Dossier d'information créé pour le sous-ministre des Finances à l'occasion de sa comparution devant le Comité permanent des comptes publics le 22 novembre 2022 aux fins de l'étude : Comptes publics du Canada 2022

Table des matières

Scénario de réunion

Notes sur les enjeux

Écart c. budget de 2022
Inflation – incidence sur les états financiers
Transfert canadien en matière de santé – demande des provinces
Frais de la dette publique
Régime de tarification de la pollution et Incitatif à agir pour le climat
Projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain
Les limites d'assurance hypothécaire de la SCHL
Incidence budgétaire d'assouplissement quantitatif

Contexte

Biographies des membres du comité (Préparé par le Secrétariat du Conseil du Trésor)

Contexte et scénario de la réunion

Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes
Comparution du ministère des Finances sur les Comptes publics du Canada 2022

18 novembre 2022 – De 13 h à 15 h
22 novembre 2022 – De 15 h 30 à 17 h 30

Mandat du Comité et étude des Comptes publics du Canada

Rôle du ministère et du sous-ministre des Finances dans la préparation des Comptes publics

Rencontres des 18 et 22 novembre : questions et réponses

Écart par rapport aux prévisions pour 2021-2022

Question

Le gouvernement a enregistré un déficit de 90,2 milliards de dollars en 2021-2022, une amélioration de 23,6 milliards de dollars par rapport au budget de 2022.

L'amélioration d'une année à l'autre du solde budgétaire reflète la forte relance de l'économie canadienne après les effets de la pandémie, le PIB nominal (la mesure la plus large de l'assiette fiscale) étant plus élevé que prévu, reflétant notamment l'incidence de la hausse des prix des matières premières.

Contexte

Le déficit de 90,2 milliards de dollars enregistré en 2021-2022 était de 23,6 milliards de dollars inférieur au déficit de 113,8 milliards de dollars prévu dans le budget fédéral déposé en avril 2022.

Incidence de l'inflation sur les états financiers

Question

L'inflation des prix entraîne une augmentation à la fois des revenus et des dépenses. En ce qui concerne les revenus, des prix plus élevés pour les biens et services produits au Canada entraînent des revenus plus élevés, qui à leur tour alimentent des recettes fiscales plus élevées. Le système d'impôt sur le revenu des particuliers est cependant indexé à l'inflation, ce qui signifie que les tranches d'imposition et les crédits augmentent avec l'inflation de l'IPC. Cette indexation vise à garantir que les Canadiens ne paient des impôts supplémentaires que sur les gains de revenu réels.

Les dépenses du gouvernement augmentent également avec l'inflation, car de nombreuses prestations sont indexées selon l'IPC, y compris les prestations aux personnes âgées et l'Allocation canadienne pour enfants. De plus, le Transfert canadien en matière de santé et la péréquation sont indexés en fonction de la croissance du PIB nominal, qui est également touchée par l'inflation du PIB.

D'après l'analyse de sensibilité du ministère des Finances, une augmentation d'un point de pourcentage de l'inflation du PIB nominal signifierait environ 2 milliards de dollars par an, en moyenne, de revenus nets supplémentaires (c'est-à-dire l'augmentation des revenus moins l'augmentation des dépenses) à moyen terme – toutes choses égales par ailleurs. Cela dit, cette analyse comporte des mises en garde importantes :

  1. Elle ne tient pas compte du fait qu'une inflation plus élevée entraîne des taux d'intérêt plus élevés, ce qui entraîne une augmentation des frais de la dette publique pour le gouvernement.
  2. Plus l'inflation est soutenue, plus les coûts des biens et services augmenteront pour le gouvernement, ce qui signifie des coûts plus élevés pour fournir des services et verser des prestations aux Canadiens – ce dont l'analyse ci-dessus ne tient pas compte pleinement.

Contexte

L'inflation du PIB fait référence à une augmentation du prix de tous les biens et services qui sont produits au Canada (nette des augmentations des prix à l'importation). Lorsque le prix des biens et services que le Canada produit augmente, après avoir tenu compte des prix à l'importation, le revenu national du Canada augmente – et le gouvernement fédéral constatera une augmentation de ses recettes fiscales. Le revenu national est composé du revenu des entreprises (c'est-à-dire les bénéfices des sociétés) et du revenu des particuliers (c'est-à-dire les salaires et traitements et les investissements et autres revenus).

Le gouvernement fédéral tire environ 70 % de ses revenus de l'impôt sur le revenu; l'augmentation du revenu national a donc un forte incidence sur les revenus fédéraux; il en va de même pour les provinces. Les principales sources de revenus du gouvernement fédéral sont celles provenant de l'impôt sur le revenu des particuliers (48 %) et de l'impôt sur le revenu des sociétés (19 %).

L'inflation de l'Indice des prix à la consommation (IPC) fait référence à une augmentation du prix des biens et services consommés par les Canadiens. Une augmentation de l'IPC érode le pouvoir d'achat des Canadiens, en particulier si leurs revenus n'augmentent pas aussi vite que l'IPC. De nombreux Canadiens n'ont pas vu leur revenu augmenter aussi rapidement que l'inflation de l'IPC – *caviardé*. C'est pourquoi le gouvernement a annoncé son Plan pour rendre la vie plus abordable, qui vise à soutenir les personnes qui ont le plus besoin d'aide pour faire face à l'inflation de l'IPC.

De plus, bon nombre des programmes de transfert du gouvernement sont indexés, afin de protéger les Canadiens contre les conséquences négatives de l'inflation. Notamment :

Transfert canadien en matière de santé

Question

Depuis septembre 2020, les premiers ministres provinciaux et territoriaux demandent une augmentation des paiements versés au titre du Transfert canadien en matière de santé afin de couvrir 35 pour cent de leurs dépenses en santé. Ils demandent aussi de maintenir cette hausse du taux.

Contexte

Discussions avec les provinces et les territoires

Transfert canadien en matière de santé

Frais de la dette publique

Question

Après avoir atteint des creux historiques en pourcentage du PIB en 2020-2021, les frais de la dette publique ont augmenté de 4,1 milliards de dollars, ou 20,3 %, en 2021-2022 pour atteindre 1 % du PIB.

Contexte

Figure 1
Frais de la dette publique (1990-1991 à 2027-2028)
Figure 1: Frais de la dette publique (1990-1991 à 2027-2028)

Veuillez noter qu’en raison d’une erreur de transcription, les années 2024-25 et 2025-26 ont été mal étiquetées.

Version texte
Année Réel EEA2022 EEA2022 pessimiste
1990-1991 6,5    
1991-1992 6,3    
1992-1993 5,8    
1993-1994 5,4    
1994-1995 5,6    
1995-1996 5,9    
1996-1997 5,5    
1997-1998 4,8    
1998-1999 4,6    
1999-2000 4,3    
2000-2001 4,0    
2001-2002 3,5    
2002-2003 3,1    
2003-2004 2,9    
2004-2005 2,6    
2005-2006 2,4    
2006-2007 2,3    
2007-2008 2,1    
2008-2009 1,7    
2009-2010 1,7    
2010-2011 1,7    
2011-2012 1,6    
2012-2013 1,4    
2013-2014 1,3    
2014-2015 1,2    
2015-2016 1,1    
2016-2017 1,0    
2017-2018 1,0    
2018-2019 1,0    
2019-2020 1,1    
2020-2021 0,9    
2021-2022 1,0    
2022-2023   1,2 1,3
2023-2024   1,5 1,7
2023-2024   1,4 1,6
2024-2025   1,4 1,6
2026-2027   1,4 1,6
2027-2028   1,3 1,6
Tableau 1
Tableaux de référence
Année financière Frais de la dette publique
(milliards de dollars)
% du PIB Année financière Frais de la dette publique
(milliards de dollars)
% du PIB Scénario pessimiste
Frais de la dette publique (milliards de dollars) % du PIB
1990-91 45,0 1,1 2009-10 26,6 1,7    
1991-92 43,9 6,3 2010-11 28,6 1,7    
1992-93 41,3 5,8 2011-12 29,0 1,6    
1993-94 40,1 5,4 2012-13 25,5 1,4    
1994-95 44,2 5,6 2013-14 24,7 1,3    
1995-96 49,4 5,9 2014-15 24,2 1,2    
1996-97 47,3 5,5 2015-16 21,8 1,1    
1997-98 43,1 4,8 2016-17 21,2 1,0    
1998-99 43,3 4,6 2017-18 21,9 1,0    
1999-00 43,4 4,3 2018-19 23,3 1,0    
2000-01 43,9 4,0 2019-20 24,4 1,1    
2001-02 39,7 3,5 2020-21 20,4 0,9    
2002-03 37,3 3,1 2021-22 24,5 1,0    
2003-04 35,8 2,9 2022-23 34,7 1,2 36,0 1,3
2004-05 34,1 2,6 2023-24 43,3 1,5 48,0 1,7
2005-06 33,8 2,4 2023-24 42,7 1,4 48,0 1,6
2006-07 33,9 2,3 2024-25 42,9 1,4 49,9 1,6
2007-08 33,3 2,1 2026-27 44,1 1,4 52,4 1,6
2008-09 28,3 1,7 2027-28 44,8 1,3 52,0 1,6

Veuillez noter qu’en raison d’une erreur de transcription, les années 2024-25 et 2025-26 ont été mal étiquetées.

Source : Tableaux de référence financiers, calculs du ministère des Finances du Canada

Tableau 2
de la table A1.1
  2022 2023 2024 2025 2026 2027 2022-2026
Taux des bons du Trésor à 3 mois
Budget de 2022 0,8 1,7 2,0 2,1 2,1 - 1,7
Énoncé économique de l'automne de 2022 2,2 3,6 2,8 2,3 2,1 2,1 2,6
Scénario pessimiste 2,4 4,4 3,5 3,2 3,0 3,0 3,3
Taux des obligations du gouvernement à 10 ans
Budget de 2022 2,0 2,4 2,6 2,8 3,0 - 2,6
Énoncé économique de l'automne de 2022 2,8 3,1 2,8 2,8 2,9 3,0 2,9
Scénario pessimiste 2,8 3,2 3,1 3,2 3,3 3,5 3,1
Inflation de l'indice des prix à la consommation
Budget de 2022 3,9 2,4 2,2 2,1 2,0 - 2,5
Énoncé économique de l'automne de 2022 6,8 3,5 2,1 2,1 2,1 2,1 3,3
Scénario pessimiste 6,8 5,3 2,5 1,6 2,0 2,1 3,7

Régime de tarification de la pollution et Incitatif à agir pour le climat

Question

Le gouvernement fédéral doit restituer tous les produits directs du système fédéral de tarification de la pollution par le carbone aux provinces et aux territoires où ils ont été perçus. Toutefois, les produits perçus et les produits restitués à partir du système fédéral ne sont pas égaux aux termes des Comptes publics pour un exercice donné.

De plus, le Parti conservateur a déposé un rapport dissident en réponse au rapport du comité des Comptes publics de 2021, selon lequel les Comptes publics de 2021 indiquent que « 100 millions de dollars provenant de la taxe sur le carbone ont été détournés vers des programmes de dépenses et n'ont pas été restitués aux Canadiens » et dans lequel il est recommandé que « le directeur parlementaire du budget présente une véritable analyse indépendante de la taxe sur le carbone, de son effet sur l'inflation et le PIB, ainsi que de cette prétention de neutralité en matière de revenus ».

Contexte

Pour les provinces et territoires qui demandent le système fédéral, comme l'Île-du-Prince-Édouard (seulement le système de tarification fondé sur le rendement, STFR), le Yukon et le Nunavut, les produits sont restitués directement au gouvernement.

Pour les autres provinces et territoires où le filet de sécurité est imposé (actuellement l'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta), la vaste majorité des produits issus de la redevance sur les combustibles (environ 90 %) est directement restituée aux ménages grâce aux paiements de l'Incitatif à agir pour le climat (IAC). Le reste des produits issus de la redevance sur les combustibles (environ 10 %) est restitué à certains secteurs de ces provinces et territoires grâce à d'autres mécanismes fédéraux, y compris les programmes. Les produits issus du STFR fédéral dans ces provinces et territoires seront restitués dans le cadre d'un programme fédéral.

En règle générale, les produits perçus et les produits restitués au cours d'un exercice donné et au moyen des mécanismes décrits ci-dessus ne concorderont pas dans les Comptes publics sur une base annuelle. Il en est ainsi en raison des facteurs de temps.

Le montant des produits restitués a diminué dans les Comptes publics de 2022. Ce montant était considérablement inférieur au montant des produits perçus. Cette diminution s'explique presque entièrement par les modifications apportées aux modalités de paiement de l'IAC, qui est passé d'un crédit annuel remboursable de l'impôt des particuliers  à une prestation trimestrielle.

Il convient de noter que le gouvernement rend également compte de la source et de l'utilisation des produits issus de la tarification du carbone dans le rapport annuel de la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre (LTPGES). Le dernier rapport, faisant état de l'année de redevance sur les combustibles 2020-2021, a été déposé à la Chambre des communes en mars 2022. Ces données différeront toujours des données des Comptes publics présentés ci-dessous. Cela tient du fait que le rapport de la LTPGES présente les produits et les versements pour l'exercice auquel ils se rapportent. En revanche, les Comptes publics allouent ces montants à l'exercice au cours duquel ils ont été cotisés.

Tableau 3
Produits issus de la tarification de la pollution selon les Comptes publics de 2019, 2020, 2021 et 2022
(millions de dollars)
  2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022
Prix du carbone S.O. 20 $/t d'éq. CO2 30 $/t d'éq. CO2 40 $/t d'éq. CO2
Montant total de produits perçus - 2 655  4 380  6 341
dont
Produits de la redevance sur les combustibles
- 2 655 4 219 6 106
Redevances du STFR sur les émissions excédentaires
- - 161 235
Montant total des produits restitués 664 2 636  4 566  3 814
dont
Transferts aux administrations assujetties à un filet de sécurité « volontaire »
- 6 19 52
Montant total des paiements de l'IAC
664 2 630 4 547 3 762
Produits restitués dans le cadre d'un programme fédéral
- 7 98 Aucune information dans les Comptes publics de 2021-2022.

Agrandissement du réseau de Trans Mountain

Question

Le gouvernement du Canada a fourni un financement à l'appui du projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain (PARTM).

Contexte

En 2017, Kinder Morgan a publié une estimation des coûts de 7,4 milliards de dollars qui n'incluait pas d'évaluation technique détaillée ni tous les plans de travail détaillés. En août 2018, le gouvernement du Canada a acheté le pipeline Trans Mountain (TMP), le projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain (PARTM) et les actifs connexes pour 4,4 milliards de dollars.

En 2020, Trans Mountain Corporation (TMC) a révisé l'estimation des coûts à 12,6 milliards de dollars pour tenir compte des améliorations apportées au PARTM ainsi que du retard d'environ un an dû à la décision de la Cour d'appel fédérale de 2018 d'annuler le certificat initial du PARTM.

En 2021-2022, le gouvernement du Canada a fourni un financement de 6,3 milliards de dollars à la Corporation de développement des investissements du Canada (CDIC) à partir du Compte du Canada pour financer les activités de construction du PARTM.

Comme annoncé le 18 février 2022, l'estimation des coûts révisée de 21,4 milliards de dollars et la date de mise en service de la fin de 2023 fournissent une comptabilité plus complète des améliorations supplémentaires du PARTM ainsi que des contraintes de calendrier, notamment des retards résultant de la COVID, des inondations en Colombie-Britannique et d'autres facteurs, des dépassements de coûts, les améliorations de la sécurité et les coûts de financement.

Le gouvernement a annoncé en février 2022 qu'il ne fournirait plus de fonds publics au PERTM à l'avenir. Au lieu de cela, TMC financera le PERTM en utilisant les marchés financiers publics et les institutions financières.

Avec plus de 65 % du PERTM construit et les risques étant considérablement réduits, il n'est plus nécessaire que le gouvernement finance le PERTM à l'avenir.

L'acquisition de TMC et la construction du PERTM jusqu'en 2022 ont été financées par des prêts du gouvernement du Canada, par l'intermédiaire du Compte du Canada. Le Compte du Canada est utilisé pour soutenir les transactions d'exportation qui sont déterminées par le ministre du Commerce international comme étant dans l'intérêt national du Canada.

En avril 2022, TMC a conclu une facilité de prêt de 10 milliards de dollars avec un syndicat de prêteurs, et une garantie fournie par le gouvernement.

Le financement provisoire fourni par l'intermédiaire du Compte du Canada entre l'annonce du 18 février et la clôture d'avril 2022 de la facilité de prêt à des tiers a été remboursé au moyen du prêt syndiqué.

Le 28 avril, TMC est devenue une société d'État non mandataire. Cela lui a permis de rechercher du financement sur les marchés financiers. TMC reste une filiale en propriété exclusive de la CDIC, et sa relation hiérarchique avec la CDIC reste inchangée.

Participation économique des Autochtones

Depuis 2019, Finances Canada dirige la mobilisation du gouvernement auprès des communautés autochtones sur la liste de consultation de la Couronne pour le projet de participation économique à Trans Mountain.

Afin de s'assurer que ces groupes autochtones disposent de ressources financières suffisantes pour participer de manière significative au processus de mobilisation, Finances Canada fournit un financement sous forme de contribution à ces groupes par l'intermédiaire du Programme de financement pour la participation autochtone. Le financement sous forme de contribution couvre les coûts liés à l'obtention d'une expertise financière, juridique, scientifique, technique et autre, au renforcement des capacités internes et à l'accès aux services professionnels.

Finances Canada a signé 71 ententes de contribution avec des groupes autochtones et d'autres divisions apparentées afin de soutenir son processus de mobilisation. À ce jour, Finances Canada a versé près de 2,9 millions de dollars en financement sous forme de contribution.

Cent vingt-neuf (129) groupes autochtones ont été invités à participer à un processus de mobilisation sur la participation économique au PARTM et à quoi cette participation pourrait ressembler. Plus de 100 groupes autochtones ont participé au processus de mobilisation. Ce processus de mobilisation a produit des rétroactions riches et précieuses.

Le gouvernement a récemment nommé un conseiller principal du sous-ministre des Finances pour agir à titre de représentant spécial du sous-ministre pour les relations avec les Autochtones associées au PARTM.

Le gouvernement annoncera la prochaine étape pour la participation économique des Autochtones plus tard en 2022.

Le Fonds d'assurance hypothécaire de la SCHL

Question

Le terme « Fonds d'assurance hypothécaire » dans les Comptes publics fait référence à l'assurance hypothécaire publique du gouvernement, offerte par l'intermédiaire de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Dans le passé, les parlementaires ont posé des questions sur l'exposition du gouvernement au marché du logement.

Voici une question anticipée :

Le Fonds d'assurance hypothécaire est-il solvable?

Contexte

Tableau 4
Assurance hypothécaire garantie par le gouvernement
En milliards de dollars
En date du 31 mars 2022 SCHL
(Volume 1 – Tableau 11.8)
(page 394, anglais)
(page 406, français)
Assureurs hypothécaires privés
(Volume 1 – Tableau 11.6)
(page 389, anglais)
(page 401, français)
Total
Limite prévue par la loi 750 350 1 100
Assurance en vigueur 394 258 652

Remarque : La limite prévue par la loi de la SCHL a été temporairement augmentée à 750 milliards de dollars à compter de mars 2020 pour assurer les mesures en réponse à la COVID-19, mais reviendra au niveau pré-COVID de 600 milliards de dollars en 2025.

Assouplissement quantitatif - Incidence budgétaire

Question

Pour 2021-2022, le gouvernement a enregistré des pertes nettes totalisant 1 milliard de dollars à l'égard des achats d'obligations du gouvernement du Canada par la Banque du Canada sur le marché secondaire.

Contexte

Aperçu du comité

Comité permanent des comptes publics (PACP)

Mandat du comité

Lorsque le rapport de la vérificatrice générale est déposé à la Chambre des communes par le Président, il est renvoyé d'office au Comité des comptes publics. Le Comité choisit les chapitres du rapport sur lesquels il souhaite se pencher et convoque la vérificatrice générale et des hauts fonctionnaires des organisations ayant fait l'objet de la vérification pour qu'ils viennent répondre aux conclusions de la vérificatrice générale. Le Comité étudie également les états financiers consolidés du gouvernement fédéral (les Comptes publics du Canada) et examine les failles de nature financière et comptable soulevées dans le rapport de la vérificatrice générale. Au terme d'une étude, le Comité peut faire ses recommandations au gouvernement en vue d'améliorer les méthodes et les contrôles administratifs et financiers des ministères et des organismes fédéraux.

Le Comité n'a généralement pas à étudier la politique gouvernementale, ni à déterminer dans quelle mesure les objectifs de cette politique sont atteints. Il se préoccupe plutôt de l'administration gouvernementale, à savoir de l'économie et de l'efficience de la prestation des programmes ainsi que du respect des politiques, directives et normes du gouvernement. Le Comité cherche à obliger le gouvernement à rendre des comptes sur l'efficacité de son administration publique et sur l'utilisation qu'il fait des fonds publics.

En vertu de l'alinéa 108(3)g) du Règlement de la Chambre des communes, le Comité permanent des comptes publics a notamment pour mandat d'examiner et de faire rapport sur :

Le comité examine également :

Autres responsabilités

Tableau A1
Membres du comité
Nom & Rôle Parti Circonscription Membre du PACP
Président
John Williamson Conservateur Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest Février 2022
Vice-président
Jean Yip Libéral Scarborough—Agincourt Janvier 2018
Nathalie Sinclair-Desgagné
Porte-parole en matière des comptes publics, des Programmes de lutte contre la pandémie et des Agences de développement économique
Bloc Québécois Terrebonne Décembre 2021
Membres
Garnett Genuis
Porte-parole en matière de Développement international
Conservateur Sherwood Park—Fort Saskatchewan Octobre 2022
Michael Kram Conservateur Regina—Wascana Octobre 2022
Kelly McCauley Conservateur Edmonton-Ouest Octobre 2022
Blake Desjarlais
Porte-parole pour le CT, la diversité et l'inclusion, l'EPS, la Jeunesse et le Sport
Nouveau parti démocratique Edmonton Greisbach Décembre 2021
Valerie Bradford Libéral Kitchener South – Hespeler Décembre 2021
Han Dong Libéral Don Valley-Nord Décembre 2021
Peter Fragiskatos
Secrétaire parlementaire du Revenu national
Libéral London-Centre-Nord Décembre 2021 
Brenda Shanahan Libéral Châteauguay—Lacolle Décembre 2021; et Jan 2016 – Jan 2018

Bios des membres du comité

John Williamson (Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest)
Conservateur
Président

Photo - John Williamson
  • Élu député de Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest en 2011, il a ensuite été défait en 2015 et réélu en 2019 et 2021.
  • Il est également membre du Comité de liaison et le président du sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des comptes publics
  • A déjà été membre de nombreux comités, dont PACP pendant une brève période en 2013
  • Avant son élection, M. Williamson a occupé différents postes. Il a été éditorialiste pour le National Post de 1998 à 2001, puis a rejoint la Fédération canadienne des contribuables jusqu'en 2008. En 2009, il a été embauché par Stephen Harper comme directeur des communications au sein du cabinet du premier ministre.

Jean Yip (Scarborough - Agincourt)
Libéral
1ère Vice-présidente

Photo - Jean Yip
  • Élue comme députée dans Scarborough—Agincourt dans une élection partielle en 2017, réélue en 2019 et 2021.
  • Siège sur le comité des comptes publics depuis 2018 et a précédemment siégé à l'Association législative Canada-Chine
  • Vice-présidente du sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des comptes publics
  • Avant son élection, elle était signataire d'assurance et assistante de circonscription.

Nathalie Sinclair-Desgagné (Terrebonne)
Bloc Québécois
2e Vice-présidente

Photo - Nathalie Sinclair-Desgagné
  • Élue comme députée dans Terrebonne en 2021
  • Porte-parole du Bloc en matière des comptes publics, des Programmes de lutte contre la pandémie et des Agences de développement économique
  • Vice-présidente du sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des comptes publics
  • A travaillé à la Banque européenne d'investissement et chez PWC à Londres
  • Elle a retourné au Québec en 2017 pour poursuivre une carrière dans le monde des affaires.

Garnett Genuis (Sherwood Park—Fort Saskatchewan)
Conservateur

Photo - Garnett Genuis
  • Élu député de Sherwood Park-Fort Saskatchewan en 2015, réélu en 2019 et 2021
  • Ministre fantôme conservateur du Développement international
  • Siège également au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international
  • A siégé à de nombreux comités permanents par le passé, notamment ceux de la citoyenneté et de l'immigration, des relations Canada-Chine et de l'examen de la réglementation
  • Avant son élection, M. Genuis a été adjoint de l'ancien premier ministre Stephen Harper et conseiller au sein du personnel de l'ancienne ministre Rona Ambrose.

Michael Kram (Regina—Wascana)
Conservateur

Photo - Michael Kram
  • Élu député de Regina-Wascana en 2019, et réélu en 2021.
  • A été vice-président du Comité permanent de l'industrie et de la technologie, ainsi que membre des comités permanents de Transpart, de l'infrastructure et des collectivités et du commerce international.
  • Avant son élection, M. Kram a travaillé pendant 20 ans dans le secteur des technologies de l'information, y compris un certain nombre de postes contractuels avec le ministère de la Défense nationale.

Kelly McCauley (Edmonton-Ouest)
Conservateur

Photo - Kelly McCauley
  • Élu député d'Edmonton-Ouest en 2015, réélu en 2019 et 2021.
  • Siège également comme président du comité sur les opérations gouvernementales et les prévisions budgétaires
  • Précédemment le ministre fantôme conservateur pour le Conseil du Trésor
  • A déjà siégé au comité COVID-19 Pandémie ainsi qu'au sous-comité de l'ordre du jour et de la procédure d'OGGO en 2020
  • Avant son élection en 2015, M. McCauley était un cadre du secteur hôtelier spécialisé dans la gestion d'hôtels et de centres de congrès
  • Il est diplômé du BCIT dans le programme de gestion hôtelière
  • Défend les intérêts des personnes âgées et des anciens combattants.

Blake Desjarlais (Edmonton Greisbach)
Nouveau parti démocratique

Photo - Blake Desjarlais
  • Élu comme député dans Edmonton Greisbach en 2021.
  • Porte-parole du NPD pour le Conseil du trésor, la diversité et l'inclusion, l'éducation post-secondaire, la Jeunesse et le Sport.
  • Aussi membre du sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des comptes publics
  • Première personne ouvertement bispirituelle et seul député autochtone de l'Alberta.

Valerie Bradford (Kitchener Sud—Hespeler)
Libéral

Photo - Valerie Bradford
  • Élue comme députée dans Kitchener Sud—Hespeler en 2021.
  • Siège également au comité des sciences et de la recherche et au sous-comité du programme et de la procédure du comité permanent des sciences et de la recherche.
  • Directrice de l'Association Canada-AfriqueAvant son élection, elle travaillait comme professionnelle en développement économique pour la ville de Kitchener.

Han Dong (Don Valley-Nord)
Libéral

Photo - Han Dong
  • Élu comme député dans Don Valley-Nord en 2019 et réélu en 2021.
  • Siège également sur le comité permanent de l'Industrie et de la technologie.
  • A siégé par le passé sur les comités de l'éthique et des ressources humaines.
  • Avant son élection, il travaillait avec une société de haute technologie basée à Toronto qui se consacre à la construction de communautés plus sûres et a été le chef du Chinatown Gateway Committee établi par le maire John Tory.

Peter Fragiskatos (London-Centre-Nord)
Liberal
Secrétaire parlementaire de la ministre du Revenu national

Photo - Peter Fragiskatos
  • Élu comme député dans London-Centre-Nord en 2015, réélu en 2019 et 2021.
  • Secrétaire parlementaire pour la ministre du Revenu national
  • A siégé sur plusieurs comités dans le passé, dont les Finances, Canada-Chine, les ressources humaines, la sécurité publique et les affaires étrangères.
  • A été membre du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR)
  • Avant son élection, il a été professeur de sciences politiques au Huron University College et au King's University College, ainsi que commentateur fréquent des médias sur les questions internationales.

Brenda Shanahan (Châteauguay—Lacolle)
Libéral

Photo - Brenda Shanahan
  • Élue comme députée dans Châteauguay—Lacolle en 2015, réélue en 2019 et 2021.
  • A siégé sur le comité des comptes publics dans le passé (2016-2018), en plus d'avoir siégé sur les comités d'éthique, d'opérations gouvernementales et sur l'aide médicale à mourir.
  • A été membre du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR)
  • Avant son élection, elle était une banquière et une travailleuse sociale, qui s'est également engagée dans un certain nombre d'organisations telles qu'Amnesty International et la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités.

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