CIMM – Analyse des tendances sur les étudiants étrangers – 28 février 2024
Le ministre Miller a récemment fait quelques observations au sujet des étudiants étrangers, notamment sur les médias sociaux.
La couverture est axée sur la façon dont le gouvernement fédéral sévira contre les établissements d’enseignement non conformes si les provinces ne le font pas.
Certains reportages récents ont fait mention de commentaires formulés par des représentants de la province de l’Ontario, qui ont laissé entendre qu’ils avaient été pris au dépourvu par l’annonce du gouvernement fédéral. Le ministre a réagi à cet enjeu publiquement.
Nouveaux renseignements – Cette semaine
Au cours des deux derniers jours, le ministre Miller aurait déclaré qu’il y a beaucoup de mauvais acteurs dans le secteur privé (enseignement postsecondaire) qui doivent être fermés et que si les provinces ne s’en occupent pas, le gouvernement fédéral interviendra.
Une transcription d’une mêlée de presse précédant la réunion du Cabinet avec le ministre Miller contenait également une partie de l’échange couvert par le National Post et demandait à toutes les parties concernées, y compris le gouvernement de l’Ontario et les établissements d’enseignement, de travailler ensemble pour résoudre le problème.
Un article du National Post cite les propos tenus par le ministre Miller lors d’une mêlée de presse avant la réunion du Cabinet, selon lesquels les provinces affirmaient à tort que le gouvernement fédéral ne leur avait pas donné un préavis suffisant concernant l’annonce du plafond. L’article signale également que, selon le ministre Miller, les provinces et les territoires ont du travail à faire en ce qui concerne la qualité de l’enseignement offert et la façon dont ils recrutent des étudiants de l’étranger.
Un article de Radio-Canada a noté que l'analyse des données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), obtenues grâce à une demande d’accès à l’information, permet néanmoins de constater que l’augmentation rapide du nombre d’étudiants étrangers en sol canadien est en fait attribuable à une poignée d’écoles, majoritairement situées en Ontario.
« Il y a une responsabilité à assumer. Je pense simplement que certains des acteurs vraiment très mauvais se trouvent dans la sphère privée et qu’ils doivent être fermés. » (Ministre Miller, Presse canadienne)
« Et peut-être même — si les provinces n’assument pas leurs responsabilités — de fermer les établissements nous-mêmes si elles ne font pas un assez bon travail. » (Ministre Miller, Presse canadienne)
« C’est dénué de sens. Nous avons dit très clairement qu’ils doivent faire le ménage. Nous parlions plus précisément de l’Ontario, qui compte le plus grand nombre d’étudiants étrangers. Ils auraient dû le savoir. Il y a eu des rapports du vérificateur général. Nous en avons parlé publiquement. » (Ministre Miller, National Post)
« C’est indigne de ma part de dévoiler des messages textes aux journalistes, mais le fait est qu’il y a eu des communications qui n’ont tout simplement jamais fait l’objet d’un suivi […] Ils ont du travail à faire en ce qui concerne la qualité de l’enseignement qu’ils offrent à ces personnes et les personnes à qui ils font appel pour recruter des gens à l’étranger. Il y a donc une responsabilité à assumer. » (Ministre Miller, National Post)
« Les statistiques [d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada] sont sans équivoque : les collèges d’enseignement professionnel réglementés forment massivement des apprenants canadiens et les établissements membres de l’ANCC représentent moins de 5 % de tous les permis d’études en 2023. Nous ne sommes pas la cause du problème. » (Michael Sangster, PDG de l’Association nationale des collèges de carrières, Presse canadienne)
Renseignements aux médias
Les Relations avec les médias d’IRCC ont reçu un appel des médias au sujet des étudiants étrangers cette semaine.
Le ministre a été actif sur les médias sociaux. Il a partagé les articles mentionnés ci-dessus sur X. La plupart des autres réactions sur les médias sociaux étaient des publications d’autres médias et de journalistes sur divers aspects des propos tenus par le ministre lors de sa mêlée de presse du 27 février.