La démocratie : L’ère numérique, les compétences civiques et l’avenir que nous souhaitons

Discours

Notes d’allocution pour l’honorable Karina Gould, ministre des Institutions démocratiques.

Runnymede, Angleterre, 17 novembre 2017.

Sous réserve de modifications. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles du gouvernement du Canada et révisé aux fins d’affichage et de distribution conformément à sa politique sur les communications.

Bonsoir à tous.

Merci pour l’accueil chaleureux.

Avant de commencer, j’aimerais remercier mes compatriotes canadiens qui sont ici et travaillent activement à renforcer et à protéger les institutions démocratiques du Canada. J’ai eu le privilège de rencontrer bon nombre d’entre vous au Canada, et j’espère faire la connaissance de ceux que je n’ai pas encore eu le plaisir de rencontrer.

Je tiens également à remercier mon collègue, le sénateur Peter Harder, qui est ici pour représenter le Sénat du Canada. C’est un privilège de travailler avec vous à Ottawa.

Je voudrais aussi remercier les organisateurs du colloque de 2017. Merci pour votre travail acharné et votre dévouement pour faire de cet événement un tel succès.

Le sujet du colloque de cette année, « The Dilemmas of Democracy: Challenges to the International Order » (ou « Les dilemmes de la démocratie : les défis de l’ordre international »), est très actuel, et je suis honorée d’y participer.

Depuis ma nomination au poste de ministre des Institutions démocratiques du Canada en janvier dernier, j’ai eu l’honneur de dialoguer avec les Canadiens sur bon nombre des valeurs qui nous unissent en tant que nation.

Outre ma fonction de ministre, je suis également députée de la circonscription de Burlington. Même si cela m’oblige à passer beaucoup de temps dans notre capitale nationale pour représenter mes électeurs, à titre de ministre responsable du renforcement de la transparence et de l’équité dans les institutions publiques du Canada, je trouve très utile de sortir d’Ottawa pour entendre ce que les Canadiens ont à dire.

L’été dernier, j’ai eu l’occasion de voyager partout au pays et d’écouter les divers points de vue des Canadiens : les nouveaux arrivants au Canada, les étudiants des universités, les militants LGBTQ, les Premières Nations, les groupes de personnes handicapées et la société civile en général. Un thème commun est ressorti de ces rencontres : nous devons travailler tous ensemble et en faire plus pour renforcer la démocratie canadienne, améliorer les compétences civiques et accroître la participation démocratique.

Ce dont j’aimerais discuter avec vous aujourd’hui, c’est la démocratie, l’ère numérique, les compétences civiques et l’avenir que nous souhaitons nous donner. Nous avons quelques grands défis à relever. Je suis toutefois optimiste : je crois que nous ne pouvons pas nous limiter à quelques-unes des difficultés auxquelles nous nous heurtons, mais nous pouvons les surmonter. Pour y parvenir, nous devons travailler tous ensemble. Comme pour toute autre chose, la solution ne peut pas être imposée par le gouvernement. Elle doit venir du gouvernement, certes, mais également de la société civile, des universités, des secteurs d’activités, des médias et de tous les citoyens.

Pour représenter tous les Canadiens, nous avons besoin d’un gouvernement qui reconnaît l’importance de la diversité et de l’inclusion. Lorsque les gens se reconnaissent dans le gouvernement, lorsqu’ils sont représentés par des personnes à qui ils peuvent s’identifier, ils se sentent plus près de leur démocratie.

Un Parlement qui représente ses citoyens, par rapport à leur vécu, est mieux en mesure de les défendre face aux enjeux importants de leur collectivité ou de leur génération, ou encore aux enjeux démographiques.

On me rappelle souvent que je suis une jeune femme en politique. Bien que je préfère parfois être simplement vue comme une politicienne – pour la contribution que je peux apporter à l’emploi, je l’espère –, j’en suis venue à apprécier exactement ce que je représente. Je suis une femme ministre, la plus jeune dans l’histoire du Canada et la première à être enceinte en cours de mandat. Bien que bon nombre de mes collègues soient féministes et soutiennent les femmes de tous âges, je peux parler précisément de l’expérience des personnes de ma génération à la Chambre des communes, au Cabinet et en public. Cela compte.

Parfois, les gens se plaignent que les milléniaux ne sont pas engagés sur le plan politique. Je suis en complet désaccord avec ce sentiment. Ce que nous voyons, en fait, est une génération qui fait de la politique à sa manière. Ce n’est peut‑être pas ce à quoi les générations plus âgées s’attendent lorsqu’il est question de participation politique, mais comme chaque génération qui les a précédés, les milléniaux utilisent leurs expériences personnelles pour façonner l’avenir. Cela peut être, comme tout changement, à la fois encourageant et préoccupant.

Lassez-moi vous expliquer. L’un de mes principaux mandats consiste à rétablir la confiance des Canadiens à l’égard de nos processus et institutions démocratiques. La démocratie est basée sur la confiance. Il s’agit de la confiance des personnes dans le processus et le résultat. Sans cette confiance, la démocratie échoue.

Les jeunes d’aujourd’hui grandissent dans un monde secoué par des chocs incessants, tant sur le plan culturel que technologique.

Nous souhaitons que plus de jeunes votent. En 2015, la participation électorale des jeunes au Canada a augmenté de 18 % par rapport à l’élection fédérale précédente. Cinquante‑sept pour cent des jeunes de 18 à 24 ans ont exercé leur droite de vote, comparativement à seulement 38,8 % en 2011. C’est un développement positif, mais l’exercice du droit de vote n’est pas le seul moyen de participation démocratique et d’engagement civique.

Un sondage Abacus réalisé en juin 2017 a révélé que les jeunes Canadiens étaient plus susceptibles d’engager régulièrement des conversations politiques que tout autre groupe d’âge au Canada.

Toutefois, 51 % des Canadiens de 18 à 29 ans ont déclaré ne suivre que les dossiers qui les intéressent. Je vais revenir sur la question de la bulle des filtres dans un moment. Il faut clairement en faire plus pour nous assurer de promouvoir la participation des jeunes à notre processus démocratique.

Le gouvernement du Canada a entrepris de s’attaquer à cet enjeu par le biais de modifications proposées à la Loi électorale du Canada.

Si ces modifications sont adoptées, la nouvelle loi fera tomber des obstacles à la participation électorale et améliorera l’intégrité de notre système électoral. Elle permettra de rétablir la capacité du directeur général des élections à éduquer les Canadiens concernant la participation électorale, les élections et les questions connexes. Elle rétablira également le recours à un répondant pour les personnes qui n’ont pas les documents d’identité adéquats. Cela facilitera la participation électorale des Canadiens à notre processus démocratique.

Cette loi éliminera les obstacles à la participation électorale des non‑résidents et permettra à des millions de citoyens canadiens vivant à l’étranger de voter aux élections canadiennes. Je présume que cet aspect présente un grand intérêt pour bon nombre d’entre vous ici présents.

Enfin, les modifications législatives proposées permettraient aux jeunes Canadiens de 14 à 17 ans de s’inscrire à un registre de futurs électeurs, afin qu’ils soient déjà inscrits sur la liste électorale au moment de leur 18e anniversaire. L’instauration d’un processus de préinscription est une occasion de promouvoir la participation à la démocratie auprès des générations futures.

Les jeunes d’aujourd’hui sont actifs au sein de leur communauté, dans les médias sociaux et dans les domaines qui leur tiennent à cœur. Toutefois, ils ne font pas toujours le lien entre cette action sociale et la participation aux élections. Je me souviens d’une conversation que j’ai eue cet été avec le Conseil jeunesse de Montréal, où des jeunes brillants, ambitieux et très engagés m’ont dit avec franchise : nous ne votons pas, nous faisons de la politique autrement.

Pourtant, c’est en votant qu’on peut choisir qui nous gouverne. C’est le droit le plus précieux que nous avons, celui que nous avons gagné le plus durement. Et c’est un droit puissant. Je dis souvent à mes pairs et aux gens plus jeunes que moi que c’est en ce moment que leur vote compte le plus. Car ce sont les politiques et les lois que nous adoptons maintenant qui encadreront notre génération pendant la majeure partie de notre vie d’adulte.

À ce changement d’attitude s’ajoute l’érosion persistante de la confiance du public à l’égard de la politique et des institutions démocratiques. Cette érosion est aggravée par la crise que traverse la presse et par l’explosion de nouvelles formes de médias et de technologies, qui transforment la façon dont nous consultons, consommons et utilisons l’information afin de prendre des décisions politiques et de demander des comptes aux gouvernements et aux élus.

Une malédiction chinoise est formulée ainsi : « Puissiez-vous vivre des temps intéressants ». Mais une malédiction peut aussi être une bénédiction. En effet, les difficultés peuvent se transformer en possibilité. La démocratie dans l’Ouest en est peut-être à son point le plus crucial et intéressant des temps modernes, et c’est notre façon de gérer cette transition qui déterminera son avenir.

Nous devons maintenant nous demander comment nous allons gérer ces « temps intéressants ».

Je crois que, fondamentalement, la démocratie repose sur trois piliers :

  1. des citoyens éclairés et engagés;
  2. une confiance à l’égard de l’équité du processus;
  3. la certitude que les résultats sont exacts et transparents.

Récemment, dans les démocraties partout dans le monde, nous avons vu chacun de ces piliers être menacé.

Pour ce qui est des citoyens éclairés et engagés, le Canada peut se réjouir : les Canadiens ont une grande confiance dans les médias, comme l’indique le sondage Abacus que j’ai mentionné plus tôt. La nouvelle la plus déconcertante, c’est que la majorité d’entre eux ne s’inquièteraient pas de l’effondrement de l’industrie des journaux.

Avant 2015, peu de gens se préoccupaient de l’influence étrangère dans nos élections ou dans le discours public. Lorsqu’on parlait du rôle joué par les médias sociaux dans la société civile, on le faisait dans le contexte du mouvement vert en Iran, du mouvement Euromaïdan en Ukraine ou encore de la révolution égyptienne de 2011.

On ne voyait alors que les possibilités incroyables qu’offrent les médias sociaux aux politiciens et aux citoyens pour communiquer directement et former des communautés de personnes aux vues semblables. Ces utilisations positives des médias sociaux existent encore.

Toutefois, bien des choses ont changé depuis. Des cas très médiatisés aux États-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, ont fait basculer nos points de vue. Nous avons constaté soudainement que les outils servant à renforcer la participation citoyenne étaient employés pour miner, perturber et déstabiliser la démocratie.

L’influence et l’interférence étrangères existent depuis toujours en politique. Ce qui a changé, c’est que la campagne d’influence est devenue très directe. Les plateformes de médias sociaux qui ont été conçues comme moyens de communication directs permettent aussi à des acteurs étrangers de joindre nos citoyens sans intermédiaire. Peter Pomerantsev du Guardian a écrit au sujet d’un manuel sur les campagnes de désinformation qu’il a trouvé, que le déploiement des armes de nature informationnelle agit comme une radiation invisible sur ses cibles : la population ne ressent même pas l’effet qu’elle subit, et c’est pourquoi l’État n’active pas ses mécanismes d’autodéfense.

La technologie évolue et prend de plus en plus de place, et les médias sociaux facilitent les communications d’un bout à l’autre du pays et à l’échelle mondiale. Il importe de réfléchir à la façon dont ces mêmes technologies sont utilisées dans le but de changer la conversation et d’influencer le discours public et la participation citoyenne.

Le militant politique Eli Pariser a écrit qu’il est maintenant plus facile que jamais d’écouter seulement ce qu’on veut entendre, et que ce n’est pas ainsi qu’on fait de bons citoyens.

Lorsque des algorithmes et une intelligence artificielle choisissent ce que nous voyons, nous risquons de consommer seulement de l’information qui cadre avec les convictions que nous avons déjà. Or, la démocratie prospère lorsque les idées s’entrechoquent et que les opinions divergent. En écoutant les personnes qui ont d’autres points de vue et en dialoguant avec elles, nous pouvons atteindre des compromis de façon pacifique. Lorsque nous ne lisons que ce que nous voulons lire sur des sujets qui nous intéressent, nous minons la base du pilier de la démocratie que sont les citoyens éclairés et engagés.

Monsieur Pariser affirme également que le plus grand problème politique créé par les bulles de filtres, c’est qu’il est de plus en plus difficile d’avoir un débat public. En effet, à mesure qu’augmente le nombre de segments et de messages différents, il devient plus difficile pour les campagnes de faire le suivi des affirmations des uns et des autres et des publics visés. Comment une campagne peut-elle savoir ce que disent ses opposants si les annonces ne visent que les hommes juifs blancs âgés de 28 à 34 ans qui ont exprimé leur affection pour U2 sur Facebook?

Nous devons avoir un espace consacré aux débats publics réfléchis, où tous les points de vue peuvent être exprimés, afin d’élaborer de bonnes politiques qui seront bénéfiques pour tous.

Je dois avouer que mes réflexions sur ce sujet ont beaucoup changé depuis que je suis devenue ministre des Institutions démocratiques. Je crois fermement que nous commençons à peine à comprendre l’effet du monde numérique sur les gestes posés dans le monde réel.

Cet enjeu est crucial, car les limites qui séparent la réalité physique de la réalité virtuelle sont de plus en plus floues.

Je fais partie de la première génération d’utilisateurs de Facebook. Lorsque Facebook a été lancé sur les campus universitaires, je crois que personne ne pouvait s’imaginer le rôle qu’il jouerait dans la vie publique et privée des gens aujourd’hui. Et nous sommes maintenant confrontés à un vrai dilemme politique. Nous sommes incapables de prédire la mesure dans laquelle les nouveaux outils de communication numériques influenceront et perturberont la participation des citoyens au processus démocratique d’ici la prochaine élection fédérale au Canada.

Toutefois, il s’agit d’un enjeu que nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer. Nous devons assurer le respect des principes et des valeurs de notre régime démocratique peu importe les changements que subissent les technologies. Comme Marshall McLuhan l’a dit, « nous créons nos outils, et par la suite, nos outils créent notre avenir ».

J’ai mentionné plus tôt que je suis une optimiste. Permettez-moi de vous présenter certaines de mes réflexions préliminaires au sujet de ce que nous pouvons faire.

Premièrement, je crois que cela se résume à la résilience de nos populations. Le gouvernement du Canada et les organisations civiques canadiennes consacrent beaucoup de temps, à raison, à promouvoir les valeurs démocratiques à l’étranger. Cependant, nous ne consacrons pas autant de temps ni d’énergie à parler de la démocratie et de la citoyenneté chez nous. Nous tenons pour acquis qu’au Canada, la démocratie est solidement établie. Toutefois, nous savons grâce aux exemples des pays baltes, de l’Allemagne et de la France que la meilleure défense contre les campagnes d’influence étrangères consiste à avoir des citoyens actifs, engagés et informés.

Un volet important de mon mandat porte sur ce défi : il consiste à diriger les efforts que le gouvernement du Canada déploie pour protéger le processus démocratique contre les cybermenaces. Les technologies numériques nous donnent de nombreuses possibilités de nous regrouper et d’agir, et nous savons tous que certains cherchent à miner ou à fragiliser notre démocratie. C’est pour cette raison que plus tôt cette année, j’ai demandé au Centre de la sécurité des télécommunications du Canada d’analyser les risques que les cybermenaces représentent actuellement ainsi que les risques de piratage des processus démocratiques du Canada. J’ai aussi demandé au Centre de rendre public son rapport à ce sujet.

Ce rapport était le premier en son genre à être rendu public dans le monde, et on peut le consulter en ligne. Il conclut que même si rien n’indique que des États-nations ont recours à des cybercapacités pour cibler le Canada, certaines tendances sont préoccupantes, et le Canada n’est pas à l’abri. Nous devons donc demeurer vigilants.

Comme notre premier ministre le dit souvent, je fais confiance aux Canadiens. L’expérience que j’ai acquise en frappant à 45 000 portes durant la campagne m’a donné confiance dans la résilience des Canadiens.

Deuxièmement, nous devons accorder de l’importance à la solidité du paysage médiatique. En effet, les médias jouent un rôle essentiel en démocratie. Ce quatrième pouvoir fournit aux citoyens une grande partie de l’information dont ils se servent pour prendre leurs décisions. Les Canadiens ont encore grandement confiance dans les médias traditionnels, mais comment pouvons-nous leur montrer le lien qui existe entre les nouvelles sur lesquelles ils se fient et la nécessité d’appuyer les médias? Comment pouvons-nous aider les organisations du milieu des médias à s’adapter au paysage médiatique du 21e siècle?

Troisièmement, les médias sociaux et les plateformes en ligne sont les nouveaux arbitres de l’information, et par conséquent, ils ont la responsabilité de gérer leurs communautés. Ils doivent réfléchir à leurs pratiques internes et à la façon dont elles façonnent le discours politique et l’opinion publique. La transparence à l’égard de la publicité est un pas dans la bonne direction, mais ce n’est pas le résultat recherché ultimement. Les médias sociaux et les plateformes en ligne doivent également travailler avec les gouvernements afin de rendre plus transparente la façon dont ils mènent leurs activités. Notre démocratie en dépend.

Quatrièmement, le gouvernement ne peut pas y arriver seul. La démocratie appartient aux citoyens qui lui donnent vie, et sa solidité équivaut à celle de l’engagement des citoyens. Je crois fermement que nous pouvons relever ce défi avec succès, en travaillant ensemble.

Finalement, il s’agit également d’inclusion. Lorsque des citoyens sentent qu’ils font partie d’une société, ils sont davantage susceptibles d’apporter leur contribution. Il s’agit d’inclusion sociale, économique et politique.

Cette inclusion sur le plan social signifie que les gens ne se sentent pas discriminés et qu’ils peuvent apporter leur entière participation sans crainte ni honte. Cela fait en sorte que tous les Canadiens ayant le droit de voter ont la possibilité de voter. Cela fait aussi en sorte que tous peuvent participer à notre processus électoral et ce, avec dignité.

Pour cette raison, je travaille actuellement à modifier la Loi électorale du Canada afin de favoriser l’accessibilité des personnes handicapées aux scrutins et de permettre aux personnes qui ne disposent pas de pièce d’identité de pouvoir y participer dans la dignité.

Il s’agit également d’inclusion économique, car les gens qui peinent à se nourrir ou à payer le coût du transport en commun ont d’autres priorités que l’engagement civique et la participation au processus démocratique. Nous devons donc nous efforcer de réduire les obstacles qui empêchent chacun des membres de la société de participer au processus démocratique.

Il s’agit aussi d’inclusion politique, car lorsque les citoyens jugent que leurs dirigeants reflètent leur diversité, ils peuvent entrevoir un rôle pour eux-mêmes dans le cadre du processus démocratique. Cela explique pourquoi la diversité est si importante pour que les gouvernements soient représentatifs.

Nous nous trouvons donc à un carrefour à l’échelle mondiale sur le plan de la démocratie. De nouvelles technologies et attitudes perturbent le cours normal des choses, mais les défis à relever offrent différentes possibilités. Nous pouvons toutefois nous attaquer à ces obstacles et parvenir à les éliminer. De quelle façon apporterez-vous votre contribution? Quel sera votre rôle alors que nous, citoyens, sommes confrontés à l’avenir de la démocratie à l’ère du numérique?

Merci. Thank you.

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