Comité plénier (Chambre des communes) Budget supplémentaire des dépenses (B), 2021-2022 Le 7 et 8 décembre 2021

Table des matières

Agence du Revenu du Canada
Budget supplémentaire des dépenses B
Évasion fiscale et cas graves d’inobservation
Prestations offertes en réponse à la pandémie
Cybersécurité et sécurité des comptes

Ressources naturelles Canada
Vue d’ensemble du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2021-2022 de Ressources naturelles Canada
La transition énergétique
Enjeux du secteur forestier
Enjeux des pipelines

Patrimoine canadien
Budget supplémentaire des dépenses (B) 2021-2022 – Patrimoine canadien
Budget supplémentaire des dépenses (B) 2021-22 – Organismes du portefeuille
Budget 2021 Initiatives de relance et de réouverture pour les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport
Les médias à l'ère numérique
Appui aux langues autochtones

Tourisme
Budget supplémentaire des dépenses 2021-2022 B–
Stratégie de reprise du tourisme au Canada

Agence du Revenu du Canada (Arc)

Budget supplémentaire des dépenses B

Objet

L’ARC n’a pas de postes dans le Budget supplémentaire des dépenses B.

Réponse

ARC : Évasion fiscale et cas graves d’inobservation

Objet

Il est important de lutter contre l’évasion fiscale, l’évitement fiscal abusif, la fraude fiscale et les autres entorses aux règles financières pour protéger l’assiette fiscale du Canada. Les efforts de l’ARC pour faire respecter les règles permettent de préserver la confiance des contribuables dans le régime fiscal canadien par l’application équitable des lois fiscales du Canada.

Réponse

ARC : Prestations offertes en réponse à la pandémie

Objet

L’ARC cherche à maintenir un équilibre entre l’accès aux prestations d’urgence et de la relance économique ainsi qu’aux subventions liées à la COVID-19 pour ceux qui ont besoin d’un soutien urgent, et la protection de l’identité des Canadiens, le maintien de l’intégrité des programmes et la prévention des demandes à risque élevé ou frauduleuses.

Réponse

ARC : Cybersécurité et sécurité des comptes

Objet

Depuis l’été 2020, l’ARC a enregistré une hausse des activités suspectes dans les comptes d’utilisateurs. Ces activités découlent en grande partie du rôle clé que joue l’ARC dans l’administration des prestations et des services liés à la COVID-19, lesquels ont servi de prétexte à des personnes mal intentionnées pour essayer d’exploiter les systèmes et les procédures de l’ARC.

Réponse

Ressources naturelles Canada

Vue d’ensemble du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2021-2022 de Ressources naturelles Canada

Objet

Le Budget supplémentaire des dépenses (B) de Ressources naturelles Canada pour l’exercice 2021-2022 a été déposé par le président du Conseil du Trésor le 26 novembre 2021. RNCan demande au Parlement d’étudier une augmentation de 71,4 millions de dollars du Budget supplémentaire des dépenses (B).

Réponse

Contexte

Voici ce que comprend le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020 2021 :

1.  Présentations au Conseil du Trésor approuvées (63,5 M$)

2.  Reports de fonds approuvés (7,0 M$)

3.  Mise à jour des postes législatifs (0,9 M$)

4.  Régie canadienne de l’énergie (110,9 M$)

La transition énergétique

Objet

Dans le passé, l’opposition a critiqué l’approche du gouvernement fédéral en ce qui concerne les mesures de transition énergétique. Certains partis de l’opposition ont fourni des critiques, à savoir que les initiatives en matière de transition énergétique n’ont pas été mises en œuvre suffisamment rapidement ou ne suffisent pas à lutter contre les changements climatiques. D’autres partis de l’opposition ont dénoncé les effets négatifs que ces initiatives auraient sur le secteur de l’énergie classique, forçant des fermetures dans l’industrie. Parmi les autres critiques, il y avait l’acceptation de la fermeture du secteur de l’énergie classique, ainsi que des préoccupations relatives au caractère adéquat des mesures de soutien lors de pertes d’emploi ou de revenu.

Réponse

Contexte

Les émissions de GES du Canada en 2019 représentaient 730 mégatonnes (Mt) d’équivalent CO2 (éq. CO2), une baisse de 9 Mt par rapport aux niveaux de 2005. La production énergétique et la consommation d’énergie représentent 81 % des émissions de GES du Canada. Cela représente moins de 2 % des émissions mondiales.

Les contributions déterminées au niveau national du Canada, présentées en juillet 2021, représentent une réduction des émissions de GES de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 (de 406 à 430 Mt d’éq. CO2). La Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité (LCRC), entrée en vigueur en juin 2021, consacre l’objectif de carboneutralité d’ici 2050.

De 2015 à 2019, le gouvernement fédéral du Canada a investi environ 60 milliards de dollars dans les mesures de lutte contre les changements climatiques et la croissance propre, guidé par le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques (PPC) de 2016, le premier plan climatique du Canada élaboré conjointement avec les provinces et territoires. En décembre 2020, le gouvernement a diffusé son Plan climatique renforcé (PCR), s’intitulant Un environnement sain et une économie saine, qui évaluait que la mise en œuvre du PCR permettrait de réduire les émissions de 31 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.

En plus de l’ensemble de politiques, de programmes et d’investissements fédéraux relevant du PCR, le plan prévoit une hausse du prix du carbone au pays de 15 $ par tonne d’équivalent CO2 chaque année, pour atteindre 170 $ la tonne d’équivalent CO2 en 2030. Depuis octobre 2020, le gouvernement fédéral a investi 53,6 milliards de dollars dans la reprise verte du Canada, y compris une somme de 15 milliards de dollars pour les politiques et programmes du PCR, une somme de 14,9 milliards de dollars pour les projets de transport collectif, et une somme de 17,6 milliards de dollars prévue dans le budget de 2021 pour financer d’autres mesures climatiques.

Dans le budget 2021, on a estimé que le nouveau financement, conjugué à un partenariat accru et à une harmonisation de la réglementation avec les États-Unis, permettra au Canada d’atteindre une réduction de 36 % des émissions de GES par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.

En outre, la LCRC prévoit un processus juridiquement contraignant selon lequel le gouvernement fédéral devra définir des cibles et des plans de réduction des émissions pour 2030, 2035, 2040 et 2045, ainsi qu’un objectif provisoire pour 2026. Elle prévoit également la création d’un conseil consultatif indépendant chargé de fournir des conseils pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Selon la LCRC, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique est tenu de diffuser un plan de réduction des émissions pour 2030 d’ici le 29 décembre 2021. Une prolongation de 90 jours pourrait être accordée.

Enjeux du secteur forestier

Objet

Certains partis d’opposition ont formulé des critiques relatives à l’absence perçue de soutien au secteur forestier, notamment par rapport au soutien fourni au secteur de l’énergie. Les partis d’opposition ont également exprimé des critiques à l’égard du nombre d’arbres plantés à ce jour dans le cadre de l’initiative de plantation de 2 milliards d’arbres et de l’insuffisance des efforts déployés pour freiner le déboisement, qui viennent annuler les gains obtenus par le programme de plantation d’arbres et la promotion de la réconciliation avec les Autochtones par le biais de l’industrie forestière.

Réponse

2 milliards d’arbres

Freiner la déforestation

Investissements dans la transformation de l’industrie forestière

Initiative de foresterie autochtone

Contexte

2 milliards d’arbres

Le programme sera mené en partenariat avec les provinces et les territoires, les organisations non gouvernementales, les propriétaires privés, les collectivités autochtones, les municipalités et d’autres intervenants, selon une formule de partage des coûts, pour que deux milliards d’arbres soient plantés d’ici 2030-2031. Pendant sa première année, le programme a obtenu des résultats qui ont surpassé les attentes : plus de 30 millions d’arbres doivent être plantés sur plus de 550 sites situés dans toutes les provinces. Un appel de propositions, en décembre 2021, permettra de conclure des accords à long terme pour assurer la plantation (et les semences et plants) pendant 10 ans. Après une période de démarrage progressif (pour permettre aux serres de produire les plants nécessaires), d’ici 2026, le programme vise à soutenir la plantation annuelle de 250 à 350 millions d’arbres, en plus des 500 millions d’arbres plantés chaque année au Canada.

Un comité consultatif externe soutient la mise en œuvre du Fonds des solutions climatiques naturelles en fournissant des conseils sur les connaissances traditionnelles autochtones, les impacts des GES et l’évaluation et l’obtention des co-avantages des solutions climatiques naturelles (notamment pour la biodiversité et le bien-être humain).

Freiner le déboisement

Les provinces sont responsables de l’aménagement forestier de plus de 90 % des terres boisées du Canada. Le gouvernement du Canada travaille en étroite collaboration avec les provinces, les collectivités, les groupes autochtones et l’industrie pour promouvoir l’aménagement forestier durable. À la COP26, le Canada s’est joint à 140 autres parties représentant 90 % des forêts à l’échelle mondiale pour soutenir la déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres visant à mettre fin au déboisement, plus particulièrement dans les pays des forêts tropicales. Le Canada s’est également engagé financièrement à soutenir les forêts en contribuant au programme financier mondial de 12 milliards de dollars destiné aux forêts et à l’utilisation des terres dans les pays tropicaux.

Initiative de foresterie autochtone

L’Initiative de foresterie autochtone soutient les projets autochtones de développement économique axé sur la forêt, y compris le leadership institutionnel, les études et la planification, la formation à l’emploi et le soutien en immobilisations aux entreprises en démarrage et en croissance du secteur de la foresterie et de la fabrication de produits forestiers. Depuis 2017, le Canada a investi 20,9 millions de dollars pour soutenir 128 projets menés avec des collectivités autochtones rurales et éloignées. Ce programme a permis le démarrage ou la croissance de 41 entreprises, la création de plus de 692 emplois et la conclusion de partenariats d’investissement atteignant presque des rapports de 2 pour 1.

Après la durée de 3 ans, l’ajout de 15,6 millions de dollars au programme dans le budget de 2019, l’IFA a, à ce jour, engagé 7,2 millions des 13 millions de dollars en contributions disponibles pour les collectivités. Le montant restant de 5,8 millions de dollars en contributions disponibles jusqu’à la fin 2023 servira à répondre au nombre exceptionnel de 130 demandes de financement reçues par le programme en juillet 2021, qui totalisent 70 millions de dollars.

Investissements dans la transformation de l’industrie forestière

L’objectif du programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF), établi en 2010, est d’appuyer la transformation de l’industrie forestière afin de la rendre plus durable sur les plans commercial et environnemental, au moyen d’investissements dans des technologies novatrices qui permettront de diversifier la gamme de produits. Il soutient les projets qui mettront en œuvre des technologies de transformation et faciliteront leur adoption par le secteur forestier, pour les marchés nouveaux ou existants. Il cible en particulier les projets à faibles émissions de carbone qui génèrent des sources de revenus nouvelles ou diversifiées (p. ex., bioénergie, biomatériaux, produits biochimiques et produits de construction de prochaine génération).

Enjeux des pipelines

Objet

Les partis de l’opposition ont critiqué la manière dont le gouvernement du Canada a traité le projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (TMX) et le dossier de la canalisation 5 transfrontalière d’Enbridge. TMX a été un enjeu crucial des relations intergouvernementales et avec les Autochtones, tandis que la canalisation 5 est devenue un enjeu diplomatique avec les États-Unis. Selon l’opposition, le soutien du gouvernement fédéral au secteur de l’énergie est insuffisant. De plus, les exigences réglementaires sont trop complexes. D’autres partis de l’opposition estiment que le soutien au secteur de l’énergie a été trop élevé, et qu’il est contraire aux objectifs de réduction des émissions.

Réponse

Compétitivité du secteur du pétrole et du gaz

TMX

Canalisation 5

Projet de remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge (si l’on insiste)

Plafond d’émissions du secteur du pétrole et du gaz

Contexte

Compétitivité du secteur du pétrole et du gaz

Fonds de réduction des émissions (FRE) : Le gouvernement du Canada a créé le Fonds de 750 millions de dollars pendant la pandémie pour aider les travailleurs du secteur des hydrocarbures en aidant les entreprises infracôtières et extracôtières à réduire leurs émissions de méthane et de gaz à effet de serre. Le FRE contribue aussi à faire avancer la recherche environnementale et à décarboniser le secteur pétrolier et gazier afin qu’il soit encore plus concurrentiel à l’échelle mondiale dans l’économie post-pandémie.

Financement pour les puits orphelins et inactifs : Le Canada a versé plus de 1,7 milliard de dollars à l’Alberta, à la Colombie-Britannique et à la Saskatchewan pour nettoyer les puits de pétrole et de gaz inactifs et orphelins, afin de tenir compte de leurs répercussions environnementales et de créer des milliers d’emplois. Cette initiative a permis à des propriétaires fonciers de désigner des sites, en plus d’offrir des possibilités à de nombreuses entreprises autochtones importantes.

Financement de la région extracôtière de Terre-Neuve-et-Labrador : Une somme de 320 millions de dollars est distribuée par l’intermédiaire d’un groupe de travail interprovincial, qui a recommandé une approche à deux volets. Le premier volet totalise 288 millions de dollars et vise les exploitants des installations extracôtières existantes (38 millions de dollars à l’appui d’Hibernia); le reste de la somme de 32 millions de dollars est affectée au deuxième volet, à l’appui de la communauté des services et de l’approvisionnement.

Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (TMX)

TMX double le pipeline Trans Mountain existant de 1 147 km, construit en 1953, qui va d’Edmonton, en Alberta, au terminal maritime Westridge, à Burnaby, en Colombie-Britannique. En 2017, un Comité consultatif et de surveillance autochtone pour TMX (CCSA-TMX) a été formé. Il réunit 13 représentants autochtones et six hauts représentants fédéraux chargés de fournir des conseils aux organismes de réglementation et de veiller à une surveillance significative de TMX et du pipeline existant par les Autochtones.

Le Canada a acheté le pipeline Trans Mountain et ses actifs connexes en 2018. Trans Mountain Corporation (TMC) est la société d’État fédérale relevant du ministre des Finances. Il s’agit d’une filiale de la Corporation de développement des investissements du Canada. Ressources naturelles Canada joue un rôle de leadership quand vient le temps de coordonner la mise en œuvre, à l’échelle du gouvernement, des engagements du Canada auprès des groupes autochtones dont les droits et intérêts sont touchés par le projet, y compris les politiques, les règlements, la mobilisation et la prestation de programmes connexes.

Le gouvernement du Canada a approuvé, pour la seconde fois, le projet TMX en juin 2019. Le projet est assujetti à 156 conditions obligatoires supervisées par la Régie de l’énergie du Canada (REC). Lors de l’approbation de TMX en 2019, une somme de 450 millions de dollars a été affectée aux ministères fédéraux, afin qu’ils mettent en application les huit mesures d’accommodement du projet TMX conçues pour tenir compte des répercussions potentielles sur les droits des Autochtones, et des 16 recommandations de la REC à l’égard de TMX. Le Canada continue de collaborer avec les groupes autochtones pour assurer le respect de ces engagements.

Canalisation 5

La canalisation 5 d’Enbridge fournit la majorité du pétrole brut utilisé par les raffineries de l’Ontario et du Québec. C’est le seul pipeline capable de fournir la charge d’alimentation utilisée pour produire du propane à la tour de fractionnement de Sarnia (un fournisseur important pour l’ensemble de la région des Grands Lacs).

La canalisation 5 est un pipeline acheminant du pétrole et des liquides de gaz naturel sur 1 038 kilomètres, de Superior, au Wisconsin, à Sarnia, en Ontario. Construite en 1953, elle traverse le Michigan. La canalisation comprend une section de 7,2 kilomètres reposant au fond des Grands Lacs, sous le détroit de Mackinac. Il n’y a jamais eu de fuite dans le segment sous-marin de la canalisation 5. De nombreuses inspections ont jugé qu’elle était en bon état. Cependant, le Michigan est préoccupé par un déversement dans les Grands Lacs attribuable à une rupture du pipeline, ou à un choc accidentel avec l’ancre d’un navire.

Pour éliminer quasiment entièrement le risque de déversement dans le détroit, Enbridge propose de financer et de construire un tunnel, sous les Grands Lacs, pour accueillir la canalisation 5. Cependant, les approbations réglementaires de l’État et du gouvernement fédéral pour la construction ont été retardées. Il faudra compter deux années supplémentaires pour les obtenir.

En novembre 2020, le Michigan a annoncé qu’il révoquait l’autorisation (servitude) accordée en 1953 à Enbridge d’exploiter l’oléoduc dans le détroit de Mackinac et a exigé que l’entreprise cesse définitivement l’exploitation d’ici le 12 mai 2021. Cependant, la canalisation 5 reste en service, car la révocation du Michigan nécessite une ordonnance du tribunal pour lui donner effet. Le dossier se trouve maintenant devant la cour fédérale américaine.

La mesure du Michigan contrevient au Traité sur les pipe-lines de transit de 1977 conclu par le Canada et les États-Unis. Le 4 octobre 2021, le Canada a invoqué l’article IX(1) de ce Traité. Cela signifie que les gouvernements du Canada et des États-Unis commenceront des négociations officielles et pourraient éventuellement participer à l’arbitrage pour résoudre officiellement le différend. Cette procédure prendrait probablement plusieurs mois.

Projet de remplacement de la canalisation 3

Le projet de remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge prévoit le remplacement d’un pipeline vieillissant existant, allant d’Hardisty, en Alberta, à Superior, au Wisconsin, par une nouvelle canalisation plus épaisse et des mesures de protection modernes pour améliorer la sécurité et l’intégrité du réseau énergétique. Le remplacement restaurera la capacité d’exportation, et augmentera l’acheminement de 370 000 barils par jour. Ainsi, 760 000 barils de pétrole de l’Ouest canadien seront acheminés chaque jour aux États-Unis.

Après six années marquées par des évaluations environnementales et réglementaires et de longues procédures judiciaires, Enbridge a achevé la construction de la dernière section au Minnesota, et a commencé l’exploitation transfrontalière le 1er octobre 2021. Des activistes environnementaux et autochtones ont manifesté contre l’exploitation du pipeline. Certains opposants ont demandé au président Biden de révoquer les permis fédéraux délivrés. Des poursuites ont été déposées.

Plafond d’émissions du secteur du pétrole et du gaz

Le Canada est le premier pays producteur pétrolier en importance qui propose d’imposer un plafond et de réduire la pollution attribuable au secteur pétrolier et gazier pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Pour y arriver au rythme et à l’échelle nécessaires pour atteindre l’objectif commun de carboneutralité d’ici 2050, le gouvernement du Canada établira des cibles de cinq ans, en plus de veiller à ce que le secteur contribue de manière significative à l’atteinte des objectifs climatiques du Canada fixés pour 2030. Le gouvernement sollicite les conseils du Groupe consultatif pour la carboneutralité sur la meilleure voie à suivre en ce qui concerne cette approche.

Patrimoine canadien

Patrimoine canadien – Budget supplémentaire des dépenses (B) 2021-2022

Objet

Le budget supplémentaire des dépenses (B) de 2021-2022 représente une augmentation totale de 126,1 millions de dollars pour le ministère.

Réponse

Contexte

L’augmentation globale pour le ministère du Patrimoine canadien est expliquée par le financement pour soutenir les éléments suivants :

Comité plénier Budget supplémentaire des dépenses (B) 2021-22 Patrimoine canadien

Objet

Budget supplémentaire des dépenses (b) 2021-2022 – organismes du portefeuille de Patrimoine canadien

Réponse

Contexte

Pour ce qui est les organismes du portefeuille de Patrimoine canadien voici un sommaire des postes à noter dans le Budget supplémentaire des dépenses B 2021-2022. 

Conseil des Arts du Canada 

Le Conseil des Arts du Canada recevra un financement de 25 000 000 $ pour permettre aux bénéficiaires d’un financement de base d’investir dans des activités visant à fidéliser les auditoires existants et à en acquérir de nouveaux.

Poste horizontal – Musées nationaux et à la Commission des champs de bataille nationaux (BUDGET DE 2021) 

Financement de 34,1 millions de dollars afin d’atténuer les pressions financières causées par la COVID 19 et les problèmes d’intégrité du programme.

Musée canadien de l’histoire – 4 912 000 $

Musée canadien des droits de la personne - 3 900 000 $

Musée canadien de l’immigration au Quai 21 - 1 435 000 $

Musée canadien de la nature - 8 000 000 $

Musée des beaux-arts du Canada - 6 200 000 $

Musée national des sciences et de la technologie – 7 603 000 $

Commission des Champs de bataille nationaux – 2 000 000 $

Le 30 juin 2021, le ministre du Patrimoine canadien a annoncé un investissement d’urgence de 34,1 millions de dollars pour les 6 musées nationaux et pour la Commission des Champs de bataille nationaux pour aider à compenser l’impact de la pandémie de COVID-19.  Ce financement permettra à ces organisations de rester à flot pendant l’année financière 2021-2022.

Centre national des Arts (CNA) (COVID-19) (Budget 2021) 

Financement de 19 200 000 $ proposé pour le Centre national des arts afin d’atténuer les pressions financières causées par la COVID 19 et pour soutenir la relance du secteur des arts de la scène sur deux ans.

Téléfilm Canada 

Fonds de 20 000 000 $ permettra à Téléfilm Canada de moderniser sa gamme actuelle de programmes. 

Fonds de 16 000 000 $ pour le rétablissement des secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et des sports. Ce financement a pour but de stabiliser l’écosystème cinématographique canadien et de promouvoir les salles de cinéma au Canada.

Fonds de 5 000 000 $ pour le financement de réouverture pour appuyer les festivals et événements.

Bibliothèque et archives Canada 

Financement de 1 917 933 $ (incluant le poste législatif) pour la mise en oeuvre de la contribution du Canada au Plan d'action national: La voie fédérale - la réponse du Canada au rapport final de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assasinées "Réclamer notre pouvoir et notre place”.

Budget 2021 Initiatives de relance et de réouverture pour les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport

Objet

Réponse

Contexte

Fonds de relance de 300 millions de dollars et Fonds de réouverture de 200 millions de dollars

Autres initiatives de relance annoncées dans le budget 2021

Le budget 2021 a annoncé 1,6 milliard de dollars en financement à Patrimoine canadien et 346 millions de dollars à ses organismes du portefeuille. En tout, ce sera 1,9 milliard en nouvel appui aux secteurs de la culture, du patrimoine, du sport et des langues officielles. Les initiatives annoncées dans le budget 2021 comprennent les suivantes :

Les médias à l'ère numérique

Objet

Les plateformes en ligne jouent un rôle de plus en plus central dans la façon dont les Canadiens communiquent entre eux et avec le monde qui les entoure. Mais si elles ne sont pas surveillées, elles peuvent affaiblir notre démocratie, notre cohésion sociale et la santé économique de nos secteurs de la création et de l'information.

Réponse

Contexte

Dans le mandat précédent, Patrimoine canadien a avancé un certain nombre de priorités relatives aux plateformes en ligne : 1) le projet de loi C-10, une loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion ; 2) la rémunération des médias d’information ; 3) les préjudices en ligne.

Radiodiffusion : Le 3 novembre 2020, la ministre du Patrimoine canadien a déposé le projet de loi C 10, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion. Le projet de loi se voulait un instrument clé pour soutenir les industries créatives du Canada et faire en sorte que la musique et les histoires canadiennes soient disponibles et accessibles. Le projet de loi C-10 aurait précisé que les services de radiodiffusion en ligne relèvent de la Loi et aurait fait en sorte que le CRTC dispose des outils appropriés pour mettre en place un cadre réglementaire moderne et souple pour la radiodiffusion. Ces outils comprennent l’établissement de règles, la collecte d'information et l’imposition de sanctions en cas de non conformité. Le 22 juin, la Chambre des communes a adopté le projet de loi C-10, qui a ensuite été renvoyé à un comité sénatorial pour une étude plus approfondie. Le 15 août 2021, le gouvernement a demandé la dissolution du Parlement pour la tenue d’une élection et, par conséquent, le projet de loi C-10 est mort au feuilleton.

Rémunération des nouvelles : À partir d'avril 2021, PCH a lancé une stratégie d'engagement par étapes avec une variété de parties prenantes dans le secteur, en cherchant d'abord à obtenir des commentaires sur deux approches possibles. L'opinion des parties prenantes sur la voie à suivre était polarisée. News Media Canada, qui représente les intérêts de plus de 830 journaux, a généralement soutenu l'option d’une approche d'arbitrage, tandis que certains syndicats, les plus petits organismes de presse numérique et les organisations représentant les communautés en quête d'équité se sont montrés plus favorables aux contributions obligatoires. Au cours de la phase 2, Patrimoine canadien a publié un rapport intitulé Ce que nous avons entendu sur les principales considérations politiques concernant le partage équitable des revenus entre les plateformes numériques et les médias d'information et a sollicité des commentaires supplémentaires du public et des intervenants intéressés. La phase 3 consiste en des tables rondes avec des éditeurs indigènes et est en cours.

En outre, Google et Facebook ont conclu des accords commerciaux pour financer directement certains médias d'information canadiens et établissent des partenariats avec un certain nombre d'organismes de presse. Toutefois, les contributions sont faites sur une base volontaire et en l'absence de toute surveillance réglementaire.

Préjudices en ligne : Le gouvernement a tenu une consultation publique, qui s'est terminée le 25 septembre 2021, sur l'approche proposée pour lutter contre les contenus préjudiciables en ligne. L'approche décrivait les entités qui seraient soumises aux nouvelles règles, les types de contenus préjudiciables qui seraient réglementés, les nouvelles règles et obligations des entités réglementées, ainsi que la création de deux nouveaux organismes de réglementation et d'un conseil consultatif chargés d'administrer et de superviser le nouveau cadre et de faire respecter ses règles et obligations. Notamment, l'approche comprend également l'obligation pour les plateformes de retirer les contenus illégaux, notamment les discours haineux, l'incitation à la violence, les contenus terroristes, l'exploitation des enfants et le partage non consensuel d'images d'intimidation, dans un délai de vingt-quatre heures. Les fonctionnaires analysent actuellement les contributions à la consultation. Les articles de presse et certaines soumissions rendues publiques par les parties prenantes étaient très critiques à l'égard de la proposition.

Appui aux langues autochtones

Objet

Le gouvernement reconnaît qu’aucune langue autochtone n'est considérée comme protégée au Canada, et que les trois quarts des langues autochtones du Canada sont menacés. Le gouvernement s’est engagé à mettre pleinement en œuvre la Loi sur les langues autochtones afin de préserver, promouvoir et revitaliser les langues autochtones au Canada, au moyen d’un financement à long terme, prévisible et suffisant pour appuyer la mise en œuvre de la Loi.

Réponse

Contexte

Le 21 juin 2019, la Loi sur les langues autochtones (la Loi) a reçu la sanction royale, dans l’objectif général de soutenir les efforts des peuples autochtones pour se réapproprier, revitaliser, maintenir et renforcer les langues autochtones. La Loi donne suite aux appels à l’action 13, 14 et 15 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et contribue à la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones relativement aux langues autochtones et à la Voie fédérale du gouvernement du Canada concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées.

Le budget de 2021 a fourni 275 millions de dollars sur cinq ans, à partir de 2021-2022, et 2 millions de dollars en continu, afin d’apporter un appui supplémentaire à la mise en œuvre de la Loi. Ce financement comprend :

Ces investissements s’ajoutent aux sommes accordées par le budget de 2019 pour les langues autochtones, soit 333,7 millions de dollars sur 5 ans, et 115,7 millions de dollars en continu.

L’exercice du Budget supplémentaire des dépenses (B) vise à accéder au financement du budget 2021 pour l’exercice financier 2021-2022 :

Le PLCA est composé de plusieurs volets de financement. Le financement pour le volet 1 de l’exercice du Budget supplémentaire des dépenses (B) va appuyer le Volet des langues autochtones qui fournit un financement de projet pour des activités communautaires visant à appuyer les langues autochtones (combiné avec le budget 2019, 73,8 millions de dollars en 2021-2022). Les autres composantes incluent des accords territoriaux sur les langues (12,1 millions de dollars par année), la Radiodiffusion autochtone dans le Nord (7,9 millions de dollars par année), le Bureau du commissaire aux langues autochtones (20,5 millions de dollars en 2021-2022), et la Journée nationale des peuples autochtones, Indspire, et des bourses d’études et initiatives pour la jeunesse.

Le financement pour le volet 2 de budget 2021 appuie les articles 8 et 9 de la Loi, qui permettent des ententes avec des gouvernements et organisations autochtones et les provinces et les territoires pour soutenir des programmes et services en langues autochtones, coordonner les efforts pour soutenir de manière efficiente et efficace les langues autochtones ou pour atteindre les objectifs de la Loi. PCH met présentement à l’essai deux ententes: une entente tripartite au Nunavut (42 millions de dollars sur 5 ans) et une entente avec le gouvernement Nisga'a Lisims (6 millions de dollars sur 6 ans). Le financement pour le volet 2 de l’exercice du Budget supplémentaire des dépenses (B) va appuyer la mise en œuvre de ces deux ententes en 2021-2022. D'autres accords sont en cours de négociation; il est prévu qu’ils soient conclus en 2022-2023.

Tourisme

Budget supplémentaire des dépenses 2021-2022 B – Ministre Boissonnault (Tourisme)

Question

Pourquoi Destination Canada demande-t-elle 25 millions de dollars de financement dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B)?

Réponse

Contexte

Stratégie de reprise du tourisme au Canada

Objet

En quoi la stratégie du gouvernement du Canada quant à la reprise du secteur touristique canadien consiste-t-elle?

Réponse

Contexte

Pour favoriser la reprise du secteur du tourisme, le gouvernement a adopté des mesures ciblées dans son budget de 2021, totalisant 1 milliard de dollars sur trois ans, dont :

Le 21 octobre, le gouvernement a annoncé la prolongation des mesures ciblées pour le secteur touristique. Offertes au moins jusqu’en mai 2022, ces nouvelles mesures comprennent :

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