Le gouvernement du Canada investit dans un centre de coordination national et une plateforme de mobilisation des Autochtones pour la recherche sur les méfaits associés aux substances psychoactives
Communiqué de presse
11 juin 2024 — Ottawa (Ontario) — Instituts de recherche en santé du Canada
La recherche est cruciale pour comprendre la consommation de substances psychoactives dans toute sa complexité, choisir des interventions efficaces et, au bout du compte, sauver des vies. Voilà pourquoi nous devons tirer parti de l’expertise exceptionnelle du Canada en recherche afin de veiller à ce que nos interventions, services et politiques ayant trait aux questions de santé liées à la consommation de substances psychoactives soient efficaces, équitables et factuels.
Aujourd’hui, l’honorable Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, annonce un investissement de 6 M$, par le biais des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et de la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCDAS), pour accroître les retombées de l’Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives (ICRIS). Ce nouveau financement comprend une somme de 4 M$ pour la création d’un centre de coordination du réseau de l’ICRIS ainsi que 2 M$ pour la conception d’une plateforme de mobilisation des Autochtones à l’échelle du réseau.
Le centre de coordination sera dirigé par le Dr David Hodgins, de l’Université de Calgary. Avec son équipe, il mettra en place quatre plateformes : une pour la collaboration des partenaires dans la création de produits et d’activités de mobilisation des connaissances; une pour la formation et le perfectionnement (stages, bourses de recherche et mentorat pour chercheurs en début de carrière et universitaires autochtones de l’ensemble des pôles du réseau); une pour le soutien des essais cliniques, des études et de la mise en commun des données; et une pour la création de processus et d’outils permettant l’élaboration de lignes directrices et de pratiques exemplaires.
La plateforme de mobilisation des Autochtones sera quant à elle conçue sous la supervision du Dr Robert Henry, de l’Université de la Saskatchewan. Le Dr Henry et son équipe miseront sur une démarche guidée par les communautés et axée sur les distinctions pour conseiller le centre de coordination quant aux priorités en recherche autochtone, pour renforcer l’implication des Autochtones, non seulement à l’échelle des pôles régionaux, mais de façon générale, ainsi que pour appuyer l’ICRIS dans l’amélioration de la santé et du bien-être des Autochtones grâce à la précieuse contribution de ces derniers. La plateforme comprendra cinq grands piliers : application et mobilisation des connaissances; formation de la relève autochtone; implication des partenaires autochtones dans la définition des priorités en recherche autochtone; amélioration des méthodes afférentes aux Autochtones dans le cadre de l’ICRIS; création d’un cadre d’évaluation autochtone.
Appuyées par le centre de coordination et la plateforme de mobilisation des Autochtones, les quelque 1 000 personnes qui composent le réseau de l’ICRIS — des fournisseurs de services, des chercheurs, des décideurs, des patients et des personnes qui prennent des substances psychoactives — collaboreront pour créer des stratégies factuelles qui auront des retombées importantes pour la prévention et le traitement des méfaits associés aux substances psychoactives.
Citations
« Les méfaits associés aux substances psychoactives constituent un enjeu complexe pour lequel il n’y pas de solution universelle. Nous devons miser sur la recherche menée à la grandeur du pays et sur les données qui en découlent pour mieux comprendre les enjeux de la consommation de substances psychoactives et adopter des politiques factuelles offrant de véritables solutions aux personnes dans le besoin. »
L’honorable Ya’ara Saks
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
« L’ICRIS est un très bel exemple de ce que l’on peut accomplir quand les chercheurs disposent des moyens nécessaires pour s’organiser et améliorer, en suivant une démarche ascendante, tant les politiques que les pratiques. Ces plateformes consolideront les efforts remarquables déployés dans le cadre de l’ICRIS, ce qui profitera encore davantage aux personnes, familles et collectivités du Canada touchées par la crise. »
Dr Samuel Weiss
Directeur scientifique de l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des IRSC
« Le tout est plus grand que la somme de ses parties! La force unique de l’ICRIS réside dans le fait que les perspectives des chercheurs, des décideurs, des fournisseurs de services de première ligne, de nos partenaires autochtones et des personnes ayant une expérience concrète en lien avec les substances psychoactives sont rassemblées aux fins de la création de solutions factuelles et réfléchies aux défis de la dépendance. Ce financement supplémentaire permettra à nos cinq pôles de collaborer pour produire et diffuser de nouvelles connaissances. »
Dr David Hodgins
Professeur, Département de psychologie, Faculté des arts, Université de Calgary
« La prévalence disproportionnée des méfaits des substances psychoactives chez les Autochtones exige un effort concerté auquel les Autochtones eux-mêmes — des chercheurs, des gardiens du savoir, des jeunes et des personnes ayant une expérience concrète, etc. — pourront contribuer dans le cadre d’initiatives et de programmes de recherche et de mobilisation des connaissances de grande envergure. La plateforme de mobilisation des Autochtones de l’ICRIS donnera un élan aux travaux en cours dans la perspective d’un avenir meilleur et du respect des systèmes de connaissances autochtones. »
Dr Robert Henry
Professeur adjoint, Département d’études autochtones, Université de la Saskatchewan et chercheur principal désigné, Environnement réseau pour la recherche sur la santé des Autochtones de la Saskatchewan
Faits en bref
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L’Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives (ICRIS), anciennement l’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances, a été créée en 2015 par les IRSC dans le but d’établir un réseau de recherche national composé de chercheurs, de fournisseurs de services, de décideurs et de personnes ayant une expérience concrète en lien avec les substances psychoactives.
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Ce réseau de recherche pancanadien se compose de cinq pôles régionaux (Colombie-Britannique, Prairies, Ontario, Québec et Atlantique).
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L’ICRIS procure une plateforme souple et évolutive pour l’avancement de la recherche et de la mobilisation des connaissances en matière de prévention, de traitement et de réduction des méfaits associés aux substances psychoactives.
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Les IRSC accordent un nouveau financement de 6 M$ pour renforcer et élargir les activités de l’ICRIS à l’échelle canadienne grâce à un nouveau centre de coordination et à une nouvelle plateforme de mobilisation des Autochtones.
Liens connexes
Personnes-ressources
Yuval Daniel
Attachée de presse
Cabinet de l’honorable Ya’ara Saks
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
819-360-6927
Relations avec les médias
Instituts de recherche de santé du Canada
relationsaveclesmedias@cihr-irsc.gc.ca
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) savent que la recherche a le pouvoir de changer des vies. En tant qu’organisme fédéral chargé d’investir dans la recherche en santé, ils collaborent avec des partenaires et des chercheurs pour appuyer les découvertes et les innovations qui améliorent la santé de la population et le système de soins du Canada.
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