La ministre Ng annonce l’octroi d’un financement pour la recherche sur l’entrepreneuriat féminin

Communiqué de presse

Le Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat sera pour les entrepreneures une source de connaissances, de données et de pratiques exemplaires

Le 3 décembre 2018 — Ottawa (Ontario)

À l’heure actuelle, moins de 16 % des petites et moyennes entreprises canadiennes sont détenues par des femmes. Pourtant, la participation entière et égale des femmes à l’économie est essentielle à la compétitivité du Canada. Pour augmenter le nombre de femmes qui se lancent en affaires et favoriser leur participation à l’économie, le gouvernement du Canada investit dans le Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (PCFE).

Le PCFE, qui est un élément de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat, fera progresser la recherche, recueillera d’importantes données et diffusera de l’information sur l’avancement de l’entrepreneuriat chez les femmes au Canada. Le PCFE produira également un rapport sur les progrès des femmes entrepreneures au pays.

Aujourd’hui, la ministre de la Petite Entreprise et de la Promotion des exportations, l’honorable Mary Ng, a annoncé le nom du consortium qui recevra un financement de près de 9 millions de dollars sur trois ans pour la réalisation du PCFE.

Le consortium retenu sera dirigé par l’Université Ryerson (anglais) et est constitué de 8 centres régionaux, de 10 partenaires et de 37 organismes de soutien. Il obtient ainsi l’expertise dont il a besoin pour veiller à la représentativité des femmes dans toutes les régions, tous les groupes linguistiques et tous les groupes sous-représentés.

Au nombre de ces huit centres régionaux, on compte des représentants de l'Université Simon FraserVentureLabs [anglais] (Vancouver, Colombie-Britannique), de l’Université Mount Royal [anglais] (Calgary, Alberta), de l’Université du Manitoba [anglais] (Winnipeg, Manitoba), du PARO Centre pour l’entreprise des femmes (Thunder Bay, Ontario), de l’Université Carleton [anglais] (Ottawa, Ontario), de l’Université de Montréal (Montréal, Québec), de l’Université OCAD [anglais] (Toronto, Ontario) et de l’Université Dalhousie [anglais] (Halifax, Nouvelle-Écosse).

Par la création de cette source à guichet unique de connaissances, de données et de pratiques exemplaires pour les femmes entrepreneures, le gouvernement du Canada veille à ce que ces dernières et les organismes qui les soutiennent aient l’information dont ils ont besoin pour augmenter la participation des femmes dans l’économie d’un océan à l’autre.

Citations

« Notre gouvernement croit que la prise de décision fondée sur des données probantes stimulera la croissance de l’économie du Canada et permettra de créer des emplois pour la classe moyenne. Nous investissons dans le Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat pour favoriser l’autonomisation économique des femmes et veiller à ce que les femmes entrepreneures, les organismes qui les soutiennent, les organismes gouvernementaux et le secteur privé aient accès à l’information dont ils ont besoin pour mieux comprendre et aider les femmes entrepreneures à se lancer en affaires, à faire prendre de l’expansion à leur entreprise et à conquérir de nouveaux marchés. »

— La ministre de la Petite Entreprise et de la Promotion des exportations, l’honorable Mary Ng

« Le Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat est un élément essentiel de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat de notre gouvernement, car ce qui est mesuré est réalisé. Lorsque nous investissons dans les femmes, nous renforçons l’économie pour tout le monde. »

— La ministre de la Condition féminine, l’honorable Maryam Monsef

Faits en bref

  • La Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat (SFE), qui est assortie d’une enveloppe de près de 2 milliards de dollars, aidera les femmes à démarrer et à faire croître leur entreprise en améliorant leur accès aux sources de financement, aux talents, aux réseaux et à l’expertise dont elles ont besoin.

  • La Stratégie permettra à notre gouvernement d’atteindre son objectif de doubler le nombre d’entreprises détenues majoritairement par des femmes d’ici 2025.

  • Les programmes de la SFE sont complémentaires aux initiatives globales du gouvernement visant à aider les femmes, notamment celles touchant la parité salariale, les congés parentaux souples et les services abordables de garde d’enfants.

  • La promotion de l’égalité des sexes pourrait graduellement ajouter 150 milliards de dollars au produit intérieur brut du Canada d’ici 2026.

  • Moins de 16 % des petites et moyennes entreprises (PME) au Canada sont détenues majoritairement par des femmes.

  • Seulement 8,4 % des PME détenues majoritairement par des femmes font de l’exportation, comparativement à 12,8 % des PME détenues majoritairement par des hommes.

  • Selon le rapport de 2015-2016 sur les femmes en entrepreneuriat du Global Entrepreneurship Monitor Canada, le pays affichait en 2016 le taux le plus élevé de femmes participant aux premiers stades du démarrage d’entreprises (13,3 %) et se situait au cinquième rang concernant la proportion d’entreprises à propriété féminine parmi les économies comparables axées sur l’innovation.

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