Allocution de la vice-première ministre et ministre des Finances sur la réduction des émissions liées au transport routier
Discours
11 avril 2022
La version prononcée fait foi
Je tiens d’abord à souligner que les terres sur lesquelles nous sommes rassemblés font partie du territoire traditionnel non cédé de la nation Kanien’kehá:ka, qui a longtemps servi de lieu de rassemblement et d’échange entre les nations.
Il y a quelques semaines, nous avons signé une entente avec l’Ontario pour des services d’apprentissage et de garde de jeunes enfants. Cela veut dire que les familles de partout au pays auront accès à des garderies abordables.
Mais ce n’est rien de nouveau, ici au Québec. En fait, le Québec a été un pionnier avec des garderies abordables il y a déjà plus de 20 ans.
Et comme vous avez été des pionniers avec les centres de la petite enfance et l’électricité propre, le Québec a maintenant l’opportunité de se positionner comme un des leaders mondiaux dans le domaine des technologies propres.
La transition énergétique est la plus importante transformation économique mondiale depuis la révolution industrielle. Et nous avons tous ce qu’il faut ici, au Canada, pour profiter de cette transition.
Notre dernier budget propose l’introduction du nouveau fonds de croissance du Canada. Celui-ci permettra d’attirer des milliards de dollars en capital privé dont nous avons besoin pour transformer notre économie à grande vitesse et à grande échelle.
Et avec un investissement de 3,8 milliards de dollars pour la stratégie du Canada sur les minéraux critiques, on contribuera à la croissance de ce secteur au Canada.
Et je suis également très contente d’être ici pour parler de notre plan afin de réduire les émissions liées au transport routier. Avec un investissement de 1,7 milliard de dollars, nous rendrons plus abordable l’achat d’un véhicule zéro-émissions grâce à un incitatif allant jusqu’à 5000 dollars.
Nous nous assurerons que les entreprises fassent la transition vers des camions électriques d’ici 2040.
Et nous proposons d’investir 900 millions de dollars pour bâtir un réseau de bornes de recharge sur lequel les Canadiens et les Canadiennes pourront se fier, peu importe où ils vont.
Concrètement, cela veut dire que dans quelques années les Canadiens et les Canadiennes conduiront des voitures électriques faites en Ontario, et des camions et des autobus électriques faits au Québec. Ces voitures seront faites avec de l’aluminium, de l’acier et des minéraux critiques canadiens. Elles seront propulsées par des batteries faites à Windsor ou à Bécancour. Et nous les rechargerons avec des bornes fabriquées au Canada.
La transition verte est une nécessité économique, mais c’est également un défi existentiel.
Pour nos enfants, cela se traduira par un air plus pur et une eau plus propre demain. Et cela se traduira par de bons emplois pour les Canadiens et les Canadiennes dès aujourd’hui.