Matériel de transition 2021 — Ministre du Patrimoine canadien

Table des matières

A – Aperçu du ministère du Patrimoine canadien

  1. Aperçu du ministère du Patrimoine canadien
  2. Représentation graphique
  3. Responsabilités législatives sous la Loi sur le ministère du Patrimoine canadien
  4. Biographies des membres de la haute gestion

B – Aperçu du portefeuille de Patrimoine canadien

  1. Aperçu du portefeuille

C – Conseils stratégiques (dossiers clés de politiques et de programmes)

Contexte stratégique

  1. Aperçu stratégique de Patrimoine canadien
  2. Résumé de la plateforme électorale du Parti libéral du Canada – Perspective du Patrimoine canadien

Se remettre de la COVID-19

  1. COVID-19 : mesures de soutien aux secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport
  2. Sommet national sur la reprise des secteurs des arts et de la culture
  3. Mettre à profit les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport pour promouvoir et faire progresser la durabilité environnementale

Renforcer les voix canadiennes

  1. Moderniser le cadre législatif et réglementaire du Canada en matière de radiodiffusion
  2. Contenus préjudiciables et désinformation
  3. Soutien des médias d’information à l’ère numérique
  4. CBC/Radio-Canada
  5. Fonds d’indemnisation à court terme pour les productions audiovisuelles canadiennes
  6. Programme de transition pour les travailleurs du secteur du spectacle
  7. Appuyer la relance des lieux artistiques et culturels
  8. Le secteur audiovisuel
  9. Initiative de journalisme local
  10. Droit d’auteur
  11. Renouvellement de la Stratégie d’exportation créative
  12. Fonds de la musique du Canada
  13. Fonds du livre du Canada

Relations avec les Autochtones et réconciliation

  1. Mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones
  2. Femmes, filles et personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées
  3. Amélioration des commémorations des pensionnats et de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
  4. Cadre national sur le rapatriement de biens culturels et des restes ancestraux autochtones

Politique sur le patrimoine et les monuments

  1. Politique sur les musées
  2. Transformation du Centre du patrimoine de la GRC en un nouveau musée national
  3. Monuments nationaux dans la région de la capitale du Canada

Aperçu du portefeuille du Patrimoine canadien

Introduction

Le portefeuille du Patrimoine canadien est l’un des plus diversifiés du gouvernement du Canada. Ce portefeuille est composé du ministère du Patrimoine canadien et de 16 organismes, dont 3 organismes ministériels, 11 sociétés d’État et 2 tribunaux administratifs. Ces organismes sont actifs dans les domaines des arts, de la culture, de la préservation et de la conservation du patrimoine, ainsi que des droits de la personne.

Ce que nous faisons

Le Bureau des affaires du portefeuille a été créé pour aider le ministère à s’acquitter de ses responsabilités liées à la gestion du portefeuille. Il s’agit d’un guichet unique entre vous, le Ministère et les organismes, afin d’améliorer la communication et la collaboration. Le Bureau fournit des conseils et des analyses stratégiques sur les questions touchant le portefeuille et appuie la surveillance ministérielle.

Les organismes du portefeuille jouent un rôle clé en aidant le gouvernement à atteindre ses objectifs et ses priorités de politique publique. Étant donné qu’ils font appel à diverses structures de gouvernance (sociétés d’État, organismes ministériels et tribunaux administratifs) et qu’ils sont dirigés par des conseils d’administration et des chefs d’organisme nommés par le gouverneur en conseil, ils entretiennent différentes relations avec le gouvernement et ont divers degrés d’autonomie.

Les sociétés d’État sont redevables aux Canadiens et aux Canadiennes. Le gouvernement dispose d’une gamme d’instruments pour influencer la conduite des sociétés d’État sur le plan des exigences législatives, de l’approbation des documents de planification et des budgets, ainsi que de la nomination de personnes à des postes clés, comme les membres des conseils d’administration et les chefs d’organisme.

Les organismes ministériels fonctionnent en grande partie dans le même cadre de gestion des ressources humaines et financières que les ministères, mais jouissent d’une plus grande autonomie sur le plan de la prise de décisions, soit parce qu’ils possèdent des compétences spécialisées dans leur travail, soit parce qu’ils exercent des fonctions réglementaires qui doivent être considérées comme exemptes d’influence politique.

Vous avez la responsabilité de recommander au gouverneur en conseil des candidatures pour 163 postes, dont 124 à temps partiel et 39 à temps plein. Ces postes comprennent ceux des administrateurs généraux, des chefs d’organisme, ainsi que des présidents et des membres du conseil d’administration des organismes du portefeuille qui relèvent de vous ou du Parlement par votre entremise. Par l’intermédiaire du Bureau des affaires du portefeuille, le Ministère vous aidera, vous et votre bureau, à gérer tous les postes du portefeuille qui sont pourvus par décret du gouverneur en conseil.

Aperçu de l’organisation

Description

Dans le domaine de l’audiovisuel, l’Office national du film du Canada est reconnu mondialement pour la création de documentaires, de films d’animation et de productions culturellement diversifiées et socialement pertinentes, alors que Téléfilm Canada encourage et soutient l’industrie audiovisuelle canadienne dans son ensemble par son soutien financier et par la promotion et l’exportation de productions cinématographiques canadiennes.

En sa qualité de radiodiffuseur public national du Canada, CBC/Radio-Canada diffuse une programmation canadienne culturellement diversifiée et socialement pertinente qui rejoint plus de 75 pour cent des Canadiens et des Canadiennes chaque mois. CBC/Radio-Canada est également en train d'emménager dans son nouveau bureau à Montréal, la Maison de Radio-Canada, un espace de création qui servira de catalyseur pour la création des meilleures productions et le développement des meilleurs talents du pays. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes réglemente tous les aspects des services canadiens de radiodiffusion et de télécommunications.

La création de contenu culturel et le soutien dans ce domaine trouvent également écho auprès du Conseil des arts du Canada, qui offre aux artistes et aux organismes artistiques professionnels du Canada un large éventail de subventions et de services. En tant que principal bailleur de fonds pour les arts au Canada, le Conseil favorise et encourage la diffusion des œuvres d’art et leur production. Le Centre national des Arts est le seul centre des arts de la scène bilingue multidisciplinaire en Amérique du Nord. Le Centre national des Arts collabore avec des artistes et des organismes artistiques d’un océan à l’autre afin d’aider à créer une scène nationale pour les arts de la scène, et agit comme un catalyseur pour la diffusion, la création et la transmission des savoirs partout au pays.

Six musées nationaux contribuent à la préservation et à la promotion du patrimoine du Canada, tout en sensibilisant les Canadiens et les Canadiennes et en inspirant l’innovation et la créativité. La région de la capitale nationale compte quatre des musées nationaux du Canada soit le Musée national des sciences et de la technologie, le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la nature. Les deux autres musées nationaux sont situés à Halifax et à Winnipeg, soit le Musée canadien de l’immigration du Quai 21 et le Musée canadien pour les droits de la personne. Chaque année, des millions de Canadiens et de Canadiennes ainsi que de touristes étrangers ont l’occasion d’en apprendre davantage à propos du patrimoine canadien grâce à des visites, des programmes éducatifs et publics sur place et à l’extérieur, des expositions itinérantes, des sites Web et des applications numériques. Les musées, les archives, les galeries et les universités de tout le pays bénéficient du leadership, de l’expertise, des services, des collections, des expositions et des programmes de ces établissements du patrimoine.

La Commission des champs de bataille nationaux préserve et développe les parcs urbains historiques et prestigieux du parc des Champs-de-Bataille de Québec, tandis que Bibliothèque et Archives Canada préserve et acquiert le patrimoine documentaire du Canada. Il incombe à la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels de déterminer si la propriété culturelle est d’une importance exceptionnelle et nationale.

Enfin, la Fondation canadienne des relations raciales contribue à l’élimination du racisme et de toutes les formes de discrimination raciale dans la société canadienne.

Organismes ministériels

Bibliothèque et Archives Canada

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Bibliothèque et Archives Canada
Types de dépenses Montant Équivalents temps plein (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement 100,8 M$ -
Immobilisations 38,2 M$ -
Postes législatifsNote * du tableau 1 11,8 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 150,8 M$ 986
Notes du tableau 1
Note * du tableau 1

Principalement pour les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés

Retour à la référence de la note * du tableau 1

Description

Bibliothèque et Archives Canada a été créé le 21 mai 2004 afin de regrouper les responsabilités, les collections, les services et l’expertise des anciennes Archives nationales du Canada et de l’ancienne bibliothèque nationale du Canada.

Il a pour mandat :

Les ressources documentaires de Bibliothèque et Archives Canada se composent de ressources d’information publiées et non publiées dans une variété de formats et de médias. L’organisme gère les documents fédéraux de valeur historique et archivistique de près de 200 institutions fédérales assujetties à la Loi sur la Bibliothèque et les Archives du Canada.

L’organisme joue un rôle de premier plan dans l’élaboration des normes, des outils et des pratiques exemplaires pour la gestion de l’information et la tenue de documents. Il collabore avec les institutions fédérales et évalue les ressources d’information, délivre des autorisations de disposition des documents et élabore des outils, des guides et des lignes directrices.

De plus, il remplit son mandat en collaborant avec les archives, les bibliothèques et les musées à l’échelle du pays, qui détiennent tous une part des documents culturels qui constituent la collection nationale canadienne.

Le siège social de Bibliothèque et Archives Canada se trouve à Gatineau. Les services directs au public, notamment les services de référence et les programmes publics, sont situés à Ottawa.

Ses vastes collections sont conservées au Centre de préservation à Gatineau, à l’édifice du 395, rue Wellington et au Centre de préservation de pellicule de nitrate à Ottawa, ainsi qu’à une installation d’entreposage des collections à Gatineau.

La construction d’une nouvelle installation de préservation à Gatineau, Gatineau 2, va bon train et devrait être complétée en 2022. Cette nouvelle installation permettra de préserver la collection analogique dans des conditions optimales.

Bibliothèque et Archives Canada et la Bibliothèque publique d’Ottawa (BPO) travaillent présentement à la conception d’un édifice partagé qui regroupera les services publics des deux institutions. L’installation partagée, dont l’ouverture est prévue pour la fin de 2024, et l’inauguration officielle en 2026, portera le nom Ādisōke.

Gouvernance

Le bibliothécaire et archiviste du Canada est nommé par le gouverneur en conseil pour occuper un poste à titre amovible, et il a le rang d’administrateur général d’un ministère. Il n'y a pas de durée prescrite ; toutefois, ils sont généralement nommés pour des mandats de 3 à 5 ans et ne restent pas en fonction une fois leur mandat expiré. Ils peuvent être nommés à nouveau.

Bibliothécaire et archiviste du Canada : Leslie Weir a été nommée le 30 août 2019 pour un mandat de quatre ans qui prendra fin le 29 août 2023. Avant son arrivée à Bibliothèque et Archives Canada, Mme Weir a été directrice des bibliothèques de l'Université d'Ottawa de 2003 à 2018. Dans le cadre de ses fonctions à l’Université d’Ottawa, elle a fondé l'École des sciences de l'information de la Faculté des arts et elle y a agi comme professeure. Avant son arrivée à l'Université, Mme Weir a travaillé à la Bibliothèque nationale du Canada et à la Bibliothèque de Statistique Canada. Elle est détentrice d’une maîtrise en bibliothéconomie de l'Université McGill et d’un baccalauréat ès arts (en histoire canadienne) de l'Université Concordia.

Bibliothécaire et archiviste du Canada - Bibliothèque et Archives Canada (bac-lac.gc.ca)

Commission des champs de bataille nationaux

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Commission des champs de bataille nationaux
Types de dépenses Montant Équivalents temps plein (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement 6,63 M$ -
Postes législatifsNote * du tableau 2 2,35 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 8,98 M$ 59
Notes du tableau 2
Note * du tableau 2

Principalement pour les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés

Retour à la référence de la note * du tableau 2

Description

La Commission des champs de bataille nationaux a été créée en 1908 en vertu de la Loi concernant les champs de bataille nationaux de Québec. Elle s’occupe du parc des Champs-de-Bataille de Québec, et préserve son patrimoine au bénéfice du public.

Le parc des Champs-de-Bataille comprend les Plaines d’Abraham (commémorant la bataille de 1759 à Québec) et le parc des Braves (commémorant la bataille de 1760 à Sainte-Foy).

Il s’agit de l’un des plus grands et des plus prestigieux parcs urbains au monde, et d’une attraction touristique importante qui reçoit quelque quatre millions de visiteurs chaque année.

La Commission se concentre sur les activités qui soutiennent les aspects historique, culturel, récréatif, naturel et scientifique du parc des Champs-de-Bataille.

La Commission gère 19 édifices, dont le Musée des plaines d’Abraham, des bureaux administratifs, les tours Martello, des bâtiments de service et des installations publiques, quatre monuments et trois terrasses, deux sentiers ainsi qu’un réseau routier totalisant 12,5 kilomètres.

Gouvernance

Le secrétaire (à temps plein) est nommé par le gouverneur en conseil pour occuper son poste à titre amovible. Il n'y a pas de mandat prescrit ; toutefois, ils sont généralement nommés pour un mandat de 3 à 5 ans et ne restent pas en fonction une fois leur mandat expiré. Ils peuvent être nommés de nouveau.

Le président du conseil d'administration et six autres membres (à temps partiel) sont nommés à titre amovible par le gouverneur en conseil. Il n'y a pas de durée de mandat prescrite ; toutefois, ils sont généralement nommés pour un mandat de 3 à 5 ans et ne restent pas en fonction après l'expiration de leur mandat. Ils peuvent être nommés de nouveau.

Remarque : En outre, les gouvernements du Québec et de l'Ontario peuvent nommer chacun un membre à la Commission ; toutefois, le gouvernement de l'Ontario s'est abstenu de cette pratique depuis 1963.

En août 2021, il n'y a aucun poste vacant au sein du conseil d'administration de la Commission. Le nombre moyen d'années de service des membres actuels est de 3,6 ans.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Président : Jean Robert a été nommé le 6 juin 2018 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 5 juin 2023. M. Robert possède une vaste expérience dans le milieu universitaire. Il est actuellement le conseiller principal à l’Institut des politiques sociales et de la santé (formation et maintien en poste des professionnels de la santé) de l’Université McGill. Par le passé, il a assumé la fonction de directeur de campus et de directeur adjoint relevant du doyen des services de formation et des affaires étudiantes au Collège St Lawrence, à Québec. M. Robert est un membre actif de sa communauté. Il siège à de nombreux comités, dont le Comité provincial – Commission de l’éducation en langue anglaise. En outre, il est président de la Fondation Jeffery Hale et du Comité exécutif de la Commission scolaire Central Québec (CSCQ) et il a été élu commissaire d’école à la CSCQ. M. Robert est titulaire d’un doctorat de l’Université Laval, d’une maitrise en éducation et d’un baccalauréat en éducation physique de l’Université d’Ottawa. Il a également suivi le programme de perfectionnement en gestion à l’Université de Harvard.

Secrétaire : Annie Talbot a été nommée le 4 janvier 2021 pour un mandat de quatre ans qui prendra fin le 3 janvier 2025. Bien connue dans les domaines de la culture et de la philanthropie, Annie Talbot cumule près de 30 ans d’expérience en gestion, financement et philanthropie, en planification stratégique et gouvernance ainsi qu’en communications-marketing et organisation d’événements majeurs, principalement dans des postes de direction d’organismes à but non lucratif. Son parcours s’est déroulé au sein d’organismes comme la Commission des champs de bataille nationaux, l’Orchestre symphonique de Québec, le Festival d’été de Québec, le Palais Montcalm, le Musée de la civilisation, la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec – où elle a piloté la première grande campagne de financement de l’institution, qui aura permis la réalisation du pavillon Pierre Lassonde – ainsi que la Fondation La Presse. À titre de secrétaire-directrice générale, elle dirige la Commission des champs de bataille nationaux.

http://www.ccbn-nbc.gc.ca/fr/a-notre-sujet/commission/

Office national du film du Canada

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Office national du film du Canada
Types de dépenses Montant Équivalents temps plein (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement 65,5 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 65,5 M$ 382
Description

L’Office national du film du Canada a été créé en 1939 en vertu de la Loi sur le cinéma.

Son mandat est de fournir de nouvelles perspectives sur le Canada et sur le monde par l’entremise d’un point de vue canadien.

Il est mondialement reconnu pour ses documentaires distinctifs, ses films d’animation d’auteur, ainsi que ses productions culturellement diversifiées, socialement pertinentes, et de fictions alternatives qui favorisent les discussions et les débats sur des enjeux importants pour le pays.

Le visage public de la transformation numérique de l’Office national du film du Canada est son espace de visionnement en ligne disponible à www.ONF.ca, qui offre la possibilité de visionner gratuitement près de 3 000 de ses productions. Depuis 2009, le contenu de son répertoire a été visionné plus de 54 millions de fois sur l’ensemble des plateformes. Le contenu des secteurs éducatif et institutionnel a été visionné plus de 11 millions de fois.

Le siège social de l’organisme se trouve à Montréal. Ses centres de production sont situés à Edmonton, Halifax, Montréal, Toronto, Vancouver, Winnipeg, Moncton, Regina et St. John’s.

Gouvernance

Le commissaire du gouvernement à la cinématographie et président (à temps plein) est nommé par le gouverneur en conseil sur recommandation du conseil d'administration, pour une période n'excédant pas 5 ans. Ils ne restent pas en fonction, mais leur mandat peut être renouvelé.

Les six autres membres du conseil d'administration (à temps partiel) sont nommés par le gouverneur en conseil pour une période de 3 ans. Leur mandat n'est pas renouvelable, mais ils peuvent être nommés de nouveau.

Le directeur général de Téléfilm Canada est membre d'office du conseil d'administration.

En août 2021, il y a un poste vacant au conseil d'administration de l'ONF. Le nombre moyen d'années de service des membres actuels est de 3,6 ans.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Commissaire du gouvernement à la cinématographie et président : Claude Joli-Cœur a été nommé une première fois le 27 novembre 2014 pour un mandat de cinq ans, puis une seconde fois pour un mandat de trois ans qui prendra fin le 26 novembre 2022. M. Joli-Cœur s’est joint à l’Office national du film en octobre 2003 à titre de directeur, Relations d’affaires et services juridiques, est devenu secrétaire du conseil d'administration en octobre 2003, et a été nommé commissaire adjoint en juin 2007. M. Joli-Cœur est spécialiste du droit du divertissement et des coproductions internationales. Il a pratiqué le droit au sein des cabinets de Langlois Drouin et Lafleur Brown à Montréal de 1979 à 1985. Il a été conseiller juridique à Téléfilm Canada de 1985 à 1987. De 1987 à 1995, il a occupé successivement le poste de directeur des affaires commerciales et de vice-président des affaires juridiques et commerciales au sein du groupe audiovisuel Astral spécialisé en financement de films et distribution. En 1995, il est nommé vice-président, Affaires juridiques et internationales du Groupe Coscient (Motion International), poste qu’il occupe durant cinq ans. Enfin, de 2000 à 2002, il a été vice-président, Affaires juridiques et commerciales, et secrétaire de TVA International ainsi que vice-président, Affaires commerciales de Zone 3 avant son entrée à l’ONF. De 2002 à 2011, M. Joli-Cœur a été membre du conseil d’administration et trésorier de l’Alliance pour l’enfant et la télévision. Depuis 2004, il siège au conseil d’administration de la Canadian Retransmission Collective (CRC). Diplômé en droit de l’Université de Montréal.

https://www.canada.ca/fr/office-national-film/organisation/a-propos/organisation/conseil-administration.html

Sociétés d’État

Conseil des arts du Canada

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Conseil des arts du Canada
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement 480,6M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 480,61M$ 264
Description

Le Conseil des arts du Canada a été créé en 1957 avec l’adoption de la Loi sur le Conseil des arts du Canada. Il a pour mandat de favoriser et de promouvoir l’étude et la diffusion des arts, ainsi que la production d’œuvres d’art.

Le Conseil investit dans les industries culturelles du Canada au moyen d’une vaste gamme de subventions, de services et de paiements aux artistes professionnels canadiens et à des organismes artistiques. Il décerne également des prix et des bourses aux artistes et aux chercheurs pour leur contribution aux arts, aux lettres et aux sciences au Canada.

Les subventions sont attribuées principalement par l’entremise de comités d’évaluation par les pairs composés d’artistes, d’administrateurs et d’autres professionnels des arts de toutes les régions du Canada.

L’organisme gère également la Banque d’art du Conseil des arts du Canada, une collection nationale comprenant plus de 17 000 tableaux, gravures, photographies et sculptures de plus de 3 000 artistes.

Il est responsable de la Commission du droit de prêt public, qui gère un programme de rémunération des auteurs dont les livres sont utilisés dans les bibliothèques canadiennes.

Le Conseil administre la Commission canadienne pour l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, qui fait la promotion des priorités du Canada au sein de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, ainsi que des travaux de cette dernière au Canada.

Les installations du Conseil des arts du Canada sont situées à Ottawa.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le gouverneur en conseil pour occuper son poste à titre amovible. Il n'y a pas de durée de mandat prescrite ; toutefois, ils sont généralement nommés pour un mandat de 4 à 5 ans et ne restent pas en fonction à l'expiration de leur mandat. Ils peuvent être nommés de nouveau.

Le président et le vice-président (à temps partiel) du conseil d'administration sont nommés par le gouverneur en conseil pour une période maximale de 5 ans. Tous deux peuvent exercer deux mandats consécutifs. Les 9 autres membres (à temps partiel) du conseil d'administration sont nommés par le gouverneur en conseil pour une période de 4 ans. Ils peuvent exercer deux mandats consécutifs. Les membres de la Commission ne sont pas reconduits dans leurs fonctions.

En août 2021, il y a 4 postes vacants au sein du conseil d'administration, y compris le poste de vice-président. Des processus de sélection pour pourvoir ces postes vacants sont en cours. L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 2,4 ans.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Président : Jesse Wente a été nommé le 28 juillet 2020 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 27 juillet 2025. Jesse Wente est un auteur, communicateur, conférencier et chef de file du domaine des arts issu de la Nation anishinaabe. Il est né et a grandi à Toronto et sa famille est originaire de Chicago et de la Première Nation Serpent River. Il est principalement reconnu pour avoir été chroniqueur pendant 24 ans à l’émission Metro Morning de la CBC Radio. Il a travaillé 11 ans au Festival international du film de Toronto (TIFF), dont les sept dernières à titre de directeur de la programmation cinématographique pour le TIFF Bell Lightbox. Ardent défenseur des droits des Autochtones ainsi que de l’art des Premières Nations, des Métis et des Inuits, Jesse Wente a été conférencier au Forum international des peuples autochtones, au Smithsonian’s National Museum of the American Indian, au Sommet canadien des arts, au Sommet des Amériques sur la culture, et dans de nombreux collèges et universités. En 2017, il a été le tout premier gagnant du Reel Activist Award, décerné par le Reelworld Film Festival. Il est devenu le premier chef de la direction de l’Indigenous Screen Office en février 2018 et a reçu le Prix des médias de l’Association des centres de santé de l’Ontario la même année. Il a été membre du conseil d’administration du Toronto Arts Council, de l’imagineNATIVE Film and Media Festival, de la Native Earth Performing Arts et du Conseil des arts du Canada.

Administrateur : Simon Brault a été nommé une première fois le 26 juin 2014 pour un mandat de cinq ans, puis une seconde fois pour un mandat de quatre ans qui prendra fin le 25 juin 2023. Simon Brault a accédé au poste de directeur et chef de la direction avec une grande connaissance du Conseil, puisqu’il a occupé le poste de vice-président du conseil d’administration de 2004 à 2014. En 2019, il est devenu le premier Canadien à être nommé président de la Fédération internationale des conseils des arts et des agences culturelles (IFACCA). Il est membre du conseil d’administration de la Fédération depuis 2016. Actif au sein du milieu culturel depuis plus de 30 ans, Simon Brault a mené plusieurs projets d’envergure. Directeur administratif puis directeur général de l’École nationale de théâtre du Canada, il a notamment coordonné l’ambitieux projet de restauration du Monument-National. En plus d’occuper des postes clés au sein d’organismes nationaux, il a participé activement à d’importantes initiatives, notamment l’Agenda 21C de la culture au Québec. Instigateur des Journées de la culture, il a aussi été membre fondateur de Culture Montréal et président élu de l’organisme de 2002 à 2014. Il a participé au tout premier G7 de la culture à Florence, à titre d’expert culturel pour le Canada et il a reçu plusieurs distinctions pour son engagement envers la reconnaissance sociale des arts et de la culture. Officier de l'Ordre du Canada, Officier de l'Ordre national du Québec, « Fellow » de l'ordre des CGA et de l'ordre des CPA, il a reçu le Prix Keith-Kelly 2009 pour le leadership culturel. En 2015, l’Ordre des CPA du Québec lui remettait le prestigieux hommage pour avoir réussi « à réunir deux univers que tout opposait auparavant, les arts et le milieu des affaires, une union des plus profitables pour l’ensemble de la société ». M. Brault détient un baccalauréat en sciences comptable et en droit de l’Université de Montréal.

https://conseildesarts.ca/a-propos/gouvernance/membres-du-conseil-d-administration

https://conseildesarts.ca/a-propos/gouvernance/directeur-chef-de-la-direction

CBC/Radio-Canada

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - CBC/Radio-Canada
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement 1 118.7 M$ -
Immobilisations 106,7 M$ -
Fonds de roulement 4,0 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 1 229,4 M$ 7 581
Description

CBC/Radio-Canada a été créé en 1936 en vertu de la Loi sur la radiodiffusion afin d’établir un service de radio national et de réglementer le système de radiodiffusion. La Loi a été considérablement modifiée en 1968 afin de clarifier la politique nationale de radiodiffusion, notamment les objectifs explicites de la CBC/Radio-Canada. Le mandat actuel est défini à la section 3 de la Loi sur la radiodiffusion (1991).

En tant que radiodiffuseur public national, CBC/Radio-Canada offre de services de radio et de télévision comprenant une vaste gamme d’émissions informatives, éclairantes et divertissantes. Sa programmation doit être essentiellement et typiquement canadienne, et elle doit refléter le Canada et ses régions auprès des auditoires nationaux et régionaux et contribuer activement à la diffusion et à l’échange de l’expression culturelle.

CBC/Radio-Canada offre près de 30 services de programmation typiquement canadiens sur diverses plateformes numériques comme la radio, la télévision et l’Internet. Elle compte :

CBC/Radio-Canada compte six bureaux permanents à l’étranger.

Son siège social est situé à Ottawa et ses principaux réseaux se trouvent à Toronto et à Montréal. La programmation locale de CBC/Radio-Canada provient de 27 stations de télévision, 88 stations de radio et une station numérique dans quelques grandes villes du pays telles que Halifax, Québec, Calgary et Vancouver.

Gouvernance

Le président (à temps plein) est nommé par le gouverneur en conseil à titre inamovible pour une période n'excédant pas 5 ans. Ils restent en fonction et leur mandat est renouvelable.

Le président et les dix autres membres (à temps partiel) du conseil d'administration sont nommés par le gouverneur en conseil à titre inamovible pour une période maximale de cinq ans. Le président peut être reconduit dans ses fonctions, tandis que les autres membres peuvent exercer deux mandats consécutifs. Tous restent en fonction à l'expiration de leur mandat.

En août 2021, il n'y a pas de poste vacant au sein du conseil d'administration. L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 2,5 ans.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Président du conseil d’administration : Michael Goldbloom a été nommé le 29 mars 2018 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 28 mars 2023. M. Goldbloom a amorcé sa carrière chez Martineau Walker (aujourd’hui Fasken) en 1981 comme avocat spécialisé en droit du travail, il possède une vaste expérience dans l’industrie canadienne des médias : il a assumé les fonctions d’éditeur au quotidien montréalais The Gazette de 1994 à 2001, puis au Toronto Star de 2004 à 2006. M. Goldbloom a été nommé principal et vice-chancelier de l’Université Bishop’s à Sherbrooke en 2008. Il a précédemment assumé les fonctions de président-directeur général au YMCA de Montréal. Il a aussi occupé la présidence d’Alliance Québec, du conseil d’administration du Centre de services sociaux Ville-Marie et de l’école Selwyn House de Montréal ainsi que de la Fondation des YMCA du Québec à titre de bénévole, affirmant ainsi encore plus son leadership communautaire. En décembre 2013, M. Goldbloom a été nommé membre de l’Ordre du Canada pour avoir érigé des ponts entre les communautés francophone et anglophone de Montréal. Il est détenteur d’un baccalauréat en histoire de l’Europe moderne et en littérature de l’Université Harvard (1974) et de deux baccalauréats de l’Université McGill, le premier en droit civil (1978) et le second en common law (1979).

Présidente : Catherine Tait a été nommée le 3 juillet 2018 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 2 juillet 2023. Avant sa nomination à CBC/Radio-Canada, Mme Tait a cofondé Duopoly inc., une société indépendante basée à New York spécialisée en production cinématographique, télévisuelle et numérique, qu’elle a dirigée de 2002 à 2018. Elle a également cofondé iThentic en 2006, une entreprise de contenu numérique, et Hollywood Suite en 2010, une entreprise de diffusion au Canada. Auparavant, elle a été présidente et chef de l’exploitation de Salter Street Films de 1997 à 2001. Elle a déjà travaillé pour le gouvernement à titre de directrice et d’attachée culturelle du Centre culturel canadien à Paris, et de chef des politiques et de la planification pour Téléfilm Canada, où elle a découvert sa passion pour le contenu cinématographique et télévisuel canadien. Elle a siégé au sein d’un certain nombre de conseils de l’industrie, dont le Comweb Group, DHX Media ltée, Hollywood Suite (qu’elle a cofondée), iThentic inc., eOne Entertainment, CHUM ltée, Aliant inc., le Rogers Mobile Film Fund et l’Association canadienne de production de films et de télévision. Mme Tait détient un diplôme d’études approfondies en théorie des communications de l’Université de Paris (1983), une maîtrise des sciences de la School of Public Communication de l’Université de Boston (1982), ainsi qu’un baccalauréat ès arts (avec mention) en littérature et philosophie de l’Université de Toronto (1979).

Vision Leadership - CBC/Radio-Canada

Guide-gouvernance-conseil-administration.pdf (radio-canada)

Musée canadien de l’histoire

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Musée canadien de l’histoire
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement et immobilisations 72,8 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 72,8 M$ 431
Description

Le Musée a été établi en 1990 sous le nom de Musée canadien des civilisations, et il est devenu en 2013 le Musée canadien de l’histoire (« la Société »), ses activités étant davantage axées sur l’histoire du Canada.

La Société englobe le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre (qui a ouvert ses portes en 2005 à son nouvel emplacement).

Le mandat de la Société est d’accroître la connaissance, la compréhension et le degré d’appréciation des Canadiens et des Canadiennes à l’égard d’événements, d’expériences, de personnes et d’objets qui incarnent l’histoire et l’identité canadiennes qu’ils ont façonnées, ainsi que de les sensibiliser à l’histoire du monde et des autres cultures.

Le Musée canadien de l’histoire présente le récit de l’histoire du Canada et de ses gens. La salle des Premiers Peuples et la Grande Galerie racontent l’histoire des premiers peuples du Canada et soulignent leurs contributions contemporaines à la société canadienne.

Le Musée canadien de la guerre a pour mission de favoriser chez le public la compréhension de l’histoire militaire canadienne dans ses dimensions personnelles, nationales et internationales. Les collections du Musée comptent parmi les plus riches qui soient sur le patrimoine militaire et comptent plus de trois millions d’artéfacts.

La Société accueille plus de 1,6 million de visiteurs chaque année. Elle régit également le Musée canadien des enfants, le Musée virtuel de la Nouvelle-France et le CINÉ+, une salle de cinéma de 295 places équipée d’un écran géant 3D et d’un dôme géant.

Le Musée canadien de l’histoire est situé à Gatineau, et le Musée canadien de la guerre, à Ottawa.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le conseil d'administration, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour un mandat à titre amovible d'une durée maximale de cinq ans. Il ne reste pas en fonction, mais son mandat peut être renouvelé.

Le président, le vice-président et neuf autres membres (à temps partiel) du Conseil d’administration sont nommés par le ministre, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour une période maximale de quatre ans. Le président et le vice-président peuvent exercer deux mandats consécutifs, tandis que les autres membres peuvent exercer trois mandats consécutifs. Tous restent en fonction à l'expiration de leur mandat.

En août 2021, il y a un poste vacant au sein du conseil d'administration et deux membres à temps partiel qui restent en fonction. Un processus de sélection ouvert, transparent et fondé sur le mérite pour un nouveau directeur est en cours et un directeur intérimaire est en place. L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 3,6 ans.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Présidente : Carole Beaulieu a été nommée le 5 mai 2021 pour un mandat de quatre ans prenant fin le 4 mai 2025. Carole Beaulieu est une dirigeante créative possédant une solide expertise dans la gouvernance d’entreprise, la gestion stratégique, le marketing, la réflexion conceptuelle et les affaires publiques. Au fil de son parcours, elle a acquis une compréhension approfondie des secteurs public, privé, médiatique et créatif. De 2015 à 2021, Mme Beaulieu a présidé le conseil d’administration du Groupe Média TFO, une agence et entreprise médiatique ontarienne qui s’adresse aux enfants et aux auditoires en quête de contenus éducatifs et culturels diffusés à la télé et sur des plateformes numériques transformationnelles. Elle a également agi à titre de vice-présidente de l’avancement à l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario, de chef de cabinet pour le ministre de la Culture et des Affaires francophones de l’Ontario et de chef du marketing et du développement à l’École de ballet nationale du Canada. Mme Beaulieu possède des diplômes de l’Université Laurentienne, de l’École des hautes études commerciales de Montréal et du programme de formation pour les dirigeants de la Rotman School of Management, en plus d’être membre de l’International Women’s Forum et administratrice accréditée par l’Institut des administrateurs des sociétés (ICD).

Directrice : Caroline Dromaguet a été nommée directrice par intérim le 11 décembre 2020 pour un mandat d’un ans, et son mandat par intérim a été reconduit pour une autre période d’un an prenant fin le 10 décembre 2022. Professionnelle chevronnée du milieu muséal, Caroline possède plus de 20 ans d’expérience liée, entre autres, à la gestion de musées, à l’élaboration et à la prestation de produits culturels, ainsi qu’à des initiatives et des partenariats internationaux visant à positionner stratégiquement la riche et fascinante histoire du Canada sur la scène mondiale. Elle s’est engagée à favoriser la collaboration, la pensée innovatrice et le leadeurship au sein de la communauté muséale du Canada. Depuis qu’elle a intégré les Musées, en 1998, Caroline a occupé un certain nombre de postes-clés dans divers secteurs des deux institutions, notamment à titre de gestionnaire des expositions et des initiatives stratégiques et de directrice des expositions, du développement créatif et de l’apprentissage, avant d’être nommée directrice générale par intérim du Musée canadien de la guerre, au début de 2018. Dans le cadre de ce rôle, elle s’est efforcée d’assurer l’inclusion de diverses voix et perspectives dans les projets du Musée et d’explorer de nouvelles façons d’établir des liens avec les parties prenantes. Le dévouement de Caroline envers l’industrie de la culture et du patrimoine est de longue date. Outre son travail avec les musées nationaux d’histoire du Canada, elle a précédemment travaillé au Musée des beaux-arts du Canada, en plus d’avoir contribué à des projets de l’Association des musées canadiens et du Musée virtuel du Canada.

https://www.museedelhistoire.ca/a-propos/a-propos-de-la-societe/conseil-dadministration/conseil-dadministration-biographies

https://www.museedelhistoire.ca/a-propos/a-propos-de-la-societe

Musée canadien pour les droits de la personne

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Musée canadien pour les droits de la personne
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement et immobilisations 25,4 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 25,4 M$ 132
Description

Le Musée canadien pour les droits de la personne a été fondé en 2008 et a ouvert ses portes au public en 2014.

Il a pour mandat d’explorer le thème des droits de la personne en mettant un accent particulier sur le Canada en vue d’accroître la compréhension du public à cet égard, de promouvoir le respect des autres et d’encourager la réflexion et le dialogue.

Le Musée canadien pour les droits de la personne vise moins la collection d’artefacts que l’interprétation des idées. Pour cette raison, ses expositions sont d’une très grande qualité en matière de conception audiovisuelle.

Le Musée est un centre national d’apprentissage sur les droits de la personne. Il constitue une source sûre de renseignements objectifs sur un large éventail de sujets liés aux droits de la personne, et offre divers programmes éducatifs et publics.

Les galeries et expositions que compte le Musée relatent l’histoire de nombreux groupes très divers et illustrent les grandes leçons humaines qui transcendent les expériences individuelles.

Le Musée canadien pour les droits de la personne est situé à Winnipeg.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le conseil d'administration, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour un mandat à titre amovible d'une durée maximale de cinq ans. Ils ne restent pas en fonction, mais leur mandat peut être renouvelé.

Le président, le vice-président et neuf autres membres (à temps partiel) du Conseil d’administration sont nommés par le ministre, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour une période maximale de quatre ans. Le président et le vice-président peuvent exercer deux mandats consécutifs, tandis que les autres membres peuvent exercer trois mandats consécutifs. Tous restent en fonction à l'expiration de leur mandat.

En août 2021, il n'y a pas de poste vacant au sein du conseil d'administration et deux membres à temps partiel restent en fonction. Le nombre moyen d'années de service des membres actuels est de 4,2 ans.

Le conseil se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Présidente : J. Pauline Rafferty a été nommée la présidente du conseil d’administration du Musée canadien pour les droits de la personne le 14 décembre 2017 pour un mandat de quatre ans qui prendra fin le 13 décembre 2021. Pauline Rafferty est l’ex-présidente-directrice générale du Royal British Columbia Museum (RBCM). Archéologue de formation, Mme Rafferty s’est tout d’abord consacrée à l’archéologie, puis à l’interprétation du patrimoine. Tout au long de sa carrière, elle a tenu divers postes gouvernementaux de haut niveau, et a notamment été nommée sous-ministre adjointe au ministère de l’Égalité des femmes en 1990. Après son départ à la retraite du RNCM, en mars 2012, elle est restée active au sein de conseils d’administration d’organismes nationaux et provinciaux. Elle siège notamment aux conseils d’administration de la British Columbia Government House Foundation et des Provincial Health Services de la Colombie-Britannique. Elle a été membre du conseil d’administration de la Simon Fraser University, de la Greater Victoria Chamber of Commerce, et est également ex-présidente de l’Alliance des musées d’histoire naturelle du Canada. Pour son travail, Mme Rafferty s’est vu décerner en 2014 un doctorat honorifique en droit de l’Université de Victoria. En 2016, elle a été nommée à l’Ordre de la Colombie-Britannique et a également reçu la Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II.

Directrice : Isha Khan a été nommé le 17 août 2020 pour un mandat de cinq ans prenant fin le 16 août 2025. Mme Khan, avocate en droits de la personne, a consacré sa carrière à défendre l’inclusion et l’égalité. Expérimentée dans les secteurs privés, publics et sans but lucratif, l’avocate s’est forgé la réputation de dirigeante empathique prônant la collaboration. Pendant presque une décennie, elle a dirigé l’avancement des droits de la personne au Manitoba à titre de directrice générale et conseillère juridique principale de la Commission des droits de la personne du Manitoba. Ce faisant, elle a sensibilisé le public aux droits de la personne, fait la promotion du changement systémique et milité contre la discrimination et le harcèlement. Elle est présidente du conseil d’administration de Winnipeg Centraide et membre du comité sur l’équité de la Société du Barreau du Manitoba. Par le passé, elle a présidé le Manitoba Council of Administrative Tribunals et le tribunal de révision du Régime de pensions du Canada en ce qui a trait aux prestations d’invalidité.

https://droitsdelapersonne.ca/a-proposgouvernance-et-rapports/conseil-dadministration

https://droitsdelapersonne.ca/a-propos/equipe-de-direction

Musée canadien de l’immigration du Quai 21

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Musée canadien de l’immigration du Quai 21
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement et immobilisations 8,1 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 8,1 M$ 52
Description

Créé en 2010, le Musée canadien de l’immigration du Quai 21 est devenu le sixième musée national du Canada.

On y explore le thème de l’immigration au Canada en vue d’accroître la compréhension du public à l’égard des expériences vécues par les immigrants et de leur contribution à la culture, à l’économie et au mode de vie canadiens.

Situé à Halifax, le Musée recueille et communique de l’information sur l’histoire de l’immigration au Canada et y rend hommage. L’emplacement du Musée est un lieu historique national et a été la porte d’entrée au Canada de près d’un million d’immigrants ainsi que le point de départ de 368 000 membres du service militaire canadien durant la Seconde Guerre mondiale.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le conseil d'administration, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour un mandat à titre amovible d'une durée maximale de cinq ans. Il ne reste pas en fonction, mais son mandat peut être renouvelé.

Le président, le vice-président et neuf autres membres (à temps partiel) du Conseil d’administration sont nommés par le ministre, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour une période maximale de quatre ans. Le président et le vice-président peuvent exercer deux mandats consécutifs, tandis que les autres membres peuvent exercer trois mandats consécutifs. Tous restent en fonction à l'expiration de leur mandat.

En août 2021, il n'y a pas de poste vacant au sein du conseil d'administration et un membre à temps partiel reste en fonction. Le nombre moyen d'années de service des membres actuels est de 2,8 ans.

Le conseil se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Président : Robert Vineberg a été nommé le 14 décembre 2017 pour un mandat de quatre ans prenant fin le 13 décembre 2021. La carrière de Robert Vineberg dans la fonction publique fédérale canadienne a duré 35 ans, dont 28 ans ont été consacrés au programme d’immigration ici et à l’étranger. Il a travaillé à l’administration centrale où il a occupé des postes stratégiques, et à Winnipeg à titre de directeur général de la région des Prairies et des Territoires du Nord. Il a pris sa retraite de la fonction publique en 2008. M. Vineberg a écrit et publié plusieurs articles revus par des pairs sur l’histoire de l’immigration et sur l’histoire militaire. Son livre, Responding to Immigrants’ Settlement Needs: The Canadian Experience (Springer), a été publié en 2012. Il a coédité et contribué à deux chapitres de Integration and Inclusion of Newcomers and Minorities Across Canada (presse de l’université McGill-Queen, 2011). Il a écrit un chapitre à la fois pour Immigration Regulation in Federal States: Challenges and Responses in Comparative Perspective (Springer, 2014) et Immigrant Experiences in North America (Canadian Scholars’ Press, 2015). Il est président du conseil des administrateurs de l’Immigration Research West, président du conseil d’administration de l’Immigrant Centre Manitoba, membre du conseil du Local Immigration Partnership Winnipeg et membre principal de la Canada West Foundation. Il est également président sortant du conseil d’administration du Manitoba Opera. M. Vineberg détient un baccalauréat en histoire de l’Université de Toronto ainsi qu’une maîtrise en histoire du Canada et un diplôme d’études supérieures en administration publique, tous deux de l’Université Carleton, à Ottawa.

Directrice : Marie Chapman a été à l’origine nommée le 20 octobre 2011 pour un mandat de cinq ans, qui a été reconduit pour une autre période de cinq ans prenant fin le 19 octobre 2021 et son mandat a été renouvelé de nouveau pour quatre ans à compter du 20 octobre 2021. Mme Chapman a joué un rôle prédominant dans la création du Musée canadien de l’immigration du Quai 21, tout en travaillant pour la Pier 21 Society à titre de directrice, Marketing, ventes et développement de 2003 à 2011, en plus d’exercer les fonctions de chef de l’exploitation de 2008 à 2011. Auparavant, Mme Chapman a occupé divers postes dans les domaines du développement, du marketing et des activités de financement au sein de plusieurs institutions, notamment l’Université Mount Allison, l’Université Dalhousie et la IWK Health Centre Foundation. Pour saluer sa réussite, elle a été nommée Professionnelle exceptionnelle du financement à l’occasion des Maritime Philanthropy Awards de 2007. Mme Chapman a siégé sur plusieurs comités, tel que le Comité du dîner humanitaire de la Croix-Rouge canadienne. Mme Chapman détient un baccalauréat en commerce avec une concentration en marketing de l’Université Mount Allison. Elle a également obtenu la certification de professionnelle des campagnes de financement et complété le programme de formation des dirigeants et le programme de formation en gouvernance de l’Université Queen’s.

https://quai21.ca/a-propos/conseil-administration

https://quai21.ca/a-propos/communiquez-avec-nous/annuaire-du-personnel

Musée canadien de la nature

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Musée canadien de la nature
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement et immobilisations 27,7 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 27,7 M$ 139
Description

Le Musée canadien de la nature a été fondé en 1990.

C’est un musée national d’histoire naturelle et de sciences naturelles qui cherche à transmettre des idées fondées sur des faits, à procurer des expériences instructives et à favoriser une relation enrichissante avec la nature d’aujourd’hui, d’hier et de demain grâce à ses recherches scientifiques, à sa collection de spécimens, à ses programmes éducatifs et à ses expositions permanentes et itinérantes.

Le Musée abrite l’une des plus vastes collections d’histoire naturelle qui soient. Constituées de 24 grandes collections scientifiques comptant plus 14,6 millions de spécimens, les ressources documentaires du Musée couvrent quatre milliards d’années d’histoire.

Les activités de recherche en conservation du Musée, destinées à l’évaluation des risques en matière de préservation des collections, représentent un domaine d’expertise unique qui est reconnu à l’échelle internationale.

Le Musée canadien de la nature exploite deux installations : l’Édifice commémoratif Victoria à Ottawa, qui renferme des galeries permanentes et des expositions temporaires, et où sont offerts des programmes destinés au public, et le Campus du patrimoine naturel à Gatineau, où se déroulent les activités liées à la recherche, aux collections et à l’administration.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le conseil d'administration, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour un mandat à titre amovible d'une durée maximale de cinq ans. Ils ne restent pas en fonction, mais leur mandat peut être renouvelé.

Le président, le vice-président et neuf autres membres (à temps partiel) du Conseil d’administration sont nommés par le ministre, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour une période maximale de quatre ans. Le président et le vice-président peuvent exercer deux mandats consécutifs, tandis que les autres membres peuvent exercer trois mandats consécutifs. Tous restent en fonction à l'expiration de leur mandat.

En août 2021, il n'y a pas de poste vacant au sein du conseil d'administration et 3 membres à temps partiel restent en fonction. L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 3,2 ans. Un processus de nomination ouvert, transparent et fondé sur le mérite a été lancé en juin 2021 afin de trouver de nouveaux membres à temps partiel pour le conseil d'administration.

Le conseil se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Présidente : Judith A. LaRocque a été nommée une première fois le 14 décembre 2017 pour un mandat de trois ans, puis une seconde fois pour un mandat de trois ans qui prendra fin le 13 décembre 2023. Mme LaRocque a connu une carrière aussi longue que variée au sein du gouvernement du Canada. En 2000, elle était nommée sous-ministre déléguée au ministère du Patrimoine canadien, où elle est devenue sous-ministre en 2002. Elle a ensuite été ambassadrice et représentante officielle du Canada à l’Organisation de coopération et de développement économiques à Paris. Elle est membre des conseils d’administration du Banff Centre for Arts and Creativity et de l’Hôpital général de Hawkesbury. Mme LaRocque est titulaire d’un baccalauréat ès arts spécialisé en sciences politiques et d’une maîtrise ès arts en administration publique de l’Université Carleton.

Directrice : Margaret (Meg) L. Beckel Meg Beckel a été initialement nommée la directrice du Musée canadien de la nature le 6 juin 2011 pour un mandat de cinq ans, et a été reconduite pour un deuxième mandat de cinq ans, suivie par une autre année qui prendra fin le 5 juin 2022.Avant sa nomination au Musée canadien de la nature, Mme Beckel occupait le poste de vice-présidente aux Relations extérieures de l’Université de Waterloo où elle était responsable du développement, des communications, du marketing et des affaires publiques et des relations gouvernementales et institutionnelles. Mme Beckel a débuté sa carrière comme associée chargée du développement au Ballet national du Canada et directrice chargée du développement au Vancouver Playhouse Theatre et à la Vancouver Symphony Society et sa fondation. Suite au rôle qu’elle a joué à titre de directrice exécutive aux relations extérieures de l’Université de Victoria, elle a été nommée au poste de présidente et directrice exécutive de la fondation du Musée royal de l’Ontario, puis au poste de directrice de l’exploitation et secrétaire du conseil du Musée royal de l’Ontario. Mme Beckel a siégé au conseil d’administration de nombreux organismes, notamment Humber College, la Victoria Symphony Society, l’École nationale de ballet du Canada, et The Museum (anciennement le Waterloo Region Children’s Museum), l’Alliance des musées d’histoire naturelle du Canada et siège sur le comité consultatif de la Ottawa River Keeper. Elle est actuellement administratrice de la Fondation TerraTundra. Mme Beckel détient une maîtrise en administration de l’Université Western Ontario et un baccalauréat ès arts en sciences politiques de l’Université Queen’s.

https://nature.ca/fr/sujet-musee/mission-organisation/haute-direction

Fondation canadienne des relations raciales

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Fondation canadienne des relations raciales
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement et immobilisations - -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022Note * du tableau 10 - 35
Notes du tableau 10
Note * du tableau 10

Budget principal des dépenses de 2021-2022 : 0 $ – La Fondation a comme principale source de financement les revenus de placements découlant du Fonds de dotation de 24 millions de dollars.

Retour à la référence de la note * du tableau 10

Toutefois, dans le budget de 2021, le gouvernement a annoncé qu’il fournirait 11 millions de dollars sur deux ans à compter de 2021-2022 (sans financement permanent) pour accroître les efforts de la Fondation canadienne des relations raciales afin de soutenir les efforts communautaires de lutte contre le racisme, incluant : l’octroi de subventions à des organismes communautaires, les initiatives axées sur le racisme anti-asiatique et d’autres groupes ciblés, un fonds de lutte contre le racisme ou une coalition nationale pour soutenir les Canadiens et les Canadiennes d’origine asiatique. Les communautés racisées devraient bénéficier directement de cet investissement. La FCRR compte six employés.

Description

La Fondation canadienne des relations raciales a été créée par le gouvernement fédéral le 28 octobre 1996 et, conformément à l’Entente de redressement à l’égard des Canadiens japonais, le gouvernement a versé à la Fondation un fonds ponctuel de dotation de 24 millions de dollars.

Ce fonds facilite la création, la diffusion et la mise en pratique de connaissances et d’expertise afin de contribuer à l’élimination du racisme et de toutes les formes de discrimination raciale dans la société canadienne.

La Fondation est régie par la Loi sur la Fondation canadienne des relations raciales (1991) et est un organisme de bienfaisance enregistré au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu.

Elle mène des recherches, recueille des données et élabore une base d’information nationale afin de mieux comprendre la nature du racisme et de la discrimination raciale. Elle a également pour mission de faciliter les échanges concernant les politiques, les programmes et la recherche sur les relations raciales, et d’accroître la sensibilisation du public sur l’importance d’éliminer la discrimination raciale.

Le bureau de la Fondation canadienne des relations raciales est situé à Toronto.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le gouverneur en conseil sur recommandation du ministre, après avoir consulté le conseil d'administration, pour un mandat à titre amovible d'une durée maximale de 5 ans. Il ne reste pas en fonction, mais son mandat peut être renouvelé. Le directeur est un membre d'office du conseil d'administration, mais il n'a pas le droit de vote.

Le président et jusqu'à neuf autres membres (à temps partiel) du conseil d'administration sont nommés par le gouverneur en conseil, sur recommandation du ministre, pour une période ne dépassant pas 4 ans. Ils ne restent pas en fonction, mais leur mandat peut être renouvelé.

En août 2021, il y a 4 postes vacants au sein du conseil d'administration. L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 2,5 ans. Un processus de nomination ouvert, transparent et fondé sur le mérite a été lancé au printemps 2021 afin de trouver de nouveaux membres à temps partiel pour le conseil d'administration.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Présidente : Teresa Woo-Paw a été nommée le 8 novembre 2018 pour un mandat de quatre ans prenant fin le 7 novembre 2022. Teresa Woo-Paw est une leader honorée et polyvalente qui a de l’expérience à titre de titulaire d’une charge publique, d’entrepreneure et de bénévole au sein de la collectivité. Elle a commencé sa carrière en travaillant pour l’avancement des causes liées à la diversité au sein d’organisations telles que la Croix-Rouge, Centraide de Calgary et la Région sanitaire de Calgary. Depuis 2017, elle a mené à terme des projets de services environnementaux par l’entremise de Teresa Woo-Paw and Associates Ltd. Dans l’exercice de sa charge publique, elle a été la première à accomplir plusieurs exploits. Elle est devenue la première Canadienne d’origine asiatique à être députée à l’Assemblée législative du gouvernement de l’Alberta, où elle a servi de 2008 à 2015. Elle a aussi été la première femme canadienne d’origine asiatique à faire partie du Conseil des ministres de l’Alberta lorsqu’elle a été nommée ministre associée des Relations internationales et intergouvernementales ainsi que des Relations Asie-Pacifique. Mme Woo-Paw possède une vaste expérience au sein de conseils d’administration, notamment comme membre de la Calgary Arts Foundation depuis 2017, présidente du Conseil consultatif sur l’Asie, présidente du Conseil scolaire de Calgary, et coprésidente de l’Immigration Sector Council Calgary. Mme Woo-Paw a reçu de nombreux honneurs, dont le prix Chinese Canadian Legend en 2016, et Prix du jubilé de la Reine pour le multiculturalisme et les services communautaires en 2012. Mme Woo-Paw détient un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary.

Directeur général : Mohammed Hashim a été nommé le 13 octobre 2020 pour un mandat de cinq ans se terminant le 12 octobre 2025. M. Hashim, un dirigeant syndical, milite pour les droits de la personne et a consacré sa carrière à soutenir l’équité, l’inclusion et l’autonomisation communautaire. Au cours des dix dernières années, il a travaillé dans le domaine syndical, récemment en tant qu’organisateur principal pour le Toronto & York Region Labour Council, où il a plaidé pour de nombreuses causes, notamment dans le cadre d’initiatives antiracistes. Il montre un dévouement affirmé au développement de politiques publiques permettant de lutter contre la discrimination systémique et a travaillé à la création d’opportunités en faveur des communautés marginalisées sous forme de bourses et d’ententes collectives. Il est membre du conseil d’administration de Centraide du Grand Toronto, trésorier du conseil d’administration de l’Alliance urbaine sur les relations interraciales et est l’un des conseillers fondateurs du Réseau canadien anti-haine.

https://www.crrf-fcrr.ca/fr/qui-sommes-nous/conseil-d-administration

Centre national des Arts

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Centre national des Arts
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement 39,2 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 39,2 M$ 275
Description

Le Centre national des Arts a été fondé en 1966 et a ouvert ses portes en 1969.

La vision de l’organisme est d’être le plus important centre des arts de la scène au Canada; de créer, de présenter et de célébrer l’excellence en matière d’arts de la scène; et de représenter la qualité, l’innovation et la créativité artistiques aux yeux de tous les Canadiens et les Canadiennes.

Il s’agit du seul centre des arts de la scène multidisciplinaire en Amérique du Nord.

Le Centre national des Arts est l’un des coproducteurs les plus actifs au pays en ce qui concerne le théâtre en anglais et en français ainsi que la danse et est un partenaire dynamique dans un grand nombre de festivals régionaux et locaux. Son volet de théâtre autochtone a amorcé sa première saison complète de programmation en 2019. Par l’entremise de cette initiative, il cherche à encourager et à préserver les pratiques artistiques autochtones et à créer des espaces accueillants de résurgence culturelle et d’inspiration.

Le Centre national des Arts est la résidence permanente de son Orchestre, qui compte 50 membres et jouit d’une renommée internationale. Par l’intermédiaire de concerts, de programmes scolaires et d’activités éducatives, l’Orchestre initie de jeunes publics aux arts de la scène, forme de jeunes musiciens de talent et procure aux enseignants des ressources pédagogiques.

L’organisme est situé à Ottawa.

Gouvernance

Le président (à temps plein) est nommé par le conseil d'administration pour un mandat n'excédant pas 5 ans. Il ne reste pas en fonction, mais son mandat peut être renouvelé.

Le président, le vice-président et jusqu'à six autres membres (à temps partiel) du conseil d’administration sont nommés par le gouverneur en conseil pour une période ne dépassant pas 4 ans. Ils ne sont pas reconduits dans leurs fonctions, mais sont admissibles à deux mandats consécutifs. Les maires d'Ottawa et de Gatineau font également partie du Conseil, mais ne sont pas nommés par le gouverneur en conseil.

En août 2021, il n'y a aucun poste vacant au sein du conseil d'administration. Le nombre moyen d'années de service des membres actuels est de 3,4 ans.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Présidente : Adrian Burns a été nommée initialement le 11 décembre 2014 pour un mandat de quatre ans, qui a été reconduit pour une autre période de quatre ans prenant fin le 10 décembre 2022. Adrian Burns a assumé divers rôles au sein du conseil d’administration du Centre national des Arts (CNA) depuis 2002. Outre son présent rôle à titre de présidente, Mme Burns a occupé les fonctions de présidente et de vice-présidente du Comité des ressources humaines. Mme Burns a voué sa carrière à la radiodiffusion canadienne ainsi qu’aux arts, à l’éducation, à la gestion des affaires de l’entreprise et de l’État et aux activités communautaires. Femme d’affaires, elle possède par ailleurs des intérêts immobiliers dans l’ouest du Canada. Mme Burns est membre du Conseil d’administration de SHAW Communications. Auparavant, elle a été membre de la Commission du droit d’auteur du Canada et présidente du Western Independent Producers Fund de CanWest Global Television. De 1988 à 1995, elle a été commissaire au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Avant d’entrer au CRTC, elle a été réalisatrice des émissions d’affaires auprès de CFCN-TV (filiale de CTC à Calgary) et, entre 1981 et 1988, chef d’antenne, rédactrice et réalisatrice. À Calgary, elle a enseigné l’histoire de l’art de 1969 à 1979 au Mount Royal College et de 1970 à 1972 dans le cadre du programme d’éducation permanente de cette ville. Mme Burns est titulaire d’un diplôme en histoire de l’art de l’Université de la Colombie-Britannique et a effectué des projets d’études supérieures en archéologie et en histoire de l’art à la British Academy à Rome (Italie).

Président et chef de la direction : Christopher Deacon a été nommé par le conseil d’administration le 8 juin 2018 pour un mandat de cinq ans prenant fin le 7 juin 2023. Avant de se joindre à l’équipe du Centre national des Arts (CNA), M. Deacon a été directeur des opérations à l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo et coordonnateur du volet Subventions et Artistes à l’Orchestre national des jeunes du Canada. C’est en 1982, à Toronto, qu’il a amorcé sa carrière en administration des arts à titre d’administrateur de la série de concerts de musique nouvelle Arraymusic. M. Deacon s’est joint à l’Orchestre du Centre national des Arts en 1987 comme gestionnaire de tournée, avant de devenir gestionnaire de l’Orchestre en 1989, puis directeur administratif en 1996. Grâce à son leadership, l’Orchestre du CNA est aujourd’hui considéré comme l’un des orchestres de tournée les plus ambitieux et innovateurs en Amérique du Nord. M. Deacon a planifié et exécuté des dizaines de tournées complexes comprenant des centaines de concerts et d’activités éducatives dans des pays comme la Chine, les États-Unis, le Mexique, Israël, l’Italie, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni et dans de nombreuses communautés à travers le Canada. M. Deacon a aussi contribué au développement des activités de rayonnement de l’Orchestre du CNA par diverses initiatives numériques comme des balados, la diffusion en continu et l’apprentissage à distance ainsi que par des moyens de communication traditionnels comme la télévision et les CD. Il a par ailleurs présidé le comité directeur du Projet de renouvellement architectural et des équipements de production du CNA. Passionné de musique, M. Deacon est compositeur de formation. Il a étudié le piano, l’harmonie et le solfège au Conservatoire de musique du Québec à Hull. Il a plus tard obtenu un baccalauréat en composition de l’Université de Toronto.

https://nac-cna.ca/fr/about/leadership

Musée des beaux-arts du Canada

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Musée des beaux-arts du Canada
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement et immobilisations 37,8 M$ -
Acquisitions 8,0 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 45,8 M$ 235
Description

Le Musée des beaux-arts du Canada a été fondé en 1880

Par sa collection, ses expositions présentées dans ses installations ou ailleurs, son programme de prêts, ses programmes éducatifs et ses publications, ses programmes de formation professionnelle et ses initiatives de rayonnement, le Musée aspire à être un modèle d’excellence dans l’avancement des connaissances sur les arts visuels, au pays comme à l’étranger. Par l’entremise de sa collaboration avec des institutions canadiennes et étrangères, il cherche à rendre l’art accessible, significatif et essentiel à des publics variés de tous âges.

La collection du Musée est constituée de plus de 98 000 œuvres d’art. Cette collection à la fois complète et importante d’art canadien comprend un nombre croissant d’œuvres contemporaines et autochtones. Le Musée possède également d’importantes collections d’œuvres d’art de l’Europe de l’Ouest, des États-Unis et de l’Asie, dont une prestigieuse collection de dessins, d’estampes et de photographies revêtant une importance historique et contemporaine.

Le Musée est situé à Ottawa. Il gère aussi le Pavillon du Canada à Venise, en Italie, qui est utilisé à la Biennale de Venise, une manifestation artistique majeure d’envergure internationale.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le conseil d'administration, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour un mandat à titre amovible d'une durée maximale de cinq ans. Il ne reste pas en fonction, mais son mandat peut être renouvelé.

Le président, le vice-président et neuf autres membres (à temps partiel) du Conseil d’administration sont nommés par le ministre, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour une période maximale de quatre ans. Le président et le vice-président peuvent exercer deux mandats consécutifs, tandis que les autres membres peuvent exercer trois mandats consécutifs. Tous restent en fonction à l'expiration de leur mandat.

En août 2021, il y a un poste vacant au sein du conseil d'administration et un membre à temps partiel reste en fonction. L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 3,7 ans. Un processus de nomination ouvert, transparent et fondé sur le mérite a été lancé en juillet 2021 afin de trouver de nouveaux membres à temps partiel pour le conseil d'administration.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Présidente : Françoise E. Lyon a été nommée la présidente du conseil d’administration du Musée des beaux-arts du Canada le 14 décembre 2017 pour un mandat de quatre ans qui prendra fin le 13 décembre 2021. Françoise Lyon est une cadre supérieure qui compte 25 ans d’expérience diversifiée dans le secteur des services financiers, y compris dans le développement des entreprises, les initiatives stratégiques, les opérations, la gestion du changement, et les ventes et le marketing. Elle possède une vaste expérience de travail avec des personnes fortunées et très fortunées, ainsi qu’avec des clients entrepreneurs et institutionnels partout au Canada et à l’étranger. Mme Lyon est actuellement présidente et associée directrice de DGC Capital, une société de placements privés canadienne qui concentre ses activités dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication, de la technologie, du style de vie et de la fabrication de pointe. Avant sa nomination à DGC Capital, elle était vice-présidente-principale-Canada de Pembroke Private Wealth Management Ltd. (2011-2017); vice-présidente et chef-Est du Canada du Private Client Services Group de la Bank of America Merrill Lynch (2010-2011); et vice-présidente, Stratégie et Marketing – Gestion du patrimoine, Financière Banque Nationale du Canada (2006-2010). Outre son travail au Musée des beaux-arts du Canada, Mme Lyon est membre de plusieurs conseils d’administration et associations. Actuellement, elle est administratrice de la International Women’s Forum Leadership Foundation, basée à Washington DC, et vice-présidente du International Women’s Forum Canada; de l’Association des femmes en finances du Québec; et trésorière de la Fondation du Musée des beaux-arts de Montréal. Auparavant, elle était administratrice de Carrefour International, du Réseau HEC Montréal et de Dakis Decision Systems Inc. Elle est l’ancienne présidente du comité de vérification de Banque Nationale Investissements et ancienne vice-présidente du conseil d’administration de l’hôpital Charles-Lemoyne. En 2015, le magazine Premières en affaires nommait Mme Lyon parmi les 8 Incontournables en finances du Québec. En 2014, le Conseil canadien pour la diversité administrative la nommait membre de Diversité 50. Mme Lyon est aussi récipiendaire de la Médaille du jubilé de la reine Elizabeth II.

Directrice : Alexandra (Sasha) Suda a été nommée la directrice du Musée des beaux-arts du Canada le 19 avril 2019 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 18 avril 2024. Mme Suda a entamé sa carrière au Medieval Department du Metropolitan Museum of Art à New York. Plus récemment, elle a agi comme conservatrice de l’art européen et de la chaire R. Fraser Elliott d’estampes et de dessin au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Elle y a réalisé des acquisitions marquantes et considérablement élargi son portfolio d’acquisitions en y incluant l’art contemporain. Parmi ses projets récents, on compte une exposition sur l’art éthiopien réalisée en collaboration avec l’Université de Toronto. Elle a également agi comme co-commissaire pour Early Rubens, une importante exposition réalisée en partenariat avec les Fine Arts Museums de San Francisco. Son projet primé de 2016, Small Wonders: Gothic Boxwood Miniatures, a enregistré un nombre record de visiteurs. Il a permis d’établir un partenariat historique entre le Musée des beaux-arts de l’Ontario, le Metropolitan Museum of Art et le Rijksmuseum. Mme Suda est la plus jeune femme nommée à la barre du Musée des beaux-arts du Canada. Elle entretient la conviction que « ce qui est bon pour l’art l’est également pour le Canada et le reste du monde ». À ce titre, elle cultive l’ambition de préserver le rôle du Musée en tant qu’institution centrée sur l’art, généreuse et accessible à tous. Mme Suda détient un baccalauréat en arts de l’Université Princeton, une maîtrise en arts de Williams College et un doctorat en histoire de l’art de l’Institute of Fine Arts de la New York University.

https://www.beaux-arts.ca/a-propos/gouvernance/conseil-dadministration

https://www.beaux-arts.ca/a-propos/mot-de-la-directrice

Musée national des sciences et de la technologie

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Musée national des sciences et de la technologie
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement et immobilisations 28,5 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 28,5 M$ 239.5
Description

Même si la dénomination sociale de la société est « Musée national des sciences et de la technologie », cette dernière gère trois musées sous l’identité commerciale Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada depuis le 26 juin 2017.

Le Musée des sciences et de la technologie du Canada a ouvert ses portes en 1967. Le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada est devenu un musée affilié en 1967, tout comme le Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada en 1995. Les trois musées se trouvent à Ottawa.

Seul musée complet du genre au Canada, le Musée des sciences et de la technologie du Canada détient la plus grande collection d’artefacts scientifiques et techniques au pays.

Le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada possède la plus vaste collection d’aéronefs au Canada et préserve la riche histoire de l’aéronautique et de l’espace au Canada.

Le Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada met en valeur l’évolution de la technologie agricole et l’importance de l’agriculture dans la vie quotidienne des Canadiens et des Canadiennes.

Gouvernance

Le directeur (à temps plein) est nommé par le conseil d'administration, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour un mandat à titre amovible d'une durée maximale de cinq ans. Il ne reste pas en fonction, mais son mandat peut être renouvelé.

Le président, le vice-président et neuf autres membres (à temps partiel) du Conseil d’administration sont nommés par le ministre, avec l'approbation du gouverneur en conseil, pour une période maximale de quatre ans. Le président et le vice-président peuvent exercer deux mandats consécutifs, tandis que les autres membres peuvent exercer trois mandats consécutifs. Tous restent en fonction à l'expiration de leur mandat.

En août 2021, il n'y a pas de poste vacant au sein du conseil d'administration et deux membres à temps partiel restent en fonction. L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 2,6 ans.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Président : Neil Russon a été nommé le président du conseil d’administration du Musée national des sciences et de la technologie le 9 mai 2019 pour un mandat de quatre ans qui prendra fin le 8 mai 2023. La carrière de Neil Russon reflète une vaste expérience financière, ainsi que des connaissances dans le domaine des services de conseil en santé et en informatique. Cadre supérieur et entrepreneur, il cumule plus de 30 années d'expérience dans le leadership fiscal, stratégique et opérationnel dans divers contextes. Actuellement, M. Russon est directeur général du groupe consultatif Ascension, une société de conseil qui offre un soutien aux entreprises du secteur privé au niveau de la direction. Au fil des ans, M. Russon a fait du bénévolat auprès de nombreux organismes communautaires et groupes sportifs. Pendant sept ans, il a été membre du conseil d’administration et président du comité des finances, de la vérification et de la gestion des risques du Musée national des sciences et de la technologie (maintenant Ingenium). Il siège aujourd'hui au conseil d'administration de la Société canadienne du cancer (Division du Nouveau-Brunswick) dont il est également le président. M. Russon est titulaire d'un baccalauréat en administration des affaires (majeure en économie) de l'Université du Nouveau-Brunswick. Il est comptable en management accrédité et comptable professionnel agréé.

Directrice : Christina Tessier a été nommée la directrice du Musée national des sciences et de la technologie le 11 juin 2018 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 10 juin 2023. Entre 2014 et 2018, Mme Tessier était la directrice générale du Musée des sciences et de la technologie du Canada, où elle a piloté l’ambitieux renouvellement des aires d’exposition et des éléments qui contribuent à l’expérience des visiteurs au Musée, lequel a rouvert ses portes en novembre 2017. Avant d’occuper ce poste, Mme Tessier a été directrice des opérations au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada d’Ingenium. Mme Tessier a travaillé dans le domaine culturel depuis près de 18 ans, ayant œuvré dans divers organismes, dont le Musée du portrait du Canada et Parcs Canada, où son travail portait sur les lieux historiques nationaux, ainsi qu’au Musée Bytown à Ottawa. Membre active de sa collectivité, elle siège en outre au conseil d’administration de la fondation du Collège Algonquin. Elle a également été membre de plusieurs comités et jurys à l’Association des musées canadiens, à l’Association des musées de l’Ontario et à la Ville d’Ottawa, en plus d’avoir été présidente du Conseil des organismes du patrimoine d’Ottawa et présidente fondatrice du Réseau des musées d’Ottawa. Mme Tessier est diplômée de l’Université de la Colombie-Britannique en études classiques. Elle détient également un diplôme en études muséales appliquées du Collège Algonquin.

https://ingeniumcanada.org/fr/societe/conseil-administration https://ingeniumcanada.org/fr/societe/equipe-de-direction

Téléfilm Canada

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-202 - Téléfilm Canada
Types de dépenses Montant Employés (prévus) pour 2021-2022
Fonctionnement 251,9 M$ -
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 251,9 M$ 189
Description

Téléfilm Canada a été créé en 1967 par la Loi sur Téléfilm Canada. Il a pour mandat de favoriser et d’encourager le développement de l’industrie audiovisuelle au pays.

L’organisme apporte un soutien financier aux projets cinématographiques canadiens, exporte du contenu canadien et en fait la promotion à des festivals, des marchés et des événements. Il formule aussi des recommandations à l’intention du ministre du Patrimoine canadien concernant des projets pouvant éventuellement être reconnus comme des coproductions audiovisuelles régies par des traités. Depuis plus de 10 ans, Téléfilm est responsable de l'administration quotidienne des demandes aux programmes du Fonds des médias du Canada, qui appuient la création de contenu télévisuel et numérique multiplateforme, ainsi que le développement de contenu multimédia numérique interactif et d'applications logicielles.

La majorité des activités de Téléfilm Canada sont centrées sur l’investissement de projets individuels. Comme il s’agit d’un investisseur culturel, les recettes générées par des investissements de l’organisme dans les films sont réinvesties dans de nouvelles productions.

L’organisme contribue aussi à la mise en marché et à la promotion des productions audiovisuelles en plus de faciliter la participation de l’industrie aux festivals et aux marchés. Ces initiatives ont pour but d’aider les acteurs de l’industrie à obtenir du financement étranger et à améliorer les ventes.

Au fil des ans, de nombreuses productions financées par Téléfilm ont récolté des prix et des récompenses au pays comme à l’étranger.

Le siège social est situé à Montréal, et des bureaux se trouvent à Toronto, à Vancouver et à Halifax.

Gouvernance

Le directeur général (à temps plein) est nommé par le gouverneur en conseil, sur recommandation de la Société, pour occuper son poste à titre amovible. Il n'y a pas de durée de mandat prescrite ; cependant, ils sont généralement nommés pour des mandats de 4 à 5 ans et ne restent pas en fonction après l'expiration de leur mandat. Ils peuvent être nommés de nouveau.

Le président et cinq autres membres (à temps partiel) de la Corporation/du Conseil d'administration sont nommés par le gouverneur en conseil pour une période de 5 ans. Ils ne restent pas en fonction, mais leur mandat peut être renouvelé.

Le commissaire du gouvernement à la cinématographie de l'Office national du film du Canada est également membre d'office du conseil d'administration de Téléfilm Canada.

En août 2021, il n'y a aucun poste vacant au conseil d'administration. Le nombre moyen d'années de service des membres actuels est de 1,7 an.

Le conseil d'administration se réunit environ 4 à 6 fois par année.

Président : Robert Spickler a été nommé le président du conseil d’administration de Téléfilm Canada le 9 mai 2019 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 8 mai 2024. Robert Spickler possède une vaste expérience comme administrateur d’organismes culturels. Il a été codirecteur et directeur de l’administration du Théâtre d’Aujourd’hui et du Théâtre du Nouveau-Monde ainsi que directeur général de l’Orchestre Symphonique de Montréal et du Centre Canadien d’Architecture. Auparavant, il a agi au Conseil des Arts du Canada comme directeur du service du Théâtre (1983-1985) puis comme directeur de la division des arts et directeur associé (1987-1990). Entre 2002 et 2008, il a également présidé les conseils d’administration de la Société des Musées Montréalais et la Conférence canadienne des Arts. Finalement il a été président du comité des finances et ressources, Conseil international des musées.

Directrice générale : Christa Dickenson a été nommée la directrice générale de Téléfilm Canada le 30 juillet 2018 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 29 juillet 2023. Au cours de sa carrière en télévision, en technologie, en télécommunications et en numérique, Mme Dickenson a travaillé pour CTV, CPAC, Rogers et Interactive Ontario avant de se joindre à Téléfilm Canada. Elle possède un talent incomparable pour l’innovation et un sens aigu des affaires. L’expertise en promotion de marques qu’a su développer Mme Dickenson au fil des ans fait d’elle une grande défenseure des industries de l’écran et porte-parole hors pair. Outre son parcours professionnel dans les milieux créatif et commercial des industries de la diffusion, de la technologie, des télécommunications et du numérique, elle est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en arts et d’une maîtrise en beaux-arts en études cinématographiques.

https://telefilm.ca/fr/propos-de-telefilm-canada/conseil-dadministration

https://telefilm.ca/fr/propos-de-telefilm-canada/equipe-de-direction

Tribunaux administratifs

Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels

Suite à la création du Service canadien d’appui aux tribunaux administratifs le 1er novembre 2014, toutes les ressources financières et humaines allouées à la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels leur ont été transférées.

Description

La Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels a été créée en tant que tribunal administratif indépendant en 1977 en vertu de la Loi sur l’exportation et l’importation de biens culturels. Il relève du Parlement par l’entremise du ministre du Patrimoine canadien et fait partie des 11 tribunaux administratifs fédéraux appuyés par le Service canadien d’appui aux tribunaux administratifs.

Conformément à la Loi sur l’exportation et l’importation de biens culturels, la Commission examine les demandes de licence d’exportation ayant été refusées, fixe un juste montant pour les offres d’achat au comptant de biens culturels présentées par les établissements et atteste les biens culturels aux fins de l’impôt sur le revenu.

Ses installations se trouvent à Ottawa.

Gouvernance

Les dix membres de la Commission (à temps partiel) sont nommés par le gouverneur en conseil, sur recommandation du ministre, pour exercer leurs fonctions à titre amovible. Il n'y a pas de durée de mandat prescrite ; cependant, ils sont généralement nommés pour des mandats de 3 à 4 ans et ne restent pas en fonction après l'expiration de leur mandat. Ils peuvent être nommés de nouveau.

En août 2021, il y a deux postes vacants au sein de la Commission de révision. Le nombre moyen d'années de service des membres actuels est de 6 ans.

Présidente : Sharilyn J. Ingram a été nommée la présidente de la Commission canadienne d'examen des exportations de biens culturels pour la première fois le 21 décembre 2016 pour un mandat de trois ans, a été reconduite pour un deuxième mandat de six mois qui a pris fin le 20 juin 2020, et a été renommée pour un mandat de trois ans qui prend fin le 20 juin 2023. Avec une carrière considérable en gestion culturelle, Sharilyn J. Ingram a pris sa retraite du monde académique en tant que professeur adjointe de la faculté des beaux-arts et des arts de la scène de l’Université Brock. Elle a commencé sa carrière dans le Royal Alberta Museum. Elle a ensuite occupé divers postes notamment en tant que directrice exécutive du Saskatchewan Western Development Museum, comme directrice adjointe du Musée des beaux-arts de l’Ontario ainsi que présidente-directrice générale des Jardins botaniques royaux. Alors qu’elle occupait le poste de directrice des services de gestion et de planification au sein des Musées nationaux du Canada, elle a dirigé la préparation des propositions de loi sur la mise en place de corporations indépendantes de musées nationaux. En tant que consultante, Mme Ingram a dirigé des études sur la gouvernance, la planification stratégique, l’efficacité opérationnelle, le développement des collections, la création de fondations ainsi que sur l’art public pour des clients tel que le Museum of Ontario Archaeology, la Fondation pour les arts de la Saskatchewan, le Musée national des sciences et de l’industrie ainsi que les services culturels de la ville de Vancouver. Les compétences de Mme Ingram ont également été mises à contribution en tant que membre dans des comités et des conseils d’administration tels que l’ICOM Canada, le comité culture de la région du Niagara, le Conseil des ressources humaines en culture, le Conseil des arts de St-Catherine et ses environs, l’Association américaine des jardins publics, le Centre d’art Rodman Hall, l’Orchestre symphonique du Niagara. Nommée comme Fellow de l’Association des musées canadiens en 2005, Mme Ingram a présidé le Comité des Fellows de 2014 à 2017. Elle est également conférencière internationale sur l’intersection entre les jardins et l’art.

https://ccperb-cceebc.gc.ca/fr/a-propos-de-nous/recontrer-la-commission.html

Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes

Dépenses prévues pour l’exercice financier 2021-2022 - Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
Types de dépenses Montant Équivalents temps plein (prévus) pour 2021-2022
Budget principal des dépenses et Budget supplémentaire des dépenses A pour 2021-2022 17,9 M$ 538
Description

Créé par le Parlement en 1968, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes est une autorité publique indépendante constituée en vertu de la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (1985).

L’organisme s’emploie à assurer que les Canadiens et les Canadiennes ont accès à un système de communication de calibre mondial.

C’est un tribunal administratif indépendant qui réglemente et supervise la radiodiffusion et les télécommunications canadiennes dans l’intérêt public, et contribue à la protection de la vie privée et à la sécurité des Canadiens et des Canadiennes.

Il a son siège social à Gatineau et compte six bureaux régionaux à Vancouver, Calgary, Regina, Toronto, Montréal et Dartmouth.

Gouvernance

La Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes prévoit un président, deux vice-présidents et dix membres à temps plein nommés par le gouverneur en conseil. Le Conseil est actuellement composé d'un président, de deux vice-présidents et de six membres régionaux à temps plein. Quatre postes à temps plein sont vacants.

Les neuf membres de la Commission (à temps plein) sont nommés à titre amovible par le gouverneur en conseil pour un mandat ne dépassant pas cinq ans. Leur mandat est renouvelable. Le gouverneur en conseil désignera l'un des membres à temps plein comme président et deux des autres membres à temps plein comme vice-présidents.

L'ancienneté moyenne des membres actuels est de 2,7 ans.

Président : Ian Scott a été nommé le 5 septembre 2017 pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 4 septembre 2022. M. Ian Scott possède plus de 25 années d’expérience en matière de politique et de réglementation dans les domaines de la radiodiffusion et des télécommunications tant dans le secteur public que le secteur privé. Après avoir travaillé au Bureau de la concurrence, il a œuvré au CRTC de 1990 à 1994 en collaborant à l’élaboration d’un cadre lié à la concurrence dans la prestation de services téléphoniques interurbains au Canada. De 2007 à 2008, il a occupé le poste de conseiller principal au président du CRTC en matière de politiques dans le cadre du Programme de permutation des cadres. Avant de revenir au CRTC en 2017, M. Scott a occupé divers postes de direction dans l’industrie des communications, notamment à Télésat Canada, Telus et Call-Net Enterprises. Il a également exercé un leadership à l’égard de questions de politique et de réglementation dans le domaine de la radiodiffusion en tant que cadre à l’Association canadienne de télévision par câble. M. Scott a été membre de divers conseils d’administration, dont celui de l’Association canadienne des femmes en communications et technologie et de Ski Québec alpin. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université McGill.

https://crtc.gc.ca/fra/acrtc/organ.htm

Résumé de la plateforme électorale du Parti libéral du Canada – Perspective de Patrimoine canadien – Ministre du Patrimoine canadien

Arts, culture et médias

Droits de la personne

Affaires autochtones

Patrimoine

COVID-19 : Mesures de soutien aux secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Fonds de soutien d’urgence

Renonciation aux droits de licence des parties I et II

Fonds d’indemnisation à court terme

Fonds d’appui aux travailleurs du secteur des arts et de la musique sur scène

Budget de 2021 — Fonds de relance et de réouverture

Engagements électoraux du Parti libéral du Canada

C. Mesures proposées et justification

Fonds de relance et de réouverture

D. Considérations stratégiques

Perspectives des intervenants

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations internationales

Considérations urbaines/rurales et régionales

Annexe A : Engagements électoraux pertinents

Le texte qui suit provient directement de la plateforme électorale du Parti libéral du Canada, disponible en ligne au lien suivant : https://liberal.ca/fr/notre-plan/

Sommet national sur la reprise des secteurs des arts et de la culture

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Mobilisation antérieure du Ministère auprès des intervenants : Assemblées publiques et tables rondes ministérielles de l’automne 2020

C. Mesures proposées et justification

Considérations sur la conception

Considérations logistiques

Options

Mettre à profit les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport pour promouvoir et faire progresser la durabilité environnementale

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Objectifs d’écologisation au Canada

L’écologisation à Patrimoine canadien

L’écologisation dans le secteur des arts, de la culture, du patrimoine et du sport

C. Mesure proposée et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Répercussions financières

Moderniser le cadre législatif et réglementaire du Canada en matière de radiodiffusion

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Engagements électoraux du Parti libéral du Canada

C. Mesures proposées et justification

[CAVIARDÉ]

[CAVIARDÉ]

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Contenus préjudiciables et désinformation

A. Sujet

B. Contexte et situation actuelle

Initiative de citoyenneté numérique et lutte contre la désinformation

Contenus préjudiciables en ligne

La stratégie canadienne de lutte contre le racisme et la haine en ligne

Engagements électoraux du Parti libéral

C. Mesures proposées et justification

[CAVIARDÉ]

D. Considérations stratégiques

Considérations relatives à l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations liées aux peuples autochtones

Points de vue des intervenants

Calendrier

[CAVIARDÉ]

Répercussions financières

[CAVIARDÉ]

Soutien des médias d’information à l’ère numérique

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Contexte

État actuel

Engagement électoral du Parti libéral du Canada

C. Action proposée et justification

[CAVIARDÉ]

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations sur les langues officielles

Considérations juridiques

[CAVIARDÉ]

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Calendrier/considérations opérationnelles

[CAVIARDÉ]

Répercussions financières

[CAVIARDÉ]

CBC/Radio-Canada

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Engagements électoraux du Parti libéral du Canada

C. Mesures proposées et justification

[CAVIARDÉ]

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

[CAVIARDÉ]

Répercussions financières

[CAVIARDÉ]

Fonds d’indemnisation à court terme pour les productions audiovisuelles canadiennes

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Perspectives des intervenants

Calendrier

Répercussions financières

Programme de transition pour les travailleurs du secteur du spectacle

A. Sujet

B. Contexte et situation actuelle

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations relatives à l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Points de vue des intervenants

Échéancier

Répercussions financières

[CAVIARDÉ]

Appuyer la relance des lieux artistiques et culturels

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Perspectives des intervenants

Calendrier

Répercussions financières

Le secteur audiovisuel

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

[CAVIARDÉ]

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

[CAVIARDÉ]

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Initiative de journalisme local

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

L’importance de l’industrie de la presse

Soutien fédéral

Soutien direct

Le Fonds du Canada pour les périodiques

L’Initiative de journalisme local

Mesures budgétaires

Rémunération

Engagements électoraux du Parti libéral du Canada

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Perspectives des intervenants

Calendrier

Répercussions financières

Droit d’auteur

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Travail accompli à ce jour

Consultation Dates Principaux sujets abordés
Comment mettre en œuvre l’engagement pris par le Canada dans le cadre de l’ACEUM visant à prolonger la durée générale de la protection du droit d’auteur ? Du 11 février au 31 mars 2021 La prolongation de la durée devrait-elle être mise en œuvre parallèlement à des mesures d’accompagnement qui s’attaquent aux problèmes des œuvres orphelines et des œuvres inaccessibles sur le marché ? Dans l’affirmative, quelles devraient être ces mesures d’accompagnement ?
Un cadre moderne du droit d’auteur pour les intermédiaires en ligne. Du 14 avril au 31 mai 2021 Dans quelle mesure le cadre encourage-t-il l’usage du contenu protégé par le droit d’auteur en ligne, protège-t-il ce contenu de même que les libertés et droits individuels dans un Internet ouvert, et favorise-t-il un marché numérique florissant ?
Un cadre moderne du droit d’auteur pour l’intelligence artificielle et l’Internet des objets. Du 16 juillet au 17 septembre 2021 Le cadre actuel est-il bien adapté à ces technologies émergentes ? Les sujets abordés sont l’exploration de textes et de donnéesNote de bas de page 2, l’attribution et la propriété des produits de l’IA, la responsabilité et les violations en matière d’IA ainsi que la réparation et l’interopérabilité.

Engagements électoraux du Parti libéral du Canada

Le programme électoral du Parti libéral du Canada contient deux engagements par rapport au droit d’auteur :

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations législatives et judiciaires

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Renouvellement de la stratégie d’exportation créative

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Fonds de la musique du Canada

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Fonds de la Musique du Canada — Aperçu

Modernisation du FMC — Phase initiale

Le secteur canadien de la musique devant public — Soutien antérieur par le FMC et impact de la pandémie

Impact de la pandémie sur l’industrie canadienne de la musique

Engagement électoral du Parti libéral du Canada

C. Action proposée et justification

[CAVIARDÉ]

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales (voir proposition à la section C)

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considération urbaines/rurales et régionales

Répercussions financières

[CAVIARDÉ]

Fonds du livre du Canada

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Le Fonds du livre du Canada

Impact de la COVID-19 sur les libraires et la réponse du FLC

Engagement électoral du Parti libéral du Canada

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Calendrier

Répercussions financières

Mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Les langues autochtones au Canada

La Loi sur les langues autochtones

Programme des langues et cultures autochtones (PLCA)

Financement : demande accrue et autres défis

Mise en œuvre

Engagements électoraux du Parti libéral du Canada

C. Mesures proposées et justification

Financement à long terme des langues autochtones

Accès aux services dans les langues autochtones

Reconnaissance et statut des langues autochtones

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Femmes, filles et personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations relatives aux peuples autochtones

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Répercussions financières

E. Annexe

1. Les appels à la justice qui sont le plus étroitement liés au thème de la culture de la Voie fédérale sont les suivants :

Appels à la justice pour tous les gouvernements

2,1 Nous demandons à tous les gouvernements de reconnaître les droits des peuples autochtones à leurs cultures et à leurs langues en tant que droits inhérents et protégés constitutionnellement en tant que tels en vertu de l’article 35 de la Constitution et d’assurer cette protection.

2,2 Nous demandons à tous les gouvernements de reconnaître les langues autochtones comme langues officielles, et de veiller à ce qu’elles bénéficient du même statut et des mêmes protections que le français et l’anglais, en suivant les directives suivantes :

2,2 i Les gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux doivent légiférer pour que les langues autochtones soient reconnues comme langues officielles dans leur territoire respectif.

2,2 ii Tous les gouvernements doivent accorder du financement aux peuples autochtones à l’appui des efforts requis pour rétablir et revitaliser les cultures et les langues autochtones.

2,3 Nous demandons à tous les gouvernements de s’assurer que toutes les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones puissent avoir accès librement, de façon sécuritaire, permanente et concrète à leurs cultures et à leurs langues afin de rétablir et de revitaliser leur identité culturelle et de se la réapproprier. Tous les membres des communautés autochtones, des jeunes enfants aux Aînés, ont droit d’accès à leurs cultures et à leurs langues. Les programmes et les services qui permettent un tel accès ne doivent pas être liés exclusivement à des institutions culturelles ou éducatives gérées par le gouvernement. Tous les gouvernements doivent en outre veiller au maintien et à la protection des droits des enfants autochtones à conserver leur langue autochtone et à être éduqués dans celle-ci. Tous les gouvernements doivent assurer aux enfants l’accès à des programmes d’immersion, du niveau préscolaire au postsecondaire.

2,4 Nous demandons à tous les gouvernements d’offrir les ressources nécessaires et les fonds permanents requis pour préserver les connaissances en numérisant les entrevues avec les Gardiens du savoir et les locuteurs des diverses langues. Nous demandons en outre à tous les gouvernements d’appuyer les programmes linguistiques et culturels autochtones mis en place et gérés par la communauté, qui restaurent l’identité, la place de chacun et le sentiment d’appartenance au sein des communautés inuites, métisses et des Premières Nations au moyen de ressources et d’un financement permanent et accessible. Parmi les mesures spéciales nécessaires, notons l’appui à la restauration et à la revitalisation de l’identité, de la place et du sentiment d’appartenance des personnes et des communautés autochtones qui ont été isolées de leur Nation par la violence coloniale, dont les femmes et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones à qui le statut d’Indien inscrit a été refusé.

2,5 Nous demandons à tous les gouvernements, en partenariat avec les peuples autochtones, de créer un fonds d’autonomisation permanent destiné à soutenir les initiatives menées par des Autochtones, et dont l’objectif est de permettre aux personnes, aux familles et aux communautés autochtones d’avoir accès aux connaissances culturelles afin de renforcer de façon importante leurs droits culturels et d’assurer le maintien des services autodéterminés. Ce fonds doit également permettre d’appuyer des programmes éducatifs fondés sur le territoire, qui favorisent la sensibilisation et l’apprentissage culturels fondamentaux. Il permettra également aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQQIA autochtones d’assurer la revitalisation de pratiques culturelles distinctes selon les critères d’admissibilité et les décisions dont elles seront elles-mêmes chargées.

2,6 Nous demandons à tous les gouvernements de s’élever contre le racisme, le sexisme, l’homophobie et la transphobie afin de les enrayer, et d’éduquer leurs citoyens à cet égard. Pour ce faire, le gouvernement fédéral, en partenariat avec les peuples autochtones et les gouvernements provinciaux et territoriaux, doit créer un plan d’action national de lutte contre le racisme et le sexisme destiné à mettre un terme aux stéréotypes racistes et sexualisés visant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones, et le mettre en œuvre. Ce plan national doit cibler la population générale et les services publics.

2,7 Nous demandons à tous les gouvernements d’offrir un financement et un soutien adéquats aux initiatives dirigées par les Autochtones et destinées à améliorer leur représentation dans les médias et la culture populaire.

Appels à la justice pour les médias et les influenceurs sociaux

6,1 Nous demandons à toutes les sociétés médiatiques et à tous les organes de presse, et en particulier à ceux qui reçoivent des fonds gouvernementaux ; aux syndicats, associations et guildes du domaine médiatique ; aux établissements où l’on enseigne le journalisme ou où l’on donne des cours sur les médias ; aux gouvernements qui financent les sociétés médiatiques, les organes de presse et les établissements d’enseignement ; et aux journalistes, reporteurs, blogueurs, producteurs de films, auteurs, musiciens, producteurs de musique et, de façon plus générale, aux personnes qui travaillent dans l’industrie du divertissement d’adopter une approche de décolonisation dans leurs travaux et leurs publications, afin de participer à la sensibilisation de l’ensemble de la population canadienne au sujet des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA autochtones, et plus précisément en adoptant les comportements suivants :

6.1. i Assurer une représentation authentique et adéquate des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA autochtones, en tenant compte de leurs différentes origines culturelles autochtones, afin de briser les stéréotypes négatifs et discriminatoires.

6.1. ii Appuyer les Autochtones qui partagent leurs histoires, de leurs propres points de vue, sans préjugés, discrimination et fausses suppositions, selon une approche qui tient compte des traumatismes et qui est adaptée à la culture.

6.1. iii Accroître le nombre d’Autochtones dans les domaines de la radiodiffusion, de la télévision et de la radio, à des postes de journalistes, de reporteurs et de producteurs, ainsi qu’à des postes de direction dans l’industrie du divertissement, en prenant les mesures suivantes, sans toutefois s’y limiter :

6.1. iv Prendre des mesures proactives pour briser les stéréotypes qui hypersexualisent et rabaissent les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones, et pour mettre fin aux pratiques qui perpétuent le mythe voulant que les femmes autochtones soient plus disponibles sexuellement et qu’elles aient « moins de valeur » que les femmes non autochtones en raison de leur race ou de leurs origines.

Appels à la justice pour les fournisseurs de services de santé et de bien-être et les intervenants en protection de l’enfance

7,6 Nous demandons aux institutions et aux fournisseurs de services de santé de veiller à ce que toutes les personnes qui contribuent à la prestation de services de santé auprès des peuples autochtones reçoivent des services continus de formation, d’éducation et de sensibilisation dans les domaines suivants, sans toutefois s’y limiter :

12,7 Nous demandons à tous les gouvernements d’assurer l’existence et l’accessibilité de programmes culturels et linguistiques fondés sur les distinctions et adaptés à la culture pour les enfants autochtones pris en charge par les services de protection de l’enfance.

12,12 Nous demandons à tous les organismes de services à l’enfance et à la famille de déployer des efforts de recrutement pour embaucher du personnel autochtone et lui offrir des possibilités d’avancement, ainsi que pour promouvoir la formation intensive et continue des travailleurs sociaux et du personnel des services de protection de l’enfance dans les domaines ci-dessous :

Appels à la justice pour l’ensemble de la population canadienne

15,2 Participer au processus de décolonisation en apprenant la véritable histoire du Canada et l’histoire des Autochtones dans leur région. Découvrir et célébrer l’histoire, les cultures, la fierté et la diversité des peuples autochtones, reconnaître la terre sur laquelle on vit et son importance historique et actuelle pour les communautés autochtones locales.

15,3 Perfectionner ses connaissances et lire le rapport final. Écouter les vérités racontées et reconnaître le fardeau de la violation des droits de la personne et des droits des Autochtones, ainsi que ses répercussions actuelles sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones.

Les appels à la justice pour les Inuits

16,2 Nous demandons à tous les gouvernements de créer des lois et des services pour assurer la protection et la revitalisation de la culture et de la langue inuites. Tous les Inuits, y compris ceux qui vivent à l’extérieur de l’Inuit Nunangat, doivent avoir un accès équitable aux programmes culturels et linguistiques. Il est essentiel que des Aînés participent à l’élaboration et à l’exécution de ces programmes.

16,3 Nous demandons à tous les gouvernements ayant compétence dans l’Inuit Nunangat de reconnaître l’inuktut comme la langue fondatrice et de lui accorder le statut de langue officielle au moyen de lois linguistiques. L’inuktut doit faire l’objet de la même reconnaissance, de la même protection et des mêmes efforts de promotion que le français et l’anglais dans l’Inuit Nunangat, et tous les gouvernements et organismes qui fournissent des services aux Inuits doivent garantir l’accès à ces services en inuktut et investir dans les capacités nécessaires pour être en mesure de le faire. De plus, tous les fournisseurs de service des gouvernements et des organismes doivent être culturellement compétents et instruits quant à la culture, aux lois, aux valeurs et à l’histoire inuites ainsi qu’à l’histoire de la violence coloniale perpétrée par l’État canadien et les agents gouvernementaux contre les Inuits.

16,4 Étant donné que la transmission intergénérationnelle du savoir, des valeurs et de la langue inuits est un droit devant être protégé, nous demandons à tous les gouvernements de financer et d’appuyer la consignation du savoir inuit relatif à la culture, aux lois, aux valeurs, à la spiritualité et à l’histoire avant et depuis le début de la colonisation. De plus, ce savoir doit être accessible et enseigné à tous les Inuits par des Inuits. Il est impératif que tous les établissements d’enseignement accordent la priorité à la transmission de ce savoir aux enfants et aux jeunes inuits dans toutes les sphères du programme d’enseignement.

16,5 Étant donné que les Inuits ont besoin d’une connexion Internet haute vitesse et de moyens de télécommunications fiables pour accéder aux services gouvernementaux et participer à la vie économique, culturelle et politique du Canada, nous demandons à tous les gouvernements ayant compétence dans l’Inuit Nunangat d’investir dans l’infrastructure pour s’assurer que tous les Inuits ont accès à Internet haute vitesse.

16,11 Étant donné que la guérison s’opère par l’expression de l’art et de la culture, nous demandons à tous les gouvernements dans l’Inuit Nunangat d’investir dans l’expression artistique inuite sous toutes ses formes en créant l’infrastructure nécessaire et en veillant à ce qu’un financement durable soit disponible et accessible pour les artistes inuits.

16,14 Nous demandons aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de passer en revue et de modifier les lois en lien avec les services à l’enfance et à la famille pour s’assurer qu’elles respectent les droits des enfants et des familles inuits et qu’elles sont conformes aux lois et aux valeurs inuites. Les parents et les tuteurs inuits doivent avoir accès à des services et à des enseignements en matière de compétences parentales et de prestation de soins propres aux Inuits.

16,18 Nous demandons à tous les gouvernements de respecter les droits des personnes et des enfants inuits pris en charge, y compris ceux qui sont placés à l’extérieur de leur territoire inuit. Tous les gouvernements doivent s’assurer que les personnes et les enfants pris en charge peuvent garder contact avec leur famille et leur parenté et ont réellement accès à leur culture et à leur langue ainsi qu’à des services adaptés à leur culture. Tous les organismes de services à l’enfance et à la famille doivent travailler avec les communautés inuites qui relèvent de leur compétence pour satisfaire à leurs obligations à l’égard des enfants inuits dont ils ont la charge. Nous demandons à tous les gouvernements d’investir immédiatement dans la construction de logements sûrs, abordables et adaptés à la culture dans les communautés inuites et pour les Inuits vivant à l’extérieur de leur territoire ancestral, compte tenu des liens entre la crise du logement et la violence, la mauvaise santé (y compris la tuberculose) et le suicide. Des mesures immédiates et ciblées sont nécessaires pour mettre fin à la crise.

16,20 Nous demandons à tous les gouvernements d’appuyer la mise en place de programmes et de services visant à soutenir financièrement et à promouvoir les activités de chasse et de cueillette des Inuits dans toutes leurs communautés. Tous les gouvernements ayant compétence dans l’Inuit Nunangat doivent immédiatement hausser le salaire minimum et les taux d’aide sociale pour répondre aux besoins des Inuits et compenser le coût de la vie plus élevé dans leurs communautés. Un modèle de revenu annuel garanti convenable, reconnaissant le droit à la sécurité du revenu, doit être élaboré et instauré.

16,24 Nous demandons à tous les gouvernements de financer et d’appuyer des programmes pour apprendre aux enfants et aux jeunes inuits à réagir aux menaces et à reconnaître l’exploitation, particulièrement en ce qui concerne les menaces que représentent les stupéfiants et leur trafic ainsi que l’exploitation sexuelle et la traite des personnes. Ce travail de sensibilisation et d’éducation doit être adapté à la culture et à l’âge des personnes visées et faire intervenir tous les membres de la communauté, y compris les personnes 2ELGBTQQIA inuites.

16,25 Nous demandons à tous les éducateurs de s’assurer que le système d’éducation, de l’éducation préscolaire à l’éducation postsecondaire, reflète la culture, la langue et l’histoire inuites. L’histoire du colonialisme et ses répercussions doivent aussi être enseignées. Les élèves inuits sont beaucoup plus susceptibles de réussir leur cheminement scolaire si l’enseignement reflète leurs besoins et leur réalité socio-économique, politique et culturelle. De plus, nous demandons à tous les gouvernements ayant compétence en matière d’éducation au sein des territoires inuits de modifier les lois, les politiques et les pratiques pour faire en sorte que le système d’éducation reflète la culture, la langue et l’histoire inuites.

16,26 Nous demandons à tous les gouvernements de créer davantage d’options pour les études postsecondaires dans l’Inuit Nunangat afin de renforcer la capacité, la participation et l’autodétermination des Inuits dans le monde universitaire et de la recherche. Nous demandons à tous les gouvernements d’investir dans la création d’une université accréditée dans l’Inuit Nunangat.

16,27 Nous demandons à tous les gouvernements de faire en sorte qu’une formation continue et complète en matière de compétence culturelle inuite soit donnée à tous les fonctionnaires dans tous les secteurs de prestation de services — notamment le maintien de l’ordre, le système de justice pénale, l’éducation, la santé et les services sociaux. Les fonctionnaires doivent également recevoir une formation continue et complète dans des domaines comme les soins post-traumatiques, la sécurisation culturelle et la lutte contre le racisme, et être sensibilisés au colonialisme historique et continu auquel sont soumis les Inuits.

16,33 Nous demandons à tous les gouvernements d’investir dans le renforcement des capacités, le recrutement et la formation de façon à atteindre une représentation proportionnelle d’Inuits dans l’ensemble de la fonction publique dans les territoires inuits.

16,39 Nous demandons à tous les gouvernements d’appuyer et de financer la mise sur pied de centres d’appui aux enfants efficaces et adaptés à la culture, comme le centre Umingmak, le premier centre d’appui aux enfants au Nunavut et dans tout le territoire inuit.

Les appels à la justice propres aux Métis

17,3 Nous demandons à tous les gouvernements d’assurer une représentation équitable de l’avis des Métis en matière d’élaboration des politiques, de financement, de prestation de services et de prise de décisions, y compris les perspectives des personnes 2ELGBTQQIA et des jeunes métis, et de mettre en œuvre des solutions autodéterminées par les Métis et adaptées à leur culture.

17,8 Nous demandons à tous les gouvernements, en partenariat avec les communautés, les organisations et les personnes métisses, de concevoir des formations continues et obligatoires en compétence culturelle destinée aux fonctionnaires (y compris le personnel travaillant dans les secteurs du maintien de l’ordre, de la justice, de l’éducation, des soins de santé et du travail social, ainsi que dans l’administration publique). Cette formation devra être axée sur des domaines comme les soins tenant compte des traumatismes, la sécurisation culturelle, la lutte contre le racisme et la connaissance de la culture et de l’histoire métisses.

17,18 Nous demandons à tous les gouvernements d’établir et de maintenir le financement des programmes culturels à l’intention des enfants métis en famille d’accueil, plus particulièrement lorsqu’ils sont placés dans des familles non autochtones ou non métisses.

17,24 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les éducateurs de financer et d’établir des initiatives et des programmes dirigés par des Métis pour remédier au manque de connaissances de la société canadienne à propos des Métis et de leur culture, y compris des activités d’éducation et de sensibilisation qui mettent en valeur l’histoire et les réalisations positives des Métis et accroissent la visibilité, la connaissance et l’appréciation des Métis.

17,25 Nous demandons à tous les gouvernements de financer des programmes et des initiatives qui ouvrent davantage l’accès au savoir culturel et favorisent un sentiment identitaire culturel positif parmi les communautés métisses. Nous pensons notamment à des initiatives qui facilitent les liens avec la famille, le territoire, la communauté et la culture, à des programmes conçus expressément pour les personnes 2ELGBTQQIA et les jeunes métis, à des événements qui rassemblent des aînés, des gardiens du savoir et de jeunes métis, et à des programmes de mentorat qui honorent et mettent en valeur des modèles d’identification inuits.

17,26 Nous demandons à tous les gouvernements de financer et d’appuyer des programmes culturels qui contribuent à revitaliser la pratique de la culture métisse, y compris l’intégration de l’histoire et des langues métisses dans les programmes scolaires primaires et secondaires, ainsi que des programmes et des initiatives pour aider les Métis à explorer leur identité et leur patrimoine familiaux et à reprendre contact avec la terre.

Les appels à la justice propres aux personnes 2ELGBTQQIA

18,1 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services de financer et d’appuyer des initiatives de sensibilisation aux enjeux touchant aux personnes 2ELGBTQQIA et de mettre en œuvre, à l’intention de ces dernières, des programmes, des services et des initiatives de soutien pratique qui comprennent des approches fondées sur les distinctions et tenant compte des défis particuliers en matière de sécurité auxquels les personnes et les groupes 2ELGBTQQIA doivent faire face.

18,2 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services de tenir compte de toutes les perspectives dans la prise de décisions, y compris ceux des personnes 2ELGBTQQIA et des jeunes.

18,5 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services de faire en sorte que le personnel de première ligne et le personnel de direction de tous les programmes et services comptent des personnes 2ELGBTQQIA, que les personnes 2ELGBTQQIA reçoivent des services de soutien adaptés à la culture, et que les programmes et les espaces soient conçus en collaboration avec les personnes 2ELGBTQQIA de façon à répondre à leurs besoins au sein de leur communauté.

18,6 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services de financer et de soutenir des programmes pour les jeunes, y compris des programmes de mentorat et de leadership, ainsi que des services de soutien largement accessibles qui vont à la rencontre des personnes 2ELGBTQQIA.

18,7 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services d’accroître le soutien aux initiatives communautaires en place qui ont fait leurs preuves, y compris au moyen d’un financement de base stable.

18,8 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services de soutenir le réseautage et le renforcement des communautés de personnes 2ELGBTQQIA qui vivent dans les différents centres urbains (et dans les régions rurales et éloignées). Nous leur demandons également d’accroître les possibilités de réseautage, de collaboration et de soutien par les pairs pour les personnes 2ELGBTQQIA, par l’entremise d’une organisation nationale, d’organismes régionaux, d’un organisme de défense des droits ou d’un groupe de travail ayant le mandat de promouvoir le bien-être des personnes 2ELGBTQQIA autochtones au Canada.

18,9 Nous demandons aux dirigeants et aux organismes de défense des droits des Premières Nations, des Métis et des Inuits d’assurer une représentation équitable des personnes 2ELGBTQQIA. Nous demandons en outre aux organisations autochtones nationales d’établir un conseil de personnes 2ELGBTQQIA ou de lancer une initiative semblable.

18,10 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services de proposer des lieux et des espaces sûrs consacrés aux cérémonies et aux initiatives culturelles et destinés aux jeunes et aux adultes 2ELGBTQQIA. Nous leur demandons également de plaider en faveur de l’inclusion des personnes 2ELGBTQQIA dans toutes les cérémonies et tous les espaces culturels. Ces espaces inclusifs à l’égard des personnes 2ELGBTQQIA doivent être désignés clairement.

18,11 Nous demandons à tous les gouvernements, à tous les fournisseurs de services, aux industries et aux institutions d’intégrer les identités de genre non binaires dans la conception de leurs programmes et services et d’aménager des toilettes et des vestiaires non genrés dans leurs installations.

18,15 Nous demandons à tous les gouvernements, à tous les éducateurs et à toutes les personnes qui participent à des projets de recherche d’appuyer et de mener des recherches et des initiatives de collecte de données sur le savoir et les enseignements précoloniaux concernant la place, les rôles et les responsabilités des personnes 2ELGBTQQIA dans leur communauté respective, afin de favoriser leur sentiment d’appartenance, leur sécurité et leur bien-être.

18,16 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les éducateurs de financer et de soutenir les rassemblements de Gardiens du savoir sur la question de la réappropriation de l’espace et du sentiment d’appartenance à la communauté pour les personnes 2ELGBTQQIA.

18,17 Nous demandons à tous les gouvernements, à tous les fournisseurs de services et à tous les éducateurs de financer et de soutenir la rééducation des communautés et des personnes qui ont appris à rejeter les personnes 2ELGBTQQIA ou qui nient la place importante qui leur revient historiquement et actuellement au sein des communautés et des cérémonies. Nous leur demandons en outre de lutter contre la transphobie et l’homophobie dans les communautés afin de garantir l’accès à la culture pour les personnes 2ELGBTQQIA (par exemple, au moyen de programmes de lutte contre l’homophobie et la transphobie.

18,18 Nous demandons à tous les gouvernements et à tous les fournisseurs de services de sensibiliser ces derniers aux réalités des personnes 2ELGBTQQIA et à leurs besoins distinctifs, et d’offrir des formations obligatoires en matière de compétence culturelle à tous les fournisseurs de services sociaux, y compris des formations sur les études autochtones, sur la sensibilisation à la culture, sur les soins tenant compte des traumatismes, sur la lutte contre l’oppression et sur l’inclusion des personnes 2ELGBTQQIA dans un contexte autochtone (y compris des connaissances sur les identités 2ELGBTQQIA et la perception qu’ont les Autochtones des questions de genre et d’orientation sexuelle). Des personnes 2ELGBTQQIA doivent participer à la conception et à la mise en œuvre de ces formations.

18,19 Nous demandons à tous les gouvernements, à tous les fournisseurs de services et à tous les éducateurs de sensibiliser la population à l’histoire des personnes de genre non binaire dans les sociétés autochtones, et d’utiliser les médias, y compris les médias sociaux, afin de sensibiliser la population aux enjeux des personnes 2ELGBTQQIA.

18,20 Nous demandons aux gouvernements provinciaux et territoriaux et aux écoles de faire en sorte que les élèves soient sensibilisés aux questions d’identité sexuelle et de genre, y compris les identités 2ELGBTQQIA.

2. Les appels au Miskotahâ qui sont les plus étroitement liés au thème de la culture sont les suivants :

Affaires intergouvernementales

6 Des mesures sont nécessaires pour réduire le racisme et les stéréotypes dont sont victimes les femmes et les filles métisses lorsqu’elles ont accès aux services et lutter contre ceux-ci. Le gouvernement fédéral doit financer un programme complet de « sensibilisation à la culture et à l’histoire métisses » touchant les Métisses afin de sensibiliser et de soutenir tous les fonctionnaires, y compris les services de police, les premiers intervenants, les services médicaux et de santé, les travailleurs sociaux, les services d’aide au revenu, les services de soutien communautaire et familial, les travailleurs de transition et autres personnes travaillant avec les Métis afin de mieux comprendre la situation unique des femmes et des filles métisses. Sans ce type de formation, les fournisseurs de services ne seront pas en mesure d’identifier les Métis, puis de recueillir et d’analyser adéquatement les données et d’offrir des services appropriés. L’organisme Les Femmes Michif Otipemisiwak (LFMO) formule les recommandations suivantes :

  1. Le gouvernement fédéral verse du financement à l’organisme LFMO en vue d’élaborer un programme de formation complet sur la « sensibilisation à la culture et à l’histoire métisses ».
  2. L’organisme LFMO offrira la formation, financée par le gouvernement du Canada, et les ministères fédéraux et provinciaux organiseront et animeront la formation.
  3. Rendre cette formation obligatoire pour tous les fonctionnaires, les entrepreneurs gouvernementaux et les organisations financées par le gouvernement. Les personnes qui reçoivent la formation seront responsables de sa coordination.
  4. Cette formation doit comprendre des renseignements détaillés sur l’histoire métisse, les réalités contemporaines, les liens de parenté, les traumatismes historiques et contemporains et d’autres concepts propres à la prestation de services et comprendre la participation d’Aînés, de gardiens du savoir et de conférenciers invités.
  5. Les programmes de formation doivent être évalués de façon continue par les collectivités, les Aînés et les gardiens du savoir métis afin de veiller à ce que les efforts de formation apportent des changements positifs pour les familles métisses qui ont accès aux services de première ligne
  6. Il doit y avoir une représentation égale des membres des Premières Nations, des Métis et des Inuits, plus particulièrement des femmes, à tous les niveaux du gouvernement canadien, y compris la structure politique, les politiques et les programmes et les pouvoirs judiciaires.
Services

21 Il est nécessaire d’élaborer des programmes familiaux et communautaires qui visent à rassembler les collectivités et les familles métisses afin qu’elles puissent renforcer la culture métisse et un sentiment positif d’identité métisse, de même qu’en faire part et en prendre connaissance.

Justice pénale

40 Il faut prendre des mesures pour aider les victimes et les membres de leur famille lorsqu’ils ont affaire aux médias. Les victimes métisses sont souvent stéréotypées et dévalorisées dans les reportages des médias, et des mesures sont nécessaires pour faire cesser ces mythes sur les Métisses. Les gouvernements fédéral et provinciaux doivent soutenir financièrement l’élaboration de notes éducatives à l’intention des directions générales des médias et du gouvernement responsables des communications. Ces notes doivent également être redistribuées dans le cas d’une affaire mettant en cause une femme ou une fille métisse.

Santé et mieux-être

56 Il faut prendre des mesures pour aider les Métisses à rétablir leur identité, leur culture, leurs traditions et leurs pratiques tout en ayant accès aux services de santé. Cela nécessite un soutien financier pour élaborer et offrir des programmes destinés aux Métisses qui sont fondés sur les forces, qui tiennent compte des traumatismes, qui sont sécuritaires sur le plan culturel et qui sont fondés sur les valeurs et les visions du monde métisses.

59 Il faut prendre des mesures pour reconnaître et appuyer le rôle des Aînés et des gardiens du savoir métis dans la guérison des femmes et des enfants métis. Des fonds et d’autres mesures de soutien doivent être offerts pour favoriser le renforcement des capacités des Aînés et des gardiens du savoir métis en ce qui touche le soutien par les pairs, la formation continue sur les processus fondés sur les traumatismes vécus par les Métis et les questions auxquelles font face les femmes et les filles métisses d’aujourd’hui.

Prévention et sensibilisation

60 L’organisme LFMO ainsi que les gouvernements fédéral et provinciaux doivent prendre des mesures pour collaborer à l’élaboration d’une campagne médiatique visant à dissiper les idées fausses répandues à l’égard des Métis, surtout en ce qui a trait aux femmes et aux filles métisses. Cette campagne médiatique sera axée sur la discrimination historique, le racisme et d’autres conditions qui ont contribué à rendre les femmes et les enfants métis vulnérables, mais utilisera un exposé fondé sur la force qui portera sur l’identité, les forces, la fierté et les visions du monde métisses.

61 Le financement doit être destiné à des campagnes de sensibilisation du public aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQQIA+ métisses afin de mettre en lumière nos expériences distinctes relatives au racisme, au sexisme et à la colonisation.

62 L’élaboration d’activités communautaires de réconciliation visant à réduire le racisme et à promouvoir des collectivités sécuritaires et dynamiques.

Amélioration des commémorations des pensionnats et de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Engagement électoral du Parti libéral du Canada

C. Action proposée et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations urbaine/rurale et régionale

Calendrier

Conséquences financières

Cadre national sur le rapatriement de biens culturels et des restes ancestraux autochtones

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Politique sur les musées

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Transformation du Centre du patrimoine de la GRC en un nouveau musée national

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations internationales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Considérations urbaines/rurales et régionales

Calendrier

Répercussions financières

Monuments nationaux dans la région de la capitale du Canada

A. Sujet

B. Contexte et état actuel

Promesse électorale du Parti libéral du Canada

C. Mesures proposées et justification

D. Considérations stratégiques

Considérations portant sur l’ACS+

Considérations fédérales-provinciales-territoriales

Considérations relatives aux peuples autochtones

Perspectives des intervenants

Calendrier

Répercussions financières

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