Soldat John (Jack) Henry Thomas

En 2016, des restes ont été découverts à Lens, en France. L’identité de ces restes a été confirmée : il s’agissait du soldat John (Jack) Henry Thomas.

John (Jack) Henry Thomas naît le 25 janvier 1889 à Chewale, dans le Sud du pays de Galles, au Royaume-Uni. Ses parents sont Henry Arthur Thomas et Jane Thomas. Il grandit, avec son frère et ses quatre sœurs, à Birch Ridge, dans le comté de Victoria, au Nouveau-Brunswick, où il travaille plus tard comme fermier.

Thomas s’enrôle dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC) et devient membre du 115e Bataillon d’infanterie canadien, CEC le 20 avril 1916, à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Il s’embarque pour l’Angleterre le 23 juillet 1916 et arrive à Liverpool le 31 juillet 1916.

Après environ deux mois d’entraînement, le soldat Thomas quitte le 115e Bataillon pour passer à l’effectif du 112e Bataillon le 16 octobre 1916, au Camp Bramshott, en Angleterre. Il demeure dans ce bataillon jusqu’à l’année suivante, où il est transféré au 13e Bataillon de réserve  le 2 février 1917. Le soldat Thomas est ensuite affecté au 26e Bataillon d’infanterie canadien (New Brunswick), CEC, qui fait partie du Corps canadien, en France, le 20 avril 1917.

Au sein du 26e Bataillon, le soldat Thomas participe à l’attaque de la cote 70 qui commence le 15 août 1917 et se poursuit jusqu’au 25 août 1917. La progression s’effectue en deux étapes pour saisir deux objectifs principaux, soit les positions connues sous le nom de « Ligne bleue » et de « Ligne verte ». En tant que partie intégrante de la 5e Brigade d’infanterie canadienne, le 26e Bataillon prend part à l’assaut initial visant à prendre le contrôle de la « Ligne bleue » avant de traverser les positions du 22e Bataillon pour prendre le contrôle des objectifs de la brigade le long de la « Ligne verte ». Le 26e Bataillon procède ensuite à une rotation des tâches de défense avec d’autres bataillons de la 5e Brigade, tout en demeurant dans le secteur pendant plusieurs jours. Le 19 août, alors que le bataillon défend sa position avancée des contre-attaques allemandes, le soldat Thomas est tué au combat à l’âge de 28 ans.

Après la guerre, le nom du soldat Thomas a été gravé sur le Mémorial national du Canada à Vimy , érigé en l’honneur des soldats canadiens qui sont morts au cours de la Première Guerre mondiale et qui n’ont pas de sépulture connue.

En août 2016, au cours d’un projet de construction sur le terrain d’un fabricant de plastique, on a découvert les ossements humains de trois soldats. Un certain nombre d’artéfacts ont été retrouvés auprès des restes humains, dont des boutons du service général, des munitions et un insigne de col du 26e Bataillon d’infanterie canadien (New Brunswick).

Au moyen d’une analyse historique, généalogique, anthropologique, archéologique et génétique (ADN) et avec l’aide de l’Équipe d’intervention en odontologie médico-légale des Forces canadiennes et du Musée canadien de l’histoire, le comité d’examen du Programme d’identification des pertes militaires a été en mesure de confirmer, en octobre 2017, que les restes humains retrouvés étaient bien ceux du soldat John (Jack) Henry Thomas.

L’inhumation du soldat Thomas a eu lieu le 25 août 2018 au cimetière britannique de Loos (en anglais seulement), de la Commonwealth War Graves Commission, à Loos-en-Gohelle, en France. Il a été inhumé par des membres du Royal New Brunswick Regiment (Carleton and York)de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Les nièces et autres membres de la famille du soldat Thomas, ainsi que des représentants du gouvernement du Canada, du gouvernement français local et des Forces armées canadiennes ont assisté à la cérémonie.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le soldat Thomas, veuillez consulter son dossier de service sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.

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