Évaluation de la gestion des Effectifs en formation élémentaire
Table des matières
Formats alternatifs
Sous-ministre adjoint (Services d’examen)
- AC
- Armée canadienne
- AF
- Année financière
- APARM
- Analyse de la production, de l’attrition, du recrutement et du maintien à l’effectif
- ARC
- Aviation royale canadienne
- BC
- Bureau consultatif
- BPR
- Bureau de première responsabilité
- CPM
- Chef du personnel militaire
- DCM
- Directeur – Carrières militaires
- DOAD
- Directives et ordonnances administratives de la défense
- DPPMPC
- Directeur – Production du personnel militaire (Planification et coordination)
- EFE
- Effectifs en formation élémentaire
- EI
- Établissement d’instruction
- ELRFC
- École de leadership et de recrues des Forces canadiennes
- EQA
- Effectifs qualifiés en activité
- EQR
- Effectifs qualifiés requis
- FAC
- Forces armées canadiennes
- GENPERSMIL
- Génération du personnel militaire
- GGPM
- Groupe de la Génération du personnel militaire
- GIGPM
- Groupe d’instruction de la Génération du personnel militaire
- GPM
- Groupe professionnel militaire
- II & E
- Instruction individuelle et éducation
- MR
- Militaire du rang
- MRC
- Marine royale canadienne
- NOC
- Niveau opérationnel de compétence
- NPD
- Niveau préférentiel de dotation
- PAI
- Personnel en attente d’instruction
- PRO
- Pouvoirs, responsabilités et obligations
- PSE
- Protection, Sécurité, Engagement – la politique de défense du Canada
- QMB
- Qualification militaire de base
- QMB(O)
- Qualification militaire de base des officiers
- RDI
- Responsable désigné de l’instruction
- RH
- Ressources humaines
- RI
- Responsable de l’instruction
- SGRH
- Système de gestion des ressources humaines
- SMA(DIA)
- Sous-ministre adjoint (Données, innovation et analytique)
- SMA(GI)
- Sous-ministre adjoint (Gestion de l’information)
- SMA(Svcs Ex)
- Sous-ministre adjoint (Services d’examen)
- TI
- Technologie de l’information
Portrait global
- Il faut évaluer les directives relatives aux EFE afin d’assurer leur harmonisation avec les politiques et les priorités du MDN et des Forces armées canadiennes (FAC).
- On doit harmoniser les bases de données et les solutions de technologies de l’information (TI) liées aux EFE afin de garantir une surveillance et un contrôle plus efficaces à l’échelle pangouvernementale des données sur les militaires.
- Il faut évaluer les besoins en matière de ressourcement afin de garantir qu’une capacité suffisante est en place pour soutenir l’instruction et la supervision opérationnelle des EFE.
Détails du tableau 1 – Principales constatations et des recommandations
Détails du tableau 2 – Dépenses associées au programme Instruction individuelle et éducation
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Détails de la figure 1 – Professions en sous-effectif des FAC
Détails de la figure 2 – Taux d’obtention de diplômes
De même, on n’effectue actuellement aucun suivi systématique des taux d’obtention de diplômes en fonction des groupes démographiques. La politique PSE souligne que les FAC se sont engagées à augmenter leur population de militaires féminins de 15 à 25 pour cent d’ici 2026. La politique de défense souligne également que les activités et les programmes contribuant à la croissance des FAC devraient intégrer la perspective de l’analyse comparative entre les sexes plus. Bien que les EFE soient touchés par cet engagement, on ne dispose à ce jour d’aucune ventilation systématique des militaires qui ont terminé les cours QMB ou QMB(O) et qui sont passés des EFE au NOC, selon le sexe et le groupe minoritaire d’appartenance.
Dans l’ensemble, en l’absence de données systématiques sur la période au sein des EFE et du taux d’obtention de diplômes, il est impossible d’évaluer la mesure dans laquelle les EFE contribuent au résultat qui consiste à assurer la production d’un nombre suffisant de militaires formés adéquatement au NOC.
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
2. Harmoniser les bases de données et les solutions de TI respectives du programme de gestion des EFE, des EI et de tous les éléments des FAC, de sorte que ces systèmes s’harmonisent de manière fonctionnelle et contribuent au tableau opérationnel commun des FAC, ainsi qu’assurer un suivi des indicateurs de rendement clés. Une telle mesure cadrerait avec les attentes de la politique de défense, et améliorerait la capacité à consulter, à surveiller et à analyser les données en matière de RH sur les militaires.
BPR : CPM/GENPERSMIL
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
3. Évaluer les besoins en matière de ressourcement afin de garantir que :
- une capacité adéquate est en place dans les EI pour mettre en œuvre le plein potentiel de l’instruction des EFE et répondre aux objectifs en matière de capacité accrue qui s’harmonisent avec les cibles de la politique PSE.
BPR : CPM/GENPERSMIL; SMA(GI); SMA(DIA)
BC : RI et RDI
Personnel en attente d’instruction
Principale constatation 5 : On applique une approche incohérente en matière d’emploi et d’utilisation du PAI.
Tout au long du processus des EFE, les officiers et les MR peuvent obtenir le statut de militaires à titre de PAI. Ce statut est attribué aux militaires qui font partie des EFE, mais qui ne sont inscrits à aucune formation. Vu l’accessibilité limitée de certains volets de formation, les stagiaires passent parfois des mois à titre de PAI, en attendant de terminer la prochaine étape de leur formation.
Il semble y avoir un désaccord quant à la mesure dans laquelle la période à titre de PAI est plus longue que nécessaire. Dans un sondage mené auprès des commandants des EI, 35 pour cent des répondants étaient d’accord ou fortement d’accord, alors que 46 pour cent des répondants étaient en désaccord ou fortement en désaccord, avec l’énoncé affirmant que le temps d’attente entre la QMB ou la QMB(O) et le commencement de la prochaine formation est plus long que nécessaire pour leurs GPM.
Néanmoins, les intervenants ont communément répondu qu’une période trop longue à titre de PAI pouvait entraîner des répercussions négatives. De façon unanime, les répondants convenaient que si les militaires passent trop de temps en attente d’instruction, la situation a une incidence négative sur leur moral et nuit à l’état de préparation des FAC. De façon quasi unanime, soit 96 pour cent, les répondants reconnaissaient que si les militaires passent trop de temps en attente d’instruction, ils sont plus susceptibles de quitter les FAC.
On ignore le nombre de militaires à titre de PAI dans les FAC, et la période moyenne de temps que ces derniers passent à titre de PAI, car il n’existe actuellement aucune base de données désignée pour assurer un suivi du statut des militaires à titre de PAI. En 2017, l’Armée estimait qu’elle possédait 875 militaires à titre de PAI, ce qui représente environ 39 pour cent de son complément total d’EFENote de bas de page 21 . Des données empiriques tirées de l’examen de la documentation ont permis de déterminer le temps d’attente moyen pour le PAI pour certaines professions, comme le montre le tableau suivantNote de bas de page 22 .
Armée | GPM | Période moyenne à titre de PAI (en jours) |
---|---|---|
MRC | Manœuvrier | 30 |
AC | Fantassin | 83 |
ARC | Technicien de structures d’aéronefs | 181 |
CPM | Cuisinier | 122 |
CPM | Technicien médical | 219 |
CPM | Policier militaire | 120 |
CPM | Officier du renseignement | 348-372 |
Détails du tableau 3 – Période moyenne à titre de PAI
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Recommandation du SMA(Svcs Ex)
Détails du tableau B-1 – Entrevues avec des informateurs clés
Détails du tableau B-2 – Limitations de l’évaluation et stratégies d’atténuation
Détails de la figure C-1 – Modèle logique
Détails du tableau D-1 – Matrice d’évaluation
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