Allocution de la vice-première ministre et ministre des Finances sur l'atteinte par l'Ontario d'une réduction de 50% des frais de garde d'enfants

Discours

19 décembre 2022

Bonjour, tout le monde.

Je voudrais commencer par dire que nous sommes de tout cœur avec les familles des victimes des horribles fusillades de Vaughan. Notre gouvernement et le gouvernement du ministre Lecce sont prêts à faire tout ce que la communauté et les familles souhaitent que l’on fasse pour elles.

Permettez-moi tout d’abord de reconnaître que nous sommes réunis sur les territoires traditionnels des Mississaugas de Credit, des Anishnaabeg, des Chippewas, des Haudenosaunees et des Wendats.

Je suis si heureuse d’être ici aujourd’hui en compagnie de mon amie et collègue, la ministre Karina Gould, qui a joué un rôle essentiel dans la mise en place de notre programme national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Je sais, en tant que mère d’un jeune enfant, que c’est un enjeu qui vous tient particulièrement à cœur, et que cet accomplissement a quelque chose d’historique. Je suis très contente d’être ici, avec les ministres Lecce et Williams. Notre partenariat avec eux et le gouvernement de l’Ontario a joué un rôle crucial dans cet effort.

Mais surtout, j’aimerais remercier les éducateurs exceptionnels du YMCA Pinnacle de Toronto qui nous accueille ici.

En tant que mère de trois enfants, je suis en admiration devant le travail que nos éducateurs de la petite enfance accomplissent.

Le travail que vous accomplissez est extrêmement important. Je crois que c’est le travail le plus important du monde. Je veux que vous sachiez que notre gouvernement et moi-même respectons votre travail, et je crois que vous méritez d’être mieux rémunérés pour ce que vous faites.

C’est une journée extrêmement emballante pour les familles ici, en Ontario.

Lorsque nous avons annoncé notre projet d’offrir des services de garde d’enfants de grande qualité et abordables au Canada, beaucoup s’en sont réjouis, mais il y avait également un certain scepticisme justifiable.

Après tout, des promesses de ce genre avaient été faites et brisées depuis cinq décennies.

Même en mars dernier, lorsque nous avons annoncé la conclusion de notre entente avec l’Ontario, et ça a été une étape marquante, je sais que certaines personnes doutaient de notre capacité de vraiment pouvoir y arriver.

Mais, grâce à un partenariat étroit avec les provinces et les territoires, avec les éducateurs de la petite enfance, qui sont véritablement là, sur le terrain, ainsi qu’avec des parents de partout au pays, nous y sommes arrivés.

Je suis très heureuse d’annoncer que les parents de l’Ontario verront leurs frais de garde d’enfants réduits de 50 % en moyenne d’ici la fin de l’année. Et l’Ontario est en bonne voie d’offrir des services de garde d’enfants à 10 $ par jour seulement d’ici mars 2026.

Avec une réduction de la moitié des frais, les parents de l’Ontario pourraient économiser environ 6 000 $ par année et par enfant.

Au moment où les familles de l’Ontario doivent composer avec une inflation élevée, cette épargne va représenter un vrai soulagement.

Plus tôt aujourd’hui, nous avons eu l’occasion de parler à des familles qui nous ont raconté à quel point cette réduction change leur vie.

Certaines personnes nous ont dit qu’elles seront en mesure d’acheter des cadeaux de Noël à leurs enfants grâce à ces réductions de frais. C’est vraiment important.

Les services de garde d’enfants abordables signifient également que les femmes en Ontario n’ont pas à choisir entre leur carrière et leur famille.

En novembre, 82 % des Canadiennes dans leurs années les plus productives au travail avaient un emploi. C’est le taux le plus élevé jamais enregistré au Canada, un véritable tournant, et cela montre que notre réseau national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants joue exactement le rôle qu’il devait jouer.

Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une politique sociale.  Il s’agit d’améliorer la vie des enfants et des familles. Mais, en tant que ministre des Finances, je peux vous dire qu’il s’agit également d’une politique économique qui crée des emplois et stimule la croissance au pays.

Bien que nous puissions tous être fiers du travail qui nous a amenés ici aujourd’hui, l’annonce d'aujourd'hui est également le résultat de plus d’un demi-siècle de militantisme de la part des féministes canadiennes.

Les féministes du Québec, qui nous ont montré la voie il y a toutes ces années.

Judy LaMarsh, Laura Sabia et Monique Bégin, qui ont convaincu le gouvernement de créer la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme en 1967.

Les féministes de l’Ontario : Morna Ballantyne, Martha Friendly et Gordon Cleveland, qui se sont battus pendant des décennies pour la création d’un système de garderies universel, abordable et de haute qualité.

Ken Dryden et Paul Martin pour leurs années de travail acharné au niveau fédéral ainsi que mon collègue, Ahmed Hussen, qui a ouvert la voie à notre système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Et les très nombreuses femmes, dont de nombreuses Canadiennes qui, d’un océan à l’autre, se sont battues pour la création d’un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants bien avant qu'il ne bénéficie d'un soutien, et qui n’ont pas abandonné malgré les multiples revers. Je veux leur dire, à elles et à leurs aïeules, merci beaucoup.

Nous transformons le Canada grâce à ce système, pour le mieux, et nous ne serions pas ici aujourd’hui sans ce que vous avez accompli, soit plus d’un demi-siècle de travail.

Merci beaucoup.

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2022-12-20