CIMM - Immigration francophone à l’extérieur du Québec
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Messages clés
- Ce gouvernement reconnaît que l’immigration est essentielle pour soutenir la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire partout au pays.
- Notre objectif est d’accroître l’immigration francophone pour atteindre une cible de 4,4 % d’immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec d’ici 2023.
- En 2019, les admissions d’immigrants d’expression française représentaient 2,8 % de tous les immigrants admis au Canada à l’extérieur du Québec.
- Nous mettons en œuvre diverses mesures pour contribuer à atteindre cet objectif.
Messages supplémentaires
- La COVID-19 a eu pour effet de réduire le nombre de traitements des demandes et de faire considérablement baisser le nombre d’admissions; ainsi tous les secteurs d’activité ont été touchés pour l’année 2019-2020; par conséquent, l’objectif d’accroître l’immigration francophone hors Québec a aussi été touché. Cependant, mon ministère s’est engagé à atteindre la cible de 4,4 % d’ici 2023, comme prévu.
- Les changements récemment apportés aux outils de sélection, y compris les changements apportés en 2017 qui attribuent des points supplémentaires aux candidats ayant de solides compétences en français sous Entrée express, ont augmenté le nombre d’admissions d’immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec.
- Le Ministère poursuit également des activités ciblées de promotion et de soutien au recrutement pendant toute l’année afin d’attirer un nombre croissant de candidats d’expression française qualifiés.
- Depuis 2019, une définition plus précise et inclusive est utilisée pour dénombrer les immigrants d’expression française, ce qui a eu une incidence notable sur les données d’admission. La nouvelle définition s’éloigne du concept de « langue maternelle » et se concentre plutôt sur celui de la première langue officielle canadienne d’usage.
Faits et chiffres à l’appui
- En 2016, plus d’un million de francophones au Canada vivaient hors du Québec, soit 3,8 % de la population. Si aucune mesure n’est prise, cette proportion pourrait diminuer à 3 % d’ici 2036 (Statistique Canada, recensement de 2016). L’immigration est l’une des solutions pour contrer le déclin démographique.
- De 2003 à 2019, plus de 60 000 immigrants francophones ont été admis au Canada (hors Québec) – environ 8 500 en 2019 seulement.
- Malgré une tendance positive concernant les admissions d’immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec, celles ci représentaient 2,8 % de tous les immigrants admis au Canada, à l’extérieur du Québec, en 2019. [caviardé]
- En 2019, environ 5 500 résidents permanents francophones admis hors Québec ont été sélectionnés dans la catégorie économique, ce qui représente environ les deux tiers (65 %) de toutes les admissions de francophones hors Québec.
- L’évolution de la situation de la COVID 19 pourrait avoir une incidence sur la capacité du gouvernement à atteindre son engagement à l’égard de la cible francophone. Le Ministère suit de près la situation.
Contexte
- En mars 2019, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté a annoncé la stratégie intitulée : Atteindre nos objectifs : Stratégie en matière d’immigration francophone, qui vise à atteindre un objectif de 4,4 % d’immigrants d’expression française hors Québec d’ici 2023. La stratégie repose sur cinq piliers couvrant le continuum de l’immigration, de l’attraction à la sélection et à la rétention des nouveaux arrivants d’expression française à l’extérieur du Québec.
- Le gouvernement du Canada offre aux migrants économiques, y compris les ressortissants étrangers d’expression française, de multiples voies pour venir au Canada à l’extérieur du Québec, de façon temporaire ou permanente.
- Concernant la résidence temporaire, en juin 2016, Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada a lancé Mobilité francophone qui exempte les employeurs du processus d’étude d’impact sur le marché du travail lorsqu’ils embauchent des travailleurs d’expression française de l’étranger pour occuper des emplois qualifiés à l’extérieur du Québec. Dans le cadre de la Mobilité francophone, les ressortissants étrangers d’expression française acquièrent une expérience de travail au Canada, ce qui peut les aider à obtenir la résidence permanente.
- En ce qui concerne la résidence permanente, les étrangers d’expression française peuvent présenter une demande dans le cadre de tous les programmes d’immigration économique. Dans le cadre de la catégorie économique, ils sont sélectionnés en fonction des caractéristiques du capital humain (p. ex. la compétence dans les langues officielles du Canada, le niveau d’éducation) et des besoins identifiés sur le marché du travail. Les programmes d’immigration économique permettent de sélectionner des immigrants de différents niveaux de compétences et qui répondent aux besoins du marché du travail et de l’économie, tant au niveau national que provincial.
- Dans le cadre de la Stratégie d’immigration francophone du Ministère, en collaboration avec les provinces et les territoires, le Ministère met en œuvre le Plan d’action fédéral-provincial-territorial afin d’accroître l’immigration francophone à l’extérieur du Québec. Le Plan d’action présente des mesures concrètes pour attirer, intégrer et retenir les immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec.
- De plus, l’Ontario, le Nouveau Brunswick et le Manitoba ont établi des objectifs pour accroître le nombre de nouveaux arrivants d’expression française dans leurs territoires respectifs. Les provinces et territoires utilisent diverses stratégies pour atteindre leurs objectifs, y compris des volets du Programme des candidats des provinces destinés aux candidats d’expression française.
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