Comité plénier (Chambre des communes) Budget supplémentaire des dépenses (B), 2021-2022 Le 7 et 8 décembre 2021

Table des matières

Note de scénario

Sujets principaux
Inflation
Relance économique
Résumé du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19
  • Soutien offert aux provinces et aux territoires
  • Soutien aux travailleurs
Niveaux de dette et de déficit
Gestion de la dette
Soutenir les particuliers et les familles à faible ou moyen revenu
Soutenir les petites entreprises pendant la pandémie
Lutter contre l’évasion fiscale et l’évitement fiscal
Logement
Sources d’irritation commerciales avec les États Unis

Autres sujets
Péréquation : Référendum en Alberta
Demande provinciale ou territoriale visant à augmenter le Transfert canadien en matière de santé
Augmentation du taux de cotisation au RPC
Ajustements à la frontière pour le carbone
Trans Mountain
  • Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain
  • Financement de l’engagement des Autochtones à l’égard de la participation économique à Trans Mountain

Budget supplémentaire des dépenses (B)
Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2021-2022
  • Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2021-2022 (Finance)
  • Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2021-2022 (Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada)
Corporation commerciale canadienne
Paiements fédéraux aux provinces de l’Ouest pour l’amélioration du nettoyage des puits pétroliers et gaziers

Chiffres clés et statistiques
Faits financiers en bref
  • Portrait économique
  • Fiche d’information budgétaire (budget de 2021)
Fiche d’information sur les indicateurs économiques
  • Fiche économique et budgétaire de l’Alberta

Environnement parlementaire et médiatique
Chefs de parti et porte-paroles
Analyse environnementale parlementaire
*Caviardés*

Note de scénario

Comparution devant le comité plénier de la chambre des communes

Mardi 7 décembre 2021 et mercredi 8 décembre 2021

Ottawa (Ontario)

Description : Conformément à une motion adoptée à la Chambre des communes le 25 novembre 2021, la Chambre examinera le Budget supplémentaire des dépenses dans deux comités pléniers. Lorsque l’ensemble des députés à la Chambre des communes se réunissent en comité, ils forment un comité plénier.

Les ministres Fortier, Boissonnault, Duclos, Joly et Miller devraient comparaître devant le comité plénier de la Chambre des communes.

Lieu : Chambre des communes

Jour du comité plénier Horaire et fonctionnaires

Fonctionnaires de soutien

MS Teams et soutien virtuel

Horaire

Jour du comité plénier

Liste Des Personnes-Ressources

[Secteur des communications stratégiques et des affaires ministérielles du SCT]

Secrétaire adjointe

Nom : Kelly Acton

Titre : Secrétaire adjointe

Courriel : Kelly.Acton@tbs-sct.gc.ca

Cell : *Redacted*

Directeur exécutif

Nom : Mark Stokes

Titre : Directeur exécutif, Communications

Courriel : Mark.Stokes@tbs-sct.gc.ca

Cell : *Redacted*

Directeur, Affaires parlementaires et publiques

Nom : Alain Belle-Isle

Titre : Gestionnaire principal, Affaires parlementaires

Courriel : alain.belle-isle@tbs-sct.gc.ca

Cell : *Redacted*

Gestionnaire principale, Affaires parlementaires

Nom : Émilie Anne Duval

Titre : Gestionnaire principale, Affaires parlementaires

Courriel : emilieanne.duval@tbs-sct.gc.ca

Cell : *Redacted*

Principales personnes-ressources du ministère des Finances Canada (Centre des opérations virtuelles – MS Teams)
Direction ou bureau Nom Courriel
CSM Nick Leswick Nick.Leswick@fin.gc.ca
CVPM et CM Farees Nathoo farees.nathoo@fin.gc.ca
Brendon Legault brendon.legault@fin.gc.ca
DSM et DPF John Daley John.Daley@fin.gc.ca
DPI Miodrag Jovanovic Miodrag.Jovanovic@fin.gc.ca
Shawn Porter shawn.porter@fin.gc.ca
Maude Lavoie Maude.Lavoie@fin.gc.ca
DFEI Patrick Halley Patrick.Halley@fin.gc.ca
DPSF Isabelle Jacques isabelle.jacques@fin.gc.ca
Soren Halverson Soren.Halverson@fin.gc.ca
Nicolas Moreau Nicolas.Moreau@fin.gc.ca
DPEB Brad Recker Bradley.Recker@fin.gc.ca
Julie Turcotte Julie.Turcotte@fin.gc.ca
DDEFI À DÉTERMINER
DRFPPS Alison McDermott Alison.McDermott@fin.gc.ca
Galen Countryman Galen.Countryman@fin.gc.ca
C et C Marie-Elise Rancourt Marie-Elise.Rancourt@fin.gc.ca
Frank Harvey Francois.Harvey@fin.gc.ca

Annexe (séries de questions)

Première série

Parti conservateur du Canada (PCC) (15 minutes)

Parti libéral du Canada (PLC) (15 minutes)

Bloc Québécois (BQ) (15 minutes)

Nouveau Parti démocratique (NPD) (15 minutes)

Rotations

Mardi

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

BQ (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

NDP (15 minutes)

-------------- 

Mercredi

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

BQ (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

NDP (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

BQ (15 minutes)

PCC (15 minutes)

PLC (15 minutes)

PCC (15 minutes)

* La répartition exacte de chaque jour peut être modifiée.

Sujets principaux

Inflation

Enjeu

L’inflation des prix à la consommation a augmenté de manière significative au cours des derniers mois.

Point de discussion

Contexte

L’inflation globale du Canada a augmenté à 4,7 % en octobre 2021, soit le rythme le plus rapide depuis février 2003 (tableau 1). L’inflation est supérieure à la limite supérieure de 3 % de la fourchette de contrôle de l’inflation de la Banque du Canada depuis sept mois consécutifs. L’accélération de l’augmentation des prix à la consommation d’une année sur l’autre n’est pas propre à l’économie canadienne : d’autres pays du G7, comme les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni, font également face à des prix plus élevés pour leurs biens et services (voir la section Comparaisons internationales pour en savoir plus). 

La hausse des prix dans le monde est en grande partie attribuable aux pressions associées à la tâche complexe de réouverture de l’économie. À l’heure actuelle, les prix sont stimulés par les effets de l’« année de référence », où les prix se rétablissent à la suite de fortes baisses subies au début de la pandémie. En particulier, l’assouplissement des restrictions et le retour rapide de l’activité économique à l’échelle mondiale ont fait grimper les prix de l’énergie et d’autres produits depuis le début de l’année. Ces facteurs provoquent une augmentation rapide de l’inflation d’une année sur l’autre. Toutefois, les variations des prix par rapport à il y a deux ans sont beaucoup moins prononcées dans les économies avancées, y compris au Canada (figure 1).

L’inflation a également été stimulée par la hausse des prix de l’énergie et les pénuries d’approvisionnement (figure 2) : 

Ces facteurs inhabituels ne devraient pas accroître de façon permanente les pressions inflationnistes. Les goulots d’étranglement de l’offre devraient diminuer, à mesure que les personnes recommencent à consommer plus de services et que la demande de biens se normalise. Au fur et à mesure que la pandémie devient moins perturbatrice, les problèmes de capacité d’offre vont s’atténuer, ce qui contribuera à faire baisser l’inflation au cours de l’année 2022. Enfin, l’incidence de la hausse des prix de l’énergie sur l’inflation devrait se dissiper en 2022. Par conséquent, dans son plus récent Rapport sur la politique monétaire, la Banque du Canada s’attend à ce que l’inflation demeure élevée pour le reste de 2021, avant de se rapprocher de l’objectif de 2 % tout au long de 2022 (tableau 2). Cette projection est généralement conforme aux prévisions récentes du secteur privé.

Tableau 1:
Mesures totales et principales de l'inflation des prix à la consommation, Canada
  2021-T2 2021-T3 Août 2021 Sept. 2021 Oct. 2021
Inflation totale de l’IPC
Réel, d’une année sur l’autre, non désaisonnalisé 3,3 4,1 4,1 4,4 4,7
À l’exclusion de l’énergie
1,9 3,0 3,0 3,3 3,3
D’une période sur l’autre, désaisonnalisé 1,0 1,4 0,5 0,6 0,5
Inflation fondamentale
IPC-comm* 1,7 1,8 1,8 1,8 1,8
IPC-méd* 2,3 2,8 2,8 2,9 2,9
IPC-tronq* 2,5 3,2 3,2 3,3 3,3

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada.
L’IPC-comm* (composante commune) est une mesure estimative de l’inflation fondamentale qui suit les variations de prix communs entre les catégories du panier de l’IPC. L’IPC-méd est fondé sur une seule composante, la composante avec le taux d’inflation mensuel au 50e centile de la distribution. L’IPC-tronq exclut les composantes à croissance la plus lente et la plus rapide (en poids) de l’IPC (20 %).

Figure 1 :
Inflation des prix à la consommation sur une période de deux ans, Canada
(croissance annualisée moyenne mobile sur deux ans d’un mois à l’autre)
Version texte
Mois Pour cent
janv./2017 2,0
févr./2017 1,8
mars/2017 1,5
avr./2017 1,7
mai/2017 1,4
juin/2017 1,2
juil./2017 1,2
août/2017 1,3
sept./2017 1,5
oct./2017 1,5
nov./2017 1,7
déc./2017 1,7
janv./2018 1,9
févr./2018 2,1
mars/2018 2,0
avr./2018 1,9
mai/2018 1,8
juin/2018 1,8
juil./2018 2,0
août/2018 2,1
sept./2018 2,0
oct./2018 2,0
nov./2018 2,0
déc./2018 1,9
janv./2019 1,6
févr./2019 1,9
mars/2019 2,1
avr./2019 2,1
mai/2019 2,3
juin/2019 2,3
juil./2019 2,4
août/2019 2,3
sept./2019 2,1
oct./2019 2,2
nov./2019 1,9
déc./2019 2,1
janv./2020 1,9
févr./2020 1,9
mars/2020 1,4
avr./2020 1,1
mai/2020 1,1
juin/2020 1,4
juil./2020 1,2
août/2020 1,2
sept./2020 1,3
oct./2020 1,3
nov./2020 1,6
déc./2020 1,5
janv./2021 1,7
févr./2021 1,7
mars/2021 1,5
avr./2021 1,7
mai/2021 1,7
juin/2021 1,9
juil./2021 2,0
août/2021 2,2
sept./2021 2,5
oct./2021 2,7
Figure 2 :
Contribution à l’inflation des prix à la consommation d’une année sur l’autre, Canada
Version texte
Total Énergie et produits alimentaires Services Autres biens
janv./2019 1,4 -0,2 1,5 0,0
févr./2019 1,5 0,1 1,3 0,2
mars/2019 1,9 0,5 1,2 0,2
avr./2019 2,0 0,5 1,3 0,2
mai/2019 2,4 0,5 1,5 0,4
juin/2019 2,0 0,2 1,5 0,2
juil./2019 2,0 0,3 1,3 0,3
août/2019 1,9 0,2 1,4 0,3
sept./2019 1,9 0,2 1,2 0,4
oct./2019 1,9 0,4 1,2 0,3
nov./2019 2,2 0,7 1,0 0,5
déc./2019 2,2 0,9 1,0 0,3
janv./2020 2,4 1,0 1,0 0,4
févr./2020 2,2 0,7 1,2 0,3
mars/2020 0,9 -0,4 1,1 0,2
avr./2020 -0,2 -1,1 1,1 -0,2
mai/2020 -0,4 -0,8 0,7 -0,2
juin/2020 0,7 -0,2 0,7 0,1
juil./2020 0,1 -0,2 0,3 0,1
août/2020 0,1 -0,1 0,2 0,0
sept./2020 0,5 -0,1 0,7 -0,1
oct./2020 0,7 0,0 0,6 0,1
nov./2020 1,0 -0,1 0,9 0,1
déc./2020 0,7 -0,1 0,7 0,1
janv./2021 1,0 0,0 1,0 0,1
févr./2021 1,1 0,4 0,6 0,0
mars/2021 2,2 1,4 0,6 0,2
avr./2021 3,4 1,9 0,9 0,6
mai/2021 3,6 1,7 1,0 0,9
juin/2021 3,1 1,4 1,0 0,7
juil./2021 3,7 1,5 1,3 0,9
août/2021 4,1 1,7 1,4 1,0
sept./2021 4,4 1,9 1,6 1,0
oct./2021 4,7 2,2 1,6 0,9
Tableau 2 
Perspectives de la Banque du Canada en ce qui concerne l’inflation de l’Indice des prix à la consommation de tous les articles
%, d’une année à l’autre
T4 2021 T1 2022 T2 2022 T3 2022 T4 2022
Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada–octobre 2021 4,8 4,4 3,9 3,1 2,1

Comparaisons internationales

À l’heure actuelle, le Canada est le deuxième pays du G7 à afficher le taux d’inflation global le plus élevé, dépassé seulement par les États-Unis, et ce taux est également plus élevé que celui de plusieurs pays en développement (l’Arabie saoudite, Singapour, I'Inde et la Chine). 

Toutefois, les comparaisons internationales sont problématiques et peuvent être trompeuses, car les pays tiennent compte des variations de prix de manière très différente. En particulier, le traitement des coûts du logement augmente actuellement le taux d’inflation du Canada par rapport aux pays pairs qui, soit comptabilisent différemment les nouveaux logements (par exemple, le Canada inclut les prix des habitations neuves, tandis que d’autres utilisent des coûts de location à croissance plus lente), soit ne les comptabilisent pas du tout. En outre, les comparaisons entre les économies développées et émergentes ne sont pas pertinentes, car de nombreux prix, en particulier les prix de l’essence qui ont augmenté de plus de 40 % au Canada au cours de la dernière année, sont contrôlés par des lois ou des subventions dans les pays émergents. Dans le contexte actuel, cela sous-estime l’inflation des prix dans ces pays en développement. 

Tableau 3
Inflation de l’Indice des prix à la consommation pour tous les articles
(en pourcentage, année après année)
Octobre 2021
États-Unis 6,2
Canada 4,7
Allemagne 4,5
Royaume-Uni 3,8
Italie 3,0
France 2,6
Japon 0,1
Sources : Haver Analytics
Tableau 4
Prix de certains produits, octobre 2021, Canada
Produit Prix Variation d’une année sur l’autre (%)
Bifteck de surlonge, 1kg 26,45 $ 13,6
Rôti de palette, 1kg 18,52 $ 8,6
Bœuf haché, 1kg 12,31 $ 8,2
Côtelettes de porc, 1kg 12,43 $ 6,7
Poulet, 1kg 8,51 $ 7,2
Bacon, 500g 8,29 $ 19,1
Saucisse fumée, 450g 5,42 $ 11,3
Saumon en conserve, 213g 6,66 $ -0,7
Lait partiellement écrémé, 4l 5,52 $ 4,2
Beurre, 454g 5,60 $ 6,3
Fromage transformé, 250g 2,66 $ -2,9
Œufs, 1douzaine 3,87 $ 7,2
Pain, 675g 2,84 $ 0,4
Macaroni, 500g 1,53 $ -7,3
Farine, 2,5kg 4,19 $ -1,2
Céréales Corn Flakes, 675g 6,37 $ 9,3
Pommes, 1kg 4,61 $ 1,8
Bananes, 1kg 1,60 $ 1,9
Oranges, 1kg 4,02 $ 1,5
Jus d’orange, 1l 4,35 $ 7,1
Carottes, 1kg 2,32 $ 8,4
Champignons, 1kg 9,43 $ 1,7
Oignons, 1kg 2,14 $ -4,0
Pommes de terre, 4,54kg 10,17 $ 3,6
Frites, surgelées, 1kg 3,20 $ 7,7
Haricots cuits, en conserve, 398ml 1,44 $ 2,9
Ketchup, 1l 4,04 $ 8,6
Sucre, blanc, 2kg 2,57 $ 10,3
Café, torréfié, 300g 5,21 $ 4,6
Thé (72 sachets) 4,29 $ 3,9
Huile de cuisson ou à salade, 1l 4,14 $ 34,9
Soupe, en conserve, 284ml 1,29 $ 4,9
Aliments pour bébés, 128ml 1,66 $ 5,1
Beurre d’arachide, 500g 2,78 $ -0,4
Serviettes en papier (2 rouleaux) 3,31 $ -0,6
Mouchoirs en papier (200 mouchoirs) 2,81 $ 0,7
Papier hygiénique (quatre rouleaux) 2,95 $ 12,2
Shampooing, 300ml 4,08 $ 1,2
Déodorant, 60g 4,32 $ 8,5
Dentifrice, 100ml 3,49 $ 4,2
Cigarettes (200) 140,99 $ 9,3
Essence, l 1,46 $ 42,3

Surveillance de l’inflation Canada–États-Unis

Canada États-Unis
L’IPC global canadien a atteint 4,7 % le mois dernier

Source: Statistique Canada; Haver Analytics.

Version texte
Ensemble IPC de base – Commun IPC de base – X
janv./2010 1,858 1,9 1,961
févr./2010 1,582 1,9 2,128
mars/2010 1,404 1,8 1,680
avr./2010 1,844 1,7 1,855
mai/2010 1,395 1,6 1,759
juin/2010 0,956 1,6 1,671
juil./2010 1,831 1,7 1,583
août/2010 1,744 1,7 1,582
sept./2010 1,918 1,5 1,490
oct./2010 2,443 1,6 1,839
nov./2010 1,997 1,5 1,395
déc./2010 2,352 1,6 1,487
janv./2011 2,346 1,6 1,399
févr./2011 2,163 1,6 0,868
mars/2011 3,287 1,8 1,739
avr./2011 3,276 1,8 1,648
mai/2011 3,697 1,9 1,815
juin/2011 3,098 1,9 1,298
juil./2011 2,740 1,9 1,558
août/2011 3,085 1,9 1,903
sept./2011 3,165 1,9 2,245
oct./2011 2,896 1,9 2,064
nov./2011 2,894 1,9 2,150
déc./2011 2,298 1,9 1,897
janv./2012 2,462 2,0 2,069
févr./2012 2,625 2,1 2,324
mars/2012 1,926 1,8 1,880
avr./2012 2,003 1,9 2,133
mai/2012 1,244 1,8 1,783
juin/2012 1,503 1,8 1,964
juil./2012 1,250 1,7 1,705
août/2012 1,247 1,7 1,613
sept./2012 1,161 1,7 1,267
oct./2012 1,159 1,7 1,264
nov./2012 0,827 1,7 1,178
déc./2012 0,832 1,7 1,100
janv./2013 0,497 1,6 1,014
févr./2013 1,238 1,6 1,430
mars/2013 0,986 1,6 1,426
avr./2013 0,409 1,6 1,086
mai/2013 0,737 1,6 1,084
juin/2013 1,151 1,5 1,340
juil./2013 1,317 1,6 1,425
août/2013 1,067 1,5 1,253
sept./2013 1,066 1,6 1,251
oct./2013 0,655 1,5 1,165
nov./2013 0,902 1,5 1,082
déc./2013 1,238 1,5 1,255
janv./2014 1,484 1,5 1,421
févr./2014 1,141 1,5 1,244
mars/2014 1,546 1,5 1,323
avr./2014 2,037 1,5 1,405
mai/2014 2,276 1,5 1,733
juin/2014 2,358 1,6 1,818
juil./2014 2,112 1,6 1,736
août/2014 2,112 1,5 2,063
sept./2014 2,028 1,6 2,142
oct./2014 2,358 1,6 2,303
nov./2014 1,951 1,7 2,140
déc./2014 1,467 1,7 2,231
janv./2015 0,975 1,7 2,226
févr./2015 1,048 1,7 2,129
mars/2015 1,202 1,6 2,367
avr./2015 0,799 1,6 2,282
mai/2015 0,874 1,6 2,190
juin/2015 1,033 1,6 2,273
juil./2015 1,273 1,6 2,356
août/2015 1,273 1,6 2,102
sept./2015 1,033 1,6 2,097
oct./2015 1,033 1,7 2,090
nov./2015 1,356 1,7 2,015
déc./2015 1,606 1,7 1,940
janv./2016 2,011 1,7 2,016
févr./2016 1,356 1,6 1,925
mars/2016 1,267 1,7 2,073
avr./2016 1,664 1,7 2,151
mai/2016 1,497 1,6 2,063
juin/2016 1,494 1,6 2,063
juil./2016 1,257 1,5 2,063
août/2016 1,100 1,5 1,821
sept./2016 1,338 1,4 1,817
oct./2016 1,494 1,4 1,654
nov./2016 1,180 1,3 1,501
déc./2016 1,502 1,3 1,586
janv./2017 2,129 1,2 1,739
févr./2017 2,046 1,3 1,652
mars/2017 1,564 1,3 1,250
avr./2017 1,637 1,3 1,092
mai/2017 1,320 1,3 0,855
juin/2017 1,007 1,3 0,933
juil./2017 1,164 1,4 0,855
août/2017 1,399 1,5 0,855
sept./2017 1,553 1,5 0,776
oct./2017 1,394 1,5 0,930
nov./2017 2,100 1,5 1,323
déc./2017 1,869 1,6 1,171
janv./2018 1,699 1,7 1,166
févr./2018 2,159 1,8 1,471
mars/2018 2,309 1,9 1,389
avr./2018 2,224 1,9 1,466
mai/2018 2,222 1,9 1,311
juin/2018 2,454 1,9 1,310
juil./2018 2,991 1,9 1,619
août/2018 2,835 1,9 1,696
sept./2018 2,217 1,9 1,540
oct./2018 2,445 1,9 1,612
nov./2018 1,676 1,9 1,459
déc./2018 1,988 1,9 1,698
janv./2019 1,443 1,8 1,536
févr./2019 1,509 1,8 1,526
mars/2019 1,881 1,8 1,598
avr./2019 2,026 1,8 1,521
mai/2019 2,399 1,8 2,055
juin/2019 2,021 1,8 1,977
juil./2019 2,010 1,9 2,049
août/2019 1,937 1,8 1,895
sept./2019 1,870 1,8 1,895
oct./2019 1,864 1,9 1,888
nov./2019 2,172 1,9 1,893
déc./2019 2,249 1,9 1,669
janv./2020 2,395 1,8 1,815
févr./2020 2,156 1,8 1,803
mars/2020 0,886 1,7 1,573
avr./2020 -0,221 1,5 1,199
mai/2020 -0,366 1,4 0,671
juin/2020 0,660 1,4 1,119
juil./2020 0,146 1,3 0,743
août/2020 0,146 1,4 0,818
sept./2020 0,514 1,5 0,967
oct./2020 0,659 1,5 1,038
nov./2020 0,953 1,5 1,486
déc./2020 0,733 1,3 1,493
janv./2021 1,023 1,3 1,560
févr./2021 1,092 1,4 1,181
mars/2021 2,196 1,5 1,401
avr./2021 3,390 1,7 2,295
mai/2021 3,600 1,8 2,815
juin/2021 3,061 1,7 2,655
juil./2021 3,717 1,7 3,321
août/2021 4,088 1,8 3,542
sept./2021 4,383 1,8 3,685
oct./2021 4,655 1,8 3,815
L’inflation de l’IPC aux États-Unis s’est accélérée pour atteindre 6,2 % le mois dernier

Source: BLS; Haver Analytics.

Version texte
IPC tous les postes IPC de base PCE de base
janv./2010 2,6 1,6 1,7
févr./2010 2,1 1,3 1,7
mars/2010 2,3 1,1 1,8
avr./2010 2,2 0,9 1,6
mai/2010 2,0 0,9 1,6
juin/2010 1,1 0,9 1,6
juil./2010 1,2 0,9 1,5
août/2010 1,1 0,9 1,4
sept./2010 1,1 0,8 1,3
oct./2010 1,2 0,6 1,1
nov./2010 1,1 0,8 1,1
déc./2010 1,5 0,8 1,1
janv./2011 1,6 1,0 1,1
févr./2011 2,1 1,1 1,2
mars/2011 2,7 1,2 1,2
avr./2011 3,2 1,3 1,4
mai/2011 3,6 1,5 1,5
juin/2011 3,6 1,6 1,6
juil./2011 3,6 1,8 1,7
août/2011 3,8 2,0 1,8
sept./2011 3,9 2,0 1,9
oct./2011 3,5 2,1 1,7
nov./2011 3,4 2,2 1,8
déc./2011 3,0 2,2 2,0
janv./2012 2,9 2,3 2,1
févr./2012 2,9 2,2 2,0
mars/2012 2,7 2,3 2,0
avr./2012 2,3 2,3 2,0
mai/2012 1,7 2,3 1,8
juin/2012 1,7 2,2 1,8
juil./2012 1,4 2,1 1,8
août/2012 1,7 1,9 1,6
sept./2012 2,0 2,0 1,7
oct./2012 2,2 2,0 1,9
nov./2012 1,8 1,9 1,8
déc./2012 1,7 1,9 1,7
janv./2013 1,6 1,9 1,6
févr./2013 2,0 2,0 1,6
mars/2013 1,5 1,9 1,5
avr./2013 1,1 1,7 1,4
mai/2013 1,4 1,7 1,4
juin/2013 1,8 1,6 1,5
juil./2013 2,0 1,7 1,5
août/2013 1,5 1,8 1,6
sept./2013 1,2 1,7 1,6
oct./2013 1,0 1,7 1,5
nov./2013 1,2 1,7 1,6
déc./2013 1,5 1,7 1,7
janv./2014 1,6 1,6 1,5
févr./2014 1,1 1,6 1,5
mars/2014 1,5 1,7 1,6
avr./2014 2,0 1,8 1,7
mai/2014 2,1 2,0 1,8
juin/2014 2,1 1,9 1,7
juil./2014 2,0 1,9 1,8
août/2014 1,7 1,7 1,7
sept./2014 1,7 1,7 1,7
oct./2014 1,7 1,8 1,6
nov./2014 1,3 1,7 1,5
déc./2014 0,8 1,6 1,5
janv./2015 -0,1 1,6 1,4
févr./2015 0,0 1,7 1,4
mars/2015 -0,1 1,8 1,4
avr./2015 -0,2 1,8 1,3
mai/2015 0,0 1,7 1,3
juin/2015 0,1 1,8 1,3
juil./2015 0,2 1,8 1,2
août/2015 0,2 1,8 1,2
sept./2015 0,0 1,9 1,2
oct./2015 0,2 1,9 1,2
nov./2015 0,5 2,0 1,2
déc./2015 0,7 2,1 1,1
janv./2016 1,4 2,2 1,3
févr./2016 1,0 2,3 1,4
mars/2016 0,9 2,2 1,4
avr./2016 1,1 2,1 1,5
mai/2016 1,0 2,2 1,5
juin/2016 1,0 2,2 1,5
juil./2016 0,8 2,2 1,6
août/2016 1,1 2,3 1,7
sept./2016 1,5 2,2 1,7
oct./2016 1,6 2,1 1,8
nov./2016 1,7 2,1 1,8
déc./2016 2,1 2,2 1,8
janv./2017 2,5 2,3 1,9
févr./2017 2,7 2,2 1,9
mars/2017 2,4 2,0 1,7
avr./2017 2,2 1,9 1,7
mai/2017 1,9 1,7 1,7
juin/2017 1,6 1,7 1,7
juil./2017 1,7 1,7 1,6
août/2017 1,9 1,7 1,5
sept./2017 2,2 1,7 1,6
oct./2017 2,0 1,8 1,7
nov./2017 2,2 1,7 1,7
déc./2017 2,1 1,8 1,7
janv./2018 2,1 1,8 1,7
févr./2018 2,2 1,8 1,8
mars/2018 2,4 2,1 2,1
avr./2018 2,5 2,1 2,0
mai/2018 2,8 2,2 2,1
juin/2018 2,9 2,3 2,1
juil./2018 2,9 2,4 2,1
août/2018 2,7 2,2 2,0
sept./2018 2,3 2,2 2,0
oct./2018 2,5 2,1 1,9
nov./2018 2,2 2,2 2,1
déc./2018 1,9 2,2 2,1
janv./2019 1,6 2,2 1,8
févr./2019 1,5 2,1 1,7
mars/2019 1,9 2,0 1,6
avr./2019 2,0 2,1 1,7
mai/2019 1,8 2,0 1,6
juin/2019 1,6 2,1 1,7
juil./2019 1,8 2,2 1,7
août/2019 1,7 2,4 1,9
sept./2019 1,7 2,4 1,7
oct./2019 1,8 2,3 1,7
nov./2019 2,1 2,3 1,6
déc./2019 2,3 2,3 1,6
janv./2020 2,5 2,3 1,8
févr./2020 2,3 2,4 1,9
mars/2020 1,5 2,1 1,7
avr./2020 0,3 1,4 0,9
mai/2020 0,1 1,2 1,0
juin/2020 0,6 1,2 1,1
juil./2020 1,0 1,6 1,3
août/2020 1,3 1,7 1,5
sept./2020 1,4 1,7 1,6
oct./2020 1,2 1,6 1,4
nov./2020 1,2 1,6 1,4
déc./2020 1,4 1,6 1,5
janv./2021 1,4 1,4 1,5
févr./2021 1,7 1,3 1,5
mars/2021 2,6 1,6 2,0
avr./2021 4,2 3,0 3,1
mai/2021 5,0 3,8 3,5
juin/2021 5,4 4,5 3,6
juil./2021 5,4 4,3 3,6
août/2021 5,3 4,0 3,6
sept./2021 5,4 4,0 3,7
oct./2021 6,2 4,6 4,2
Le niveau des prix au Canada n’est que légèrement supérieur à la tendance d’avant la crise

Sources: Statistique Canada; Calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
  IPC ensemble Tendance de 2 %
2018 131,7 131,837844
2018 132,5 132,0559452
2018 132,9 132,2744071
2018 133,3 132,4932304
2018 133,4 132,7124158
2018 133,6 132,9319637
2018 134,3 133,1518749
2018 134,2 133,3721498
2018 133,7 133,5927892
2018 134,1 133,8137935
2018 133,5 134,0351635
2018 133,4 134,2568997
2019 133,6 134,4790027
2019 134,5 134,7014731
2019 135,4 134,9243116
2019 136 135,1475187
2019 136,6 135,3710951
2019 136,3 135,5950413
2019 137 135,819358
2019 136,8 136,0440458
2019 136,2 136,2691053
2019 136,6 136,4945372
2019 136,4 136,7203419
2019 136,4 136,9465202
2020 136,8 137,1730727
2020 137,4 137,4
2020 136,6 137,6269273
2020 135,7 137,8542293
2020 136,1 138,0819068
2020 137,2 138,3099603
2020 137,2 138,5383904
2020 137 138,7671979
2020 136,9 138,9963832
2020 137,5 139,225947
2020 137,7 139,45589
2020 137,4 139,6862127
2021 138,2 139,9
2021 138,9 140,1
2021 139,6 140,4
2021 140,3 140,6
2021 141 140,8
2021 141,4 141,1
2021 142,3 141,3
2021 142,6 141,5
2021 142,9 141,8
2021 143,9 142,0
Les niveaux de prix aux États-Unis sont bien au-dessus de la tendance d’avant la crise

Sources : BLS; Haver Analytics; calculs du ministère des Finances Canada.

Version texte
IPC tous les postes Tendance de 2 %
2018 137,8025198 137,9486334
2018 138,4274115 138,1785478
2018 138,7404133 138,4088454
2018 139,2919191 138,6395268
2018 139,8712226 138,8705927
2018 140,09416 139,1020436
2018 140,1036112 139,3338804
2018 140,1814447 139,5661035
2018 140,3443391 139,7987137
2018 140,5922943 140,0317115
2018 140,1214017 140,2650977
2018 139,6738592 140,4988729
2019 139,9401609 140,7330377
2019 140,5316954 140,9675927
2019 141,324485 141,2025387
2019 142,0727984 141,4378763
2019 142,3752371 141,6736061
2019 142,4035907 141,9097288
2019 142,6415388 142,146245
2019 142,6343114 142,3831554
2019 142,7460581 142,6204606
2019 143,0724027 142,8581614
2019 142,9956812 143,0962584
2019 142,8655881 143,3347521
2020 143,4198737 143,5736434
2020 143,8129328 143,8129328
2020 143,499931 144,052621
2020 142,5403553 144,2927087
2020 142,543135 144,5331965
2020 143,3231378 144,7740852
2020 144,0481011 145,0153753
2020 144,5023151 145,2570676
2020 144,7035702 145,4991628
2020 144,7636132 145,7416614
2020 144,6752166 145,9845641
2020 144,8114252 146,2278717
2021 145,4274217 146,4715849
2021 146,223547 146,7157042
2021 147,2592884 146,9602303
2021 148,4695991 147,2051641
2021 149,6598955 147,450506
2021 151,0503351 147,6962568
2021 151,7769663 147,9424173
2021 152,0905241 148,188988
2021 152,5035975 148,4359696
2021 153,7706154 148,6833629
L’accélération des prix au Canada ce mois-ci est en grande partie attribuable à la hausse des prix de l’énergie

Sources: Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Total Énergie Logement Approvisionnement limité Autres Touché par la demande
janv./2020 2,38 0,43 0,54 0,3 0,32 0,77
févr./2020 2,16 0,28 0,55 0,25 0,2 0,86
mars/2020 0,85 -0,78 0,56 0,11 0,21 0,72
avr./2020 -0,16 -1,66 0,56 0,19 0,37 0,4
mai/2020 -0,37 -1,34 0,48 0,17 0,22 0,09
juin/2020 0,64 -0,59 0,5 0,26 0,2 0,25
juil./2020 0,17 -0,56 0,42 0,36 0,09 -0,14
août/2020 0,18 -0,41 0,42 0,3 -0,04 -0,1
sept./2020 0,53 -0,38 0,47 0,37 0,04 0,02
oct./2020 0,64 -0,4 0,45 0,39 0,15 0,03
nov./2020 0,92 -0,37 0,5 0,36 0,09 0,36
déc./2020 0,74 -0,26 0,42 0,39 -0,02 0,18
janv./2021 1,08 -0,18 0,43 0,46 0,01 0,34
févr./2021 1,09 0,15 0,39 0,49 0,03 6,9389E-18
mars/2021 2,17 1,11 0,47 0,62 -0,06 0,05
avr./2021 3,34 1,76 0,54 0,59 -0,06 0,51
mai/2021 3,59 1,52 0,78 0,71 0,12 0,46
juin/2021 3,09 1,18 0,95 0,66 0,08 0,22
juil./2021 3,65 1,2 1,07 0,8 0,22 0,34
août/2021 4,1 1,26 1,06 0,95 0,45 0,33
sept./2021 4,38 1,23 1,11 0,92 0,64 0,43
oct./2021 4,69 1,53 1,07 0,89 0,74 0,44
La reprise de la croissance des prix observée le mois dernier aux États-Unis était plus générale

Sources : BLS; Haver Analytics; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
Total Énergie Approvisionnement limité Touché par la demande Hébergement Autres
janv./2020 2,5 0,4 0 0,2 1,1 0,7
févr./2020 2,3 0,2 0,1 0,2 1,1 0,8
mars/2020 1,5 -0,4 0,1 0 1,1 0,8
avr./2020 0,3 -1,4 0 -0,3 1 1
mai/2020 0,1 -1,5 0,1 -0,3 1 0,9
juin/2020 0,6 -1 0 -0,3 0,9 1
juil./2020 1 -0,9 0,1 -0,3 0,9 1,1
août/2020 1,3 -0,7 0,3 -0,2 0,9 1,1
sept./2020 1,4 -0,6 0,5 -0,2 0,8 0,9
oct./2020 1,2 -0,7 0,5 -0,2 0,8 0,8
nov./2020 1,2 -0,7 0,5 -0,1 0,7 0,8
déc./2020 1,4 -0,5 0,5 -0,1 0,7 0,7
janv./2021 1,4 -0,2 0,5 -0,2 0,6 0,7
févr./2021 1,7 0,2 0,5 -0,3 0,6 0,7
mars/2021 2,6 0,8 0,6 0 0,6 0,6
avr./2021 4,2 1,5 1 0,4 0,6 0,7
mai/2021 5 1,6 1,3 0,6 0,7 0,7
juin/2021 5,4 1,5 1,8 0,7 0,7 0,7
juil./2021 5,4 1,5 1,7 0,8 0,7 0,6
août/2021 5,3 1,5 1,5 0,7 0,8 0,7
sept./2021 5,4 1,5 1,4 0,6 0,9 0,9
oct./2021 6,2 1,8 1,6 0,7 1 1,1
La forte demande à l’égard des contraintes de l’offre a entraîné l’accélération des prix des biens au Canada

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances Canada

Version texte
IPC canadienne des services ICP canadienne des biens
janv./2015 89,6 92,8
févr./2015 89,8 93,4
mars/2015 89,9 94
avr./2015 90 93,6
mai/2015 90,1 94,2
juin/2015 90,2 94,7
juil./2015 90,3 95,1
août/2015 90,5 94,9
sept./2015 90,8 94,5
oct./2015 90,9 94,6
nov./2015 90,9 95
déc./2015 91 95
janv./2016 91,1 94,9
févr./2016 91,3 94,3
mars/2016 91,4 94,8
avr./2016 91,6 95,1
mai/2016 91,8 95,3
juin/2016 91,9 95,6
juil./2016 92,2 95,3
août/2016 92,2 95,3
sept./2016 92,4 95,4
oct./2016 92,6 95,6
nov./2016 92,7 95,2
déc./2016 92,8 95,8
janv./2017 93,2 96,6
févr./2017 93,3 96
mars/2017 93,5 95,7
avr./2017 93,8 95,8
mai/2017 93,9 95,5
juin/2017 94,1 95,2
juil./2017 94 95,4
août/2017 94,2 95,7
sept./2017 94,4 96,2
oct./2017 94,6 96
nov./2017 94,9 97
déc./2017 94,7 97,3
janv./2018 95,3 97,5
févr./2018 95,7 97,5
mars/2018 96 97,4
avr./2018 95,9 97,8
mai/2018 96,1 97,6
juin/2018 96,1 98
juil./2018 97 98
août/2018 97,1 98,2
sept./2018 96,7 98,1
oct./2018 97,2 98
nov./2018 97,4 97,4
déc./2018 98 97,4
janv./2019 97,8 97,3
févr./2019 97,9 98
mars/2019 98,1 98,9
avr./2019 98,2 99,3
mai/2019 98,7 99,6
juin/2019 98,8 99
juil./2019 99,3 99,2
août/2019 99,5 99,1
sept./2019 98,9 99,4
oct./2019 99,4 99,3
nov./2019 99,3 99,7
déc./2019 99,8 99,8
janv./2020 99,5 100,3
févr./2020 100 100
mars/2020 100,1 98,3
avr./2020 100,2 96,6
mai/2020 100 97,3
juin/2020 100,2 98,9
juil./2020 99,9 98,9
août/2020 100 98,9
sept./2020 100,2 99
oct./2020 100,6 99,2
nov./2020 101,1 99,6
déc./2020 101,1 99,8
janv./2021 101,4 100,3
févr./2021 101,2 101
mars/2021 101,3 101,7
avr./2021 101,9 101,9
mai/2021 101,9 102,8
juin/2021 102,1 103,3
juil./2021 102,4 103,9
août/2021 102,7 104,6
sept./2021 103,3 105
oct./2021 103,8 105,7
Des composantes relatives aux biens ont entraîné la flambée de ses prix aux États-Unis

Source: Bureau of Labor Statistics

Version texte
IPC américainne des services IPC américaine des biens
janv./2015 87,21474573 96,98713845
févr./2015 87,32505463 97,4319941
mars/2015 87,48250924 97,83811988
avr./2015 87,69798936 97,70740655
mai/2015 87,80678717 98,36581443
juin/2015 88,04009804 98,66650888
juil./2015 88,25376486 98,67350177
août/2015 88,38976213 98,40615805
sept./2015 88,58710927 97,45404862
oct./2015 88,82042014 97,28245375
nov./2015 89,03892242 97,17540868
déc./2015 89,16343547 96,68751984
janv./2016 89,38344883 96,17165941
févr./2016 89,57293836 95,48581787
mars/2016 89,78025864 95,92045314
avr./2016 90,03563128 96,44223063
mai/2016 90,32122555 96,54389655
juin/2016 90,58294473 96,79671657
juil./2016 90,81565117 96,21684427
août/2016 91,07404598 96,1926381
sept./2016 91,25537567 96,55680651
oct./2016 91,42884774 96,8736384
nov./2016 91,65581207 96,73485635
déc./2016 91,88186975 96,99735884
janv./2017 92,12666483 97,66867668
févr./2017 92,37931754 97,49331641
mars/2017 92,36209121 97,4067121
avr./2017 92,56729598 97,57346573
mai/2017 92,75406556 97,0102688
juin/2017 92,96319914 96,79456491
juil./2017 93,1215604 96,55573068
août/2017 93,39295051 97,03286122
sept./2017 93,58304447 98,16571007
oct./2017 93,83055949 97,84349903
nov./2017 93,982272 98,32116749
déc./2017 94,23552914 98,25392812
janv./2018 94,46944444 98,90964643
févr./2018 94,73902124 99,06994508
mars/2018 94,99711384 98,84671038
avr./2018 95,19446098 99,28887646
mai/2018 95,44378931 99,40291442
juin/2018 95,63962537 99,45831966
juil./2018 95,82337279 99,33190965
août/2018 95,9920094 99,4093694
sept./2018 96,1603438 99,59387422
oct./2018 96,36977959 100,0043033
nov./2018 96,53388296 99,60194295
déc./2018 96,83640133 98,73374825
janv./2019 96,96242547 98,51105146
févr./2019 97,12652884 98,80206344
mars/2019 97,44566909 99,48736707
avr./2019 97,7620894 100,1656778
mai/2019 97,90382878 99,974718
juin/2019 98,18096099 99,56106141
juil./2019 98,368335 99,75793828
août/2019 98,55510458 99,59387422
sept./2019 98,81198831 99,58688133
oct./2019 99,10876457 99,99139336
nov./2019 99,32545355 100,2162418
déc./2019 99,45963752 100,2114006
janv./2020 99,77333789 100,2162418
févr./2020 100 100
mars/2020 100,0398925 99,06295218
avr./2020 99,77001351 97,64662216
mai/2020 99,73132984 97,46211734
juin/2020 100,0099731 98,39539975
juil./2020 100,4735727 98,97849954
août/2020 100,5497312 99,7369596
sept./2020 100,6769642 100,1839669
oct./2020 100,808126 100,3001565
nov./2020 101,0426457 100,3517964
déc./2020 101,0910003 100,9252137
janv./2021 101,1049022 101,6487093
févr./2021 101,3614838 102,1984583
mars/2021 101,7948617 103,1457265
avr./2021 102,3923431 104,2328526
mai/2021 102,7861307 105,356019
juin/2021 103,2270641 107,1413587
juil./2021 103,5335112 107,9460794
août/2021 103,5860968 108,5770536
sept./2021 103,8916374 109,2295444
oct./2021 104,4954652 110,8992324
Les pressions salariales sous-jacentes demeurent modérées, mais pourraient reprendre à mesure que les travailleurs sont en forte demande
Version texte
Croissance sur 2 ans Croissance sous-jacente
2012 2,15836361
2012 2,339755894
2012 2,514174011
2012 2,44772186
2012 2,280315188
2012 2,624417504
2012 2,775818242
2012 2,581644011
2012 2,314211524
2012 2,551374697
2012 2,282654565
2012 2,34508633
2013 2,266882635
2013 2,243592374
2013 2,457792781
2013 2,605668514
2013 2,645156337
2013 2,833421822
2013 2,617264777
2013 2,712653238
2013 2,749653475
2013 2,850672674
2013 2,509426889
2013 2,421246721
2014 2,215224984
2014 2,256002165
2014 2,144452433
2014 2,250307963
2014 1,99214313
2014 1,991299016
2014 1,873300313
2014 1,951817509
2014 2,067240185
2014 1,645429627
2014 1,812081178
2014 1,993551579
2015 1,984484472
2015 1,983664278
2015 1,955923786
2015 2,071377478
2015 2,2066787
2015 2,314355907
2015 2,816864666
2015 2,675433481
2015 2,425212191
2015 2,094787643
2015 2,209203653
2015 2,269332615
2016 2,281048203
2016 2,437662578
2016 2,47447648
2016 2,570700378
2016 2,499623607
2016 2,438391353
2016 2,595711008
2016 2,382983695
2016 2,163712043
2016 2,39013545
2016 2,404189391
2016 2,233130164
2017 2,097571424
2017 2,357209784
2017 2,210645238
2017 1,861609989
2017 1,651355151
2017 1,66448216
2017 1,611160127
2017 1,673791159
2017 1,820124681
2017 2,150728306
2017 2,187721012
2017 2,254944466
2018 2,334327564
2018 2,294887815
2018 2,277573762
2018 2,216389367
2018 2,653074677
2018 2,540179617
2018 2,305312025
2018 2,404977391
2018 2,317689501
2018 2,397529142
2018 2,307597702
2018 2,452507064
2019 2,643300968
2019 2,705795497
2019 2,818996481
2019 3,036264405
2019 3,360994742
2019 3,704083373
2019 3,84479409
2019 3,28480283
2019 3,294980834
2019 3,254028086
2019 3,080786471
2019 2,798781342
2020 3,107197332
2020 3,174392841 3,073204941
2020 4,291601062 3,141464461
2020 6,619344822 3,976815
2020 6,585693722 3,697275
2020 5,52948849 3,339983
2020 5,413444997 3,251361634
2020 5,130381508 3,228131501
2020 4,949164017 2,925024
2020 4,884504119 3,0932
2020 4,715394353 2,87955
2020 4,615457885 3,18882126
2021 5,112777844 3,355204099
2021 4,311518838 2,889981
2021 4,046617627 2,811789327
2021 4,204550821 2,747841
2021 4,049290825 2,602669
2021 3,295552193 2,437145479
2021 3,14919193 2,056891
2021 3,670526155 2,444036301
2021 3,439222595 2,044221584
2021 3,566011471 2,234819636
La croissance des salaires aux États-Unis reste supérieure au rythme prépandémique

Source: Federal Reserve Bank of Atlanta

Version texte
Fluctuation moyenne sur 3 mois de la croissance médiane des salaires
2012 1,9
2012 1,9
2012 2,0
2012 2,2
2012 2,1
2012 2,3
2012 2,1
2012 2,1
2012 2,1
2012 2,1
2012 2,3
2012 2,3
2013 2,3
2013 2,3
2013 2,2
2013 2,2
2013 2,2
2013 2,1
2013 2,3
2013 2,3
2013 2,4
2013 2,2
2013 2,0
2013 2,2
2014 2,3
2014 2,5
2014 2,4
2014 2,3
2014 2,3
2014 2,3
2014 2,4
2014 2,4
2014 2,6
2014 2,8
2014 2,9
2014 2,9
2015 3,0
2015 3,0
2015 3,2
2015 3,3
2015 3,3
2015 3,2
2015 3,1
2015 3,1
2015 3,0
2015 2,9
2015 3,1
2015 3,1
2016 3,1
2016 3,2
2016 3,2
2016 3,4
2016 3,5
2016 3,6
2016 3,4
2016 3,3
2016 3,6
2016 3,9
2016 3,9
2016 3,5
2017 3,2
2017 3,2
2017 3,4
2017 3,5
2017 3,4
2017 3,2
2017 3,3
2017 3,4
2017 3,6
2017 3,4
2017 3,2
2017 2,9
2018 3,0
2018 2,9
2018 3,3
2018 3,3
2018 3,2
2018 3,2
2018 3,3
2018 3,5
2018 3,5
2018 3,7
2018 3,9
2018 3,8
2019 3,8
2019 3,4
2019 3,5
2019 3,6
2019 3,7
2019 3,9
2019 3,9
2019 3,7
2019 3,6
2019 3,5
2019 3,7
2019 3,7
2020 3,8
2020 3,7
2020 3,5
2020 3,3
2020 3,5
2020 3,8
2020 3,9
2020 3,5
2020 3,5
2020 3,5
2020 3,7
2020 3,4
2021 3,4
2021 3,4
2021 3,4
2021 3,2
2021 3,0
2021 3,2
2021 3,7
2021 3,9
2021 4,2
2021 4,1
Les prévisions d’inflation sont les plus élevées au Canada depuis 2012, bien qu’elles demeurent proches de l’objectif

Source: Bloomberg

Les attentes à l’égard de l’inflation aux États-Unis ont augmenté depuis la mi-septembre

Source: Bloomberg

Les entreprises canadiennes s’attendent à une inflation à court terme plus élevée, parallèlement aux pressions sur les prix observées

* plus ou moins au cours des 12 prochains mois – opinion prépondérante
Source : Fédération canadienne de l'entreprise indépendante; Banque du Canada.

Version texte
Attente des prix de vente de la FCEI (gauche) Enquête sur les perspectives des entreprises du BdC– Inflation des prix des extrants* (droite)
2012.1 2012/01 1,5 2012.1 -1
2012.1 2012/02 1,6 2012.2 3
2012.1 2012/03 1,5 2012.3 12
2012.2 2012/04 1,8 2012.4 -3
2012.2 2012/05 1,4 2013.1 -7
2012.2 2012/06 1,4 2013.2 8
2012.3 2012/07 1,5 2013.3 12
2012.3 2012/08 1,6 2013.4 9
2012.3 2012/09 1,5 2014.1 14
2012.4 2012/10 1,6 2014.2 6
2012.4 2012/11 1,6 2014.3 8
2012.4 2012/12 1,4 2014.4 -5
2013.1 2013/01 1,5 2015.1 5
2013.1 2013/02 1,4 2015.2 -13
2013.1 2013/03 1,4 2015.3 10
2013.2 2013/04 1,5 2015.4 -17
2013.2 2013/05 1,3 2016.1 0
2013.2 2013/06 1,4 2016.2 -3
2013.3 2013/07 1,4 2016.3 -10
2013.3 2013/08 1,3 2016.4 24
2013.3 2013/09 1,3 2017.1 -3
2013.4 2013/10 1,5 2017.2 14
2013.4 2013/11 1,6 2017.3 0
2013.4 2013/12 1,5 2017.4 2
2014.1 2014/01 1,5 2018.1 6
2014.1 2014/02 1,9 2018.2 12
2014.1 2014/03 2 2018.3 12
2014.2 2014/04 1,9 2018.4 10
2014.2 2014/05 1,9 2019.1 -6
2014.2 2014/06 1,8 2019.2 7
2014.3 2014/07 1,7 2019.3 5
2014.3 2014/08 1,7 2019.4 -4
2014.3 2014/09 1,8 2020.1 -6
2014.4 2014/10 1,8 2020.2 -20
2014.4 2014/11 1,8 2020.3 0
2014.4 2014/12 1,9 2020.4 15
2015.1 2015/01 1,8 2021.1 45
2015.1 2015/02 2,2 2021.2 26
2015.1 2015/03 2,1 2021.3 8
2015.2 2015/04 2,2
2015.2 2015/05 1,7
2015.2 2015/06 1,8
2015.3 2015/07 1,8
2015.3 2015/08 2
2015.3 2015/09 2,1
2015.4 2015/10 2,1
2015.4 2015/11 1,9
2015.4 2015/12 1,8
2016.1 2016/01 2,1
2016.1 2016/02 2,4
2016.1 2016/03 2
2016.2 2016/04 1,5
2016.2 2016/05 1,3
2016.2 2016/06 1,5
2016.3 2016/07 1,7
2016.3 2016/08 1,5
2016.3 2016/09 1,3
2016.4 2016/10 1,4
2016.4 2016/11 1,5
2016.4 2016/12 1,9
2017.1 2017/01 1,9
2017.1 2017/02 1,6
2017.1 2017/03 1,9
2017.2 2017/04 1,7
2017.2 2017/05 1,7
2017.2 2017/06 1,9
2017.3 2017/07 2
2017.3 2017/08 1,9
2017.3 2017/09 1,8
2017.4 2017/10 2
2017.4 2017/11 2,2
2017.4 2017/12 2,1
2018.1 2018/01 2,4
2018.1 2018/02 2,6
2018.1 2018/03 2,1
2018.2 2018/04 2,2
2018.2 2018/05 2,2
2018.2 2018/06 2,4
2018.3 2018/07 2,6
2018.3 2018/08 2,4
2018.3 2018/09 2,3
2018.4 2018/10 2,2
2018.4 2018/11 2,2
2018.4 2018/12 2,2
2019.1 2019/01 2
2019.1 2019/02 2,1
2019.1 2019/03 1,7
2019.2 2019/04 2
2019.2 2019/05 1,8
2019.2 2019/06 1,8
2019.3 2019/07 1,8
2019.3 2019/08 1,9
2019.3 2019/09 1,7
2019.4 2019/10 1,7
2019.4 2019/11 1,5
2019.4 2019/12 1,6
2020.1 2020/01 1,7
2020.1 2020/02 1,8
2020.1 2020/03 1
2020.2 2020/04 1,2
2020.2 2020/05 1,7
2020.2 2020/06 1,8
2020.3 2020/07 1,9
2020.3 2020/08 2
2020.3 2020/09 1,8
2020.4 2020/10 2
2020.4 2020/11 1,9
2020.4 2020/12 1,9
2021.1 2021/01 2,1
2021.1 2021/02 2,2
2021.1 2021/03 2,5
2021.2 2021/04 3,1
2021.2 2021/05 3,3
2021.2 2021/06 3,5
2021.3 2021/07 3,4
2021.3 2021/08 3,8
2021.3 2021/09 3,7
2021.4 2021/10 3,9
Aux États-Unis, les consommateurs et les entreprises anticipent une inflation à long terme plus élevée, mais conforme aux niveaux antérieurs

Source : Fed. Res. Bank of Atlanta; Univ. of Michigan; Haver Analytics.

Version texte
Attentes en matière d’inflation à la consommation Attentes en matière d’inflation des coûts opérationnels
2012/01 2,7 2012.1 2,9
2012/02 2,9 2012.2 3
2012/03 3 2012.3 2,8
2012/04 2,9 2012.4 2,9
2012/05 2,7 2013.1 3
2012/06 2,8 2013.2 2,9
2012/07 2,7 2013.3 2,7
2012/08 3 2013.4 2,7
2012/09 2,8 2014.1 2,8
2012/10 2,7 2014.2 2,7
2012/11 2,8 2014.3 2,8
2012/12 2,9 2014.4 2,8
2013/01 2,9 2015.1 2,6
2013/02 3 2015.2 2,7
2013/03 2,8 2015.3 2,8
2013/04 2,9 2015.4 2,7
2013/05 2,9 2016.1 2,7
2013/06 2,9 2016.2 2,6
2013/07 2,8 2016.3 2,6
2013/08 2,9 2016.4 2,7
2013/09 3 2017.1 2,8
2013/10 2,8 2017.2 2,7
2013/11 2,9 2017.3 2,7
2013/12 2,7 2017.4 2,8
2014/01 2,9 2018.1 2,8
2014/02 2,9 2018.2 2,9
2014/03 2,9 2018.3 2,8
2014/04 2,9 2018.4 2,9
2014/05 2,8 2019.1 2,9
2014/06 2,9 2019.2 2,8
2014/07 2,7 2019.3 2,7
2014/08 2,9 2019.4 2,7
2014/09 2,8 2020.1 2,6
2014/10 2,8 2020.2 2,6
2014/11 2,6 2020.3 2,5
2014/12 2,8 2020.4 2,4
2015/01 2,8 2021.1 2,7
2015/02 2,7 2021.2 2,8
2015/03 2,8 2021.3 3
2015/04 2,6 2021.4 3
2015/05 2,8 #N/A
2015/06 2,6 #N/A
2015/07 2,8 #N/A
2015/08 2,7 #N/A
2015/09 2,7
2015/10 2,5
2015/11 2,6
2015/12 2,6
2016/01 2,7
2016/02 2,5
2016/03 2,7
2016/04 2,5
2016/05 2,5
2016/06 2,6
2016/07 2,6
2016/08 2,5
2016/09 2,6
2016/10 2,4
2016/11 2,6
2016/12 2,3
2017/01 2,6
2017/02 2,5
2017/03 2,4
2017/04 2,4
2017/05 2,4
2017/06 2,5
2017/07 2,6
2017/08 2,5
2017/09 2,5
2017/10 2,5
2017/11 2,4
2017/12 2,4
2018/01 2,5
2018/02 2,5
2018/03 2,5
2018/04 2,5
2018/05 2,5
2018/06 2,6
2018/07 2,4
2018/08 2,6
2018/09 2,5
2018/10 2,4
2018/11 2,6
2018/12 2,5
2019/01 2,6
2019/02 2,3
2019/03 2,5
2019/04 2,3
2019/05 2,6
2019/06 2,3
2019/07 2,5
2019/08 2,6
2019/09 2,4
2019/10 2,3
2019/11 2,5
2019/12 2,2
2020/01 2,5
2020/02 2,3
2020/03 2,3
2020/04 2,5
2020/05 2,7
2020/06 2,5
2020/07 2,6
2020/08 2,7
2020/09 2,7
2020/10 2,4
2020/11 2,5
2020/12 2,5
2021/01 2,7
2021/02 2,7
2021/03 2,8
2021/04 2,7
2021/05 3
2021/06 2,8
2021/07 2,8
2021/08 2,9
2021/09 3
2021/10 2,9
Au Canada, les marchés s’attendent à ce que le resserrement de la politique monétaire débute au deuxième trimestre de 2022

Source: Bloomberg.

Les marchés s’attendent à une hausse des taux de change en juin 2022 aux États-Unis, dès que la baisse imposée par la Réserve fédérale sera terminée

Source: Bloomberg.

Les prix de certains biens et services ont chuté ou augmenté à un rythme modéré pendant les confinements. À mesure que les économies se rouvrent, de nombreux prix reviennent aux tendances prépandémiques, ce qui stimule l’inflation.

Nota – Toutes les séries sont désaisonnalisées.

Segment limité par l’offre

Véhicules neufs
Véhicules neufs

Sources : Statistiques du Bureau of Labor; Statistique Canada

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
Canada É.‑U. Canada (tendance de 2017 à 2019) É.‑U. (tendance de 2017 à 2019)
janv./2020 100,0 100,0 100,0 100,0
févr./2020 100,2 100,4 100,2 100,0
mars/2020 100,1 100,1 100,4 100,0
avr./2020 100,8 100,1 100,5 99,9
mai/2020 100,8 100,3 100,7 99,9
juin/2020 101,8 100,2 100,9 99,9
juil./2020 102,0 100,7 101,1 99,9
août/2020 101,4 100,7 101,2 99,8
sept./2020 101,9 100,9 101,4 99,8
oct./2020 102,2 101,2 101,6 99,8
nov./2020 101,9 101,2 101,8 99,8
déc./2020 101,8 101,8 102,0 99,7
janv./2021 102,9 101,4 102,1 99,7
févr./2021 103,1 101,6 102,3 99,7
mars/2021 103,6 101,6 102,5 99,7
avr./2021 104,2 102,1 102,7 99,6
mai/2021 105,8 103,7 102,9 99,6
juin/2021 106,0 105,5 103,0 99,6
juil./2021 107,5 107,1 103,2 99,6
août/2021 108,6 108,4 103,4 99,6
sept./2021 109,2 109,7 103,6 99,5
oct./2021 108,6 111,2 103,8 99,5
Location de voiture
Location de voiture

Sources : Statistiques du Bureau of Labor; Statistique Canada

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
Canada É.‑U. Canada (tendance de 2017 à 2019) É.‑U. (tendance de 2017 à 2019)
janv./2020 100,0 100,0 100,0 100,0
févr./2020 100,6 99,3 100,2 100,2
mars/2020 94,6 94,7 100,3 100,3
avr./2020 95,3 77,0 100,5 100,5
mai/2020 96,2 75,3 100,6 100,6
juin/2020 94,0 89,0 100,8 100,8
juil./2020 93,7 91,4 100,9 100,9
août/2020 93,6 96,8 101,1 101,1
sept./2020 104,3 100,9 101,2 101,2
oct./2020 103,9 105,7 101,4 101,4
nov./2020 105,6 107,6 101,5 101,5
déc./2020 106,3 105,1 101,7 101,7
janv./2021 107,1 102,8 101,8 101,8
févr./2021 107,9 110,8 102,0 102,0
mars/2021 115,1 124,7 102,2 102,2
avr./2021 116,1 140,4 102,3 102,3
mai/2021 117,3 158,2 102,5 102,5
juin/2021 122,4 167,2 102,6 102,6
juil./2021 122,0 158,5 102,8 102,8
août/2021 121,8 148,0 102,9 102,9
sept./2021 167,0 144,5 103,1 103,1
oct./2021 166,2 146,8 103,3 103,3

Segment touché par la demande

Tarifs aériens
Tarifs aériens

Sources : Statistiques du Bureau of Labor; Statistique Canada

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
Canada É.‑U. Canada (tendance de 2017 à 2019) É.‑U. (tendance de 2017 à 2019)
janv./2020 100,0 100,0 100,0 100,0
févr./2020 101,4 102,5 100,8 99,8
mars/2020 96,4 90,2 101,6 99,6
avr./2020 98,5 76,9 102,5 99,5
mai/2020 99,4 74,0 103,3 99,3
juin/2020 103,4 74,9 104,2 99,1
juil./2020 90,7 76,6 105,0 98,9
août/2020 83,2 77,6 105,9 98,8
sept./2020 93,7 77,1 106,7 98,6
oct./2020 92,1 80,5 107,6 98,4
nov./2020 95,3 82,0 108,5 98,2
déc./2020 85,7 79,8 109,4 98,1
janv./2021 94,5 78,3 110,3 97,9
févr./2021 94,6 76,7 111,2 97,7
mars/2021 99,0 77,4 112,1 97,5
avr./2021 100,8 85,1 113,0 97,4
mai/2021 97,4 92,6 113,9 97,2
juin/2021 92,0 93,5 114,8 97,0
juil./2021 83,5 90,5 115,8 96,8
août/2021 111,0 82,6 116,7 96,7
sept./2021 114,9 77,8 117,7 96,5
oct./2021 106,6 76,9 118,7 96,3
Hébergement
Hébergement

Sources : Statistiques du Bureau of Labor; Statistique Canada

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
Canada É.‑U. Canada (tendance de 2017 à 2019) É.‑U. (tendance de 2017 à 2019)
janv./2020 100,0 100,0 100,0 100,0
févr./2020 100,2 102,7 100,0 100,0
mars/2020 100,7 95,4 100,0 100,0
avr./2020 90,8 87,5 100,0 100,0
mai/2020 84,7 87,1 100,0 100,0
juin/2020 82,5 87,1 100,0 100,0
juil./2020 79,4 87,6 100,0 100,0
août/2020 78,9 88,1 100,0 100,0
sept./2020 78,8 87,9 100,0 100,0
oct./2020 80,4 85,7 100,0 100,0
nov./2020 83,2 87,8 100,0 100,0
déc./2020 86,7 87,8 100,0 100,0
janv./2021 83,5 86,7 100,0 100,0
févr./2021 82,0 85,1 100,0 100,0
mars/2021 83,1 88,3 100,0 100,0
avr./2021 82,1 94,8 100,0 100,0
mai/2021 81,3 96,1 100,0 100,0
juin/2021 80,1 101,8 100,0 100,0
juil./2021 85,5 108,5 100,0 100,0
août/2021 94,4 105,1 100,0 100,0
sept./2021 92,6 105,2 100,0 100,0
oct./2021 94,6 107,7 100,0 100,0
Vêtements
Vêtements

Sources : Statistiques du Bureau of Labor; Statistique Canada

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
Canada É.‑U. Canada (tendance de 2017 à 2019) É.‑U. (tendance de 2017 à 2019)
janv./2020 100,0 100,0 100,0 100,0
févr./2020 100,5 100,5 100,1 99,9
mars/2020 100,4 99,5 100,2 99,8
avr./2020 93,6 95,6 100,3 99,8
mai/2020 92,8 93,3 100,4 99,7
juin/2020 94,9 94,6 100,5 99,6
juil./2020 94,8 95,3 100,6 99,5
août/2020 95,4 95,6 100,7 99,4
sept./2020 93,8 95,6 100,8 99,4
oct./2020 93,5 95,1 101,0 99,3
nov./2020 96,0 95,4 101,1 99,2
déc./2020 94,1 95,8 101,2 99,1
janv./2021 94,0 97,2 101,3 99,0
févr./2021 93,2 96,7 101,4 99,0
mars/2021 93,1 97,1 101,5 98,9
avr./2021 94,0 97,6 101,6 98,8
mai/2021 94,5 98,7 101,7 98,7
juin/2021 94,4 99,2 101,8 98,6
juil./2021 94,9 99,3 101,9 98,6
août/2021 94,1 99,5 102,0 98,5
sept./2021 93,5 98,8 102,1 98,4
oct./2021 93,6 99,4 102,2 98,3
Loyer
Loyer

Sources : Statistiques du Bureau of Labor; Statistique Canada

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
Canada É.‑U. Canada (tendance de 2017 à 2019) É.‑U. (tendance de 2017 à 2019)
janv./2020 100,0 100,0 100,0 100,0
févr./2020 100,6 100,3 100,1 100,3
mars/2020 100,7 100,6 100,3 100,6
avr./2020 100,5 100,8 100,4 100,9
mai/2020 99,7 101,0 100,6 101,2
juin/2020 100,4 101,2 100,7 101,5
juil./2020 100,1 101,4 100,9 101,8
août/2020 100,7 101,5 101,0 102,1
sept./2020 100,9 101,6 101,2 102,4
oct./2020 101,0 101,8 101,3 102,7
nov./2020 101,4 101,8 101,5 103,0
déc./2020 100,8 101,9 101,6 103,3
janv./2021 100,9 102,1 101,8 103,6
févr./2021 100,6 102,2 101,9 103,9
mars/2021 101,2 102,4 102,1 104,2
avr./2021 101,5 102,6 102,2 104,6
mai/2021 102,2 102,9 102,3 104,9
juin/2021 102,6 103,1 102,5 105,2
juil./2021 102,7 103,3 102,6 105,5
août/2021 102,3 103,7 102,8 105,8
sept./2021 102,8 104,1 102,9 106,1
oct./2021 102,8 104,5 103,1 106,4

Relance économique du Canada

Enjeu

La relance économique du Canada est sur la bonne voie.

Point de discussion

Contexte

L’économie canadienne est sur la voie de la relance. Après la chute du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre de 2021 (-3,2 %, au taux annuel), la relance au Canada a repris son cours au troisième trimestre (5,4 %), grâce au solide rebond donné par la campagne de vaccination du Canada et la levée des restrictions en matière de santé publique. L’assouplissement des restrictions a permis aux ménages de commencer à normaliser les tendances en matière de dépenses, ce qui a donné lieu à une augmentation considérable de l’activité dans les services durement touchés, comme la restauration, les arts et le divertissement. L’augmentation des exportations de produits énergétiques, de minéraux, de machines et d’équipement a permis aux exportateurs de réaliser des gains substantiels au troisième trimestre, et ce, malgré les problèmes dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en cours. 

Ce rendement robuste au troisième trimestre était supérieur à la croissance de 3,0 % attendue par le marché, mais se rapproche des perspectives du Rapport sur la politique monétaire d’octobre de la Banque du Canada (5,5 %). Toutefois, compte tenu de la révision à la baisse du deuxième trimestre, le niveau du PIB réel du Canada (à 1,4 % en deçà de son niveau d’avant la pandémie au troisième trimestre) se situe à un point semblable à ce que prévoyaient les marchés. 

La croissance du PIB réel du Canada au troisième trimestre a été plus rapide qu’aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon; le pays accuse toutefois un retard sur ses pairs européens, qui ont réalisé des gains importants à la suite de la réouverture et ont été moins ralentis par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, en plus de voir le logement se normaliser plus rapidement. Le PIB réel du Canada est maintenant le cinquième plus éloigné des niveaux d’avant la pandémie parmi les pays du G7, ne devançant que le Royaume-Uni et le Japon. Selon les projections de l’Organisation de coopération et de développement économiques, la relance économique du Canada s’améliorera et devrait se classer au deuxième rang (par rapport au niveau du PIB avant la pandémie) parmi les pays du G7 d’ici 2023.

Étant donné que la relance du Canada repose sur des assises plus solides, la création d’emplois a augmenté au cours de l’été, et l’engagement du gouvernement de créer un million de nouveaux emplois a été atteint en septembre, bien avant les attentes. En outre, le nombre d’emplois a bondi de 154 000 en novembre, et il dépasse maintenant son niveau d’avant la pandémie d’environ 186 000 postes. Cette relance a été plus rapide que celle de la plupart des pairs du Canada (parmi les pays du G7, le Canada arrive au deuxième rang derrière la France) et que celles suivant n’importe quelle récession antérieure. Le taux de chômage, qui est en baisse depuis six mois consécutifs, s’établissait à 6,0 % en novembre. Il s’agit de son niveau le plus bas depuis le début de la pandémie, qui demeure toutefois un peu plus élevé qu’avant la pandémie (de 5,7 % à ce moment-là). De nombreuses entreprises des secteurs les plus durement touchés rouvrent et embauchent activement en toute sécurité, ce qui contribue à réduire le même déséquilibre qui a caractérisé la première partie de la relance. Les Canadiens sont convaincus de leurs perspectives sur le marché du travail : la proportion de Canadiens âgés de 15 à 64 ans qui ont un emploi ou qui cherchent un emploi a atteint un niveau record en novembre, y compris pour les femmes, contrairement aux États‑Unis, où la participation à la population active de ce groupe reste inférieure à son niveau d’avant la pandémie. 

La réouverture de l’économie nationale et mondiale a néanmoins été une tâche complexe, et le processus n’a pas été sans heurts. Une partie de l’optimisme observé plus tôt dans l’année parmi les ménages et les entreprises s’est estompé, à la lumière des problèmes de chaîne d’approvisionnement, d’une inflation plus élevée et d’une quatrième vague de la pandémie dans certaines régions. Plus récemment, le variant Omicron pose de nouveaux risques pour la santé, et de nombreux pays imposent déjà des restrictions aux voyages. Le Canada se trouve dans une position de force pour faire face à ce nouveau variant : près de 80 % des Canadiens admissibles âgés de cinq ans et plus sont entièrement vaccinés. Toutefois, s’il s’avère que le variant pose des risques plus élevés pour la santé, les efforts mondiaux visant à contenir sa propagation pourraient exacerber les tensions actuelles en matière d’approvisionnement, ralentir la relance et accroître l’inflation des marchandises. 

En septembre, l’activité économique dans l’économie canadienne était inférieure d’environ 1,4 % à son niveau d’avant la pandémie. Ce changement global cache toutefois une grande partie des répercussions profondes et durables sur les secteurs les plus durement touchés. Le secteur de l’hébergement demeure inférieur de 20 % environ par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, tandis que la restauration est en baisse de 9 %. Le secteur du transport aérien et celui du transport en commun ont connu la plus forte baisse : l’activité en septembre était inférieure de plus de 70 % et de 40 %, respectivement, aux niveaux d’avant la pandémie. Pour le reste de l’année, nous nous attendons à ce que ces secteurs continuent de voir l’activité s’améliorer, grâce au rebond causé par la vaccination et le moins grand nombre de restrictions. La montée en puissance du variant Omicron fait une fois de plus ressortir que la clé d’une relance complète réside dans la gestion des risques pour la santé.

La relance au Canada devrait se poursuivre au quatrième trimestre, grâce aux améliorations continues dans les secteurs durement touchés, à une certaine atténuation des problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et à un retard moindre dans la normalisation du logement. Fait encourageant, après une indication stable en septembre, les données préliminaires de Statistique Canada suggèrent un fort gain de 0,8 % (taux mensuel) en octobre, avec des augmentations dans la plupart des secteurs, le secteur de la fabrication en tête. Les graves inondations en Colombie-Britannique devraient se faire sentir sur l’économie en novembre (ce qui pourrait entraîner la première baisse du PIB réel depuis juillet), ce qui ralentira la croissance au quatrième trimestre. Le PIB réel demeure néanmoins sur la bonne voie pour réaliser un solide gain de 3,5 % au trimestre (comparativement à 4,0 % dans les perspectives du Rapport sur la politique monétaire d’octobre de la Banque du Canada). 

À l’avenir, tour retard attribuable aux inondations en Colombie-Britannique au quatrième trimestre devrait être récupéré en décembre et au début de 2022. Les progrès continus dans les secteurs durement touchés, l’atténuation des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et facteurs solides comme le niveau encore élevé de l’épargne vont tous soutenir la croissance. Entretemps, le secteur de l’immobilier va probablement continuer à se normaliser, à mesure que les modèles de dépenses se rééquilibrent et que les taux hypothécaires continuent d’augmenter. Le variant Omicron ajoute également un nouveau défi à venir en 2022, ce qui prouve encore plus que le PIB réel est susceptible de demeurer inégal à court terme. L’augmentation des prix et la persistance des pressions inflationnistes demeurent un risque important pour le Canada et peuvent freiner les dépenses des consommateurs et les revenus réels.

Au moment où nous achevons cette année et commençons 2022, il reste encore du travail à faire. Près de 155 000 Canadiens travaillent encore beaucoup moins d’heures à cause de la pandémie. Le chômage de longue durée demeure élevé, avec 318 000 chômeurs pendant plus de six mois (environ 139 000 au-dessus du niveau d’avant la pandémie). Les emplois dans les secteurs durement touchés de l’hébergement et de la restauration sont encore plus de 200 000 emplois en deçà des niveaux d’avant la pandémie. 

Les taux élevés de vaccination et les passeports vaccinaux devraient atténuer le risque de restrictions généralisées en matière de santé publique. Certains vents contraires pourraient toutefois ralentir la reprise de l’emploi à court terme, y compris le nouveau variant Omicron et les problèmes actuels dans la chaîne d’approvisionnement. Toute incidence des inondations en Colombie-Britannique se manifestera à compter de l’Enquête sur la population active de décembre (qui sera publiée le 7 janvier), étant donné que les inondations ont commencé tout juste après la semaine de référence de novembre (du 7 au 13 novembre).

 

Tableau 1:
Garde-fous budgétaires : Retour aux niveaux d'avant la pandémie
  Niveau d’avant la pandémie
(Février 2020)
Niveau actuel
Nov. 2021
Emploi (milliers) 19 130 19 316
Heures réelles travaillées (milliers d’heures par semaine) 630 722 631 665
Taux d’emploi (pourcentage) des personnes en âge de travailler
(de 15 à 64 ans)
74,4 74,9
Nombre de chômeurs (milliers) 1 146 1 244
Taux de chômage (pourcentage) 5,7 6,0
Tableau 2:
Prévisions de croissance du PIB réel canadien
(pourcentage)
  2021 2022 2023
Perspectives économiques de l’OCDE – décembre 2021 4,8 3,9 2,8
Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada – octobre 2021 5,1 4,3 3,7
Perspectives de l’économie mondiale selon le FMI – octobre 2021 5,7 4,9 2,6
Budget de 2021 – Avril 2021 5,8 4,0 2,1
Tableau 3:
Croissance trimestrielle du PIB réel dans les pays du G7
(per cent)
Croissance réelle du PIB au T3 de 2021 (en pourcentage annualisée) Croissance réelle du PIB depuis le T4 de 2019 (en pourcentage)
Canada 5,4 -1,4
États-Unis 2,1 1,4
France 12,6 -0,1
Allemagne 6,9 -1,1
Italie 11,0 -1,3
Royaume-Uni 5,1 -2,1
Japon -3,0 -2,2

Résumé du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19

Enjeu

En mars 2020, le gouvernement du Canada a présenté son Plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19 (le Plan). Parallèlement aux mesures visant à contrer la pandémie du point de vue épidémiologique et de la santé publique, le Plan a fourni un soutien aux particuliers, aux familles et aux entreprises. Au fil du temps, le Plan a évolué en réponse à la nature changeante de la COVID-19 au Canada et a commencé à prendre fin à mesure que les politiques se sont orientées vers la relance.

Points de Discussion

Contexte (au besoin)

Les principaux piliers stratégiques du Plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19 du Canada sont les suivants :

Protéger la santé et la sécurité des Canadiens

Soutien aux particuliers

Soutien aux entreprises

Soutien aux groupes vulnérables

Le tableau ci-dessous donne un aperçu détaillé des mesures instaurées dans le cadre du Plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19 du gouvernement du Canada, ainsi que de leur « valeur d’incidence », c’est-à-dire la valeur totale, en comptabilité de caisse, de 2019-2020 à 2021-2022 pour les mesures de soutien direct, ou le soutien à la liquidité total fourni par l’intermédiaire de prêts ou d’autres mesures. 

Domaines de questions prévus

  1. Quel est le montant total annoncé par le gouvernement du Canada dans le Plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19?
    • En date du 21 octobre, le gouvernement a fourni 355 milliards de dollars en soutien direct, dont 60 milliards en dépenses de santé et de sécurité et 295 milliards en soutien au revenu et à l’économie.
    • De plus, le gouvernement a versé 85 milliards de dollars en soutien fiscal à la liquidité.
    • Cela représente un soutien total de 440 milliards de dollars, soit 20 % du produit intérieur brut de 2020, à l’exclusion d’autres mesures de soutien à la liquidité et d’allègement du capital.
  2. Quel financement a été fourni pour l'achat de vaccins ?
    • En date du budget de 2021, plus de 9 milliards de dollars ont été alloués à l'achat de vaccins.
Annexe
Plan D’intervention Économique du Canada Pour Répondre à la Covid-19 – Aperçu
(en date du 30 juillet 2021)
Protéger la santé et la sécurité Répercussions1 (M$)
Accord sur la relance sécuritaire 19 909
Rentrée scolaire sécuritaire 2 000
Vaccins et produits thérapeutiques 14 340
EPI et équipement médical 5 352
Soins de longue durée 1 340
Autres services de santé publique 9 579
Aider les systèmes de soins de santé à se rétablir 4 000
Plan de vaccination du Canada contre la COVID-19 1 000
Soutenir la santé mentale des personnes les plus touchées par la COVID-19 140
Appuyer les communautés autochtones dans la lutte contre la COVID-19 1 239
Rentrée sécuritaire dans les écoles des réserves 112
Intervention et relance liées à la COVID-19 à l’échelle internationale 375
Mesures frontalières et de quarantaine rehaussées (reclassifiées)3 894
Sous-total – Protéger la santé et la sécurité 60 279
Mesures de soutien direct Répercussions1 (M$)
Subvention salariale d’urgence du Canada* 111 385
Subvention d’urgence du Canada pour le loyer et mesure de soutien en cas de confinement* 8 645
Prestation canadienne d’urgence 73 056
Améliorations apportées à l’assurance-emploi* 13 133
Prestation canadienne de la relance économique* 28 662
Prestation canadienne de maladie pour la relance économique* 823
Prestation canadienne de la relance économique pour les proches aidants* 3 763
Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes – incitatif 13 822
Autres mesures de soutien direct (Énoncé de 2020) 34 359
Dont: Soutien aux secteurs
Soutien aux travailleurs des secteurs des événements en direct et des arts
322
Soutien pour le secteur aérien
1 028
Soutien aux entreprises innovatrices
535
Soutien aux entreprises et aux économies autochtones locales
133
Allègement financier pour les Premières Nations par l’intermédiaire de l’Autorité financière des Premières Nations
17
Soutien aux entreprises autochtones et aux institutions financières autochtones
307
Soutien aux entreprises des rues commerçantes
47
Soutien aux services d’inspection des aliments
20
Soutien aux organismes chargés de la culture, du patrimoine et du sport
500
Soutien aux musées nationaux du Canada
26
Soutien au Centre national des Arts du Canada
18
Nettoyage d’anciens puits pétroliers et gaziers
1 720
Fonds de réduction des émissions pour le secteur pétrolier et gazier
750
Soutenir les agriculteurs, les entreprises agroalimentaires et l’approvisionnement alimentaire du Canada
453
Soutien aux transformateurs de poisson et de produits de la mer
63
Soutien aux pêcheurs du Canada
469
Soutien pour milieu de la recherche universitaire du Canada
450
Soutien aux travailleurs du secteur de l’énergie extracôtière de Terre-Neuve-et-Labrador
320
Dont:
 
Subvention salariale temporaire de 10%
2 505
Bonification du crédit pour la TPS
5 4254
Bonification de l’Allocation canadienne pour enfants
1 9764
Autres mesures de soutien direct annoncées dans le budget de 2021 1 829
Dont, soutien aux secteurs:
Soutenir les travailleurs étrangers temporaires pendant leur quarantaine
58
Soutien du transport aérien sécuritaire
104
Prolongation du soutien temporaire aux travailleurs saisonniers qui sont toujours touchés par la pandémie
4
Revitalisation du tourisme
425
Appui aux travailleurs et aux organismes des arts, de la culture, du patrimoine et des sports du Canada
222
Aide aux producteurs télévisuels et cinématographiques canadiens pendant la pandémie de COVID-19
100
Soutien à Radio-Canada / Canadian Broadcasting Corporation
21
Soutien à l’industrie canadienne du livre
23
Amélioration de l’accès numérique à notre patrimoine
5
Soutien aux musées nationaux et à la Commission des champs de bataille nationaux
73
Soutien aux économies autochtones (renouvellement du Fonds d’appui aux entreprises communautaires autochtones)
117
Soutien aux économies autochtones (Administration financière des Premières Nations)
33
Autres:
 
Complément au Fonds d’aide et de relance régionale
80
Pertes de recettes prévues de Parcs Canada
72
Améliorer la sécurité alimentaire
140
Prolongation du Fonds de secours d’urgence de Granville Island
22
Appuyer l’éducation postsecondaire des Autochtones pendant la pandémie de COVID-19
102
Maintenir les services de la Cour fédérale pendant la COVID-19
5
Prévenir la propagation de la COVID-19 dans les établissements correctionnels
155
Gérer les répercussions économiques sur Énergie atomique du Canada limitée
39
Intégrité des programmes de Services publics et Approvisionnement Canada
30
Total – Mesures de soutien direct 289 477
Sous-total – Protection de la santé et de la sécurité, mesures de soutien direct 349 756
En % du PIB de 2020 15,9 %
Soutien fiscal à la liquidité  Répercussions1 (M$)
Soutien à la liquidité par l’ARC et l’ASFC aux entreprises et aux particuliers
Report des paiements au titre des déclarations de revenus des particuliers jusqu’au 30 septembre 2020
55 000
Report des remises de la taxe de vente et des droits de douane jusqu’au 30 juin 2020
30 000
Appui pour les emplois et des activités sécuritaires dans le secteur des petites sociétés minières 50
Sous-total – Soutien fiscal à la liquidité 85 050
Autres services de soutien à la liquidité et d’allègement du capital  Répercussions1 (M$)
Programme de crédit aux entreprises et autres mesures de soutien au crédit et à la liquidité 81 889
Dont:
Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (excluant l’incitatif)
36 689
Programme de crédit aux entreprises
Programme de garantie et de prêts à l’intention des petites et moyennes entreprises
40 0005
Programme pour le marché intermédiaire – Financement et garanties
À déterminer6
Programme de crédit pour les secteurs durement touchés
À déterminer6
Crédit d’urgence pour les grandes entreprises
À déterminer6
Soutien pour le secteur agricole et agroalimentaire
5 200
Total – Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 (protéger la santé et la sécurité; mesures de soutien direct; soutien fiscal à la liquidité) 516 695
Autres services de soutiens à la liquidité
Soutien au crédit et aux liquidités par l’intermédiaire de la Banque du Canada, de la SCHL et de prêteurs commerciaux7 300 000
Allègement du capital
Allègement du capital (réserve pour stabilité intérieure du BSIF)8 300 000

Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. 

  1. Valeur de l’incidence selon le budget de 2021, annexe 1, p. 356. tient compte des dépenses en espèces projetées et du soutien à la liquidité en 2021-2022 (certaines mesures incluent également les dépenses projetées en 2019-2020 et en 2021-2022). L’incidence fiscale (budgétaire) sur la base de la comptabilité d’exercice est plus faible, en raison des différences entre la comptabilité d’exercice et la comptabilité de caisse et du fait que certaines de ces mesures se rapportent aux prêts et aux reports d’impôt, pour lesquels seules les provisions pour pertes potentielles et seuls les intérêts et les pénalités perdus auraient une incidence sur le solde budgétaire.
  2. [Supprimé]
  3. Reclassifiée comme une mesure du Plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19 pour s’aligner sur la présentation dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2021-2022.
  4. Mise à jour afin de tenir compte des prestations réelles versées par l’Agence du revenu du Canada au 30 avril 2021.
  5. Taille maximale du programme (jusqu’au montant), comme annoncé à l’origine en mars 2020. 
  6. Selon le montant des prêts approuvés. 
  7. Le crédit et le soutien en matière de liquidité de la Banque du Canada, de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et de prêteurs commerciaux comme Exportation et développement Canada et la Banque de développement du Canada ont été élaborés afin de soutenir la liquidité et l’efficience des marchés financiers. La structure de ces programmes entraînera un faible risque de perte économique ou de coût financier. 
  8. Le BSIF a abaissé les réserves pour stabilité intérieure de 1,25 % des actifs pondérés en fonction du risque à 1,00 %, ce qui a libéré environ 300 milliards de dollars de capitaux détenus par les banques d’importance systémique nationale (BISN) pour être utilisés pour de nouveaux prêts. Cette mesure n’impose aucun coût direct au gouvernement ni aux contribuables. 

* Mis à jour afin d’inclure le coût estimatif des prolongations des prestations et du soutien aux entreprises liés à la COVID-19 annoncées le 30 juillet 2021. 

Soutien offert aux provinces et aux territoires

Enjeu

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement du Canada a dirigé une intervention coordonnée fédérale-provinciale-territoriale (FPT) pour lutter contre la COVID-19 et a fourni des niveaux de soutien sans précédent aux provinces et aux territoires (PT).

Points de discussion

Contexte (au besoin)

Accord sur la relance sécuritaire : Près de 20 milliards de dollars pour aider les provinces et les territoires à relancer sans risque leur économie et à se préparer aux prochaines vagues de la COVID-19. L’Accord prévoyait des transferts directs de 13 milliards de dollars aux provinces et aux territoires et visait sept grandes priorités : 

Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire (et supplément pour un air intérieur sécuritaire) : Le Fonds pour une rentrée scolaire sécuritaire initial a versé aux provinces et aux territoires 2 milliards de dollars en soutien aux coûts d’adaptation du secteur de l’éducation afin d’assurer une rentrée scolaire sécuritaire aux étudiants et au personnel tout au long de l’année scolaire 2020‑2021. Par l’entremise de la plateforme, le gouvernement s’est également engagé à verser un supplément de 100 millions de dollars au Fonds, destiné à soutenir un air intérieur sécuritaire dans les écoles. 

Fonds de soutien aux travailleurs essentiels : Le Fonds de soutien aux travailleurs essentiels relatif à la COVID-19 était un transfert fédéral aux provinces et aux territoires pour partager les coûts d’un supplément temporaire aux salaires des travailleurs jugés essentiels dans la lutte contre la COVID-19. Tous les PT ont reçu un soutien financier du gouvernement fédéral d’une valeur totale de 2 884 208 769 $. 

Apprentissage et garde de jeunes enfants : Le gouvernement a conclu des ententes individuelles avec l’Alberta, la Colombie‑Britannique, le Manitoba, Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, la Saskatchewan et le Yukon. Les négociations se poursuivent avec les autres provinces et territoires. 

Soins de longue durée : Jusqu’à maintenant, les ententes concernant le Fonds pour la sécurité des soins de longue durée servent de point de départ pour les négociations avec Terre‑Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, les Territoires du Nord, le Yukon et la Colombie-Britannique. Les négociations avec d’autres administrations se poursuivent. 

Santé publique et achat de vaccins : Le Canada a acheté le portefeuille de vaccins le plus diversifié au monde et le gouvernement du Canada a jusqu’à présent couvert le coût total des vaccins achetés, afin qu’ils soient fournis gratuitement à tous les Canadiens. 

Réformes du programme de stabilisation : Le gouvernement a presque triplé le plafond des paiements de 60 $ par habitant à environ 170 $ par habitant en 2020-2021, et il a indexé le plafond pour qu’il augmente par personne en fonction de la croissance économique dans les années à venir.   De plus, la ministre des Finances a le pouvoir discrétionnaire d’accorder des prêts sans intérêt aux provinces lorsque les recettes admissibles diminuent au-delà du plafond.  

Points de questionnement prévus

  1. Pourquoi la proposition des premiers ministres concernant le Programme de stabilisation fiscale n’a-t-elle pas été adoptée?
    • Le plafond plus élevé permettra aux provinces de disposer de ressources supplémentaires pour gérer les fluctuations économiques dans des périodes extraordinaires. 
    • De plus, la ministre des Finances a le pouvoir discrétionnaire d’accorder des prêts sans intérêt aux provinces lorsque les recettes admissibles diminuent au-delà du plafond.
  2. Quel est le montant du financement accordé pour acheter des vaccins pour les Canadiens? Veuillez ventiler le financement fourni pour l’achat de vaccins.
    • Comme il est indiqué dans le budget de 2021, plus de 9 milliards de dollars ont été fournis pour acheter des vaccins contre la COVID-19 destinés aux Canadiens.
    • Le gouvernement a conclu une série de contrats avec des fabricants de vaccins, dont Pfizer, Moderna et d’autres. Des détails sur les ententes actuelles sur les vaccins contre la COVID-19 sont disponibles sur le site Web du gouvernement. 

Soutien aux travailleurs

Enjeu

Le 21 octobre 2021, le gouvernement a annoncé qu’il établirait la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement et prolongerait les prestations de maladie et pour les proches aidants jusqu’au 7 mai 2022.

Points de discussion

Si l’on insiste :

Aspects de questionnement prévus

  1. Que fait le gouvernement pour les personnes qui ne sont plus admissibles à la Prestation canadienne de la relance économique?
    • Au cours de l’année dernière, les versements de Prestation canadienne de la relance économique ont fourni un soutien du revenu à des millions de personnes directement touchées par la COVID-19.
    • Comme l’économie a permis de rétablir 100 % des emplois perdus en raison de la récession causée par la COVID, le gouvernement adapte son soutien au revenu.
    • La Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement appuiera les travailleurs directement touchés par des situations de confinement, tandis que la prolongation de la Prestation de maladie pour la relance économique et de la Prestation canadienne de relance pour les proches aidants permettra de maintenir le soutien offert aux personnes qui sont malades ou qui doivent prendre soin d’un membre de la famille.
    • De plus, la prolongation du Programme d’embauche pour la relance économique du Canada et les mesures de soutien supplémentaire offertes aux entreprises des secteurs durement touchés permettront aux entreprises de continuer d’embaucher des travailleurs et de créer les emplois supplémentaires dont le Canada a besoin pour assurer une relance complète. 
  2. Quel est le coût prévu de la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement?
    • Cette prestation serait déclenchée par des confinements dans une région donnée. Par conséquent, le coût variera en fonction de la présence, de la portée et de la durée des confinements futurs, le cas échéant. 
    • Le gouvernement surveillera la situation en matière de santé publique et fournira des prévisions de coûts en conséquence dans le cadre des rapports réguliers.
  3. Quand les Canadiens pourront-ils présenter une demande pour la nouvelle Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement?
    • La prestation ne pourra être lancée et les Canadiens ne pourront en faire la demande que lorsqu’une loi aura reçu la sanction royale. Le gouverneur en conseil serait alors habilité à désigner les régions où ces confinements se produisent. Si des confinements sont imposés avant le lancement de la prestation, les Canadiens pourront présenter une demande rétroactivement. 

Niveaux de dette et de déficit

Enjeu

En raison de la pandémie de la COVID-19 et du plan d’intervention d’urgence du gouvernement, le déficit devrait atteindre 354,2 milliards de dollars en 2020-2021, soit 16,1 % du produit intérieur brut (PIB). Le ratio de la dette fédérale au PIB devrait atteindre 51,2 % du PIB en 2021-2022. 

Points de discussion

Domaines de questions prévus

  1. Le gouvernement entend-il rétablir un jour l’équilibre budgétaire? 
    • Le gouvernement est déterminé à combler les déficits liés à la COVID‑19 et à réduire la dette fédérale en tant que part de l’économie à moyen terme. 
    • Cette cible budgétaire continuera de protéger l’avantage faible dette du Canada afin que les coûts d’emprunt demeurent faibles et que les générations futures ne sont pas accablées par la dette liée à la COVID-19.
  2. Comment le gouvernement gère-t-il l’augmentation importante de la dette? 
    • Le gouvernement a géré ses finances avec prudence et continuera de le faire, en conservant son avantage, soit une dette peu élevée par rapport aux autres pays membres du G7. La stratégie du gouvernement sera mise en œuvre de manière responsable, avec une approche durable pour les générations à venir.  
    • Le gouvernement continuera de maximiser le financement de la dette liée à la COVID-19 par l’émission à long terme.
    • Avant la pandémie, 15 % des obligations émises par le gouvernement portaient des échéances de 10 ans ou plus. En 2020, les émissions d’obligations à longue échéance du gouvernement fédéral ont augmenté à près de 30 %. Le gouvernement propose maintenant d’augmenter cette proportion à plus de 40 %.  
    • Cela protégera le Canada contre les risques de refinancement et assurera une plus grande prévisibilité dans le coût du service de la dette.
  3. Le programme de la dette du gouvernement a-t-il une capacité suffisante pour gérer les dépenses prévues actuelles et la possibilité d’une autre vague?
    • Le Canada est entré dans la pandémie en position de force financière et la demande de titres du gouvernement du Canada demeure forte. 
    • Le gouvernement continuera de maximiser le financement de la dette liée à la COVID-19 par l’émission à long terme au profit des générations futures, une approche prudente sur le plan financier qui offre la sécurité en réduisant le refinancement de la dette.

Gestion de la dette

Enjeu

Les objectifs fondamentaux de la gestion de la dette consistent à obtenir un financement stable à faible coût permettant de combler les besoins financiers du gouvernement du Canada et de maintenir le bon fonctionnement du marché de ses titres. Pour 2021-2022, le gouvernement tentera de maximiser le financement de la dette liée à la COVID-19 par des émissions à long terme.

Point de discussion

Si on insiste sur la hausse des taux d’intérêt :

Si on insiste sur la baisse de la cote selon Fitch :

Domaines de questionnement prévus

  1. Le programme d’endettement du gouvernement a-t-il la capacité suffisante pour gérer les dépenses prévues actuelles et la possibilité d’une nouvelle vague?
    • Le Canada est entré dans la pandémie avec une situation budgétaire solide et la demande de titres du gouvernement du Canada demeure forte.
    • Le gouvernement continuera de maximiser le financement de la dette liée à la COVID-19 par l’émission à long terme au bénéfice des générations futures, une approche budgétaire prudente qui assure la sécurité en réduisant le refinancement de la dette.
  2. De quelle manière le gouvernement va-t-il gérer la hausse des taux d’intérêt?
    • Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le gouvernement a adopté une approche prudente pour financer le déficit en augmentant de façon importante ses émissions d’obligations à long terme à des niveaux sans précédent.
    • La Stratégie de gestion de la dette tient compte des augmentations prévues des taux d’intérêt par le secteur privé et est solide pour un large éventail de scénarios possibles relatifs aux taux d’intérêt.
    • Malgré des emprunts records, les frais de la dette publique en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) devraient rester à leur plus bas niveau en plus d’un siècle au cours de la période de prévisions.
    • Compte tenu de l’augmentation prévue des taux d’intérêt dans le budget de 2021, les frais de la dette publique ne devraient augmenter à seulement 1,4 % du PIB d’ici 2025-2026 pour atteindre 39,3 milliards de dollars, ce qui est beaucoup plus bas que le coût moyen du financement de la dette des vingt dernières années.

Soutenir les particuliers et les familles à faible ou moyen revenu

Enjeu

Depuis son entrée en fonction en 2015, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour soutenir les Canadiens dont le revenu est faible ou moyen par l’entremise du régime fiscal et de prestations. 

Points de discussion

Soutenir les petites entreprises pendant la pandémie

Enjeu

Le gouvernement a pris plusieurs mesures, dans le cadre du régime fiscal, afin de soutenir les petites entreprises et de protéger les emplois pendant la pandémie.

Points de discussion

Lutter contre l’évasion fiscale et l’évitement fiscal

Enjeu

Depuis son entrée en fonction en 2015, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour lutter contre l’évasion fiscale et l’évitement fiscal.

Points de Discussion

Logement

Enjeu

L’abordabilité du logement demeure une préoccupation croissante pour de nombreux Canadiens, car les prix du logement augmentent rapidement partout au pays. Ce problème est particulièrement aigu à Toronto et à Vancouver et dans les régions avoisinantes. 

Points de discussion

Si l’on insiste sur les mesures prises à ce jour :

Contexte

En 2017, le gouvernement s’est engagé à verser plus de 72 milliards de dollars pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur le logement (SNL), un plan décennal visant à lutter contre l’itinérance et à améliorer l’abordabilité, la qualité et la disponibilité du logement.

À l’heure actuelle, les cibles de SNL sont les suivantes :

En mai 2021, le ministre Hussen a déposé le premier rapport triennal au Parlement sur la mise en œuvre de la SNL. Ce rapport indique que la mise en œuvre de la Stratégie progresse comme prévu dans l’ensemble et que les résultats globaux escomptés pour la plupart des initiatives dépassent légèrement leurs objectifs initiaux.

De plus, les gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique ont uni leurs efforts pour mettre sur pied le groupe d’experts Canada-C.-B. sur l’avenir de l’offre de logements et l’abordabilité. Ce groupe est chargé de déterminer et d’évaluer les mesures fédérales et provinciales visant à accroître l’offre de logements et à améliorer l’abordabilité. Le groupe d’experts a publié son rapport final en juin 2021 et notre gouvernement examine activement ses recommandations.

Sources d’irritation commerciales avec les États Unis

Enjeu

Les mesures américaines récentes ou prévues (par exemple, les crédits d’impôt favorisant les véhicules électriques fabriqués aux États‑Unis (É.‑U.), l’augmentation des droits sur le bois d’œuvre résineux) menacent les chaînes d’approvisionnement intégrées et la circulation commerciale libre et ouverte entre le Canada et les É.‑U. qui sont soutenues par l’Accord Canada‑États‑Unis‑Mexique (ACEUM). 

Notes d’allocution

Contexte

Les É.‑U. ont récemment envisagé ou mis en œuvre plusieurs mesures qui menacent la relation commerciale entre le Canada et les É.‑U., notamment :

Le premier ministre, la vice‑première ministre, l’ambassadeur du Canada aux É.‑U., la ministre Ng et d’autres ministres ont consulté l’administration américaine, les leaders du Congrès et d’autres interlocuteurs américains pour faire part des préoccupations du Canada et pour travailler à une solution favorable de ces questions pour le Canada.

Autres sujets

Péréquation : Référendum en Alberta

Enjeu

Le 18 octobre 2021, 62 % des Albertains ont voté « oui » à un référendum sur la suppression du paragraphe 36(2) de la Constitution traitant du principe de la péréquation. Le 18 novembre 2021, l’Assemblée législative de l’Alberta a adopté une motion visant à modifier la Constitution, comme il est indiqué dans le référendum.

Points de discussion

Si l’on insiste :

Contexte (au besoin)

Le premier ministre Kenney a utilisé le référendum comme levier afin d’obtenir une « entente équitable » pour l’Alberta et le référendum a été conçu dans le contexte de l’importante contribution financière nette des citoyens de l’Alberta à la fédération et du manque perçu de soutien pour les pipelines et le développement des ressources. 

Après le référendum, le premier ministre Kenney a déclaré qu’il est peu probable que la Constitution soit modifiée, compte tenu des exigences de la formule de modification, mais qu’il s’attend à ce que ce vote fasse pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il agisse sur un éventail de questions importantes pour l’Alberta, y compris les projets de loi C-48 (Oil Tanker Moratorium Act), C-69 (Impact Assessment Act) et l’annulation de plusieurs pipelines. 

L’Alberta a mis en contraste la générosité de la péréquation, qui augmente en fonction de la croissance de l’économie malgré les disparités décroissantes entre les provinces, avec le faible niveau de soutien qu’elle a reçu dans le cadre du programme de stabilisation fiscale. L’Alberta soutient que les récents changements apportés à la stabilisation fiscale étaient inadéquats et que l’Alberta devrait recevoir 2,4 milliards de dollars de plus en paiements rétroactifs.

Les droits à la péréquation pour 2022-2023 n’ont pas encore été annoncés, mais ils doivent être communiqués aux provinces avant le 31 décembre 2021. Des groupes de réflexion comme l’Institut Fraser et des universitaires comme Trevor Tombe ont critiqué le fait que les paiements de péréquation continuent d’augmenter alors que les disparités entre les provinces diminuent. Trevor Tombe a prévu des planchers de 2,5 milliards de dollars en 2022-2023.

Points de questionnement prévus

  1. Le gouvernement appuiera-t-il davantage l’Alberta dans le cadre du programme de stabilisation fiscale?
    • Le gouvernement a presque triplé le plafond pour la stabilisation fiscale, qui est passé de 60 $ par habitant à environ 170 $ par habitant en 2020-2021, et le plafond est indexé pour augmenter avec la croissance économique par personne dans les années à venir.
    • De plus, la ministre des Finances a le pouvoir discrétionnaire d’accorder des prêts sans intérêt aux provinces lorsque les recettes admissibles diminuent au-delà du plafond.
    • Les provinces doivent présenter des demandes pour recevoir des paiements de stabilisation. Aucune demande de paiement n’a encore été présentée pour 2020-2021.
    • Depuis le début de la pandémie, le gouvernement du Canada a entrepris une intervention coordonnée fédérale-provinciale-territoriale pour lutter contre la COVID-19 et a fourni des niveaux de soutien sans précédent aux provinces et aux territoires, y compris dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire de près de 20 milliards de dollars. L’Alberta a reçu 2,55 milliards de dollars au moyen de diverses mesures du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19. Le gouvernement a également versé 1 milliard de dollars au gouvernement de l’Alberta et un prêt de 200 millions de dollars à l’Alberta Orphan Well Association pour nettoyer les puits de pétrole et de gaz orphelins et inactifs. Ces versements ont permis de maintenir environ 5 200 emplois rien qu’en Alberta.
  2. Pourquoi la péréquation augmente-t-elle alors que les disparités qu’elle vise à combler sont en baisse?
    • Depuis 2009-2010, le paiement total de la péréquation a été établi dans la loi pour augmenter en fonction d’une moyenne mobile de trois ans de croissance du PIB nominal national afin d’assurer un financement stable et prévisible du programme.
    • Le gouvernement continuera de consulter toutes les provinces sur la péréquation en prévision du prochain renouvellement du programme, qui doit avoir lieu avant le 31 mars 2024.

Demande provinciale ou territoriale visant à augmenter le Transfert canadien en matière de santé

Enjeu

Depuis septembre 2020, les premiers ministres provinciaux et territoriaux demandent une augmentation immédiate et significative du Transfert canadien en matière de santé (c’est-à-dire 28 milliards de dollars ayant une augmentation minimale de 5 %). 

Points de discussion

Si l’on insiste :

Contexte

Points de questionnement prévus

  1. Que fait le gouvernement fédéral pour aider les provinces et les territoires et veiller à ce que les Canadiens obtiennent les soins de santé qu’ils méritent? 

Augmentation du taux de cotisation au RPC

Enjeu

Le plafond des cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) devrait augmenter de 10,6 % en 2022 en raison de la Bonification du RPC et de l’augmentation du maximum des gains annuels ouvrant droit à pension (MGAP). Cette augmentation touche principalement les cotisants qui auront un revenu supérieur à 64 900 $ en 2022 (environ le tiers de tous les cotisants). 

Points de discussion

Contexte

Points de questionnement prévus

  1. Pourquoi le gouvernement ne gèle-t-il pas l’augmentation des taux de cotisation au RPC pendant une pandémie, comme il l’a fait pour l’assurance-emploi?
    • La bonification du RPC augmente la pension de retraite maximale du RPC de 50 % au fil du temps. Ce sont les jeunes Canadiens qui viennent de se joindre à la population active qui en tireront les plus grands avantages.
    • Le gel de ces augmentations du taux de cotisation entraînerait une réduction des avantages futurs pour les travailleurs canadiens, en particulier les jeunes travailleurs. De plus, un changement de ce genre devrait être approuvé par les provinces, étant donné la responsabilité fédérale-provinciale partagée du RPC. 
  2. Pourquoi la limite supérieure des gains pour le RPC (c’est-à-dire le MGAP) augmente-t-elle si rapidement?
    • La croissance du MGAP en 2021 et 2022 était d’environ 5 %, bien plus élevée que le taux de croissance habituel entre 1 % et 2 %. C’est une fonction de l’incidence que la pandémie a eue sur l’emploi, dont les travailleurs à faible revenu ont plus ressenti comparativement à d’autres groupes. Par conséquent, avec moins de travailleurs à faible revenu dans le calcul de la rémunération hebdomadaire moyenne, le MGAP a augmenté plus rapidement que la normale.
    • Il convient de noter que l’augmentation du MGAP n’a pas une incidence sur travailleurs dont les gains sont inférieurs au MGAP (environ les deux tiers de tous les cotisants). En outre, le marché du travail pour les travailleurs à faible revenu a commencé à rebondir à l’été 2021, après la date limite du 30 juin pour le calcul du MGAP de 2022.

Ajustements à la frontière pour le carbone

Enjeu

Le gouvernement étudie la possibilité de mettre en œuvre des ajustements à la frontière pour le carbone et tient des consultations à ce sujet en vue d’éliminer les risques de fuite de carbone. 

Points de discussion

Si l’on insiste :

Contexte

Le gouvernement a annoncé pour la première fois qu’il étudiait les ajustements à la frontière pour le carbone (AFC) en tant qu’outil possible pour éliminer les risques de fuite de carbone dans l’Énoncé économique de l’automne (EEA) en novembre 2020. Dans le budget de 2021, le gouvernement a également annoncé des consultations en deux étapes avec certains intervenants à l’été et avec le public à l’automne. L’EEA et le budget de 2021 ont tous les deux indiqué une consultation avec les partenaires commerciaux internationaux, avec une mention particulière des États‑Unis (É.‑U.) et de l’Union européenne (UE).

Des consultations ont été lancées en août 2021, avec un document exposant les considérations principales. Toutefois, les consultations ont été suspendues pour la période électorale.

Même si, à l’heure actuelle, aucun pays n’a mis en place des AFC, l’UE étudie une proposition législative portant sur un tel mécanisme. En outre, les organisations internationales se tournent de plus en plus vers les questions relatives aux AFC et aux fuites de carbone (par exemple, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont publié des évaluations ou des propositions sur ces sujets).  

Domaines de questionnement prévus

  1. Quand le gouvernement décidera‑t‑il s’il va procéder à des ajustements à la frontière pour le carbone?
    • L’analyse est toujours en cours et, à l’heure actuelle, aucune date limite n’est fixée pour une décision.
  2. Les ajustements à la frontière pour le carbone s’appliqueraient‑ils à toutes les importations? 
    • Pour l’instant, il n’y a aucune décision, y compris sur les détails de la conception. L’analyse en cours porte sur les secteurs où les risques de fuite de carbone sont plus élevés, ce qui comprend un ensemble plus restreint d’industries dans les secteurs à forte intensité d’émissions et exposés aux échanges commerciaux.
  3. Le Canada appliquera‑t‑il des mesures d’ajustement à la frontière pour le carbone aux importations en provenance de tous les pays? Les importations en provenance des É.‑U. ou de l’UE seraient‑elles exclues? 
    • Pour l’instant, il n’y a aucune décision, y compris sur les détails de la conception. Toutefois, le gouvernement a clairement indiqué que nous envisageons de coordonner nos efforts avec des partenaires aux vues similaires. 

Trans Mountain

Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain

Question

État du Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (PATM).

Points d’allocution 

Contexte (au besoin)

Domaines de questionnement prévus

  1. Quelles sont les répercussions des récentes inondations en Colombie-Britannique sur Trans Mountain?
    • TMC a mis temporairement fin aux activités du pipeline existant après les inondations. TMC a redémarré ses activités le 5 décembre 2021 à capacité réduite.
    • TMC prévoit livrer plus de 75 % des volumes normaux aux clients au cours du mois de décembre. Ce volume augmentera au cours des prochaines semaines, à mesure que TMC fera des travaux d’urgence supplémentaires pour amener le système à plein rendement.
    • Trans Mountain réagit à l’incidence des inondations sur le pipeline. Sa réponse comprend plus de 400 personnes, sept hélicoptères et environ 100 pièces d’équipement lourd destinées à faire redémarrer le pipeline.
    • Les travaux sur le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain se poursuivent le long des parties non touchées du corridor du pipeline et aux terminaux.
  2. Quel est l’état de construction pour le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain?
    • À la fin du mois de novembre, le projet était achevé à environ 50 % et la construction à environ 40 %.
    • Le montant dépensé à ce jour pour le projet, soit environ 10 milliards de dollars, illustre la décision de Trans Mountain, dès le début de l’exécution du projet, d’acquérir à l’avance des matériaux et du matériel avant que ceux-ci ne soient nécessaires à la construction et de les stocker. Ces matériaux et ce matériel sont actuellement déployés dans le processus de construction.
  3. Comment le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain est-il conforme à l’engagement du Canada de plafonner les émissions de pétrole et de gaz, tel qu’il a été pris à la COP26 en Écosse?
    • Le gouvernement a annoncé son intention de limiter les émissions dans le secteur pétrolier et gazier. L’exploitation de l’agrandissement du réseau de pipelines de Trans Mountain n’aura pas d’effet sur ces plafonds. Le transport de l’énergie traditionnelle par pipeline est la façon de transporter du pétrole brut sous le niveau ferroviaire et routier à plus faible émission. Le gouvernement demeure déterminé à ne pas être propriétaire à long terme de Trans Mountain Corporation.
    • En outre, le gouvernement demeure déterminé à utiliser les recettes de Trans Mountain pour soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone.

Financement de l’engagement des Autochtones à l’égard de la participation économique à Trans Mountain

Question

Financement offert pour l’engagement des Autochtones à l’égard de la participation économique à Trans Mountain

Points d’allocution

Si l’on insiste

Contexte (au besoin)

Budget supplémentaire des dépenses (B)

Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2021-2022

Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2021-2022 (Finance)

Enjeu

Ce budget supplémentaire des dépenses (B) tient compte des augmentations nettes de 157,8 millions de dollars en dépenses budgétaires prévues et de 2,7 milliards de dollars en dépenses non budgétaires pour le ministère des Finances Canada.

Points de discussion

Si l’on insiste :

Contexte (au besoin)

Crédit 1 

Dépenses législatives 

Dépenses non budgétaires

Domaines de questions prévus

  1. Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé d’offrir un prêt à l’Association internationale (AID) de développement distinct de sa subvention annuelle, au lieu de simplement augmenter le montant total de sa subvention?
    • L’Association internationale de développement apprécie l’emploi des prêts concessionnels pour enrichir les subventions des donateurs. Le gouvernement du Canada a décidé d’utiliser cette approche dans le cadre de la 19e reconstitution de l’AID, car les conditions pouvant être associées à un prêt permettent au Canada de veiller à ce que les ressources d’aide internationale qu’il fournit soient utilisées de façon efficace et à ce qu’elle entraîne l’augmentation du volume du financement du développement pour les pays les plus pauvres du monde.

Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2021-2022 (Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada)

Enjeu

Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) cherche à obtenir 2,0 M$ dans le Budget supplémentaire des dépenses B pour deux éléments (ce qui comprend 565 k$ en salaires et 1,47 M$ en F et E). 

Points de discussion 

Renseignements généraux

  1. Financement pour l’infrastructure essentielle du système GI-TI :
    • CANAFE est l’unité du renseignement financier du Canada et l’organisme de réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes. 
    • Les exigences croissantes exercées sur les opérations et les programmes de CANAFE entraînent des pressions considérables sur l’infrastructure désuète et les systèmes d’origine de GI-TI de CANAFE, *caviardés*
    • CANAFE veut obtenir un report de fonds de 1 M$ à l’appui de la stabilisation de l’infrastructure des systèmes de technologies de l’information (GI-TI). 
  2. Financement pour les pressions opérationnelles :
    • CANAFE veut obtenir un report de fonds de 1 M$ en fonds de fonctionnement à l’appui des modifications législatives annoncées dans le budget de 2021. Ce report concerne les fonds de fonctionnement inutilisés de l’exercice 2020-2021.  
    • Les modifications législatives annoncées dans le budget de 2021 incluent la mise en œuvre d’un programme de recouvrement de coût, l’ajout des entreprises de véhicules blindés comme nouveau secteur d’entité déclarante réglementé par CANAFE, et le renforcement de la capacité de CANAFE à réglementer les entreprises qui se livrent au commerce de monnaie virtuelle. Cela inclut 565 k$ en salaires et 470 k$ en F et E.  

Questions possibles

  1. Pourquoi les fonds n’ont-ils pas été dépensés lors du dernier exercice? 

(1) Financement pour l’infrastructure essentielle du système GI-TI :

 (2) Financement pour les pressions opérationnelles :  

  1. Pourquoi s’agit-il d’une priorité pour CANAFE? Quels sont les avantages? 

(1) Financement pour l’infrastructure essentielle du système GI-TI :

(2) Financement pour les pressions opérationnelles :  

Corporation commerciale canadienne

Enjeu

Le budget de 2021 a annoncé un financement annuel de 13 millions de dollars pour la Corporation commerciale canadienne (CCC) en vue d’administrer l’Accord sur le partage de la production de défense entre le Canada et les États‑Unis (É.‑U.).

Notes d’allocution

Si l’on insiste :

Contexte (au besoin)

Domaines de questionnement prévus

  1. Pourquoi la CCC ne peut‑elle pas soutenir ces exportations elle‑même?
    • La CCC ne facture pas de frais pour les transactions dans le cadre de l’Accord sur le partage de la production de défense entre le Canada et les États‑Unis (APPDCEU), conformément à l’accord conclu avec le gouvernement américain. Par conséquent, la CCC exerce ses activités en subissant une perte nette.
    • Des efforts visant à interfinancer ce secteur d’activité au moyen de stratégies de diversification des marchés ont eu un succès limité, créant ainsi une situation financière non viable pour la CCC.
    • Ce financement permettra à la CCC d’aider les entreprises canadiennes à obtenir davantage de contrats de défense américains, à faire croître leurs activités et à soutenir les emplois canadiens.
  2. Comment ce soutien du secteur de défense du Canada cadre‑t‑il avec l’engagement du gouvernement visant à promouvoir la paix et la sécurité internationales?
    • Les États‑Unis sont le plus grand allié du Canada et nous sommes solidaires en ce qui concerne notre appui mutuel d’un ordre international fondé sur des règles.
    • Ce financement permet à la CCC de faciliter l’accès par les entreprises canadiennes au marché d’approvisionnement du ministère de la Défense américain sur un pied d’égalité avec les fournisseurs américains, dans des secteurs aussi divers que la santé, l’infrastructure, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et la défense.
    • Ce faisant, ce financement appuie les exportateurs canadiens et l’engagement du Canada relatif à notre relation en matière de défense avec les États‑Unis.

Paiements fédéraux aux provinces de l’Ouest pour l’amélioration du nettoyage des puits pétroliers et gaziers

Question

Paiements au gouvernement de l’Alberta, à la Alberta Orphan Well Association, au gouvernement de la Saskatchewan et au gouvernement de la Colombie-Britannique pour l’amélioration du nettoyage de puits pétroliers et gaziers orphelins et inactifs.

Points d’allocution

Si l’on insiste

Domaines de questionnement prévus

  1. Quand les paiements ont-ils été effectués et sous quelles autorités?
    • Le paiement de 200 millions de dollars au gouvernement de la Colombie-Britannique a été effectué le 31 août 2020. Le paiement de 400 millions de dollars au gouvernement de la Saskatchewan et le paiement de 200 millions de dollars (remboursables) à la Alberta Orphan Well Association ont été versés le 30 septembre 2020. Ces paiements ont été approuvés en vertu de l’alinéa 60.2(2)b) et du paragraphe 60.2(6) de la Loi sur la gestion des finances publiques.
    • Le paiement de 1 milliard de dollars au gouvernement de l’Alberta a été effectué le 18 décembre 2020. Ce paiement a été approuvé en vertu de la Loi de crédits no 5 pour 2020-2021, qui a reçu la sanction royale le 10 décembre 2020.

Chiffres clés et statistiques

Faits financiers en bref

Portrait économique

Population : 38,2 millions (T3 de 2021) 
PIB nominal : 2 207 000 milliards $ (2020)
Part de l’économie mondiale : 1,4 % (2020) 
PIB réel/habitant : 54 749 $ (T3 de 2021) 
Taux d’intérêt directeur : 0,25 % (octobre 2021) 
Ratio emploi-population : 61,4 % (novembre 2021) 
Taux de chômage : 6,0 % (novembre 2021) 
Emploi total : 19 316 millions (novembre 2021)
Reprise de l’emploi : 106 % des emplois perdus au cours de la pandémie récupérés, par rapport à 83 % aux États-Unis (en date de novembre 2021)
Ratio de la dette au revenu des ménages : 173,1 % (T2 de 2021) 

Sources : Statistique Canada, Banque du Canada, base de données des Perspectives de l’économie mondiale d’octobre 2021 du Fonds monétaire international, ministère des Finances Canada.

Indicateurs économiques

Produit intérieur brut (PIB)
Croissance du PIB réel (en %) 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2020-2025
Budget de 2021 -5,2 5,8 4,0 2,1 1,9 1,8 1,7
Nota – Les chiffres pour l’année 2020 correspondent aux chiffres réels.

Entre les mois de février et d’avril 2020, le PIB réel du Canada a connu une forte baisse de 17 %. Il s’agit de la contraction la plus importante et la plus soudaine depuis la Grande Dépression.

Le PIB réel du Canada demeurait 1,4 % inférieur aux niveaux qu’il atteignait avant la pandémie en date du mois de septembre 2021.

Le PIB réel dans les sous-industries comme le transport, les services d’hébergement et d’alimentation, les arts, le divertissement et les services de loisirs a été le plus touché et demeure bien loin des niveaux qu’il atteignait avant la pandémie (en date du mois de septembre).

Le PIB réel a rebondi de 41,7 % au troisième trimestre de 2020, de 9,3 % supplémentaires au cours du quatrième trimestre, et d’un autre 5,5 % au premier trimestre de 2021, à la suite de la baisse sans précédent de 38,0 % subie au cours du deuxième trimestre. Au deuxième trimestre de 2021, la croissance a été légèrement négative (-1,1 %), dans le contexte des perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale et de la troisième vague de la pandémie, mais elle est revenue à une croissance robuste de 5,4 % au troisième trimestre, soutenue par une réouverture économique. 

Reprise du marché du travail 

La reprise de l’emploi au Canada a largement dépassé celle des États-Unis, avec 106 % des emplois récupérés par rapport à 83 % pour nos voisins du sud en date de novembre 2021.

Même si le taux de chômage a dépassé celui de l’Europe est des États-Unis, il s’explique en grande partie par un flou statistique. Si l’on utilise les lignes directrices américaines en matière de mesure, le taux de chômage du Canada se serait établi à 4,8 % en novembre, beaucoup plus près de celui des États-Unis (4,2 %).

Statistiques sur l’emploi

Taux de chômage : 6,0 % (novembre 2021)

Taux de participation à la population active : 65,3 % (novembre 2021)

Le nombre de Canadiens au chômage a diminué de 121 800 en novembre (-8,9 %) pour atteindre 1,24 million. Le taux de chômage s’établissait à 6,0 % en novembre, en baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport à octobre. À cause de la première fermeture économique imposée par la pandémie en 2020, le taux de chômage avait plus que doublé, passant de 5,7 % en février 2020 à un sommet historique de 13,7 % en mai 2020. 

Le taux de participation à la population active est resté à 65,3 % en novembre, et se trouve maintenant 0,2 point de pourcentage en dessous de son niveau d’avant la pandémie.

Le nombre d’emplois a augmenté de 153 700 en novembre, après un gain de 31 200 en octobre. Le nombre d’emplois a donc maintenant dépassé son niveau d’avant la COVID-19 de février 2020 de 185 800 emplois. Toutefois, en novembre, 155 000 travailleurs ont continué à travailler moins de la moitié de leurs heures habituelles.

En date de novembre 2021, plus des trois millions d’emplois perdus au plus fort de la pandémie ont été récupérés.

Taux de cotisation à l’assurance-emploi actuel

Le taux s’établit à 1,58 $ par tranche de 100 $ de rémunération assurable (2020)

Les revenus tirés des cotisations d’assurance-emploi ont augmenté légèrement pour s’établir à 22,4 milliards de dollars, en raison de la baisse du revenu d’emploi découlant de la crise ainsi que de la baisse du taux de cotisation, qui est passé de 1,62 $ par tranche de 100 $ de rémunération assurable en 2019 à 1,58 $ en 2020.

Le taux de cotisation à l’assurance-emploi de 2021 est également fixé à 1,58 $ par tranche de 100 $ de gains assurables pour les employés et à 2,21 $ pour les employeurs, qui paient 1,4 fois le taux des employés, qui lui est identique au taux de cotisation de 2020. Le maximum de la rémunération assurable (MRA) pour 2021 est de 56 300 $, comparativement à 54 200 $ en 2020. Avec le taux de cotisation actuel et le MRA, un employé paie une cotisation annuelle maximale de 889,54 $ à l’assurance-emploi, tandis qu’un employeur verse annuellement jusqu’à 1 244,23 $ à l’assurance-emploi en 2021. 

Taux de cotisation au Régime de pensions du Canada (RPC)

Le plafond des gains ouvrant droit à une pension du Régime de pensions du Canada (RPC) sera fixé à 64 900 $ pour 2022, ce qui représente une augmentation par rapport au plafond de 2021 qui était de 61 600 $. Le nouveau plafond a été calculé selon une formule du RPC établie par la loi, qui tient compte de la croissance des traitements et salaires hebdomadaires moyens au Canada.

Les personnes qui gagneront plus de 64 900 $ en 2022 ne seront pas tenues de verser d’autres cotisations au RPC et ne pourront pas le faire.

L’exemption de base pour 2022 reste fixée à 3 500 $. Les taux de cotisation de l’employé et de l’employeur pour 2022 seront de 5,70 % (une hausse par rapport à 5,45 % en 2021) et le taux de cotisation pour les travailleurs indépendants sera de 11,4 % (en hausse par rapport à 10,9 % en 2021). L’augmentation du taux de cotisation s’explique par la mise en œuvre continue de la bonification du RPC (c’est-à-dire la quatrième année de l’instauration progressive sur sept ans). 

Les cotisations maximales de l’employeur et de l’employé au régime en 2022 seront de 3 500 $ chacune et la cotisation maximale pour les travailleurs indépendants sera de 7 000 $. Les maximums de 2021 étaient respectivement de 3 166 $ et de 6 333 $.

Bilans des ménages

La valeur nette des ménages canadiens a augmenté de 3,7 % au deuxième trimestre de 2021, à la suite d’une augmentation de 6,0 % au cours du trimestre précédent. Cette augmentation tient compte de l’appréciation des actifs financiers et les investissements enregistrés dans les fonds communs de placement. Les actifs immobiliers résidentiels ont continué d’augmenter.

Le ratio de la dette des ménages au revenu disponible (corrigé en fonction des oscillations saisonnières) est passé de 17,2 % au trimestre précédent à 173,1 % au deuxième trimestre, demeurant en deçà des niveaux d’avant la pandémie. Les reports de paiement des dettes et les programmes de soutien au revenu solides ont limité le besoin pour beaucoup de Canadiens de s’endetter davantage.

Inflation

En octobre, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 4,7 % d’une année à l’autre, comparativement à une hausse de 4,4 % en septembre. L’augmentation était conforme aux attentes du marché, qui s’établissaient 4,7 %. L’IPC (corrigé en fonction des oscillations saisonnières) a augmenté de 0,5 % d’un mois à l’autre en octobre, en légère baisse par rapport à 0,6 % en septembre. 

L’accélération de l’inflation d’une année à l’autre en octobre est en grande partie attribuable la hausse des prix de l’énergie, en particulier de l’essence. À l’exclusion de l’énergie, l’IPC a augmenté de 3,3 % d’une année sur l’autre en octobre, au même rythme qu’en septembre. Les principaux indicateurs de l’inflation sont demeurés inchangés en octobre, et se situent aujourd’hui entre 1,8 % et 3,3 %. 

La récente hausse de l’inflation reflète en partie les baisses de prix abruptes observées au début de la pandémie de l’an dernier, qui accentuent la lecture d’une année sur l’autre (ce que l’on appelle « effets de glissement annuel »). Toutefois, cette augmentation reflète également la forte demande en logements, les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, les prix plus élevés des produits de base pour les aliments et l’énergie et des prix plus élevés associés au début du processus de réouverture.

L’inflation totale devrait rester élevée à court terme. Toutefois, à mesure que l’effet de glissement et les facteurs temporaires liés aux pandémies s’estompent, l’inflation devrait se rapprocher de la fourchette cible en 2022.

Inflation
  Septembre 2021 Octobre 2021
Inflation totale de l'IPC    
D'une année sur l'autre, non désaisonnalisé 4,4 4,7
D'un mois sur l'autre (désaisonnalisé)  0,6 0,5
Inflation fondamentale – Définitions de la Banque du Canada    
IPC-commun  1,8  1,8
IPC-médiane  2,9  2,9
IPC-tronq  3,3  3,3

Renseignements sectoriels sélectionnés

Fabrication

Le secteur a subi une baisse économique de 27 % entre les mois de février et d’avril 2020; il s’est rétabli depuis et se trouve à 94 % de son niveau d’avant la pandémie (en date de septembre 2021). Le secteur a perdu 300 000 emplois entre les mois de février et d’avril 2020 et en a récupéré 312 000 depuis (en date de novembre 2021).

Détail

Le secteur a subi une baisse économique de 29 % entre les mois de février et d’avril 2020; il s’est rétabli depuis et se trouve à 103 % de son niveau d’avant la pandémie (en date de septembre 2021). Le secteur (y compris le commerce de gros) a perdu 586 000 emplois entre les mois de février et d’avril 2020 et en a récupéré 665 000 depuis (en date de novembre 2021).

Transports

Le secteur a subi une baisse économique de 31 % entre les mois de février et d’avril 2020; il s’est rétabli depuis et se trouve à 84 % de son niveau d’avant la pandémie (en date de septembre 2021). Le secteur a perdu 144 000 emplois entre les mois de février et d’avril 2020 et en a récupéré 135 000 depuis (en date de novembre 2021).

Accueil

Le secteur a subi une baisse économique de 63 % entre les mois de février et d’avril 2020; il s’est rétabli depuis et se trouve à 88 % de son niveau d’avant la pandémie (en date de septembre 2021). Le secteur a perdu 609 000 emplois entre les mois de février et d’avril 2020 et en a récupéré 407 000 depuis (en date de novembre 2021).

Emploi et chômage provinciaux
Emploi Chômage
Niveau de novembre 2021
(en milliers)
Changement de février à avril 2020
(en milliers)
Changement de février 2020 à novembre 2021
(en milliers)
Changement mensuel en novembre 2021
(en milliers)
Novembre 2021
(pourcentage)
Changement de février 2020 à novembre 2021
(p.p.)
Canada 19 316 -2 989 186 154 6.0 0.3
Terre-Neuve-et-Labrador 229 -35 4 9 10,4 -2,0
Île-du-Prince-Édouard 83 -12 1 3 8,0 0,0
Nouvelle-Écosse 470 -75 3 4 8,1 0,1
Nouveau-Brunswick 366 -50 0 1 8,5 1,2
Québec 4 365 -826 11 46 4,5 0,0
Ontario 7 605 -1 081 114 68 6,4 0,9
Manitoba 660 -90 -4 2 5,1 0,0
Saskatchewan 563 -72 -10 1 5,2 -1,1
Alberta 2,279 -337 10 15 7,6 0,1
Colombie-Britannique 2 697 -411 55 5 5,6 0,5
Comparaison des prévisions de croissance du produit intérieur brut canadien
(%)
  2020 2021
Budget de 2021 – avril 2021 -5,4 5,8
Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada – octobre 2021 -5,3 5,1
Perspectives de l’économie mondiale selon le Fonds monétaire international – octobre 2021 -5,3 5,7
Perspectives économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques – septembre 2021 -5,3 5,4
Perspectives économiques et financières du directeur parlementaire du budget – mai 2021 -5,4 6,2
Énoncé économique de l’automne de 2020 – novembre 2020 -5,8 4,8
Portrait économique et budgétaire de 2020 – juillet 2020 -6,8 5,5
Autres indicateurs économiques
Indicateur Baisse du sommet au creux (%) Changement depuis le mois de février 2020 (%) Dernier mois de données
Ventes de maisons dans MLS -62 % 21 % Octobre
Mise en chantier d’habitations -24 % 13 % Octobre
Ventes au détail -31 % 6 % Septembre
Emploi (Enquête sur la population active [EPA]) -16 % 1 % Novembre
Heures travaillées (EPA) -28 % 0 % Novembre
PIB mensuel -17 % -1 % Septembre
Importations de produits -28 % -4 % Septembre
Exportations de produits -27 % -9 % Septembre
Ventes du secteur de la fabrication -33 % -10 % Septembre
Autres indicateurs financiers
  28 févr. 2020 31 mars 2020 2 déc. 2021 31 mars 2020
(Variation par rapport au 28 février 2020, en pourcentage)
2 déc. 2021
(Variation par rapport au 28 février 2020, en pourcentage)
Taux cible de la Banque du Canada (%) 1,75 0,25 0,25 -1,50 -1,50
Bons du Trésor sur 3mois (%) 1,49 0,26 0,05 -1,23 -1,43
Obligations du gouvernement à 10ans (%) 1,13 0,70 1,51 -0,44 0,38
S&P TSX (Canada) 16263 13379 20762 -17,7 27,7
S&P 500 (États-Unis) 2954 2585 4577 -12,5 54,9
Prix du pétrole brut WTI (USD/baril) 44,76 20,48 66,50 -54,2 48,6
Prix du pétrole brut WCS (USD/baril) 31,11 5,08 48,80 -83,7 56,9
Comparaison de la croissance des pays du G7
Croissance du PIB réel en pourcentage, d’une période à l’autre, aux taux annuels sauf là où il est indiqué autrement
  T1
2020
T2
2020
T3
2020
T4
2020
T1
2021
T2
2021
T3
2021
Changement
du T4 2019
au T2 2020
(%)
Changement
du T4 2019
au T3 2021
(%)
Canada -8,4 -37,4 41,1 9,1 4,9 -3,2 5,4 -13,0 -1,4
France -20,9 -43,9 97,3 -4,3 0,3 5,3 12,6 -18,4 -0,1
Allemagne -6,9 -34,4 41,4 3,0 -7,3 8,3 6,9 -11,6 -1,1
Italie -21,0 -42,4 78,7 -6,3 1,1 11,1 11,0 -17,9 -1,3
Japon -2,3 -28,2 23,5 11,8 -4,1 1,5 -3,0 -8,5 -2,2
Royaume Uni -10,4 -58,1 90,2 4,5 -5,3 23,9 5,1 -21,7 -2,1
États-Unis -5,1 -31,2 33,8 4,5 6,3 6,7 2,1 -10,1 1,4
Source : Haver Analytics.
Nota – Les données historiques sur le PIB du Canada pour les trois années précédentes ont été révisées avec la publication des Comptes nationaux du troisième trimestre de 2021.

Fiche d’information Budgétaire (budget de 2021)

Portrait budgétaire

Projection pour 2021-2022 : déficit de 154,7 milliards de dollars

Dette fédérale projetée pour 2021-2022 : 1 233,8 milliards de dollars

Gestion de la dette

Dette fédérale actuelle (2019-2020) : 721,4 milliards de dollars

Dette fédérale projetée : 1 079 milliards de dollars (2020-2021); 1 233,8 milliards de dollars (2021-2022)

Charges de la dette publique : 20,4 milliards de dollars (2020-2021); 22,1 milliards de dollars (2021‑2022)

Frais de la dette publique en % du PIB : 0,9 % (2020-2021); 0,9 % (2021-2022)

Sources des emprunts

Dette contractée sur les marchés détenue par type d'investisseur
Dette contractée sur les marchés détenue par type d'investisseur

Sources : Statistique Canada; calculs du ministère des Finances. Les données vont jusqu’au 30 juin 2021.

Version texte
Non-résident Banque du Canada Sociétés non financières Fonds d’assurance et de pension Banques et quasi-banques Autres institutions financières Sociétés d’État  Administrations publiques Ménages
6/1/2010 20% 9% 1% 27% 20% 11% 2% 7% 4%
9/1/2010 21% 10% 1% 27% 17% 11% 2% 7% 4%
12/1/2010 21% 10% 2% 27% 18% 10% 2% 7% 4%
3/1/2011 21% 9% 2% 27% 17% 10% 2% 7% 4%
6/1/2011 22% 9% 1% 27% 17% 10% 2% 7% 4%
9/1/2011 24% 9% 2% 27% 16% 10% 2% 7% 4%
12/1/2011 25% 10% 1% 28% 15% 10% 2% 6% 3%
3/1/2012 25% 10% 1% 28% 15% 11% 1% 6% 3%
6/1/2012 27% 10% 1% 26% 15% 10% 1% 6% 3%
9/1/2012 27% 11% 1% 25% 15% 10% 1% 7% 3%
12/1/2012 29% 10% 1% 25% 14% 10% 1% 7% 3%
3/1/2013 29% 12% 1% 23% 13% 11% 1% 8% 2%
6/1/2013 28% 12% 1% 22% 13% 11% 1% 9% 2%
9/1/2013 28% 12% 1% 23% 13% 10% 1% 8% 2%
12/1/2013 28% 13% 1% 24% 12% 10% 1% 9% 2%
3/1/2014 27% 13% 1% 25% 12% 11% 1% 8% 2%
6/1/2014 26% 13% 1% 26% 11% 10% 1% 8% 2%
9/1/2014 26% 14% 1% 27% 11% 10% 2% 7% 2%
12/1/2014 26% 13% 2% 27% 11% 10% 2% 7% 2%
3/1/2015 27% 13% 2% 27% 11% 9% 2% 6% 3%
6/1/2015 29% 14% 2% 25% 11% 9% 2% 7% 2%
9/1/2015 28% 14% 2% 24% 11% 9% 2% 7% 2%
12/1/2015 29% 13% 2% 24% 11% 9% 2% 7% 2%
3/1/2016 29% 13% 2% 24% 11% 10% 1% 7% 3%
6/1/2016 30% 13% 2% 24% 12% 10% 2% 6% 3%
9/1/2016 30% 13% 2% 24% 12% 9% 1% 6% 3%
12/1/2016 31% 13% 2% 24% 11% 9% 2% 6% 3%
3/1/2017 29% 13% 2% 25% 11% 9% 2% 6% 3%
6/1/2017 30% 14% 2% 24% 11% 9% 2% 7% 2%
9/1/2017 32% 14% 2% 23% 10% 9% 2% 7% 3%
12/1/2017 33% 14% 2% 23% 9% 8% 2% 7% 2%
3/1/2018 30% 14% 2% 26% 9% 8% 2% 8% 2%
6/1/2018 29% 14% 2% 25% 10% 9% 2% 8% 2%
9/1/2018 29% 14% 2% 25% 10% 9% 2% 7% 3%
12/1/2018 29% 14% 2% 25% 10% 9% 2% 7% 2%
3/1/2019 29% 14% 2% 24% 11% 9% 2% 8% 3%
6/1/2019 28% 14% 2% 24% 10% 9% 2% 9% 3%
9/1/2019 27% 14% 2% 25% 11% 8% 2% 9% 3%
12/1/2019 27% 13% 1% 25% 10% 8% 2% 9% 3%
3/1/2020 29% 13% 2% 24% 11% 9% 2% 8% 2%
6/1/2020 25% 26% 1% 17% 14% 6% 2% 6% 2%
9/1/2020 26% 30% 1% 17% 10% 5% 2% 7% 2%
12/1/2020 26% 31% 1% 17% 9% 5% 2% 6% 2%
3/1/2021 24% 34% 1% 17% 8% 6% 2% 6% 2%
6/1/2021 26% 34% 1% 16% 7% 7% 2% 6% 2%
9/1/2021 27% 35% 1% 16% 7% 6% 2% 5% 2%
12/1/2021 28% 35% 1% 15% 6% 6% 2% 6% 2%

Comparaison historique de la dette

Budget de 1992 (pour 1991-1992)

Frais de service de la dette : 41,5 G$

En tant que pourcentage du PIB : 6,1 %

Comparaison financière avec les pays du G7, 2020
% du PIB
  Canada Allemagne Royaume-Uni États-Unis France Italie Japon Moyenne du G7
Dette nette de 2020 34,7 50,1 91,8 98,7 102,6 142,3 167,0 98,2
Projection nette de la dette de 2021 34,9 54,4 97,2 101,9 103,3 142,2 171,5 100,8

Source : FMI (Perspectives de l’économie mondiale, octobre 2021).

Fiche d’information budgétaire (budget de 2021)

Fiche d’information sur les indicateurs économiques – Canada

2020 T4 2020 T1 2021 T2 2021 T3 2021 Juillet
2021
Août
2021
Sept
2021
Oct
2021
Nov
2021
Changement par rapport au sommet avant la pandémie
Croissance d’une année sur l’autre (%)1 Croissance d’une période à l’autre aux taux annualisés (%)1 Croissance d’une période à l’autre (%)1 Changement par rapport au mois de février 20201
Extrant
Produit intérieur brut (PIB) réel aux prix de base -5,1 8,2 5,0 -1,0 4,5 0,3 0,6 0,1 -1,4 %
Marché du travail
Emploi (Changement, en milliers) -975 433 44 113 338 94 90 157 31 154 +186K
Taux de chômage (niveau, %) 9,6 8,8 8,4 8,0 7,2 7,5 7,1 6,9 6,7 6,0 +0,3 p.p.
Taux de participation à la population active (Niveau, %) 64,1 65,1 64,9 64,9 65,3 65,2 65,1 65,5 65,3 65,3 -0,2 p.p.
Ventes au détail
Taux nominal -1,7 7,8 8,4 -2,6 11,4 -0,4 1,8 -0,6 +9,0 %
Taux réel -2,0 5,7 6,2 -6,0 6,3 -0,5 1,1 -1,1 +5,8 %
Ventes du secteur de la fabrication
Taux nominal -11,7 8,6 27,7 9,9 2,7 -1,1 1,1 -3,0 +2,9 %
Taux réel -10,3 4,3 4,1 -12,5 -3,6 -1,6 1,2 -4,2 -10,3 %
Commerce international de marchandises
Exportations, taux réel -7,9 2,6 4,7 -19,7 -19,7 0,3 2,0 -3,9 -8,8 %
Importations, taux réel -8,6 11,2 2,9 -0,3 -6,9 1,3 -2,2 -4,3 -3,9 %
Termes de l’échange -5,7 -9,3 -24,2 -18,5 10,0 2,2 2,7 -0,3 +13,0 %
Logement
Mises en chantier de logements2 (niveau annualisé, en milliers) 219 240 306 280 262 273 262 250 237 +14,0 %
Ventes de maisons existantes2 12,5 0,0 55,5 -42,9 -38,5 -4,1 0,1 1,5 8,6 +32,0 %
Prix de référence MLS (variation annuelle en pourcentage) 8,7 12,2 17,3 24,2 21,8 22,4 21,4 21,6 23,4 +17,1 p.p.
Population
Population totale3 (variation annuelle en pourcentage) 0,9 0,4 0,4 -1,1 p.p.
Immigration (niveau annualisé, en milliers)
Admissions permanentes4 185 165 282 298 490 476 454 540 +4,6K
Étudiants internationaux4 273 216 275 346 838 475 1180 858 +37,6K
Titulaires de permis de travail temporaire4 385 559 579 485 503 491 547 471 +42,3K
Confiance (changement des points de l’indice)
Indice de confiance des consommateurs du Conference Board -31,0 -3,5 17,6 12,0 7,3 1,6 -7,7 -3,5 3,2 -5,0 -12,4 points
Indice de confiance des consommateurs Bloomberg-Nanos -6,5 2,4 5,7 6,1 -0,8 0,2 -1,7 -3,1 -1,7 0,3 +3,5 points
Confiance des entreprises3 -2,1 3,3 1,5 1,2 0,8 +4,0 points
Inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) (variation annuelle en pourcentage)
Total 0,7 0,8 1,4 3,4 4,1 3,7 4,1 4,4 4,7 +2,5 p.p.
Base (IPC commun) 1,5 1,4 1,4 1,7 1,8 1,7 1,8 1,8 1,8 +0,0 p.p.
Bilan des ménages
Valeur nette3 (variation en pourcentage, non annualisée) 5,9 4,6 6,0 3,7 +21,7 %
Ratio de la dette au revenu disponible3 171,0 174,0 172,6 173,1 -7,9 p.p.
Remarques
1 Sauf indication contraire.
2 Le sommet avant la pandémie correspond au niveau moyen de 2019.
3 Le sommet avant la pandémie correspond au T4 2019.
4 Le changement du sommet avant la pandémie se compare à janvier à juillet 2021 et à janvier à juillet 2019. Les chiffres sont annualisés.
Tableau de bord du marché du travail – Canada
Novembre 2021 Changement par rapport à la valeur avant la pandémie Pourcentage de changement par rapport à la valeur avant la pandémie (Févr. 2020 = 100 %)
Emploi (niveau, en milliers) 19,316 +186K 101 %
Travaillant moins de 50 % des heures normales (en milliers) 967 +155K 119 %
Taux de chômage 6,0 % +0,3 p.p. 105 %
Chômage supérieur (en milliers) -- +98K --
Taux de chômage à long terme 1,5 % +0,6 p.p. 173 %
Ratio de l’emploi à la population (15 ans et plus) 61,4 % -0,4 p.p. 99 %
Ratio de l’emploi à la population (de 15 à 64 ans) 74,9 % 0,5 p.p. 101 %
Taux de participation à la population active 65,3 % -0,2 p.p. 100 %
Nombre total d’heures travaillées (niveau, centaines de milliers) 632 0,1 % 100 %
Proportion de travailleurs à temps partiel involontaires 3,3 % -0,3 p.p. 92 %
Taux de croissance du PIB réel (en %) – Économies du G7
T4 2020 T1 2021 T2 2021 T3 2021 Baisse du sommet au creux (T4 2019 à T2 2020) Changement par rapport au sommet avant la pandémie (T4 2019 à T3 2021)
États-Unis 4,5 6,3 6,7 2,1 -10,1 1,4
Canada 9,1 4,9 -3,2 5,4 -13,1 -1,4
Japon 11,8 -4,1 1,5 -3,0 -8,5 -2,2
France -4,1 0,2 5,2 12,6 -18,4 -0,1
Allemagne 3,0 -7,3 8,3 6,9 -11,6 -1,1
Italie -6,3 1,1 11,1 11,0 -17,8 -1,3
Royaume-Uni 4,5 -5,3 23,9 5,1 -21,7 -2,1
Prévisions pour le taux de croissance du PIB réel (en %) – Canada
T3 2021 T4 2021 2021 2022 2023
Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada – octobre 2021 5,5 4,0 5,1 4,3 3,7
Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international – octobre 2021 5,7 4,9 --
Évaluation économique intermédiaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques – septembre 2021 5,4 4,1 --
Budget de 2021 – avril 2021 6,3 5,0 5,8 4,0 2,1
Perspectives économiques et financières du directeur parlementaire du budget – mars 2021 5,6 3,7 1,8
Prévisions pour l’inflation de l’IPC (d’une année sur l’autre, en %) – Canada
T3 2021 T4 2021 2021 2022 2023
Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada – octobre 2021 4,1 4,8 3,4 3,4 2,3
Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international – octobre 2021 3,2 2,6 --
Évaluation économique intermédiaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques – septembre 2021 3,1 2,8 --
Budget de 2021 – avril 2021 2,0 2,0 2,2 2,0 2,1
Perspectives économiques et financières du directeur parlementaire du budget – mars 2021 2,1 1,7 2,0
Indicateurs financiers
Le 28 février 2020 Le 31 mars 2020 Le 3 décembre 2021 Le 31 mars 2020
Changement par rapport au 28 février 2020
Le 3 décembre 2021
Changement par rapport au 28 février 2020
Taux cible de la Banque du Canada (%) 1,75 0,25 0,25 -1,50 p.p. -1,50 p.p.
Bons du Trésor sur 3 mois (%) 1,49 0,26 0,04 -1,45 p.p.
Obligations du gouvernement à 10 ans (%) 1,13 0,70 1,43 -0,44 p.p. 0,30 p.p.
S&P TSX (Canada) 16263 13379 20594 -17,7 % 26,6 %
S&P 500 (États-Unis) 2954 2585 4521 -12,5 % 53,0 %
Prix du pétrole brut WTI (USD/baril) 44,76 20,51 66,26 -54,2 % 48,0 %
Prix du pétrole brut WCS (USD/baril) 31,11 5,08 47,13 -83,7 % 51,5 %

Fiche économique et budgétaire de l’Alberta

Rendement et perspectives économiques

Graphique 1
Croissance du PIB réel par province, 2020

%
alt_text

Source : Statistique Canada

Version texte
  Par province Canada
AB -7,91507 -5,23
QC -5,47978 -5,23
T.-N.-L. -5,37732 -5,23
ON -5,09583 -5,23
SK -4,86222 -5,23
Manitoba -4,59332 -5,23
C.-B. -3,36867 -5,23
N.-B. -3,16747 -5,23
N.-É. -2,48921 -5,23
Î.-P.-É. -1,71994 -5,23
Graphique 2
Indice d’activité de l’Alberta et croissance du PIB réel
%, d’une année sur l’autre
alt_text

Sources : Statistique Canada et gouvernement de l’Alberta

Version texte
  Indexe des activités Croissance du PIB réel
2000 5,1 6,2
2000 6,3 6,2
2000 5,5 6,2
2000 6,3 6,2
2000 8,6 6,2
2000 4,6 6,2
2000 4,2 6,2
2000 4,2 6,2
2000 4,3 6,2
2000 3,6 6,2
2000 2,5 6,2
2000 2,5 6,2
2001 5,5 1,6
2001 1,9 1,6
2001 3,3 1,6
2001 3,7 1,6
2001 2,1 1,6
2001 3,0 1,6
2001 2,7 1,6
2001 3,1 1,6
2001 1,5 1,6
2001 3,2 1,6
2001 4,7 1,6
2001 2,6 1,6
2002 1,6 2,3
2002 2,3 2,3
2002 1,8 2,3
2002 1,7 2,3
2002 1,4 2,3
2002 2,2 2,3
2002 3,0 2,3
2002 2,8 2,3
2002 3,5 2,3
2002 1,9 2,3
2002 1,2 2,3
2002 3,0 2,3
2003 0,9 3,5
2003 3,5 3,5
2003 1,5 3,5
2003 1,2 3,5
2003 2,7 3,5
2003 2,7 3,5
2003 4,2 3,5
2003 3,5 3,5
2003 4,3 3,5
2003 4,8 3,5
2003 4,2 3,5
2003 4,5 3,5
2004 4,3 5,6
2004 5,1 5,6
2004 7,3 5,6
2004 7,3 5,6
2004 6,0 5,6
2004 5,5 5,6
2004 2,8 5,6
2004 4,1 5,6
2004 5,1 5,6
2004 4,6 5,6
2004 6,0 5,6
2004 4,2 5,6
2005 4,4 4,4
2005 4,7 4,4
2005 3,3 4,4
2005 5,7 4,4
2005 7,1 4,4
2005 5,5 4,4
2005 6,9 4,4
2005 6,0 4,4
2005 5,5 4,4
2005 5,8 4,4
2005 6,6 4,4
2005 7,9 4,4
2006 7,9 6,4
2006 6,8 6,4
2006 8,4 6,4
2006 6,9 6,4
2006 6,2 6,4
2006 6,8 6,4
2006 6,5 6,4
2006 6,4 6,4
2006 5,0 6,4
2006 4,5 6,4
2006 2,8 6,4
2006 2,9 6,4
2007 4,6 1,8
2007 2,7 1,8
2007 2,6 1,8
2007 0,1 1,8
2007 0,1 1,8
2007 1,0 1,8
2007 1,4 1,8
2007 1,5 1,8
2007 1,9 1,8
2007 1,9 1,8
2007 1,5 1,8
2007 0,7 1,8
2008 0,5 1,6
2008 2,3 1,6
2008 1,9 1,6
2008 2,5 1,6
2008 2,7 1,6
2008 1,3 1,6
2008 2,5 1,6
2008 1,6 1,6
2008 3,3 1,6
2008 3,1 1,6
2008 1,5 1,6
2008 -0,4 1,6
2009 -1,0 -5,5
2009 -4,8 -5,5
2009 -6,5 -5,5
2009 -5,3 -5,5
2009 -5,8 -5,5
2009 -4,1 -5,5
2009 -6,1 -5,5
2009 -6,5 -5,5
2009 -6,7 -5,5
2009 -6,4 -5,5
2009 -4,6 -5,5
2009 -0,7 -5,5
2010 -1,0 5,0
2010 3,7 5,0
2010 6,5 5,0
2010 6,1 5,0
2010 6,9 5,0
2010 6,5 5,0
2010 7,1 5,0
2010 8,3 5,0
2010 6,7 5,0
2010 7,7 5,0
2010 8,5 5,0
2010 6,7 5,0
2011 7,4 6,5
2011 6,1 6,5
2011 5,9 6,5
2011 5,6 6,5
2011 4,7 6,5
2011 5,8 6,5
2011 5,7 6,5
2011 7,3 6,5
2011 8,3 6,5
2011 7,6 6,5
2011 7,7 6,5
2011 7,4 6,5
2012 6,4 3,9
2012 7,2 3,9
2012 6,3 3,9
2012 6,7 3,9
2012 8,1 3,9
2012 5,7 3,9
2012 5,8 3,9
2012 3,9 3,9
2012 3,4 3,9
2012 3,5 3,9
2012 2,9 3,9
2012 2,6 3,9
2013 4,0 5,7
2013 3,8 5,7
2013 2,8 5,7
2013 3,4 5,7
2013 3,2 5,7
2013 2,0 5,7
2013 2,9 5,7
2013 3,5 5,7
2013 3,3 5,7
2013 4,1 5,7
2013 4,1 5,7
2013 3,8 5,7
2014 4,0 5,9
2014 3,4 5,9
2014 4,3 5,9
2014 4,6 5,9
2014 3,9 5,9
2014 6,9 5,9
2014 5,2 5,9
2014 3,9 5,9
2014 5,4 5,9
2014 3,9 5,9
2014 2,5 5,9
2014 3,3 5,9
2015 1,5 -3,7
2015 0,3 -3,7
2015 -0,6 -3,7
2015 -2,8 -3,7
2015 -3,1 -3,7
2015 -3,8 -3,7
2015 -3,5 -3,7
2015 -3,6 -3,7
2015 -5,2 -3,7
2015 -6,1 -3,7
2015 -5,1 -3,7
2015 -6,3 -3,7
2016 -6,7 -3,5
2016 -5,2 -3,5
2016 -6,5 -3,5
2016 -4,4 -3,5
2016 -7,6 -3,5
2016 -6,5 -3,5
2016 -5,4 -3,5
2016 -4,0 -3,5
2016 -3,0 -3,5
2016 -2,2 -3,5
2016 -0,2 -3,5
2016 1,5 -3,5
2017 2,2 4,5
2017 3,2 4,5
2017 6,7 4,5
2017 5,3 4,5
2017 10,7 4,5
2017 8,5 4,5
2017 6,9 4,5
2017 5,7 4,5
2017 6,1 4,5
2017 6,4 4,5
2017 4,7 4,5
2017 4,2 4,5
2018 4,8 2,2
2018 3,3 2,2
2018 2,4 2,2
2018 2,2 2,2
2018 3,3 2,2
2018 2,6 2,2
2018 2,7 2,2
2018 4,0 2,2
2018 1,2 2,2
2018 1,1 2,2
2018 1,5 2,2
2018 -0,8 2,2
2019 -0,6 -0,1
2019 -1,7 -0,1
2019 -0,7 -0,1
2019 2,4 -0,1
2019 -0,6 -0,1
2019 -0,3 -0,1
2019 -0,4 -0,1
2019 -1,5 -0,1
2019 0,2 -0,1
2019 -0,1 -0,1
2019 -2,2 -0,1
2019 1,0 -0,1
2020 0,3 -7,9
2020 2,5 -7,9
2020 -4,5 -7,9
2020 -14,4 -7,9
2020 -13,2 -7,9
2020 -9,8 -7,9
2020 -5,9 -7,9
2020 -6,9 -7,9
2020 -4,1 -7,9
2020 -3,1 -7,9
2020 -1,3 -7,9
2020 -1,4 -7,9
2021 1,6
2021 0,9
2021 8,4
2021 18,9
2021 17,0
2021 13,8
2021 9,2
2021 10,0
Graphique 3
Prévisions du secteur privé pour la croissance du PIB réel
%
alt_text

Source : Ministère des Finances Canada

Version texte
  2021 2022
T.-N.-L. 3,206741 2,34443
N.-B. 3,89524 2,764491
N.-É. 4,119979 2,73865
Î.-P.-É. 3,963043 3,183083
Manitoba 4,242083 3,867703
SK 4,204257 4,225736
ON 4,532253 4,578665
QC 6,313897 3,520895
C.-B. 5,458602 4,323702
AB 5,573286 4,689197
Graphique 4
Taux de chômage par province, novembre
%
alt_text

Source : Statistique Canada

Version texte
  UR (nov.) UR (can) UR (fév. nov 2020)
QC 4,5 6 4,5
Manitoba 5,1 6 5,1
SK 5,2 6 6,3
C.-B. 5,6 6 5,1
ON 6,4 6 5,5
AB 7,6 6 7,5
Î.-P.-É. 8 6 8
N.-É. 8,1 6 8
N.-B. 8,5 6 7,3
T.-N.-L. 10,4 6 12,4

Situation budgétaire

Graphique 5
Solde budgétaire par province, 2020-2021
%
alt_text

Source : Budgets provinciaux et comptes publics.

Version texte
  Solde, 2020-2021
AB -5,75338
T.-N.-L. -4,73684
Manitoba -2,90601
ON -1,89217
C.-B. -1,85168
SK -1,45
QC -0,94
N.-É. -0,72914
Î.-P.-É. -0,07471
N.-B. 1,087738
Graphique 6
Dette nette par province, 2020-2021
%
alt_text

Source : Budgets provinciaux et comptes publics.

Version texte
  Dette nette, 2020-2021
SK 17,57955
C.-B. 18,00169
AB 20,19144
Î.-P.-É. 30,62409
N.-É. 35,00771
N.-B. 35,81973
MANITOBA 37,64499
QC 42,4
ON 43,08995
T.-N.-L. 50,85471

État du secteur pétrolier

Graphique 7
Prix du pétrole depuis le début de l’année
USD par baril
Graphique 7 : Prix du pétrole depuis le début de l’année

Source : Bloomberg.

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
  WTI WCS
Jan 01 47,62 32,37
Jan 04 47,62 32,37
Jan 05 49,93 34,63
Jan 06 50,63 34,99
Jan 07 50,83 35,85
Jan 08 52,14 37,71
Jan 11 52,15 37,71
Jan 12 53,08 40,65
Jan 13 52,91 41,61
Jan 14 53,57 42,79
Jan 15 52,36 41,66
Jan 18 52,98 41,66
Jan 19 52,98 39,25
Jan 20 53,24 38,96
Jan 21 53,13 39,01
Jan 22 52,28 38,06
Jan 25 52,78 39,02
Jan 26 52,61 39,31
Jan 27 52,85 39,76
Jan 28 52,34 39,57
Jan 29 52,16 39,08
Feb 01 53,55 40,99
Feb 02 54,77 43,5
Feb 03 55,69 44,17
Feb 04 56,23 44,7
Feb 05 56,8 46,54
Feb 08 57,95 47,47
Feb 09 58,34 47,5
Feb 10 58,68 46,94
Feb 11 58,24 46,68
Feb 12 59,5 47,55
Feb 15 60,07 47,55
Feb 16 60,07 48,91
Feb 17 61,14 49,88
Feb 18 60,52 48,57
Feb 19 59,12 47,43
Feb 22 61,67 49,95
Feb 23 61,66 51,09
Feb 24 63,22 52,5
Feb 25 63,53 52,48
Feb 26 61,55 50,68
Mar 01 60,54 48,9
Mar 02 59,7 48,49
Mar 03 61,28 49,81
Mar 04 63,83 52,65
Mar 05 66,08 54,74
Mar 08 65,03 53,39
Mar 09 64,02 52,66
Mar 10 64,44 53,72
Mar 11 65,59 55,06
Mar 12 65,59 54,6
Mar 15 65,36 54,33
Mar 16 64,82 53,78
Mar 17 64,55 54,19
Mar 18 59,95 48,95
Mar 19 61,43 51,08
Mar 22 61,48 50,86
Mar 23 57,75 47,06
Mar 24 61,18 50,31
Mar 25 58,56 48,17
Mar 26 60,93 50,69
Mar 29 61,49 51,31
Mar 30 60,55 50,07
Mar 31 59,16 48,9
Apr 01 61,45 51,36
Apr 02 58,73 48,87
Apr 05 58,73 48,87
Apr 06 59,34 49,3
Apr 07 59,77 49,48
Apr 08 59,6 49,28
Apr 09 59,29 49,11
Apr 12 59,7 49,34
Apr 13 60,2 49,63
Apr 14 63,15 51,91
Apr 15 63,46 51,86
Apr 16 63,16 51,45
Apr 19 63,33 51,79
Apr 20 62,61 50,71
Apr 21 61,35 49,16
Apr 22 61,43 49,64
Apr 23 62,18 50,24
Apr 26 62,02 49,71
Apr 27 63,03 51,13
Apr 28 63,86 51,67
Apr 29 65,01 53,32
Apr 30 63,5 51,52
May 03 64,46 52,54
May 04 65,72 52,61
May 05 65,63 52,1
May 06 64,71 51,7
May 07 64,96 51,33
May 10 64,92 51,42
May 11 65,31 52,55
May 12 66,08 53,25
May 13 63,82 50,89
May 14 65,32 52,63
May 17 66,24 53,31
May 18 65,49 52,76
May 19 63,36 48,56
May 20 62,05 47,43
May 21 63,61 49,19
May 24 66,13 51,36
May 25 66,27 51,69
May 26 66,21 52,12
May 27 66,85 52,86
May 28 66,31 52,25
May 31 67,8 52,25
Jun 01 67,8 53,45
Jun 02 68,83 54,78
Jun 03 68,81 54,37
Jun 04 69,57 54,9
Jun 07 69,21 55,58
Jun 08 70,11 56,4
Jun 09 69,96 55,97
Jun 10 70,29 56,16
Jun 11 71 56,75
Jun 14 70,94 56,95
Jun 15 72,06 58,25
Jun 16 72,15 58,06
Jun 17 71,04 57,06
Jun 18 73,64 58,1
Jun 21 73,64 59,91
Jun 22 73,15 59,78
Jun 23 73,08 59,27
Jun 24 73,3 59,51
Jun 25 74,21 60,12
Jun 28 72,98 58,88
Jun 29 73,14 59,4
Jun 30 73,47 59,52
Jul 01 75,23 60,78
Jul 02 75,37 61,31
Jul 05 73,62 61,31
Jul 06 73,62 60,08
Jul 07 72,2 58,76
Jul 08 72,94 60,12
Jul 09 74,56 61,84
Jul 12 74,21 61,16
Jul 13 75,24 62,15
Jul 14 73,13 59,58
Jul 15 71,65 58,25
Jul 16 71,76 58,18
Jul 19 66,45 52,36
Jul 20 67,32 53,85
Jul 21 70,3 56,8
Jul 22 71,91 57,77
Jul 23 72,07 57,89
Jul 26 71,91 58,27
Jul 27 71,65 57,78
Jul 28 72,39 58,1
Jul 29 73,62 59,09
Jul 30 73,93 59,37
Aug 02 71,31 56,88
Aug 03 70,64 55,96
Aug 04 68,15 53,51
Aug 05 69,09 55,48
Aug 06 68,26 54,49
Aug 09 66,56 53,2
Aug 10 68,33 55,1
Aug 11 69,25 56,16
Aug 12 69,09 55,62
Aug 13 68,36 55,23
Aug 16 67,44 54,65
Aug 17 66,5 53,76
Aug 18 65,46 51,95
Aug 19 63,69 51,24
Aug 20 62,25 49,07
Aug 23 65,65 52,58
Aug 24 67,5 54,64
Aug 25 68,36 55,56
Aug 26 67,42 54,96
Aug 27 68,84 56,37
Aug 30 69,28 56,59
Aug 31 68,43 56,03
Sep 01 68,59 56,27
Sep 02 69,99 57,78
Sep 03 69,34 57,25
Sep 06 68,49 57,25
Sep 07 68,49 56,19
Sep 08 69,3 57,6
Sep 09 68,14 56,04
Sep 10 69,82 57,9
Sep 13 70,54 58,97
Sep 14 70,53 58,61
Sep 15 72,61 60,49
Sep 16 72,61 60,52
Sep 17 72,09 59,9
Sep 20 70,41 59,01
Sep 21 70,51 59,36
Sep 22 72,23 60,56
Sep 23 73,3 61,37
Sep 24 74,18 62,19
Sep 27 73,43 63,56
Sep 28 75,44 62,7
Sep 29 74,83 63,2
Sep 30 75,03 63,41
Oct 01 76,01 63,69
Oct 04 77,68 65,47
Oct 05 79,17 66,87
Oct 06 77,43 64,24
Oct 07 78,3 66,34
Oct 08 79,55 65,8
Oct 11 80,75 66,99
Oct 12 80,75 66,43
Oct 13 80,44 65,78
Oct 14 81,31 67,07
Oct 15 82,39 67,41
Oct 18 82,62 67,69
Oct 19 82,96 68,05
Oct 20 83,87 69,27
Oct 21 82,5 68,13
Oct 22 84,53 68,93
Oct 25 84,64 67,8
Oct 26 85,64 68,85
Oct 27 82,66 65,98
Oct 28 82,81 67,36
Oct 29 83,5 67,86
Nov 01 84,08 68,86
Nov 02 83,91 66,65
Nov 03 80,86 62,13
Nov 04 78,81 59,73
Nov 05 81,25 60,05
Nov 08 81,96 62,75
Nov 09 84,12 64,74
Nov 10 81,34 60,43
Nov 11 81,59 60,71
Nov 12 80,87 60,87
Nov 15 80,85 61,69
Nov 16 80,76 62,01
Nov 17 78,36 60,26
Nov 18 79,01 60,48
Nov 19 76,11 56,63
Nov 22 76,74 56,9
Nov 23 78,32 58,99
Nov 24 78,39 58,54
Nov 25 74,135 58,02
Nov 26 69,88 48,62
Nov 29 69,88 50,53
Nov 30 66,14 47,59
Dec 01 65,57 47,14
Dec 02 66,26 45,82
Graphique 8
Production mensuelle de pétrole brut canadienne
Millions de barils
Graphique 8 : Production mensuelle de pétrole brut canadienne

Source : Statistique Canada

Version texte
Chapitre 5
Le leadership du Canada dans le monde
en millions de dollars
  Millions de baril
2010 71,7924
2010 70,7256
2010 79,1292
2010 75,777
2010 80,0124
2010 78,105
2010 80,2698
2010 81,2244
2010 74,7978
2010 79,0188
2010 83,568
2010 85,9284
2011 83,1384
2011 76,257
2011 83,73
2011 80,8536
2011 75,1818
2011 75,7212
2011 85,548
2011 88,674
2011 84,6414
2011 87,6648
2011 86,4594
2011 92,6988
2012 92,6832
2012 86,1402
2012 89,2398
2012 88,245
2012 89,0766
2012 85,3938
2012 91,3536
2012 89,9178
2012 85,6566
2012 93,183
2012 92,6682
2012 100,569
2013 97,6272
2013 89,5554
2013 100,5408
2013 91,9608
2013 88,6728
2013 89,703
2013 97,1382
2013 103,0434
2013 96,1962
2013 99,8094
2013 99,6024
2013 105,0258
2014 104,0244
2014 94,4076
2014 107,5176
2014 100,002
2014 101,2752
2014 100,299
2014 104,6094
2014 103,5108
2014 101,676
2014 108,8742
2014 105,027
2014 110,4954
2015 113,6178
2015 102,9936
2015 110,2338
2015 97,9956
2015 93,7284
2015 97,9908
2015 111,813
2015 114,6744
2015 96,657
2015 104,7024
2015 107,8188
2015 113,0286
2016 112,0312
2016 104,102
2016 109,3011
2016 95,79283
2016 80,87862
2016 86,61262
2016 105,5279
2016 111,5919
2016 107,4604
2016 112,8941
2016 115,9519
2016 114,7424
2017 118,7233
2017 108,157
2017 113,3644
2017 99,82348
2017 106,603
2017 106,2611
2017 115,2239
2017 120,37
2017 110,2484
2017 112,4962
2017 118,1343
2017 124,1015
2018 119,3432
2018 111,8356
2018 124,3853
2018 111,2908
2018 121,0896
2018 116,7
2018 123,9
2018 130,0
2018 115,6
2018 127,6
2018 125,4
2018 130,1
2019 122,3
2019 111,2
2019 124,8
2019 122,9
2019 121,8
2019 122,3
2019 126,1
2019 126,0
2019 118,5
2019 125,8
2019 125,6
2019 133,2
2020 129,5
2020 122,8
2020 129,2
2020 108,0
2020 104,4
2020 107,7
2020 111,0
2020 110,1
2020 109,5
2020 118,5
2020 124,1
2020 133,2
2021 131,9
2021 113,8
2021 128,4
2021 113,9
2021 119,6
2021 123,1
2021 129,0

Environnement parlementaire et médiatique

Chefs de parti et porte-paroles

Chefs de l’opposition

Affiliation politique Député Circonscription
Parti conservateur du Canada (PCC) Erin O’Toole Durham
Bloc Québécois (BQ) Yves-François Blanchet Beloeil—Chambly
Nouveau Parti démocratique (NPD) Jagmeet Singh Burnaby–Sud

Chef du PCC

L’honorable Erin O’Toole 

Durham

Ontario

Erin O’Toole est le député de Durham depuis 2012. Depuis qu’il a été élu, il a occupé plusieurs postes, notamment celui de chef du Parti conservateur du Canada depuis août 2020.

Le chef possède une expérience appréciable des comités, des associations et des délégations parlementaires; il a été vice-président du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international. Au cours du gouvernement conservateur de la 41e législature, M. O’Toole a été secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international avant de devenir ministre des Anciens Combattants.

Biographie officielle

Travaux

Affaires émanant des députés

M. O’Toole n’a pas présenté de projets de loi ou de motions d’initiative parlementaire au cours de la législature précédente (43e législature).

Au cours de la 42e législature, 1re session, il a présenté le projet de loi C-405, Loi modifiant la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (régimes de pension). Le projet de loi a été présenté et a fait l’objet d’une première lecture le 1er juin 2018, puis a été rejeté en deuxième lecture à la Chambre des communes le 28 novembre 2018.

Interventions

Comités permanents

En tant que chef de parti, M. O’Toole n’a fait aucune intervention aux comités permanents au cours de la dernière session de la législature précédente. M. O’Toole a toutefois fait quatre interventions au Comité spécial sur la pandémie de la COVID-19 (COVI). Deux de ces interventions concernaient ses préoccupations au sujet des passages frontaliers illégaux au chemin Roxham. Ses deux autres interventions étaient des appels à une augmentation du financement de la Sécurité de la vieillesse et d’Emplois d’été Canada. Les quatre interventions étaient des questions adressées aux ministres.

Période des questions

M. O’Toole a fait 419 interventions pendant la période des questions au cours de la 43e législature. Une sélection des interventions en lien avec le ministère des Finances est présentée ci‑dessous.

43e législature, 2e session

43e législature, 1re session

Chef du BQ

Yves-François Blanchet

Beloeil–Chambly

Québec

Yves-François Blanchet est chef du Bloc Québécois et député de Beloeil–Chambly depuis 2019. Avant d’entrer dans la vie politique fédérale, M. Blanchet a pris part à la vie politique provinciale en tant que député de l’Assemblée nationale du Parti québécois (PQ) de 2008 à 2014.

À part le fait d’être membre du Comité spécial sur la pandémie de la COVID-19 de la 43e législature, le député ne possède pas une expérience des commissions et des délégations parlementaires puisqu’il est entré au Parlement en tant que chef d’un parti d’opposition. Il n’a donc occupé aucun poste au gouvernement ni siégé à aucun comité permanent. Toutefois, M. Blanchet a fait partie de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires, dont l’Association interparlementaire Canada-France.

Biographie officielle

Travaux

Affaires émanant des députés

M. Blanchet n’a pas présenté de projets de loi ou de motions d’initiative parlementaire au cours de la législature précédente (43e législature).

Interventions

Comités permanents

En tant que chef de parti, M. Blanchet n’a fait aucune intervention aux comités permanents au cours de la dernière session de la législature précédente. Toutefois, M. Blanchet a fait 76 interventions au Comité spécial de la pandémie de la COVID-19 (COVI). Dans bon nombre de ses commentaires, il a déclaré que les paramètres des prestations liées à la COVID-19, en particulier la Subvention salariale d’urgence du Canada, bénéficiaient au Parti libéral au pouvoir. Néanmoins, M. Blanchet a souligné, dans ses autres commentaires, la nécessité des prestations offertes par le gouvernement en lien avec la COVID-19. M. Blanchet a également fait dans ses commentaires de nombreuses demandes d’augmenter le Transfert canadien en matière de santé.

Période des questions

M. Blanchet a fait 192 interventions au cours de la période des questions pendant la 43e législature, dont la majorité concernaient le Québec. Une sélection des interventions en lien avec le ministère des Finances est présentée ci-dessous.

43e législature, 2e session

43e législature, 1re session

Chef du NDP

Jagmeet Singh

Burnaby-Sud

Colombie-Britannique

Jagmeet Singh a été député provincial de l’Ontario de 2011 à 2017, en tant que membre de l’Assemblée législative de l’Ontario représentant la région de Bramalea–Gore–Malton. Le 1er octobre 2017, il est devenu chef du NPD du Canada et il est député de Burnaby-Sud depuis 2019.

Avant sa carrière politique, M. Singh était avocat de la défense spécialisé en droit criminel. Tout comme le chef du BQ, M. Singh ne possède pas une vaste expérience des comités, des associations et des délégations parlementaires puisqu’il a intégré le Parlement en tant que chef d’un parti d’opposition, ce qui signifie qu’il n’a occupé aucun poste au gouvernement, ni siégé à aucun comité permanent ou été membre d’une association parlementaire. Toutefois, comme c’était le cas pour tous les députés, M. Singh a participé aux réunions du Comité spécial sur la pandémie de la COVID-19.

Biographie officielle

Travaux

Affaires émanant des députés

M. Singh n’a pas présenté de projets de loi ou de motions d’initiative parlementaire au cours de la législature précédente (43e législature).

Interventions

Comités permanents

En tant que chef de parti, M. Singh n’a fait aucune intervention aux comités permanents au cours de la dernière session de la législature précédente. M. Singh a toutefois fait 131 interventions au Comité spécial sur la pandémie de la COVID-19 (COVI). Ses interventions portaient sur un large éventail de sujets, y compris le détournement des fonds destinés à la police vers les services de santé mentale, les difficultés d’accès à l’assurance-emploi, les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, la prolongation des prestations liées à la COVID‑19, le mouvement Black Lives Matter et les mesures de protection appropriées contre la pandémie pour les résidents en soins de longue durée. Les interventions de M. Singh ne portaient pas sur des thèmes particuliers. Il préférait adresser ses questions au premier ministre et à d’autres ministres sur un large éventail de sujets.

Période des questions

M. Singh a fait 253 interventions pendant la période des questions au cours de la 43e législature. Le député s’est intéressé à nombreux sujets, comme la crise du logement, les transferts en matière de santé, l’assurance-médicaments universelle et les soins dentaires, ainsi que la relance économique après la COVID. Une sélection de ses interventions en lien avec le ministère des Finances est présentée ci-dessous.

43e législature, 2e session

Porte-parole de l’opposition

Affiliation politique Député Circonscription
Parti conservateur du Canada (PCC) Pierre Poilievre Carleton (Ont.)
Bloc Québécois (BQ) Gabriel Ste-Marie Joliette (Qc)
Nouveau Parti démocratique (NPD) Daniel Blaikie Elmwood—Transcona

Porte-parole de l’opposition

Pierre Poilievre

Carleton 

Ontario

Biographie officielle

Pierre Poilievre a été élu député de Carleton pour la première fois en 2004 et a depuis occupé plusieurs postes. Au cours de la 43e législature, M. Poilievre est passé du poste de porte-parole de l’opposition en matière de finances à celui porte-parole en matière d’emploi et d’industrie, mais il a depuis été reconduit à son ancien poste.

Le député possède une expérience des comités, des associations et des délégations parlementaires. Au cours de la 43e législature, il a été vice-président du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie (INDU) et a occupé auparavant le poste de vice-président du Comité permanent des finances (FINA).

M. Poilievre a exprimé son appui à une économie de marché libre et pour limiter l’intervention du gouvernement, tout en s’opposant au déficit budgétaire et à l’augmentation des impôts. Il a également concentré ses efforts sur la création d’emplois pour les personnes handica

Travaux

Affaires émanant des députés

M. Poilievre n’a pas présenté de projets de loi ou de motions d’initiative parlementaire au cours de la législature précédente (43e législature).

Au cours de la 42e législature, 1re session, il a présenté le projet de loi C-395, Loi modifiant la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces. Le projet de loi a été déposé et fait l’objet d’une première lecture le 5 février 2018 et a été rejeté en deuxième lecture le 6 juin 2018.

Interventions

Comité permanent des finances (FINA)

M. Poilievre a fait 498 interventions au Comité permanent des finances au cours de la 2e session de la 43e législature. Bien que M. Poilievre ait participé à de nombreux autres comités, une sélection de quelques-uns des principaux sujets abordés au FINA est présentée ci-dessous.

Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant

Consultations prébudgétaires

Politique monétaire

Période des questions

M. Poilievre a fait 175 interventions pendant la période des questions au cours de la 43e législature. Les interventions du député ont porté sur un large éventail de sujets, dont le chômage et la reprise de l’emploi, ainsi que les prestations liées à la COVID-19 visant la relance économique et une réouverture sécuritaire. Une sélection des interventions portant sur le ministère des Finances est présentée ci-dessous.

43e législature, 2e session

42e législature, 1re session

Positions prévues du parti

Porte-parole du BQ

Gabriel Ste-Marie

Joliette 

Québec

Biographie officielle

Gabriel Ste-Marie a été élu député de Joliette pour la première fois en 2015 et reviendra à son rôle de porte-parole du BQ en matière de finances pour la 44e législature, 1re session.

En ce qui concerne les comités, les associations et les délégations parlementaires, M. Ste‑Marie possède une expérience appréciable accumulée au cours de la 43e législature en tant que vice‑président du Comité permanent des finances (FINA). En plus de siéger à des comités, M. Ste-Marie a fait partie de bon nombre d’associations parlementaires et de groupes interparlementaires.

M. Ste-Marie s’intéresse principalement à l’économie et l’industrie québécoises, aux finances publiques, à l’histoire de l’économie et à l’énergie verte. Le député est en faveur de l’imposition d’un prix à la pollution, mais il a critiqué l’efficacité de la tarification du carbone.

Travaux

Affaires émanant des députés

Au cours de la 43e législature, 2e session, il a présenté le projet de loi C-224, Loi modifiant la Loi permettant de faire certains paiements fiscaux aux provinces et autorisant la conclusion d’accords avec les provinces pour la perception de l’impôt. Le projet de loi a été rejeté à l’étape du rapport le 14 avril 2021.

Au cours de la 42e législature, 1re session, le député a présenté la motion d’initiative parlementaire M-42 Évitement fiscal, qui visait à « mettre un terme à l’évitement fiscal généralisé qui se pratique par l’entremise des nombreuses coquilles vides à la Barbade mises en place par des entreprises canadiennes », en modifiant la Loi de l’impôt sur le revenu et son règlement. La motion a été rejetée le 26 octobre 2016.

Interventions

Comité permanent des finances (FINA)

M. Ste-Marie a fait 582 interventions au Comité permanent des finances au cours de la 2e session de la 43e législature. Bien que M. Ste-Marie ait participé à de nombreux autres comités, une sélection de quelques-uns des principaux sujets qu’il a abordés au cours des réunions du FINA est présentée ci-dessous.

Budget de 2021

Pandémie de COVID-19 

Relations financières fédérales-provinciales

Période des questions

Le député a fait 35 interventions pendant la période des questions pendant la 43e législature. Une sélection des interventions importantes en lien avec le ministère des Finances est présentée ci‑dessous.

Positions prévues du parti

Porte-parole du NPD

Daniel Blaikie

Elmwood–Transcona

Manitoba

Biographie officielle (en anglais)

Daniel Blaikie a été élu député d’Elmwood–Transcona pour la première fois en 2015 et a depuis occupé plusieurs postes, y compris celui de président du caucus du NPD. Au cours de la 42e législature, M. Blaikie a occupé plusieurs rôles au sein du NPD, dont les suivants : porte‑parole en matière de commerce international, porte-parole en matière d’emploi, de développement de la main-d’œuvre et d’inclusion des personnes handicapées et porte-parole en matière de réforme démocratique.

Le député possède une expérience des comités, des associations et des délégations parlementaires. Au cours de la 42e législature, il a été vice-président du Comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États-Unis (CMAA), ainsi que membre du Comité permanent du commerce international (CIIT) et du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (PROC). En plus de siéger à des comités, M. Blaikie a fait partie de nombreuses associations parlementaires et de groupes interparlementaires.

Travaux

Affaires émanant des députés

Au cours de la 43e législature, M. Blaikie a présenté le projet de loi C-212, Loi modifiant la Loi sur l’assurance-emploi (prestations spéciales). Le projet de loi visait à prolonger de 15 à 50 semaines la période maximale pendant laquelle les prestations pour maladie, blessure ou quarantaine peuvent être versées. Le projet de loi a été déposé et a fait l’objet d’une première lecture le 20 février 2020, mais il n’est jamais allé plus loin. Il est mort au Feuilleton à la dissolution du Parlement en août 2021.

M. Blaikie a présenté un certain nombre d’affaires émanant des députés au cours des 43e et 42e législatures, mais aucune n’était directement liée au portefeuille du ministère des Finances.

Interventions

Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (PROC)

M. Blaikie a fait 371 interventions au Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre au cours de la 2e session de la 43e législature. Tout au long de ces interventions, M. Blaikie a interagi avec des témoins, a parlé de modifications et a abordé le fond des sujets dont le comité était saisi. Bon nombre de ses interventions portaient sur des sujets liés au processus électoral du Canada et sur des études ou des lois connexes que le comité était chargé d’examiner.

Comité permanent du commerce international (CIIT)

M. Blaikie a fait 285 interventions au Comité permanent du commerce international au cours de la 2e session de la 43e législature. Bon nombre de ces interventions comportaient une interaction avec des témoins, y compris des questions adressées à la ministre Ng pendant la présentation du Budget principal des dépenses. Autrement, les commentaires de M. Blaikie portaient sur plusieurs domaines clés, y compris les répercussions du commerce sur l’agriculture, les technologies vertes et l’industrie culturelle au Canada. Bon nombre des réunions du comité auxquelles M. Blaikie a participé concernaient des événements commerciaux importants pour le Canada, y compris l’ACEUM et les négociations entre le Canada et le Royaume-Uni.

Comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États-Unis (CAAM)

M. Blaikie a fait 79 interventions au Comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États-Unis au cours de la 2e session de la 43e législature. La plupart de ses interventions portaient sur la compatibilité de la mise en valeur de nouvelles ressources naturelles avec les priorités environnementales du Canada.

Période des questions

Le député est intervenu 15 fois pendant la période des questions au cours de la 43e législature. Les interventions qui présentent un intérêt pour le ministère des Finances sont présentées ci‑dessous.

43e législature, 2e session

Positions prévues du parti

Analyse environnementale parlementaire

Contexte

L’analyse de l’environnement parlementaire qui suit donne un aperçu des principaux enjeux relatifs au ministère des Finances qui ont été soulevés à la Chambre des communes depuis le début de la 1re session de la 44e législature (soit depuis le 22 novembre 2021).

Parti conservateur du Canada (PCC)

Les commentaires du PCC sur des enjeux financiers au début de la 44e législature ont été très critiques à l’égard du gouvernement. En ce qui concerne le fond, ils peuvent être classés sous deux grands thèmes : (1) les tendances économiques qui se profilent dans l’économie canadienne, et (2) les dépenses du gouvernement et les prestations qu’il accorde.

Dans la première catégorie (tendances économiques), les députés du PCC ont formulé de nombreuses remarques concernant l’incidence de l’inflation sur l’abordabilité des biens et du logement, faisant valoir que le gouvernement n’en avait pas fait assez pour lutter contre l’inflation. Dans cette catégorie également, les députés du PCC ont souligné à plusieurs reprises les pénuries de main-d’œuvre auxquelles les entreprises locales font face dans leurs circonscriptions respectives et ont critiqué le gouvernement pour ne pas avoir fait assez pour contrer ces tendances.

Dans la deuxième catégorie (dépenses et prestations du gouvernement), les députés du PCC ont émis des déclarations comparant les dépenses et la dette du gouvernement actuel aux gouvernements précédents, qui, selon eux, avaient adopté une approche plus prudente sur le plan budgétaire. À cet égard, ils ont laissé entendre que le gouvernement actuel dépensait trop.

Les députés du PCC ont également critiqué la forme des prestations de soutien liées à la COVID-19 à l’intention des entreprises. Ils ont notamment contesté la forme des subventions qui, selon eux, ne répondent pas aux besoins des entreprises et ne sont pas à l’épreuve de la fraude, et le manque de prestations pour les nouvelles entreprises et les créateurs culturels individuels (par exemple, les musiciens).

Enfin, les députés du PCC se sont dits préoccupés par le fait que le remboursement des prestations du Supplément de revenu garanti (SRG) soit exigé des aînés qui ont reçu certaines prestations de soutien liées à la COVID-19 par erreur, et ils ont exhorté le gouvernement à rectifier immédiatement la situation.

Sujets potentiels de questions du PCC
  • Inflation
  • Pénuries de main-d’œuvre et emplois vacants
  • Niveau élevé des dépenses et de la dette du gouvernement
  • Forme des mesures de soutien aux entreprises (par exemple, subventions par rapport à d’autres formes, capacité à suivre les transferts pour prévenir la fraude)
  • Soutien aux nouvelles entreprises et aux créateurs culturels indépendants (par exemple, les musiciens)
  • Enjeux relatifs au remboursement des prestations du SRG

Bloc Québécois (BQ)

Les commentaires des députés du BQ portaient sur trois enjeux principaux. Premièrement, ils ont constamment exprimé des préoccupations quant au manque de soutien aux entreprises pour les créateurs de contenu culturel indépendants comme les musiciens et les artistes. Ils ont soutenu que ces personnes devraient être explicitement appuyées dans la gamme de prestations proposées. Deuxièmement, de nombreux députés du BQ ont parlé énergiquement d’enjeux relatifs aux aînés. Plus précisément, ils ont souligné le manque de soutien financier pour les personnes âgées de 65 à 74 ans et se sont opposés à ce que certaines personnes âgées qui ont reçu des prestations liées à la COVID-19 soient tenues de rembourser des prestations de SRG. Enfin, les députés du BQ ont abordé la pénurie de main-d’œuvre actuelle et ont soutenu que le gouvernement devrait en faire davantage pour répondre à ces préoccupations constantes.

Sujets potentiels de questions du BQ
  • Soutien aux créateurs culturels indépendants (par exemple, les musiciens)
  • Soutien financier aux personnes âgées de 65 à 74 ans et enjeux relatifs au remboursement des prestations de SRG
  • Pénuries de main-d’œuvre et emplois vacants

Nouveau Parti démocratique (NPD)

Les commentaires du NPD sur les questions financières ont surtout porté sur quatre principaux enjeux. En premier lieu, les députés du NPD se sont opposés aux rapports selon lesquels certains bénéficiaires du SRG et de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) ont été tenus de rembourser ces prestations parce qu’ils avaient également reçu des prestations liées à la COVID-19. Les néo-démocrates ont plaidé pour que les exigences de remboursement soient abandonnées immédiatement.

En deuxième lieu, les députés du NPD ont mis en évidence la pénurie de main‑d’œuvre actuelle, à l’instar d’autres partis. Ils ont laissé entendre que le problème était dû à l’adaptation inadéquate de la main-d’œuvre, qui pourrait être résolue par une augmentation des programmes de formation professionnelle.

En troisième lieu, plusieurs députés du NPD se sont opposés à la forme et aux critères d’application de certaines prestations proposées liées à la COVID-19. En particulier, ils ont contesté le nombre de semaines de travail actuellement nécessaire pour avoir droit à des prestations d’assurance-emploi, la portée étroite de la définition de confinement aux fins de la prestation pour les travailleurs en cas de confinement et les courts délais de remboursement des prêts dans le cadre du programme du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes.

Enfin, les députés du NPD ont aussi soulevé l’enjeu du manque de soutien aux créateurs de contenu culturel indépendants comme les musiciens. Comme les membres des autres partis, ils ont indiqué que des soutiens particuliers sont nécessaires pour ce groupe.

Sujets potentiels de questions du NPD
  • Remboursement des prestations du SRG et de l’ACE
  • Pénurie de main-d’œuvre et formation professionnelle
  • Critères du soutien aux entreprises et aux travailleurs
  • Soutien aux créateurs culturels indépendants (par exemple, les musiciens)

*Caviardés*

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