Somme, 1918

Première Guerre mondiale

Date

21 mars – 5 avril 1918

Paramètres géographiques

Aucun paramètre géographique défini.

Contexte

Honneur de groupe intégrant la « Bataille de Saint-Quentin », la « Première bataille de Bapaume », la « Bataille de Rosières », la « Première bataille d’Arras, 1918 », la « Bataille de l’Avre » et la « Bataille de l’Ancre, 1918 », qui est officiellement appelé « Les premières batailles de la Somme, 1918 » et qui fait lui-même partie de la campagne nommée « L’offensive en Picardie » (21 mars – 5 avril 1918) »1.

Description

L’honneur « Somme, 1918 » a été attribué comme honneur de campagne en reconnaissance de la défense contre l’offensive allemande du printemps dans cette région. Lancée le 21 mars, l’offensive allemande, baptisée opération MICHAEL, vise à chasser les Britanniques avant que les forces américaines n’arrivent en grand nombre. Au moyen de tactiques d’infiltration, les Allemands planifient l’attaque et s’exercent à la mener à partir de janvier. Bien que les forces britanniques dans le secteur aient tenté d’adopter une forme de défense élastique, elles ne sont pas assez nombreuses pour résister à l’assaut allemand. Au cours des semaines qui suivent, les Allemands pénètrent dans les lignes britanniques sur une distance d’environ 40 milles. Diverses formations sont amenées sur place pour tenter de les arrêter. La Brigade de cavalerie canadienne (brigadier-général J.E.B. Seely), première formation canadienne appelée à servir à cet endroit, contribue à arrêter l’avance allemande près de la ville de Moreuil. La 1st Canadian Motor Machine Gun Brigade (unité de la taille d’un bataillon) est elle aussi dépêchée sur les lieux pour aider à arrêter l’avance allemande. À bord de leur « motorisés », comme sont appelés les véhicules blindés, les membres de la brigade sont en mesure de se déplacer rapidement et d’aider à couvrir le repli des Britanniques, dont beaucoup de positions de mitrailleuses ont été saisies. La seule composante du Corps canadien à participer à cette campagne est la 2e Division canadienne (major-général sir H.E. Burstall), temporairement affectée auprès de la Troisième Armée afin de rétablir une ligne défensive.

En février 1918, avant le déclenchement de la campagne allemande, les troupes ferroviaires canadiennes, comme le 6th Canadian Railway Battalion (auparavant le 228e Bataillon, CEC) ont été envoyées dans les zones arrière de la Cinquième Armée pour construire un système léger sur rail afin de mieux servir le front. La menace ennemie est telle que ces unités jusqu’ici non armées se voient remettre des fusils militaires et s’exercent à les utiliser. Lorsque l’orage éclate le 21 mars, ces bataillons de construction ferroviaire deviennent, dans quelques cas, les seules unités militaires organisées et cohésives dans les zones arrière. Les unités poursuivent leurs tâches sous les tirs d’obus et l’attaque aérienne ennemis jusqu’à leur retrait.

Général sir Sam Hughes

Le général sir Sam Hughes (en avant-plan, à gauche), en visite sur le front, discute avec le brigadier-général Seely (en avant-plan, au milieu). Août 1916. Lieu inconnu.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 000599 (No MIKAN 3221015)

Major-général sir Henry Edward Burstall

Le major-général sir Henry Edward Burstall était officier général commandant de la 2e Division canadienne. Lieu inconnu. Décembre 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3213482)

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites sur l’ordre de bataille supplémentaire

Unités dissoutes

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