Consultations de 2023 sur les niveaux d’immigration – rapport final

Aperçu et contexte

Chaque année, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) consulte un large éventail d’intervenants à travers le pays afin d’élaborer son Plan des niveaux d’immigration, qui est une projection du nombre de résidents permanents que le Canada accueillera au titre des catégories de l’immigration économique, du regroupement familial, des réfugiés et des personnes admises pour des considérations d’ordre humanitaire. Ce plan pluriannuel établit des cibles et des fourchettes d’admission fermes pour la première année, et des cibles théoriques pour la deuxième et la troisième année.

Pour élaborer le Plan des niveaux d’immigration 2024‑2026, IRCC souhaitait connaître les points de vue des intervenants sur l’équilibre entre les divers programmes et catégories, sur la manière dont l’immigration peut soutenir la vitalité des collectivités dans toutes les régions du pays et sur la réponse du Canada aux crises humanitaires. Le Ministère souhaitait également mieux comprendre les besoins de l’économie et du marché du travail qu’il serait possible de combler à l’aide de la sélection axée sur les catégories (ensembles). Mise en place dans le cadre d’Entrée express (le système en ligne qu’IRCC utilise pour gérer les demandes d’immigration des travailleurs qualifiés), cette nouvelle approche permet de sélectionner les candidats qui répondent aux objectifs économiques définis.

En plus du sondage en ligne qui permet de recueillir les points de vue des intervenants qui travaillent dans divers secteurs ayant des liens importants avec l’immigration, IRCC a tenu des discussions avec les provinces et les territoires au sujet de la planification des niveaux d’immigration, des améliorations apportées à Entrée express et des programmes régionaux. Le partenariat fédéral, provincial et territorial pour la planification des niveaux d’immigration est une exigence de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) et s’appuie sur un cadre de consultation élaboré conjointement par les parties. La planification des niveaux d’immigration tient également compte des recherches sur l’opinion publique, de l’information sur le marché du travail et des résultats obtenus par les immigrantsNote de bas de page 1.

En 2023 également, IRCC a entrepris un processus à grande échelle d’élaboration de politiques, de recherche et de consultation dans le but de recueillir des commentaires qui l’aideront concrètement à définir la vision de l’avenir du système d’immigration du Canada. D’après les commentaires que nous avons reçus, IRCC continue de reconnaître l’importance d’une approche globale aux fins de la planification des niveaux d’immigration, qui consiste à envisager les effets de la croissance démographique alimentée par l’immigration dans l’ensemble du Canada d’un point de vue pangouvernemental et pansociétal. IRCC travaille avec d’autres ministères fédéraux et d’autres ordres de gouvernement afin d’harmoniser les priorités dans les domaines qui touchent à l’immigration, de façon à gérer efficacement les niveaux d’immigration sans compromettre le bien‑être des Canadiens et des immigrants.

Les conclusions résumées dans le présent rapport reflètent uniquement les points de vue des intervenants qui ont participé au processus de consultation au moyen du sondage en ligne. Les résultats ne devraient pas être considérés comme étant représentatifs de l’ensemble de la population canadienne, de régions particulières ou de tous les intervenants d’IRCC. Enfin, comme les pourcentages ont été arrondis à des nombres entiers, il se peut que les totaux ne correspondent pas à 100.

Le Plan des niveaux d’immigration

La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR) exige que le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC) présente chaque année au Parlement une projection des admissions de résidents permanents (le Plan des niveaux d’immigration). Cette projection tient compte d’un certain nombre de facteurs, notamment :

Le Plan des niveaux d’immigration vise à appuyer un système d’immigration bien géré qui maintient la confiance du public, favorise la croissance économique, appuie la diversité et aide à bâtir des collectivités dynamiques, prospères et inclusives tout en veillant à la sécurité des Canadiens.

Sondage en ligne

Du 10 juillet au 16 août 2023, 4 780 organisations concernées ont été invitées par courriel à participer à un sondage en ligne (voir l’annexe A). La page Web créée à cette fin contenait un lien public menant au sondage et des renseignements généraux sur la planification des niveaux d’immigration afin de faciliter la participation au processus de consultation. IRCC a reçu au total 633 sondages remplis.

Les intervenants qui ont participé au processus représentaient notamment des organisations non gouvernementales (ONG), des organismes d’établissement ou de réinstallation, des établissements universitaires et d’enseignement, des organismes gouvernementaux, des employeurs et des entreprises, des chambres de commerce, des organisations francophones et de langue officielle en situation minoritaire, ainsi que des conseils d’industrie et de secteur. Cette augmentation marquée par rapport aux 2 867 organismes invités en 2022 reflète l’engagement du Ministère à étendre la portée de son processus de consultation et à obtenir une variété de points de vue sur l’immigration. (Voir à l’annexe C la liste complète des organisations participantes.)

Répartition des réponses au sondage

Région d’activité
  Nombre de réponses % du nombre total de répondants
Ensemble du CanadaNote de bas de page 2 94 15 %
Alberta 83 13 %
Colombie‑Britannique 102 16 %
Manitoba 52 8 %
Nouveau‑Brunswick 41 6 %
Terre‑Neuve‑et‑Labrador 18 3 %
Territoires du Nord‑Ouest 16 3 %
Nouvelle‑Écosse 51 8 %
Nunavut 5 1 %
Ontario 199 31 %
Île‑du‑Prince‑Édouard 29 5 %
QuébecNote de bas de page 3 36 6 %
Saskatchewan 43 7 %
Yukon 36 6 %
À l’extérieur du Canada 10 2 %
Je préfère ne pas répondre 0 0 %
Type d’organisation
Objectif principal de l’organisation des intervenantsNote de bas de page 4 Nombre de réponses % du nombre total de répondants
Organisation 2ELGBTQI+ 11 1,7 %
Milieu universitaire, fondation ou établissement de recherche, ou centre d’études et de recherche 47 7,4 %
Groupe de défense 52 8,2 %
Organisation liée aux arts et à la culture 9 1,4 %
Entreprise 111 17,5 %
Chambre de commerce 21 3,3 %
Communauté francophone accueillante 12 1,9 %
Organisation liée à la diversité, à l’équité et à l’inclusion 45 7,1 %
Organisation de développement économique 51 8,1 %
Organisation liée à l’éducation 54 8,5 %
Organisation confessionnelle 10 1,6 %
Organisation francophone ou de langue officielle en situation minoritaire 33 5,2 %
Gouvernement – Organisation indépendante/société d’État 3 0,5 %
Gouvernement – Fédéral 7 1,1 %
Gouvernement – Administration municipale ou régionale 29 4,6 %
Gouvernement – Provincial ou territorial 13 2,1 %
Organisation de services de soins de santé ou d’autres soins 18 2,8 %
Service de consultation en immigration 51 8,1 %
Organisation autochtone (des Premières Nations, inuite ou métisse) 2 0,3 %
Conseil d’industrie ou de secteur 31 4,9 %
Organisation internationale 9 1,4 %
Organisation syndicale ou groupe de défense des travailleurs 5 0,8 %
Organisation offrant de la formation linguistique 36 5,7 %
Organisation offrant des services juridiques 14 2,2 %
Membre d’un Partenariat local en matière d’immigration (PLI) 44 7,0 %
Membre d’un Réseau en immigration francophone (RIF) 17 2,7 %
Association multiculturelle ou ethnoculturelle 28 4,4 %
Organisation sans but lucratif, de bienfaisance ou non gouvernementale 193 30,5 %
Communauté du Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord (PPICRN) 5 0,8 %
Organisation d’établissement ou de réinstallation 110 17,4 %
Organisation liée au tourisme 10 1,6 %
Autre 46 7,3 %
Je ne représente pas une organisation 5 0,8 %
Je préfère ne pas répondre 1 0,2 %

Les intervenants participants ont indiqué qu’ils œuvraient majoritairement dans les grands centres urbains ayant une population de 100 000 habitants et plus (61 %). Des proportions équivalentes de 43 % représentent respectivement les organisations œuvrant dans les centres de taille moyenne (entre 30 000 et 99 999 habitants) et les petits centres (entre 1 000 et 29 999 habitants). Enfin, moins d’un tiers (30 %) œuvrent dans des régions rurales ou éloignées dont la population est inférieure à 1 000 habitantsNote de bas de page 5.

Principales constatations

La planification des niveaux d’immigration

En réponse à la question demandant de classer les raisons les plus importantes pour lesquelles le Canada doit avoir un système d’immigration efficace, une grande majorité d’intervenants (près de neuf sur dix) ont indiqué que la raison la plus importante consiste à répondre aux besoins économiques et de main‑d’œuvre et à amener de nouvelles compétences au Canada. Le soutien à la relance économique du Canada de même que le soutien au développement communautaire et aux engagements humanitaires sont également considérés comme des raisons importantes.

Question 6 : Lesquelles des raisons suivantes sont les plus importantes pour justifier le fait que le Canada doit avoir un système d’immigration efficace?

  Trois raisons les plus importantes (%)
Répondre aux besoins économiques et de main-d’œuvre et amener de nouvelles compétences au Canada 86 %
Appuyer la reprise économique du Canada 51 %
Appuyer le développement communautaire 35 %
Appuyer les engagements d’ordre humanitaire 34 %
Contribuer à la diversité du Canada 29 %
Réunir les familles 29 %
Accroître la population du Canada 19 %
Appuyer l’immigration francophone et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire 14 %

À la question concernant la cible de 485 000 nouveaux résidents permanents en 2024, 44 % des intervenants ont répondu que la cible représente « juste assez » de nouveaux résidents permanents, 29 % ont indiqué que ce n’est « pas assez » et seulement 13 % pensent que c’est « trop ». Au sujet de la cible de 2024 établie pour les catégories de l’immigration économique et du regroupement familial, la plupart des intervenants estiment qu’elle représente « juste assez » ou « pas assez » de nouveaux résidents permanents, et moins de 10 % estiment que c’est « trop ». Les réponses étaient plus partagées pour la catégorie des réfugiés, des personnes protégées et des personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire : 37 % des intervenants disent que la cible est « juste assez » par rapport à 28 % qui croient que ce n’est « pas assez » et à 19 % qui estiment que c’est « trop » de nouveaux résidents permanents.

Question 7 : Le Plan des niveaux d’immigration actuel du Canada établit des cibles théoriques de nouveaux résidents permanents pour chaque catégorie d’immigration pour 2024. En ce qui concerne chacune des catégories d’immigration suivantes et le total global, pensez-vous que cela représenterait trop, pas assez, ou juste assez de nouveaux résidents permanents? À titre de référence, vous pouvez consulter le Plan des niveaux d’immigration 2023‑2025.

  Trop Pas assez Juste assez Je ne sais pas
Immigration économique
Cible pour 2024 : 281 135
10 % 37 % 44 % 9 %
Immigration familiale
Cible pour 2024 : 114 000
9 % 34 % 44 % 14 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire
Cible pour 2024 : 89 865
19 % 28 % 37 % 15 %
Toutes les catégories
Cible pour 2024 : 485 000
13 % 29 % 44 % 14 %

En réponse à la question portant sur la cible de 500 000 nouveaux résidents permanents proposée pour 2025, les intervenants ont été plus portés à dire que la cible représente « juste assez » de nouveaux résidents permanents plutôt que « pas assez » (49 % et 24 %, respectivement), tandis que près d’un répondant sur cinq (19 %) a indiqué que la cible représente « trop » de nouveaux résidents permanents.

Question 8 : Le plan actuel fixe une cible théorique consistant à accueillir 500 000 nouveaux arrivants pour 2025, soit 1,25 % de la population du Canada. À votre avis, est‑ce que cela représente trop, pas assez ou juste assez de nouveaux immigrants venant au Canada?

  Trop Pas assez Juste assez Je ne sais pas
Cible pour 2025 : 500 000
(1,25 % de la population du Canada)
19 % 24 % 49 % 9 %

Au‑delà de 2025, une majorité d’intervenants (41 %) souhaiteraient voir les niveaux d’immigration se stabiliser, mais le tiers des répondants (32 %) ont indiqué que les niveaux d’immigration devraient augmenter et 15 %, que les niveaux d’immigration devraient diminuer.

Question 9 : Au‑delà de 2025, souhaiteriez‑vous que les niveaux d’immigration augmentent, se stabilisent à 500 000 immigrants chaque année, ou diminuent?

  % de réponse
Augmentent 32 %
Se stabilisent à 500 000 immigrants chaque année 41 %
Diminuent 15 %
Je ne sais pas 12 %

Si les niveaux devaient augmenter, près des deux tiers des intervenants (62 %) choisiraient de privilégier la catégorie de l’immigration économique; les réponses restantes sont réparties entre la catégorie des réfugiés, des personnes protégées et des personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire (18 %) et la catégorie du regroupement familial (15 %). Un grand nombre d’intervenants hésitent à privilégier une catégorie particulière si les niveaux devaient diminuer, 44 % ayant répondu « je ne sais pas ». Plus du quart (27 %) des répondants privilégieraient la catégorie des réfugiés, et un nombre moins élevé choisirait la catégorie de l’immigration économique (17 %) ou celle du regroupement familial (11 %).

Question 10 : Si les niveaux d’immigration devaient augmenter, dans quelle catégorie d’immigration préféreriez‑vous voir une augmentation?
Question 11 : Si les niveaux d’immigration devaient diminuer, dans quelle catégorie d’immigration recommanderiez‑vous une diminution?

  Catégories à privilégier si les niveaux augmentent Catégories pour lesquelles une baisse est recommandée si les niveaux diminuent
Immigration économique 62 % 17 %
Immigration familiale 15 % 11 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire 18 % 27 %
Je ne sais pas 5 % 44 %

Soutenir les immigrants et les communautés au Canada

À la question demandant de classer les secteurs dans lesquels il serait le plus important d’investir pour appuyer une hausse de l’immigration dans leur région, la très grande majorité (96 %) des répondants ont indiqué le logement comme premier choix. Les services de soins de santé (80 %), les études postsecondaires et la formation professionnelle (46 %) et le transport en commun (41 %) sont également considérés comme des priorités importantes. En réponse à une question ouverte les invitant à donner plus de détails, certains ont mentionné le besoin d’investir davantage dans des logements locatifs et abordables pour soutenir la croissance démographique.

Question 12 : À quel point l’investissement dans chacun des secteurs suivants serait‑il important afin d’appuyer une hausse de l’immigration dans votre région? Les données présentées ci‑dessous indiquent les trois éléments nommés le plus souvent. Les pourcentages indiqués représentent les intervenants qui ont soumis une réponse valide.

  Trois secteurs prioritaires (%)
Logement 96 %
Services de soins de santé 80 %
Études postsecondaires/formation professionnelle 46 %
Transport en commun 41 %
Écoles primaires et secondaires 29 %
Accès Internet 5 %

En réponse à la question demandant quels aspects de la prestation des services seraient les plus utiles aux nouveaux arrivants et appuieraient le mieux une hausse de l’immigration dans leur région, sept intervenants sur dix ont nommé le soutien à la reconnaissance des titres de compétences étrangers (71 %) et l’aide à l’emploi et au développement de carrière (71 %) parmi leurs trois premiers choix. Environ six répondants sur dix ont nommé la formation linguistique (59 %). Deux aspects, soit une information claire et facilement accessible au sujet des services et programmes (39 %) et de l’aide pour accéder aux services gouvernementaux ou communautaires (26 %), sont vus davantage comme des priorités secondaires.

Question 13a : Lequel (ou lesquels) des aspects suivants serait (seraient) le (les) plus utile(s) aux nouveaux arrivants et appuierait (appuieraient) le mieux une hausse de l’immigration dans votre région?

  Trois aspects les plus utiles (%)
Du soutien à la reconnaissance des titres de compétences étrangers 71 %
De l’aide à l’emploi et au développement de carrière 71 %
De la formation linguistique 59 %
De l’information claire et facilement accessible au sujet des services et programmes 39 %
De l’aide pour accéder aux services gouvernementaux ou communautaires 26 %
Des services de diversité, d’équité et d’inclusion 16 %
Des ressources pour démarrer et gérer une entreprise au Canada 15 %

Plusieurs répondants ont également nommé, comme éléments importants, le besoin d’élargir l’offre de services d’établissement et une meilleure intégration des nouveaux arrivants. En réponse à la question demandant de préciser les domaines dans lesquels il faudrait investir davantage pour appuyer une augmentation de la population dans leur région, un petit nombre de répondants ont recommandé d’investir dans les services d’établissement avant l’arrivée et d’élargir l’accès aux services d’établissement pour les résidents temporaires. Certains intervenants ont également proposé d’investir davantage dans le transport en commun, et quelques autres ont mentionné les soins de santé et la garde d’enfants. Les avantages de la formation linguistique, de la formation sur les compétences interculturelles, des initiatives de lutte contre le racisme et de la formation professionnelle ont également été nommés.

En réponse à la question portant sur l’importance d’investir dans divers domaines pour attirer les nouveaux arrivants dans les régions rurales ou éloignées et dans les communautés de petite et moyenne taille, près de trois quarts des intervenants (73 %) ont choisi les nouvelles voies d’accès à la résidence permanente spécifiques à leurs communautés. Environ deux tiers des répondants ont également choisi le soutien aux communautés afin qu’elles puissent jouer un plus grand rôle dans l’établissement et l’intégration des nouveaux arrivants (68 %) et un meilleur accès aux services d’établissement (56 %). Les éléments choisis moins souvent sont une promotion accrue des communautés auprès des immigrants potentiels (53 %) et de nouvelles voies d’accès à la résidence temporaire spécifiques aux communautés (39 %).

Question 14a : À quel point l’investissement dans chacun des éléments suivants serait‑il important afin de mieux attirer et retenir les nouveaux arrivants dans les régions rurales ou éloignées (avec une population de moins de 1 000 habitants) et dans les petites et moyennes communautés (avec une population de 1 000 à 99 999 habitants)? Les données présentées ci‑dessous indiquent les trois éléments nommés le plus souvent. Les pourcentages indiqués représentent les intervenants qui ont soumis une réponse valide.

  Trois éléments les plus importants (%)
De nouvelles voies d’accès à la résidence permanente dédiées aux communautés 73 %
Du soutien aux communautés afin qu’elles puissent jouer un plus grand rôle dans l’établissement et l’intégration des nouveaux arrivants 68 %
Un meilleur accès aux services d’établissement 56 %
Une promotion accrue des communautés auprès d’immigrants potentiels 53 %
De nouvelles voies d’accès à la résidence temporaire spécifiques aux communautés 39 %

En réponse à la question invitant les répondants à donner d’autres commentaires sur l’immigration dans les communautés situées en dehors des grands centres urbains, plusieurs ont à nouveau souligné les besoins aigus liés au logement, en insistant particulièrement sur la rareté de logements locatifs dans les zones rurales et éloignées. Le manque d’options de transport accessible (y compris le transport en commun), l’accès limité aux soins de santé et à la formation linguistique, et le manque de possibilités d’emploi attrayantes pour les nouveaux arrivants ressortent comme des obstacles importants pour les immigrants qui souhaitent s’établir. Un certain nombre d’intervenants ont aussi souligné l’importance d’obtenir un financement stable pour les services d’établissement au sein de leurs collectivités, ainsi que le besoin de programmes de résidence permanente particuliers. Enfin, quelques‑uns ont mentionné l’importance de prendre des mesures concrètes pour lutter contre la discrimination et de rendre leurs collectivités plus accueillantes à l’égard des nouveaux arrivants.

Les intervenants ont été interrogés sur l’importance de diverses mesures visant à accroître l’immigration francophone dans leur région. Un soutien accru pour les résidents temporaires d’expression française afin de faciliter la transition vers la résidence permanente (81 %) et l’augmentation des services d’établissement dans les communautés francophones minoritaires (79 %) figurent parmi les trois aspects les plus importants choisis par une majorité de répondants. Relativement moins d’intervenants ont choisi les mécanismes de sélection améliorés pour les immigrants francophones et bilingues (68 %) et l’expansion ciblée des efforts promotionnels au Canada et à l’étranger (51 %).

Question 15 : Le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C‑13, qui modifie la Loi sur les langues officielles, édicte la Loi sur l’usage du français au sein des entreprises privées de compétence fédérale et apporte des modifications connexes à d’autres lois. Cette Loi modernisée prévoit l’adoption par le Canada d’une politique d’immigration francophone avec des objectifs, des cibles et des indicateurs afin d’accroître l’immigration francophone. Lequel (ou lesquels) des aspects suivants serait (seraient) le (les) plus utile(s) pour soutenir une hausse de l’immigration francophone dans votre région? Les données présentées ci‑dessous indiquent les trois éléments nommés le plus souvent. Les pourcentages indiqués représentent les intervenants qui ont soumis une réponse valide.

  Trois aspects les plus importants (%)
Du soutien accru pour les résidents temporaires d’expression française afin de faciliter la transition vers la résidence permanente 81 %
Plus de services d’établissement, y compris de la formation linguistique pour les nouveaux arrivants d’expression française dans les communautés minoritaires francophones 79 %
Des mécanismes de sélection améliorés pour les immigrants francophones et bilingues 68 %
Une expansion ciblée des efforts promotionnels au Canada et à l’étranger 51 %

Répondre aux besoins économiques et de main‑d’œuvre

À la question demandant dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente répondent actuellement aux besoins économiques partout au Canada, une majorité d’intervenants – près de six sur dix, ou 58 % – ont répondu que les programmes ne répondent « pas assez bien ». Un quart d’entre eux (25 %) estiment qu’ils y répondent « adéquatement », et seulement 4 % des répondants estiment que les programmes répondent « très bien » aux besoins.

Question 16a : Dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente répondent‑ils actuellement aux besoins économiques à travers le Canada?

  % de réponse
Très bien 4 %
Adéquatement 25 %
Pas assez bien 58 %
Je ne sais pas 13 %

Les intervenants ont été invités à fournir des détails à l’appui de leurs réponses précédentes en tenant compte de leur réalité locale et régionale. Voici les trois raisons citées le plus souvent :

D’autres réponses évoquent le besoin de mieux répartir les avantages de l’immigration à la grandeur du pays, y compris dans les régions plus petites et éloignées, d’élargir l’accès aux programmes d’établissement et d’intégration pour appuyer l’augmentation des niveaux d’immigration, de tenir compte des offres d’emploi et de la disponibilité des logements pour établir les niveaux d’immigration, et de renforcer les mesures visant à garantir une approche de sélection des immigrants qui est plus inclusive et élimine la discrimination systémique.

En réponse à la question portant sur la manière dont la sélection fédérale pourrait contribuer à la croissance économique régionale tout en appuyant les initiatives des provinces et des territoires, les intervenants ont le plus souvent recommandé d’accroître la collaboration entre les administrations fédérale, provinciales, territoriales et municipales à l’égard des programmes d’immigration économique. Ils ont également proposé de confier un plus grand rôle de sélection aux provinces, aux territoires et aux municipalités puisqu’ils sont bien placés pour savoir quels candidats possèdent les compétences requises dans leurs zones géographiques particulières. L’importance de continuer à attirer une main‑d’œuvre qualifiée en réponse aux pénuries persistantes dans des secteurs comme la construction et les soins de santé a également été mentionnée. Quelques répondants ont proposé de mettre davantage l’accent sur les initiatives de régionalisation, en particulier dans les petits centres et les régions éloignées, et de tirer profit des données et des programmes pilotes pour adapter la sélection aux besoins régionaux. Parmi les autres réponses données, citons le besoin d’accroître la collaboration avec les organisations privées, universitaires et sans but lucratif, d’appuyer la transition de la résidence temporaire à la résidence permanente et le regroupement familial, et d’investir davantage dans les infrastructures et les industries pour améliorer l’accès au logement et favoriser la création d’emplois.

Les intervenants ont indiqué dans une grande majorité (83 %) que l’immigration permanente au moyen d’Entrée express et de la sélection axée sur les catégories (ensembles) pourrait avoir un impact positif sur les pénuries structurelles de main‑d’œuvre dans leur communauté, leur région ou leur secteur. La répartition à peu près égale des répondants qui considèrent que l’impact est « fortement positif » et « plutôt positif » pourrait indiquer l’existence de certaines limites quant à la manière dont l’immigration économique permanente peut aider à répondre à la nature complexe et changeante des tendances du marché du travail.

Question 18a : Quel pourrait être l’impact de l’immigration permanente au moyen d’Entrée express et de la sélection axée sur les catégories (ensembles) sur les pénuries structurelles de main-d’œuvre dans votre communauté, votre région ou votre secteur?

  % de réponse
Impact fortement positif 45 %
Impact plutôt positif 37 %
Aucun impact 5 %
Impact plutôt négatif 2 %
Impact fortement négatif <1 %
Je ne sais pas 10 %

Les répondants ont ensuite été invités à expliquer, en tenant compte de leurs besoins économiques locaux et régionaux, la manière dont Entrée express et la sélection axée sur les catégories (ensembles) pourraient aider à remédier aux pénuries de main‑d’œuvre, aux obstacles potentiels et aux lacunes. En majorité, les répondants ont décrit des besoins dans les professions de la santé (en particulier les médecins et les infirmières) et dans les métiers, les transports et d’autres professions connexes (plus précisément les gens de métiers qualifiés, les conducteurs d’équipement et les routiers). D’autres suggestions courantes concernent diverses professions dans les domaines de l’éducation, du droit ainsi que des services sociaux, communautaires et gouvernementaux. Les répondants ont mentionné des besoins en enseignants, en employés de garderies et en aides familiaux. Les besoins en travailleurs dans le secteur de la vente et des services touchent le commerce de détail, l’hôtellerie et le tourisme. Dans l’ensemble, la plupart des intervenants ont fourni au moins une suggestion qui rejoint les emplois prioritaires en 2023 pour les candidats d’Entrée express. Quant aux lacunes existantes, certains répondants ont indiqué un besoin en travailleurs peu spécialisés qui ne sont actuellement pas admissibles à Entrée express, ainsi qu’un meilleur accès à la résidence permanente pour les résidents temporaires qui travaillent ou étudient déjà au Canada.

Faciliter l’accès aux voies économiques pour les réfugiés et les personnes déplacées

À la question demandant dans quelle mesure le Canada devrait continuer à explorer des voies d’accès à l’immigration pour les réfugiés et les personnes déplacées en fonction de leurs compétences et de leur expérience, presque les deux tiers des intervenants (62 %) ont répondu que nous devrions faire « plus » ou « beaucoup plus ». Une proportion importante de répondants (31 %) est restée neutre sur la question, et 7 % seulement ont répondu qu’il faudrait faire « moins » ou « beaucoup moins ».

Question 20 : Avec le Projet pilote sur la voie d’accès à la mobilité économique (PVAME), le Canada s’emploie à égaliser les chances des réfugiés et des personnes déplacées en offrant des mesures de facilitation destinées à améliorer l’accès aux opportunités d’immigration économique. Dans quelle mesure le Canada devrait‑il continuer à explorer des voies d’accès à l’immigration pour les réfugiés et les personnes déplacées en fonction de leurs compétences et de leur expérience?

  % de réponse
Beaucoup plus 28 %
Plus 34 %
Neutre 31 %
Moins 3 %
Beaucoup moins 4 %

En réponse à la question portant sur les changements que le Canada devrait apporter aux programmes d’immigration économique afin de mieux soutenir les réfugiés et les personnes déplacées pour leur permettre d’accéder aux opportunités, les répondants ont suggéré quelques pistes à explorer. Certains ont mentionné le besoin d’offrir des services d’établissement adéquats, y compris une formation linguistique, pour aider les réfugiés et les personnes déplacées à s’intégrer et à s’établir dans leur nouveau milieu de vie. Certains ont indiqué qu’il faut accroître l’accès à la formation professionnelle et investir davantage dans les programmes de transition. Certains ont réitéré le besoin d’infrastructures adéquates pour accueillir les réfugiés et les personnes déplacées dans leurs communautés et ont souligné l’importance de la répartition régionale, en particulier dans les petites communautés et les communautés rurales.

Les participants ont également mentionné l’importance de simplifier les processus de demande d’immigration et de réduire les délais de traitement. Mener plus d’initiatives de sensibilisation au sein des groupes de réfugiés, montrer une certaine souplesse administrative dans la présentation des documents requis (pour la reconnaissance des titres de compétences, par exemple) et offrir des permis de travail et des conseils supplémentaires comptent parmi les mesures suggérées pour aider les réfugiés et les personnes déplacées à accéder à plus d’opportunités dans le cadre des programmes d’immigration économique, parce que ces personnes veulent contribuer à l’économie canadienne et ont les compétences nécessaires pour le faire.

Il a également été suggéré de travailler en étroite collaboration avec des organisations telles que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les signataires d’ententes de parrainage (SEP), les organisations non gouvernementales (ONG) et le secteur privé pour faciliter l’intégration des réfugiés et des personnes déplacées sur le marché du travail et les aider à créer des liens avec les employeurs. Quelques intervenants ont souligné le besoin d’offrir des mesures incitatives (par exemple, un soutien financier ou un jumelage direct) aux entreprises pour les encourager à embaucher des réfugiés et des personnes déplacées.

Quelques répondants ont mentionné que les programmes d’immigration économique et d’immigration humanitaire ne devraient pas être regroupés et ont recommandé qu’IRCC augmente l’immigration humanitaire pour atteindre les objectifs humanitaires, tandis que d’autres ont proposé d’établir une voie claire vers la résidence permanente à laquelle les réfugiés et les personnes déplacées pourraient avoir accès.

Lutter contre les obstacles systémiques et soutenir la diversité, l’équité et l’inclusion

À la question invitant les répondants à donner des suggestions pour améliorer l’accès équitable à la résidence permanente, de nombreux répondants ont vu des possibilités d’amélioration et ont suggéré diverses mesures. Certains ont mentionné le besoin d’offrir aux employeurs et au grand public du soutien et une formation sur la compétence culturelle qui met l’accent sur la lutte contre les préjugés et le racisme.

Certains ont également mentionné les obstacles inhérents au processus de demande d’immigration, notamment la complexité et l’accessibilité des formulaires, les délais de traitement, la disponibilité des agents d’IRCC et la transparence du processus décisionnel. L’importance qu’IRCC ait une main‑d’œuvre diversifiée a été soulignée, de même que les avantages d’offrir une formation sur l’équité, la diversité et l’inclusion au personnel.

De nombreux répondants ont réitéré dans leurs réponses des points abordés précédemment. Ils ont souligné le rôle clé des services d’établissement et de l’aide à l’intégration, de la formation linguistique, de l’éducation, de l’emploi et de la formation professionnelle dans le processus d’adaptation à un nouveau milieu de vie au Canada. D’autres ont indiqué qu’il faut améliorer le processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers et créer un plus grand nombre de possibilités de transition de la résidence temporaire à la résidence permanente. Enfin, quelques‑uns ont mentionné la répartition inégale des ressources et des possibilités à l’échelle mondiale, ce qui crée des obstacles systémiques plus larges que nous devrions nous efforcer d’éliminer.

Apprendre du processus

Les répondants ont également été invités à répondre à une série de questions portant sur le processus d’engagement avec IRCC dans le cadre de la planification des niveaux d’immigration. En réponse à la question leur demandant d’indiquer les façons les plus efficaces pour IRCC d’interagir avec les intervenants, ceux‑ci ont indiqué les courriels (80 %) et les sondages en ligne (53 %) comme premiers choix. Les discussions et réunions de groupe, les tables rondes et séances de discussion ouvertes ont également été souvent mentionnées.

En réponse à la question invitant les répondants à indiquer ce qu’ils ont apprécié du processus, de nombreux intervenants ont dit être heureux d’avoir été consultés sur des questions liées à l’immigration, mentionnant dans certains cas que les questions étaient « claires et détaillées » et qu’elles offraient aux répondants la possibilité « d’être francs dans [leurs] réponses ». Les intervenants ont également fourni des commentaires concrets sur la manière dont IRCC peut améliorer ses prochains sondages en ligne. Certains ont trouvé les questions subjectives, tandis que d’autres les ont trouvées ambiguës ou sans rapport avec leur travail. Quelques‑uns ont également exprimé des inquiétudes à savoir si IRCC tiendrait compte de leurs commentaires. De nombreux répondants ont indiqué que d’autres méthodes de consultation auraient été utiles, notamment des séances en personne, virtuelles et hybrides.

À la question invitant les répondants à formuler d’autres recommandations qui appuieraient leur engagement dans les années à venir, beaucoup ont indiqué qu'ils souhaitaient une plus grande interactivité et des échanges plus fréquents avec IRCC sur les questions liées à l’immigration. Ils ont aussi besoin de savoir que les résultats du sondage seront diffusés et que leurs commentaires seront pris en compte dans les décisions liées aux politiques et aux programmes.

Témoignages

Quelques uns des commentaires fournis par les répondants sur le processus d’engagement, modifiés par souci de clarté et de concision.

« Nous sommes heureux d’avoir eu l’occasion de donner notre avis. La combinaison des questions fermées et ouvertes nous a permis de préciser nos réponses. Nous avons apprécié les liens menant à des renseignements détaillés pour nous aider à répondre aux questions. »

Commentaire anonyme

« [Le sondage en ligne] était complet et sollicitait des commentaires sur des éléments importants qui représentent continuellement une source de difficulté pour les nouveaux arrivants. Il demandait également des commentaires sur différents secteurs et zones géographiques. »

North York Community House

« [Le sondage en ligne] était très réaliste et factuel, [et] abordait des sujets chauds qui [touchent] actuellement l’immigrant moyen dans les zones rurales du Canada. »

Commentaire anonyme

« J’ai trouvé la formulation de la plupart des questions très étroite, limitant la question de l’immigration à ce qui est le plus utile à l’économie du Canada en ce moment. Cette façon très expéditive d’aborder les problèmes se retournera contre nous à long terme. Il faut avoir une conversation plus approfondie sur ce que nous devons aux personnes que nous invitons ici, sur ce que nous pouvons leur offrir et sur ce qu’elles nous offrent au delà des fruits immédiats de leur travail. »

Neighbourhood Group Community Services

« Il serait utile d’avoir un compte rendu sur les réponses à toutes les questions et sur la manière dont IRCC prévoit utiliser les renseignements pour apporter des [changements]. »

Invest WindsorEssex

Annexes

Annexe A : Sondage en ligne

Q1 – Veuillez indiquer le nom de votre organisation.

Q2 – Lequel (ou lesquels) des énoncés suivants décrit (décrivent) le mieux votre organisation? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q3 – Dans quel (ou quels) secteur(s) suivant(s) votre organisation exerce-t-elle des activités? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q4a – Dans quelle(s) province(s) ou quel(s) territoire(s) votre organisation exerce-t-elle des activités? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q4b – [Demander seulement si « Québec » a été sélectionné] – Le mandat de votre organisation est-il national, ou se limite-t-il à la province de Québec?

Q5 – Votre organisation représente-t-elle ou dessert-elle des membres de l’une des communautés suivantes? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q6 – Lesquelles des raisons suivantes sont les plus importantes pour justifier le fait que le Canada doit avoir un système d’immigration efficace? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de trois facteurs en écrivant 1, 2 et 3 dans les zones de texte, 1 étant le plus important.

La planification des niveaux d’immigration

Q7 – Le Plan des niveaux d’immigration actuel du Canada établit des cibles théoriques de nouveaux résidents permanents pour chaque catégorie d’immigration pour 2024. En ce qui concerne chacune des catégories d’immigration suivantes et le total global, pensez-vous que cela représenterait trop, pas assez, ou juste assez de nouveaux résidents permanents? À titre de référence, vous pouvez consulter le Plan des niveaux d’immigration 2023-2025.

  Trop Pas assez Juste assez Je ne sais pas
Immigration économique (par exemple : travailleurs ou gens d’affaires)
Cible pour 2024 :
281 135
o o o o
Immigration familiale (par exemple : conjoint·e·s, partenaires, enfants ou parents de personnes déjà au Canada)
Cible pour 2024 :
114 000
o o o o
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire (par exemple : réfugiés réinstallés ou demandeurs d’asile)
Cible pour 2024 :
89 865
o o o o
Cible de 2024 pour toutes les catégories :
485 000
(environ 1,25 % de la population canadienne)
o o o o

Q8 – Le plan actuel fixe une cible théorique consistant à accueillir 500 000 nouveaux arrivants pour 2024, soit 1,25 % de la population du Canada. À votre avis, est-ce que cela représente trop, pas assez ou juste assez de nouveaux immigrants venant au Canada?

Q9 – Au-delà de 2025, souhaiteriez-vous que les niveaux d’immigration augmentent, se stabilisent à 500 000 immigrants chaque année, ou diminuent?

Q10 – Si les niveaux d’immigration devaient augmenter, dans quelle catégorie d’immigration préféreriez-vous voir une augmentation?

Q11 – Si les niveaux d’immigration devaient diminuer, dans quelle catégorie d’immigration recommanderiez-vous une diminution?

Soutenir les immigrants et les communautés au Canada

Note : Si vous ne souhaitez pas répondre à une question particulière, cliquez sur → ci-dessous pour passer à la question suivante.

Q12 – À quel point l’investissement dans chacun des secteurs suivants serait-t-il important afin d’appuyer une hausse de l’immigration dans votre région? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de trois facteurs en écrivant 1, 2 et 3 dans les zones de texte, 1 étant le plus important.

Q13a – Lequel (ou lesquels) des aspects suivants serait (seraient) le (les) plus utile (s) aux nouveaux arrivants et appuierait (appuieraient) le mieux une hausse de l’immigration dans votre région? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de trois facteurs en écrivant 1, 2 et 3 dans les zones de texte, 1 étant le plus important.

Q13b – Y a-t-il autre chose qui nécessiterait un investissement pour soutenir une hausse de la population dans votre région?

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Q14a – À quel point l’investissement dans chacun des éléments suivants serait-t-il important afin de mieux attirer et retenir les nouveaux arrivants dans les régions rurales ou éloignées (avec une population de moins de 1 000 habitants) et dans les petites et moyennes communautés (avec une population de 1 000 à 99 999 habitants)? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de trois facteurs en écrivant 1, 2 et 3 dans les zones de texte, 1 étant le plus important.

Q14b – Souhaitez-vous formuler d’autres commentaires au sujet de l’immigration dans les régions rurales ou éloignées, et dans les petites et moyennes communautés?

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Q15 – Le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C-13, qui modifie la Loi sur les langues officielles, édicte la Loi sur l’usage du français au sein des entreprises privées de compétence fédérale et apporte des modifications connexes à d’autres lois. Cette Loi modernisée prévoit l’adoption par le Canada d’une politique d’immigration francophone avec des objectifs, des cibles et des indicateurs afin d’accroître l’immigration francophone. Lequel (ou lesquels) des aspects suivants serait (seraient) le (les) plus utile (s) pour soutenir une hausse de l’immigration francophone dans votre région? Veuillez classer en ordre d’importance un maximum de trois facteurs en écrivant 1, 2 et 3 dans les zones de texte, 1 étant le plus important.

Répondre aux besoins économiques et de main-d’œuvre

Q16a – Dans quelle mesure les programmes d’immigration économique permanente répondent-ils actuellement aux besoins économiques à travers le Canada?

Q16b – Veuillez fournir des détails au sujet de la façon dont les programmes d’immigration économique permanente répondent ou non aux besoins économiques actuels. Dans votre réponse, vous souhaiterez peut-être tenir compte des réalités locales dans les régions dans leur ensemble (dans la région de l’Atlantique, par exemple) ou dans des régions spécifiques du pays (dans les régions rurales à l’extérieur des grands centres urbains, par exemple).

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Q17 – Les provinces et les territoires choisissent les immigrants économiques qui peuvent aider à répondre aux besoins de leurs communautés. De quelle manière la sélection fédérale pourrait-elle contribuer à la croissance économique régionale, tout en complétant les efforts actuels des provinces et des territoires? Dans votre réponse, vous pouvez tenir compte d’enjeux tels que le rôle des partenaires régionaux, ou des facteurs clés qui pourraient garantir le succès.

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Q18a – Quel pourrait être l’impact de l’immigration permanente au moyen d’Entrée express et de la sélection axée sur les catégories (ensembles) sur les pénuries structurelles de main-d’œuvre dans votre communauté, votre région ou votre secteur?

Q18b – Veuillez fournir des détails concernant des professions qualifiées spécifiques dans votre communauté, votre région ou votre secteur pour lesquelles la résidence permanente au moyen d’Entrée express et de la sélection axée sur les catégories (ensembles) pourrait offrir des solutions. Dans votre réponse, vous pouvez tenir compte d’obstacles potentiels à la sélection au moyen d’Entrée express afin de répondre à ces besoins économiques.

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Q19 – Y a-t-il d’autres besoins économiques dans votre communauté, votre région ou votre secteur qui pourraient être comblés grâce à la sélection de travailleurs qualifiés au moyen d’Entrée express et de la sélection axée sur les catégories (ensembles)? Dans votre réponse, vous pouvez tenir compte d’éventuelles lacunes qui ne sont pas prises en compte à l’heure actuelle.

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Faciliter l’accès aux voies économiques pour les réfugiés et les personnes déplacées

Q20 – Avec le Projet pilote sur la voie d’accès à la mobilité économique (PVAME), le Canada s’emploie à égaliser les chances des réfugiés et des personnes déplacées en offrant des mesures de facilitation destinées à améliorer l’accès aux opportunités d’immigration économique. Dans quelle mesure le Canada devrait-il continuer à explorer des voies d’accès à l’immigration pour les réfugiés et les personnes déplacées en fonction de leurs compétences et de leur expérience?

Q21 – Quels changements le Canada devrait-il apporter aux programmes d’immigration économique afin de mieux soutenir les réfugiés et les personnes déplacées et leur permettre d’accéder à ces opportunités?

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Lutter contre les obstacles systémiques et soutenir la diversité, l’équité et l’inclusion

Q22 – L’immigration joue également un rôle important dans le soutien de la diversité, et IRCC est déterminé à lutter contre le racisme systémique, le sexisme, le capacitisme et les autres obstacles qui existent actuellement. IRCC s’est engagé à examiner ses politiques pour déceler les préjugés et mieux comprendre leurs impacts sur les clients. Qu’est ce qui pourrait être fait afin d’améliorer l’accès équitable aux possibilités d’obtention de la résidence permanente?

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Apprendre du processus

Q23 – Quelles sont les façons les plus efficaces pour IRCC d’interagir avec vous et/ou votre organisation au sujet de la planification des niveaux d’immigration? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Q24 – Qu’avez-vous apprécié dans le cadre de processus d’engagement?

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Q25 – Y a-t-il quelque chose que vous n’avez pas apprécié dans le cadre de ce processus d’engagement?

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Q26 – Avez-vous des changements ou d’autres recommandations à suggérer qui pourraient favoriser votre participation dans les années à venir?

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Q27 – Acceptez-vous que vos réponses écrites soient publiées en tout ou en partie dans des rapports ultérieurs?

Annexe B : Organisations participantes

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