CIMM - Renseignements additionnels - Relations internationales
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Autres points/enjeux importants
- Autour du monde, il y a plus de migrants que jamais auparavant. Depuis 2000, le nombre total de migrants internationaux a augmenté de plus de 50%, de 173 millions de personnes en 2000 jusqu’à presque 272 millions de personnes en 2019.
- Tandis que ce chiffre est élevé, il demeure important de se rappeler que la plupart des migrations prennent place dans le cadre de voies régulières. Ceux-ci incluent les systèmes de sélection d’immigrants – économiques, réunification familiale et programmes de réinstallation de réfugiés – dans des pays comme le Canada, les États-Unis, l’Australie, et la Nouvelle Zélande.
- En résultat de ces tendances internationales, l’engagement international du Canada devient de plus en plus important en matière de politiques migratoires mondiales et nous donne des opportunités d’avancer les intérêts et priorités du Canada au niveau international tout en démontrant le leadership canadien en migration bien-gérée et en protection des réfugiés.
Collaboration bilatérale
- Le Canada s’engage de façon constructive avec d’autres pays afin d’avancer nos priorités par rapport à la migration et la protection des réfugiés, pour adresser des défis en commun et pour partager les pratiques exemplaires les unes entre les autres.
- La réputation du Canada comme étant un pays inclusif et accueillant signifie que plusieurs autres pays s’engagent avec nous pour apprendre de nos pratiques exemplaires dans la gestion de la migration, incluant nos pratiques liées à l’établissement et à l’intégration, à la politique en matière de visas, aux voies de migration régulières et à la prévention de la migration irrégulière.
- Un nombre croissant de pays sont intéressés à apprendre de l’approche canadienne envers la migration. Le Canada a organisé des visites avec une variété de pays pour qu’ils puissent apprendre de nos méthodes, incluant des délégations en provenance du Chile, de la Jamaïque, de la France et de la Turquie.
- La solide relation qu’entretient depuis longtemps le Canada avec les États-Unis continue de fournir une base solide pour une collaboration constructive continue relativement à des enjeux qui comptent pour les Canadiens et les Américains, tels que la sécurité frontalière, l’échange de renseignements et l’asile à l’intérieur du périmètre nord-américain.
- La modernisation de l’Entente sur les tiers pays sûrs demeure une grande priorité pour le Canada. Des représentants du Canada sont régulièrement en contact avec leurs partenaires aux États-Unis pour discuter de questions de migration d’intérêt commun.
- Le Canada travaille avec ses partenaires pour répondre aux niveaux sans précédent de migration dans les Amériques causés par l’instabilité en Amérique centrale et la crise au Venezuela, qui à elle seule a entraîné la migration ou la fuite de plus 4,5 millions de personnes et ce en grande partie dans les pays voisins. Les demandes d’asile du Venezuela occupaient le 10e rang au Canada en septembre 2019, avec plus de 904 demandes d’asile présentées en 2019.
Collaboration multilatérale
- Le Canada est un membre actif de l’Organisation internationale pour les migrations, l’agence chargée de la migration au sein de l’ONU, et lui a versé 63 M$ en contributions en 2019. L’adhésion à l’Organisation internationale pour les migrations permet au Canada de surveiller et d’influencer l’orientation stratégique de l’Organisation et de s’assurer que son mandat et ses opérations sont en harmonie avec les intérêts du Canada.
- Le Canada démontre son leadership et livre des résultats concrets par moyen de sa présidence dans trois forums internationaux prééminents : les Consultations intergouvernementales sur les politiques concernant le droit d’asile, les réfugies et les migrations ; le Groupe des cinq ; et les Consultations tripartites annuelles sur la réinstallation.
- IRCC s’engage activement avec ses partenaires multilatéraux afin de supporter la délivrance de son mandat. A travers des forums tels que les réunions ministérielles du Group des cinq, les organisations de l’ONU comme l’OIM et le HCR, le Forum mondial sur la migration et le développement, les Consultations tripartites annuelles sur la réinstallation et l’Organisation de coopération et de développement, IRCC avance les politiques migratoires mondiales tout en soutenant les objectifs migratoires et humanitaires du Canada.
Renforcement des capacités
- Afin de promouvoir la migration régulière, IRCC s’efforce de définir et de mettre en œuvre des initiatives de renforcement des capacités avec les pays sources et les pays d’accueil qui agissent comme un incitatif positif pour renforcer leur système de migration, notamment en faisant la promotion des voies régulières.
- IRCC gère le Programme de renforcement des capacités en matière de migration internationale, un programme de subventions qui finance des projets de renforcement des capacités liés à la migration et des forums multilatéraux. Les dépenses prévues sont de 4 M$ pour l’exercice 2019-2020 et de 10 M$ pour l’exercice 2020-2021. Ces projets incluent :
- Entraide universitaire mondiale du Canada (« EUMC ») a reçu 115 000 $ pour développer de nouvelles voies axées sur l’éducation pour les réfugiés en provenance de la Syrie. EUMC et son partenaire local ont réinstallé de jeunes étudiants réfugiés syriens au Mexique. Le projet est en cours, et pendant le Forum mondial sur les réfugiés le gouvernement du Mexique a promis de réinstaller un autre 100 réfugiés par moyen du programme entre 2020 et 2024.
- L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a reçu 30 000 $ pour entrainer des officiels en charge de passeports et de frontières afin de renforcer l’importance de systèmes de visas et de procédures de sélection efficaces dans les pays des Amériques. L’intention est d’améliorer la gestion des frontières pour combattre la migration irrégulière dans les Amériques.
- L’OIM a reçu 95 000 $ pour accueillir 100 participants venant de 30 pays pour renforcer les capacités en matière de régulations concernant le recrutement international des travailleurs. L’intention est d’améliorer les pratiques de recrutement éthique, de protéger les travailleurs migrants, et de mieux surveiller l’industrie privée de recrutement.
- Les résultats des projets font avancer les intérêts domestiques et internationaux du Canada en renforçant les systèmes globaux de migration et de protection des réfugiés afin de faciliter la migration sure, ordonnée et régulière et la prévention de la migration irrégulière.
- IRCC fait partager son expérience en matière de parrainage privé de réfugiés à d’autres pays en les aidants à créer des programmes similaires, augmentant ainsi le nombre de places de réinstallation disponibles à l’échelle mondiale. Depuis la création de l’Initiative mondiale de parrainage de réfugiés en décembre 2016, quelque 1 000 nouvelles places de protection ont été créées dans le monde avec l’aide du Canada.
Le Pacte mondial sur les migrations
Pourquoi le Canada a-t-il signé un document de l’ONU qui contraint notre habileté de gérer nos propres frontières et notre gestion de la migration ?
- Le Pacte mondial sur les migrations est un encadrement sans engagement qui fournit aux états une orientation pratique sur la migration dans toutes ses dimensions, y compris le développement de voies migratoires régulières temporaires et permanentes, l’intégration, la gestion des frontières, les retours, et le combat contre la traite des êtres humains et la contrebande humaine. Le Pacte est basé sur le principe de la souveraineté nationale et ne créé aucune obligation pour le Canada.
- Le Pacte mondial sur les migrations a été adopté par 152 pays et fournit un cadre pour faciliter le partage et la promotion de pratiques exemplaires et d’approches innovantes pour les états à considérer afin de renforcer leurs propres systèmes migratoires et de promouvoir la migration sure, ordonnée et régulière.
Venezuela
- Le Canada demeure concerné par le fait que la crise au Venezuela continue à empirer. Le nombre de réfugiés et de migrants vénézuéliens continue d'augmenter au-delà de 4,8 millions et il est prévu de dépasser le nombre de réfugiés syriens et d’atteindre 6,5 millions d'ici la fin 2020. Environ 80% des réfugiés et des migrants vénézuéliens sont hébergés en Amérique latine et dans les Caraïbes.
- Au Canada, le 31 décembre 2019, le Venezuela se classait au 12e rang sur la liste des principaux pays sources de demandeurs d'asile au Canada. De 2015 à 2019, il y a eu une augmentation de 467% du nombre de demandes d'asile des vénézuéliens (308 à 1 437). Le taux d'approbation en 2019 était de 87%.
- Jusqu'à présent, le Canada a fourni plus de 53 millions de dollars en aide humanitaire et en développement, ainsi qu'un soutien à la stabilisation.
- Le Canada figure parmi les principaux donateurs en réponse à la crise vénézuélienne.
- L'approche actuelle d'IRCC à l'égard de la crise comprend la reconnaissance des passeports vénézuéliens expirés, le financement de projets régionaux de renforcement des capacités pour répondre à la crise migratoire, la promotion de nos voies de migration régulières pour les vénézuéliens et la considération de ceux qui sont recommandés par l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour leur réinstallation au Canada.
- Un sursis administratif aux renvois (SAR) est actuellement en vigueur pour le Venezuela et est en place depuis janvier 2019. Une exemption sur le délai nécessaire avant de présenter une demande d’examen des risques avant renvoi (ERAR) a également été mise en œuvre le 19 août 2019.
Pour répondre uniquement - Rétablissement au Canada et / ou programmes spéciaux
- Le Canada compte sur le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour recommander des réfugiés les plus vulnérables du monde pour leur réinstallation au Canada.
- Le Canada continuera de tenir compte des réfugiés recommandés par le HCR pour leur réinstallation au Canada et collaborera avec le HCR pour s'assurer que les migrants vénézuéliens sont au courant des différents volets des programmes qui existent actuellement pour l'immigration au Canada.
- Le Canada n'a pas l'intention de prendre des mesures temporaires spéciales pour les vénézuéliens et n'envisage aucun effort de réinstallation de réfugié spécifique aux vénézuéliens. Cependant, les programmes d'immigration existants, y compris les visas de regroupement familial et les programmes économiques, restent disponibles pour les Vénézuéliens qui se qualifient.
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