Dos protecteurs pour les peintures sur toile – Notes de l'Institut canadien de conservation (ICC) 10/10
Introduction
À titre de mesure de conservation préventive, toutes les peintures devraient avoir un dos protecteur. La pose d’un dos protecteur étanche sur un support auxiliaire (châssis à clés ou châssis simple) aura pour effet :
- de protéger le tableau contre les dommages mécaniques (par exemple, perforation et déchirure) depuis le revers;
- d’empêcher la saleté et les débris de s’accumuler entre la barre inférieure du support auxiliaire et la toile;
- de réduire les variations d’humidité relative (HR) en isolant le revers du tableau (par exemple, réduction du risque de craquelures causées par les fluctuations d’HR [dues à l’alternance du jour et de la nuit] et le faible taux d’HR);
- de rendre la peinture plus résistante aux chocs (par exemple, réduction du risque de craquelures si l’on échappe la toile);
- d’atténuer les vibrations de la toile durant le transport;
- de bloquer les polluants atmosphériques susceptibles d’endommager et donc d’affaiblir les supports de la toile;
- d’éviter la pose d’une étiquette ou l’écriture au revers de la toile.
Pour être efficace, le dos protecteur doit être résistant, rigide et préférablement léger. En raison des hivers canadiens, quand il y a un risque élevé que l’HR soit faible dans les bâtiments à chauffage central, le dos protecteur doit être peu perméable à l’humidité et bien scellé au revers du support auxiliaire pour limiter l’infiltration d’air et les fluctuations d’HR qui en découleraient. Il est aussi possible d’y joindre un matériau hygroscopique capable d’absorber et de rejeter l’humidité (figure 1).
L’encadrement sous verre ou sous acrylique (par exemple, Plexiglas) contribue largement à accroître l’efficacité du dos protecteur contre l’humidité. Cette protection est nécessaire si l’HR risque de tomber sous les 30 % (Michalski, 2004). De plus, la vitre offre une protection additionnelle contre les variations d’HR le jour et la nuit. La protection peut durer de nombreuses semaines, voire des années, selon la vitre, le dos protecteur et les matériaux d’étanchéité choisis, et s’il y a présence ou non de craquelures et d’infiltrations. La vitre (verre ou acrylique) a aussi pour effet de réduire les vibrations de la toile quand elle est manipulée normalement. L’Institut canadien de conservation (ICC) est en mesure de vous donner un complément d’information sur la conception de cadres fermés qui conviennent à des tableaux précis.
À noter : Cette Note a été rédigée en fonction du climat canadien. Sous les climats ou dans les lieux où les périodes humides sont prolongées, le dos protecteur accroît le risque de moisissures. Pendant les périodes d’humidité prolongées (par exemple, jours secs et nuits humides où un degré d’HR supérieur à 80 % persiste plus de 30 jours), on limitera ce risque en utilisant des dos protecteurs en plastique et en y aménageant des trous de ventilation, ce qui réduira l’HR moyenne dans l’espace ainsi fermé. (Dans de telles conditions ambiantes, on diminuera le risque d’HR élevée en évitant d’accrocher les œuvres à un mur donnant sur l’extérieur.) L’humidité extrême exige des mesures différentes (Michalski, 2004).
Matériaux
Certains panneaux de plastique et panneaux durs sont les matériaux recommandés pour les dos protecteurs. Les deux types de matériaux présentent des avantages et des inconvénients.
Les panneaux de plastique, comme les feuilles de polyéthylène ondulé double paroi (Coroplast ou Hi-Core), sont légers, assez résistants et rigides et ils laissent passer très peu d’humidité. On peut aussi utiliser une feuille d’acrylique, qui laisse visibles les étiquettes, les inscriptions ou les autres éléments d’intérêt au revers du tableau. Ces panneaux offrent une protection à court terme contre les changements des conditions ambiantes (par exemple, alternance du jour et de la nuit), ce qui réduit à la fois le degré et l’étendue des variations. Puisque ce ne sont pas des matériaux hygroscopiques, il leur est impossible d’absorber et de libérer la vapeur d’eau en fonction des conditions ambiantes. Des essais en laboratoire ont révélé que, si un panneau synthétique est accompagné d’un matériau hygroscopique, comme un carton à quatre plis, il est plus facile de maintenir un taux d’HR constant à l’intérieur de l’espace créé entre le revers de la toile et le dos protecteur. Lorsque le taux d’HR baisse, ce matériau réagit en libérant de l’humidité et empêche donc l’HR de chuter au point d’endommager la couche picturale, la préparation et l’encollage.
Les panneaux durs (trempés, d’au moins 3 mm [1/8 po] d’épaisseur), comme ceux de marque Masonite, sont résistants, rigides et hygroscopiques. Si le panneau dur présente un seul côté lisse, on place ce côté vers l’extérieur. On peut alors envisager de couvrir le côté extérieur et les rebords de trois couches de peinture-émulsion acrylique (latex). Pour réduire la perméabilité à l’humidité, on peut aussi appliquer, à l’aide d’un fer à repasser, une feuille de MarvelSeal (pellicule coupe-vapeur faite de polyéthylène aluminé et de nylon) au revers du panneau dur en prenant soin de ne pas déchirer la pellicule. Toutefois, ces modifications ne valent la peine que pour les tableaux sous vitre.
Parmi les inconvénients des panneaux durs, signalons leur poids, qui les rend difficilement utilisables pour protéger les tableaux de grandes dimensions, et leur tendance à se dilater et à se contracter sous l’effet des variations d’humidité. Par ailleurs, les panneaux durs ne constituent pas un dos protecteur aussi efficace que les panneaux de plastique ondulé, puisque le taux d’HR à l’intérieur de l’espace fermé a tendance à varier plus rapidement en fonction des conditions ambiantes. En période d’humidité élevée, les panneaux durs accroissent aussi les risques de moisissures, car ils s’assèchent lentement, ce qui entraîne un degré d’HR plus élevé que la moyenne dans le tableau. Toutefois, si le tableau est conservé dans des conditions ambiantes régulées (par exemple, de niveau AA ou de niveau A; voir la Note de l’ICC 10/4 Conditions ambiantes recommandées pour les peintures), il n’est pas exclu de laisser le dos protecteur déjà en place.
D’autres panneaux sont offerts sur le marché, mais la plupart présentent des inconvénients sérieux. Ainsi, les panneaux de particules sont à proscrire, car il est bien possible qu’ils dégagent des vapeurs susceptibles de dégrader certains matériaux.
Qu’un tableau soit encadré sous vitre ou non, les matériaux de fabrication d’un dos protecteur les plus efficaces contre les variations d’HR sont, en ordre d’efficacité :
- le plastique ondulé double paroi (Coroplast ou Hi-Core) doublé d’un carton à quatre plis;
- le plastique ondulé double paroi employé seul (Coroplast ou Hi-Core);
- l’acrylique (par exemple, Plexiglas);
- les panneaux durs (trempés, d’au moins 3 mm [1/8 po] d’épaisseur) (par exemple, Masonite).
D’autres matériaux et d’autres méthodes accroissent l’efficacité de certains panneaux, particulièrement quand le tableau est aussi protégé par une vitre de verre ou d’acrylique. Pour plus d’indications liées aux présentes recommandations, communiquer avec l’Institut canadien de conservation.
Sceller le dos protecteur au support auxiliaire est une étape importante, particulièrement sous le climat canadien (figure 2). L’emploi d’un ruban de caoutchouc mousse entre le dos protecteur et le support auxiliaire est une façon de diminuer l’infiltration d’air, ce qui permet de maintenir un microclimat avantageux dans l’espace entre le revers de la toile et le dos protecteur.
On peut se procurer de bons produits de caoutchouc mousse en feuilles ou en rubans. Certains rubans de caoutchouc mousse autocollants, comme les coupe-froid, se révèlent également de bons matériaux. Les feuilles de caoutchouc mousse sans adhésif (environ 6 mm [1/4 po] d’épaisseur), coupées en bandes d’à peu près 1 cm (3/8 po) de large et fixées au dos protecteur au moyen de ruban adhésif double face ou d’un adhésif acrylique, sont également efficaces.
Les produits de caoutchouc mousse énumérés dans cette Note sont tous faits de mousse à cellules fermées. Ils épousent bien les contours des surfaces irrégulières et assurent une excellente étanchéité. Il importe que la mousse conserve son élasticité au fil du temps pour demeurer étanche. D’après les analyses de l’ICC, ces produits sont chimiquement stables. On trouvera de plus amples renseignements sous la section Fournisseurs.
On fixe le dos protecteur au moyen de vis et rondelles à l’épreuve de la corrosion. Celles de laiton ou d’acier inoxydable, ou celles recouvertes de zinc ou chromées sont les meilleures. Pour la plupart des tableaux, on conseille d’utiliser des vis no 5 ou 6. Leur longueur dépend de l’épaisseur des matériaux employés pour le dos protecteur, mais il n’est généralement pas nécessaire d’enfoncer la vis à plus de 0,5 cm (3/16 à 1/4 po).
Pour les panneaux de plastique, utiliser des vis et rondelles à collerette. Dans le cas des panneaux durs ou d’acrylique, utiliser des rondelles protectrices d’un diamètre extérieur d’au moins 1,8 cm (3/4 po) et dont le diamètre de l’orifice central convient à la vis à poser. La nécessité de les utiliser sera expliquée dans les paragraphes suivants.
Pose d’un dos protecteur fait d’un panneau de plastique ondulé
Couper le panneau de plastique ondulé aux dimensions désirées, en prévoyant l’espace nécessaire pour le coupe-froid et les vis. (La plupart du temps, le dos protecteur recouvrira les bords intérieurs du support auxiliaire jusqu’à au moins 2 à 4 cm [3/4 à 1 1/2 po] du bord intérieur.)
Les panneaux de plastique ondulé de grandes dimensions (Coroplast, Hi-Core), par exemple ceux qui font plus de 1,20 m sur 1,20 m (4 pi sur 4 pi), ont tendance à s’incurver. Pour un grand tableau dont le support auxiliaire comporte des croisillons, découper le plastique en sections qui s’y ajusteront (figure 1b). Ces sections plus petites courberont moins et réduiront davantage les dommages causés par les vibrations et les chocs.
Marquer l’emplacement des vis sur le dos protecteur, à 1 ou à 2 cm (3/8 à 3/4 po) du bord. Pour éviter de fendre le bois du support auxiliaire, ne pas poser les vis à moins de 1 cm (3/8 po) des bords. Laisser une distance de 10 à 25 cm (environ 4 à 8 po) entre chaque vis. S’assurer que le dos n’a pas tendance à se déformer entre les vis. Prendre soin de ne pas placer de vis dans les joints du support auxiliaire, dans les joints des croisillons, dans les assemblages à rainure et languette et dans les joints à recouvrement du support auxiliaire ou des croisillons.
Coller le ruban de caoutchouc mousse sur la face intérieure du dos protecteur en prenant soin de le centrer sous l’emplacement des marques de vis. Pour une étanchéité maximale, dans la mesure du possible, il faut que le ruban de caoutchouc mousse touche le bois du support auxiliaire et non la toile pliée sur le revers. À l’aide d’un poinçon, faire les trous pour les vis au travers du panneau et du caoutchouc mousse. Apposer le panneau sur le support auxiliaire et le fixer au moyen de vis no 5 ou 6 de la longueur appropriée et de rondelles à collerette; s’assurer qu’il n’y a pas d’interstices entre le ruban de caoutchouc mousse et le support auxiliaire, et que le caoutchouc mousse n’est pas trop comprimé (figure 3).
Pour maintenir un microclimat encore plus stable, on intercalera un carton à quatre plis entre le panneau de plastique et le support auxiliaire. On taillera alors ce carton aux mêmes dimensions que le panneau, et c’est sur ce carton que l’on fixera le ruban de caoutchouc mousse. Là encore, on se sert d’un poinçon pour faire des trous dans le panneau de plastique (à distance du tableau), le carton et le caoutchouc mousse. Le carton et le panneau de plastique sont maintenus ensemble une fois vissés au support auxiliaire (figure 4). Toutefois, en utilisant aussi du ruban adhésif double face entre le carton et le panneau de plastique, on réduira le risque que le carton heurte la toile quand on retirera ultérieurement le dos protecteur.
Pose d’un dos protecteur (panneau dur ou acrylique)
À noter : Ne jamais utiliser une perceuse pour faire des trous dans le support auxiliaire.
Après avoir placé le tableau à l’écart, préparer le panneau dur en suivant les instructions que voici.
Découper un panneau aux dimensions désirées, comme il est indiqué dans la section précédente. Ne pas utiliser de panneaux qui dépassent 70 sur 90 cm (28 sur 36 po) environ. Les panneaux plus grands sont très lourds et pourraient se déformer, et les forces exercées par la dilatation ou la contraction risquent de faire gauchir le support auxiliaire sur lequel est fixé le dos protecteur.
Marquer l’emplacement des vis sur le dos protecteur, à 2 ou à 3 cm (3/4 à 1/4 po) du bord. Comme cela a été mentionné précédemment, il faut éviter de placer les vis à moins de 1 cm (3/8 po) des bords du support auxiliaire. Laisser environ 25 cm (10 po) entre chaque vis. Prendre soin de ne pas placer de vis dans les joints du support auxiliaire, dans les joints des croisillons, dans les assemblages à rainure et languette et dans les joints à recouvrement du support auxiliaire ou des croisillons.
Utiliser une perceuse pour faire les trous dans le dos protecteur seulement; on doit faire des trous d’environ 1,5 cm (1/2 po) de diamètre aux endroits précédemment marqués. Il faut se procurer, auprès d’un fournisseur d’outils spécialisés, une mèche de 1/2 po dont la queue est de diamètre réduit (3/8 po) pour s’adapter aux perceuses à main d’usage courant. Pour les panneaux de moins de 60 sur 60 cm (24 sur 24 po), un trou de 7 mm 1/4 po) devrait suffire.
Poser le ruban de caoutchouc mousse sur le côté intérieur du dos protecteur, tout près des trous, mais à l’intérieur du périmètre qu’ils forment.
Pour améliorer l’étanchéité du panneau dur à l’humidité, couvrir l’extérieur et les rebords du panneau de trois couches de peinture-émulsion acrylique (latex) ou appliquer un pare-vapeur, comme celui de marque MarvelSeal, à l’extérieur du panneau.
Nettoyer le panneau préparé, puis le fixer au support auxiliaire du tableau au moyen de rondelles protectrices et de vis no 6 de la longueur appropriée (habituellement de 1/2 à 3/4 po, selon l’épaisseur du matériau utilisé) (figure 5). Le trou doit avoir un diamètre de 1,5 cm (1/2 po). Les vis doivent pouvoir bouger et maintenir les rondelles bien en place, sans que ces dernières soient trop serrées. Le panneau a ainsi suffisamment de jeu pour se dilater ou se contracter sans trop agir sur le support auxiliaire.
Fournisseurs
Remarque : Les renseignements qui suivent visent uniquement à informer le lecteur. Le fait qu’une entreprise figure dans la présente liste ne signifie pas pour autant qu’elle est approuvée par l’Institut canadien de conservation.
- Feuilles d’acrylique (par exemple, Plexiglas) :
- Distributeurs de matières plastiques
- Panneaux de plastique (polyéthylène) ondulé à double paroi (par exemple, Coroplast ou Hi-Core) :
- Distributeurs de matières plastiques
- Pour les adresses des distributeurs, communiquer avec :
Coroplast Inc. (en anglais seulement)
1-800-361-5150
- Panneaux durs (trempés, d’au moins 3 mm d’épaisseur) (par exemple, Masonite) :
- Magasins de matériaux de construction
- Ruban de caoutchouc mousse (ruban coupe-froid autocollant, ruban de caoutchouc mousse collé avec du ruban adhésif double face ou de la colle blanche) :
- RCR Climaloc, très résistant, autocollant, imperméable, numéro de catalogue CF12005 (blanc)
ou
Quincailleries (préciser le numéro de catalogue)
- RCR Climaloc, très résistant, autocollant, imperméable, numéro de catalogue CF12005 (blanc)
- Mousses réticulées à fines cellules fermées (par exemple, Volara, Minicel, Plastozote) coupées en rubans et fixées avec du ruban adhésif double face ou de la colle blanche. Les mousses composées de polyéthylène (PE) réticulé, de copolymère d’éthylène-acétate de vinyle (EAV) ou d’un autre type de mousse de polyuréthane à base d’ester à haute teneur conviennent pour étanchéiser les dos protecteurs.
- Fournisseurs de plastique et de matériel d’emballage
- À noter : Il existe, sur le marché, d’autres caoutchoucs mousses qui conviennent, mais ils n’ont pas été analysés aux fins de conservation. De plus, malgré la stabilité d’un polymère, il est difficile de savoir quels sont les matériaux qui entrent dans la fabrication d’un produit. L’analyse de quelques produits autocollants effectuée par l’ICC révèle que les caoutchoucs mousses sont formés d’un élastomère à base caoutchouc éthylène-propylène-diène (EPDM), de polyéthylène (PE) réticulé, de copolymère d’éthylène-acétate de vinyle (EAV) contenant diverses proportions d’acétate de vinyle et de polyuréthane à base d’ester à haute teneur. Tous conviennent, sauf ceux à base d’EPDM. Même si certaines qualités s’avèrent satisfaisantes, la plupart des produits à base d’EPDM sont vulcanisés au soufre et l’on sait qu’ils émettent des gaz. Certains produits d’extrusion de silicone conviendraient aussi, mais il faut éviter ceux qui renferment des huiles sans silicone.
- Rubans adhésifs double face (par exemple, ruban no 415 ou ruban de transfert no 465 de Scotch) :
- Papeteries
- Fournisseurs de produits de conservation
- Vis et rondelles à collerette :
- Quincailleries
- Rondelles protectrices plates (Paulin W-94 3/16 po de diamètre intérieur et de 3/4 po de diamètre extérieur ou un produit de qualité comparable zingué ou chromé) :
- Quincailleries ou fournisseurs industriels de produits spécialisés
- Legere Industrial Supplies (en anglais seulement)
613-829-8010
- MarvelSeal (pellicule coupe-vapeur aluminée, applicable à chaud pour sceller le bois) :
- Fournisseurs de matériaux d’archivage
- Carton passe-partout à quatre plis :
- Magasins locaux de matériel d’artistes et d’arts graphiques ou boutiques d’encadrement
- Mylar :
- Distributeurs de matières plastiques
Bibliographie
Michalski, S. « Risk Analysis of Backing Boards for Paintings: Damp Climates vs Cold Climates », dans Minimo intervento conservativo nel restauro dei dipinti. CESMAR7 Secondo congresso internazionale Colore e Conservazione, 29-30 ottobre 2004, Saonara (Italie), Il Prato, 2005, p. 21-27.
Rédigé Debra Daly Hartin
Révisé par Debra Daly Hartin et le personnel du Laboratoire des beaux-arts en 2016
Première date de publication : 1993
© Gouvernement du Canada, Institut canadien de conservation, 2017
ISSN 1928-5272
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