Allocution de la vice-première ministre sur la création d’un plus grand nombre de places en garderie pour les familles de l’Ontario

Le texte prononcé fait foi

Je suis heureuse d’être ici avec le premier ministre, mes collègues Jenna Sudds et Marci Ien, et les députés Peter Fragiskatos et Arielle Kayabaga. Je suis particulièrement ravie d’être accompagnée de l’équipe du YMCA : Andrew Lockie (directeur du YMCA du sud-ouest de l’Ontario) et l’ incroyable personnel éducateur qui travaille ici.

Notre budget vise à donner une chance équitable à chaque génération, surtout aux jeunes Canadiennes et Canadiens.

C’est pourquoi une grande partie de notre plan consiste à aider les jeunes parents partout au Canada en améliorant l’accès à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à prix abordable.

Les garderies coûtent cher. Sans l’aide du gouvernement, les frais à payer chaque mois peuvent facilement équivaloir à un paiement de loyer ou à un paiement hypothécaire de plus.

Les jeunes, et disons-le franchement, les jeunes femmes, se retrouvent trop souvent à devoir choisir entre fonder une famille et avoir une carrière. Ce n’est tout simplement pas acceptable. C’est injuste, et notre gouvernement veut changer cela.

C’est pourquoi il y a trois ans, nous avons lancé notre système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, une initiative réellement historique.

Et nous avons donné suite à notre engagement.

Aujourd’hui, les frais de garde ont baissé d’au moins 50 % partout au Canada. Les frais de garde d’enfants coûtent seulement 10 $ par jour dans huit provinces et territoires. Cette année, les familles de l’Ontario économiseront jusqu’à 8 500 $ par enfant.

Le système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants est une politique sociale féministe, et nous en sommes fiers. C’est également une politique économique féministe. Notre système de services abordables d’apprentissage et de garde des jeunes enfants a déjà permis d’atteindre chez les femmes en âge de travailler un taux de participation au marché du travail presque record de 85,5 %. Ce système crée des emplois et stimule la croissance. Tout le monde en profite.

C’est un progrès incroyable. Mais il faut en faire davantage. Quand on parle aux jeunes parents, ils nous disent à quel point c’est difficile de trouver une place en garderie.

C’est pourquoi nous créons davantage de places en garderie d’un bout à l’autre du Canada pour aider à fournir ce dont nous avons besoin : plus de places dans de merveilleuses garderies comme la vôtre; la Garderie YMCA Stationview.

Je vais conclure en vous faisant part de quelques bonnes nouvelles économiques.

Nous avons appris la semaine dernière qu’en avril, 90 000 nouveaux emplois ont été créés au Canada, ce qui a dépassé les attentes initiales. Cela veut dire qu’au Canada, aujourd’hui, presque 1,3 million de personnes de plus ont un emploi comparativement à la période prépandémique.

Selon les projections de l’OCDE, l’économie canadienne devrait se classer au deuxième rang des pays du G7 cette année pour ce qui est de la vitesse de la croissance économique. Elle devrait aussi connaître la croissance la plus rapide en 2025, à égalité avec les États-Unis.

Le mois dernier, Moody’s, l’une des principales agences de notation, a reconfirmé la cote de crédit triple A assortie de perspectives stables accordée au Canada. Moody’s prévoit également qu’à moyen terme, le Canada connaîtra une croissance supérieure à celle de certaines autres économies ayant une cote triple A. Et l’inflation, selon les prédictions de l’agence, se rapprochera du point médian de la fourchette cible de la Banque du Canada, à savoir 2 %.

Il s’agit d’éléments de preuve très convaincants sur le plan économique. Ces preuves montrent que l’économie canadienne est forte et résiliente. Elles montrent également que notre plan économique est financièrement responsable. C’est vraiment important, car cela veut dire que nous pouvons nous permettre de réaliser les investissements et de créer les bons emplois dont les Canadiennes et les Canadiens ont besoin. Le gouvernement fédéral peut donc investir et emprunter de manière responsable et à moindre coût, tout comme les autres ordres de gouvernement et les entreprises canadiennes.

Merci beaucoup.