Longues descriptions - Mise à jour des projections économiques et budgétaires à long terme 2018
En 1995, il y avait 3,5 millions d'aînés âgés de 65 ans ou plus, soit un nombre moins élevé que les 6 millions d'enfants âgés de moins de 15 ans. La situation a changé en 2015, lorsque la population des 65 ans ou plus a atteint 5,8 millions, dépassant ainsi les 5,7 millions d'enfants de moins de 15 ans. Cet écart devrait augmenter au cours des 20 prochaines années au fur et à mesure que la population âgée de 65 ans ou plus augmente à un rythme plus rapide que le nombre d'enfants âgés de moins de 15 ans. En 2035, on s'attend à ce qu'il y ait 10,1 millions d'aînés âgés de 65 ans ou plus, comparativement à 6,7 millions d'enfants âgés de moins de 15 ans.
On prévoit que le nombre de personnes en âge de travailler (15 ans à 64 ans) par aîné (65 ans ou plus) au Canada diminuera pour passer de 5,1 en 2008 à 2,6 en 2035, puis baissera de nouveau à 2,4 d'ici 2055.
Bien qu'il y ait eu des variations annuelles du taux d'activité réel, le taux d'activité tendanciel a augmenté légèrement, passant d'un peu moins de 62 % au milieu des années 1970 à un sommet d'un peu plus de 67 % en 2008. Le vieillissement de la population a déjà entraîné, et continuera d'entraîner, une baisse rapide du taux d'activité global, lequel devrait reculer à moins de 62 % d'ici vingt ans.
La croissance annuelle du PIB réel était en moyenne de 4,8 % entre 1950 et 1979, et de 2,4 % entre 1980 et 2017. À l'avenir, l'augmentation du rythme de vieillissement de la population devrait, selon les hypothèses de référence, faire diminuer la croissance du PIB réel à 1,7 % par année en moyenne entre 2018 et 2055.
En 2017-2018, le gouvernement fédéral a affiché un déficit de 19,0 milliards de dollars. Le déficit prévu pour 2018-2019 est de 18,1 milliards. Par la suite, le solde budgétaire devrait s'améliorer, passant d'un déficit de 19,6 milliards de dollars en 2019-2020 à un déficit de 11,4 milliards d'ici 2023-2024. En proportion du PIB, le solde budgétaire devrait s'améliorer, passant de -0,9 % en 2017-2018 à -0,4 % en 2023-2024.
Les données historiques montrent que le ratio de la dette fédérale au PIB a augmenté de 1980-1981 à 1995-1996, passant de 29,2 % à un sommet de 66,8 %, pour ensuite reculer à un creux de 28,3 % en 2008-2009. Il a ensuite légèrement augmenté pour atteindre 31,4 % en 2017-2018. À moyen terme, on projette une diminution continue du ratio de la dette fédérale au PIB, soit de 30,9 % en 2018-2019 à 28,5 % en 2023-2024.
Selon les projections actualisées, dont le point de départ consiste en des prévisions à moyen terme plus favorables, le ratio du solde budgétaire fédéral au PIB diminue jusqu'à l'atteinte d'un déficit maximal de 0,5 % à la fin des années 2020, à mesure que les pressions exercées par le vieillissement de la population s'intensifient. À mesure que ces pressions diminuent, le ratio du solde budgétaire s'améliore graduellement pour atteindre un excédent de 1,2 % du PIB en 2055-2056.
À partir de prévisions à moyen terme plus favorables, le ratio de la dette fédérale au PIB devrait diminuer pour passer de 28,5 % en 2023-2024 à 2,4 % en 2055-2056.
Selon le scénario de référence concernant la croissance du PIB nominal issu de l'ensemble des données de l'enquête de septembre, le ratio du solde budgétaire devrait devenir positif au début des années 2040 et continuer de s'améliorer par la suite pour atteindre 1,2 % du PIB en 2055-2056. Dans le scénario des quatre prévisions les plus élevées, selon lequel le taux de croissance annuel du PIB nominal serait de 0,4 point de pourcentage plus élevé en moyenne au cours des cinq prochaines années que le taux prévu d'après l'ensemble des données de l'enquête de septembre, la hausse du solde budgétaire est plus rapide. Cela entraîne un retour plus rapide à une position excédentaire ainsi qu'un ratio du solde budgétaire au PIB plus élevé, soit de 1,9 %, en 2055-2056. Toutefois, dans le scénario des quatre prévisions les plus faibles, selon lequel le taux de croissance annuel du PIB nominal serait de 0,4 point de pourcentage plus bas en moyenne au cours des cinq prochaines années comparativement au taux prévu d'après l'ensemble des données de l'enquête de septembre, on remarque un retour plus lent à une position excédentaire et un ratio du solde budgétaire plus faible, soit de 0,6 % du PIB, en 2055-2056.
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