Dossier d'information créé pour le sous-ministre des Finances à l'occasion de sa comparution devant le Comité permanent des comptes publics le 23 novembre 2023 sur les Comptes publics du Canada 2023

Table des matières

Questions et enjeux liées aux Comptes publics

Questions d'actualité

Contexte

Contexte et scénario de la réunion
Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes
Comparution du ministère des Finances sur les Comptes publics du Canada 2023

23 novembre 2023 (11 h à 13 h)

Mandat du comité et étude des Comptes publics du Canada

Rôle du ministère et du sous-ministre des Finances dans la préparation des Comptes publics

Jour de réunion : questions et réponses

Devoirs des administrateurs généraux et des fonctionnaires comparaissant devant les comités parlementaires

Comptes publics 2023 – Principaux chiffres

Points principaux

Tableau 1
Faits saillants financiers
milliards de dollars
2022-23 2021-22
Chiffres redressés1
Opérations budgétaires
Revenus 447,8 413,3
Dépenses
Dépenses des programmes, excluant les pertes actuarielles nettes
438,6 468,9
Frais de la dette publique
35,0 24,5
Dépenses totales, excluant les pertes actuarielles nettes
473,5 493,4
Solde budgétaire, excluant les pertes actuarielles nettes (25,7) (80,1)
Pertes actuarielles nettes
9,6 10,2
Solde budgétaire (35,3) (90,3)
Situation financière
Total des passifs
1 925,0 1 892,3
Total des actifs financiers
642,3 647,5
Dette nette
(1 282,8) (1 244,7)
Actifs non financiers
109,7 104,8
Dette fédérale (déficit accumulé) (1 173,0) (1 140,0)
Résultats financiers (pourcentage du PIB)
Revenus
16,1 16,5
Dépenses totales des programmes
16,1 19,1
Frais de la dette publique
1,3 1,0
Solde budgétaire
(1,3) (3,6)
Dette fédérale (déficit accumulé)
42,2 45,4

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

1 Certains chiffres comparatifs ont été redressés. De plus, certains chiffres comparatifs ont été redressés pour tenir compte de la présentation des données de l'exercice en cours.

Tableau 2
Comparaison des résultats réels par rapport au budget de 2023
Résultats réels
(milliards de dollars)
Budget de 20231
(milliards de dollars)
Écart
(milliards de dollars) (%)
Revenus
Impôts sur le revenu
Particuliers
207,9 206,8 1,1 0,5
Sociétés
93,9 88,0 5,9 6,7
Non-résidents
13,2 13,6 (0,4) (2,8)
Total
315,0 308,3 6,7 2,2
Autres taxes et droits
Taxe sur les produits et services
46,0 45,4 0,5 1,2
Taxes sur l'énergie
5,7 5,4 0,3 5,1
Droits de douane et frais d'importation
6,1 6,2 (0,2) (2,6)
Autres taxes et droits d'accise
6,5 6,2 0,4 5,8
Total
64,2 63,2 1,0 1,6
Cotisations à l'assurance-emploi 26,9 26,8 0,1 0,5
Redevances du cadre sur la tarification de la pollution 8,0 7,7 0,4 5,0
Autres revenus 33,6 31,3 2,4 7,6
Total des recettes 447,8 437,3 10,6 2,4
Dépenses de programmes
Principaux transferts aux particuliers
Prestations aux personnes âgées
69,4 69,1 0,3 0,4
Assurance-emploi et mesures de soutien
21,8 22,6 (0,8) (3,5)
Prestation pour enfants
24,6 24,5 0,1 0,2
Soutien au revenu lié à la COVID-19 pour les travailleurs
(3,5) (3,0) (0,6) (19,7)
Total
112,2 113,3 (1,1) (0,9)
Principaux transferts à d'autres ordres de gouvernement
90,8 90,8 (0,0) (0,0)
Retour des redevances du cadre sur la tarification de la pollution
7,0 6,9 0,1 1,9
Subvention salariale d'urgence du Canada
(0,3) (0,2) (0,0) (20,1)
Autres dépenses directement liées aux programmes
228,8 225,2 3,66 1,6
Total des charges de programmes excluant les pertes actuarielles nettes
438,6 435,9 2,6 0,6
Frais de la dette publique 35,0 34,5 0,5 1,4
Résultats budgétaires ou estimation avant les pertes actuarielles nettes (25,7) (33,2) 7,5  
Pertes actuarielles nettes
9,6 9,8 (0,2) (1,9)
Résultats budgétaires ou estimation (35,3) (43,0) 7,7

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

1 Certains montants du budget de 2023 ont été redressés pour tenir compte de la présentation des données de l'exercice en cours dans les états financiers consolidés, sans incidence globale sur le déficit annuel prévu en 2022-2023.

Comparaisons du G7

Question

Où se situe le Canada par rapport à ses pairs du G7 pour ce qui est des principales données macroéconomiques et budgétaires?

Points principaux

Contexte

Tableau 3
Variation de l'emploi au sein du G7 depuis février 2020
(en pourcentage)
  Données les plus récentes
Canada 5,5
France 5,0
États-Unis 3,0
Allemagne 2,7
Italie 2,7
Japon -0,1
Royaume-Uni -0,3

Remarque : les derniers points de données sont : octobre 2023 (Canada, États-Unis), septembre 2023 (Allemagne, Italie, Japon), juin 2023 (Royaume-Uni) et T2 2023 (France).

Chart 1
Inflation globale selon l'IP au sein du G7 (a/a, %)
Chart 1: Inflation globale selon l'IP au sein du G7 (a/a, %)
Version texte
  Août Septembre* Octobre
Royaume-Uni 6,7 6,7 4,6
France 4,9 4,9 4,0
Allemagne 6,1 4,5 3,8
États-Unis 3,7 3,7 3,2
Canada 4,0 3,8 3,1
Japon 3,1 3,0 --
Italie 5,4 5,3 1,7

*Classé selon les données les plus récentes

Tableau 4
Croissance du PIB réel au sein du G7
  Variation trimestrielle en % au taux annuel Variation en %*
  T1 2023 T2 2023 T3 2023 T4 2019-T2 2020 T4 2019-T2 2023
États-Unis 2,2 2,1 4,9 -9,1 6,1
Canada 2,6 -0,2 -- -12,8 3,5
Italie 2,3 -1,5 0,2 -17,1 3,3
Japon 3,2 4,8 -- -7,5 3,0
France 0,3 2,3 0,4 -17,8 1,8
Royaume-Uni 1,3 0,8 -- -22,5 1,8
Allemagne -0,1 0,6 -0,3 -10,8 0,4
*Classé selon la croissance du T4 2019 au T2 2023
Tableau 5
Prévisions du FMI pour la croissance du PIB réel (%) au sein du G7
    Projection actuelle*
  2022 2023 2024
Canada 3,4 1,3 1,6
États-Unis 2,1 2,1 1,5
France 2,5 1,0 1,3
Japon 1,0 2,0 1,0
Allemagne 1,8 -0,5 0,9
Italie 3,7 0,7 0,7
Royaume-Uni 4,1 0,5 0,6

*Classé selon la projection pour 2024

Perspectives de l'économie mondiale (PEM) du FMI (octobre 2023)

Tableau 6
Perspectives du solde budgétaire des administrations publiques – Pays du G7
(pourcentage du PIB)
  2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028*
Canada -0,02 -10,9 -4,4 -0,8 -0,7 -0,6 -0,5 -0,4 -0,3 -0,2
Allemagne 1,5 -4,3 -3,6 -2,5 -2,9 -1,7 -0,9 -0,6 -0,5 -0,5
Italie -1,5 -9,7 -9,0 -8,0 -5,0 -4,0 -3,3 -2,7 -2,7 -2,5
Japon -3,0 -9,1 -6,2 -6,9 -5,6 -3,7 -2,6 -2,7 -2,9 -3,3
Royaume-Uni -2,2 -13,0 -8,3 -5,5 -4,5 -3,9 -3,7 -3,7 -3,5 -3,5
France -3,1 -9,0 -6,5 -4,8 -4,9 -4,5 -4,0 -3,6 -3,5 -3,6
États-Unis -5,7 -14,0 -11,6 -3,7 -8,2 -7,4 -7,4 -7,0 -6,7 -7,0
Moyenne du G7 : -3,8 -11,6 -9,1 -4,1 -6,5 -5,6 -5,3 -5,0 -4,8 -5,0

*Classé selon la projection pour 2028

Remarque : à l'échelle des administrations publiques et sur une base comptable nationale, le Canada dans son ensemble se rapprochait d'une position d'équilibre en 2019 (reflétant des soldes budgétaires presque équilibrés aux niveaux fédéral, provincial et territorial, local et autochtone et l'excédent habituel au chapitre du RPC/RRQ).

Source : PEM du FMI (octobre 2023).

Tableau 7
Perspectives de la dette nette des administrations publiques – Pays du G7
(pourcentage du PIB)
  2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028*
Canada 8,5 15,7 15,4 14,2 14,6 14,6 14,5 14,4 14,2 13,8
Allemagne 40,7 46,1 47,2 45,8 46,5 45,7 44,4 43,2 42,4 41,7
Royaume-Uni 74,6 93,6 94,1 98,9 99,0 99,6 97,2 96,7 96,5 96,5
France 88,9 101,2 100,4 101,4 99,6 100,1 100,0 100,0 100,1 100,4
États-Unis 83,1 98,3 98,3 95,1 96,7 100,7 104,0 106,6 109,0 111,6
Italie 121,7 141,5 137,4 132,7 132,6 132,5 132,4 131,9 131,3 130,6
Japon 151,7 162,3 156,7 161,5 158,5 155,8 154,0 153,5 153,2 153,2
Moyenne du G7 86,2 99,9 97,8 95,3 95,7 97,5 98,9 100,1 101,3 102,9

*Classé selon la projection pour 2028.

Source : PEM du FMI (octobre 2023).

Tableau 8
Perspective de la dette brute des administrations publiques – Pays du G7
(pourcentage du PIB)
  2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028*
Allemagne 59,5 68,7 69,0 66,1 65,9 64,0 61,8 59,9 58,6 57,5
Canada 90,2 118,9 115,1 107,4 106,4 103,3 100,6 98,6 96,6 94,7
Royaume-Uni 84,5 104,6 105,2 101,9 104,1 105,9 107,3 108,5 108,2 108,2
France 97,4 114,7 113,0 111,8 110,0 110,5 110,4 110,4 110,5 110'8
États-Unis 108,7 133,5 126,4 121,3 123,3 126,9 130,3 132,9 135,1 137,5
Italie 134,2 154,9 149,9 144,4 143,7 143,2 142,8 141,9 141,0 140,1
Japon 236,4 258,6 255,1 260,1 255,2 251,9 250,6 251,1 251,9 252,8
Moyenne du G7 118,3 140,4 133,9 128,0 127,8 128,9 130,5 131,7 132,8 134,3

*Classé selon la projection pour 2028. Le Canada s'est classé troisième en 2022, la dernière année pour laquelle des données réelles sont disponibles. Il devrait rester troisième cette année avant de grimper au deuxième rang à partir de 2024.

Source : PEM du FMI (octobre 2023).

Capitaux propres négatifs de la Banque du Canada

Question

Il pourrait être question des pertes et des capitaux propres négatifs de la Banque du Canada lors de la comparution du sous-ministre devant le Comité permanent des comptes publics.

Points principaux

Prêts et recouvrements – Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC)

Question

La couverture médiatique s'est accrue après que le gouvernement a annoncé des prolongations et des assouplissements pour le programme du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) le 14 septembre 2023; les intervenants continuent de faire pression pour une nouvelle prolongation de la date limite du 18 janvier 2024 pour la radiation des prêts.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Quel pourcentage des détenteurs de prêts du CUEC pourront bénéficier d'une radiation partielle?

    Au 31 août 2023, environ 21 % des emprunteurs avaient remboursé leurs prêts du CUEC. Environ 8,1 milliards de dollars ont été remboursés, et environ 2,8 milliards de dollars ont été annulés selon les modalités du programme du CUEC.

    Nous nous attendons à ce que la plupart des emprunteurs remboursent leur prêt à l'approche de la date limite afin de profiter pleinement de la période sans intérêt.

  2. Combien devraient coûter les prolongations et les assouplissements?

    Nous ne prévoyons pas des coûts supplémentaires importants à la suite des annonces récentes, car nous ne pensons pas qu'elles auront une incidence importante sur le comportement des emprunteurs pour ce qui est du remboursement des prêts du CUEC.

  3. Pourquoi la date limite de remboursement pour bénéficier d'une radiation partielle n'a-t-elle pas été prolongée au-delà du 18 janvier 2024?

    Le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) a été lancé pour soutenir les entreprises canadiennes qui ont été durement touchées par la pandémie de COVID-19. Le gouvernement a déjà accordé une prolongation de remboursement d'un an pour bénéficier d'une radiation partielle, du 31 décembre 2022 au 31 décembre 2023.

  4. Qu'arrivera-t-il aux entreprises qui ne peuvent pas rembourser avant la date limite du 18 janvier?

    En date du 19 janvier 2024, les prêts non remboursés seront convertis en prêts de trois ans, assortis d'un taux d'intérêt de cinq pour cent par an, et la date de remboursement du prêt à terme sera prolongée d'une année, soit du 31 décembre 2025 au 31 décembre 2026. Ainsi, les entreprises les plus touchées bénéficieront d'une année de plus pour continuer à rembourser le prêt à un coût d'emprunt peu élevé.

  5. Question : Le coût de 907 millions de dollars du directeur parlementaire du budget (DPB) pour une prolongation d'un an, jusqu'au 31 décembre 2024, afin de rembourser les prêts du CUEC et de conserver l'accès à une radiation partielle est-il exact?

    Réponse : L'analyse du DPB montre les coûts importants qui seraient associés à une prolongation d'un an de la date limite pour bénéficier d'une radiation partielle du CUEC. L'évaluation par Finances Canada des coûts du DPB indique cependant qu'il sous-estime peut-être le coût total de ce changement hypothétique de programme. Il convient de noter que le DPB ne calcule pas les frais supplémentaires des institutions financières qui seraient engagés si les prêts en cours étaient détenus pendant une année supplémentaire. Comparativement aux hypothèses actuelles (telles qu'elles sont présentées dans l'Énoncé économique de l'automne), le DPB suppose également des frais de dette publique considérablement inférieurs en 2023-2024 et en 2024-2025.

Contexte

Recouvrement et exécution

Administration

*Caviardé*

Récupération des prestations liées à la COVID-19

Question

Les Comptes publics du Canada 2023 ont fait état d'une créance nette de 4,7 milliards de dollars pour les trop-payés dans le cadre de tous les programmes de prestations liées à la COVID-19.

Points principaux

Contexte

Tableau 9
Activités d'audit 2022-2023

Prestation/subvention

Description

Résultats

Subvention d'urgence du Canada pour le loyer (SUCL)

L'ARC a commencé les audits après paiement en août 2021.

Au 31 mars 2023, l'ARC avait réalisé 338 audits après paiement de la SUCL à l'issue desquels 14,8 millions de dollars de demandes ont été refusées ou rajustées. 

Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC)

L'ARC a commencé les audits après paiement en août 2020.

Au 31 mars 2023 et depuis le début des audits après paiement de la SSUC, l'ARC avait réalisé plus de 2 500 audits à l'issue desquels 5,21 milliards de dollars de demandes ont été approuvées et 325 millions de dollars de demandes ont été refusées ou rajustées. Comme il est indiqué dans un article du 20 novembre 2023 du Globe and Mail, l'ARC mentionne sur son site Web qu'au 29 septembre 2023, elle avait refusé ou rajusté 458 millions de dollars de fonds versés aux employeurs au 29 septembre 2023. 

Prestations individuelles liées à la COVID-19, notamment :

  • Prestation canadienne d'urgence (PCU)
  • Prestation canadienne de la relance économique (PCRE)
  • Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA)
  • Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE)
  • Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE)
  • Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC)

L'ARC a commencé à effectuer des examens préalables à la validation en juillet 2020 pour s'assurer que les demandes à haut risque étaient examinées avant le versement des paiements. À mesure que les données fiscales étaient rendues disponibles, il devenait évident que des demandes potentiellement irrecevables étaient soumises, et les comptes concernés ont été bloqués avant le versement des paiements. Cette intervention a permis d'empêcher le traitement des demandes à haut risque jusqu'à ce que les documents soient soumis et examinés manuellement pour confirmer l'admissibilité des demandes.

L'ARC effectue des examens postérieurs à la validation dans le cas des personnes considérées comme présentant un risque élevé de ne pas répondre aux critères d'admissibilité.

Un volume de 700 000 comptes ont été bloqués, ce qui a permis d'interrompre des paiements directs se chiffrant à 378 millions de dollars et d'annuler jusqu'à 5 milliards de dollars de prestations futures.

On a effectué 209 600 examens, ce qui a permis d'interrompre des paiements directs représentant une valeur de nouvelles déterminations de 1,3 milliard de dollars.

Au 7 avril 2023, 184 600 examens postérieurs à la validation avaient été effectués, les bénéficiaires non admissibles représentant 3,57 milliards de dollars de paiements non admissibles.

Tableau 10
Avantages COVID
(millions de dollars)
2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023
Dépenses liées aux avantages sociaux
Soutien aux entreprises
Subvention salariale d'urgence du Canada
  80 166 22 291 -257
Subvention d'urgence du Canada pour le loyer
  4 045 3 702 -11
Soutien aux particuliers
Prestation d'assurance-emploir d'urgence
1 761 24 644 -40 -69
Prestation canadienne d'urgence
4 739 39 049 -954 -1 687
Prestation canadienne de la relance économique
  16 783 15 626 -1 847
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement
    910 -10
Prestation canadienne d'urgence pour étudients
  2 880 41 -1
Total 6 500 167 567 41 575 3 882
Comptes débiteurs (brut)
Solde d'ouverture
  0 3 742 5 119
Détermination des trop-payés ou des paiements inadmissibles
  5 267 1 911 4 060
Remboursements et autres adjustments
  -1 525 -534 -2 219
Total
  3 742 5 119 6 962

Stratégie de gestion de la dette

Question

Le sous-ministre comparaîtra devant le Comité permanent des comptes publics pour discuter du récent dépôt des Comptes publics pour 2022-2023.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Pourquoi le gouvernement a-t-il réduit les emprunts dans l'Énoncé économique de l'automne 2022?

    En 2022-2023, les besoins d'emprunt étaient 40 milliards de dollars inférieurs aux prévisions du budget de 2022, en raison d'une amélioration de la situation financière, en particulier un déficit budgétaire inférieur (en baisse de 23 milliards de dollars par rapport aux projections du budget de 2022).

  2. Quel effet la hausse des taux d'intérêt a-t-elle sur les coûts du service de la dette?

    En raison de la hausse des taux d'intérêt, les frais de la dette publique ont augmenté de 10,5 milliards de dollars en 2022-2023. Malgré cela, les frais de la dette représentaient 1,2 % du PIB. Par rapport au passé, les frais de la dette publique restent faibles. À titre de comparaison, les frais de la dette publique ont culminé à 6,5 % du PIB au début des années 1990 et étaient de 2,1 % du PIB en 2007-2008 avant la crise financière.

  3. Quelle est la durée moyenne jusqu'à l'échéance du gouvernement?

    La durée moyenne jusqu'à l'échéance était de 6,9 ans en 2022-2023, en hausse contre 6,6 ans en 2021-2022. Ce constat traduisait la décision du gouvernement de maximiser les émissions dans les secteurs à long terme pendant la pandémie de COVID-19 et de tier profit des taux d'intérêt bas.

  4. À une époque d'inflation croissante, pourquoi le gouvernement a-t-il supprimé les obligations à rendement réel?

    Compte tenu des commentaires reçus lors des consultations de l'automne 2022 sur la Stratégie de gestion de la dette, le gouvernement a conclu que la demande pour ce secteur était trop faible pour justifier leur maintien. Cette décision a permis au gouvernement de promouvoir la liquidité en consolidant le financement au sein de ses principaux secteurs de financement.

  5. Pourquoi le gouvernement a-t-il supprimé les obligations à très long terme?

    Les obligations à très long terme ont connu un faible ratio de couverture et mettre fin aux obligations à très long terme relevait d'une gestion prudente.

  6. Qu'est-il arrivé à la dette associée à la COVID?

    La période d'emprunt exceptionnelle a pris fin le 6 mai 2021. Les emprunts contractés au moyen du pouvoir d'emprunt exceptionnel sont désormais comptabilisés comme une dette ordinaire dans la limite d'emprunt maximale, conformément à une modification apportée à la Loi autorisant certains emprunts en juin 2022.

  7. Quelle est la limite d'emprunt maximale parlementaire actuelle en vertu de la Loi autorisant certains emprunts?

    Le montant agrégé maximal des emprunts est de 1 831 milliards de dollars. En mars 2023, la dette totale contractée sur le marché était évaluée à 1 574 milliards de dollars.

    La législation exige que le gouvernement fasse rapport au Parlement sur cette limite d'ici mai 2024 dans le cadre d'un processus de production de rapports courants.

  8. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas émis une autre obligation verte en 2022-2023?

    Depuis la première émission, un certain nombre de faits nouveaux se sont produits sur le marché de la finance durable, comme l'entrée en vigueur de la taxonomie des activités durables de l'Union européenne. Le gouvernement prend le temps d'évaluer ces faits nouveaux.

    Le gouvernement reste déterminé à émettre régulièrement des obligations vertes.

  9. Pourquoi le gouvernement a-t-il annulé le secteur des obligations de trois ans?

    La décision reflète les commentaires que nous avons reçus lors de consultations précédentes dans le cadre desquelles les participants au marché ont indiqué que le secteur bénéficiait d'un faible soutien.

    La décision d'annuler le secteur à trois ans a été prise dans le budget de 2023.

Lien avec l'EEA 2023
  1. Pourquoi le gouvernement doit-il augmenter ses emprunts? Le déficit a-t-il augmenté?

    Le déficit pour 2023-2024 correspond au budget de 2023. Par contre, les besoins de trésorerie du gouvernement ont augmenté en raison de besoins financiers accrus, d'un décalage potentiel entre les importants paiements sortants et les rentrées et de la participation au marché des obligations hypothécaires du Canada dès février 2024.

  2. Est-ce que cela aura une incidence sur la cote de crédit AAA du Canada?

    Les besoins d'emprunt plus élevés ne devraient pas faire augmenter de manière sensible le ratio de la dette nette au PIB du Canada. Même si la hausse des taux d'intérêt depuis le budget de 2023 a fait augmenter le coût du service de la dette, qui est passé à 1,6 % du PIB, il demeure près des creux historiques.

  3. *Caviardé*

    *Caviardé*

  4. Cette augmentation amènera-t-elle le Canada à enfreindre le pouvoir d'emprunt accordé par le Parlement?

    L'augmentation de la limite d'emprunt pour 2023-2024 est compatible avec la limite d'emprunt maximale de 1 831 milliards de dollars prévue par la loi et énoncée dans la Loi autorisant certains emprunts. En mars 2023, l'encours de la dette s'élevait à 1 573,8 milliards de dollars. Les besoins d'emprunt supplémentaires porteront l'encours à 1 684,8 milliards de dollars d'ici la fin de 2023-2024, bien en dessous de la limite prévue par la loi.

  5. Que fait le gouvernement concernant les Obligations hypothécaires du Canada?

    Le gouvernement fédéral a annoncé dans l'EEA 2023 qu'il achèterait jusqu'à 30 milliards de dollars d'Obligations hypothécaires du Canada par année, dès février 2024. Le but est de générer des revenus nets pour financer des initiatives telles que le logement abordable. Le ministère des Finances travaille avec la Société canadienne d'hypothèques et de logement et la Banque du Canada à l'élaboration d'un plan opérationnel qui sera mis sur le marché.

  6. Qu'est-ce qui justifie l'inclusion de l'énergie nucléaire dans le Cadre des obligations vertes du Canada?

    • Le Cadre des obligations vertes est en cours d'actualisation pour mieux s'aligner sur le Plan de réduction des émissions du Canada, qui reconnaît le rôle de l'énergie nucléaire dans l'atteinte de la carboneutralité.
    • Cette inclusion montre que l'énergie nucléaire restera un élément important de la panoplie énergétique du Canada dans un avenir à faibles émissions de carbone et facilitera les investissements pour respecter les engagements climatiques du Canada.
    • Le Cadre des obligations vertes est également mis à jour en fonction des tendances internationales et des attentes actualisées du marché en ce qui concerne l'inclusion de l'énergie nucléaire comme étant une utilisation admissible du produit des obligations vertes.
  7. Qu'est-ce qu'un bon du Trésor à un mois et pourquoi le gouvernement du Canada envisage-t-il d'en émettre?

    Le gouvernement du Canada étudiera la possibilité d'émettre un bon du Trésor à un mois en vue de soutenir le bon fonctionnement des marchés financiers canadiens en raison de la transition des taux IBOR. La cessation du taux Canadian Dollar Offered Rate (CDOR) en juin 2024 entraînera la cessation de l'émission d'acceptations bancaires. Les acceptations bancaires sont importantes pour certains segments de l'univers des placements du marché monétaire canadien et jusqu'à présent, aucun remplacement n'a eu lieu par une adoption par un large marché.

Déficits projetés

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Qu'est-ce qui explique le résultat meilleur que prévu dans le budget de 2023?

    Dans l'ensemble, l'économie est demeurée plus forte que prévu et les revenus ont été 10,6 milliards de dollars supérieurs aux prévisions. Ce résultat s'explique principalement par des revenus fiscaux plus élevés, en raison des revenus fiscaux plus élevés que prévu tirés de l'impôt des sociétés.

    Les charges de programme, excluant les pertes actuarielles nettes, étaient de 2,6 milliards de dollars supérieures aux prévisions, principalement en raison de provisions plus élevées que prévu au titre des réclamations et des passifs éventuels.

    Les frais de la dette publique étaient supérieurs de 0,5 milliard de dollars aux prévisions, en raison de frais d'intérêt plus élevés que prévu sur la dette non échue résultant de besoins d'emprunt plus importants que prévu vers la fin de l'exercice, compensés en partie par des frais d'intérêt moins élevés que prévu sur les obligations au titre des prestations futures.

    Les pertes actuarielles nettes étaient inférieures de 0,2 milliard de dollars aux prévisions.

  2. Qu'est-ce qui explique la détérioration du solde budgétaire, qui est passé de 35,3 milliards de dollars en 2022-2023 à 40 milliards de dollars en 2023-2024, comme l'indique l'Énoncé économique de l'automne?

    Le déficit devrait augmenter de 4,7 milliards de dollars en 2023-2024 en raison de la hausse des dépenses et de la lente croissance des revenus au cours de cet exercice. La lente croissance attendue des recettes (en hausse de seulement 1,9 %) résulte du ralentissement escompté de la croissance économique, puisque le PIB nominal, la mesure la plus large de l'assiette fiscale, ne devrait croître que de 2,0 % en 2023 (contre 11 % en 2022).

    En 2023-2024, les dépenses devraient être plus élevées qu'en 2022-2023, en raison des principaux transferts aux personnes plus élevés attribuables en partie à l'indexation des prestations selon l'inflation, de transferts plus élevés aux autres ordres de gouvernement en raison d'arrangements prescrits par une loi et d'autres accords, et des frais de la dette publique plus élevés résultant en grande partie de la hausse des taux d'intérêt.

Compte du fonds des changes

Question

Le sous-ministre comparaîtra devant le Comité permanent des comptes publics pour discuter du récent dépôt des Comptes publics pour 2022-2023, qui comprennent le Compte du fonds des changes (détails à la section 8 du vol.1).

Points principaux

Questions anticipées et réponses

En général, le Compte du fonds des changes ne suscite pas énormément de questions adressées au gouvernement, et la publication officielle du rapport annuel n'attire généralement pas l'attention du public.

  1. Dans les Comptes publics, les actifs des comptes de change (169,4 milliards de dollars) dépassent largement les passifs en devises (44,2 milliards de dollars) pour l'exercice 2022-2023. Est-ce que cela veut dire que les réserves internationales du gouvernement sont très largement dans une position d'actif net?

    Non. Le CFC est géré selon un cadre d'appariement des actifs et des passifs afin d'atténuer les risques liés aux taux d'intérêt et au risque de change. Cela veut dire que les passifs destinés à financer le CFC correspondent approximativement à ses actifs.

    Toutefois, étant donné que la majeure partie du financement du CFC provient du Trésor, la différence entre les actifs et les passifs des comptes de change est comptabilisée dans la dette totale portant intérêt (dette générale sur le marché).

    Remarque : Pour plus de détails sur cette différence, voir la section 2 – Note 10 (Payable en devises étrangères) un montant de 16 milliards de dollars et la note 21 Valeurs contractuelles ou valeurs nominales des accords de swaps et des opérations de change pour un montant de 115,4 milliards de dollars.

  2. Pourquoi les actifs des comptes de change ont-ils augmenté de 23,1 milliards de dollars (pour atteindre 169,4 milliards de dollars) en 2022-2023?

    La majeure partie de l'augmentation de 23,1 milliards de dollars (15,8 %) des actifs des comptes des changes reflète une augmentation de la valeur des actifs du CFC de 21,8 milliards de dollars, attribuable à la combinaison suivante :

    • L'acquisition d'actifs en devises pour garantir que les réserves liquides restent en toute sécurité au-dessus de l'engagement de 3 % du PIB.
    • L'évolution favorable des taux de change par rapport au dollar canadien (notamment le dollar américain et l'euro), ce qui a fait grimper la valeur de nos avoirs en devises lorsqu'ils sont convertis en dollars canadiens.
  3. Pourquoi les passifs des comptes de change ont-ils augmenté de 1,9 milliard de dollars (pour atteindre 44,2 milliards de dollars) en 2022-2023?

    L'augmentation de 4,5 % des passifs des comptes de change reflète en grande partie l'incidence des fluctuations des taux de change sur la valeur des obligations au titre des DTS.

  4. *Caviardé*

    *Caviardé*

  5. Comment se fait-il que le CFC ait enregistré une perte sur la vente de titres négociables en 2022-2023?

    Dans l'état des résultats (à la section 8), le CFC a enregistré une perte sur la vente de titres négociables en 2022-2023 (il y avait eu un gain de 11 millions de dollars en 2021-2022).

    Cette perte reflète le « passage » d'actifs à plus faible taux d'intérêt à des actifs à rendement plus élevé. Dans les cas où la valeur marchande de l'actif vendu est inférieure à sa valeur comptable, une perte comptable pourrait être enregistrée pour la première année de la transaction, mais au fil du temps, elle sera plus que compensée par les revenus annuels tirés des nouveaux actifs à taux plus élevés.

    Une partie des retombées de ces transactions figure dans les intérêts gagnés sur les titres négociables, qui sont passés de 851 millions de dollars en 2021-2022 à 1 643 millions de dollars en 2022-2023, et qui devraient continuer à croître dans les années à venir.

  6. Comment déterminez-vous quels types d'actifs (p. ex. quels pays, devises) sont achetés dans le cadre du CFC?

    L'Énoncé de politique de placement du gouvernement du Canada (EPP), établi par le ministre en vertu de la Loi sur la monnaie, définit la politique régissant l'acquisition, la gestion et la cession d'actifs détenus dans le CFC.

    L'EPP stipule que le CFC doit détenir un portefeuille diversifié d'actifs à revenu fixe d'une grande qualité de crédit provenant d'émetteurs souverains, d'émetteurs à financement public, d'entités infranationales, d'institutions supranationales, ainsi que des dépôts auprès des banques commerciales, des banques centrales et de la Banque des règlements internationaux, les conventions de rachat, les effets commerciaux et certificats de dépôt émis par des entités du secteur privé, l'or et les droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international (FMI).

    Les placements du CFC peuvent être libellés dans quatre devises, dont le dollar américain, l'euro, le yen et la livre sterling, ainsi que les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI.

  7. Pourquoi les réserves du Canada ne comprennent-elles pas d'avoirs en or, contrairement à de nombreux autres pays et banques centrales?

    Le Canada n'investit pas dans l'or. Au début des années 1980, le gouvernement du Canada a décidé de convertir la majeure partie de ses avoirs en or en titres à revenu fixe négociables d'une grande qualité de crédit, qui rapportent des intérêts et sont libellés en devises étrangères.

    Par rapport à l'or, les placements en titres liquides à revenu fixe correspondent plus clairement à l'objectif du CFC.

    La grande majorité des réserves de change du Canada est investie dans des actifs financiers de haute qualité du G7 et d'autres économies avancées. Ces actifs financiers sont principalement composés de titres de créance d'émetteurs souverains, d'entités infranationales, d'agences et d'organisations supranationales bien cotés.

Contexte

Le Compte du fonds des changes (CFC), conservé au nom du ministre des Finances, représente la plus grande composante des réserves officielles internationales (ROI) du Canada. Son portefeuille est constitué principalement de titres liquides libellés en devises, de dépôts et de droits de tirage spéciaux (DTS).

En plus du CFC, les réserves officielles internationales du Canada comprennent la position de réserve du Canada au FMI. Cette position, qui représente l'investissement du Canada dans les activités du FMI, fluctue selon les retraits et les remboursements effectués par ce dernier.

L'objectif du CFC, énoncé dans la Loi sur la monnaie, consiste à aider à contrôler et à protéger la valeur du dollar canadien sur les marchés internationaux et à fournir une source de liquidités au gouvernement, au besoin.

Le ministère des Finances du Canada et la Banque du Canada élaborent et mettent en œuvre conjointement la politique de financement et d'investissement du CFC. En tant qu'agent financier du gouvernement, la Banque du Canada exécute les opérations de financement et d'investissement et gère les flux de trésorerie du CFC.

La gestion du CFC est également dictée par des objectifs stratégiques clés pour aider le FCF à atteindre ses objectifs prévus par la loi, notamment :

Les ROI comprennent le Compte du fonds des changes, dont la plus grande partie est constituée de réserves liquides (titres et dépôts en devises) et des avoirs en droits de tirage spéciaux du FMI. La deuxième partie des ROI est constituée d'actifs et de passifs liés à l'adhésion du Canada au FMI.

Revendications autochtones

Question

Les dépenses liées aux revendications autochtones ont contribué à hauteur de 26 milliards de dollars au déficit en 2022-2023.

Points principaux

Contexte

Les revendications autochtones peuvent être regroupées en quatre grandes catégories, comme suit :

Ce qui suit est tiré de la note 8. Provision pour passifs éventuels à la page 88 du Volume 1 des Comptes publics 2023 :

Tableau 11
Provision pour passifs éventuels
millions de $
Claims 2023 2022 Écart
Causes en instance et imminentes et autres réclamations
42 702 30 765 11 937
Revendications précises
23 559 15 169 8 390
Revendications territoriales globales
9 265 7 112 2 153
Provision pour garanties accordées par le gouvernement 473 390 83
Total des dispositions enregistrées 75 999 53 436 22 563

Remarque (pas dans la note 8) : La provision pour passifs éventuels a augmenté de 22,6 milliards de dollars en 2022-2023, car les dépenses supplémentaires dues aux revendications nouvelles ou révisées (totalisant 26 milliards de dollars pour les revendications autochtones) ont été contrebalancées en partie par une réduction du passif dû au transfert des revendications aux comptes créditeurs ou à leur paiement.  

Fonds monétaire international

Question

Les contributions du Canada à la nouvelle Facilité pour la résilience et la durabilité du Fonds monétaire international (FMI) et les prêts à l'Ukraine par l'intermédiaire du compte administré par le FMI sont reflétés dans les Comptes publics de 2023.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Qu'est-ce que la FRD et quel montant le Canada a-t-il versé?

    La FRD fournit du financement aux membres vulnérables du FMI à faible et moyen revenu afin de renforcer leur résilience, notamment face aux chocs climatiques et liés à la pandémie. En 2022-2023, le Canada a fourni un soutien total de 2,44 milliards de dollars à la FRD : une subvention de 40 millions de dollars au compte de réserve (qui aide à gérer les risques financiers et couvre les coûts opérationnels), un prêt de 400 millions de dollars au compte de dépôt (investi pour accroître le compte de réserve) et un engagement de 2 milliards de dollars sur le compte de prêt (à retirer selon les besoins).

  2. Qu'est-ce que le compte administré par le FMI pour l'Ukraine et quel montant le Canada a-t-il versé?

    Le compte administré par le FMI pour l'Ukraine accorde des subventions et des prêts bilatéraux au gouvernement ukrainien afin de l'aider de toute urgence à équilibrer sa balance des paiements et répondre à ses besoins budgétaires. En 2022-2023, le Canada a fourni 4,35 milliards de dollars sous forme de prêts à l'Ukraine par l'intermédiaire du Compte.

    Exportation et développement Canada (EDC) a agi comme mandataire pour ces transactions et a été rémunéré pour ses services à titre de mandataire.

Contexte

Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) du FMI

Compte administré par le FMI pour l'Ukraine et paiements à Exportation et développement Canada (EDC)

Incidence de l'inflation sur les états financiers

Question

Contexte

Détails techniques

Principaux transferts aux provinces et territoires en 2022-2023

Question

En 2022-2023, les principaux transferts aux autres ordres de gouvernement se sont élevés à 90,8 milliards de dollars, comme il est indiqué dans les Comptes publics du Canada 2022-2023.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Comment a été déterminée l'enveloppe du Transfert canadien en matière de santé (TCS) pour 2022-2023?

    • Le TCS est distribué selon un montant égal par habitant et il croît conformément à une moyenne mobile sur trois ans de croissance du produit intérieur brut (PIB) nominal, le financement étant garanti de croître d'au moins 3 % par an en 2022-2023.
    • Le montant du TCS pour 2022-2023 est composé de deux éléments :
      1. Versement du programme de 45,2 milliards de dollars, basé sur le versement du programme du TCS pour 2021-2022 multiplié par une moyenne sur trois ans de la croissance du PIB nominal (car elle est supérieure au taux garanti de 3 % prévu par la loi).
        • La croissance annuelle (4,83 %) est basée sur la moyenne sur trois ans de la croissance du PIB en 2020 (-4,52 %), 2021 (12,45 %) et 2022 (6,55 %).
      2. 2 milliards de dollars pour un supplément ponctuel au TCS.
  2. Quels ont été les principaux facteurs de la croissance prévue par la loi pour déterminer les principaux paiements de transfert pour 2022-2023?

    • Le TCS et la péréquation ont été indexés sur la croissance, la moyenne sur trois ans de la croissance du PIB nominal. Dans le cas du TCS, la loi garantissait également un taux de croissance de 3 % en 2022-2023.
    • La croissance de 3 % par an du Transfert canadien en matière de programmes sociaux est prévue par la loi.
    • Les augmentations de la formule de financement des territoires sont principalement dictées par la croissance des dépenses provinciales et locales, qui sont des composantes importantes de la formule.
  3. Pourquoi ne pas mettre en œuvre les changements demandés par l'Alberta au programme de stabilisation fiscale (supprimer le plafond, abaisser les seuils d'admissibilité, rendre les changements rétroactifs)?

    • Le gouvernement a presque triplé le plafond de la stabilisation, le portant à 169 $ par personne en 2020-2021, et ce montant augmentera au fil de la croissance économique canadienne par personne à l'avenir.
    • Compte tenu de ce plafond plus élevé, l'Alberta a reçu 312 millions de dollars de soutien supplémentaire dans le cadre de sa réclamation pour 2020-2021.
    • Les seuils d'admissibilité actuels ont été maintenus parce que le programme n'est censé être déclenché que dans des circonstances économiques catastrophiques. Les provinces ont la capacité et la responsabilité de gérer leurs finances de manière à résister aux fluctuations économiques normales.

Contexte

Principaux transferts à d'autres ordres de gouvernement en 2022-2023

Transfert canadien en matière de santé (45,2 milliards de dollars) : le TCS est le programme de transfert fédéral le plus important, qui fournit un financement prévisible et à long terme pour les soins de santé.

Supplément ponctuel au TCS (2 milliards de dollars) : supplément immédiat pour aider à répondre aux pressions urgentes dans les salles d'urgence, les salles d'opération et les hôpitaux pédiatriques. Ce supplément de 2 milliards de dollars au TCS, qui a été versé le 30 juin 2023, fait partie du plan décennal pour consolider les soins de santé du gouvernement fédéral, en vue de collaborer avec les provinces et les territoires.

Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS) (15,9 milliards de dollars) : le TCPS est un transfert fédéral destiné à soutenir l'aide sociale et les services sociaux, l'éducation postsecondaire et les programmes destinés aux enfants.

Péréquation (21,9 milliards de dollars) : la péréquation fait en sorte que les provinces moins prospères disposent de revenus suffisants pour offrir des niveaux de services publics sensiblement comparables à des niveaux d'imposition sensiblement comparables.

Formule de financement des territoires (FFT) (4,6 milliards de dollars) : le financement de la FFT permet aux gouvernements territoriaux d'offrir à leurs résidents des programmes et des services comparables à ceux offerts dans le reste du Canada.

Transfert pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (4,5 milliards de dollars) : soutien aux provinces et aux territoires pour la mise en œuvre des Ententes pancanadiennes sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, qui financent la réduction des coûts de garde d'enfants pour les places en garderie réglementées, la création de nouvelles places en garderie et le soutien au personnel de la petite enfance.

Fonds pour le développement des collectivités du Canada (2,3 milliards de dollars) : financement permanent et souple de l'infrastructure fourni aux provinces et aux territoires, puis versé aux municipalités pour soutenir les priorités locales en matière d'infrastructure.

Ententes en matière de santé avec les provinces et les territoires (1,2 milliard de dollars) : le budget de 2017 a annoncé un financement ciblé pour des ententes bilatérales visant à améliorer les soins à domicile et les services de santé mentale, notamment l'amélioration des soins à domicile et en milieu communautaire, la réduction des temps d'attente pour les services de santé mentale et l'amélioration de la reddition de comptes sur les investissements dans les soins à domicile et la santé mentale.

Paiement à l'Alberta au titre de la stabilisation fiscale pour 2020-2021 (577 millions de dollars) : le Programme de stabilisation fiscale permet au gouvernement fédéral de fournir une aide financière aux provinces qui subissent une baisse importante de leurs revenus d'un exercice à l'autre en raison de ralentissements économiques exceptionnels. Le gouvernement du Canada a évalué la réclamation de l'Alberta pour l'exercice 2020-2021 et a déterminé que la province pouvait recevoir 577 millions de dollars. Le paiement a été effectué le 6 avril 2023.

Abattement d'impôt du Québec (-7,4 milliards de dollars) : montants compensatoires pour refléter la réduction de l'impôt fédéral perçu pour le recouvrement ayant trait aux allocations aux jeunes et les paiements de remplacement au titre des programmes permanents dans les années 1960 et 1970.

Tableau 12
Principaux transferts en 2021-2022 et 2022-2023 (base d'admissibilité)
(en millions de dollars)
2021-2022 T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Nt T.N.-O. Yn Total
TCS 587 185 1 117 891 9 707 16 710 1 571 1 334 5 013 5 865 45 52 49 43 126
TCPS 211 67 401 320 3 483 5 996 564 479 1 799 2 104 16 19 17 15 474
Péréquation 0 484 2 360 2 274 13 119 0 2 719 0 0 0 0 0 0 20 955
FFT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 782 1 480 1 118 4 380
Total 798 736 2 360 3 485 26 309 22 706 4 853 1 813 6 812 7 970 1 843 1 550 1 184 83 935
2022-2023 T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Nt T.N.-O. Yn Total
TCS 611 198 1 182 942 10 105 17 546 1 638 1 388 5 269 6 176 47 53 51 45 208
TCPS 216 70 417 332 3 563 6 186 577 489 1 858 2 177 17 19 18 15 938
Péréquation 0 503 2 506 2 360 13 666 0 2 933 0 0 0 0 0 0 21 968
FFT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 859 1 519 1 174 4 553
Total 827 770 4 105 3 634 27 334 23 733 5 148 1 877 7 127 8 354 1 923 1 591 1 243 87 667
Variation T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Nt T.N.-O. Yn Total
TCS 24 13 66 51 398 836 67 53 256 311 2 1 2 2 082
TCPS 5 3 16 12 80 190 14 11 59 73 1 0 1 464
Péréquation 0 19 146 86 548 0 214 0 0 0 0 0 0 1 013
FFT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 77 39 56 173
Total 29 35 228 149 1 026 1 027 295 64 315 384 80 41 59 3 732

Le TCS et le TCPS 2021-2022 représentent l'estimation finale. Le TCS et le TCPS 2022-2023 représentent la deuxième estimation.

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Exclut les autres arrangements fiscaux : subventions législatives, abattement d'impôt du Québec, stabilisation fiscale, compensation de la Nouvelle-Écosse, supplément au TCS, transport en commun et logement, rentrée scolaire sécuritaire, soins de longue durée sécuritaires, AGJE pancanadien, soins à domicile et santé mentale, Fonds pour les villes et les collectivités du Canada, Entente sur les paiements annuels de ristournes liées au projet Hibernia avec Terre-Neuve-et-Labrador et déductions/remboursements liés à la Loi canadienne sur la santé.

Sources : Principaux transferts fédéraux

Cadre pour la tarification de la pollution et incitatif à agir pour le climat

Question

Le gouvernement fédéral doit restituer tous les produits directs du régime fédéral de tarification de la pollution par le carbone aux provinces et aux territoires où ils ont été perçus.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Pourquoi les produits restitués sont-ils inférieurs aux produits perçus figurant dans les Comptes publics 2022-2023?

    • En règle générale, nous ne nous attendons pas à ce que tous les produits perçus au cours d'un exercice financier soient restitués au cours du même exercice financier.
    • Les montants du paiement de l'incitatif à agir pour le climat (IAC), grâce auxquels le gouvernement restitue environ 90 % des produits aux particuliers et aux familles dans les administrations où la redevance fédérale sur les combustibles s'applique, sont précisés avant l'année de la redevance sur les combustibles, et fondés sur des estimations.
    • Étant donné que les produits réels et le montant total des produits restitués à une administration en particulier au moyen des paiements de l'IAC peuvent différer des montants estimatifs, des ajustements sont effectués en modifiant les futurs montants du paiement de l'IAC.
    • C'est une façon de garantir que les produits directs sont intégralement restitués à l'administration d'origine au fil du temps.
    • En 2022-2023, les produits totaux perçus au titre de la tarification de la pollution s'élevaient à 8,041 milliards de dollars, dont 7,74 milliards de dollars provenaient de la redevance sur les combustibles et 0,3 milliard de dollars des redevances sur les émissions excédentaires (du système de tarification fondé sur le rendement ou STFR). À titre de comparaison, un total de 6,995 milliards de dollars de produits de la tarification de la pollution ont été restitués en 2022-2023 (voir le tableau à la fin de la présente note).
    • En ce qui concerne les produits qui ont été perçus mais qui n'ont pas encore été déboursés (environ 1 milliard de dollars en 2022-2023), la grande majorité sera restituée aux petites et moyennes entreprises et aux groupes autochtones, lorsqu'Environnement et Changement climatique Canada aura terminé le travail d'élaboration de programmes dans ces domaines.
  2. Pourquoi la différence entre les produits perçus et les produits restitués est-elle si différente entre 2021-2022 et 2022-2023?

    • Pour 2022-2023, le montant des produits de la redevance sur les combustibles restitués qui figure dans les Comptes publics reflète une augmentation importante par rapport à 2021-2022.
    • Cette différence représente presque entièrement les modifications apportées au mode de paiement de l'IAC, qui est passé d'un crédit remboursable annuel dans le cadre des déclarations de revenus des particuliers à un versement trimestriel en juillet 2022.
    • Les paiements de l'IAC sont désormais effectués entièrement au cours de l'année de la redevance sur les combustibles à laquelle ils se rapportent.
    • En revanche, les produits de la redevance sur les combustibles restitués en 2021-2022 ne reflétaient qu'environ 70 % des paiements de l'IAC pour l'année de redevance sur les combustibles 2021-2022 (par le biais des déclarations de revenus de 2020 déposées à compter du 1er avril 2021). Les 30 % restants des paiements de l'IAC pour l'année de redevance sur les combustibles 2021-2022 (effectués par le biais des déclarations de revenus de 2020 déposées avant le 1er avril 2021) ont été pris en compte dans l'année de redevance sur les combustibles 2020-2021.
Tableau 13
Paiements de l'IAC par année de redevance sur les combustibles et exercice financier
(M$)
  Exercice financier
2020-2021 2021-2022 2022-2023
Année de la redevance sur les combustibles

2021-2022 (par le biais des déclarations de revenus 2020)

40 $/tonne

1 612

(déclarations produites avant le 1er avril 2021)

3 762

(déclarations produites à compter du 1er avril 2021)

 

2022-2023 (par le biais de prestations)

50 $/tonne

   

6 824

  1. Pourquoi les montants globaux figurant dans les Comptes publics sont-ils toujours différents des montants globaux indiqués dans le rapport annuel sur la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre (LTPGES) (le « Rapport »)? 

    • Les méthodes de comptabilisation des produits de la redevance sur les combustibles perçus et restitués (p. ex. au moyen des paiements de l'IAC) sont différentes dans ces deux documents.
    • Le rapport annuel sur la LTPGES attribue ces montants à l'année de redevance sur les combustibles (c.-à-d. du 1er avril au 31 mars) à laquelle ils se rapportent.
    • Les Comptes publics attribuent ces montants à l'exercice financier au cours duquel ils sont évalués.
    • Si, par exemple, le montant de la redevance sur les combustibles d'un distributeur de carburant pour mars 2021 était réévalué au cours de l'exercice financier 2022-2023, il en serait tenu compte dans le montant total de la redevance sur les combustibles perçu qui figure dans les Comptes publics pour 2022-2023. Par contre, il en serait tenu compte dans le « report net des années précédentes » indiqué dans le prochain rapport annuel sur la LTPGES 2022.
  2. Le gouvernement a récemment annoncé la suppression temporaire de l'application de la redevance sur les combustibles sur le mazout de chauffage. Pourquoi la redevance sur les combustibles n'est-elle pas également supprimée temporairement pour tous les combustibles de chauffage, y compris le gaz naturel ou le propane?

    • La tarification du carbone est considérée comme l'un des moyens les plus efficaces de lutter contre les changements climatiques tout en rendant la vie plus abordable pour les Canadiens.
    • Le prix du carbone est censé s'appliquer à un large éventail de sources d'émissions.
    • La suppression proposée de l'application de la redevance sur les combustibles au mazout léger utilisé pour le chauffage est temporaire. Elle apportera un soutien supplémentaire aux ménages pour passer à des technologies plus propres comme les thermopompes.
  3. Quand la redevance sur les combustibles s'appliquera-t-elle de nouveau au mazout de chauffage?

    • La redevance sur les combustibles sera supprimée pour les livraisons de mazout pendant les trois prochains exercices financiers complets, soit jusqu'au 31 mars 2027.
    • À compter du 1er avril 2027, les livraisons de mazout léger destiné à être utilisé comme mazout de chauffage seront de nouveau assujetties à la redevance sur les combustibles applicable à ce moment-là - soit 33,42 cents le litre.
  4. Quelle incidence sur les paiements de l'IAC aura la suspension de l'application de la redevance sur les combustibles au mazout de chauffage pendant trois ans?

    • Les montants du paiement de l'IAC pour 2023-2024, qui sont déjà versés, ne seront pas touchés par l'annonce de la suspension de l'application de la redevance sur les combustibles au mazout de chauffage pendant trois ans.
    • Cette suspension temporaire aura une incidence sur le montant des produits perçus, et donc elle réduira les futurs montants du paiement de l'IAC, car les produits à restituer seront moins élevés.
    • L'incidence variera selon la province en fonction de la mesure dans laquelle le mazout léger est utilisé pour chauffer une maison ou un bâtiment. On estime néanmoins que grâce à la suspension temporaire, alliée à l'augmentation proposée du supplément de 10 à 20 % accordé aux communautés rurales pour le paiement de l'IAC, huit Canadiens sur dix vivant dans les provinces où le système fédéral s'applique continueront à recevoir plus l'argent grâce aux paiements de l'IAC qu'ils n'en déboursent en raison du prix du carbone.
    • La vice-première ministre et ministre des Finances annoncera les montants du paiement de l'IAC pour 2024-2025 au cours des mois à venir.
  5. Le gouvernement a récemment annoncé son intention de doubler le taux du supplément au paiement de l'IAC accordé aux communautés rurales, en le faisant passer de 10 à 20 % du montant de base à partir d'avril 2024. D'où viennent les fonds destinés à l'augmentation du supplément accordé aux communautés rurales?

    • Les paiements de l'IAC, y compris le supplément aux communautés rurales, proviennent entièrement des produits de la tarification du carbone. Ce sera toujours le cas en 2024-2025, année pour laquelle est proposé de porter le taux du supplément aux communautés rurales à 20 %.
    • Bien que les décisions finales concernant l'attribution des produits de la redevance sur les combustibles n'aient pas encore été prises, comme l'a souligné le premier ministre le 26 octobre, au moins une partie de l'augmentation du supplément accordé aux communautés rurales devrait être financée par une compensation de l'enveloppe des produits de la redevance sur les combustibles pour les petites et moyennes entreprises.
    • De plus amples renseignements sur les montants du paiement de l'IAC pour 2024-2025 par province seront fournis lorsque la vice-première ministre et ministre des Finances annoncera les montants au cours des prochains mois.
  6. Quand le taux de paiement pour 2023-2024 concernant le crédit d'impôt pour la remise des produits issus de la redevance sur les combustibles aux agriculteurs sera-t-il annoncé?

    • Les taux de paiement pour le crédit d'impôt aux agriculteurs sont déterminés par la vice-première ministre et ministre des Finances. Il n'existe actuellement aucun taux de paiement pour l'année de redevance sur les combustibles 2023-2024.

Contexte

Dans les administrations qui recourent au système fédéral et à ses produits, et qui s'engagent à ne pas annuler le signal de prix du carbone – Île-du-Prince-Édouard (STFR seulement), Yukon et Nunavut – les produits sont remis directement au gouvernement.

Dans d'autres administrations où le filet de sécurité a été imposé en 2022-2023 (notamment l'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta), environ 90 % des produits issus de la redevance sur les combustibles sont restitués directement aux ménages par le biais des paiements de l'IAC. Le reste des produits issus de la redevance sur les combustibles (environ 10 %) est restitué à certains secteurs de ces provinces grâce à d'autres mécanismes fédéraux, dont des programmes. Les produits issus du système de tarification fondé sur le rendement (STFR) fédéral dans ces provinces sont restitués dans le cadre de programmes fédéraux. Il convient de noter que pour l'année de redevance sur les combustibles 2023-2024, les proportions remises ont été fixées de manière précise (90 % pour les paiements de l'IAC, 9 % pour les programmes fédéraux et 1 % pour les groupes autochtones; ces pourcentages sont appliqués aux produits totaux *caviardé*.

Tableau 14
Produits issus de la tarification de la pollution, selon les Comptes publics 2019, 2020, 2021, 2022 et 2023
(en millions de dollars)
  2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023
Prix du carbone S. O. 20 $/t éq. CO2 30 $/t éq. CO2 40 $/t éq. CO2 50 $/t éq. CO2
Montant total de produits perçus - 2 655  4 380  6 341 8 041
dont
Produits issus de la redevance sur les combustibles
- 2 655 4 219 6 106 7 740
Redevances du STFR sur les émissions excédentaires
- 161 235 302
Montant total des produits restitués 664 2 636  4 566  3 814 6 995
dont
Transferts aux administrations assujetties à un filet de sécurité « volontaire »
- 6 19 52 41
Montant total des paiements de l'IAC1
664 2 630 4 547 3 762 6 824
Produits restitués dans le cadre d'un programme fédéral
- 7 98 Aucune information fournie. Aucune information fournie.
Produits restitués aux entreprises agricoles
- Aucune information fournie. Aucune information fournie. 129

Remarques : La diminution des produits restitués par le biais des paiements de l'IAC de 2020-2021 à 2021-2022, suivie de l'augmentation sensible des produits restitués par le biais des paiements de l'IAC de 2021-2022 à 2022-2023, est attribuable au changement apporté au mode de versement des paiements de l'IAC, qui est passé d'un crédit d'impôt remboursable dans le cadre des déclarations de revenus des particuliers à une prestation trimestrielle, la première prestation trimestrielle ayant été versée en juillet 2022 :

  • Les paiements de l'IAC effectués au cours de l'année 2020-2021 se composaient principalement de deux éléments : 1) environ 70 % des paiements de l'IAC pour l'année de redevance sur les combustibles 2020-2021 (par le biais des déclarations de revenus de 2019 produites après le 31 mars 2020) et 2) environ 30 % des paiements de l'IAC pour l'année de redevance sur les combustibles 2021-2022 (par le biais des déclarations de revenus 2020 produites avant le 1er avril 2021).
  • La diminution des produits restitués de 2020-2021 à 2021-2022 est attribuable au fait que les paiements de l'IAC effectués pendant l'année de redevance sur les combustibles 2021-2022 ne reflétaient essentiellement que le premier élément, soit environ 70 % des paiements de l'IAC pour l'année de redevance sur les combustibles 2021-2022 (par le biais des déclarations de revenus 2020 produites après le 31 mars 2021). Compte tenu du passage aux paiements trimestriels à partir de juillet 2022 pour l'année de redevance sur les combustibles 2022-2023, il n'y a pas eu de deuxième élément pour l'exercice 2021-2022.
  • L'augmentation des produits restitués de 2021-2022 à 2022-2023 est attribuable au fait qu'à partir de 2022-2023, les paiements de l'IAC sont entièrement versés au cours de l'exercice financier/de redevance sur les combustibles à laquelle ils se rapportent.

Frais de la dette publique

Question

Les frais de la dette publique continuent d'augmenter sous l'effet des taux d'intérêt accrus, et 35 milliards de dollars sont inscrits dans les Comptes publics de 2023, soit 1,2 % du PIB.

Points principaux

Contexte

Tableau 15
  2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026 2026-2027 2027-2028 2028-2029
Budget  2023 34,5 43,9 46,0 46,6 48,3 50,3
Énoncé économique de l'automne 2023 35,0 46,5 52,4 53,3 55,1 58,4 60,7
Écart 0,5 2,6 6,4 6,7 6,8 8,1
Tableau 16
Énoncé économique de l'automne 2023 - Prévisions des taux d'intérêt et de l'IPC
Pourcentage
  2023 2024 2025 2026 2027 2028 2023-
2027
Taux des bons du Trésor à trois mois
Budget 2023 4,4 3,3 2,6 2,4 2,4 --- 3,0
Énoncé économique de l'automne 2023 4,8 4,3 2,9 2,7 2,6 2,6 3,5
Taux des obligations d'État à 10 ans
Budget 2023 3,0 2,9 3,0 3,1 3,1 --- 3,0
Énoncé économique de l'automne 2023 3,3 3,3 3,1 3,2 3,2 3,3 3,2
Inflation de l'Indice des prix à la consommation
Budget 2023 3,5 2,1 2,1 2,1 2,1 --- 2,4
Énoncé économique de l'automne 2023 3,8 2,5 2,1 2,1 2,1 2,1 2,5
Chart 2
Frais de la dette publique (1990-1991 à 2028-2029) (Prévisions de l'Énoncé économique de l'automne)
Chart 2: Frais de la dette publique (1990-1991 à 2028-2029) (Prévisions de l'Énoncé économique de l'automne)

Source : Tableaux de référence financiers, calculs du ministère des Finances du Canada

Version texte
Pourcentage
Année
financière
Frais de la dette publique
(milliards de dollars)
% du PIB Année
financière
Frais de la dette publique
(milliards de dollars)
% du PIB
1990-1991 45 6,5 2010-2011 28,6 1,7
1991-1992 43,9 6,3 2011-2012 29 1,6
1992-1993 41,3 5,8 2012-2013 25,5 1,4
1993-1994 40,1 5,4 2013-2014 24,7 1,3
1994-1995 44,2 5,6 2014-2015 24,2 1,2
1995-1996 49,4 5,9 2015-2016 21,8 1,1
1996-1997 47,3 5,5 2016-2017 21,2 1,0
1997-1998 43,1 4,8 2017-2018 21,9 1,0
1998-1999 43,3 4,6 2018-2019 23,3 1,0
1999-2000 43,4 4,3 2019-2020 24,4 1,1
2000-2001 43,9 4,0 2020-2021 20,4 0,9
2001-2002 39,7 3,5 2021-2022 24,5 1,0
2002-2003 37,3 3,1 2022-2023 35 1,2
2003-2004 35,8 2,9 2023-2024 46,5 1,6
2004-2005 34,1 2,6 2024-2025 52,4 1,8
2005-2006 33,8 2,4 2025-2026 53,3 1,7
2006-2007 33,9 2,3 2026-2027 55,1 1,7
2007-2008 33,3 2,1 2027-2028 58,4 1,7
2008-2009 28,3 1,7 2028-2029 60,7 1,7
2009-2010 26,6 1,7      

Soldes importants et opérations sensibles du ministère des Finances

Question

L'information ci-dessous est divulguée dans les Comptes publics du Canada 2023 à titre de solde et/ou d'opération pour le ministère des Finances.

Soldes importants : les soldes du compte d'opérations de change du ministère des Finances sont importants pour le gouvernement du Canada. Une analyse des écarts de haut niveau et un résumé des récentes modifications aux conventions comptables sont joints.

Opérations sensibles : mettent en lumière une information d'actualité divulguée dans les Comptes publics du Canada, précisément liée au ministère des Finances.

Contexte

Certaines opérations du ministère des Finances dans les Comptes publics sont sensibles en raison de l'intérêt public (acquisition de services professionnels et spéciaux, pertes, paiement à titre gracieux et dépenses de déplacements des ministres) ou de l'incidence potentielle en valeur monétaire pour le Ministère (passifs éventuels). Le Ministère dispose de contrôles en place pour réduire les risques associés à ces opérations. La meilleure estimation du passif potentiel pour ce qui est des passifs éventuels du Ministère avait été évaluée à zéro par le conseiller juridique.

Incidence des modifications aux conventions comptables et adoption des instruments financiers SP 3450 (Volume I, p. 74 à 76)

Comptes d'opérations de change (Volume I p. 108-110, 303-316)

Le ministère des Finances a des actifs et des passifs liés aux opérations de change, figurant dans l'État de la situation financière du Ministère, présentés séparément sur une base brute. Au cours des exercices précédents, les actifs et passifs étaient présentés sur une base nette. Le changement a été apporté pour améliorer la comparabilité dans l'État de la situation financière. Le changement de présentation a entraîné un ajustement de reclassement de 42 milliards de dollars. Le reclassement n'a donné lieu à aucun changement au déficit accumulé.

Les comptes d'opérations de change représentent la plus grande composante des réserves internationales officielles du gouvernement. En 2023 :

Passif éventuel (Volume I, p. 428-434)

Garanties (Volume I, p. 428-432)

Le ministère des Finances comptabilise deux garanties sur prêts et une garantie de programme d'assurance. Au 31 mars 2023, aucune provision pour perte n'était constituée et toutes les garanties étaient en règle.

Organisations internationales – Capital social sujet à appel (Volume I, p. 433)

Aucun nouveau capital social sujet à appel n'a été souscrit au cours de l'année 2023. Le solde a augmenté de 951 millions de dollars par rapport à 2022 (+7,9 %; 2023 – 12 972 millions de dollars; 2022 –  12 021 millions de dollars) entièrement en raison des fluctuations des taux de change, car pour les banques multilatérales de développement, le capital social est libellé en devises étrangères (USD et EURO).

Pertes de fonds et de biens publics (Volume III, p. 145-171)

Paiements à titre gracieux (Volume III, p. 229-231)

Services professionnels et spéciaux (Volume III, p. 174-183)

Les dépenses de fonctionnement associées aux services professionnels et spéciaux du ministère des Finances ont augmenté de 53 % (5,5 millions de dollars), passant de 10,4 millions de dollars en 2022 à 15,9 millions de dollars en 2023. Les écarts les plus importants sont les suivants :

Une erreur a été détectée dans le nombre de bénéficiaires (fournisseurs) ayant des dépenses inférieures à 100 000 $ (Volume III, section 3, p. 25-26). Le nombre de bénéficiaires a été surestimé. Cette erreur a été communiquée au receveur général et au Bureau du contrôleur général le 20 novembre 2023. L'erreur n'a eu aucune incidence sur la valeur monétaire des dépenses déclarées au titre des services professionnels.

Tableau 17
Les dépenses de fonctionnement associées aux services professionnels et spéciaux
Article de rapport Bénéficiaires visés par une correction Bénéficiaires déclarés Écart
Services aux entreprises 41 162 (121)
Services de santé et de bien-être 6 11 (5)
Services informatiques 3 28 (25)
Services d'interprétation et de traduction 6 28 (22)
Services juridiques 5 23 (18)
Conseil de gestion 1 1 -
Autres services 63 95 (32)
Services de protection 7 8 (1)
Services scientifiques et de recherche 2 2 -
Frais et services spéciaux 167 421 (254)
Services de santé temporaires 3 3 -
Services de formation et d'éducation 124 278 (154)
Total 428 1 060 (632)

Dépenses des cabinets des ministres (Volume III, p. 274-285)

Dépenses de déplacements internationaux des ministres et secrétaires parlementaires et dépenses de déplacements internationaux des ministres, des secrétaires parlementaires et du personnel des ministres (Volume III, p. 286-291)

Tableau 18
Dépenses de déplacements
  2023 2022 2021 2020 2019
Dépenses de déplacement des ministres et secrétaires parlementaires 132 692 45 366 110 113 884 175 808
Dépenses de déplacements internationaux des ministres, des secrétaires parlementaires et du personnel des ministres 247 762 92 124 44 223 928 281 321

Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures

Question

Le 14 juin 2023, la vice-première ministre et ministre des Finances a demandé au ministère des Finances d'examiner les allégations formulées contre la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII) par un ancien cadre supérieur canadien de la banque. La vice-première ministre a également annoncé que le Canada suspendait toutes ses activités avec la BAII, en attendant les résultats de cet examen.

Points principaux

Contexte

Réductions des dépenses du Budget de 2023 – Recentrer les dépenses gouvernementales et réorienter les dépenses précédemment annoncées

Question

Le Budget de 2023 a déterminé 15,4 milliards de dollars d'économies au cours des cinq prochaines années, à partir de 2023-2024, grâce au recentrage des dépenses gouvernementales, et des économies de 6,4 milliards de dollars sur six ans, à compter de 2022-2023, en « réorientant les dépenses annoncées précédemment ».

L'Énoncé économique de l'automne 2023 a annoncé que le gouvernement étendrait et élargirait ses efforts de recentrage des dépenses gouvernementales dans le budget de 2023 grâce à des dépenses gouvernementales responsables, qui se traduiraient par des économies supplémentaires de 346 millions de dollars en 2025-2026, et de 691 millions de dollars par la suite (total de 2,4 milliards de dollars sur la période de prévision de l'Énoncé économique de l'automne 2023).

La présidente du Conseil du Trésor surveille la mise en œuvre du recentrage des dépenses gouvernementales en ce qui concerne les entités auxquelles des crédits sont alloués. Le 9 novembre 2023, la présidente a déposé le Budget supplémentaire des dépenses (B), 2023-2024, qui contenait des détails sur 500 millions de dollars en réductions au titre des déplacements et des services professionnels par organisation, pour 2023-2024. Ce sont les seules réductions requises pour 2023-2024.

Comme il est indiqué sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), le Budget principal des dépenses 2024-2025, qui sera déposé au Parlement d'ici le 1er mars 2024, énumérera les réductions liées au recentrage des dépenses gouvernementales pour toutes les organisations soumises à l'exercice. Les ministères rendront compte de leurs propres plans de réduction et de leurs progrès dans leurs plans ministériels et leurs Rapports sur les résultats ministériels.

De façon distincte, l'Énoncé économique de l'automne 2023 propose des réductions ciblées des dépenses annoncées précédemment, lorsque les fonds ne sont pas attribués ou ne sont plus nécessaires, ou de retarder leur affectation lorsque le rythme de mise en œuvre est plus lent que prévu. Cette mesure se traduira par des économies de 480 millions de dollars sur six ans, à compter de 2023-2024. Ces économies s'ajoutent aux 6,4 milliards de dollars sur six ans annoncés dans le budget de 2023.

D'autres mises à jour sur les efforts du gouvernement décrits dans le budget de 2023 et l'Énoncé économique de l'automne 2023 pour réorienter le financement annoncé précédemment seront fournies dans le Budget principal des dépenses et les plans ministériels au cours de l'exercice 2023-2024.

Points principaux

Le budget de 2023 a annoncé le recentrage des dépenses gouvernementales visant à réaliser des économies de 15,4 milliards de dollars sur cinq ans à compter de 2023-2024, et de 4,5 milliards de dollars par la suite. Trois domaines sont visés :

En tenant compte des mesures annoncées dans l'Énoncé économique de l'automne 2023, le gouvernement économisera 4,8 milliards de dollars par an en 2026-2027 et par la suite grâce à des gains d'efficacité dans la fonction publique. Le chiffre de 4,8 milliards de dollars mentionné dans l'Énoncé économique de l'automne n'inclut pas les 450 millions de dollars en continu pour les sociétés d'État, car ils ciblent la fonction publique fédérale.

Pour le budget de 2023, les ministres, les mieux placés pour connaître leur organisation, ont remis à la présidente du Conseil du Trésor des évaluations des domaines où des réductions peuvent être mises en œuvre au sein de leur portefeuille. Ces propositions sont actuellement examinées par le Conseil du Trésor (CT), et de plus amples renseignements seront communiqués dans le Budget principal des dépenses 2024-2025 d'ici le 1er mars 2024. Les ministères fourniront des détails sur les progrès et les plans dans leurs plans ministériels et leurs Rapports sur les résultats ministériels.

Pour l'élargissement de l'exercice budgétaire 2023, annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne 2023, de plus amples détails seront fournis ultérieurement, car les réductions ne commenceront que dans deux ans (en 2025-2026). La priorité du jour consiste à réaliser des économies du budget de 2023 (économies en 2024-2025 et au-delà).

En plus des mesures générales, le budget de 2023 et l'Énoncé économique de l'automne 2023 ont annoncé que des réorientations ciblées auraient lieu pour garantir que les ressources sont affectées à l'objectif le plus approprié. Il peut s'agir, par exemple, de cas où le déploiement ou la mise en œuvre d'un programme a été plus lent que prévu. Le processus du Budget principal des dépenses fera état de cette réorientation.

Questions anticipées et réponses

  1. Comment les réductions sont-elles mises en œuvre dans les sociétés d'État entreprises et quand de plus amples renseignements sur les réductions des dépenses de ces organisations seront-ils fournis?

    (Personne responsable à Finances pour les questions) Le gouvernement continue à travailler avec les sociétés d'État entreprises afin qu'elles fassent elles aussi leur part pour recentrer leurs dépenses d'un montant comparable à celui des ministères et organismes, et réaliser des économies annuelles de 450 millions de dollars d'ici 2026-2027. La façon dont les sociétés d'État s'y prennent pour mettre en œuvre les réductions sera communiquée en détail dans les résumés de leurs plans d'entreprise. Notamment, la Banque de développement du Canada a récemment publié le résumé de son plan d'entreprise détaillant des économies de 31 millions de dollars d'ici 2027.

  2. L'Énoncé économique de l'automne 2023 a annoncé que les objectifs d'économies supplémentaires du gouvernement rapprocheront la fonction publique de sa trajectoire de croissance d'avant la pandémie. Quelle est cette trajectoire? Et y aura-t-il des réductions dans la fonction publique à la suite des mesures d'économies généralisées du budget de 2023 ou de l'Énoncé économique de l'automne 2023?

    Il y aura toujours une croissance au sein du gouvernement. On s'attend à ce que l'attrition naturelle et les réaffectations internes offrent la souplesse nécessaire pour gérer d'éventuelles réductions d'emplois.

    Les réductions de dépenses qui s'inscrivent dans la phase de l'Énoncé économique de l'automne commencent en 2025-2026. Elles étaient délibérées afin de donner aux ministères et organismes le temps de planifier leurs ressources humaines. 

    De nouvelles initiatives, y compris celles annoncées dans le budget de 2023 et dans l'Énoncé économique de l'automne 2023 publié le mardi 21 novembre, offriront des possibilités de réaffectation d'employés afin de répondre aux priorités des Canadiens.

    Réponse concernant les taux de croissance

    En ce qui concerne la trajectoire de croissance d'avant la pandémie, aux fins d'illustration, entre 2015 et 2020, le taux de croissance annuel composé de la fonction publique fédérale était de 3,0 %. Entre 2020 et 2023, il se rapprochait de 6,0 %.

    Les ministères ne sont pas financés pour des postes précis et peuvent réaliser des gains d'efficacité au sein de leur base de financement générale.

Contexte

Services professionnels et déplacements

Pour la réduction des dépenses liées aux services de consultation, à d'autres services professionnels et aux déplacements, le SCT surveille les réductions à l'échelle de l'organisation. De plus amples renseignements sur la réduction pour 2023-2024, totalisant 500 millions de dollars, ont été communiqués dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2023-2024, publié le 9 novembre 2023.

Réduire les dépenses du gouvernement

En appliquant la réduction de 3 % aux dépenses admissibles des ministères et organismes gouvernementaux d'ici 2026-2027, les ministères seront guidés par les principes de non-incidence : prestations et services directs à la population canadienne; transferts directs aux autres ordres de gouvernement et aux collectivités autochtones; et les Forces armées canadiennes. L'initiative exclut les mandataires du Parlement et les petites organisations.

Les ministères et organismes examinaient uniquement les dépenses discrétionnaires. Lorsqu'il y avait une obligation légale ou quasi légale de payer, les dépenses ont été retirées. Par exemple, les dépenses législatives et autres paiements que le gouvernement est tenu d'effectuer ont été retirés de la base d'examen des dépenses admissibles. Les réductions, une fois pleinement mises en œuvre, s'élèveront à environ 3 % et entraîneront des économies continues de 2,4 milliards de dollars.

La réduction des budgets ministériels sera mise en œuvre par le SCT en collaboration avec les ministères et organismes fédéraux. Les ministres et les administrateurs généraux des organisations, les mieux placés pour connaître leur organisation, mettront en œuvre les réductions. Il a été demandé à chaque ministère d'examiner son budget pour voir où des économies pourraient être réalisées (*caviardé*). Les ministres devaient soumettre des propositions à la présidente du Conseil du Trésor d'ici le 2 octobre 2023, pour que le Conseil du Trésor les examine. De plus amples renseignements seront communiqués dans le Budget principal des dépenses 2024-2025 d'ici le 1er mars 2024.

Réductions des dépenses des sociétés d'État

Le gouvernement travaillera avec les sociétés d'État entreprises afin qu'elles fassent aussi leur part pour recentrer leurs dépenses d'un montant comparable à celui des ministères et organismes. Les résultats seront communiqués dans les résumés des plans d'entreprise des sociétés d'État concernées.

Réductions de financement ciblées - Réorientation des dépenses annoncées précédemment (budget de 2023) et des investissements responsables pour répondre aux besoins actuels des Canadiens (Énoncé économique de l'automne 2023)

Grâce aux rajustements des dépenses précédemment annoncées, le budget de 2023 et l'Énoncé économique de l'automne 2023 renforcent l'engagement du gouvernement de gérer de manière responsable l'argent des contribuables canadiens et contribuent à s'assurer que les ressources sont toujours affectées à l'objectif le plus approprié.

Par exemple, lorsque la mise en œuvre d'un programme est plus lente que prévu (p. ex. en raison de retards imprévus), retarder le financement pour suivre le rythme de mise en œuvre fait en sorte que les ressources à court terme puissent être réorientées vers d'autres priorités. De même, si la demande est plus faible que prévu, le financement qui n'est plus nécessaire peut être affecté à des programmes qui sont plus importants pour les Canadiens.

Le gouvernement rendra compte de la réalisation de ces économies dans le cadre du processus du Budget des dépenses.

Fonds de croissance du Canada (FCC)

Question

Le gouvernement du Canada a créé le FCC, un instrument d'investissement public indépendant de 15 milliards de dollars qui aidera à attirer des capitaux privés pour investir dans des projets, des technologies, des entreprises et des chaînes d'approvisionnement à faibles émissions de carbone.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Comment le FCC contribuera-t-il aux plans d'énergie propre du Canada dans le contexte de la transformation énergétique nord-américaine?

    Les objectifs stratégiques du FCC comprennent (i) tirer parti de la richesse en ressources du Canada et renforcer les chaînes d'approvisionnement essentielles; et (ii) accélérer le déploiement de technologies clés, telles que l'hydrogène à faible teneur en carbone, qui peuvent être utilisées comme source d'énergie propre.

    À ce titre, les investissements de FCC contribueront aux plans d'énergie propre du Canada en permettant, par exemple, la production nationale d'énergie propre, de matériaux critiques (comme les minéraux) ou de composants (comme les batteries).

  2. Comment le FCC aidera-t-il le Canada à répondre à la Inflation Reduction Act des États-Unis?

    Le FCC peut utiliser des instruments financiers pour atténuer les risques qui entravent les investissements privés dans des technologies moins matures nécessaires à une économie à faibles émissions de carbone. À ce titre, le FCC constitue un élément important des outils dont dispose le Canada pour répondre à la loi américaine sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act), garantissant que nous continuons d'attirer des capitaux privés pour développer l'économie à faibles émissions de carbone du Canada. Le FCC s'ajoute à d'autres initiatives gouvernementales telles que l'Accélérateur net zéro ou les politiques fiscales qui encouragent l'investissement en proposant des solutions de financement distinctives. Plus précisément, le FCC vise à : (i) investir au stade d'intensification; (ii) proposer des formes innovantes de financement concessionnel; (iii) être géré par une équipe de professionnels de l'investissement expérimentés; et (iv) se concentrer sur les projets et les entreprises privés.

  3. Quel est l'état d'avancement de la consultation sur la mise au point d'une approche élargie des contrats sur la différence appliqués au carbone annoncée par le gouvernement?

    Les contrats sur la différence, qui comprennent les contrats sur le prix futur des crédits de carbone, constituent l'un des outils financiers utilisés par le FCC pour soutenir les projets de croissance propre. Les contrats sur la différence appliqués au carbone renforceront les marchés canadiens du carbone et offriront une prévisibilité aux entreprises afin de réduire les risques liés aux projets importants de réduction des émissions.

    Depuis le budget de 2023, le gouvernement fédéral tient des consultations sur une approche générale des contrats sur la différence appliqués au carbone, en complément de ceux offerts par le FCC. Les spécialistes faisant autorité dans le domaine de la comptabilité à l'échelle fédérale ont entrepris des travaux sur la comptabilisation des contrats sur différence appliqués au carbone à grande échelle. Les contrats de ce genre, assortis de prix d'exercice élevés, pourraient exposer le gouvernement à des risques financiers importants et nécessiter la comptabilisation préalable des coûts potentiels.

    La déclaration économique de l'automne 2023 a annoncé que le FCC sera la seule entité fédérale à émettre des contrats carbone pour la différence. *Caviardé*.

Le Régime de pensions du Canada et l'Alberta

Points principaux

Contexte

Cadre législatif pour un retrait de la province

Renseignements de base sur le Régime de pensions du Canada

Encadré : Faits sur le RPC

Cotisations totales au RPC (2022) : 64,6 milliards de dollars

Nombre de cotisants (2022) : 15,2 millions

Prestations totales du RPC (2022) : 52,9 milliards de dollars

Nombre de bénéficiaires (2022) : 6,4 millions

Dépenses de fonctionnement (2022) : 2,3 milliards de dollars (4,36 % des prestations)

Actifs courants (OIRPC – 31 mars 2023) : 570 milliards de dollars

Crédits d'impôt à l'investissement dans l'économie propre

Question

Dans le cadre du plan du Canada visant à bâtir une économie propre, le gouvernement fédéral a annoncé cinq nouveaux crédits d'impôt à l'investissement (CII) pour stimuler la transition à une économie à faibles émissions de carbone. Les voici : les CII pour le captage, l'utilisation et le stockage du carbone (CUSC), les technologies propres, l'hydrogène propre, la fabrication de technologies propres et l'électricité propre.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Les coûts des CII dans l'économie propre ont-ils été pris en compte dans les récents Comptes publics 2023?

    Les CII dans l'économie propre n'ont pas été pris en compte dans les Comptes publics 2023, qui ont été déposés le 24 octobre 2023, et se rapportent à l'exercice 2022-2023. Les CII dans l'économie propre seront pris en compte dans les Comptes publics une fois qu'ils auront reçu la sanction royale et commenceront à faire l'objet de demandes.

  2. Le Canada apporte-t-il un soutien suffisant, compte tenu de l'IRA aux États-Unis?

    Les analyses montrent que le plan canadien pour l'emploi dans l'économie propre est compétitif par rapport à celui des États-Unis et de l'Union européenne.

    Les décisions en matière d'investissement des promoteurs de projets tiendront compte de toute la gamme des politiques, y compris le soutien fiscal, les crédits, les programmes et les avantages sur le marché propres au Canada.

    Dans l'ensemble, on estime que les investissements publics dans l'économie propre représentaient 4,6 % du PIB de 2022 au Canada, contre 4,7 % aux États-Unis pour l'IRA et 3,7 % dans l'Union européenne.

Contexte

Depuis 2015, le gouvernement fédéral a engagé plus de 120 milliards de dollars dans des mesures pour une croissance propre et la réduction des émissions, dont plus de 80 milliards de dollars pour cinq nouveaux crédits d'impôt à l'investissement.

Le crédit d'impôt à l'investissement pour le captage, l'utilisation et le stockage du carbone a été annoncé dans le Budget de 2021 et des détails de conception ont été énoncés dans le Budget de 2022.

Le Crédit d'impôt à l'investissement dans les technologies propres a été annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne 2022.

Le crédit d'impôt à l'investissement dans l'hydrogène propre a été proposé pour la première fois dans l'Énoncé économique de l'automne 2022, et des détails de conception clés ont été donnés dans le Budget de 2023.

Le crédit d'impôt à l'investissement dans la fabrication de technologies propres a été annoncé dans le Budget de 2023.

Le crédit d'impôt à l'investissement dans l'électricité propre a été annoncé dans le Budget de 2023.

Il a été annoncé dans le Budget de 2023 que des exigences en matière de main-d'œuvre seraient liées aux quatre CII suivants : électricité propre, hydrogène propre, technologies propres et captage, utilisation et stockage du carbone.

Abordabilité du logement

Question

Investissements fédéraux dans l'offre de logements et les mesures de soutien en matière d'accessibilité.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Comment l'Énoncé économique de l'automne rapproche-t-il le Canada de l'abordabilité du logement?

    L'Énoncé économique de l'automne 2023 propose notamment les mesures suivantes :

    • Un financement de 15 milliards de dollars en prêts pour des immeubles d'habitation construits pour la location dans le cadre du Programme de prêts pour la construction d'appartements. Cela porte le financement total du programme à plus de 40 milliards de dollars, dans le but d'appuyer plus de 100 000 foyers.
    • Un financement d'un milliard de dollars sous forme de prêts et de contributions pour aider à construire des logements abordables dans le cadre du Fonds pour le logement abordable. Cela porte le financement total du programme à environ 14 milliards de dollars, dans le but d'appuyer 60 000 nouveaux logements et d'en rénover/réparer 240 000 autres.

    Ces actions s'appuient sur des mesures récemment annoncées, comme la suppression de la taxe sur les produits et services (TPS) pour les nouveaux projets de logements construits spécialement pour la location et le déblocage d'un montant maximal de 20 milliards de dollars de financement supplémentaire à faible coût proposé pour les projets locatifs.

    Cette année, le gouvernement a également lancé le Fonds pour accélérer la construction de logements de quatre milliards de dollars. À ce jour, 10 ententes d'une valeur de plus de 1,6 milliard de dollars ont été signées. Dans le cadre de ces ententes, les municipalités éliminent les barrières de zonage local et créent les conditions qui favorisent l'accroissement rapide de l'offre de logements au Canada.

Contexte

La Stratégie nationale sur le logement comprend les programmes ci-après. Les montants ont été mis à jour en fonction du financement proposé dans l'Énoncé économique de l'automne 2023. Ces montants portent le Stratégie à plus de 98 milliards de dollars, et les objectifs comprennent la création de près de 200 000 nouveaux logements et la réparation de 300 000 logements (non présentés comme tels dans l'Énoncé économique de l'automne 2023).

Tableau 19
Les programmes de la Stratégie nationale sur le logement

Initiative

Financement existant

Description

Nouvelles constructions et offre de logements modernisés

Fonds d'innovation pour le logement abordable

759,1 millions de dollars
Expiration : 2027-2028

Prêts, prêts-subventions, contributions et options de financement qui soutiennent l'élaboration d'approches novatrices pour le logement abordable.

Programme de prêts à la construction d'appartements (anciennement Initiative de financement de la construction de logements locatifs)

40,75 milliards de dollars
Expiration : 2031-2032

Prêts à faible coût pour stimuler la construction de logements expressément construits pour la location, qui répondent aux exigences minimales concernant l'abordabilité, l'efficacité énergétique et l'accessibilité.

Fonds pour le logement abordable (anciennement Fonds national de co‑investissement pour le logement)

14,17 milliards de dollars

Prêts à faible coût et contributions pour la construction de nouveaux logements, ainsi que la rénovation du parc existant. Tous les projets doivent répondre à des exigences minimales en matière d'abordabilité, d'efficacité énergétique et d'accessibilité.

Initiative pour la création rapide de logements

Quatre milliards de dollars
Expiration : 2023-2024

Contributions visant à faciliter la création rapide d'un maximum de 12 000 nouveaux logements permanents abordables, de logements avec services de soutien ou de logements de transition pour les Canadiens vulnérables.

Initiative des terrains fédéraux

202 millions de dollars
Expiration : 2027-2028

Transfert de terrains et de bâtiments fédéraux excédentaires offerts à des fournisseurs de logements à coût réduit ou nul pour la création de logements abordables.

Fonds pour accélérer la construction de logements*

 

Quatre milliards de dollars
Expiration : 2026-2027

Le Fonds fournit un financement incitatif aux gouvernements locaux pour encourager les initiatives visant à accroître l'offre de logements, dans le but d'accélérer la création de 100 000 nouveaux logements à l'échelle du pays.

Soutien au secteur du logement communautaire

Initiative fédérale de logement communautaire

618,2 millions de dollars
Expiration : 2027-2028

Financement visant à appuyer les ensembles de logements communautaires administrés par le gouvernement fédéral dont les accords d'exploitation des programmes de logement social et abordable antérieurs arrivent à échéance. Le programme compte deux phases :

  • la phase 1 de l'IFLC comprenait un financement de 38 millions de dollars en 2018-2019 et 2019-2020; Il convient de noter qu'avant la phase 1 de l'IFLC, le budget 2016 avait temporairement prolongé les accords d'exploitation administrés par le gouvernement fédéral arrivant à échéance entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2018.
  • la phase 2 fournira un financement de 580,2 millions de dollars du 1er septembre 2020 au 31 mars 2028. La phase 2 fournit un soutien au loyer et un financement transitoire aux fournisseurs de logements dont les ententes d'exploitation arrivent à échéance.

Initiative d'aide communautaire aux locataires

10 millions de dollars
Expiration : 2022-2023

L'initiative fournit du financement aux organismes locaux qui aident les personnes ayant des besoins de logement à participer à la prise de décision en matière de logement.

Centre de transformation du logement communautaire et Fonds de transformation du secteur

64,2 millions de dollars
Expiration : 2027-2028

Aide technique, outils et ressources financières aux fournisseurs de logements.

 

Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l'itinérance

Vers un chez-soi

3,9 milliards de dollars (dont 562,2 millions de dollars dans le Budget de 2022)
Expiration : 2027-2028

Programme communautaire visant à prévenir et à réduire l'itinérance qui soutient financièrement des communautés urbaines, autochtones, rurales et éloignées pour les aider à répondre à leurs besoins locaux en matière d'itinérance.

Amélioration des options d'accession à la propriété

Incitatif à l'achat d'une première propriété

1,25 milliard de dollars
Expiration : 2023-2024

Lancé en septembre 2019, un prêt hypothécaire avec participation du gouvernement du Canada qui aide les acheteurs d'une première maison admissibles à réduire leurs versements hypothécaires mensuels sans alourdir leur fardeau financier.

Fonds d'aide aux fournisseurs de prêts hypothécaires avec participation

100 millions de dollars
Expiration : 2023-2024

Prêts remboursables avant la construction et prêts aux fournisseurs de prêts hypothécaires avec participation pour fournir des prêts hypothécaires avec participation aux acheteurs d'une première maison admissibles afin d'aider les Canadiennes et les Canadiens admissibles à accéder à la propriété à un prix abordable.

Approche en matière de logement fondée sur les droits de la personne

Conseil national du logement

63 millions de dollars
Expiration : 2027-2028

Le Conseil fera avancer la politique du logement en présentant des conseils au ministre du Logement sur l'efficacité de la SNL dans le but d'améliorer les résultats en matière de logement.

Défenseure fédérale du logement

Le mandat de la Défenseure fédérale du logement comprend la consultation des groupes vulnérables et la collaboration avec les personnes vivant par des problèmes systémiques de logement.

Données, innovation et recherche

Défi d'offre de logement

300 millions de dollars
Expiration : 2024-2025

Lancé en 2020, ce programme novateur invite les citoyens, les parties prenantes et les spécialistes à proposer des solutions aux obstacles qui nuisent à l'offre de nouveaux logements.

Initiatives en matière d'innovation, de recherche et de données

241 millions de dollars
Expiration : 2027-2028

Améliorer la recherche et la collecte de données pour mieux comprendre les marchés immobiliers du Canada, combler les lacunes en matière de données et encourager l'accroissement des travaux de recherche externes liés au logement.

Initiatives fédérales/provinciales/territoriales

Initiative canadienne de logement communautaire

8,6 milliards de dollars (dont 4,3 milliards de dollars en contrepartie des coûts des PT) Expiration : 2027-2028

Financement accordé aux PT pour fournir un soutien continu aux fournisseurs de logements communautaires proposant des logements subventionnés.

Soutien au logement nordique

300 millions de dollars
Expiration : 2027-2028

Financement stable et prévisible à l'intention des gouvernements territoriaux pour aider à compenser les coûts de construction plus élevés dans le Nord et à améliorer les conditions de logement.

Allocation canadienne pour le logement

Quatre milliards de dollars (dont deux milliards de dollars en contrepartie des coûts des PT)

(Ne comprend pas 583,6 millions de dollars pour le complément ponctuel à l'Allocation canadienne pour le logement et 315 millions de dollars prévus dans le cadre du Budget de 2021 pour les femmes et les enfants fuyant la violence)

Expiration : 2027-2028

Soutien direct aux ménages ayant des besoins en matière de logement, fourni par les PT.

Financement des priorités provinciales et territoriales

2,25 milliards de dollars (dont 1,1 milliard de dollars en contrepartie des coûts des PT)
Expiration : 2027-2028

Financement visant à répondre aux priorités en matière de logement, notamment l'abordabilité, les réparations et la construction.

Financement des logements sociaux existants

Financement au titre des engagements à long terme pour les logements sociaux existants dans les réserves et hors réserve

11,17 milliards de dollars
Expiration : 2037-2038

Grâce à des accords d'exploitation à long terme, le gouvernement fédéral renouvelle ses investissements pour protéger les ménages à faible revenu et stabiliser les activités des fournisseurs de logements.

Le Fonds d'assurance hypothécaire de la SCHL

Question

La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) administre le fonds d'assurance hypothécaire du gouvernement, en fournissant une assurance moyennant des frais à des entités du secteur privé participant au processus de prêt hypothécaire pour des logements au Canada.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Pourquoi le gouvernement garantit-il les contrats des assureurs hypothécaires privés?

    • Le gouvernement garantit les contrats des assureurs hypothécaires privés pour offrir davantage de choix aux prêteurs et favoriser la concurrence sur le marché du logement.
    • Les assureurs hypothécaires privés fournissent un important tampon de capitaux privés en cas de défaut de paiement hypothécaire avant l'intervention du gouvernement.
    • Les assureurs hypothécaires privés paient le gouvernement du Canada pour la garantie qu'ils obtiennent. Ces fonds sont versés au Trésor et contribuent au financement des programmes gouvernementaux. Les assureurs hypothécaires privés paient le gouvernement pour la garantie (33 millions de dollars en 2022).

Contexte

Tableau 20
Assurance hypothécaire garantie par le gouvernement
(en milliards de dollars)

En date du 31 mars 2023

SCHL
(Volume 1 – Tableau 11.8)
(p. 434 – en français)
(p. 422 – en anglais)

Assureurs hypothécaires privés
(Volume 1 – Tableau 11.6)
(p. 429 – en français)
(p. 417 – en anglais)

Total

Limite prévue par la loi

750

350

1 100

Assurance en vigueur

400

261

661

Remarque : La limite prévue par la loi de la SCHL a été temporairement augmentée au début de la pandémie. Elle reviendra au niveau de 600 milliards de dollars d'avant la pandémie en 2025.

Grands projets de fabrication de batteries (Volkswagen, Stellantis-LGES, Northvolt)

Question

Au cours des derniers mois, trois projets très médiatisés de fabrication de batteries pour véhicules électriques ont été annoncés en Ontario et au Québec; ils seront soutenus par des incitatifs à la production à coûts partagés par le gouvernement fédéral et les provinces ainsi que par des mesures soutenant l'investissement.

Points principaux

Questions anticipées et réponses

  1. Quel est le coût total, pour le gouvernement, des mesures prises pour équivaloir aux incitatifs à la production offerts aux États-Unis?

    Le coût final des incitatifs à la production dépendra de la production réelle des entreprises. Selon les estimations actuelles, le coût estimatif des incitatifs équivalents pour la production se chiffre à 21,9 milliards de dollars pour le gouvernement fédéral.

    *Caviardé*.

    De plus, les mesures de soutien à l'investissement sont évaluées à concurrence de 2,5 milliards de dollars, et s'inscrivent dans le cadre des programmes du Fonds stratégique pour l'innovation administrés par le ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique.

  2. Qu'est-ce qui justifie le soutien d'investissement aussi élevés dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques?

    Ces projets permettront de placer le Canada à l'avant-scène des changements rapides qui s'opèrent dans le secteur automobile, qui compte plus de 500 000 travailleurs, dont près de 100 000 travailleurs dans les usines automobiles, et injecte 16 milliards de dollars par an dans le produit intérieur brut du Canada, et qui est l'un des plus grands secteurs exportateurs du pays.

    Ces mesures sont une intervention directe pour contrer le risque que l'investissement soit attiré vers les États-Unis, qui offrent de généreux incitatifs aux termes de l'Inflation Reduction Act, et dont le Canada profiterait autrement.

Contexte

Volkswagen (PowerCo)

Le 13 mars 2023, Volkswagen a annoncé son choix de St. Thomas, en Ontario, au Canada, pour construire sa première usine d'éléments de batterie à l'étranger. La construction de l'usine est un projet de sept milliards de dollars pouvant créer 3 000 emplois. L'usine devrait entrer en service d'ici 2027. La construction devrait commencer en 2024.

Les modalités des mesures de soutien à la production pour cette usine ont été annoncées le 21 avril 2023, et l'aide offerte est comparable à celle qu'une telle usine recevrait aux États-Unis en vertu de l'Inflation Reduction Act (c'est-à-dire, 35 $US par kWh pour les éléments de batterie). Volkswagen pourrait recevoir environ 13,2 milliards de dollars en incitatifs au rendement, dont un tiers serait payé par le gouvernement de l'Ontario. Le gouvernement fédéral fournit également 700 millions de dollars au titre des coûts d'immobilisations de l'usine par le biais du Fonds stratégique pour l'innovation.

Stellantis-LGES (NextStar)

L'usine NextStar, qui devrait être en service en 2025, est destinée à assurer la production de véhicules électriques de Stellantis en Amérique du Nord.

Le projet NextStar a été approuvé avant l'adoption de l'Inflation Reduction Act aux États-Unis. Cependant, compte tenu de la générosité des subventions fondées sur la production pour des projets sûrs aux États-Unis sous le régime de cette loi, un soutien à la production a par la suite été négocié avec le gouvernement du Canada et le gouvernement de l'Ontario.

Comme il a été confirmé le 6 juillet 2023, le gouvernement fédéral a accepté d'octroyer au projet un incitatif fondé sur la production par unité pouvant aller jusqu'à 45 $US par kWh (35 $US par kWh pour les éléments de batterie et 10 $US par kWh pour les modules de batterie). Les incitatifs à la production sont plafonnés à 15 milliards de dollars canadiens, dont un tiers doit être payé par le gouvernement de l'Ontario. Le gouvernement fédéral fournit 500 millions de dollars au titre des coûts d'immobilisations de l'usine par le biais du Fonds stratégique pour l'innovation.

Northvolt

Le 28 septembre 2023, Northvolt Batteries North America a confirmé son intention de construire une nouvelle usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques à Saint-Basile-le-Grand et à McMasterville, au Québec. Le projet Northvolt aura une capacité annuelle de fabrication d'éléments de batterie pouvant atteindre 60 GWh. La première phase du projet, d'une capacité de 30 GWh, représente un investissement total de 7 milliards de dollars et devrait générer 3 000 emplois dans la région lorsque l'usine aura atteint son plein potentiel de production. Cette première phase comprendra également des installations pour produire le matériau actif de cathode et assurer le recyclage des batteries.

Comme pour les accords précédents concernant la fabrication de batteries en Ontario (PowerCo et NextStar), le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec se sont engagés à offrir des incitatifs à la production sur une base unitaire allant jusqu'à 35 $US par kWh pour les éléments de batterie. Les incitatifs à la production sont plafonnés à 4,6 milliards de dollars canadiens, dont un tiers doit être payé par le gouvernement du Québec. *Caviardé*.

Renseignements publics concernant la transaction RBC/HSBC

Question

Points principaux

Questions anticipées et réponses

Contexte

Agrandissement du réseau de Trans Mountain

Question

Le gouvernement du Canada a fourni un financement à l'appui du projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain (PARTM). Le 10 mars 2023, la Trans Mountain Corporation (TMC) a annoncé publiquement une estimation de coûts révisée du PARTM de 30,9 milliards de dollars. Le PARTM est désormais terminé à plus de 95 %, avec moins de 10 km de pipeline restant à construire.

Points principaux

Si l'on insiste 

Questions anticipées et réponses

  1. Pourquoi le gouvernement fédéral a-t-il cru nécessaire d'acheter la TMC et le PARTM en premier lieu?

    Le gouvernement fédéral a fait l'acquisition de TMC et du PARTM en 2018 parce qu'il s'agit d'un investissement important et nécessaire qui sert l'intérêt national et qui renforcera la souveraineté et la résilience du Canada et de l'économie canadienne.
    Pour assurer notre prospérité, il est essentiel de trouver de nouveaux marchés sur lesquels nos entreprises peuvent vendre leurs produits et leurs services. Le besoin de diversification se fait sentir de façon particulièrement aiguë dans le secteur de l'énergie, la quasi-totalité des exportations de pétrole brut du Canada étant destinée aux États-Unis, souvent avec des rabais conséquents.

    Une fois achevé, le PARTM permettra au Canada de percevoir la juste valeur marchande de ses ressources, dans le cadre des efforts qu'il déploie pour parvenir à la carboneutralité d'ici 2050. Le projet, qui a créé des milliers d'emplois bien rémunérés au Canada, demeure un investissement important pour l'économie du pays.

  2. Le gouvernement reconnaît-il que cet achat n'était pas un investissement judicieux, avec le recul, compte tenu du coût de l'occasion qu'entraînerait le fait de dépenser de l'argent plutôt dans des infrastructures d'énergie propre?

    Le gouvernement a demandé à BMO Marchés des capitaux et à Valeurs Mobilières TD de le conseiller sur certains aspects financiers du projet. Sur la base de leur analyse, ils estiment qu'en mars 2023 :

    • Il existe actuellement un vif intérêt pour les actifs d'infrastructure opérationnelle de haute qualité tel que le PARTM.
    • Des investisseurs stratégiques et financiers seraient prêts à participer à un processus de dessaisissement en vue d'acquérir la société une fois que le projet sera devenu opérationnel.
    • TMC sera viable sur le plan commercial dès la fin du projet.

    Des évaluations indépendantes des retombées économiques ont mis en évidence les répercussions positives du PARTM sur le produit intérieur brut (PIB), les recettes fiscales et la création d'emplois. Ainsi, l'évaluation réalisée par Ernst and Young (EY) en mars 2023 indique ce qui suit :

    • Au cours de la construction du PARTM entre 2018 et 2023, le projet devrait contribuer à la production brute à hauteur de 52,8 milliards de dollars, au PIB à hauteur de 26,3 milliards de dollars, dont 11 milliards de dollars en salaires et plus de 67 423 équivalents temps plein (ETP), ainsi qu'aux recettes fiscales à hauteur de 2,9 milliards de dollars.
    • Une fois le projet achevé, EY prévoit que les activités élargies de TMC contribueront à hauteur de 17,3 milliards de dollars à la production brute, de 9,2 milliards de dollars au PIB, dont 3,7 milliards de dollars en salaires et plus de 36 066 ETP, et de 2,8 milliards de dollars en recettes fiscales au cours des 20 prochaines années.
    • Comme l'a annoncé la ministre Freeland en février 2022, le gouvernement du Canada a annoncé qu'il ne dépenserait aucun argent public supplémentaire pour le PARTM à l'avenir, et nous restons fidèles à ce principe. Au lieu de cela, TMC a obtenu un financement de tiers pour financer les coûts de construction du projet.

    (Réactif aux garanties de prêt) : le gouvernement a fourni des garanties de prêt pour le projet, qui ne représentent pas de nouveaux fonds publics dépensés pour le projet. TMC paie des frais au gouvernement pour la garantie de prêt.

  3. Comment TMC atténue-t-elle les répercussions environnementales et culturelles du projet?

    TMC construit le PARTM selon les normes les plus élevées en matière de protection des zones culturellement et environnementalement sensibles, avec des améliorations comprenant : (i) une augmentation substantielle des activités de construction sans tranchée; (ii) un très grand nombre d'accords avec avantages mutuels pour les communautés autochtones qui procurent des avantages économiques durables; (iii) l'installation de systèmes avancés de détection des fuites; et (iv) de nouveaux changements imprévus de portée et d'itinéraire qui évitent les zones culturellement et écologiquement sensibles.

  4. Quels sont les avantages du PARTM pour les communautés autochtones?

    Le PARTM génère des retombées économiques positives pour de nombreuses communautés autochtones à l'aide de l'octroi de contrats, des indemnisations financières, et des possibilités d'emploi et de formation. TMC a (i) collaboré avec plus de 140 groupes autochtones; (ii) signé 81 accords avec des groupes autochtones sur le corridor du projet, d'une valeur de plus de 690 millions de dollars pour ces communautés; et (iii) généré plus de 4,8 milliards de dollars en attributions de contrats auprès des Autochtones.

  5. Comment le gouvernement peut-il justifier cet achat compte tenu des manchettes passées et récentes sur les dépassements de coûts ou de calendrier?

    Au cours de la construction du PARTM, TMC a dû faire face à une série d'événements externes, certains échappant à son contrôle qui ont contribué de manière importante à la montée en flèche des coûts, notamment :

    • La pandémie de COVID-19.
    • Des événements météorologiques extrêmes tels que des incendies de forêt et des inondations catastrophiques, y compris un redéploiement important des ressources vers des opérations urgentes de sécurité et de rétablissement des communautés lors des inondations en Colombie-Britannique.
    • Les pressions inflationnistes mondiales et les difficultés liées aux chaînes d'approvisionnement.
    • Les pénuries de main-d'œuvre et une augmentation du nombre de travailleurs inexpérimentés alors que les marchés se resserraient pour les travailleurs qualifiés. 
    • Activités de préservation culturelle à la suite d'importantes découvertes archéologiques dans des espaces sacrés du Lower Mainland qui ont permis de restituer à juste titre plus de 83 000 artefacts aux communautés autochtones à des fins de protection culturelle.

    Cette montée en flèche des coûts n'est pas propre au PARTM. TC Energy a récemment annoncé que des facteurs similaires avaient contribué à faire augmenter les coûts du projet de pipeline Coastal GasLink de 30 %, pour les porter à 14,5 milliards de dollars.

    (Si on pose des questions sur le coût total) : l'estimation du coût total du projet continu de s'élever à 30,9 milliards de dollars.

  6. Pouvez-vous commenter le processus en cours avec la Régie de l'énergie du Canada (REC) concernant les péages provisoires à la date de commencement?

    Le 1er juin, TMC a déposé sa demande auprès de la Régie pour obtenir des péages provisoires sur le réseau pipelinier élargi de Trans Mountain. Ces péages doivent être en place avant que le pipeline ne commence ses opérations.

    La Commission a établi un processus en deux étapes par lequel elle rendra d'abord une décision préliminaire sur la question de savoir si les péages provisoires sont équitables et raisonnables plus tard cet automne. Une décision sur les péages provisoires définitifs suivra quelque temps après les audiences en septembre 2024.

  7. Pouvez-vous commenter la demande de dérogation de TMC auprès de la REC pour la montagne 3?

    Le 31 octobre, TMC a déposé une demande auprès de la Régie pour obtenir une dérogation à la construction du forage directionnel horizontal (FDH) dans la montagne 3, dans la vallée du Fraser, entre Hope et Chilliwack, en Colombie-Britannique, invoquant des défis techniques.

    Afin de réduire le risque de retards dans l'achèvement du FDH et du PARTM dans son ensemble, Trans Mountain a élaboré une option d'urgence qui, si elle était mise en œuvre, nécessiterait l'installation d'une conduite de 76,2 cm (30 po) au lieu d'une conduite de 91,44 cm (36 po).

    La différence pour ce segment reste FDH avec le même profil, sans changement en matière de sécurité ou de risque tiers. L'écart est de nature strictement technique et concerne uniquement une modification de la taille du tuyau, de l'épaisseur de la paroi et du revêtement du tuyau à installer. Cela n'entraîne aucun changement aux facteurs qui pourraient toucher les droits ou les titres autochtones.

Biographies des membres du comité

Comité permanent des comptes publics (PACP)

À propos du comité

Le Comité permanent des comptes publics est le comité de vérification permanent du Parlement; il examine le travail du vérificateur externe du gouvernement fédéral, le vérificateur général du Canada.

Lorsque le président dépose un rapport du vérificateur général à la Chambre des communes, celui-ci est automatiquement renvoyé au Comité des comptes publics. Le comité décide des chapitres du rapport qu'il souhaite étudier et appelle à comparaître devant lui le vérificateur général et les hauts fonctionnaires des organismes ayant fait l'objet d'une vérification pour répondre aux conclusions du Bureau du vérificateur général. Le comité examine également les états financiers consolidés du gouvernement fédéral – les Comptes publics du Canada – et examine les lacunes financières ou comptables soulevées par le vérificateur général. À la fin d'une étude, le comité peut présenter à la Chambre des communes un rapport contenant des recommandations à l'intention du gouvernement visant à améliorer les pratiques et les contrôles administratifs et financiers des ministères et organismes fédéraux.

Le comité n'a généralement pas à étudier la politique gouvernementale ni à déterminer dans quelle mesure les objectifs de cette politique sont atteints. Il se préoccupe plutôt de l'administration gouvernementale, à savoir de l'économie et de l'efficience de la prestation des programmes ainsi que du respect des politiques, directives et normes du gouvernement. Le comité cherche à obliger le gouvernement à rendre des comptes sur l'efficacité de son administration publique et sur l'utilisation qu'il fait des fonds publics.

Le comité examine également les états financiers consolidés du gouvernement fédéral et les prévisions budgétaires du Bureau du vérificateur général et formule des recommandations au gouvernement en vue d'une meilleure gestion des dépenses.

Il se préoccupe également de l'économie, l'efficience et de l'efficacité de l'administration gouvernementale, de la qualité des pratiques administratives dans la prestation des programmes fédéraux et de la responsabilité du gouvernement envers le Parlement en ce qui concerne les dépenses fédérales.

Parti libéral

Kody Blois

Kody Blois
Parti libéral, Kings—Hants, Nouvelle-Écosse

Biographie

Kody Blois est député de la circonscription de Kings—Hants depuis 2019. Il est actuellement président du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire ainsi que président du caucus libéral rural national.

Avant son élection, M. Blois a obtenu un doctorat en droit de la Schulich School of Law de l'Université Dalhousie. Il a auparavant travaillé comme stagiaire chez McInnes Cooper, puis est devenu associé au sein du même cabinet. Il a également été entraîneur de hockey et de softball et a contribué au lancement de la East Hants Sport Heritage Society et de la Come Home East Hants Association.

Éléments dignes d'intérêt

M. Blois est président du Comité de l'agriculture, un poste qui traduit son vif intérêt pour l'agriculture et les moyens de soutenir le secteur agricole. À la Chambre des communes, il a rappelé l'importance du développement économique rural pour soutenir les Canadiens vivant dans de petites communautés, et a abordé les enjeux qui touchent le Canada atlantique.

M. Blois figure parmi les trois députés libéraux qui ont voté en faveur du projet de loi d'initiative parlementaire C-234 de Ben Lobb (PCC, Huron—Bruce), Loi modifiant la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre, en troisième lecture à la Chambre. Bien qu'il ait exprimé son soutien général à la tarification de la pollution, il estime que celle-ci ne devrait pas s'appliquer au séchage des grains et au chauffage des étables pour le bétail.

Valérie Bradford

Valérie Bradford
Parti libéral, Kitchener-Sud—Hespeler, Ontario

Biographie

Valerie Bradford est députée de la circonscription de Kitchener-Sud—Hespeler depuis 2021. Elle est actuellement directrice de l'Association parlementaire Canada-Afrique.

Avant de se lancer en politique, Mme Bradford a agi pendant 15 ans en faveur du développement économique de la ville de Kitchener, soutenant les petites entreprises de la région de Waterloo. Elle a également été présidente du Workforce Planning Board pendant huit ans.

Éléments dignes d'intérêt

Lors d'audiences antérieures sur les Comptes publics, Mme Bradford a interrogé les fonctionnaires ministériels sur les retards de publication, la stratégie de gestion de la dette du gouvernement et les prévisions concernant les frais de la dette publique. À la Chambre, elle a exprimé son soutien au logement abordable ainsi qu'à la mise à disposition de services de garde d'enfants abordables et accessibles pour tous.

Iqra Khalid

Iqra Khalid
Secrétaire parlementaire du ministre du Revenu national
Parti libéral, Mississauga—Erin Mills, Ontario

Biographie

Iqra Khalid est députée de la circonscription de Mississauga-Erin Mills depuis 2015. Elle occupe actuellement le poste de secrétaire parlementaire du ministre du Revenu national. Elle est également vice-présidente de la section canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth.

Avant de se lancer en politique, Mme Khalid a travaillé pour les services juridiques de la ville de Mississauga. Elle a également participé à la collecte de fonds pour les secours en cas de catastrophe mondiale, a aidé les étudiants de l'Université York et a travaillé dans une société fournissant des services d'immigration.

Mme Khalid a quitté le Pakistan pour le Canada avec sa famille dès son plus jeune âge et a grandi à Erin Mills. Elle a étudié la criminologie à l'Université York et a obtenu un diplôme en droit à l'Université du Michigan.

Éléments dignes d'intérêt

À la Chambre, Mme Khalid a rappelé la nécessité de proposer des logements abordables, de remédier aux pénuries de main-d'œuvre, d'encourager la transition vers une économie verte et de supprimer les intérêts sur les prêts étudiants. Elle a également défendu les petites entreprises et réduit les frais de carte de crédit, et a exprimé sa volonté d'agir en faveur des femmes et des droits de la personne.

Brenda Shanahan

Brenda Shanahan
Parti libéral, Châteauguay—Lacolle, Québec

Biographie

Brenda Shanahan est députée de la circonscription de Châteauguay-Lacolle depuis 2015. Elle est actuellement présidente du caucus libéral.

Mme Shanahan est titulaire d'une maîtrise en administration des affaires, d'un baccalauréat en travail social et d'un baccalauréat en histoire. Au cours de sa carrière de banquière, de travailleuse sociale et de formatrice financière, elle a fourni des conseils en gestion financière et conçu des ateliers et des supports pédagogiques en littératie financière; elle propose par ailleurs des commentaires sur des sujets financiers auprès de divers médias.

Mme Shanahan a participé à plusieurs organismes tels qu'Amnesty International et la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités.

Éléments dignes d'intérêt

En comité, Mme Shanahan a rappelé la nécessité d'accélérer la production du rapport sur les Comptes publics tout en maintenant leur exactitude. Elle a également demandé des renseignements sur les fonds inutilisés présentés dans les Comptes publics et la raison pour laquelle les montants diffèrent des montants actuels disponibles pour les années à venir.

Jean Yip

Jean Yip, Vice-Chair
Parti libéral, Scarborough—Agincourt, Ontario

Biographie

Jean Yip est députée de la circonscription de Scarborough—Agincourt depuis son élection partielle en 2017, la circonscription de son défunt mari, Arnold Chan.

Avant son élection, Mme Yip a effectué une carrière dans le domaine de l'assurance et de la souscription; elle est devenue cheffe d'équipe dans son domaine de compétence. Elle a obtenu son diplôme à l'Université de Toronto et détient le titre de Fellow, Professionnelle d'assurance agréée.

Mme Yip est née à Scarborough et a grandi à Agincourt. Dans sa collectivité, elle a donné des cours le dimanche dans son église pendant plus de 13 ans et a participé aux activités du conseil d'administration de STEM Fellowship, un organisme qui promeut les connaissances informatiques et la capacité de programmation chez les jeunes.

Éléments dignes d'intérêt

Lors des audiences sur les Comptes publics, les interventions de Mme Yip ont porté sur la stratégie de gestion de la dette du gouvernement. À la Chambre, elle s'est exprimée en faveur de l'emploi des étudiants, de la sécurité des retraites et de la suppression des obstacles à l'accès aux sciences, à la technologie, à l'ingénierie et aux mathématiques (STIM).

Parti conservateur

Kelly McCauley

Kelly McCauley
Parti conservateur, Edmonton-Ouest, Alberta

Biographie

Kelly McCauley est député de la circonscription d'Edmonton-Ouest depuis 2015. Il est actuellement président du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Auparavant, il a été porte-parole de l'opposition responsable du Conseil du Trésor.

M. McCauley est né et a grandi à North Vancouver. Il a été diplômé du British Columbia Institute of Technology en 1982. Avant de se lancer en politique, M. McCauley a géré pendant plus de 30 ans des hôtels et des centres de congrès partout dans le pays de Victoria à St. John's. Pendant cette période, il a siégé à de nombreux conseils d'administration bénévoles, notamment en tant que vice-président du Burnaby Board of Trade et vice-président de l'Avalon Convention and Visitors Bureau.

M. McCauley est un défenseur des personnes âgées. Il a notamment été président de la Greater Victoria Eldercare Foundation, la plus grande fondation d'hôpitaux pour personnes âgées de l'île de Vancouver, où il continue d'exercer des fonctions de conseiller spécial. En reconnaissance de son action en faveur des vétérans, M. McCauley a été nommé membre honoraire de la Vancouver Island Aircrew Association.

À Edmonton, M. McCauley a siégé au comité exécutif du conseil d'administration de Northlands et au conseil d'administration du Alberta Aviation Museum. Il a également été président du conseil arbitral de l'assurance-emploi pour Edmonton et le Nord de l'Alberta et a été l'un des présidents fondateurs de Edmonton Destination Marketing Hotels.

Éléments dignes d'intérêt

Au cours des audiences sur les Comptes publics, M. McCauley a demandé à obtenir des renseignements sur les fonds propres négatifs de la Banque du Canada et sur les paiements et protections inadmissibles pour les contribuables qui ont utilisé les programmes de soutien en raison de la pandémie de COVID-19 tels que la Subvention salariale canadienne d'urgence (SSCU), la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC). Il s'est dit préoccupé par l'augmentation des dépenses publiques et ses conséquences sur l'inflation. 

John Nater

John Nater
Parti conservateur, Perth—Wellington, Ontario

Biographie

John Nater est député de la circonscription de Perth—Wellington depuis 2015.

Avant son élection, M. Nater a siégé au conseil municipal de West Perth de 2010 à 2014, représentant Mitchell Ward. De 2012 à 2015, il a travaillé comme chargé de cours au King's University College. M. Nater a également travaillé comme analyste des griefs au Service correctionnel du Canada et comme analyste des politiques au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

M. Nater est titulaire d'un baccalauréat en affaires publiques et en gestion des politiques de l'Université Carleton et d'une maîtrise en administration publique de l'Université Queen's.

Éléments dignes d'intérêt

Lors des débats sur le budget de 2023, M. Nater a fait part de ses inquiétudes concernant les frais de service de la dette du gouvernement ainsi que les paiements inadmissibles à la PCU. Il a également exprimé son intérêt pour l'agriculture et a réfléchi aux moyens de soutenir le secteur. 

Jake Stewart

Jake Stewart
Porte-parole de l'opposition responsable de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique
Parti conservateur, Miramichi—Grand Lake, Nouveau-Brunswick

Biographie

Jake Stewart est député de la circonscription de Miramichi—Grand Lake depuis 2021. Il est porte-parole de l'opposition responsable de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique et coordonnateur du comité du caucus conservateur.

Il a auparavant été membre de l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick de 2010 à 2021, représentant le district de Southwest Miramichi Bay du Vin.

M. Stewart est le fondateur de la Josie Foundation, une fondation caritative qui vient en aide aux personnes et aux familles de la région de Miramichi qui ont des difficultés financières en raison d'une maladie potentiellement mortelle. 

Éléments dignes d'intérêt

M. Stewart s'est dit préoccupé par le prix de la pollution et ses répercussions sur le coût de la vie des ménages canadiens, en particulier ceux vivant dans le Canada atlantique. À la Chambre, il a demandé à obtenir des renseignements sur les paiements inadmissibles à la PCU et les remboursements de la PCU.  

John Williamson

John Williamson, président
Parti conservateur, Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest, Nouveau-Brunswick

Biographie

John Williamson est député de la circonscription de Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest depuis 2019. Il a également représenté la circonscription de 2011 à 2015.

Auparavant, M. Williamson a été directeur des communications au cabinet du premier ministre Stephen Harper de 2009 à 2011. Avant de se lancer en politique, il a été directeur pour l'Ontario de la Fédération canadienne des contribuables de 2002 à 2003 et directeur national de 2004 à 2008. Il a travaillé pour le Atlantic Institute for Market Studies, il est ancien chercheur au Manning Centre for Building Democracy et chercheur principal de l'Institut Fraser. Il a été éditorialiste au National Post et a figuré dans plusieurs publications nationales.

Il est titulaire d'une maîtrise en histoire économique de la London School of Economics et d'un baccalauréat de l'Université McGill.

Éléments dignes d'intérêt

Dans le cadre de ses fonctions de président du comité, M. Williamson veille au maintien du décorum et au respect des procédures. Il n'intervient généralement pas pour exprimer son point de vue sur un sujet donné ou poser des questions aux témoins.

À la Chambre, il a plaidé en faveur du développement économique rural, et a notamment plaidé pour des initiatives visant à maintenir les services dans les petites collectivités et à construire de nouvelles infrastructures. Il s'est par ailleurs dit préoccupé par le prix de la pollution et ses conséquences sur le coût de la vie des ménages canadiens, en particulier ceux vivant dans le Canada atlantique.

Bloc Québécois

Nathalie Sinclair-Desgagné

Nathalie Sinclair-Desgagné, vice-présidente
Bloc Québécois, Terrebonne, Québec

Biographie

Nathalie Sinclair-Desgagné est députée de la circonscription de Terrebonne depuis 2021. Elle est actuellement porte-parole du Bloc Québécois responsable des Comptes publics, des programmes de lutte contre la pandémie et du développement économique Canada pour les régions du Québec.

Avant de se lancer en politique, Mme Sinclair-Desgagné a travaillé à la Banque européenne d'investissement et à PWC London. Elle a également donné des cours de maîtrise à l'École normale supérieure de Paris. Elle est revenue au Québec en 2017 pour travailler comme consultante en affaires. Elle est titulaire d'un baccalauréat en économie de l'Université McGill et d'une maîtrise en changement et gestion environnementale de l'Université d'Oxford.

Éléments dignes d'intérêt

En comité, Mme Sinclair-Desgagné a posé plusieurs questions sur l'obligation pour les sociétés d'État de respecter les mêmes normes de transparence que les ministères fédéraux. En outre, elle a exprimé son soutien aux petites et moyennes entreprises et a plaidé en faveur d'une prolongation des prêts du CUEC pour aider les entreprises à se rétablir financièrement et à éviter la faillite.


Nouveau Parti démocratique

Blake Desjarlais

Blake Desjarlais
Nouveau Parti démocratique, Edmonton-Greisbach, Alberta

Biographie

Blake Desjarlais est député de la circonscription d'Edmonton-Greisbach depuis 2021. Il est porte-parole du NPD responsable du Conseil du Trésor, de diversité et d'inclusion, de jeunesse, de sport et d'éducation postsecondaire. Il est également vice-président du caucus du NPD.

Avant son élection, M. Desjarlais était directeur national du Métis Settlements General Council. Il a obtenu un baccalauréat ès arts en sciences sociales, sciences politiques et gouvernement de l'Université de Victoria.

Éléments dignes d'intérêt

Lors des audiences sur les Comptes publics, M. Desjarlais a exprimé son intérêt pour le système de paye Phénix et les défis qui y sont associés. Il a également exprimé son soutien à l'action contre le changement climatique, après avoir demandé comment avancer en la matière et faire connaître plus facilement les renseignements au sujet de l'environnement, par exemple les pertes totales dues aux catastrophes naturelles. Par ailleurs, il est un défenseur de la réconciliation autochtone et a critiqué la lenteur avec laquelle le gouvernement a mis en œuvre les appels à l'action en matière de vérité et de réconciliation.

Analyse de l'environnement parlementaire

Comité permanent des comptes publics
Étude des Comptes publics du Canada 2023

Objet

Si la discussion devrait certes avant tout porter sur les Comptes publics de 2023, les membres du comité profiteront également de l'occasion pour interroger les fonctionnaires de manière plus générale sur des questions qui peuvent ou non être directement liées aux Comptes publics eux-mêmes. Par exemple, les députés peuvent profiter de l'occasion pour poser des questions sur des sujets d'actualité tels que l'abordabilité du logement, les réductions des dépenses du budget de 2023, les crédits d'impôt pour l'investissement dans les énergies propres, la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures et le projet de fusion RBC-HSBC.

Vous trouverez un aperçu des domaines d'intérêt de chaque parti qui pourraient faire l'objet de discussions lors des réunions sur la base des récentes déclarations au Parlement.

Parti conservateur du Canada (PCC)

Domaines à l'égard desquels le PCC est susceptible de poser des questions

  • Que pense le gouvernement du fait que le déficit équivaut à peu près aux montants alloués au Transfert canadien en matière de santé?
  • À combien s'élèvent les pertes de la Banque du Canada cette année? La Banque a-t-elle pu compenser ses fonds propres négatifs grâce aux mesures contenues dans le budget de 2023?
  • En ce qui concerne les provinces dans lesquelles un filet de sécurité est en vigueur, quelle part de la taxe carbone perçue a été consacrée aux dépenses de programmes fédéraux plutôt qu'aux remises directes aux contribuables?

Bloc Québécois (BQ)

Domaines à l'égard desquels le BQ est susceptible de poser des questions

  • Quels sont les revenus projetés par rapport aux revenus réels des sociétés d'État?
  • Comment le gouvernement peut-il garantir que les sociétés d'État divulguent les mêmes renseignements que les ministères fédéraux?

Nouveau Parti démocratique (NPD)

Domaines à l'égard desquels le NPD est susceptible de poser des questions

  • Comment le gouvernement veillera-t-il à ce que les rapports sur les coûts directs des changements climatiques soient pertinents et complets à l'avenir?
  • Comment le gouvernement peut-il avancer en la matière et communiquer plus facilement des informations au sujet de l'environnement telles que les pertes totales dues aux catastrophes naturelles?

Parti libéral du Canada (PLC)

Domaines d'interrogation anticipés :

  • Quelles sont les projections actuelles concernant les frais de la dette publique? Quelle est l'incidence des taux d'intérêt sur ces projections?
  • Pourquoi le ratio dette/PIB est-il un moyen efficace de mesurer la dette? Où le Canada se situe-t-il par rapport aux pays du G7 et aux pays comparables?

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