Vidéos de la cérémonie de la mention d’honneur commémorative Liz Hoffman

Les points saillants de la 21e cérémonie de remise de la Mention élogieuse commémorative Liz Hoffman tenue à Ottawa le 20 octobre 2022.

Ombudsman Gregory Lick

Transcription

Good morning. Bonjour.

Chers dirigeants des Forces armées et du ministère de la Défense, lauréats, invités spéciaux, bienvenue. Welcome.

Juste avant de dire les mots qui m’ont été écrits, je dois m’écarter du texte.

C’est le volet amusant de mon travail. Mais particulièrement pour le conseil consultatif, la docteure Hoffman et moi-même, c’est aussi la partie la plus difficile de mon travail. Parce que pour moi, c’est important de souligner les efforts de tous, et particulièrement les nominations que nous recevons. Je veux dire, je crois qu’on en a reçu plus de 70, si je me souviens bien du nombre. Ça, c’est l’aspect difficile de notre travail. Une des choses que la Dre Hoffman fait est d’assurer mon équilibre, en ce qui concerne la mémoire de sa mère. Et que nous veillons à ce que les gens que nous reconnaissons commémorent le plus possible le travail non seulement de l’organisation actuelle, mais surtout celui de Liz Hoffman, qui porte le nom de cette mention d’honneur.

Je suis ravi que vous puissiez vous joindre à nous en personne, particulièrement heureux que vous puissiez vous joindre à nous en personne, ou virtuellement sur Zoom, pour souligner l’excellence au sein de la communauté de la Défense. Il n’y a pas de meilleure façon de souligner l’excellence qu’en honorant les personnes qui sont allées au-delà de leurs fonctions habituelles dans la recherche de solutions positives à des situations difficiles et souvent complexes.

Au cours des quatre dernières années, j’ai eu l’occasion de rencontrer divers groupes de commettants, y compris des familles, des militaires réservistes et réguliers, des ex-militaires et des employés civils. J’ai pu constater le travail incroyable accompli par et pour la communauté de la Défense du Canada.

Lorsque j’ai été nommé ombudsman, j’ai dit que c’était pour moi un honneur de soutenir les personnes qui ont servi leur pays, celles qui soutiennent nos militaires et celles qui mettent leurs vies en danger.  Et aujourd’hui, particulièrement Andrea et moi-même, nous sommes honorés d’avoir l’occasion de souligner les lauréats d’aujourd’hui.

Laissez-moi d’abord dire quelques mots au sujet de la Mention d’honneur commémorative Liz Hoffman. Et je sais qu’Andrew continuera aussi cette partie. Ce prix est significatif, car on lui a donné le nom d’une ancienne enquêteuse du Bureau de l’ombudsman. Bon nombre d’entre vous la connaissaient.  Liz Hoffman était absolument passionnée dans sa façon de défendre l’équité et de chercher des solutions aux conflits.

Chers lauréats, vos pairs ont soumis votre candidature afin que vous receviez une reconnaissance spéciale pour le dévouement, au-delà des responsabilités normales de votre travail, avec lequel vous avez cherché des solutions positives aux situations difficiles et complexes. Pour la première fois depuis la pandémie de COVID-19, nous sommes heureux de pouvoir souligner vos réalisations en personne. Je suis vraiment très heureux de vous voir en personne.

Nous avons reçu de nombreuses mises en candidature de la communauté de la Défense, dont un nombre important fournissait des justifications convaincantes. Toutefois, le Comité consultatif de l’Ombudsman soumet les mises en candidature à des critères très stricts.

Enfin, pour Andrea et moi-même, Andrea est encore plus stricte que moi. Et c’est très pertinent.

Je dois dire que c’est pour moi un grand honneur de souligner le travail de ces personnes qui sont avec nous aujourd’hui.  J’espère que nous aurons tous l’occasion de remercier personnellement ceux que nous honorons aujourd’hui.


Dre Andrea Hoffman

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Merci beaucoup. Je suis heureuse d’être ici, avec le Bureau de l’ombudsman du MDN et des FAC, pour remettre ces prix à nos lauréats bien méritants. La cérémonie d’aujourd’hui est très spéciale pour moi pour deux raisons importantes.

La première a déjà été mentionnée par d’autres, que nous sommes de retour en personne pour célébrer ensemble. Nous avons tous connu les nombreux défis des dernières années et je ne tiens plus pour acquise l’occasion de voir des gens en personne, d’être ensemble et de célébrer des moments spéciaux ensemble en tant que communauté. Aujourd’hui, je suis reconnaissante que nous puissions nous rassembler pour honorer nos lauréats. Comme M. Lick l’a dit, la Mention d’honneur commémorative Liz Hoffman est nommée en l’honneur de ma mère, Katherine Elizabeth Nutter Hoffman, ou Liz.

Ce fut un grand cadeau à notre famille que de nommer ce prix en son honneur.  Bien sûr, cette désignation témoigne de ses accomplissements en tant que pionnière du travail d’ombudsman. Le fait que la mention élogieuse reconnaisse des gens ayant fait preuve d’excellence en résolution de conflit ou ayant amené des changements positifs durables aurait rendu ma mère très fière. Avant de mettre en vedette nos lauréats, j’aimerais expliquer brièvement pourquoi ce prix a été nommé en l’honneur de ma mère et vous expliquer comment Liz Hoffman a offert son leadership, ses services et son engagement aux niveaux local, provincial, national et international. C’est son sens de l’équité et de la justice sociale qui l’a d’abord poussée à faire carrière comme ombudsman. Pendant la majeure partie de sa carrière, elle a agi comme ombudsman dans plusieurs collèges et universités majeurs, notamment l’université de Toronto, l’université Toronto Metropolitan, précédemment connue comme l’université Ryerson, et l’École d’art et de design de l’Ontario. Elle est ensuite devenue enquêteuse principale au Bureau de l’ombudsman du MDN et des FAC. Elle et ses collègues partageaient la même motivation et la même passion pour leur travail. Ensemble, ils ont aidé à définir le mandat et la portée du Bureau afin qu’il soit significatif et efficace dans le but d’aider à appuyer la communauté du MDN et des FAC dans son ensemble.

Mais son dévouement dépassait la sphère de son travail, elle siégeait aussi bénévolement à d’innombrables comités. Pour en nommer quelques-uns, elle a été membre fondatrice et présidente de l’Association des ombudsmans des universités et collèges du Canada. Elle a aussi été membre fondatrice du Forum canadien des ombudsmans et est par la suite demeurée active au conseil. Pendant plus de 20 ans, elle a été bénévole pour assurer la pérennité du réseau de bibliothèques publiques, et elle a été présidente de l’Association des bibliothèques publiques ontariennes. Elle a été présidente du comité du développement de la bibliothèque Millennium de Winnipeg, membre du comité exécutif de la Commission canadienne pour l’UNESCO, membre du conseil d’administration du Réseau canadien pour l’avancement de la recherche, de l’industrie et de l’éducation, membre du membre du conseil consultatif du programme national d’accès communautaire du gouvernement fédéral, membre du conseil consultatif de l’autoroute de l’information du gouvernement fédéral et présidente fondatrice de la Coalition canadienne pour l’information publique. Ses contributions ont notamment été reconnues par des mentions élogieuses du premier ministre et du gouverneur général du Canada.

Cependant, la plupart des gens qui la connaissaient n’ont jamais su la longue liste de ses réalisations. Au lieu de cela, ils la connaissaient comme une lectrice avide. Elle aimait se détendre avec un bon livre au chalet avec son chien Oscar et passer la journée à lire et à boire du thé. Elle aimait les films, les festivals de cinéma et surtout, le maïs soufflé du cinéma. Elle était une membre active de sa communauté locale, qui regardait les parties de baseball, allait au théâtre ou à un festival dans le parc. Mais son activité préférée était de communiquer avec ses amis et sa famille, de regarder un ami jouer au hockey, d’assister à un récital de danse d’un voisin ou de jaser autour d’une tasse de thé et du chocolat. À la fin, ce qui a fait de ma mère une grande femme a été sa personnalité et les sentiments qu’elle inspirait aux gens autour d’elle. Elle avait un grand sens du bien et du mal et vivait selon des valeurs comme le travail, l’équité, le dévouement, la loyauté, la volonté de se dépasser pour aider les autres. Elle était une personne gentille et réfléchie et elle a toujours écouté de façon à vous faire sentir entendu. Bon nombre de personnes l’ont décrite comme un mentor, un modèle, une inspiration et une puissante agente de changements positifs.

C’est un honneur de présenter les prix à cette cérémonie chaque année. C’est un cadeau de rencontrer les personnes qui ont connu ma mère et ont travaillé avec elle. Et cela m’amène à la deuxième raison pour laquelle la cérémonie d’aujourd’hui est particulièrement significative pour moi. La meilleure amie de ma mère et collègue extraordinaire de l’Ombudsman, Suzanne Belson, est parmi nous aujourd’hui. Suzanne et ma mère ont travaillé sans relâche en partenariat sur des projets, en se soutenant mutuellement, dans des activités professionnelles et personnelles. Elle a agi comme une personne de confiance qui pouvait lui donner son opinion, plus important encore, comme amie chère. Bon nombre des réalisations de ma mère l’ont été grâce à sa collaboration avec Suzanne. Je tiens à remercier Suzanne d’être ici aujourd’hui et d’être une personne si importante dans la vie de ma mère. Très peu de gens accomplissent de grandes choses par eux-mêmes, et comme l’a dit la docteure Breeck, il faut un village.

Et voilà qui nous ramène à la raison de notre présence ici aujourd’hui. Pour nos lauréats, vous faites partie de ce village, qui pousse aux changements positifs et durables dans la communauté de la Défense. Je vous remercie de votre dévouement inébranlable.

À nos lauréats, la capitaine Sarah Black, pour votre travail visant à résoudre les problèmes d’inconduite systémique et les obstacles liés aux sexes dans les Forces armées canadiennes et la Branche des services du renseignement, vous avez mis sur pied une équipe spéciale composée d’autres officiers subalternes afin de traiter de l’iniquité et de chercher un changement systémique. Dans sa nomination, il a été noté que le travail acharné, le dévouement et le haut niveau de renseignement du capitaine Black dans l’institution <inaudible> lui permettent de s’asseoir avec confiance à la table avec des officiers supérieurs et des officiers généraux de la Branche des services du renseignement et de fournir des solutions claires et concises pour cerner les problèmes systémiques.

La docteure Karen Breeck (major à la retraite), pour votre travail en tant que médecin de l’air et votre défense infatigable que chaque membre des Forces armées canadiennes mérite des soins de santé équitables et des résultats de santé équitables. Vous avez défendu des questions qui ont des répercussions sur les femmes dans les forces armées, notamment les préjugés systémiques et la recherche, les politiques, les programmes et les soins médicaux. Docteur Breeck a été décrite comme ayant le courage de ne pas fermer les yeux sur des situations difficiles et de trouver des solutions qui respectent les valeurs de la justice, de la loyauté et de l’intégrité.

Mme Jennifer Calkin, pour votre leadership en matière de résolution de conflits, votre travail au comité sur la violence fondée sur le sexe, l’éducation visant à promouvoir un leadership éclairé sur les traumatismes, votre travail concernant la formation sur les limites et la coordination d’un atelier sur les blessures de stress opérationnel. Mme Calkin a été décrite comme étant toujours en mesure de fournir des solutions novatrices et avant-gardistes, non seulement pour traiter la cause du problème, mais aussi pour renforcer toute l’équipe.

Et à l’adjudant-chef Nicole Barrett, au major Jean-Raphael Fleury et à la major Hilary Forbes, pour votre initiative de base avec le Corps du GEMRC, en mettant l’accent sur la détermination de solutions aux problèmes systémiques ayant une incidence sur le bien-être des membres, l’analyse de la culture organisationnelle et des sous-cultures, y compris les traditions et le système régimentaire, pour avoir pleinement appuyé le changement progressif et nécessaire, vous avez chacun démontré une passion et un engagement envers l’amélioration de la culture et de l’environnement de travail. Donc, chacun d’entre vous, comme ma mère, vous avez agi parce que vous avez vu des gens dans le besoin et des problèmes systémiques qui devaient être corrigés. Et vous avez trouvé des moyens de promouvoir des actions positives qui ont une incidence sur la vie des autres aujourd’hui et à l’avenir. Vous avez été proactifs, créatifs, vous avez fait preuve de leadership et vous avez investi de votre temps et votre énergie afin de laisser le système dans un meilleur état que celui dans lequel vous l’avez trouvé.

Félicitations à tous les lauréats de la Mention d’honneur commémorative Liz Hoffman. Je suis si heureuse de vous rendre cet honneur. Je salue vos efforts et vos contributions, et je veux remercier chacune d’entre vous pour les services que vous rendez à la communauté du MDN et des FAC. Merci.


La capitaine Sarah Black
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Bonjour à tous. J’aimerais simplement vous remercier personnellement et j’apprécie vraiment cette reconnaissance. Je veux aussi dire que je me sens très chanceuse de travailler dans les FAC en tant que membre de l’équipe de la Défense pour le moment. Et je vois qu’il y a de la volonté et que par le travail acharné et l’action, nous sommes prêts à mettre en œuvre le changement de culture et nous nous dirigeons vers un milieu de travail plus équitable, plus diversifié et plus inclusif. J’aimerais aussi remercier rapidement l’équipe avec laquelle j’ai eu le privilège de travailler au CFMCOMP, particulièrement le capitaine Emily Addicott, qui est elle-même une championne du féminisme et de l’EEDI. Et j’aimerais aussi remercier ma chaîne de commandement. Tout d’abord, pour avoir créé ce climat, et pour nous encourager, nous les officiers subalternes, à tirer parti de nos expériences et à aller de l’avant et à donner l’heure juste. Merci.


Dre Karen Breeck (majore à la retraite)
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Merci à tous pour ces bons mots. Je tiens tout d’abord à féliciter les autres récipiendaires de prix ici avec nous aujourd’hui. C’est vraiment un honneur de partager la Mention d’honneur commémorative Liz Hoffman avec vous tous. Je suis également très reconnaissante que nous ayons un membre de la famille de Liz Hoffman présent ici aujourd’hui. J’ai très hâte d’apprendre à connaître la personne qui a donné son nom à notre mention d’honneur. Maintenant, j’ai un bon nombre de personnes à remercier. Après 35 ans de carrière, vous auriez aussi plusieurs personnes à remercier. Il faut un village pour apporter un changement dans l’armée et celui-ci n’est pas l’exception.

L’intégration des soins de santé des femmes militaires à la lettre de mandat du ministre de la Défense nationale et au dernier budget fédéral, a nécessité beaucoup de travail de la part de beaucoup de personnes. Il y a tout simplement trop de militaires en service et à la retraite pour les remercier individuellement. Surtout à ceux qui sont ici aujourd’hui et ceux qui, espérons-le, sont en mesure de regarder sur Zoom, ou l’enregistrement après, vous savez qui vous êtes et je vous remercie simplement de votre aide et de votre soutien dans ce domaine. Je dois par contre mentionner spécialement cplc Gagnon et Christine Wood, qui a présenté ma candidature. C’est grâce à elles que je suis ici aujourd’hui.

Et je veux vraiment vous remercier pour tout le travail acharné que vous avez accompli toutes les deux. Je voulais aussi remercier Anciens Combattants Canada et le Bureau des Ombuds des anciens combattants d’avoir compris que la santé des femmes militaires a aussi des répercussions sur les anciens combattants. J’aimerais aussi remercier les personnes suivantes d’avoir mis à l’avant-scène les voix et les problèmes des femmes militaires : Jacquie O’Neill, première ambassadrice du Canada pour les Femmes, la paix et la sécurité, Beth Woroniuk, du Women, Peace and Security Network Canada, Scott Taylor, du magazine Esprit de corps, Sayward Montague, de l’Association nationale des retraités fédéraux, et la Dre Maya Eichler, de l’Université Mount Saint Vincent.  Mon dernier merci est pour le soutien continu de la communauté médicale au Canada, les Services de santé des Forces canadiennes, mais aussi l’Association médicale canadienne, le Collège des médecins de famille du Canada, le World College of Physicians and Surgeons, l’Association médicale de l’Ontario et la Fédération des femmes médecins du Canada, dont la dernière présidente, la docteure Gigi Osler, vient tout juste d’être nommée au Sénat ce mois-ci. Je suis très enthousiaste à l’idée de voir une femme médecin au Sénat.

Alors, voilà tous mes remerciements, mais je ne serais pas une bonne porte-parole si je terminais maintenant et que je vous laissais sans un seul appel à l’action. Je vous demande de vous rappeler que le sexe biologique est important. Le sexe a une importance. Vous devriez pouvoir vous en rappeler, non? Ainsi, les femmes militaires ont commencé à travailler dans de nombreux emplois militaires précédemment occupés par des hommes en 1989, mais nous n’avons toujours pas fait de recherche pour déterminer avec certitude si ces nouveaux emplois militaires exposent les femmes à des répercussions sexospécifiques. Ces nouveaux emplois changent-ils nos taux de cancer du sein, d’incontinence à l’effort, de douleur pelvienne, de prolapsus utérin, d’infertilité, et de résultats défavorables de la grossesse? Nous ne le savons pas. Il est donc temps. Commençons par trouver les réponses à ces questions importantes qui ont une incidence sur le recrutement et le maintien en poste. Je vous remercie donc tous de m’avoir fait cet honneur. Merci.


Mme Jennifer Calkin
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Bonjour à tous. Je suis vraiment honorée et humble de me présenter devant vous aujourd’hui. Lorsque j’ai reçu l’appel téléphonique m’informant que j’avais été sélectionnée pour la Mention d’honneur commémorative Liz Hoffman, c’était la surprise la plus complète et j’étais sous le choc, en partie parce que j’étais en vacances à ce moment et que j’avais essayé de commencer à me déconnecter un peu du travail. Mais c’était un appel merveilleux du travail que j’ai reçu ce jour-là. Je tiens à remercier l’adjudant-chef Marc Boucher, le chef de l’unité de transition du Manitoba qui a donné mon nom pour la nomination et les mots gentils qu’il a partagé. Aussi, le lieutenant-colonel Andrea Keeping pour son ouverture et son leadership.

Je dois donner beaucoup de mérite aux mentors dans ma vie qui m’ont beaucoup appris. J’aimerais remercier mon directeur exécutif, Regan Gorski. Il m’a encouragé et m’a encadré d’une façon qui m’a permis d’utiliser ma voix et de défendre les autres, et de suivre mon cœur en même temps. Grâce au leadership de Regan, j’ai appris à apporter des solutions à la table lorsque des problèmes ou des défis surviennent, pour aller de l’avant plutôt que de perpétuer un cycle. Cela m’a permis de m’exprimer et d’être plus confiante dans la formulation de suggestions. J’aimerais prendre un moment pour remercier mes grands-mères bien-aimées, Jean Calkin et Dulcie de Vos, qui m’ont toutes les deux enseigné à prendre les choses un jour à la fois, qu’une attitude positive peut vous aider à surmonter l’adversité, et que la force vient à gérer les difficultés avec calme et sang-froid.

À mes parents et à ma fratrie, pour votre encouragement et pour m’avoir inculqué des valeurs et des compétences qui guident ma boussole morale dans de nombreux domaines de ma vie. Je suis entrée dans le domaine du travail social, ayant vécu ma propre adversité et rencontré des défis qui ont mis à l’essai et renforcé ma résilience. Grâce à ma débrouillardise, j’ai appris à m’adapter et à voir les obstacles comme un défi à surmonter plutôt que comme quelque chose qui me terrasserait. Pour citer Fred Rogers, « Quand j’étais enfant, je voyais des choses effrayantes dans les nouvelles. Ma mère me disait : « Cherche les gens qui veulent aider. Tu trouveras toujours des gens qui aident. » Chercher les personnes aidantes est une perspective à laquelle j’aime réfléchir lorsque les choses peuvent sembler accablantes. Je crois beaucoup au travail d’équipe. Travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire peut parfois être difficile, surtout lorsqu’il y a plusieurs écoles de pensée qui pourraient être en compétition. Au cours de mon programme de préposé aux bénéficiaires à Dalhousie, nous avons eu l’occasion de pratiquer le travail en équipes multidisciplinaires et c’était une leçon précieuse que je garde avec moi et que je continue de mettre en pratique. Lorsque nous pouvons mettre nos différences de côté, nous nous rendons compte qu’il y a plus de points communs que de différences.

Quand nous pouvons faire une pause et trouver un terrain d’entente, peut-être l’objectif commun d’aider les autres, nous pouvons avoir un plus gros effet, au lieu de travailler chacun de notre côté. L’apprentissage tout au long de la vie est si important pour moi et je crois que la citation de Maya Angelou, « Faites de votre mieux jusqu’à ce que vous sachiez mieux. Et quand vous savez mieux, faites mieux. » De plus, je tiens à remercier les équipes du CRFM et du Centre de transition de Moose Jaw, ainsi que mes pairs et collègues, passés et présents à travers le pays.  Nous serions tous ici toute la journée si je devais remercier chaque personne une par une. Enfin, je tiens à remercier mon « plus un » d’avoir fait le déplacement à travers le pays pour être ici aujourd’hui et aussi à mes fils adolescents et adultes pour tenir le fort pendant que je suis ici. Merci.


Les membres du comité national de l’Organisation consultative de la culture au sein du Corps du Génie électrique et mécanique royal canadien (la majore Hilary Forbes, le major Jean-Raphael Fleury et l’adjudante-chef Nicole Barrett)
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La majore Hilary Forbes: Je veux simplement remercier tout le monde pour l’incroyable honneur d’être incluse dans un groupe aussi incroyable de lauréats année après année. Ce n’était pas quelque chose à laquelle nous avons commencé à nous attendre, lorsque nous avons commencé l’Organisation consultative sur la culture au sein du GEMRC. Notre objectif était de faire une différence dans la vie d’une personne et si nous pouvions le faire, nous considérerions cela comme une réussite. Si nous pouvions faire en sorte qu’une personne se sente plus en sécurité, rendre l’environnement plus inclusif et que cette personne sait qu’elle peut avoir confiance et qu’elle peut parler de ses problèmes. Nous aurions l’impression d’y arriver. Nous avons l’impression d’avoir encore du travail à faire. Mais nous ne serions pas là où nous en sommes maintenant, nous n’aurions pas connu les progrès que nous avons réalisés, si nous n’avions pas le soutien de tous les gens autour de nous. Les dirigeants du Corps du GEMRC, ici aujourd’hui, repoussent ces limites. Sortons des sentiers battus. Nous pouvons trouver des solutions qui ne sont pas du type de solutions du leadership habituel auxquelles vous pensez dans un environnement centralisé de l’armée. Donc, un grand merci au leadership qui nous a permis de repousser ces limites. Et surtout, nous voulons aussi remercier les soldats et les techniciens du Corps du GEMRC pour avoir fait ce dernier acte de foi en nous faisant confiance une fois de plus, qui nous a permis d’entendre leur voix, qui nous a permis d’entendre leurs inquiétudes. Parce que sans eux et sans cette confiance, nous n’aurions pas été en mesure de faire ce que nous avons fait et d’être ici aujourd’hui. Alors merci encore.

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