Questions clés – Objets à haute altitude

Échéanciers

  • La Défense nationale s’est engagée à agir de manière décisive pour défendre le Canada, protéger les intérêts et les valeurs canadiennes, ainsi que contribuer à la stabilité mondiale.
  • Au cours des dernières semaines, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires américains, y compris par l’intermédiaire du NORAD, pour répondre rapidement à l’incident du ballon de surveillance à haute altitude de la Chine, ainsi qu’aux trois incidents de sécurité aérienne qui ont suivi.

Incident de sécurité aérienne (12 février) - Espace aérien américain (lac Huron)

  • Le 12 février, le NORAD a lancé des avions de chasse canadiens et américains pour identifier et mener une enquête sur un objet à haute altitude au-dessus du lac Huron.
  • L’objet a été identifié visuellement à l’aide d’un avion de chasse affecté au NORAD.
  • Un avion sous le commandement du United States Northern Command a abattu l’objet.
  • L’objet est tombé en territoire américain, à proximité immédiate de la frontière maritime canado-américaine.

Incident de sécurité aérienne (11 février) – Espace aérien canadien (centre du Yukon)

  • Le 11 février, sous la direction du premier ministre et avec l’assentiment du président des États-Unis, un aéronef affecté au NORAD a réussi à abattre un objet à haute altitude au-dessus du centre du Yukon.
  • L’objet a été abattu à environ 100 milles de la frontière canado-américaine à l’intérieur de l’espace aérien canadien.
  • Il volait à une altitude de 39 000 pieds et constituait une menace raisonnable pour la sécurité des vols civils.
  • Le NORAD a lancé des avions de combat canadiens et américains pour identifier et mener une enquête sur l’objet. De plus, des avions de ravitaillement en vol et un CP-140 canadien doté de capteurs air-sol ont soutenu l’événement.

Incident de sécurité aérienne (10 février) - Espace aérien américain (nord de l’Alaska)

  • Le 10 février, la région alaskienne du NORAD a détecté un objet à haute altitude, près de la côte nord de l’Alaska.
  • Le Canada - en collaboration avec les États-Unis, y compris par l’intermédiaire du NORAD - a fait le suivi de la situation, et l’objet n’a pas volé dans l’espace aérien canadien.
  • Le NORAD a lancé un avion pour identifier et mener une enquête sur l’objet, que l’autorité de commandement du United States Northern Command a finalement abattu.

Ballon de surveillance à haute altitude de la Chine (04 février)

  • Le 2 février, la Défense nationale et le département de la Défense des États-Unis ont annoncé qu’un ballon de surveillance à haute altitude avait été détecté et qu’il faisait l’objet d’un suivi actif par le NORAD.  
  • Le 4 février, les États-Unis ont pris des mesures décisives pour abattre le ballon, qui a violé l’espace aérien américain et canadien et le droit international.
  • Un avion américain sous le commandement du United States Northern Command a abattu l’objet.
  • Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires américains pour protéger l’espace aérien de l’Amérique du Nord, notamment par l’intermédiaire du NORAD, et de son ensemble de missions binationales et d’opérations transfrontalières, au besoin.
  • De plus, la communauté de la sécurité nationale du Canada continue de travailler avec ses partenaires aux États-Unis afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger le Canada contre les menaces liées au renseignement étranger.

Ballon de surveillance à haute altitude

* Pour les lignes sur la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).

  • À la suite de la détection d’un ballon de surveillance à haute altitude en provenance de Chine en violation des espaces aériens canadien et américain, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires ministériels et d’organismes, ainsi qu’avec nos homologues américains, pour suivre et évaluer cet objet.
  • D’après une première évaluation de la menace, nous avons établi que le ballon ne constituait pas une menace imminente pour les Canadiens.
  • Je vous assure également qu’il n’a survolé aucune infrastructure importante des Forces armées canadiennes (FAC).
  • Nous avons ensuite pris des mesures pour analyser l’objet de manière plus approfondie, en collaboration avec les États-Unis et au sein du NORAD.
  • Les États-Unis ont également évalué le ballon lorsqu’il traversait leur espace aérien.
  • Avec le plein appui du Canada, les États-Unis ont pris des mesures décisives pour abattre le ballon.
  • En ce qui concerne les prochaines étapes, les États-Unis analysent l’épave du ballon et nous travaillerons en étroite collaboration avec eux pour préparer l’évaluation de la menace.
  • Comme c’est le cas pour toutes les questions de sécurité concernant l’Amérique du Nord, le Canada continuera de collaborer étroitement avec les États-Unis, au sein du NORAD et avec d’autres partenaires.
  • Je discute régulièrement avec mes homologues américains, y compris le secrétaire à la Défense des États-Unis, pour garantir un effort parfaitement coordonné dans l’ensemble de la structure de gouvernance en ce qui a trait à la défense et la sécurité de l’Amérique du Nord.
  • Plus largement, le NORAD œuvre en permanence à l’amélioration de la connaissance du domaine en intégrant et en examinant les données du renseignement et des capteurs.
  • Ce mécanisme binational est fondamental pour notre sécurité et c’est pourquoi nous investissons 38,6 milliards de dollars sur vingt ans pour moderniser notre contribution au NORAD.
  • Il s’agit de la mise à niveau la plus importante des capacités canadiennes du NORAD en près de quatre décennies.
  • À terme, les efforts de modernisation du NORAD et les investissements connexes, tant au Canada qu’aux États-Unis, aideront à combler les lacunes en matière de connaissance du domaine.

En cas d’insistance sur la possibilité que le ballon ait échappé à la détection radar ou sur la capacité des investissements prévus à aider à faire face à des incidents à venir :

  • Le Canada, notamment par l’intermédiaire du NORAD, utilise un large éventail de capacités pour détecter, suivre et caractériser les menaces aériennes.
  • Le NORAD a réussi à détecter et à suivre le ballon, bien que ce dernier ait tenté d’échapper à la détection radar, car il n’a pas communiqué sa position par l’intermédiaire de normes et de réglementations sanctionnées de l’Organisation de l’aviation civile internationale.
  • De nombreux facteurs influent sur la détection et le suivi continu d’un objet par radar, notamment l’altitude, la vitesse, le matériau de l’objet et la météo.
  • Le plan du Canada visant à moderniser ses capacités NORAD, appuyé par un investissement de 38,6 milliards de dollars sur vingt ans, améliorera notre vue d’ensemble de la situation et nos capacités d’intervention dans notre espace aérien souverain.
  • Ces capacités comprendront notamment des systèmes de radar transhorizon de nouvelle génération; des mises à niveau des capacités de commandement, de contrôle et de communication; des missiles air-air supplémentaires et à plus longue portée; et une infrastructure plus robuste pour soutenir les opérations aériennes dans tout le pays. 

Faits saillants

Ballon de surveillance à haute altitude

  • 2 février 2023 : la Défense nationale et le département américain de la Défense ont annoncé qu’un ballon de surveillance à haute altitude avait été détecté et était suivi activement par le NORAD.  
  • 4 février 2023 : les États-Unis ont pris des mesures décisives pour abattre le ballon de surveillance à haute altitude chinois, qui a violé et l’espace aérien américain et canadien et le droit international.
  • À la suite de l’identification du ballon de surveillance à haute altitude, le NORAD a modifié ses instructions permanentes d’opération. Cet ajustement lui a fourni une plus grande fiabilité pour la détection d’objets plus petits ou plus lents à différentes altitudes.
  • Ces types d’objets ont de faibles signatures radar, ce qui rend difficiles leur détection et leur suivi par radar, leur localisation au moyen de ressources aéroportées, et leur catégorisation.

Détails

Modernisation du NORAD

  • Le Canada investit 38,6 milliards de dollars sur vingt ans pour moderniser sa contribution au NORAD. Il s’agit de la mise à niveau la plus importante des capacités canadiennes du NORAD en près de quatre décennies.
  • Les investissements dans la modernisation du NORAD sont axés sur cinq domaines clés :
    • amélioration de la surveillance et de la détection des menaces;
    • amélioration du commandement, du contrôle et des communications;
    • modernisation des systèmes d’armement aérien;
    • amélioration de nos capacités d’infrastructure et d’appui;
    • investissement dans la recherche et le développement.

Opération LIMPID

  • L’opération LIMPID est la mission des FAC qui consiste à détecter le plus tôt possible les menaces à la sécurité du Canada. Les FAC surveillent régulièrement les domaines aérien, maritime, terrestre et aérospatial du Canada. Elles maintiennent également une présence physique dans certaines zones. 
  • Chacune des régions du Canada a une géographie et un environnement distincts. Par conséquent, l’opération LIMPID fait appel aux forces opérationnelles des FAC et aux accords qui sont déjà en place dans chaque zone.
  • Les services et groupes suivants des FAC appuient l’opération LIMPID :
    • mer : la Marine royale canadienne assure la connaissance du domaine maritime;
    • air : l’Aviation royale canadienne assure la connaissance du domaine aérospatial en coordination avec la Région canadienne du NORAD;
    • terre : les forces opérationnelles interarmées régionales du Commandement des opérations interarmées du Canada assurent la connaissance du domaine terrestre. Elles collaborent avec les services d’urgence provinciaux. Les Rangers canadiens fournissent également un soutien;
    • espace : le Centre des opérations spatiales du Canada coordonne les données sur la connaissance du domaine spatial;
    • cybersécurité : le Centre d’opérations des réseaux des Forces canadiennes coordonne la connaissance du domaine cybernétique.
  • La Force opérationnelle interarmées (Nord) [FOIN] dirige les opérations des FAC dans le Nord. Cette région comprend :
    • le Yukon;
    • les Territoires du Nord­Ouest;
    • le Nunavut.
  • La zone de surveillance de la FOIN pour les opérations maritimes s’étend vers le nord le long des frontières territoriales du Groenland. Elle s’étend au nord jusqu’au pôle. À l’ouest, elle s’étend jusqu’à la frontière du Yukon et de l’Alaska.
  • La zone totale où la FOIN exerce sa surveillance couvre près de 8,8 millions de kilomètres carrés.

Autorités et opérations du Commandement de la Défense Aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD)

  • Nous demeurons déterminés à assurer la sécurité des Canadiens et la sécurité de l’espace aérien canadien.
  • En tant que commandement binational, le NORAD est composé de représentants du Canada et des États-Unis, et relève à parts égales des gouvernements canadien et américain car il doit accomplir ses missions d’alerte aérospatiale, de contrôle aérospatial et d’alerte maritime.
  • Le NORAD est chargé de détecter, de dissuader et, si nécessaire, de contrer les menaces liées au domaine aérien au Canada et aux États-Unis, conformément à l’Accord du NORAD et aux directives des deux gouvernements.
  • En fait, le NORAD a joué un rôle clé dans la réponse aux incidents récents, notamment en abattant l’objet à haute altitude au-dessus du centre du Yukon.
  • Grâce à une coopération binationale exceptionnelle, le NORAD continue d’évoluer pour faire face aux menaces émergentes et joue un rôle important dans la défense de l’Amérique du Nord.
  • Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires américains pour protéger l’espace aérien de l’Amérique du Nord, notamment par l’intermédiaire du NORAD, de son ensemble de missions binationales et d’opérations transfrontalières, au besoin.

En cas d’insistance sur les raisons pour lesquelles des avions américains ont abattu des objets à haute altitude dans l’espace aérien canadien :

  • Le NORAD est un commandement binational qui emploie des ressources du Canada et des États-Unis pour accomplir ses missions d’alerte et de contrôle aérospatiaux.
  • Le 11 février, sous la direction du premier ministre et avec l’assentiment du président des États-Unis, des avions américains sous le commandement du NORAD ont abattu un objet aérien à haute altitude au-dessus du centre du Yukon.
  • Au cours de cette mission, des aéronefs canadiens et américains affectés au NORAD ont reçu la même directive d’abattre l’objet le plus tôt possible.

En cas d’insistance à savoir si les chasseurs canadiens auraient pu attaquer l’objet :

  • Les aéronefs des FAC étaient dotés des capacités appropriées pour faire face à ce scénario et étaient prêts à attaquer l’objet au besoin.
  • L’acquisition prévue de l’avion de combat F-35 et de nouveaux missiles air-air offrira des options plus souples contre les menaces émergentes au cours des années à venir.

En cas d’insistance sur le ciblage de l’objet au-dessus du lac Huron :

  • Notre priorité absolue dans le cadre de toutes les opérations est d’assurer la sécurité de nos citoyens.
  • Des mesures appropriées ont été prises dans ce cas pour s’assurer que l’espace aérien était dégagé de tout trafic commercial, civil ou récréatif.
  • Le missile qui a raté sa cible a été suivi activement lorsqu’il a atterri dans les eaux du lac Huron, du côté américain du lac.
  • L’évaluation d’experts a indiqué que le missile a très probablement été détruit lorsqu’il a touché l’eau et ne présente aucun danger de munitions non explosées.
  • Le Canada travaillera en étroite collaboration avec les États-Unis pour évaluer les leçons tirées de ces récentes opérations et pour s’assurer que les autorités, les politiques et les processus sont suffisamment solides pour faire face aux menaces changeantes à notre sécurité.

En cas d’insistance sur l’interception d’avions russes dans l’Arctique :

  • Nous prenons très au sérieux la défense de la souveraineté du Canada. 
  • Par l’intermédiaire du NORAD, nous surveillons l’activité dans l’espace aérien canadien, ainsi que dans la zone d’identification de la défense aérienne du Canada.
  • Les Russes mènent des régulièrement activités près de la zone d’identification de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord et ces activitiés ne sont pas considérées comme une menace.
  • Le NORAD avait prévu cette activité et, à la suite de sa planification, était prêt à intercepter les avions russes, qui n’ont pas pénétré dans l’espace aérien souverain américain ou canadien.
  • Nous continuons de maintenir la connaissance de la situation de notre espace aérien et restons capables de le défendre.

Faits saillants

Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord

  • Le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) a officiellement été établi par le Canada et les États-Unis en 1958, pour la défense aérienne interalliés de l’Amérique du Nord pendant la guerre froide.
  • En 2006, l’accord NORAD a été renouvelé à perpétuité et, en plus de ses missions existantes d’alerte aérospatiale et de contrôle aérospatial, on lui a confié une mission d’alerte maritime.
  • Le NORAD a une structure binationale unique, ce qui signifie qu’il rend compte aux gouvernements du Canada et des États-Unis et se compose de personnel fourni par les deux pays.
  • Le NORAD figure en bonne place dans la politique de défense du Canada, ce qui met en lumière l’importance continue du NORAD pour le Canada en ce qui concerne la sécurité continentale et l’ensemble des relations canado-américaines en matière de défense.
  • Si un objet inconnu pénètre dans la zone d’identification de la défense aérienne du Canada, le NORAD l’identifiera et mènera une enquête sur celui-ci pour déterminer s’il constitue une menace. Si l’on évalue que l’objet ne présente pas de menace militaire cinétique, d’autres discussions au sein du gouvernement canadien détermineront s’il présente un risque pour la sécurité nationale, la sécurité des vols ou les personnes au sol.
  • De plus, le NORAD suit et identifie formellement les aéronefs étrangers qui pénètrent dans la zone d’identification de la défense aérienne et, si nécessaire, les escorte à l’extérieur de cette dernière.
  • Le NORAD utilise un réseau de défense par couches composé de satellites, de radars au sol, de radars aéroportés et d’avions de chasse pour suivre et  repérer les aéronefs, et éclairer les mesures appropriées à prendre.

Contribution des Forces armées canadiennes au NORAD

  • Environ 1 000 membres des Forces armées canadiennes aident le NORAD à remplir ses missions d’alerte aérospatiale, de contrôle aérospatial et d’alerte maritime vouées à la défense de l’Amérique du Nord.
  • Le Canada fournit également des avions de chasse; des nœuds de commandement, de communication et de contrôle; des bases; et des emplacements avancés d’opérations partout au pays.
  • Le Canada est responsable de l’entretien et de l’exploitation de la partie canadienne du Système d’alerte du Nord, une chaîne de stations radar qui s’étend de l’Alaska au Labrador.
  • La 1re Division aérienne du Canada (1 DAC) : Le quartier général de la Région canadienne du NORAD à Winnipeg, au Manitoba, assure le commandement et le contrôle opérationnels des ressources affectées, tandis que le Secteur de la défense aérienne du Canada (SDAC), situé à North Bay, en Ontario, assure le commandement et le contrôle tactiques des ressources affectées de la Région canadienne du NORAD.

Coordination Canada-États-Unis

  • En juin 2022, la ministre de la Défense nationale a annoncé le plan du Canada visant à moderniser le NORAD. Soutenu par un investissement de 38,6 milliards sur vingt ans selon la méthode de la comptabilité d’exercice, ce plan comprend des investissements dans la surveillance de la nouvelle génération; les systèmes de commandement, de contrôle et de communication; les missiles air-air; les infrastructures et les capacités de soutien, y compris dans le Nord; et la science et la technologie.
  • Le Canada continuera de travailler en étroite collaboration avec les États-Unis sur la modernisation du NORAD et la mise en œuvre d’initiatives sur une base bilatérale et binationale, afin de soutenir les domaines prioritaires communs indiqués dans la Déclaration conjointe sur la modernisation du NORAD.
  • Cette coopération prend forme principalement dans le cadre de la relation de service à service entre l’Aviation royale canadienne (ARC) et la United States Air Force (USAF), et sera appuyée par les intervenants du MDN/des FAC et du département de la Défense des États-Unis, le cas échéant, y compris par l’intermédiaire d’engagements stratégiques au niveau des fonctionnaires.

Opérations de récupération

  • Nous prenons très au sérieux la sécurité de tous les Canadiens et de l’espace aérien canadien.
  • Le 11 février, sous la direction du premier ministre et avec l’assentiment du président des États-Unis, un aéronef affecté au NORAD a réussi à abattre un objet à haute altitude au-dessus du centre du Yukon.
  • Le soutien des Forces armées canadiennes aux opérations de récupération menées par Sécurité publique Canada comprenait une force opérationnelle aérienne de l’Aviation royale canadienne (ARC), composée d’un CC-130H Hercules, de deux CC-138 Twin Otters, d’un CH-148 Cyclone et d’un CH-149 Cormorant.
  • La GRC a pris la décision d’interrompre les efforts de récupération extraordinaires après que la zone de recherche la plus probable où l’objet aurait chuté a été fouillée et qu’il a été déterminé que la probabilité de retrouver l’objet diminue avec le temps.
  • À l’heure actuelle, nous ne connaissons aucune menace spécifique pour le public que posent les débris.
  • Nous restons déterminés à travailler en étroite collaboration avec des partenaires locaux et nos alliés américains pour assurer la sécurité de l’espace aérien nord-américain et notre défense continentale élargie.

En cas d’insistance sur la mobilisation des partenaires du Nord :

  • Au fur et à mesure que les renseignements sur les efforts de recherche dans le centre du Yukon devenaient accessibles, des mises à jour ont été fournies aux partenaires autochtones et du Nord, y compris les gouvernements territoriaux.
  • La Force opérationnelle interarmées (Nord) (FOIN), le quartier général régional des FAC à Yellowknife, a informé les dirigeants des Premières Nations et des territoires potentiellement concernés des opérations des FAC tout au long de cet événement.
  • La FOIN a fourni des mises à jour quotidiennes aux chefs des Premières nations Tr’ondëk Hwëch’in et Nacho Nyak Dun, car il a été évalué que les débris auraient pu atterrir sur leur territoire traditionnel.
  • De plus, la FOIN a organisé une rencontre avec le chef régional représentant le Yukon à l’Assemblée des Premières Nations, afin de discuter de la situation générale et de la posture de défense.
  • La Défense nationale a également fourni une mise à jour et une séance d’information de haut niveau sur les menaces lors d’une réunion du groupe de travail de tous les partenaires du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord qui a eu lieu le 21 février et qui comprenait des représentants provinciaux, territoriaux et autochtones.

En cas d’insistance sur les efforts de récupération menés par les États-Unis :

  • Je discute régulièrement avec mes homologues américains, y compris le secrétaire à la Défense des États-Unis, pour garantir un effort parfaitement coordonné dans l’ensemble de la structure de gouvernance en ce qui a trait à la défense et la sécurité de l’Amérique du Nord.
  • Le 17 février, le US Northern Command a annoncé que la recherche par les États-Unis des objets aériens abattus au-dessus de l’Alaska et du lac Huron était terminée.
  • Le US Northern Command a indiqué que cette décision a été prise après que les États-Unis et le Canada ont effectué des recherches systématiques dans chaque zone en utilisant diverses capacités et qu’ils n’ont pas localisé les débris.
  • Nos partenaires aux États-Unis continuent d’analyser l’épave du ballon de surveillance chinois afin de mieux comprendre la menace qu’il représentait pour l’Amérique du Nord, et nous collaborerons étroitement avec nos partenaires américains concernant l’évaluation de la menace.

Faits saillants

Objet à haute altitude au-dessus du centre du Yukon

  • Le 11 février 2023, un aéronef affecté au NORAD a réussi à abattre un objet aéroporté à haute altitude au-dessus du centre du Yukon.
    • Le NORAD a détecté l’objet et a lancé des avions de chasse canadiens et américains pour mener une enquête.
  • L’objet volait à une altitude de 39 000 pieds et constituait une menace raisonnable pour la sécurité des vols civils.
    • Un chasseur américain F-22 sous le commandement du NORAD a abattu l’objet au-dessus du centre du Yukon, à environ 100 milles de la frontière canado-américaine.

Efforts de rétablissement

  • Des aéronefs de l’Aviation royale canadienne, y compris un avion de patrouille à grand rayon d’action CP-140 Aurora, des CF-18, ainsi qu’un ravitailleur air-air CC-150 ont contribué aux efforts visant à localiser l’objet abattu.
  • L’Aviation royale canadienne a également déployé un CC-130H Hercules, deux CC-138 Twin Otters, un CH-148 Cyclone et un CH-149 Cormorant pour soutenir les efforts de récupération menés par Sécurité publique Canada.
    • Un soutien supplémentaire a été fourni par des unités déployées vers l’avant à Whitehorse et à Dawson City, dans le territoire du Yukon.
  • Le 17 février 2023, la GRC a décidé de mettre fin aux efforts de recherche de l’objet aérien abattu au Yukon.
    • La GRC a pris cette décision après que la zone de recherche la plus probable où l’objet aurait chuté a été fouillée, mais que les débris n’ont pas été localisés.
    • La GRC a également mentionné les conditions météorologiques, la probabilité décroissante que l’objet soit trouvé, et la croyance existante que l’objet n’est pas lié à un scénario qui justifie des efforts de recherche extraordinaires.

Modernisation du commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et défense continentale

  • Nous nous engageons à assurer la sécurité des Canadiens et à contribuer à la sécurité de l’Amérique du Nord.
  • Dans l’environnement mondial d’aujourd’hui, le NORAD revêt une importance renouvelée dans la protection de l’Amérique du Nord contre les menaces qui évoluent rapidement.
  • C’est pourquoi nous investissons 38,6 milliards de dollars sur vingt ans pour moderniser notre contribution au NORAD.
  • Il s’agit de la mise à niveau la plus importante des capacités canadiennes du NORAD en près de quatre décennies.
  • Nous investirons dans la surveillance renforcée; l’amélioration du commandement, du contrôle et des communications; la modernisation des systèmes d’armement aérien; les infrastructures et le soutien; ainsi que la recherche et le développement.
  • Ces investissements aideront à protéger les Canadiens contre les menaces aérospatiales nouvelles et émergentes.
  • Nous entreprenons ces efforts en collaboration avec nos partenaires américains afin de nous adapter ensemble à l’évolution des défis de sécurité.
  • Nous créerons également un fonds pour permettre aux partenaires autochtones de mobiliser de manière significative la Défense nationale sur la réalisation de ces initiatives et, plus largement, sur des intérêts communs.

En cas d’insistance sur les mesures à court terme visant à renforcer la défense continentale :

  • Le Canada continue de travailler en étroite collaboration avec les États-Unis pour détecter et dissuader les menaces contre l’Amérique du Nord, et s’en défendre – tous les jours et dans tous les domaines.
  • En plus de mettre en œuvre des plans de modernisation du NORAD, nous continuons de faire avancer un certain nombre de projets d’approvisionnement clés qui sont pertinents pour la défense continentale, y compris l’acquisition du F-35.
  • Nous investissons également dans de nouvelles solutions technologiques telles que le radar transhorizon, qui améliorera considérablement l’alerte précoce et le suivi des menaces potentielles en Amérique du Nord.

Faits saillants

  • Le 20 juin 2022, la Défense nationale a annoncé un investissement de trois milliards de dollars sur six ans, avec 1,9 milliard de dollars en amortissement restant, pour moderniser la défense continentale. Cet investissement fait partie de l’investissement de 38,6 milliards sur 20 ans, selon la méthode de la comptabilité d’exercice, pour de nouvelles capacités.
  • Les investissements dans la modernisation du NORAD sont axés sur cinq domaines clés :
    • amélioration de la surveillance et de la détection des menaces;
    • amélioration du commandement, du contrôle et des communications;
    • modernisation des systèmes d’armement aérien;
    • amélioration de nos infrastructures et de nos capacités de soutien;
    • investissement dans la recherche et le développement.
  • Le Canada fournit au NORAD des avions de chasse, des bases et des emplacements d’opérations avancés dans l’ensemble du pays, et environ 1 000 membres des Forces armées canadiennes soutiennent les missions du NORAD.
  • Le Système d’alerte du Nord (SAN) comprend dix radars à longue portée opérationnels, 36 sites de radars à courte portée sans surveillance et cinq sites de soutien logistique (SSL) à travers le Canada. Il comprend également le Centre de contrôle du Système d’alerte du Nord (CCSAN) et le Centre de soutien du Système d’alerte du Nord (CSSAN), qui sont situés et exploités à la 22e Escadre North Bay, en Ontario.
  • 46 des 47 sites radar canadiens du Système d’alerte du Nord sont situés dans trois zones visées par l’entente avec les Inuits du Nord canadien. Cependant, ils sont surveillés et contrôlés à distance par le NORAD depuis le Secteur de la défense aérienne du Canada, situé à la 22e Escadre à North Bay, en Ontario.

Détails

Financement pour la modernisation du NORAD

  • La Politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement (PSE) décrit la vision de la coopération continue du Canada avec les États-Unis pour faire face aux menaces et aux périls émergents en Amérique du Nord grâce à la modernisation du NORAD et des efforts de défense continentale.
  • La modernisation du NORAD est un projet à long terme, et les investissements annoncés le 22 juin permettront de soutenir la capacité du NORAD et des FAC à protéger les Canadiens contre les menaces aérospatiales nouvelles et émergentes pour le Canada et l’Amérique du Nord, d’une manière plus générale.
  • Les investissements particuliers comprendront, entre autres initiatives, de nouveaux systèmes de radar transhorizon; des mises à niveau des systèmes de commandement, de contrôle et de communication; des avions de ravitaillement en vol supplémentaires; des missiles air-air perfectionnés pour les avions de chasse; des mises à niveau de l’infrastructure des FAC dans le Nord; et un financement supplémentaire pour compléter et améliorer les projets spatiaux clés. Le financement est réparti entre cinq secteurs d’investissement interdépendants :
    • Améliorer notre capacité à détecter les menaces plus rapidement, et avec plus de précision, en modernisant nos systèmes de surveillance (6,96 G$ de l’AF 2022-2023 à l’AF 2041-2042).
    • Améliorer notre capacité à comprendre les menaces et à les signaler aux décideurs en temps opportun, grâce à des mises à niveau de nos systèmes de commandement, de contrôle et de communication (4,13 G$ de l’AF 2022-2023 à l’AF 2041-2042).
    • Renforcer notre capacité à prévenir et à contrer les menaces aérospatiales en modernisant nos systèmes d’armement aérien (6,38 G$ de l’AF 2022-2023 à l’AF 2041-2042).
    • S’assurer que nos FAC peuvent déployer et maintenir en puissance une présence militaire solide à travers le pays, y compris dans le Nord canadien, grâce à des investissements dans de nouvelles infrastructures et dans des capacités de soutien (15,68 G$ de l’AF 2022-2023 à l’AF 2041-2042).
    • Pérenniser notre capacité à défendre l’Amérique du Nord au moyen d’investissements en science et technologie (4,23 G$ de l’AF 2022-2023 à l’AF 2041-2042).

Contribution des Forces armées canadiennes au NORAD

  • Environ 1 000 membres des Forces armées canadiennes aident le NORAD à s’acquitter de ses missions d’alerte aérospatiale, de contrôle aérospatial et d’alerte maritime vouées à la défense de l’Amérique du Nord.
  • Le Canada fournit également des avions de chasse; des nœuds de commandement, de communication et de contrôle; des bases; et des emplacements avancés d’opérations partout au pays.
  • Le Canada est également responsable de l’entretien et de l’exploitation de la partie canadienne du Système d’alerte du Nord, une chaîne de stations radar qui s’étend du Yukon au Labrador.
  • La 1re Division aérienne du Canada (1 DAC) : Le quartier général de la Région canadienne du NORAD à Winnipeg, au Manitoba, assure le commandement et le contrôle opérationnels des ressources affectées, tandis que le Secteur de la défense aérienne du Canada (SDAC), situé à North Bay, en Ontario, assure le commandement et le contrôle tactiques des ressources affectées de la Région canadienne du NORAD.

Missions du NORAD

  • Surveillance aérospatiale : Elle consiste à détecter toute attaque contre l’Amérique du Nord, à la confirmer et à donner l’alerte, qu’il s’agisse d’aéronefs, de missiles ou de véhicules spatiaux.
  • Contrôle aérospatial : Il consiste à détecter, à intercepter et, si nécessaire, à gérer toute menace aérobie contre le Canada et les États-Unis.
  • Alerte maritime : Elle consiste à traiter, à évaluer et à diffuser les renseignements relatifs aux approches, aux zones maritimes et aux voies navigables intérieures respectives du Canada et des États-Unis.

Contrat de soutien en service du système d’alerte du Nord

  • Le 31 janvier 2022, à la suite d’un appel d’offres ouvert et transparent, Services publics et Approvisionnement Canada, au nom de la Défense nationale, a attribué un contrat à Nasittuq Corporation, une entreprise appartenant à des Inuits, pour l’exploitation et l’entretien du Système d’alerte du Nord.
  • Le contrat est d’une durée initiale de sept ans et est évalué à 592 millions de dollars (527 millions de dollars avant taxes). Le contrat prévoit également quatre périodes d’option de deux ans pour une valeur totale estimative de 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard de dollars avant taxes).
  • Ce processus reflète l’engagement du gouvernement du Canada à renouveler et à renforcer sa relation avec les Inuits, et à travailler pour s’assurer que l’approvisionnement fédéral est conforme aux traités inuits.

Mise en œuvre

  • Le ministère de la Défense nationale déploie des efforts afin de mettre en place des projets de modernisation du NORAD et de les intégrer dans le programme général; de donner suite aux principales priorités du plan de 20 ans; et de jeter les bases d’un engagement plus profond des partenaires et des intervenants à l’égard de l’ensemble des initiatives au cours des mois et des années à venir.
  • La Défense nationale continue de mener des activités de mobilisation avec les organisations et les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones du Nord, en adoptant une approche qui tient compte des particularités des collectivités, pour établir des relations et entendre leurs priorités concernant les investissements potentiels dans la modernisation du NORAD.
  • À mesure que la mise en œuvre progresse, la Défense nationale s’efforcera de fournir des capacités qui sont pertinentes et inclusives pour tous les Canadiens, et soutenues par un dialogue significatif avec les gouvernements de l’Arctique et du Nord.
  • Dans la mise en œuvre de la Déclaration nationale des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones; du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord; et de la politique sur l’Inuit Nunangat, la Défense nationale s’est engagée à intégrer les perspectives autochtones dans les activités de défense pertinentes.

Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne (CPIC) :

  • À la suite de la mobilisation en appui à la défense continentale et aux propositions de modernisation du NORAD, la ministre de la Défense nationale a été invitée à se joindre au Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne, en avril 2022, afin d’officialiser et d’améliorer la coopération ainsi que la collaboration avec les partenaires inuits en matière de défense dans l’Arctique.
    • Les discussions à intervalle régulier au Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne fournissent une occasion d’affirmer notre engagement à faire avancer la réconciliation; à améliorer les relations avec les Inuits; et à faire de réels progrès sur les priorités communes.
    • Le Comité se réunit trois fois par année, dont une réunion coprésidée par le premier ministre Justin Trudeau et le président de l’Inuit Tapiriit Kanatami, Natan Obed.

Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord (CSAN)

  • En septembre 2022, le secrétaire parlementaire de la Défense nationale a participé à la réunion annuelle du comité de leadership du CSAN et a fait une présentation sur la modernisation du NORAD.
  • Afin de mieux comprendre les priorités territoriales et autochtones du Nord, et de les utiliser pour l’élaboration des propositions, la Défense nationale a mobilisé le groupe de travail de tous les partenaires du CSAN, à trois reprises en 2021-2022, sur la modernisation du NORAD.
  • À la suite d’un incident survenu au Yukon en février 2023 et mettant en cause un objet à haute altitude, la Défense nationale a mobilisé le groupe de travail de tous les partenaires du CSAN pour fournir une mise à jour aux partenaires autochtones et territoriaux du Nord, y compris une séance d’information de haut niveau et non classifiée sur les menaces dans l’Arctique.

Entretien et mises à niveau du Système d’alerte du Nord

  • Bien que le Système d’alerte du Nord joue un rôle important dans notre contribution au NORAD, ses capacités de surveillance sont mises à l’épreuve par l’évolution des menaces aériennes et des missiles.
  • C’est pourquoi nous investissons dans de nouvelles solutions technologiques telles que le radar transhorizon, qui améliorera considérablement l’alerte précoce et le suivi des menaces potentielles en Amérique du Nord.
  • La Défense nationale examine le rôle potentiel du Système d’alerte du Nord dans le futur réseau de surveillance, en tenant compte des exigences opérationnelles et des avantages plus vastes liés à l’investissement dans la défense dans le Nord.
  • Le Système d’alerte du Nord sera maintenu jusqu’à ce que de nouvelles capacités soient opérationnelles.
  • Par conséquent, en janvier 2022, le gouvernement a attribué un contrat pour les services d’exploitation, d’entretien et maintien en puissance du Système d’alerte du Nord à Nasittuq Corporation, une entreprise appartenant à des Inuits. Le contrat de sept ans, qui a débuté en avril 2022, est évalué à 592 millions de dollars.

Faits saillants

  • Le Système d’alerte du Nord comprend dix radars à longue portée opérationnels, 36 sites de radars à courte portée sans surveillance et cinq sites de soutien logistique (SSL) à travers le Canada. Il comprend également le Centre de contrôle du Système d’alerte du Nord (CSAN) et le Centre de soutien du Système d’alerte du Nord (CSSAN), qui sont situés et exploités à la 22e Escadre North Bay.
  • 46 des 47 sites radar canadiens du Système d’alerte du Nord sont situés dans trois zones visées par l’entente avec les Inuits du Nord canadien. Cependant, ils sont surveillés et contrôlés à distance par le NORAD depuis le Secteur de la défense aérienne du Canada, situé à la 22e Escadre à North Bay, en Ontario.

Détails

Entretien et maintien en puissance

  • En janvier 2022, le gouvernement du Canada a attribué un contrat à Nasittuq Corporation pour fournir des services d’exploitation, d’entretien et de maintien en puissance du Système d’alerte du Nord. Nasittuq Corporation est une société appartenant à des Inuits. Le contrat de sept ans, qui a débuté le 1er avril 2022, est évalué à 592 millions de dollars.
  • Avec ce nouveau contrat, Nasittuq sera responsable des opérations des sites éloignés, y compris, mais sans s’y limiter, les héliports, les pistes d’atterissage en gravier, plus de 100 bâtiments et plus de 300 réservoirs de stockage de carburant en vrac. Le travail comprend la maintenance, le soutien logistique, la coordination du transport aérien, la gestion des systèmes environnementaux, l’ingénierie des systèmes et la gestion de projet pour l’ensemble du Système d’alerte du Nord.
  • La démarche du gouvernement du Canada reflète son engagement à renouveler et à renforcer sa relation économique avec les Inuits ainsi qu’à veiller à ce que les collectivités inuites tirent parti des marchés fédéraux.
  • Le Système d’alerte du Nord sera maintenu jusqu’à ce que les nouvelles capacités soient suffisamment robustes. Il est prévu que les éléments clés du futur système de surveillance atteindront leur capacité opérationnelle initiale à différents moments entre 2030 et 2035.

Avenir du Système d’alerte du Nord

  • Le rôle potentiel des sites du Système d’alerte du Nord dans le futur réseau de surveillance n’a pas encore été déterminé. Étant donné que le Système d’alerte du Nord fournit des capacités supplémentaires au-delà de la surveillance radar, telles que celles qui soutiennent le commandement, le contrôle et les communications, il s’agit d’une question complexe qui nécessite une planification plus poussée.
  • La Défense nationale travaille à la mise en œuvre des futures solutions technologiques annoncées par la ministre en juin 2022, qui seront le cadre de notre surveillance du Nord, et déterminera les capacités supplémentaires qui pourraient être requises.

Futur système de surveillance des approches nordiques

  • L’annonce faite par la ministre, en juin 2022, du plan du Canada visant à moderniser le NORAD, lequel est financé par un investissement de 38,6 milliards de dollars sur vingt ans selon la méthode de la comptabilité d’exercice, a permis de cerner des capacités précises qui feront partie du futur système de surveillance des approches nordiques. En voici des exemples :
    • Un système de radar transhorizon dans l’Arctique permettant d’assurer une couverture radar d’alerte lointaine et un suivi des menaces depuis la frontière canado-américaine jusqu’au cercle arctique;
    • Un système de radar transhorizon polaire permettant d’assurer une couverture radar d’alerte lointaine au-delà des voies d’approche vers l’Amérique du Nord depuis l’extrême nord, y compris les îles canadiennes de l’Arctique;
    • La Défense nationale collaborera avec les États Unis pour développer un réseau complémentaire de capteurs (projet CROSSBOW) ayant des capacités classifiées distribués dans tout le Nord canadien et formant une autre couche de détection.
  • Nous renforcerons également les capacités de surveillance spatiale des Forces armées canadiennes, y compris sur le territoire canadien et dans les approches maritimes, en investissant des fonds supplémentaires afin de réaliser et d’élargir le nouveau projet de surveillance spatiale de pointe qui a été annoncé en 2017 dans la politique de défense du Canada : Protection, Sécurité, Engagement (PSE).

Défense aérienne et antimissile

  • L’évolution des menaces aériennes et relatives aux missiles, telles que les armes hypersoniques et les missiles de croisière avancés, remet en question notre capacité à défendre l’Amérique du Nord en collaboration avec les États-Unis.
  • En priorité, nous investissons 38,6 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années, selon la méthode de la comptabilité d’exercice, dans la modernisation du NORAD, y compris dans plusieurs initiatives qui renforceront la défense aérienne et antimissile intégrée de l’Amérique du Nord.
  • Ces investissements comprennent des capteurs de nouvelle génération, un système de commandement et de contrôle fondé sur la technologie, de nouveaux missiles air-air à plus longue portée, qui contribueront à cette approche intégrée contre un large éventail de menaces.
  • En plus de l’acquisition de la flotte canadienne d’avions F-35, ces efforts renforceront le dispositif de dissuasion collective de l’Amérique du Nord, qui garantit la sécurité et la prospérité du Canada et de ses alliés.
  • Bien que la position du Canada sur la participation au système américain de défense contre les missiles balistiques n’ait pas changé, nous demeurons déterminés à renforcer notre capacité à défendre l’Amérique du Nord contre un éventail complet de menaces. 

Si l’on insiste pour savoir si les États-Unis protégeraient le Canada :

  • L’interception d’un missile balistique serait une décision souveraine prise uniquement par les États-Unis.
  • Le Canada coopère étroitement avec les États-Unis pour se défendre contre d’autres menaces aériennes et relatives aux missiles, comme les missiles de croisière, par l’intermédiaire du NORAD.

Faits saillants

  • NORAD : Le 20 juin 2022, la Défense nationale a annoncé un investissement de trois milliards de dollars sur six ans, avec un amortissement restant de 1,9 milliard de dollars (comptabilité d’exercice). Ces fonds font partie d’un investissement de 38,6 milliards de dollars sur 20 ans pour de nouvelles capacités, selon la méthode de comptabilité d’exercice.
    • Sur ce montant, 6,4 milliards de dollars seront consacrés à l’achat et au maintien en service de nouveaux missiles air-air avancés à courte, moyenne et longue portée.

Détails

  • Compte tenu de la complexité des menaces modernes liées aux missiles, de nombreux alliés du Canada s’orientent vers l’adoption du concept de défense aérienne et antimissile interarmées (DAAI), qui vise à combler les lacunes existant entre les différents types de systèmes de défense aérienne et antimissile, et à optimiser l’architecture de défense générale afin de répondre à l’ensemble des menaces.
  • Investissement dans la modernisation du NORAD : La plupart des investissements du Canada dans la modernisation du NORAD contribueront à la mise en place d’un système intégré capable de répondre à un large éventail de menaces aériennes et de missiles. Par exemple :
    • Les investissements dans le radar transhorizon, combinés à la surveillance spatiale, permettront au Canada et au NORAD de détecter et de suivre les menaces modernes.
    • La modernisation des systèmes de commandement et de contrôle permettra aux hauts dirigeants de prendre des décisions plus rapides et plus efficaces afin de maximiser les options de dissuasion et de défense.
    • Les missiles air-air avancés permettront de combattre les menaces à courte, moyenne et longue distance, tout en étant compatibles avec les F-35.
    • L’augmentation des principales capacités de défense et de logistique étendra la portée et la mobilité des FAC pour répondre aux préoccupations de défense, de sûreté et de sécurité partout au Canada, y compris dans le domaine aérospatial, par l’intermédiaire du NORAD.
    • L’amélioration des infrastructures existantes dans le Nord permettra au Canada de protéger sa souveraineté par le soutien aux nouveaux avions, et par des opérations et une présence améliorées plus durables dans les régions nordiques et éloignées du pays.
    • La poursuite de la recherche et du développement permettra de mieux comprendre les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’hypersonique, les énergies de remplacement et la cybernétique, et offrira au Canada la possibilité de mettre en place des défenses solides contre les nouvelles menaces.

Opérations dans le Nord et exercices

  • Les Forces armées canadiennes (FAC) maintiennent une présence tout au long de l’année dans l’Arctique par l’intermédiaire d’opérations, d’exercices et d’activités d’instruction.
  • Cette présence comprend l’opération NANOOK, l’opération nordique principale du Canada, qui démontre les capacités opérationnelles de l’armée dans l’Arctique.
  • Nos forces travaillent également en étroite collaboration avec les Rangers canadiens résidant dans les régions reculées du Nord qui fournissent une contribution aux opérations et aux activités. 
  • En outre, nous continuons à coopérer avec les États-Unis dans l’Arctique et nous organisons divers exercices conjoints qui favorisent l’interopérabilité et la mise en commun des compétences dans les opérations nordiques.
  • Le Canada réalise d’importants investissements stratégiques pour renforcer les capacités de défense du Nord, notamment dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement et de la modernisation du NORAD.

Si l’on insiste sur les exercices d’entraînement militaire avec la Chine :

  • Les FAC n’ont pas participé à des exercices d’entraînement militaire bilatéraux avec l’Armée populaire de libération (APL) depuis 2018 et ne prévoient pas d’entraînement militaire bilatéral avec l’APL.

Faits saillants

  • Principaux engagements : En octobre 2022, la ministre Anand a organisé une réunion en personne des ministres responsables de la défense de l’Arctique partageant les mêmes idées, le Dialogue sur la défense du Nord, afin de discuter des possibilités d’approfondir la collaboration en matière de défense dans l’Arctique.
  • En août 2022, le général Eyre a organisé une réunion des chefs d’état-major de la défense de l’Arctique partageant les mêmes idées, où les participants ont échangé leurs points de vue sur l’évolution de l’environnement de sécurité de l’Arctique, et discuté des possibilités de collaboration opérationnelle et stratégique.
  • Opération NANOOK-NUNAKPUT 2022 : menée du 15 au 29 août 2022 à Cambridge Bay et dans les environs, au Nunavut.
  • Exercice ARCTIC EDGE : En février et mars 2022, les FAC ont déployé plus de 400 personnes pour participer à cet exercice avec l’armée américaine afin de favoriser l’interopérabilité dans la guerre par temps froid.
  • Rangers canadiens : Environ 5 200 Rangers canadiens sont déployés dans plus de 200 collectivités éloignées et isolées, y compris dans l’Arctique.
  • Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) : En août 2022, le NCSM Margaret Brooke a effectué son premier déploiement opérationnel dans le cadre de l’opération NANOOK, établissant un nouveau record pour le voyage le plus au nord d’un navire de patrouille extracôtier et arctique de la Marine royale canadienne (MRC).
    • De plus, le NCSM Harry Dewolf a franchi le passage du Nord-Ouest en septembre 2021.
  • Modernisation du NORAD : L’enveloppe de 38,6 milliards de dollars sur les 20 prochaines années comprend des investissements importants dans des capacités qui soutiendront les opérations dans le Nord et notre défense du Nord, notamment le radar transhorizon, l’amélioration de la surveillance et des communications spatiales, la modernisation des infrastructures dans le Nord, ainsi que la science et la technologie.

Détails

Empreinte des FAC dans l’Arctique

  • Les FAC exercent une surveillance et un contrôle dans l’Arctique, maintiennent une présence visible et persistante, interviennent relativement à des incidents de recherche et sauvetage (SAR) aéronautiques, aident les provinces et les territoires dans le cadre d’opérations SAR au sol et d’urgences en cas de catastrophe naturelle, soutiennent les peuples et les collectivités de l’Arctique et du Nord, et contribuent à la réalisation des priorités pangouvernementales dans la région.
  • La présence permanente des FAC dans le Nord est assurée par la Force opérationnelle interarmées (Nord) [FOIN] à Yellowknife. La FOIN compte quelque 300 militaires et a des détachements à Whitehorse et à Iqaluit.
  • L’Armée canadienne organise chaque année un exercice nordique (NOREX) au Centre d’entraînement des Forces canadiennes dans l’Arctique (CEFCA) à Resolute Bay, au Nunavut.
  • Les groupes compagnies en opérations arctiques de l’Armée canadienne sont des unités à vocation régionale capables de se déployer dans le Nord du Canada pour mener des opérations de souveraineté, faciliter l’intervention en cas de catastrophe ou fournir une assistance générique à d’autres ministères gouvernementaux.

Opération NANOOK

  • L’opération NANOOK est l’opération nordique principale des Forces armées canadiennes, conçue pour renforcer et étendre les capacités, l’empreinte et l’état de préparation des Forces armées canadiennes, protéger la souveraineté du Canada dans l’Arctique et établir des partenariats interinstitutionnels, intergouvernementaux, autochtones et multinationaux.
  • Opération NANOOK-NUNALIVUT 2022 Entre le 14 et le 28 février 2022, plus de 200 membres des FAC ont travaillé avec des militaires des États-Unis, du Royaume-Uni et de France pour mener différentes activités, notamment des patrouilles à longue distance conjointes, un soutien logistique complexe et des activités de plongée sous glace.
  • Opération NANOOK-TATIGIIT 2022. Un exercice dirigé d’intervention en cas d’urgence basé sur un scénario pangouvernemental et adapté aux objectifs du Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC) et de nos partenaires nordiques aux niveaux fédéral, territorial et municipal. La communauté de gestion des urgences du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a guidé l’élaboration de l’exercice et la dernière itération a eu lieu du 21 au 23 juin 2022.
  • Opération NANOOK-TUUGAALIK 2022. Un événement maritime visant à renforcer les capacités dans les régions du Nord du Canada, à assurer la préparation des FAC aux opérations dans le Nord dans un contexte global et à améliorer l’interopérabilité avec les partenaires de mission. Les participants comprenaient le NCSM Margaret Brooke, NCSM Goose Bay, le USCGC Bear, le HDMS Triton, le BSAH Rhône et une équipe médicale de la US Navy. L’exercice s’est déroulé du 2 au 12 août 2022.
  • Opération NANOOK-NUNAKPUT 2022. Activité conjointe combinée, tous domaines confondus, axée sur la défense et la sécurité dans l’Arctique, et intégrant les partenaires nordiques dans une série d’activités de présence et de surveillance. L’exercice s’est déroulé du 15 au 29 août 2022 à Cambridge Bay et dans les environs, la composante maritime se prolongeant jusqu’au 30 septembre 2022.
  • D’autres opérations dans le Nord comprennent l’opération LIMPID, la mission de surveillance et de présence continue des Forces armées canadiennes, l’opération BOXTOP, la mission de réapprovisionnement de la Station des Forces canadiennes (SFC) Alert, et l’opération NEVUS, l’opération de maintenance annuelle du système de transmission de données de l’Extrême-Arctique.

Coopération internationale

  • Comme on l’indique dans Protection, Sécurité, Engagement et le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, l’Équipe de la défense travaillera à l’amélioration de la coopération avec les alliés et les partenaires de l’Arctique afin de renforcer la connaissance du domaine et la mise en commun des renseignements, et cherchera également à accroître la participation aux exercices multinationaux dans la région.
  • Le 16 mai 2022 : La ministre Anand a organisé un dialogue virtuel sur la défense du Nord afin d’échanger des points de vue sur l’évolution de l’environnement des menaces avec ses homologues des pays de l’Arctique partageant les mêmes idées.
  • Recherche et développement pour la défense Canada participe activement au Programme d’action coopératif international en matière de recherche polaire (ICE-PPR) avec plusieurs pays de l’Arctique afin de faire progresser les connaissances scientifiques de la Défense nationale sur l’évolution de l’environnement arctique (p. ex., la glace de mer, la température, la salinité, les niveaux de bruit ambiant) et d’assurer l’efficacité continue des capacités, des systèmes et des plateformes de défense, ainsi que leur adaptation aux futures opérations des Forces armées canadiennes.

Coopération avec les États-Unis dans L’Arctique

  • Le JOINT PACIFIC MULTINATIONAL READINESS CENTER (JPMRC) est un exercice régulier qui se concentre sur les opérations par temps froid avec les unités de l’armée américaine en Alaska et qui s’est déroulé du 14 au 23 mars 2022. Le JPMRC renforce les lignes de communication entre les unités de l’Alaska et nos forces.
  • L’exercice ARCTIC EAGLE-PATRIOT est un exercice régulier qui implique la réponse à une catastrophe naturelle avec de petits événements de guerre dans l’Arctique, et qui s’est déroulé du 23 février au 2 mars 2022 en Alaska. Au cours de cet exercice, les Forces armées canadiennes (FAC) ont mis à l’épreuve des capacités légères de recherche et de sauvetage en milieu urbain et des capacités de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire.
  • ICE EXERCISE (ICEX) est une opération sous-marine, sous la glace ou à travers la glace, qui s’est déroulée l’hiver dernier en Alaska. ICEX 2022 était la 98e itération de l’exercice. L’Aviation royale canadienne a travaillé avec la marine américaine pour construire un camp de glace temporaire en fournissant deux CC-138 Twin Otter pour transporter des fournitures et du personnel vers et depuis des endroits austères sur la glace de mer.
  • L’opération NOBLE DEFENDER est une opération défensive récurrente du NORAD qui se déroule tout au long de l’année et qui se poursuit depuis 2019. L’opération NOBLE DEFENDER de cet hiver s’est déroulée du 15 au 31 janvier 2023, et comprenait une série d’activités dans l’Arctique, afin de faire la démonstration de la collaboration et de l’intégration des forces alliées pour défendre les approches nord de l’Amérique du Nord. L’itération précédente de l’opération NOBLE DEFENDER s’est déroulée du 25 au 27 octobre 2022, afin que la défense par couches du NORAD soit mise à l’essai au large de la côte nord-est des États-Unis.
  • L’exercice ARCTIC EDGE est un exercice biennal conjoint qui favorise l’interopérabilité et le partage de l’expertise en matière de guerre par temps froid dans l’Arctique. Les FAC et Recherche et développement pour la défense Canada ont participé à cet exercice entre le 28 février et le 17 mars 2022.

Infrastructure dans le Nord

* Pour les lignes concernant les principaux projets d’approvisionnement

  • La Défense nationale prend au sérieux notre souveraineté et notre sécurité dans le Nord et reste déterminée à défendre les intérêts canadiens ici, chez nous, et dans l’Arctique.
  • C’est pourquoi nous investirons 38,6 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années afin de moderniser la contribution du Canada au NORAD, avec des investissements clés dans nos régions nordiques pour renforcer la surveillance et notre présence.
  • Nous progressons également dans l’acquisition d’avions de chasse, de systèmes d’aéronefs téléguidés, de navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, ainsi que dans le remplacement des appareils CP-140 Aurora, ce qui contribuera à renforcer nos capacités dans l’Arctique.
  • Notre engagement continu auprès des partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux renforce également nos capacités et notre présence dans le Nord.

Si l’on insiste sur les retards pour l’installation navale de Nanisivik :

  • Les travaux d’infrastructure dans l’Arctique posent de nombreux défis, y compris la complexité de la logistique.
  • Des travaux sont en cours pour achever l’installation navale de Nanisivik, qui servira de station d’amarrage et de ravitaillement pour les navires de patrouille extracôtier et de l’Arctique, ainsi que pour d’autres navires gouvernementaux.
  • Nous nous efforçons de trouver des solutions qui permettraient à l’installation navale de commencer ses activités en 2025.

Si l’on insiste sur le chauffage des réservoirs de carburant de l’installation navale de Nanisivik :

  • Cette installation est un atout stratégique pour le Canada et sera utilisée non seulement par la défense, mais aussi par la garde côtière.
  • L’exploitation dans l’Extrême-Arctique pendant quatre à six semaines est une étape cruciale en vue d’une exploitation sur de plus longues périodes.
  • La Défense nationale travaille sur un plan à plus long terme visant à allonger la saison d’exploitation une fois que le modèle actuel aura donné de bons résultats et que les capacités auront été établies.

Si l’on insiste sur les retards ou les coûts supplémentaires du projet de prolongement de la piste de l’aéroport d’Inuvik :

  • Dans le cadre de nos efforts visant à renforcer les capacités dans le Nord, la Défense nationale a engagé 230 millions de dollars pour l’extension de la piste d’atterrissage de l’aéroport d’Inuvik.
  • L’augmentation annoncée du coût du projet est attribuable à des retards liés à la pandémie de COVID-19, à des problèmes de chaîne d’approvisionnement et à l’augmentation du coût des matériaux.
  • La Défense nationale soutient le projet et reconnaît son importance pour la région et la communauté locale.
  • Nous continuerons à travailler avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, qui est responsable de tous les aspects du projet, pour aider à faire avancer le projet.

Si l’on insiste sur le contrat de location arrivé à échéance pour les installations du hangar d’Inuvik :

  • La Défense nationale dispose d’un certain nombre de moyens dans le Nord pour soutenir les besoins opérationnels et, dans la mesure du possible, être utile aux collectivités locales. 
  • Nous veillons à ce que les Forces armées canadiennes disposent des installations appropriées pour soutenir les opérations dans le Nord, notamment grâce à nos investissements dans la modernisation du NORAD.
  • Le Canada et les États-Unis ont un intérêt commun dans la sécurité de l’Arctique, et coopèrent dans cette région depuis des décennies, notamment dans le cadre des opérations du NORAD.

Si l’on insiste sur une éventuelle vente à une société étrangère :

  • L’achat du hangar par une société étrangère relèverait de la Loi sur Investissement Canada et, en cas de vente, nous aurons la possibilité de procéder à un examen de la transaction.

Faits saillants

  • Budget de 2022 : Alloue 6,1 milliards de dollars sur cinq ans, avec 1,3 milliard de dollars d’amortissement restant pour accroître les capacités de défense, améliorer la défense continentale et soutenir les engagements envers nos alliés.
  • Budget de 2021 : Alloue un montant initial de 252,2 millions de dollars sur cinq ans, avec 160 millions de dollars d’amortissement restant, à partir de 2021-2022, pour jeter les bases de la défense continentale et la modernisation du NORAD.

Détails

Initiatives de la Défense nationale pour renforcer la capacité des FAC à opérer dans le Nord

  • Participer aux capacités spatiales SAR à l’échelle mondiale en contribuant au système SAR en orbite terrestre moyenne . La Défense nationale construit également deux terminaux SAR au sol au Canada et fournit des répéteurs SAR sur un système satellite, ce qui augmente considérablement la portée à laquelle les balises de détresse peuvent être détectées.
  • Renforcer la surveillance des approches nordiques et la présence du Canada dans le Nord en investissant dans le radar transhorizon, les capacités de surveillance et de communication spatiales, l’amélioration des bases nordiques et les capacités de soutien qui étendront la portée des FAC dans le cadre de la modernisation du NORAD.

Installations navales de Nanisivik

  • En 2007, le gouvernement a annoncé son intention de transformer le port en eau profonde de Nanisivik en un centre logistique qui servira de station d’amarrage et de ravitaillement pour la marine royale canadienne et d’autres navires gouvernementaux, et permettra de renforcer la présence de la marine dans le Nord.
    • La construction des installations navales de Nanisivik au Nunavut est presque terminée. Le rôle principal de l’installation sera de ravitailler les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique de la Marine royale canadienne pendant la saison navigable, tout en continuant d’offrir à la Garde côtière canadienne un soutien en matière de ravitaillement, et une capacité d’entreposage pour les missions de réapprovisionnement.
  • Le rapport du vérificateur général sur la surveillance des eaux arctiques indique que l’installation navale de Nanisivik (INN) ne sera pas équipée de réservoirs de carburant chauffés, ce qui limitera sa période d’exploitation à environ quatre semaines par an.
    • L’installation étant située dans l’Arctique, l’année d’exploitation s’étend généralement du début du mois d’août à la fin du mois d’octobre, en fonction de la couverture de glace et des températures. Tant que les eaux sont navigables et que l’installation est accessible, le site est ouvert aux navires. Un certain nombre de facteurs peuvent contribuer à la durée de la saison d’exploitation des installations.
    • La MRC a convenu avec le gouvernement du Nunavut de ne pas briser la glace à proximité de l’installation afin de protéger l’accès des communautés aux eaux gelées et de protéger la faune. L’accès est donc limité à la saison opérationnelle de la MRC, qui dure généralement de quatre à six semaines.
    • En outre, l’INN exige que le carburant soit expédié au début de la saison et retiré à la fin de celle-ci. La barge de ravitaillement ne peut généralement pas accéder à l’INN avant le début du mois d’août en raison de la couverture de glace. En fonction des températures de fin septembre, le carburant peut commencer à s’épaissir, car les réservoirs et les conduites de carburant ne sont pas chauffés, ce qui limite la capacité de la Marine à utiliser le carburant. À ce moment-là, le carburant doit être retiré des réservoirs.

Projet de prolongement de la piste d’atterrissage de l’aéroport d’Inuvik

  • Propriété du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, l’aéroport Mike Zubko d’Inuvik accueille des avions civils et sert de base d’opérations de déploiement à l’Aviation royale canadienne et au NORAD. La piste de 6 000 pieds de l’aéroport, qui sert de base d’opérations de déploiement, est principalement utilisée pour les opérations des CF-18 qui protègent la souveraineté canadienne dans le Nord, ainsi que pour les opérations et exercices du NORAD.
  • Les travaux de modernisation de la piste d’Inuvik visent principalement à améliorer la capacité de l’aérodrome à accueillir des avions plus grands et plus lourds, ce qui constitue une amélioration importante de la capacité du NORAD et de l’Aviation royale canadienne (ARC) à opérer dans le Nord et l’Arctique. Ce travail est essentiel pour garantir que les Forces armées canadiennes continuent à avoir la capacité de répondre aux nouveaux défis de sécurité dans le Nord et l’Arctique, et est en harmonie avec l’annonce faite par la ministre Anand en juin 2022 concernant le plan du Canada pour moderniser ses capacités dans le cadre du NORAD.
  • Le projet devait initialement coûter jusqu’à 150 millions de dollars. À la suite d’examens effectués par des tiers, le coût révisé du projet est estimé à 230 millions de dollars en raison de retards dus à la pandémie de COVID-19, de problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et de l’augmentation du coût des matériaux.

Principaux projets d’approvisionnement (Sécurité nationale/arctique/nord-américaine)

  • Je reconnais que l’approvisionnement en matière de défense est essentiel pour s’assurer que les Forces armées canadiennes sont équipées et prêtes à remplir les importantes missions que nous leur demandons.
  • C’est pourquoi nous nous engageons à faire avancer un certain nombre de projets d’approvisionnement clés qui fourniront les capacités nécessaires à nos forces, tout en procurant des avantages économiques de grande valeur aux Canadiens.
  • Par exemple, le 9 janvier 2023, le gouvernement a annoncé qu’il avait conclu un accord pour l’acquisition de 88 avions de chasse F-35.
  • Le F-35 sera essentiel pour protéger la sécurité des Canadiens et renforcer la souveraineté dans l’Arctique, tout en permettant au Canada de respecter ses obligations envers l’OTAN et le NORAD à long terme.
  • Les livraisons de F-35 débuteront en 2026 et appuieront l’instruction de familiarisation qui se déroulera aux États-Unis.
  • Afin d’améliorer les capacités dans l’Arctique et d’appuyer la souveraineté du Canada dans le Nord, la Défense nationale fait également l’acquisition de six nouveaux navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA), conçus pour fonctionner dans les eaux nordiques auparavant inaccessibles.
  • Trois des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique sont déjà en service, et nous envisageons la livraison des trois autres d’ici 2025.
  • Sous l’eau, la Défense nationale s’est engagée à moderniser sa flotte de sous-marins de classe Victoria pour assurer la continuité des opérations dans les années 2030.
  • Cette modernisation qui est en cours améliorera les conditions de vie et de déploiement des sous-marins et garantira les possibilités de survie face aux menaces futures.
  • De plus, la Défense nationale modernise la flotte CP-140 Aurora et prolonge la durée de vie des 14 avions jusqu’en 2030 grâce au Programme de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora (PPDVS) et au Programme de modernisation progressive de l’Aurora (PMPA).
  • Dans le cadre du Projet de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora, on a remplacé les ailes extérieures et les stabilisateurs horizontaux des 14 appareils de la flotte de l’Aurora.
  • Le Programme de modernisation progressive de l’Aurora concerne une combinaison de 23 projets individuels visant à acquérir, intégrer et installer de nouveaux systèmes de mission et capteurs sur les Aurora.
  • Ensemble, ces projets d’approvisionnement aideront à garantir que les Forces armées canadiennes maintiennent un équipement et des capacités de calibre mondial pour mener à bien leurs missions au pays, à l’étranger et dans l’Arctique.

Si l’on insiste sur les problèmes techniques des NPEA :

  • Nous sommes conscients des problèmes techniques. Notre priorité est de résoudre ces problèmes pour assurer la sécurité de nos militaires, hommes et femmes.
  • Les problèmes techniques sont courants pendant la période d’introduction d’une nouvelle capacité.
  • Au fur et à mesure que les problèmes seront résolus, des mesures correctives seront prises en compte lors de la fabrication de navires ultérieurs.

Faits saillants

Projet de capacité future en matière d’avions-chasseurs

  • Budget du projet : 19 milliards de dollars de financement pour l’acquisition ont été établis dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement. Ce montant comprend les avions, l’équipement connexe, la configuration et les services de soutien, ainsi que la construction des installations de l’escadron de chasse à Bagotville et à Cold Lake.
  • Approvisionnement : Le Canada s’est engagé à acheter une première tranche de 16 avions F-35A dans le cadre du Protocole d’entente sur la production, le soutien et le développement subséquent (PE PSDS).
  • Installations de l’escadron de chasse : Pour se préparer à l’arrivée de l’avion, la Défense nationale poursuivra les travaux d’infrastructure qui ont commencé à Cold Lake, en Alberta, et à Bagotville, au Québec, et débutera la construction des installations de l’escadron de chasse à ces emplacements. Ces installations abriteront les escadrons opérationnels et d’entraînement et fourniront de l’espace pour certaines activités de maintenance.
  • ACS Plus : Une analyse ACS Plus a été menée pour le Projet de capacité des futurs chasseurs (PCFC), et le projet continuera d’évaluer les potentiels effets différentiels en fonction du genre et d’autres facteurs identitaires.
  • Retombées économiques : La participation du Canada au protocole d’entente sur le Programme de l’avion de combat interarmées (ACI) a généré 2,8 milliards de dollars américains de marchés attribués à des entreprises canadiennes. Lockheed Martin et Pratt & Whitney Canada Inc. se sont engagées à fournir des avantages économiques égaux à la valeur du marché pendant la durée du programme de l’ACI.
  • Relations avec les Autochtones : Les concepteurs-constructeurs d’infrastructures de Bagotville et de Cold Lake prépareront des plans d’avantages pour les Autochtones afin de soutenir les objectifs d’approvisionnement des Autochtones.

Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique

  • Budget : Jusqu’à 5,0 milliards de dollars
  • Échéancier :
    • 31 juillet 2020 : Le premier NPEA a été livré. 
    • 2021 : Le NCSM Harry DeWolf a effectué une circumnavigation de l’Amérique du Nord, y compris en franchissant le passage du Nord-Ouest.
    • 15 août 2022 : La production du sixième et dernier navire de la MRC a commencé.
    • 2 septembre 2022 : Le troisième navire, le NCSM Max Bernays, a été accepté.
    • 2025 : Objectif de livraison du dernier navire.
  • Relations autochtones : Chaque navire sera affilié à une région inuite afin d’établir des liens solides avec les communautés autochtones de l’Arctique lorsqu’elles se déplacent dans leurs territoires et aux alentours.
  • ACS Plus : Les NPEA ont été conçus pour accueillir un équipage mixte :
    • une occupation réduite des cabines permettra de faciliter un équipage mixte, d’assurer le respect de la vie privée et de promouvoir un plus grand confort;
    • des espaces à usage flexible permettront d’accueillir diverses pratiques spirituelles et favoriseront le bien-être et la cohésion de l’équipe;
    • la technologie Wi-Fi intégrée facilitera les communications des membres de l’équipage avec leurs familles.

Projet de modernisation de la classe Victoria

  • Budget : Jusqu’à 1,0 milliard de dollars
  • Échéancier :
    • Date de début de la première modernisation : 2023
    • Première livraison : 2026
    • Livraison finale : 2036
  • Retombées économiques : Ce projet de modernisation profitera aux secteurs industriels et technologiques canadiens et procurera de solides avantages économiques au Canada.
  • Les projets d’entretien et de modernisation permettront de protéger des emplois partout au Canada, tant sur les chantiers maritimes que dans la chaîne d’approvisionnement.

CP-140 Aurora

  • Le Programme de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora (PPDVS) concerne le remplacement des ailes et des stabilisateurs de l’avion. Le PPDVS a été achevé en avril 2020 pour un coût de 418 millions de dollars.
  • Le Programme de modernisation progressive de l’Aurora (PMPA) vise à acquérir, intégrer et installer de nouveaux systèmes de mission et capteurs sur l’avion. Ce projet est exécuté selon une approche progressive en quatre blocs; les blocs 1, 2 et 3 sont terminés et le bloc 4 est à l’étape de mise en œuvre. Le PMPA a coûté 1,6 milliard de dollars.
  • L’avion multimission canadien (AMC) équipera les FAC d’un système longue portée de commandement et de contrôle (C2), de communications et d’informatique (C4), de renseignement, surveillance et reconnaissance (RSR) et de lutte anti-sous-marine et d’un avion de lutte anti-surface avec des capacités étendues. La fourchette de financement est supérieure à 5 milliards de dollars.

Détails de la page

Date de modification :