CIMM - Immigration économique
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Messages clés
- Le gouvernement est résolu à soutenir un système d’immigration qui renforce la classe moyenne canadienne grâce à la croissance économique et qui contribue à la création de collectivités dynamiques.
- Les immigrants contribuent à l’économie et à la création d’emplois. Ils fournissent également de la main-d’œuvre aux employeurs canadiens, ce qui est de plus en plus important dans un contexte où un nombre croissant de Canadiens atteignent l’âge de la retraite.
- Le Canada est bien connu pour son système d’immigration de calibre mondial, le rapport de 2019 de l’Organisation de coopération et de développement économiques indiquant que les programmes d’immigration des travailleurs qualifiés du Canada sont le point de repère d’autres pays et que la capacité du Canada d’évaluer ses programmes et de modifier rapidement ses politiques en réponse aux besoins changeants du marché du travail lui permet de se démarquer.
- En 2019, 58 % des résidents permanents ont été admis au titre de la catégorie de l’immigration économique.
Messages supplémentaires
- Récemment, l’immigration comptait pour près de 100 % de la croissance de la population active au Canada, et pour environ 75 % de la croissance démographique.
- En 2018, 82 % des demandeurs principaux au titre de la catégorie de l’immigration économique âgés de 25 à 64 ans occupaient un emploi, ce qui représente un taux supérieur à celui des non‑immigrants (76 %).
- Le revenu annuel des immigrants hautement qualifiés de la catégorie économique dépasse la moyenne canadienne peu après l’arrivée et augmente au fil du temps.
Faits et chiffres à l’appui
Programmes d’IRCC pour stimuler l’économie
- IRCC répond aux défis liés au marché du travail par des niveaux élevés d’immigration permanente, des options d’embauche de travailleurs temporaires et d’étudiants étrangers, et le lancement d’initiatives novatrices et de programmes pilotes qui répondent aux besoins particuliers d’une industrie ou d’une région donnée.
- Pour répartir les avantages de l’immigration dans toutes les régions du pays, nous avons établi, au cours des dernières années, un certain nombre de voies d’accès à la résidence permanente nouvelles et améliorées, notamment pour les travailleurs peu spécialisés et qualifiés intermédiaires :
- la croissance continue des programmes des candidats des provinces et des territoires;
- la mise en œuvre du Programme pilote d’immigration au Canada atlantique, qui deviendra un programme permanent;
- le lancement du Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord dans un certain nombre de collectivités;
- le lancement à venir du Programme pilote sur l’immigration agroalimentaire;
- le lancement d’un nouveau programme pilote d’immigration dans les municipalités en cours d’élaboration.
- Le lancement de la Stratégie en matière de compétences mondiales en 2017 a permis de créer un nouveau volet des talents mondiaux dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires, qui prévoit une norme de traitement des demandes de deux semaines pour les travailleurs hautement qualifiés et les membres de leur famille et un service à la clientèle consacré aux employeurs qui font des investissements favorisant la création d’emplois au Canada.
Programmes d’immigration économique
- Les niveaux annuels d’immigration au Canada ont augmenté de façon marquée depuis 2015, la cible étant de 341 000 nouveaux résidents permanents en 2020. En 2018, 186 000 demandeurs principaux et les personnes à leur charge ont été admis dans le cadre de programmes d’immigration économique, ce qui représente près de 60 % des nouveaux résidents permanents au Canada.
- En 2018, 49 % des immigrants économiques ont été admis dans le cadre du système de gestion des demandes Entrée express (92 000). Les principales professions appartenaient notamment aux domaines des technologies de l’information, du génie, des affaires et de la finance.
- Grâce à Entrée express, nous avons été en mesure d’envoyer une invitation aux personnes les plus talentueuses de partout dans le monde. Nous avons sélectionné les travailleurs qualifiés les plus susceptibles de réussir dans l’économie et la société canadiennes à long terme (p. ex. selon des facteurs comme l’expérience de travail, les études et les compétences dans les langues officielles). Les candidats ayant obtenu les meilleures notes reçoivent une invitation à présenter une demande et la majorité des demandes de résidence permanente complètes sont traitées dans un délai de six mois ou moins.
- De plus, le gouvernement collabore étroitement avec les représentants des provinces et des territoires, ses partenaires de développement économique et l’industrie en vue d’attirer des immigrants économiques et de les faire rester au pays, et de veiller à ce que l’immigration profite à toutes les régions du pays.
- Le Programme des candidats des provinces représente la deuxième source d’immigration économique en importance. En 2018, 33 % des immigrants économiques, ou 62 000 demandeurs principaux et les personnes à leur charge, ont été admis par l’intermédiaire de ce programme. La cible devrait passer à plus de 71 000 en 2021.
- En 2018, 30 % des immigrants économiques se sont installés ailleurs qu’en Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec; cette proportion s’élevait à seulement 11 % en 1998. La part d’immigrants récents dans les provinces des Prairies et de l’Atlantique a plus de doublé au cours des 20 dernières années.
- La plupart des demandeurs principaux admis au titre de la catégorie de l’immigration économique sont considérés comme des travailleurs hautement qualifiés. En 2019, 85 % des immigrants économiques admis exerçaient des professions spécialisées : 36 % occupent des postes de professionnels (niveau de compétence A de la CNP); 13 % des postes de gestion (genre de compétence 0 de la CNP) et 33 % des emplois techniques ou spécialisés (niveau de compétence B de la CNP). Bien que le nombre d’admissions de résidents permanents soit moindre dans les professions intermédiaires et peu spécialisées (8 % en 2018), il existe désormais plusieurs programmes offerts aux travailleurs appartenant à ce niveau de compétence :
- Le Programme des candidats des provinces est accessible aux volets des niveaux de compétence C et D de la CNP et ces attributions ont augmenté considérablement au cours des dernières années.
- Le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique, lancé en 2017, est accessible aux travailleurs appartenant au niveau de compétence C de la CNP.
- Le Programme pilote des communautés rurales et du Nord est accessible aux travailleurs appartenant aux niveaux de compétence C et D de la CNP.
- Le Programme pilote sur l’immigration agroalimentaire, qui sera lancé le 30 mars 2020, est accessible aux travailleurs appartenant aux niveaux de compétence C et D de la CNP.
Résultats des immigrants
- Les travailleurs qualifiés sélectionnés par l’intermédiaire d’Entrée express obtiennent d’excellents résultats et s’établissent au Canada rapidement : 95 % d’entre eux travaillent durant l’année suivant leur admission. Leur taux d’emploi et leur revenu dépassent les moyennes canadiennes peu après l’arrivée et continuent de croître.
- En général, les demandeurs principaux dans le cadre du Programme des candidats des provinces qui ont l’intention d’exercer des professions peu spécialisées à leur entrée au Canada gagnent un salaire inférieur à celui des demandeurs principaux qui prévoient occuper des professions hautement spécialisées. Parmi ceux admis de 2002 à 2014, les travailleurs appartenant au niveau de compétence C de la CNP gagnaient un revenu moyen de 40 000 $, tandis que le revenu des travailleurs appartenant au niveau de compétence A de la CNP s’élevait à 69 000 $, un an après l’admission.
Voies d’accès à la résidence permanente
- Nous nous efforçons de retenir les personnes talentueuses au pays en facilitant la transition vers la résidence permanente des travailleurs qui viennent au Canada temporairement, y compris ceux qui appartiennent aux niveaux intermédiaires et peu spécialisés.
- En 2018, près de 62 % des quelque 82 000 demandeurs principaux (à l’exception de ceux au Québec) qui ont été admis au Canada par l’intermédiaire des programmes de résidence permanente de la catégorie de l’immigration économique avaient déjà été titulaires d’un permis de travail temporaire.
- L’expérience de travail au Canada est propice à l’intégration à long terme d’un nouvel arrivant au Canada. Ce facteur est pris en compte dans les programmes, comme la catégorie de l’expérience canadienne, qui offre une voie aux demandeurs ayant acquis une expérience de travail au Canada.
- De plus, le gouvernement a mis en œuvre un certain nombre de programmes et de projets pilotes dans le cadre desquels les demandeurs qui travaillent au Canada disposent d’une voie leur permettant de rester au Canada de façon permanente. Elles comprennent des voies pour les aides familiaux et les travailleurs du secteur agroalimentaire, sans compter le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique et le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord récemment lancé.
- En 2019, le Ministère a accordé 2 000 places supplémentaires dans le cadre du Programme des candidats des provinces, en vue d’appuyer la transition vers la résidence permanente des travailleurs qualifiés intermédiaires appartenant au niveau de compétence C de la CNP qui répondent à des besoins immédiats et à long terme du marché du travail.
- Le Canada a délivré un permis de travail à environ 340 000 travailleurs étrangers temporaires en 2018 et un permis d’études à plus de 356 000 étudiants étrangers. Près de 36 941 demandes de permis de travail ont été reçues au titre de la Stratégie en matière de compétences mondiales du 12 juin 2017 au 30 novembre 2019, et 93 % d’entre elles ont été approuvées.
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