout de suite – c’est à dire avant même qu’ils ne quittent leur pays d’origine – entrer en contact avec l’organisme de réglementation professionnelle et amorcer le processus de délivrance de permis, si bien qu’ils pourraient en tirer avantage.

Bien sûr, certains d’entre vous savent que les services préalables à l’établissement visent aussi à les mettre en contact avec des employeurs avant qu’ils n’obtiennent le droit d’établissement au Canada.

De fait, lorsque j’ai annoncé des investissements supplémentaires au chapitre des services d’établissement avant l’arrivée, j’ai donné l’exemple, dans mon discours, d’un ingénieur qui arrivait des Philippines, un ingénieur de l’automatisation qui, par l’entremise de nos partenaires de services d’établissement avant l’arrivée, a pu obtenir un emploi trois jours avant son arrivée au Canada. C’est le genre de résultats que nous aimerions obtenir de plus en plus.

En décembre 2018, nous avons également lancé un nouveau programme pilote qui vise à aider les femmes de minorités visibles – les nouvelles arrivantes qui appartiennent à une minorité visible – à accéder au marché du travail. Ce programme devrait répondre à des besoins comme la garde d’enfants, dans le but d’aider ces femmes à participer au marché du travail.

Enfin, nous envisageons d’investir dans l’amélioration des services d’établissement grâce au volet de financement destiné à l’amélioration de la prestation des services (APS).Cette enveloppe sera de 32 millions de dollars cette année, puis passera à 34 millions au cours du prochain exercice financier et à 36 millions par la suite.

Ces initiatives, et d’autres initiatives, témoignent en partie de nos efforts.

Elles sont aussi le présage de certaines améliorations que nous pouvons apporter dans le cadre du prochain appel de propositions adressé aux fournisseurs de services qui œuvrent dans le domaine de l’établissement et de l’intégration.

Donc, le prochain appel de propositions sera une feuille de route visant à définir l’orientation que nous souhaitons donner à ce secteur au cours des prochaines années.

En tant que ministre, je suis d’avis qu’il y a certaines questions prioritaires qui, je l’espère, se refléteront dans les propositions que nous recevrons de vous.

Premièrement, j’espère, par exemple, que nous pourrons favoriser l’esprit d’entreprise et la coopération avec le secteur privé, car le secteur privé tient fermement à apporter son concours dans ce domaine pour aider les nouveaux arrivants, pour aider les réfugiés.

Et c’est là une des grandes leçons que nous avons tirées de la situation relative aux réfugiés syriens, même si nous n’avons alors vu que la pointe de l’iceberg. Il est évident que le secteur privé tient beaucoup à devenir à la fois votre partenaire et notre partenaire. Il tient à aider les nouveaux arrivants à réussir, que ce soit en leur offrant du mentorat, en leur apportant du soutien en nature, ou en leur apportant un soutien financier, essentiellement pour faciliter leur intégration. Ces liens seront très importants pour la suite des choses.

Deuxièmement, j’espère que nous pourrons continuer de s’attaquer aux questions entourant les compétences linguistiques liées à l’emploi.

Comment continuer à combiner ces deux facteurs alors que vous savez très bien que l’apprentissage est salle de classe n’est pas adapté à tout le monde? Comment pouvons-nous encourager les gens qui préfèrent apprendre en cours d’emploi?

Troisièmement, j’espère que nous pourrons appuyer les principes de notre initiative Créer des liens avec le Canada, qui favorise le jumelage entre les nouveaux arrivants et les Canadiens établis dans un esprit de bénévolat.

Mais cela se fait déjà naturellement. J’étais à Drummondville, au Québec, et j’ai été témoin d’une initiative très discrète de l’association interculturelle de la ville qui consistait à mettre en contact des familles établies à Drummondville avec les familles de nouveaux arrivants. On ne cherchait pas tant à faciliter l’établissement et l’intégration, mais plutôt à faciliter l’inclusion sociale : montrer à ces nouvelles familles où se trouve le supermarché, ou leur montrer comment promouvoir des liens d’amitié entre leurs enfants respectifs. Il s’agit d’une relation de famille à famille qui n’est pas dirigée par l’association, et qui repose sur le bénévolat.

Quatrièmement, j’espère aider les nouveaux arrivants qui sont particulièrement vulnérables, comme ceux qui ont besoin de soutien en santé mentale. Nous devons faire mieux à cet égard. J’espère que les contre-propositions qui seront présentées refléteront ces questions prioritaires.

Enfin, j’espère que nous pourrons mettre l’accent sur la nécessité d’améliorer les services offerts aux nouveaux arrivants francophones à l’extérieur du Québec.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle nous aide à mettre en évidence les domaines que nous aimerions améliorer. L’intérêt que nous portons à ces domaines découle en partie des consultations sur les appels de propositions que nous avons menées auprès de vous durant les deux dernières années.

Avant de conclure, je tiens à souligner deux autres avancées importantes.

Tout d’abord, c’est avec plaisir que j’annonce aujourd’hui que le Secrétariat du Conseil du Trésor a accordé à IRCC le pouvoir d’attribution de subventions.

Je me demandais où le placer dans mon discours (applaudissements – rires de l’auditoire).

Grâce à cela, nous aurons la latitude nécessaire pour accorder des subventions aux organismes qui ont fait leurs preuves auprès du Ministère et, plus particulièrement, aux fournisseurs de services indirects. Je crois que c’est très important.

Nous appliquerons cette nouvelle façon de fonctionner à compter des prochains appels de propositions, pour les ententes commençant en 2020-2021.

De plus, en juin prochain, le Canada sera l’hôte du Congrès international Métropolis, ici même à Ottawa.

Cette rencontre permettra aux délégués de partout dans le monde de venir au Canada pour échanger des résultats de recherches et des pratiques exemplaires avec vous, et j’espère que certains d’entre vous y seront.

J’ai couvert beaucoup de terrain aujourd’hui; permettez moi de conclure en exprimant à nouveau ma gratitude.

Je comprends aussi bien que la plupart des Canadiennes et des Canadiens l’importance de l’établissement et de l’intégration, et je continue d’être impressionné par les efforts de collaboration que vous, les fournisseurs de services et la communauté de l’établissement en général, déployez.

Je me réjouis à la perspective de travailler ensemble à l’avenir pour atteindre nos objectifs communs, afin que les nouveaux arrivants puissent continuer à renforcer notre économie, enrichir notre culture et à contribuer à nos collectivités.

J’aimerais terminer en parlant d’autres questions pour lesquelles nous pouvons également collaborer. Voyez cela comme un simple appel à l’action.

Si vous voyagez le moindrement à l’étranger, vous constaterez que le reste du monde de tarit pas ses éloges en ce qui concerne notre capacité d’accueillir des gens de partout dans le monde, et de non seulement leur permettre de vivre ensemble, ce qui est un défi dans de nombreux pays, mais d’avoir également trouvé ici une façon de mobiliser les efforts et de travailler ensemble à bâtir un pays plus fort.

Et même si toutes les Canadiennes et tous les Canadiens le méritent, le véritable crédit vous revient à vous, les organismes d’aide à l’établissement, puisque c’est vous qui aidez les nouveaux arrivants à s’établir et à s’intégrer au Canada. Ce faisant, vous permettez au Canada de réussir.

Une grande partie de l’admiration que le Canada reçoit pour sa capacité d’offrir un véritable accueil aux immigrants, est le fruit des services que vous offrez.

Aussi, il est regrettable d’assister à ce que nous considérons comme un effort tout à fait délibéré de semer des propos alarmistes à propos des réfugiés, de l’autre, et nous avons besoin de votre aide pour contrer ce phénomène, parce que vous, plus que quiconque au Canada, connaissez l’importance de permettre aux nouveaux arrivants de contribuer à notre pays.

Je vais vous donner un exemple, un exemple très éloquent : à Montréal, j’ai rencontré une jeune femme, une réfugiée d’origine indienne. Elle est ingénieure. Elle est étudiante à l’Université Concordia, et le Canada lui a tout récemment accordé une protection. Et elle contribue déjà à notre pays. Elle a créé sa première invention. Elle a créé une machine qui sera installée dans de petits avions pour en réduire les émissions, donc moins de gaz à effet de serre. Elle est déjà connue dans sa communauté pour sa contribution.

Voilà un exemple d’une réfugiée qui apporte une contribution au Canada. Aussi, les propos alarmistes menacent notre capacité de continuer à respecter nos engagements sur le plan humanitaire, mais aussi de profiter de la valeur des nouveaux arrivants.

C’est pourquoi, à IRCC, nous avons lancé une campagne intitulée « Pourquoi l’immigration, ça compte » pour mettre en évidence les chiffres et les statistiques, et pour mettre en lumière certains facteurs, comme le fait que la Nouvelle-Écosse a maintenant enregistré sa première croissance démographique en plusieurs générations, en partie grâce aux programmes d’immigration que nous avons lancés là-bas.

Le Canada est donc différent de bien d’autres pays, notamment dans nos interventions auprès des nouveaux arrivants, et en termes d’argent, de ressources et d’efforts que nous consacrons à l’établissement et à l’intégration. Et c’est tout cela qui est menacé.

Je vous invite fortement à participer à la campagne « Pourquoi l’immigration, ça compte », car bien au delà des données, il y a les histoires; vous connaîtrez les histoires de nombreux nouveaux arrivants de partout au Canada qui sont venus ici pour contribuer à leur collectivité et qui continuent de le faire, des nouveaux résidents fiers d’être maintenant citoyens canadiens.

On dénigre donc un pan de notre histoire qui a été bénéfique pour le Canada pendant des décennies et, en tant que société, une de nos fiertés est notre capacité de présenter des excuses pour les erreurs du passé, comme de présenter des excuses à propos du navire qui contenait des réfugiés juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Premier ministre a présenté des excuses pour le manque de jugement dont notre pays a fait preuve quand il a renvoyé de chez nous des gens qui cherchaient à recevoir une protection du Canada; nous les avons renvoyés, et un million d’entre eux ont été tués, persécutés ou torturés.

C’est pourquoi je demanderais ceci à ceux qui s’opposent aujourd’hui à l’accueil des réfugiés : « Voulez-vous que, dans 50 ans, on nous demande des excuses pour nos actions d’aujourd’hui? » Non. Nous devrions apprendre des erreurs du passé, et en tenir compte dans nos interventions futures.

Nous sommes les chefs de file dans ce domaine, et je vous encourage à défendre cette cause et à combattre la peur avec des faits, parce que les faits sont manifestement en faveur de l’intégration, les faits montrent l’importance et les avantages de protéger ceux qui s’adressent à nous pour obtenir une protection. Personne ne peut prétendre, par exemple, que la communauté vietnamienne ne s’est pas intégrée au Canada.

C’est tellement un bel exemple de la façon dont le Canada ouvre ses portes aux personnes qui fuient la persécution, qui font maintenant partie de notre société; en fait, je connais un groupe de Canadiennes et de Canadiens d’origine vietnamienne qui parrainent maintenant des réfugiés syriens. Peut on avoir meilleur exemple de cercle vertueux?

Je vous remercie du temps que vous m’avez accordé. Je vais répondre à quelques questions, mais je vous invite fortement à combattre la peur avec des faits et à défendre ce qui constitue vraiment le meilleur exemple d’établissement de réfugiés dans le monde.

Merci beaucoup!

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2019-02-11