Principaux enjeux - COVID-19

Réponse des Forces armées canadiennes à la crise de la COVID-19 en appui au gouvernement dans son ensemble

  • Depuis le déclenchement de la pandémie mondiale, les Forces armées canadiennes (FAC) ont activement contribué aux efforts de l’ensemble du gouvernement en réponse à la COVID-19.
  • En fait, les membres des Forces armées canadiennes ont joué un rôle essentiel dans l’intervention initiale.
    • Par exemple, les membres des Forces armées canadiennes ont aidé à rapatrier les Canadiens des foyers d’épidémie dans le monde entier.
    • Ils ont également logé des rapatriés à la Base des Forces canadiennes (BFC) Trenton pour une période d’observation médicale.
  • Lorsqu’il est devenu évident que la COVID-19 pourrait représenter une menace grave pour le Canada, les Forces armées canadiennes ont répondu à l’appel pour aider les Canadiens.
    • À cette fin, nous avons mobilisé 24 000 membres de la Force régulière et de la Force de réserve pour répondre aux appels à l’aide.
    • Cela comprenait plus de 1 200 Rangers en attente pour répondre aux besoins particuliers des communautés du Nord et des communautés autochtones de l’ensemble du pays.
    • Les Rangers canadiens ont également répondu à la demande d’assistance à l’échelle du Canada, aidant à la mise en place d’installations de tests de dépistage temporaires, au soutien de la maintenance, à la réalisation de contrôles de bien-être et à la livraison de produits alimentaires dans des régions éloignées.
    • Les Forces armées canadiennes ont appuyé l’Agence de la santé publique du Canada avec des conseils et un soutien direct pour la prestation extérieure de services, l’entreposage et la distribution de l’équipement médical essentiel et de l’équipement de protection individuelle.
    • Les Forces armées canadiennes ont également apporté un soutien médical au ministère de la Santé, au nom du ministère de la Santé de l’Ontario, au sujet des activités de traçage des contacts.
  • À l’heure actuelle, les Forces armées canadiennes aident les partenaires provinciaux à soutenir certaines de nos populations les plus vulnérables.
    • Jusqu’à 1 200 membres du personnel ont fourni de l’aide aux résidents des établissements de soins de longue durée au Québec et en Ontario.
    • Ces membres travaillent en collaboration avec le personnel médical dans les foyers afin de maintenir les niveaux de dotation et d’aider au contrôle et à la prévention de l’infection.
  • À l’avenir, les Forces armées canadiennes continueront de répondre à tous les nouveaux défis qui découlent de la COVID-19 afin que nous puissions continuer d’aider les Canadiens dans le besoin.

Faits saillants

Activités de l’opération GLOBE :

  • Les Forces armées canadiennes ont aidé au rapatriement et à la mise en quarantaine de 870 personnes au total à la BFC Trenton et au NAV CENTRE de Cornwall.

Activités de l’opération LASER :

  • Le personnel des FAC a fourni de l’aide dans 50 établissements de soins de longue durée :
    • quarante-trois établissements au Québec;
    • sept établissements en Ontario.

Détails

Intérêt récent du parlement et des médias

  • Il y a eu un intérêt soutenu des médias et du Parlement pour tous les aspects du soutien des Forces armées canadiennes aux efforts de l’ensemble du gouvernement en réponse à la COVID-19, en particulier pour le rôle des FAC dans le rapatriement des Canadiens de l’étranger et le déploiement plus récent des FAC dans les établissements de soins de longue durée en Ontario et au Québec.
  • Le 5 février 2020 et le 26 février 2020, des représentants de la Défense nationale ont comparu devant le Comité permanent de la santé de la Chambre afin de témoigner sur le rôle des FAC dans le dépistage médical et le rapatriement des Canadiens.

Opération GLOBE

  • Il arrive parfois qu’on demande aux membres des Forces armées canadiennes (FAC) d’aider d’autres ministères du gouvernement fédéral à accomplir diverses tâches ou de participer à des activités du gouvernement du Canada à l’étranger. Lorsque ces tâches nécessitent du travail à l’étranger, les membres des FAC sont déployés dans le cadre de l’opération GLOBE.

Opération LASER

  • Dans le cadre de l’opération LASER, les FAC apportent leur soutien aux objectifs et aux demandes d’aide du gouvernement du Canada.
  • Cela comprend le soutien dans les établissements de soins de longue durée au Québec et en Ontario en aidant aux opérations quotidiennes, à la coordination et à la prestation de soins médicaux et en offrant un soutien général.

Communautés du Nord et communautés Autochtones

  • Les Rangers canadiens fournissent actuellement de l’aide dans les communautés du Nord en transportant et en distribuant des fournitures aux localités, en effectuant des contrôles de bien-être, en dotant en personnel les postes de commandement et les centres d’urgence et en soutenant la sécurité alimentaire des communautés par la chasse, la cueillette et la pêche.

Version 2.1 – 15 juin 2020

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Aide des Forces armées canadiennes dans les établissements de soins de longue durée

  • De courageux hommes, femmes et militaires ont accompli un travail extraordinaire pour offrir de l’aide dans des foyers de soins de longue durée.
  • Le rythme accéléré auquel les établissements de soins de longue durée se sont stabilisés met en évidence les répercussions positives de la présence de nos femmes et de nos hommes en uniforme.
  • Notre personnel militaire sera en mesure d’aider à faire passer l’état des installations dans lesquelles ils se trouvent au « vert » d’ici le 26 juin.
  • Si certaines des installations ne sont pas encore passées au « vert » à cette date, les Forces armées canadiennes resteront en place jusqu’à ce qu’elles le soient.
  • Au-delà du 26 juin, les Forces armées canadiennes assureront également un nombre limité d’équipes de soins civils renforcées en réserve.
  • Les Forces armées canadiennes seront prêtes à attribuer ces équipes aux établissements de soins de longue durée du Québec si des besoins aigus surviennent.

Si l’on insiste sur l’indemnité de danger pour les membres des Forces armées canadiennes affectés dans des établissements de soins de longue durée :

  • Les Forces armées canadiennes se tiennent toujours prêtes à aider les collectivités de partout au Canada.
  • Les militaires aident actuellement les populations vulnérables dans les établissements de soins de longue durée touchés par la pandémie de COVID-19 au Québec et en Ontario.
  • Nous reconnaissons que la COVID-19 présente des dangers uniques pour les membres des Forces armées canadiennes qui opèrent dans ces installations.
  • Les Forces armées canadiennes veillent à ce que les membres du personnel soient bien formés et équipés.
  • C’est la raison pour laquelle nous avons établi l’opération LASER, comprenant l’aide que le personnel militaire fournit dans ces installations, en tant qu’opération de service spécial.
  • Le chef d’état-major de la défense a également demandé à son état-major d’obtenir une indemnité de danger pour les militaires directement engagés à l’intérieur de ces installations.
  • Ce travail est en cours.
  • Nous continuerons d’appuyer les membres des Forces armées canadiennes lorsqu’ils fournissent de l’aide aux collectivités de partout au Canada.

Si l’on insiste sur les tests de dépistage de la COVID-19 parmi les membres des Forces armées canadiennes dans les établissements de soins de longue durée :

  • Chaque jour, le personnel militaire risque sa propre santé et sa propre sécurité afin de protéger les Canadiens vulnérables.
  • En Ontario et au Québec, tout militaire qui présente des symptômes de COVID-19 est immédiatement retiré de l’installation et testé.
  • Nous élaborons présentement des protocoles d’essai plus rigoureux pour le personnel, y compris pour ceux qui n’ont pas de symptômes.
  • Tous les membres du personnel militaire subiront un test de dépistage avant de commencer à travailler dans un établissement de soins de longue durée.
  • Chaque fois qu’un établissement demande des tests supplémentaires, le personnel militaire affecté à celui-ci est également testé.
  • Enfin, une fois la mission terminée, tous les membres du personnel s’isoleront pendant 14 jours et seront testés de nouveau avant de retourner à leur unité d’origine.
  • Ces mesures seront prises pour assurer la santé des militaires, des résidents et de l’état-major, ainsi que pour mener à bien notre mission globale dans les établissements de soins de longue durée.

Faits saillants

  • Québec
    • Depuis avril, les membres des Forces armées canadiennes ont apporté leur soutien dans 43 installations.
  • Ontario
    • Depuis avril, le personnel des Forces armées canadiennes a apporté son soutien dans installations.
  • Cas de COVID-19 au sein de la population des FAC offrant un soutien en ESLD : 50 cas en date du 16 juin 2020
    • Actifs : 6
    • Guéris : 44

Détails

Intérêt récent du parlement et des médias

  • Les parlementaires et les médias se sont fortement intéressés au soutien des Forces armées canadiennes (FAC) dans les établissements de soins de longue durée au Québec et en Ontario. Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique ont exhorté le gouvernement à maintenir le personnel des FAC dans les établissements de soins de longue durée. Plus précisément, le Bloc québécois a demandé au gouvernement d’accepter la demande du Québec visant à prolonger le soutien des FAC dans ces installations jusqu’en septembre.
  • Dans les médias, on continue de s’intéresser à la santé et au bien-être des membres du personnel des FAC déployés dans les établissements de soins de longue durée, y compris à la fréquence des tests et au taux d’infection parmi les militaires, de même qu’à la possible indemnité de danger. À la suite de la diffusion publique des rapports des FAC sur les soins aux résidents dans ces installations, les articles des médias ont félicité les membres des FAC pour avoir exposé la gravité des problèmes dans ces foyers.

Aide des Forces armées canadiennes aux établissements de soins de longue durée

  • Dans le cadre de l’intervention pangouvernementale en cours pour aider les Canadiens dans le contexte de la COVID-19, les FAC soutiennent les autorités civiles au Québec depuis le 20 avril 2020, et en Ontario depuis le 28 avril 2020, comme en ont convenu les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral.
  • Les militaires déployés dans des établissements de soins de longue durée collaborent avec leurs partenaires provinciaux et avec le personnel médical afin de maintenir les niveaux de dotation et d’aider au contrôle et à la prévention de l’infection. Ils fournissent de l’aide dans le cadre des opérations quotidiennes, contribuent à la coordination et à la prestation des soins médicaux et fournissent un soutien général aux installations désignées. 
  • Dans le cadre de ses fonctions, le personnel des FAC a observé des problèmes liés à la prestation de soins aux résidents de ces installations. Les membres du personnel ont fait part de leurs observations aux autorités de gestion des installations dans lesquelles ils ont été déployés et ont pris immédiatement les mesures nécessaires pour remédier aux problèmes qu’ils avaient observés. Les problèmes signalés sont liés à ce qui suit :
    • Non-respect des politiques;
    • Insuffisance de la formation et de fournitures médicales pour le personnel de l’installation;
    • Lacunes dans l’infrastructure de soins de longue durée;
    • Préoccupations en ce qui concerne les normes relatives aux soins.

Version 2 – 17 mai 2020

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Rapports du Renseignement médical des Forces armées canadiennes sur la pandémie de COVID-19

  • Au sein de la Défense nationale, nous disposons d’une équipe qui évalue les menaces liées aux maladies infectieuses et aux dangers environnementaux.
  • Ce groupe d’experts en matière de santé et de renseignement se concentre sur les menaces pour notre personnel militaire et leurs opérations.
  • Depuis les premières indications de l’éclosion le 31 décembre 2019, la Défense nationale a collaboré étroitement avec d’autres ministères, dans le cadre d’un effort pangouvernemental.
  • Toute l’information et l’analyse pertinentes ont été communiquées aux hauts fonctionnaires en temps opportun, et des copies des documents d’information ont été mises à la disposition des autres ministères et organismes.
  • Depuis janvier, la Défense nationale a également participé à des discussions interministérielles liées à la COVID-19 et a communiqué l’information et l’analyse à divers partenaires, y compris à l’Agence de la santé publique.
  • Nous continuons de travailler en collaboration avec nos partenaires afin de nous assurer que nous fondons nos décisions sur les meilleures données disponibles.

Faits saillants

  • Le 2 janvier 2020, l’Agence de la santé publique du Canada a alerté tous les ministères fédéraux et les autorités provinciales de la propagation de la COVID-19.
  • Le 14 janvier 2020, l’Agence de la santé publique du Canada a convoqué une réunion du Conseil des médecins hygiénistes en chef.
  • Le 17 janvier 2020, le Commandement du renseignement des Forces canadiennes a présenté son premier exposé écrit au ministre de la Défense nationale.
  • Le 27 janvier 2020, le gouvernement a convoqué un groupe d’intervention en cas d’incident pour faire le suivi du problème.
  • Le 13 mars 2020, la Défense nationale a transmis 134 pages de documents internes sur la COVID-19 au Comité de la santé de la Chambre des communes, en réponse à une motion officielle.
    • Les rapports du renseignement médical ont été exclus aux fins de la sécurité nationale, conformément aux termes de la motion.

Détails

Intérêts récents des médias et du parlement

  • Le 20 avril 2020, CBC publiait un article indiquant que l’unité du renseignement médical avait fait un compte rendu sur le coronavirus et donné des avertissements à ce sujet au début de janvier 2020.
  • À la Chambre des communes, les 11 avril, 20 avril et 28 avril 2020, les membres du Parlement ont posé la question au premier ministre et au ministre de la Défense nationale à savoir, qui, au sein du gouvernement, avait eu accès à ce rapport, à quel moment et quelles mesures avaient été prises.
  • En réponse, le premier ministre, le vice-premier ministre et le ministre de la Défense nationale ont parlé de l’importance générale de la communication de renseignements et ils ont indiqué qu’ils ne donneraient pas de commentaires sur les discussions internes du Cabinet.

Évaluations du renseignement du Commandement du Renseignement militaire des Forces armées canadiennes

  • Les évaluations du renseignement sont essentielles pour veiller à ce que nous puissions continuer à fonder nos décisions sur les meilleures données disponibles.
  • Il n’y a pas eu d’écart entre l’évaluation de la Défense nationale et celle de l’Agence de la santé publique du Canada en ce qui a trait à la COVID-19, à sa transmissibilité et aux risques qui lui sont liés au Canada.
  • L’unité du renseignement médical des Forces armées canadiennes (FAC) n’a pas fourni d’avertissements ou de recommandations de tout renseignement qui n’était pas déjà à la portée de l’Agence de la santé publique du Canada.
  • Les recommandations stratégiques du gouvernement du Canada ont été élaborées par l’Agence de la santé publique du Canada – et non par le renseignement médical des FAC.

Version 1 – 12 juin 2020 – Source : Notes pour la période de questions sur les MEDINT des FAC; Question inscrite au Feuilleton-430 – COMRENSFC.

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Stocks d’équipement de protection individuelle des Forces armées canadiennes

  • Les stocks d’équipement de protection individuelle de qualité médicale de la Défense nationale sont centralisés, entretenus et gérés par le Groupe des services de santé des Forces canadiennes.
  • Les stocks d’équipement de protection individuelle de qualité médicale sont demeurés stables en février 2020 et ont fluctué en mars 2020, tandis que les Forces armées canadiennes répondaient à la pandémie.
  • Depuis, nous avons acquis des fournitures supplémentaires d’équipement de protection individuelle de qualité médicale pour les Forces armées canadiennes.
  • La Défense nationale continuera de surveiller de près ces niveaux de stocks afin de s’assurer que l’Armée dispose de l’équipement dont elle a besoin pour mener à bien son important travail à l’appui des Canadiens.

Faits saillants

  • Le 31 mars 2020, les stocks de la Défense nationale comprenaient ce qui suit :
    • 5 955 blouses;
    • 1 509 600 masques chirurgicaux;
    • 106 353 masques N95;
    • 1 731 700 paires de gants;
    • 2 346 écrans faciaux.
  • En date du 11 mai 2020, le Groupe des services de santé des Forces canadiennes a reçu en supplément :
    • 600 blouses;
    • 1 500 masques chirurgicaux;
    • 1 200 masques N95;
    • 224 825 gants de qualité médicale;
    • 10 560 écrans faciaux.

Détails

Intérêts récents des médias et du parlement

  • Il y a eu un intérêt soutenu des médias et du Parlement envers le niveau global d’équipement de protection individuelle à l’échelle du gouvernement, y compris plusieurs questions inscrites au Feuilleton sur les stocks de la Défense nationale et de l’ensemble du gouvernement.

Équipement de protection individuelle des Forces armées canadiennes

  • Les Forces armées canadiennes ont joué un rôle clé à l’appui de l’intervention pangouvernementale à l’égard de la pandémie de COVID-19.
  • Entre le 1er novembre 2019 et le 29 février 2020, les stocks d’équipement de protection individuelle de qualité médicale des Forces armées canadiennes (FAC) contenaient environ 4 800 blouses, 2 000 000 de masques chirurgicaux, 145 000 masques N95, 2 047 700 paires de gants et 3 200 écrans faciaux.
  • Les quantités d’équipement de protection individuelle de catégorie médicale entreposées ont fluctué au cours du mois de mars, les FAC ayant apporté leur soutien aux efforts de rapatriement du Canada par l’intermédiaire de l’opération GLOBE et adopté des mesures visant à protéger le personnel et à maintenir des capacités opérationnelles efficaces durant la pandémie.
  • L’opération LASER, la réponse des FAC à la pandémie de COVID-19, a mené à la mobilisation des membres de la Force régulière, de la Force de réserve et des Rangers canadiens, qui ont répondu à l’appel pour offrir de l’aide dans les établissements de soins de longue durée au Québec et en Ontario ainsi que pour soutenir les collectivités des Premières Nations et les municipalités à l’échelle du pays.

Version 1 – 11 juin 2020 – Source : Question de la Chambre des communes numéro 425 : achat d’équipement de protection individuelle par le gouvernement.

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Sécurité et bien-être des membres des Forces armées canadiennes durant la COVID-19

  • Au fur et à mesure qu’elles répondent à la pandémie de COVID-19, les Forces armées canadiennes adoptent les mesures appropriées pour protéger tous ses membres.
  • Les décisions sont fondées sur les conseils des autorités sanitaires et du médecin général, et les membres du personnel militaire appliquent tous les protocoles nécessaires pour atténuer la propagation de la COVID-19.
  • En mars, nous avons suspendu certains entraînements et exercices et nous avons repositionné le personnel au pays et à l’étranger pour assurer sa sécurité continue.
  • Afin d’assurer l’efficacité opérationnelle des Forces armées canadiennes, des préparatifs sont en cours pour reprendre progressivement certaines activités, y compris l’instruction.
  • Ces activités reprendront de façon progressive, délibérée et sécuritaire tout en protégeant la santé, la sécurité et le bien-être général de notre personnel.
  • Les activités seront reprises de concert avec chacune des autorités provinciales, territoriales et locales pertinentes, conformément à leurs politiques particulières en place.
  • Nous continuerons de veiller à ce que tous les militaires et leur famille soient soutenus physiquement et mentalement pendant ce temps.

Faits saillants

  • Les 37 cliniques de soins de santé des FAC demeurent ouvertes. Les services de santé mentale et de soutien spirituel sont jugés essentiels et demeurent à leur portée.
  • À l’heure actuelle, la Défense nationale ne divulgue le nombre de cas de COVID-19 que parmi les membres des FAC qui travaillent dans des établissements de soins de longue durée.

Détails

Santé mentale

  • Les services de santé mentale sont jugés essentiels, et les soins de santé mentale et le soutien psychosocial pour les membres des FAC se poursuivent dans tous les centres de services de santé des Forces canadiennes. La plus grande partie des soins est maintenant donnée grâce à un modèle de télésanté dans lequel les patients ont la possibilité de rester à la maison et de parler au fournisseur de soins au téléphone ou par vidéoconférence; de plus, des mesures sont en place pour assurer le suivi des règles de distanciation et des autres pratiques de lutte contre les infections dans les cliniques.
  • Les aumôniers des FAC s’occupent activement des membres des FAC et de leurs familles. Ce service est offert de concert avec la Ligne d’information pour les familles des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC) et fait en sorte que les membres et les familles aient accès aux services d’un aumônier qui pourra leur offrir de l’écoute active, des conseils ainsi que du soutien spirituel et un aiguillage approprié. Avec l’approbation de la chaîne de commandement, les aumôniers ont ouvert des chapelles et des lieux sacrés pour offrir du soutien aux membres et aux familles en deuil en raison de la mort récente de membres des FAC en opération.

Santé physique

  • En plus des services de santé mentale, d’autres services de santé essentiels sont maintenus et bénéficient de l’utilisation maximale de la technologie et d’autres mesures pour appuyer les recommandations de distanciation physique.
  • La programmation en ligne du Programme national de soutien personnel (PSP) des SBMFC a été lancée afin d’offrir un programme de loisirs virtuels, de promotion de la santé, de conditionnement physique, des activités du programme Sans limites et des opérations des forces d’opérations spéciales et de soutenir les FAC et leur famille dans leur volonté de maintenir une force saine, apte et prête. La majorité des bases et des escadres ont également des programmes de loisirs virtuels en place.

Services aux familles des militaires

  • Seulement 2 des 32 centres de ressources pour les familles des militaires (CRFM) sont actuellement ouverts, soit les centres d’Edmonton et de Winnipeg, qui offrent des services essentiels. Toutefois, les programmes et services virtuels suivants sont toujours fournis :
    • 25 des 32 centres offrent des services virtuels de santé mentale;
    • tous les 32 centres offrent des services du Programme pour les familles des vétérans;
    • tous les 32 centres offrent des services d’aiguillage au moyen de la Ligne d’information pour les familles;
    • 15 de 32 centres offrent des programmes virtuels.
  • La Ligne d’information pour les familles des SBMFC est pleinement opérationnelle et répond à 239 appels sur une période de trois semaines.
  • Les services de garde demeurent un sujet de préoccupation pour les familles. Bien qu’il y ait une demande importante de services de garde à l’appui des opérations des FAC, les CRFM ne sont pas en mesure de diriger des installations de garde d’enfants sur les bases et les escadres dans la plupart des provinces, en raison des restrictions en matière de santé publique.
  • Les services financiers du Régime d’assurance-revenu militaire (RARM) des SBMFC continuent de répondre à tous les besoins des clients en matière d’assurance, de planification financière, d’aide aux personnes en difficulté financière et d’information, à l’aide d’une technologie de consultation virtuelle.
  • Le RARM continue de répondre à tous les besoins des clients en matière d’assurance, de planification financière, d’aide aux personnes en difficulté financière et d’information, à l’aide d’une technologie de consultation virtuelle.
  • Le programme Appuyons nos troupes, géré par les SBMFC, a été utilisé pour les militaires dans le besoin alors que certaines préoccupations faisaient surface relativement à la perte de revenus pour les conjoints des militaires. Ce programme fournit des cartes-cadeaux pour la nourriture ou le carburant d’une valeur pouvant atteindre 200,00 $ par l’intermédiaire des aumôniers. Ce moyen est très efficace et facile à utiliser pour les militaires. Il ne s’agit pas du nombre de demandes, mais de la capacité de répondre rapidement à chaque situation de crise lorsqu’elles surviennent. En date du 31 mai 2020, 103 membres avaient été aidés et un total de 27 200 $ avait été distribué.

Version 1 – 12 juin 2020 – Source : Notes pour la période de questions sur la sécurité et le bien-être des membres des FAC; CPM

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Contrer la désinformation sur la COVID-19

  • Les acteurs de la cybermenace tentent de tirer profit des préoccupations et des craintes accrues de la population canadienne concernant la COVID-19.
  • C’est pourquoi, en collaboration avec ses partenaires de l’industrie, le Centre de la sécurité des télécommunications prend des mesures contre les cyberacteurs malveillants.
  • Nos efforts coordonnés ont contribué à la suppression de plus de 1 000 sites frauduleux ou adresses de courriel conçus pour des cyberactivités malveillantes.
  • Par exemple, le Centre de la sécurité des télécommunications a aidé à éliminer des sites Web malveillants se faisant passer pour l’Agence de la santé publique du Canada et l’Agence du revenu du Canada.
  • Le Centre de la sécurité des télécommunications continue également de fournir du renseignement étranger de premier plan pour éclairer les décisions relatives à l’approche du Canada à l’égard de la COVID-19.
  • Ensemble, ces efforts feront en sorte que les Canadiens puissent continuer de faire confiance aux sources officielles du gouvernement du Canada, en particulier pendant ces moments difficiles.

Faits saillants

  • Désinformation sur la COVID-19 :
    • Les cybercriminels et les fraudeurs encouragent les victimes à visiter de faux sites Web, à ouvrir des pièces jointes à des courriels et à cliquer sur des liens de messages texte.
  • Cybermenaces pour les organismes de santé canadiens :
    • Le Centre canadien pour la cybersécurité a évalué que la pandémie présentait un niveau élevé de risque pour la cybersécurité des organismes de santé canadiens participant à l’intervention nationale contre la COVID-19.
    • À cette fin, le Centre canadien pour la cybersécurité a publié une alerte proactive le 20 mars 2020, en avertissant les organismes de santé canadiens de ce risque accru.

Détails

  • La COVID-19 a offert aux cybercriminels et aux fraudeurs une occasion de leurre efficace pour inciter les victimes à visiter de faux sites Web, à ouvrir des pièces jointes à des courriels et à cliquer sur des liens de messages texte. Ces courriels empruntent généralement l’identité d’organismes de soins de santé et peuvent prétendre provenir du gouvernement du Canada.
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité sensibilise continuellement le public aux cybermenaces qui pèsent sur les organismes de santé canadiens en diffusant de façon proactive des alertes de cybermenaces et en fournissant de l’orientation et des conseils adaptés à ces organismes, aux partenaires gouvernementaux et aux intervenants de l’industrie.
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité a également récemment conclu un partenariat avec l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI) dans le cadre du Bouclier canadien de l’ACEI, un service gratuit et protégé de gestion des noms de domaine qui empêche les utilisateurs de se connecter à des sites Web malveillants susceptibles d’infecter leurs appareils ou de voler leurs renseignements personnels. Ce partenariat offre aux utilisateurs du Bouclier canadien des protections plus étendues grâce au renseignement sur les menaces recueilli auprès du Centre canadien pour la cybersécurité.
  • En vertu du cadre de collaboration en matière de recherche et développement du réseau de prospective technologique du Groupe des cinq, Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) a proposé, avec les États-Unis, un nouveau réseau de lutte contre la désinformation en général qui soutiendra le Centre canadien pour la cybersécurité et reliera les opérateurs et les chercheurs canadiens aux partenaires du Groupe des cinq.

Intérêt récent des parlementaires

  • Le 20 mai 2020, M. Scott Jones, chef du Centre canadien pour la cybersécurité au Centre de la sécurité des télécommunications (CST), a témoigné au Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie (INDU) de la Chambre des communes et a parlé des cybermenaces et, de façon plus générale, de la désinformation pendant la pandémie de COVID-19. M. Jones a fait référence à la campagne Pensez cybersécurité et au travail effectué par le CST et le Centre canadien pour la cybersécurité afin de sensibiliser le public à la lutte contre les cybermenaces et à la désinformation.
  • Le 25 mai 2020, M. Scott Jones a également témoigné au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (BEOG) de la Chambre des communes. Les membres conservateurs du Parlement ont interrogé M. Jones sur la nouvelle menace associée à la pandémie de COVID-19. M. Jones a déclaré que le CST met en œuvre son plein mandat en publiant des alertes de sensibilisation du public et en tirant parti des partenariats avec l’industrie pour combattre les cyberattaques contre les Canadiens, y compris avec la Chambre des communes afin d’aider à la protection des séances virtuelles.

Version 1 – 9 juin 2020 – Source : Notes pour la période de questions sur la désinformation relative à la COVID-19.

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Contribution scientifique et technologique de la Défense nationale à la réponse à la COVID-19

  • Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) mobilise ses capacités et son expertise pour contribuer aux interventions en réponse à la pandémie de COVID-19 par :
    • l’évaluation de la propagation et de l’incidence de la COVID-19 au moyen de la modélisation et de simulations de la pandémie, notamment pour éclairer les décisions relatives aux tests de dépistage, à la rotation et à la mise en quarantaine;
    • la surveillance des membres des Forces armées canadiennes déployés dans des établissements de soins de longue durée afin de mieux comprendre les dommages liés au stress professionnel et les autres problèmes de santé mentale;
    • le lancement, à l’aide du programme IDEeS, de sa première série de défis liés à la COVID-19, qui restera en place jusqu’au 23 juin 2020, pour trouver des solutions novatrices de lutte contre la pandémie.
  • RDDC a également investi 300 000 dollars pour accélérer la mise à l’essai de l’Hiltonol®, un médicament anticancéreux qui pourrait prévenir et traiter les effets de la COVID-19.
  • À l’heure actuelle, RDDC collabore avec l’Université de la Saskatchewan pour évaluer l’efficacité du médicament pour contrer la COVID-19 dans un modèle animal, et les résultats sont attendus d’ici la fin du mois d’août.
  • RDDC collabore également avec les partenaires pour évaluer l’efficacité d’autres traitements, y compris les médicaments antiviraux actuellement approuvés et le plasma lyophilisé obtenu des survivants de la COVID-19.

Faits saillants

  • Autres investissements clés :
    • 15 millions de dollars pour un appel de propositions par l’intermédiaire du Programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité (IDEeS) pour répondre aux défis liés à la COVID.
    • 2,8 millions de dollars en fonds supplémentaires pour le programme IDEeS visant à soutenir une gamme de solutions novatrices dans le cadre de la réponse à la COVID-19.
  • RDDC collabore également étroitement avec l’Agence de la santé publique du Canada et le Laboratoire national de microbiologie afin d’évaluer l’efficacité d’autres médicaments antiviraux actuellement approuvés contre le SARS-CoV-2.
  • RDDC échange ses résultats et les leçons retenues avec les partenaires du gouvernement et les proches alliés, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Allemagne.

Détails

Contributions des investissements en cours

  • Plusieurs des investissements continus de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) continuent de s’avérer essentiels à la réponse du Canada à la pandémie de COVID-19. Le réseau de laboratoires zoonotiques de niveau 4 de biosécurité a été établi à la suite de l’épidémie d’Ebola de 2014-2016, avec un soutien financier provenant du Programme canadien pour la sûreté et la sécurité (PCSS). Ce réseau a été rapidement mis à contribution afin de fournir une réponse collaborative à la COVID-19.
  • À la suite de la COVID-19, les projets du PCSS ont été recentrés afin d’accroître les capacités du Canada à séquencer rapidement les agents pathogènes, étudier les antiviraux, générer de possibles analyses hors laboratoire rapides et déterminer la sensibilité du bétail commercial au nouveau virus.

Innovation

  • Dans le cadre d’une intervention plus vaste à l’échelle du gouvernement à l’égard de la pandémie, le programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité est utilisé pour la recherche de solutions novatrices dans la lutte contre la COVID-19. Pour contribuer à cet effort, une première série de défis liés à la COVID-19, qui restera en place jusqu’au 23 juin 2020, a été récemment lancée dans le cadre du programme IDEeS. Ces défis portent notamment sur l’obtention d’informations utiles en temps réel pour permettre une prise de décision rapide en cas de pandémie, sur la recherche de solutions pour réutiliser l’équipement de protection contre la COVID-19 et sur la recherche de processus et de méthodes pour nettoyer les équipements et les lieux de travail sensibles.
  • À la suite d’une collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE), RDDC met au point actuellement des accords de contribution par l’intermédiaire du programme IDEeS qui appuieront deux entreprises qui élaborent des tests de dépistage visant à diagnostiquer rapidement la COVID-19 et à détecter les anticorps dirigés contre la COVID-19.
  • Au nom de la Défense nationale, RDDC a également utilisé le programme IDEeS pour cofinancer l’acquisition de 20 instruments CleanWorks pour l’assainissement de l’équipement de protection médicale, qui seront répartis dans les hôpitaux de partout au Canada.

Version 1 – 12 juin 2020 – Source : Notes de synthèse du SMA (Science et technologie).

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Transparence et reddition de comptes

  • La Défense nationale adhère totalement au principe d’ouverture, de transparence et de reddition de comptes au Parlement.
  • Nous travaillons avec diligence afin de fournir des renseignements complets et exhaustifs au Parlement.
  • Cela comprend les réponses aux questions inscrites au Feuilleton, aux demandes du directeur parlementaire du budget, aux motions pour la production de documents, ainsi que les témoignages devant les comités.
  • Depuis janvier, nous avons répondu à 104 questions inscrites au Feuilleton.
  • Nous avons également répondu à trois demandes du directeur parlementaire du budget concernant la disponibilité opérationnelle des Forces armées canadiennes relativement aux projets relevant de la politique Protection, Sécurité, Engagement et aux navires de soutien interarmées.
  • Bien que nous n’ayons pas été en mesure de fournir une réponse complète à 17 questions inscrites au Feuilleton durant la pandémie, nous nous sommes engagés à fournir ces réponses le plus tôt possible.
  • Malgré les défis posés par la pandémie, nous demeurons déterminés à faire preuve de transparence et à nous acquitter de notre obligation de rendre des comptes.

Faits saillants

  • Depuis janvier, la Défense nationale a :
  • répondu à 105 questions inscrites au Feuilleton et à trois demandes du directeur parlementaire du budget;
  • transmis 276 pages d’information en réponse à une motion pour la production de documents du Comité de la santé;
  • appuyé quatre heures de témoignage des représentants de la Défense nationale au Comité de la santé sur la pandémie de COVID-19.
  • COVID-19 : le 3 juin, la Défense nationale s’est engagée à répondre à 17 questions inscrites au Feuilleton d’ici le 21 septembre.

Détails

Intérêts récents des médias et du parlement

  • Le 3 juin 2020, les médias ont rapporté les allégations du critique conservateur en matière de Défense James Bezan selon lesquelles la Défense nationale essayait de tirer profit de la pandémie de COVID-19 pour ne pas divulguer certaines informations aux parlementaires. Cela fait suite à une préoccupation antérieure au sujet des ministères fédéraux qui ne répondent pas aux demandes d’accès à l’information pendant la pandémie.
  • Plus précisément, M. Bezan a souligné l’incapacité de la Défense nationale à répondre à 17 questions inscrites au Feuilleton en raison des limites imposées par le travail à distance. M. Bezan a également exprimé des inquiétudes au sujet du récent témoignage du directeur parlementaire du budget au Comité concernant le fait qu’il n’avait pas reçu l’information demandée à la Défense nationale avant son échéance du mois de mai.

Version 1 – 9 juin 2020 – Source : Notes pour la période de questions au directeur parlementaire du budget; notes pour les questions inscrites au Feuilleton.

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