Une économie forte qui fonctionne pour la classe moyenne

Document d'information

Le plan du gouvernement consistant à investir dans la classe moyenne et dans l’économie fonctionne. Le Canada connaît actuellement la plus forte croissance économique parmi les pays du Groupe des Sept (G7) (graphique 1). La confiance des consommateurs et la consommation par les ménages constituent les principaux facteurs de cette forte croissance, grâce en partie aux retombées de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE). L’économie canadienne a créé plus de 450 000 emplois depuis la fin de l’année 2015, et le taux de chômage est descendu à son plus bas niveau depuis 2008. Le chômage des jeunes a atteint un niveau historiquement bas, et la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait s’élever à 3,1 % en 2017, ce qui dépasse considérablement les attentes établies en début d’année.

Graphique 1
L'économie canadienne distance ses pairs et surpasse les attentes

Croissance du PIB des pays du G7 au cours de la dernière année

Nota– La croissance intervient du deuxième trimestre de 2016 au deuxième trimestre de 2017.
Sources : Haver Analytics; calculs du ministère des Finances

PIB réel du Canada en 2017 Perspectives de croissance

Nota – Le montant du PIB figurant au budget de 2017 a été révisé conformément aux données issues des révisions historiques du Système de comptabilité nationale du Canada, lesquelles ont été publiées, avec les données du deuxième trimestre de 2017, le 31 août 2017.
Sources : Enquêtes de décembre 2016 et de septembre 2017 auprès des économistes du secteur privé du ministère des Finances; calculs du ministère des Finances

Du fait de ce récent dynamisme de l’économie, les perspectives budgétaires se sont considérablement améliorées, notamment les perspectives relatives au déficit qui se sont améliorées de plus de 6,5 milliards de dollars par année en moyenne au cours de la période de prévision, par rapport au budget de 2017. En conséquence, le ratio de la dette fédérale au PIB a été durablement maintenu sur une trajectoire descendante, et il devrait passer sous la barre des 31% trois ans plus tôt que prévu dans le budget de 2017.

Les projections budgétaires exposées dans l’Énoncé économique de l’automne de 2017 sont fondées sur la moyenne des perspectives de l’enquête économique de septembre 2017 auprès d’économistes du secteur privé. Les changements apportés aux hypothèses concernant la croissance économique peuvent aussi avoir d’importantes répercussions sur le solde budgétaire et sur le ratio de la dette au PIB sur une période de projection prolongée.

Par exemple, si le gouvernement fondait ses projections budgétaires actuelles sur la moyenne des quatre prévisions individuelles les plus hautes à l’égard de la croissance du PIB nominal, le solde budgétaire prévu s’améliorerait de 3,7 milliards de dollars par année en moyenne (graphique 2). De surcroît, cette situation donnerait lieu à un ratio de la dette fédérale au PIB de 26,5 %, soit le niveau le plus faible depuis 1977.

Chart 2
Un dynamisme économique soutenu accélérerait la réduction du déficit

Solde budgétaire
Graphique 2 - Solde budgétaire. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

Ratio de la dette fédérale au PIB
Graphique 2 - Ratio de la dette fédérale au PIB. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

Nota – Repose sur la moyenne des projections d'économistes du secteur privé concernant la croissance du PIB nominal, sans ajustement des risques. Le scénario des quatre plus élevées (plus basses) repose sur la moyenne des quatre prévisions les plus optimistes (pessimistes) concernant le PIB nominal provenant des économistes ayant participé à l'enquête pour l'Énoncé économique de l'automne (EEA).
Sources : Enquête de septembre 2017 du ministère des Finances du Canada auprès d'économistes du secteur privé; calculs du ministère des Finances Canada

À l’inverse, si le gouvernement fondait ses projections budgétaires sur la moyenne des quatre prévisions les plus basses à l’égard de la croissance du PIB nominal, le solde budgétaire se détériorerait de 3,9 milliards par année, en moyenne, et le ratio de la dette fédérale au PIB continuerait de baisser, mais serait de 1,5 point de pourcentage du PIB plus élevé en 2022-2023.

Graphique 3
Ratio de la dette fédérale au PIB

Graphique 3 - Ratio de la    dette fédérale au PIB. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

* Données actuelles.
Sources : Comptes publics du Canada, ministère des Finances Canada

Le gouvernement est déterminé à gérer sainement les finances publiques, en équilibrant le besoin de réaliser des investissements judicieux en vue d’appuyer la croissance économique, tout en préservant l’avantage que présente le faible niveau d’endettement du Canada pour les générations actuelles et futures (graphique 3).

Évolution récente de l’économie canadienne

La croissance économique canadienne a connu une accélération marquée depuis la deuxième moitié de 2016 (graphique 4). Au cours des quatre derniers trimestres, l’économie canadienne a enregistré sa plus forte croissance depuis le début de 2006, et la croissance devient plus équilibrée entre les secteurs et les régions.

Graphique 4
L'économie canadienne connaît une résurgence, avec une croissance moyenne de plus de 3,5 % au cours des quatre derniers trimestres
Croissance du PIB réel

Graphique 4 - Croissance du PIB réel. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

Sources: Statistics Canada.

La situation économique des provinces productrices d’énergie s’est stabilisée à l’instar des cours mondiaux du pétrole brut. La croissance a également été vigoureuse à l’extérieur des régions productrices d’énergie. Par exemple :

  • dans les Provinces maritimes, la croissance pour l’année 2017 devrait atteindre son rythme le plus rapide depuis 2010;
  • au Québec, le taux de chômage est quasiment à son taux le plus faible depuis au moins 1976;
  • l’Ontario a affiché la plus longue période consécutive de croissance de son PIB réel supérieure à 2 % depuis plus de 15 ans;
  • l’économie de la Colombie-Britannique a connu une croissance de plus de 140 000 nouveaux emplois depuis le début de l’année dernière, soit une augmentation de près de 6 %.

« Dans le but de soutenir l'économie, le gouvernement a instauré des baisses d'impôt pour la classe moyenne, bonifié les prestations familiales et haussé les dépenses d'infrastructure. [...Cette stratégie] s'est avérée une réussite, permettant de revitaliser l'économie après une année difficile en 2015. »

Fonds monétaire international

Au cours de la dernière année, c’est la consommation des ménages qui a principalement contribué à la croissance économique, et elle s’est étendue à un nombre relativement large de catégories de consommation et de régions. Elle a été soutenue par la hausse vigoureuse de l’emploi, le faible niveau des taux d’intérêt, l’amélioration de la confiance des consommateurs et, depuis le début du mois de juillet 2016, par le soutien continu offert aux familles par l’Allocation canadienne pour enfants (ACE). La consommation des ménages s’est également renforcée parallèlement au regain de confiance des consommateurs (graphique 5), cette dernière ayant été dopée par la bonification de l’ACE et la baisse des d’impôt de la classe moyenne. La récente vigueur de l’activité économique se traduira probablement par une hausse de l’emploi et du revenu, qui devrait contribuer à une croissance soutenue de la consommation à court terme.

Graphique 5
La confiance des consommateurs s'est accrue dans presque tout le pays, favorisant les dépenses des consommateurs

Confiance des consommateurs
Graphique 5 - Confiance    des consommateurs. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

Nota – Le dernier point de données correspond à septembre 2017.
Sources : Conference Board du Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Confiance des consommateurs et consommation des ménages
Graphique 5 - Confiance des consommateurs et    consommation des ménages. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

Nota – Le dernier point de données correspond au 2e trimestre de 2017 pour la consommation et à septembre 2017 pour la confiance des consommateurs.
Sources : Statistique Canada et Conference Board du Canada; calculs du ministère des Finances Canada

L’investissement des entreprises reprend désormais grâce à une activité économique plus vigoureuse tant dans les secteurs des ressources que dans les autres secteurs, à une nette amélioration de la confiance des entreprises et à des investissements transformateurs dans l’infrastructure. L’Enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada montre une forte amélioration concernant les intentions des investissements des entreprises par rapport à l’année dernière (graphique 6).

Graphique 6
L'investissement des entreprises est en croissance et les résultats de l'Enquête suggèrent des gains continus

Croissance de l'investissement réel des entreprises et composantes sélectionnées
Graphique 1.6 - Croissance    de l'investissement réel des entreprises et composantes sélectionnées. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

Nota – Le dernier point de données correspond au 2e trimestre de 2017.
Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances du Canada

Indicateur de l'Enquête sur les perspectives des entreprises (EPE) de la Banque du Canada et croissance de l'investissement des entreprises
Graphique 1.6 - Indicateur    de l'Enquête sur les perspectives des    entreprises (EPE) de la Banque du Canada et croissance de    l'investissement des entreprises. Pour plus de détails, consulter le paragraphe précédent.

Nota – L'indicateur de l'EPE extrait les tendances communes dans les réponses à l'enquête. Le dernier point de données correspond au 3e trimestre de 2017 pour l'indicateur de l'EPE et au 2e trimestre de 2017 pour l'investissement réel des entreprises.
Sources : Statistique Canada; Banque du Canada; calculs du ministère des Finances du Canada

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