Numérisez vos collections 2012 — Version pour les petits musées

Bienvenue

Bienvenue à la version pour les petits musées du cours « Numérisez vos collections ». Cette formation en ligne a été conçue spécialement pour aider les bénévoles, les conservateurs et les gestionnaires de musées régionaux, locaux et spécialisés, à mieux gérer le processus de numérisation des images. Le cours a été créé au départ par le Réseau canadien d'information sur le patrimoine (RCIP) et le Collections Australia Network (CAN). La version 2012 du cours a été mise à jour par le RCIP, qui a tenu compte des commentaires de différents membres de la collectivité canadienne de la gestion des collections culturelles.

Le cours en ligne comprend neuf modules, qui prendront chacun entre quinze minutes et deux heures à compléter. Idéalement, ces modules, dont certains comportent des exercices, devraient être abordés à tour de rôle sur une période d'une à deux semaines. Vous pouvez étudier les modules dans l'ordre où ils sont proposés, ou en choisir certains individuellement. Vous pouvez également vous servir des plans de cours proposés dans la section Ressources, qui suggèrent les modules à aborder selon vos besoins. En plus des neuf modules, le cours comprend un glossaire, une page de liens utiles et une bibliographie. Comme les normes, la technologie et les lignes directrices évoluent constamment, ce cours sera mis à jour de temps à autre. Si vous avez des suggestions, des commentaires ou des critiques à formuler, veuillez les faire parvenir à pch.RCIP-CHIN.pch@canada.ca.

Nous souhaitons qu'en suivant ce cours, vous puissiez :

  • acquérir les connaissances voulues pour gérer la totalité du processus de numérisation,
  • évaluer et définir les besoins de votre propre projet,
  • évaluer les options de numérisation,
  • choisir la stratégie qui convient le mieux aux besoins actuels et futurs de votre musée,
  • acquérir les connaissances voulues pour choisir le matériel à employer et motiver vos décisions,
  • comprendre les questions juridiques relatives à la numérisation des collections d'un musée,
  • connaître les facteurs à considérer dans le calcul des coûts d'un projet de numérisation,
  • connaître les étapes et les questions relatives à la collecte, à la documentation, au traitement et au stockage informatique d'images numérisées ainsi qu'à l'accès à ces images,
  • vous familiariser avec les méthodes et les options de numérisation d'images disponibles, ainsi que leurs points forts et leurs points faibles.

Nous espérons que ce cours vous paraîtra intéressant et utile, et nous vous souhaitons tout le succès possible dans vos projets de numérisation d'images.

Table des matières

Introduction

Qu'est-ce qu'une image numérique ?

À mesure que se répand l'utilisation d'ordinateurs, plusieurs termes du domaine de l'informatique font leur entrée dans le langage courant. C'est le cas par exemple du mot « numérique », qui s'applique à toutes sortes de techniques et d'objets comme la télévision ou les montres, à tel point qu'on en arrive à ne plus vraiment savoir ce que signifie ce mot. Aux fins du cours, la « numérisation » est le processus par lequel on crée une image numérique (c'est-à-dire contenue dans un ordinateur) à partir d'un objet (document, photographie ou artefact en trois dimensions). Pour créer une image numérique, il faut d'abord saisir une image de l'objet original à l'aide d'un appareil photographique ou d'un lecteur optique. Cette image est ensuite enregistrée dans un ordinateur, d'où l'on peut facilement l'afficher à l'écran ou la faire imprimer. Lorsqu'elle est affichée à l'écran, une image numérique se compose de milliers ou parfois de millions de pixels (mot dérivé de l'anglais picture element, élément d'image).

Tableau « The Harvesters », par George Vicat Cole, dont une section est agrandie pour montrer ce qu'est un pixel.

Les pixels sont analogues aux points d'une photographie dans un journal ou aux grains d'une épreuve photographique, disposés selon un nombre prédéfini de colonnes et de lignes. Chaque pixel représente une partie de l'image, dans une couleur ou une nuance de gris donnée.

Pourquoi numériser ?

L'une des principales qualités du traitement numérique des images est qu'il permet de rendre les collections plus accessibles. Autrefois, pour voir un objet entreposé dans un musée, il fallait s'entendre avec un conservateur pour avoir accès à l'objet lui-même, ou encore en regarder une photographie. C'est maintenant beaucoup plus facile si la collection a été numérisée et gravée sur CD-ROM ou DVD, publiée sur le Web ou enregistrée dans une base de données. Des collections autrefois trop lointaines pour être vues sont maintenant accessibles. Des objets trop fragiles pour être manipulés ou exposés sont maintenant visibles par un vaste public.

La technologie numérique aide votre établissement à atteindre ses objectifs, qu'il s'agisse de mettre en valeur des aspects particuliers de l'histoire locale, ou encore d'atteindre un public national ou international. La numérisation peut également contribuer à la gestion des collections en procurant à tout le personnel une meilleure information sur le contenu des collections, notamment lorsque des images sont liées à votre système de gestion des collections et diffusées par réseau dans l'ensemble de votre musée. Les images numérisées sont utilisées dans une vaste gamme de produits de diffusion comme les sites Internet, le matériel de promotion, de nouveaux articles pour la boutique souvenir d'un musée, etc. La numérisation contribue aux stratégies de préservation puisque, une fois numérisés, les originaux fragiles sont davantage à l'abri des manipulations. Les images numérisées jouent également un rôle dans les programmes de diffusion et l'accès par le public, par exemple la production d'expositions et la diffusion d'information par le truchement d'expositions virtuelles, de galeries d'art et de publications.

Avantages de la numérisation

Les projets de numérisation sont coûteux, mais il faut les considérer comme un investissement à long terme susceptible de procurer des bénéfices importants à votre établissement.

Recherche

  • La numérisation facilite et rend plus efficace la recherche par les conservateurs, les étudiants, les enseignants, les érudits, les chargés de cours à l'université, les chercheurs et les spécialistes, car elle permet d'étudier des images disparates dans des contextes nouveaux.
  • Une diffusion élargie d'images de collections locales ou uniques encourage l'utilisation savante de ressources enrichies.
  • Il y a davantage d'exploration de ressources liées aux objets exposés, et l'information à propos du musée et de ses collections importantes s'en trouve améliorée.
  • Les images numérisées peuvent être utiles aux professionnels et chercheurs de musées du monde entier qui explorent les liens, les ressemblances et les différences avec les travaux d'autres établissements.

Préservation

  • La manipulation des originaux est réduite au minimum.
  • La numérisation offre une stratégie de remplacement pour des objets, par exemple des films et des archives sonores, en voie de détérioration complète.
  • La préservation des objets est mise en valeur et améliorée.
  • La saisie d'images de grande qualité améliore la lisibilité de documents défraîchis ou tachés.

Gestion des collections

  • L'information contenue dans les systèmes de gestion des collections est améliorée du fait de la présence des données de catalogage nécessaires et de la banque d'images de la collection.
  • Le choix des objets à numériser exige une définition des priorités, et donc une étude de la valeur relative des objets des collections, d'où une meilleure connaissance de la valeur des collections au sein de l'établissement.
  • La sécurité des objets des collections est améliorée.
  • L'accès aux collections et les services au public sont accrus.
  • L'assistance au catalogage rétrospectif, les recherches dans les collections, le développement des collections et la recherche de nouvelles acquisitions deviennent plus faciles.
  • Les fonctions de préservation sont accomplies avec plus d'efficacité.
  • La gestion des déplacements d'objets est facilitée.

Accès par le public et promotion

  • L'extraction des images appropriées pour des fins de relations publiques et de promotion est améliorée.
  • Les techniques multimédias peuvent être intégrées aux programmes publics et éducatifs.
  • La production de documents, programmes, publications, etc., à l'occasion d'expositions se fait plus facilement.
  • Toutes ces activités rehaussent l'image de l'établissement et peuvent attirer des commandites.
  • Il y a davantage d'occasions de vente d'images (propriété intellectuelle).

Concepts de base

Pixels et résolution

Pour utiliser la technologie numérique afin de saisir, stocker, modifier et regarder des images photographiques, il faut que ces images soient tout d'abord transformées en un ensemble de nombres, au cours d'un processus appelé numérisation. Étant donné que les ordinateurs sont de très puissants outils de stockage et de traitement de données numériques, une image numérisée peut ensuite être examinée, modifiée, affichée, transmise, imprimée et archivée d'un nombre incroyable de manières et à une vitesse remarquable. Dans le domaine du traitement d'images numériques, il est bon de connaître quelques termes fondamentaux.

Une image numérique est formée d'une grille de petits carrés appelés pixels (de l'anglais picture element, élément d'image). Ce sont les plus petits éléments employés par les moniteurs et imprimantes d'ordinateur pour représenter des caractères, des graphiques ou des images.

La résolution est une mesure de la clarté ou du niveau de détail d'une image numérique. La définition complète du terme résolution recouvre les notions de résolution spatiale et de résolution en luminance. Dans l'usage courant toutefois, le terme résolution est souvent employé pour parler de la résolution spatiale uniquement. Plus la résolution est grande, plus l'image est détaillée (et plus le fichier correspondant est volumineux). Dans le cas d'un ordinateur et d'un appareil photographique numérique, la résolution s'exprime en pixels. Dans le cas d'un lecteur optique, la résolution s'exprime en pixels au pouce (souvent abrégé ppi pour pixels per inch). Dans le cas d'une imprimante, la résolution s'exprime en points au pouce (souvent abrégé dpi pour dots per inch).

Nombre de bits

Le nombre de bits, parfois appelé résolution en luminance, détermine le nombre de nuances ou de couleurs possibles pour chaque pixel. Plus le nombre de bits est grand, plus le nombre de couleurs (ou de nuances de gris) possibles est élevé. Par exemple, une résolution en luminance de 8 bits offre une possibilité de 256 couleurs (ou nuances de gris), 24 bits offrent une possibilité de 16,8 millions de couleurs, et 30 bits plus d'un milliard de couleurs, ce qui donne une meilleure définition et donc de meilleurs résultats lorsqu'il s'agit par exemple de reproduire le détail des ombres d'une image.

Figurine d'apothicaire en porcelaine, couleurs réelles (24 bits)
Figurine d'apothicaire en porcelaine, 256 couleurs (8 bits)
Figurine d'apothicaire en porcelaine, 256 nuances de gris (8 bits)
Figurine d'apothicaire en porcelaine, noir et blanc (2 bits)

Fichiers et formats de fichier

Une fois que vous avez pris une photo numérique ou fait la lecture optique d'une image, celle-ci prend la forme d'un fichier numérique enregistré dans un ordinateur comme n'importe quel autre fichier. Les fichiers d'image ont tendance à être plus gros que les fichiers de texte parce que la représentation de l'information visuelle requiert plus de données que la représentation d'un texte. La taille d'un fichier (généralement mesurée en méga-octets, en abrégé Mo) indique la quantité de données requise pour saisir l'image correspondante à un niveau donné de résolution. Les images numériques sont enregistrées selon divers formats de fichier, dont certains sont propres à un type donné d'ordinateur ou de logiciel.

Une image numérique est enregistrée sous forme d'un fichier graphique qui permet d'afficher, d'imprimer, de transmettre et de modifier l'image. Il existe deux types fondamentaux de formats d'objets graphiques en informatique, les formats matriciels et les formats vectoriels. Nearly all digital images are stored as bit-maps and there are several bit-map file formats that you can use, incluant JPEG, GIF, TIFF, BMP et PNG. Pour choisir lequel de ces formats employer pour vos images numériques, il est important de tenir compte des avantages et des inconvénients de chacun :

Comparaison de divers formats d'image standards dans le contexte de la numérisation des artéfacts muséaux.
FormatDéfinitionTypes d'images qui conviennent à ce formatRemarques
JPEG (Joint Photographic Experts Group — groupe conjoint d'experts en photographie) Format matriciel compressible qui permet l'enregistrement sous trois formes : standard, optimisée et progressive.Suffixes employés : .jpeg, .jpg, .jif et .jfif Excellent pour transmettre des photographies qui comportent plusieurs milliers de couleurs et qui ont des textures et gradients complexes. Le format des fichiers JPEG est universel. Il est donc pris en charge par la majorité des navigateurs, et représente le format idéal pour la présentation d'images photographiques complexes en ligne.
Le format JPEG est associé à la compression « avec perte », c.-à-d. que différents degrés de compression peuvent être utilisés pour réduire la taille du fichier. La compression du fichier entraîne toutefois une perte irréparable d'information et de qualité de l'image.
De plus, des informations sont habituellement perdues chaque fois qu'un fichier d'image JPEG est modifié (certains logiciels permettent toutefois d'apporter certaines modifications sans qu'il y ait perte d'informations). Pour modifier une image en format JPEG, il est préférable d'enregistrer un fichier d'image primaire, puis d'utiliser des copies de ce fichier pour effectuer les modifications.
GIF (Graphics Interchange format — format d'échange de graphiques) Format couramment employé pour l'affichage de graphiques et d'images en couleurs dans des documents Web. Une caractéristique notable de ce format est qu'un fichier peut contenir de multiples trames, ce qui donne l'apparence d'une image animée.
Suffixe employé : .gif
Convient particulièrement pour des images qui ont de grandes régions de couleurs unies comme des bandes dessinées ou des illustrations, ou pour des images à trames multiples (animations).
Le format GIF ne prend en charge que 256 couleurs, contre des millions pour le format JPEG.
De plus, le format GIF permet la transparence (sans gradients).
Il n'y a aucune perte d'information lorsque le fichier est réenregistré.
TIFF (Tagged Image File Format — format de fichier d'image étiquetée) Format très souvent employé pour l'archivage d'images de grande qualité.
Suffixes employés : .tif et .tiff
Convient particulièrement aux images maîtresses, de même qu'à l'archivage d'images. Format très souple, indépendant des environnements informatiques, reconnu par de nombreuses applications de traitement d'images.
En raison de leur taille importante, il est difficile de transmettre les fichiers TIFF par l'entremise du Web.
BMP (Windows Bitmap) Format standard d'image dans les ordinateurs compatibles avec DOS ou Windows. Ce format prend en charge les modèles de couleurs RVB, tables de fausses couleurs, nuances de gris et couleurs en mode point.
Suffixe employé : .BMP
Format souvent employé dans les applications Windows. Fichiers très gros par comparaison avec les formats JPEG et GIF, sans la souplesse de ces formats.
Format reconnu par la plupart des applications de traitement graphique sous Windows.
Il n'y a aucune perte d'information, quel que soit le nombre d'opérations d'enregistrement.
PNG (Portable Network Graphics) Successeur compressible, gratuit et libre de droit du format GIF.
Suffixe employé : .png
Particulièrement adapté à la modification d'images photoréalistes, où aucune information ne doit être perdue.
Prend également en charge la translucidité.
Le format PNG prend en charge la couleur réelle (16 millions de couleurs).
Il n'y a aucune perte d'information lorsque le fichier est réenregistré.
Le fichier est généralement plus léger (taille moins importante) qu'un fichier GIF, mais pas aussi léger qu'un fichier JPG.
Souvent utilisé sur les pages Web qui nécessitent des images translucides.
RAW L'un de plusieurs formats de fichiers contenant des données originales saisies au moyen d'un capteur d'image, habituellement un appareil photo numérique. Le format RAW permet l'enregistrement de toutes les données provenant du capteur de même que des métadonnées produites pendant le processus de saisie d'image.
Exemples de suffixes utilisés : .NEF (Nikon), .CR2 (Canon), .PEF (Pentax), etc.
Les données RAW ne sont pas associées à un format d'image donné, mais bien à plusieurs formats commerciaux différents contenant toutes les données saisies par un capteur d'image. Par conséquent, ce type de fichier fournit le plus d'information possible à propos de l'image.
Les informations saisies sous l'un de ces formats doivent être converties en un format universel (dans la majorité des cas, TIFF ou JPEG) pour être partagées ou lues au moyen de la plupart des logiciels.
Comme les fichiers RAW contiennent toutes les informations saisies par le capteur, ils devraient être conservés aux fins de référence.
Il est toutefois possible que les prochaines générations de logiciels ne puissent pas lire ces formats commerciaux (p. ex. les formats de fichiers Kodak ne sont plus reconnus), ce qui signifie qu'il n'est pas recommandé d'effectuer de l'archivage à long terme uniquement avec ceux-ci; le format TIFF (ou TIFF utilisé conjointement avec le format RAW) convient davantage aux fins d'archivage.
DNG (Digital Negative) Format RAW ouvert pour les images photographiques numériques lancé en 2004 par Adobe dans le but d'améliorer l'accès à long terme aux images en format RAW. Conçu pour remplacer les fichiers RAW aux fins d'archivage.
Le format DNG n'est pas conçu pour la modification ou le rendu d'image, mais plutôt pour contenir toutes les informations saisies par le capteur d'un appareil photo, tout comme à un fichier d'image RAW.
Contrairement aux formats commerciaux RAW, cependant, le format DNG est ouvert et a été conçu pour permettre un accès à long terme aux informations initialement saisies par le capteur des appareils photo.Tester le déroulement des opérations avant l'adoption à grande échelle d'un système qui archive des fichiers DNG ayant été convertis à partir de formats commerciaux RAW.
Adopté par certains organismes (la Library of Congress des É.-U. recommande d'utiliser ce format pour l'archivage au lieu des fichiers RAW).
Adobe a présenté une demande de certification ISO pour le format DNG en 2012, ce qui peut accroître la probabilité qu'il soit adopté. Entre-temps, des fabricants d'appareils photo moins importants ont adopté le format, mais les grandes entreprises continuent d'utiliser les formats commerciaux RAW. Les formats RAW des grands fabricants ont fait l'objet d'une rétroingénierie de la part d'Adobe, ce qui signifie qu'ils peuvent être convertis sans perte en format DNG. Certains fichiers RAW convertis en fichiers DNG ne seront toutefois pas reconnus par tous les logiciels qui sont censés accepter le format DNG.

Voir de plus amples renseignements sur la compression et le format matriciel.

Exercice - Table d'analyse des types d'objets possibles et des résolutions recommandées

Maintenant que vous avez une bonne idée des notions de résolution et de formats de fichier, il serait bon de voir comment elles pourraient s'appliquer aux divers objets de vos collections que vous souhaitez numériser. Voici un guide des méthodes et des appareils de numérisation, avec leur résolution, que vous devriez considérer dans votre travail de recherche et de préparation. Ce tableau vous aidera à déterminer où concentrer vos ressources. Si votre collection se compose en grande partie de cartes ou d'illustrations en couleurs, il peut être plus rentable et plus rapide d'utiliser un lecteur optique à plat capable de produire des images 24 bits à 300 ppi. Analysez les besoins de votre établissement à la lumière du tableau ci-dessous. Après avoir défini vos priorités, vous pouvez examiner les appareils disponibles et leur coût, ou envisager d'autres solutions comme l'exécution du travail à contrat.

Recommendations for methods of converting various artefacts to a digital format
Type de support ou de documentMéthode de conversionRésolutionFormat du fichier d'archives
Illustrations, cartes, manuscrits, texte avec images, aquarelles, petits objets tridimensionnels reposant à plat (pièces de monnaie, médailles, etc.) Lecteur optique à plat ou appareil photographique numérique Appareil photo numérique : Profondeur d'échantillonnage (au niveau du capteur) de 8 bits par canal/24 bits par pixel. Résolution du capteur : sélectionner la plus élevée possible (s'il est tramé correctement, un appareil de 35 mégapixels prenant une photo d'un document de 8,5 po sur 11 po capturera environ 600 pixels par pouce du document original).
Lecteur optique : Échelle de gris de 16 bits ou couleur 24 bits, 600 à 1 200 ppi. Ne pas placer les objets fragiles sur le lecteur. Agir avec précaution si l'objet est pointu afin de ne pas rayer la surface du lecteur.
Appareil photo numérique : TIFF et (facultativement) RAW, ou DNG (tester le déroulement des opérationsavec les fichiers DNG au préalable).
Lecteur optique : TIFF
Objets en 3 dimensions à représenter en 2 dimensions Appareil photographique numérique
Pour les objets de plus petite dimension (pièces de monnaie, médailles), il est possible d'utiliser un lecteur optique à plat.
Profondeur d'échantillonnage : Profondeur d'échantillonnage (au niveau du capteur) de 8 bits par canal/24 bits par pixel. Résolution du capteur : sélectionner la plus élevée possible (une image saisie au moyen d'un appareil de 30 mégapixels produira une image d'environ 600 ppi sur un tirage de 8 po sur 10 po).
Lecteur optique : 600 ppi.
TIFF et (facultativement) RAW, ou DNG (tester le déroulement des opérations avec les fichiers DNG au préalable).
Diapositives ou négatifs 35 mm en noir et blanc ou en couleurs Lecteur optique de diapositives Couleurs 24 bits, 2 400 à 4 800 ppi TIFF
Photographies de moyen ou grand format, diapositives, négatifs, transparents ou microfiches en couleurs Appareil photographique numérique ou lecteur optique à tambour ou lecteur optique à plat à haute résolution Appareil photo numérique (tirage et film) : Profondeur d'échantillonnage (au niveau du capteur) : 8 bits par canal/24 bits par pixel. La résolution d'image appropriée varie selon le sujet : p. ex. photographie de 8 po sur 10 po (30 mégapixels pour saisir environ 600 pixels par pouce du sujet original), diapositive de 75 mm (39 mégapixels pour saisir 2 400 pixels par pouce du sujet original).
Lecteur optique à tambours (pour tous les supports transparents) : Profondeur d'échantillonnage de 24 bits (minimum). La résolution de balayage varie selon le sujet : habituellement 4 800 pixels par pouce pour un film.
Lecteur optique à plat : Certains lecteurs optiques à plat haut de gamme peuvent être combinés à un ensemble de montage humide afin d'éliminer l'irisation (anneaux de Newton) qui se produit fréquemment lors du balayage d'objets transparents.
Appareil photo numérique : TIFF et (facultativement) RAW, ou DNG (tester le déroulement des opérations avec les fichiers DNG au préalable).
Lecteur optique : TIFF
Document textuel en noir et blanc (lorsque la numérisation touche le texte seulement). Lecteur optique à plat ou appareil photographique numérique Appareil photo numérique : La profondeur d'échantillonnage n'est pas importante (la profondeur du fichier TIFF enregistré peut être fixée à 1 bit, c.-à-d. noir ou blanc). La résolution d'image appropriée varie selon le sujet : p. ex., un appareil de 35 mégapixels doit être utilisé pour saisir un document de 8,5 po sur 11 po et enregistrer l'original à une résolution de 600 pixels par pouce.
Lecteur optique à plat : 1 bit (c.-à-d. noir ou blanc) pour un texte à plat, 156 bits monochrome pour un tirage ombragé. Résolution minimale de 600 pixels par pouce.
Appareil photo numérique : TIFF et (facultativement) RAW, ou DNG (tester le déroulement des opérations avec les fichiers DNG au préalable).
Lecteur optique : TIFF (avec compression selon le CCITT ).

Comprenez-vous...

  • la signification des termes pixel, nombre de bits et résolution ?
  • quels formats de fichier sont disponibles ?
  • les avantages et les inconvénients des divers formats de fichier ?

Coûts

Coûts à considérer

« Combien ça coûte? » Cela peut bien être la première question que vous poserez si une discussion s'engage sur la numérisation de votre collection. La réponse dépend de plusieurs facteurs, dont la taille de l'établissement et de la collection, le nombre d'images prêtes à numériser déjà disponibles, la qualité de la documentation des images et, évidemment, les besoins à satisfaire. En réalité, chaque cas est un cas d'espèce.

Qu'elle soit effectuée au sein de l'établissement ou à contrat, la numérisation entraîne des coûts qu'il faut prévoir et budgéter. Voici quelques éléments du coût total d'un projet de numérisation qu'il faut considérer :

Documentation et préparation :

  • photographie, ou traitement de photographies existantes,
  • développement ou numérisation de pellicules,
  • traitement d'images (p. ex., ajustements en fonction des utilisations prévues),
  • vérification de l'état du droit d'auteur sur les images.

Immobilisations :

Ressources humaines :

  • embauche de nouveaux personnels, formation du personnel en place, roulement de personnel,
  • espace et installations requis pour l'équipement et le personnel supplémentaire,
  • formation du personnel qui assurera ou surveillera le déplacement d'objets.

Transport et manipulation d'objets :

  • transport et manipulation des objets à photographier ou des images envoyées à l'extérieur (surtout des objets en deux dimensions — les coûts sont plus élevés, les besoins d'espace peuvent être plus importants et la logistique de la manipulation plus complexe pour des objets en trois dimensions),
  • primes d'assurance relatives au transport d'objets à l'extérieur du musée.

Entretien continu de l'équipement :

  • contrat annuel d'entretien avec le fournisseur d'équipement ou de services.

Autres coûts cachés :

  • Connexion Internet pour le transfert de données, onduleur (appareil de protection contre les surtensions), connexions de réseau local, mises à niveau de postes de travail, éventuel traitement d'objets,
  • Comme on l'explique dans le module Planification, il peut être bon d'envisager les possibilités de partage de coûts avec d'autres établissements ou de mise en commun de ressources matérielles et humaines. (Vous trouverez davantage d'information sur les ressources et la réduction des coûts dans le module Planification.)

Numérisation des images : réalisation à l'interne ou à contrat

Un des éléments les plus importants de la décision d'entreprendre un projet de numérisation est de savoir si le projet peut être réalisé à l'interne (par le personnel et avec les ressources du musée) ou par des contractuels locaux, ou encore une combinaison des deux. Voici les avantages et les inconvénients qu'il faut prendre en considération à ce sujet :

Comparaison des avantages et des inconvénients de la réalisation interne ou à contrat de la numérisation des artéfacts muséaux.
À l'interneÀ contrat
Avantages Acquisition d'une expérience concrète et développement de compétences internes
  • Mise sur pied d'une capacité de production
  • Contrôle exercé sur tous les aspects du traitement d'images
  • Une certaine souplesse au regard des exigences définies
  • Sécurité des objets originaux
Compétences et formation du fournisseur de services de numérisation
  • Coût fixe par image et possibilité de négocier les prix en fonction du volume, ce qui facilite la planification et la budgétisation du projet
  • Coûts de main-d'œuvre moins élevés
  • Absorption par le fournisseur des coûts de l'obsolescence technologique
  • Risque limité
  • Variété d'options et de services
Inconvénients Investissement plus considérable
  • Prix variable selon les images
  • Besoin de mettre en place l'infrastructure technique : espace, équipement de numérisation, ordinateurs
  • Coûts de l'obsolescence technologique assumés par l'établissement
  • Impact sur d'autres activités
  • Déboursés pour l'équipement, l'entretien et le personnel plutôt que pour le produit
  • Besoin de personnel formé
Fonctions de traitement d'images partiellement retirées du musée
  • Inexpérience possible des besoins d'un musée
  • Contrôle de la qualité non effectué sur place
  • Besoin toujours présent de manipulation des images par le personnel du musée
  • Nécessité de faire un échantillonnage au hasard des images produites
  • Nécessité de clairement définir les besoins dans le contrat, pour éviter les problèmes de communication
  • Transport d'objets — problèmes de sécurité et de manipulation, en particulier avec des objets en trois dimensions
  • Vulnérabilité due à l'instabilité des fournisseurs de services de numérisation (les entreprises qui durent plus de deux ans sont considérées comme viables)

Facteurs à prendre en considération pour l'attribution de contrats de numérisation

Il est préférable de ne pas envoyer certains objets à un fournisseur de services de numérisation, par exemple des œuvres d'art originales, des tissus fragiles, des documents imprimés anciens, des reliures et couvertures de livre travaillées, des originaux de grande dimension.

Si le temps est un facteur important et que vous ne possédez pas déjà les installations de numérisation et le personnel adéquatement formé nécessaires, vous voudrez peut-être envisager de donner une partie du travail à contrat. Un projet donné à contrat requiert tout de même une certaine formation du personnel, en particulier pour la préparation, la documentation et le déplacement d'objets.

Pour un projet à court terme, vous pouvez décider de recourir dans un premier temps à un fournisseur de services de numérisation, en prévoyant une réévaluation après la première phase. Si vous décidez de donner à contrat des opérations de numérisation, vous devez énoncer clairement vos besoins au fournisseur, en particulier pour ce qui est de la taille et de la résolution des images. Veillez à ce que le fournisseur donne pour chaque image une gamme de couleurs ou une échelle de gris. Vous devez préciser clairement le besoin de résultats constants et définir des tests pour vérifier la qualité des images numériques par rapport aux images et objets originaux. N'oubliez pas d'inclure dans le contrat une clause qui précise les mesures que vous pourriez prendre si le fournisseur ne vous donne pas un service de qualité satisfaisante.

Il peut être bon d'envisager les possibilités de partage de coûts ou de mise en commun de ressources avec d'autres établissements intéressés à numériser leurs collections. Pour que ce genre de collaboration soit couronné de succès, vous devrez toutefois vous entendre sur un ensemble de normes de traitement d'images ainsi que sur les dates limites à respecter.

Si vous êtes à la recherche d'un fournisseur de services, vous pouvez vous servir du tableau ci-dessous pour avoir une idée du coût de numérisation de vos objets. Demandez les prix des formats et résolutions suivants (un « X » dans le tableau ci-dessous indique que cette résolution de balayage est recommandée pour ce format) :

Résolution de balayage recommandée pour la numérisation d'artéfacts dont le format original varie
Formats600 ppp 16 bits échelle de gris1200 ppp 16 bits échelle de gris2400 ppp 16 bits échelle de gris4800 ppp 16 bits échelle de gris600 ppp 24 bits couleur1200 ppp 24 bits couleur2400 ppp 24 bits couleur4800 ppp 24 bits couleur
Diapositive 35 mm X X X X
Négatif 35 mm X X X X
Pellicule 200 mm X X X X X X
Glass slides and plates X X X X
Autre diapositive X X X X
Épreuve photographique X X X X
Document imprimé X X X X
Autre

Il est à noter que la plupart des projets de numérisation font appel à une combinaison de ressources internes et de fournisseurs à contrat qui préfèrent travailler à l'intérieur du musée. On peut négocier avec les photographes l'installation d'un studio temporaire au musée, de sorte que les objets n'aient pas besoin de quitter les lieux. Si vous envisagez cette possibilité, veillez à ce que les assurances du musée ou celles du fournisseur offrent les couvertures nécessaires en cas de blessure, de vol ou de dommages. Le studio doit-il être démonté chaque jour, ou peut-il être logé dans un endroit sûr ? Si vous possédez une importante collection de photographies, avec son propre système de catalogage et de classement, il peut là encore être plus facile pour un service de numérisation de s'installer temporairement dans votre musée. Dans ce cas aussi, il faut penser aux assurances.

Cette façon de faire requiert un espace suffisant et présente l'avantage de permettre au personnel du musée de superviser la manipulation des objets. Il faut cependant désigner les personnes affectées à cette tâche et s'assurer qu'elles sont disponibles lorsque le fournisseur en a besoin, ou encore négocier la présence du fournisseur seulement lorsque le personnel requis est disponible.

Exercice

Cet exercice vous aidera à faire l'estimation du temps et des coûts probables en personnel et en équipement de votre projet de numérisation. Il devrait surtout vous aider à déterminer si vous avez les moyens d'embaucher du personnel ou si vous devriez plutôt recourir à des fournisseurs. Pour tirer parti au maximum de cet exercice, vous devrez connaître le tarif horaire des fournisseurs. Vous pouvez également calculer le coût horaire de votre propre personnel, dont le temps limité pourrait être plus utile à d'autres projets.

Coûts potentiels

Essayez de faire une estimation du temps que votre personnel ou un fournisseur pourrait prendre pour accomplir chacune des tâches ci-dessous. Essayez également d'attribuer à ce travail un coût horaire.

A) Évaluation des images et des droits d'auteur
  • Détermination des images à numériser
  • Détermination des restrictions d'ordre juridique (droit d'auteur, droits des donateurs, etc.)
  • Vérification de la disponibilité de versions numériques et autres des images
  • Détermination de la documentation disponible sur les objets et les images
  • Nom ou fonction
  • Nombre d'heures : __________ au taux de _________l'heure
B) Préparation et déplacement d'objets
  • Récupération et préparation des objets pour la photographie
  • Détermination par un conservateur ou un photographe de l'installation nécessaire
  • Détermination par un conservateur de la possibilité de numériser directement des objets en deux ou en trois dimensions
  • Nom ou fonction
  • Nombre d'heures : __________ au taux de _________l'heure
C) Préparation des images et des objets à numériser ou à photographier
  • Évaluation des attributs d'image afin de déterminer les paramètres de lecture optique (résolution, nombre de bits, améliorations, format de fichier, compression)
  • Rédaction de la documentation et des instructions de numérisation
  • Récupération des images à partir de leur lieu d'entreposage
  • Vérification de l'information concernant les images
  • Consignation de l'état physique des images
  • Préparation (pour nettoyer les diapositives, dérelier ou dégrafer des documents, etc.)
  • Nom ou fonction
  • Nombre d'heures : __________ au taux de _________l'heure
D) Catalogage et transport
  • Préparation d'un inventaire pour le fournisseur
  • Organisation de l'expédition et préparation des contrats d'assurances
  • Création d'entrées de catalogue pour les images qui n'ont pas une bonne documentation
  • Nom ou fonction
  • Nombre d'heures : __________ au taux de _________l'heure
E) Traitement d'images et photographie
  • Préparation du poste de traitement d'images et de l'installation de photographie
  • Photographie ou lecture optique
  • Nom ou fonction
  • Nombre d'heures : __________ au taux de _________l'heure
F) Contrôle de la qualité et stockage
  • Inspection à l'écran
  • Vérification de l'exactitude des noms de fichier
  • Corrections selon les besoins
  • Chargement des fichiers numériques
  • Mise à jour continue de la base de données
  • Nom ou fonction
  • Nombre d'heures : __________ au taux de _________l'heure
G) Autres coûts
  • Équipement : matériel et logiciels
  • Lecteur optique, appareil photographique numérique, ordinateur, supports de stockage
  • Équipement d'archivage et de migration
  • Imprimantes
  • Coûts de rénovation au besoin, pour préparer l'espace nécessaire
  • Adapté de RLG Worksheet for calculating costs.

Comprenez-vous...

  • les coûts à considérer avant de lancer un projet?
  • les avantages et inconvénients de la numérisation d'images à l'interne?
  • les avantages et inconvénients de la réalisation à contrat d'une partie ou de la totalité d'un projet?
  • à qui vous pouvez vous adresser pour obtenir de l'aide et des subventions?

Questions juridiques

Introduction et avis de non-responsabilité

Ce module vise à passer en revue les considérations juridiques relatives à la reproduction et à la numérisation de contenus du patrimoine. En particulier, il met l'accent sur la loi concernant le droit d'auteur sur des photographies numériques. Il est toutefois important de noter que ce module ne couvre pas les questions juridiques liées à l'exposition, à la transmission ou à la communication au public d'images numériques.

Ce module a été rédigé d'un point de vue canadien et australien, et ne donne qu'une information générale. Ni le Réseau canadien d'information sur le patrimoine (RCIP), ni Australian Museums On Line (AMOL), ne cherche à donner des conseils juridiques par le truchement de ce module. Si de tels conseils sont requis, il est fortement recommandé de recourir aux services d'un professionnel compétent et agréé pour la pratique du droit dans votre territoire. Les gouvernements du Canada ou de l'Australie n'assument aucune responsabilité à l'égard d'actions qui peuvent résulter de l'utilisation de ce cours, que ce soit par négligence ou autrement. Il est important pour vous de comprendre qu'aucun énoncé contenu dans ce cours ne peut être considéré comme représentant la politique officielle ou officieuse ou une position juridique d'une quelconque entité des gouvernements du Canada ou de l'Australie. Ce ne sont que des lignes directrices générales.

Initiation à la loi sur le droit d'auteur

Le droit d'auteur protège l'expression d'idées sur un support quelconque. Il protège la plupart des créations, notamment littéraires, dramatiques, musicales et artistiques, les enregistrements sonores et les œuvres audiovisuelles. Les photographies sont généralement considérées comme des œuvres artistiques. Le détenteur du droit d'auteur est le créateur de l'œuvre (le photographe) sauf si celle-ci est créée dans le cadre des fonctions d'un employé ou si le droit d'auteur est attribué par écrit à quelqu'un d'autre.

Voir d'autres renseignements à propos de la loi canadienne sur le droit d'auteur, notamment les exceptions au droit d'auteur, la gestion des droits et les technologies de protection.

Licence du droit d'auteur

Avant de reproduire des œuvres de votre collection, vous avez avantage à déterminer si vous avez le droit de faire de telles reproductions numériques. Il est à noter que le propriétaire légal d'une œuvre d'art, d'un objet ou d'une photographie, même s'il a un reçu du donateur, n'est pas nécessairement détenteur du droit d'auteur. La même chose s'applique aux objets prêtés ou aux copies d'objets que vous pouvez avoir dans votre collection. Le fait que ces objets fassent partie de votre collection ne signifie pas nécessairement que vous détenez un droit d'auteur sur des images de ces objets.

Les paragraphes ci-dessous constituent une liste de contrôle élémentaire qui vous aidera à obtenir les affranchissements de droit voulus. Cette liste n'est aucunement exhaustive, et vous devez consulter un conseiller juridique compétent pour vous assurer que vous avez les permissions requises avant de reproduire une œuvre ou une photographie de l'œuvre, ou encore de la verser dans une base de données.

1. L'œuvre est-elle protégée par le droit d'auteur?

La durée de la protection en vertu du droit d'auteur peut varier d'un pays à l'autre. Au Canada et en Australie, par exemple, la règle générale est que cette protection dure pendant toute la vie de l'auteur plus les 50 années qui suivent (ou 70 années en Australie pour les œuvres des auteurs décédés après 1955, ou pour les œuvres publiées anonymement après 1955). Aux États-Unis et dans l'Union européenne, la protection dure pendant toute la vie de l'auteur plus les 70 années qui suivent. Il est à noter que le statut d'une œuvre quant au droit d'auteur devrait toujours être déterminé par les lois du pays dans lequel cette œuvre a été créée.

2. Si l'œuvre sous-jacente à photographier ou à numériser est toujours protégée par le droit d'auteur :

Avant de photographier un objet et de numériser une image protégée par le droit d'auteur, un musée doit s'assurer que la reproduction de l'œuvre à photographier puis à numériser est autorisée. L'autorisation (par écrit en Australie) doit être obtenue auprès de l'artiste ou du créateur de l'œuvre à photographier. L'autorisation doit préciser le but de la reproduction, la durée de l'autorisation et le nombre de copies nécessaires. Au Canada, si l'œuvre en question est du domaine public (c'est-à-dire qu'elle n'est plus protégée par le droit d'auteur), une telle autorisation n'est pas requise.

3. Si la photographie est toujours protégée par le droit d'auteur :

Comme la numérisation d'une photographie existante est elle aussi une reproduction, le musée doit s'assurer qu'il a le droit de numériser la photographie. Cela peut se faire de deux manières : le musée peut s'assurer qu'il détient un droit de reproduction de la photographie suite à un accord avec le photographe, ou il peut négocier un tel droit au moment de numériser la photographie.

Il est conseillé de négocier expressément avec le photographe et au départ le droit de reproduire la photographie, de préférence dans le cadre de son contrat. En vertu des lois canadienne et australienne, le droit de reproduire des photographies doit être accordé par écrit par le photographe. En vertu de la loi canadienne, lorsque des employés d'un établissement photographient l'œuvre dans le cadre de leur emploi, le droit d'auteur sur la photographie appartient alors à l'établissement. Si la photographie est du domaine public, l'autorisation de la numériser n'est pas requise.

4. Où l'image numérisée sera modifiée :

Si, à l'occasion de la numérisation, l'image est modifiée d'une manière quelconque — par exemple recadrage ou modification des couleurs —, les droits liés au droit d'auteur, notamment les droits moraux, posent un problème. Si vous envisagez de manipuler une image numérisée ou d'en modifier les couleurs, pensez à obtenir de l'auteur de l'image ou de toute œuvre sous-jacente une renonciation aux droits moraux. Si l'auteur refuse de renoncer à ces droits, vous pouvez lui demander d'approuver à l'avance toute modification raisonnable à une œuvre. Par exemple, si une image d'une œuvre est recadrée ou réduite en vue de la réalisation d'un site Internet ou d'une exposition virtuelle, l'auteur peut vouloir approuver de telles modifications afin de protéger l'intégrité de son œuvre. Dans un tel cas, l'auteur voudra probablement conserver le droit d'examiner la manière dont son œuvre est utilisée et d'accorder par écrit une renonciation s'il juge que l'œuvre n'a pas été mutilée, manipulée ou « détruite » d'une manière qui lui porte préjudice. Si l'œuvre représentée sur l'image ou la photographie numérisée est du domaine public, les droits moraux du créateur de l'œuvre ou du photographe ne posent pas de problème.

Protection juridique disponible

Toute image numérisée protégée par le droit d'auteur devrait évidemment être accompagnée d'un avis de droit d'auteur placé à l'intérieur de l'image ou sous celle-ci, afin de rappeler à l'utilisateur le droit d'auteur dont l'œuvre fait l'objet. Un tel avis se présente souvent comme suit :

Copyright © 2012, Nom du détenteur du droit d'auteur. Tous droits réservés.

Si des images numérisées font partie d'un site Internet ou d'une base de données destinés à un public élargi ou limité, notamment par abonnement, vous pouvez inclure des règles d'utilisation de vos images. De telles règles d'utilisation constituent le moyen habituellement adopté pour compenser les lacunes de la loi sur le droit d'auteur. Des règles d'utilisation judicieusement placées entre la page d'accueil et les pages subséquentes d'un site Internet ou d'une exposition virtuelle constituent un contrat implicite avec le visiteur. Autrement dit, si le visiteur d'un site Internet ne peut pas éviter de voir les règles d'utilisation avant de continuer de parcourir le site, on peut arguer qu'il est lié par un contrat implicite dont ces règles font partie. Cet argument est renforcé si l'utilisateur doit cliquer sur un bouton pour indiquer s'il est d'accord ou non avec les règles d'utilisation. Si le visiteur manifeste son désaccord avec ces règles, l'accès au site lui est refusé.

Il est fortement conseillé de définir des règles d'utilisation pour tout site Internet ou exposition virtuelle qui contient des images numérisées protégées par le droit d'auteur. Il est également conseillé d'inclure dans ces règles une clause contractuelle reconnaissant que les images sont protégées par le droit d'auteur, ainsi que les conditions de toute utilisation ou reproduction subséquente.

Filigrane numérique

Si vous comptez utiliser vos images numériques pour produire des images à grande résolution dans un site Internet ou d'autres produits numériques, vous pouvez vouloir recourir à un logiciel spécialisé pour protéger le droit d'auteur sur votre image. L'une des manières les plus répandues de dissuader les gens de copier vos images sans permission consiste à y ajouter un filigrane numérique. Cette technique est particulièrement utile dans le cas d'œuvres contemporaines où il se peut que vous ayez à protéger non seulement le droit d'auteur de votre musée, mais aussi celui de l'artiste. Le filigrane numérique consiste à coder dans le fichier numérique une marque plus ou moins visible de telle sorte qu'il soit impossible de modifier le fichier ou d'enlever la marque. Selon la technique employée, cette marque peut comprendre le nom ou le logo du détenteur du droit d'auteur. Le défi est de trouver un moyen d'indiquer clairement à qui appartient le droit d'auteur sans affecter la qualité de l'image. Attention : un logiciel de filigrane numérique peut être coûteux, et il faut donc évaluer avec soin le risque réel en rapport avec le coût de mise en œuvre d'une solution efficace.

Points à considérer

  • Détenez-vous le droit d'auteur sur l'objet et les images que vous comptez numériser?
  • Avez-vous consulté un conseiller juridique à propos des questions de droit d'auteur sur vos objets ou images?
  • Connaissez-vous les questions de droits moraux liées au recadrage ou à d'autres altérations d'images?
  • Prévoyez-vous inclure un énoncé des règles d'utilisation dans votre base de données d'images numérisées?
  • Ces règles d'utilisation sont-elles affichées à l'utilisateur avant que celui-ci ne puisse voir vos images?

Normes

Introduction

Le genre de données qui accompagne les documents numérisés détermine les possibilités de recherche, de tri et de présentation. Les musées parviennent mieux à gérer leurs collections si leurs projets de numérisation d'images sont réalisés avec des techniques appropriées de gestion de bases de données et une bonne documentation.

Métadonnées

Les images produites dans le cadre d'un projet de numérisation comportent des données — ou de l'information — précieuses sur les objets qui ont été photographiés. On peut définir les métadonnées comme des données à propos de ces données. Il faut distinguer trois principaux types de métadonnées :

  • les données sur le sujet de l'image et sur son importance d'un point de vue interprétatif;
  • les données qui classent l'image dans un système de vedettes-matière, nécessaire pour repérer et récupérer l'image, et traiter son contenu;
  • les données sur les caractéristiques techniques de l'image, nécessaires pour déterminer le matériel informatique et les logiciels requis pour récupérer, traiter et stocker l'image, de même que pour l'adapter en vue de son utilisation dans des produits particuliers.

Les métadonnées comprennent toute l'information de catalogage ou d'indexation créée pour organiser et décrire un objet d'information ainsi que pour en faciliter l'accès. En d'autres termes, les métadonnées décrivent vos images numériques et leur donnent un sens, un contexte et une structure. Elles donnent également accès au contenu de l'image et aux données techniques à son sujet.

Les métadonnées descriptives (information sur le contenu) donnent de l'information sur l'objet représenté dans une image. Les dictionnaires de données du RCIP et des documents connexes sur les normes de contenu peuvent aider un musée à déterminer les métadonnées sur le contenu qui seront conservées ainsi que la manière de les consigner.

Description d'un objet

Si vous possédez un système informatisé de gestion des collections, il se peut que vous ayez déjà de l'information textuelle sur les objets. Des images numérisées ajouteront alors de la valeur à votre système. Pour offrir une bonne information, vous devez connaître les normes relatives à la structure et au contenu. Les premières, qui peuvent être prédéfinies dans votre logiciel de gestion des collections, définissent les zones employées pour décrire les objets. Les normes relatives au contenu définissent ou balisent l'information qui sera enregistrée dans les zones. Les normes quant à la structure des données, par exemple les dictionnaires de données du RCIP, vous aident à déterminer les zones d'information à inclure dans votre système de gestion des collections. Elles décrivent en outre le format dans lequel les données doivent être saisies. Si vous créez une base de données d'images distincte de votre système de gestion des collections, vous devez néanmoins vous assurer de la cohérence de cette information. D'une manière générale, vous devriez considérer la présence des zones ci-dessous dans les enregistrements. Cette liste, extraite du dictionnaire de données du RCIP pour les sciences humaines, énumère les zones qui peuvent être affichées avec une image, un peu comme le texte qui accompagne un objet dans votre musée. Vous avez sans doute des zones standard d'information pour chaque objet exposé. N'oubliez pas cependant que ceux qui lisent votre information en ligne ne suivent pas nécessairement les regroupements physiques naturellement présents dans un musée. Même si l'information en ligne est organisée par thème, artiste, style ou période, elle peut être vue dans n'importe quel ordre, au gré de l'utilisateur. Vous devez donc fournir la plus grande quantité possible d'information contextuelle.

  • Nom de l'objet
  • Type de l'objet
  • Titre
  • Artiste ou artisan, ou Fabricant
  • Matériaux
  • Technique de fabrication
  • Dimensions (hauteur, longueur, largeur, profondeur)
  • Sujet
  • Dates : date la plus ancienne, date la plus récente, date de production, école ou style)
  • Contexte culturel
  • Description
  • Date de naissance de l'artiste
  • Date de décès de l'artiste
  • Établissement
  • Données sur le droit d'auteur
  • Pays d'origine
  • Province d'origine

Voir d'autres renseignements sur les métadonnées et la manière de les utiliser pour décrire une image.

Normes et lignes directrices relatives aux images

Un grand nombre d'études existantes sur la résolution optimale et les meilleurs formats de fichier d'image indiquent que la longévité des images croît avec leur qualité. Le choix d'un processus de numérisation et d'un format répandus facilitera grandement le traitement subséquent des images. Toutes les images dérivées subséquentes devraient être créées à partir d'image maîtresse.

Le processus de saisie devrait donner des images numériques dont la résolution et le nombre de bits par pixel (et donc le nombre de couleurs) sont les plus élevés possible. Ces images, appelées images maîtresses ou d'archives, devraient être stockées hors ligne ou demeurer accessibles uniquement en lecture. On devrait n'y accéder que rarement, les conserver dans leur format d'origine et ne les utiliser que pour créer des images dérivées.

À partir d'images maîtresses et d'images dérivées, on peut produire à diverses fins des copies de travail. Il faut toutefois se rappeler que des applications différentes exigent des images de diverses qualités. Les images numériques utilisées à titre de référence visuelle dans une base de données, entre autres dans Internet, ne requièrent qu'une faible résolution, et une copie d'une image dérivée est suffisante. Par contre, les images employées pour une impression de qualité doivent avoir une résolution beaucoup plus grande. Pour obtenir cette qualité, on peut devoir accéder à l'image maîtresse. Cependant, si l'on en a besoin assez souvent, il peut être préférable de produire des images dérivées ayant une grande résolution plutôt que de continuellement accéder à l'image maîtresse.

Pour établir la qualité requise des images numériques, il faut d'abord déterminer les utilisations que l'on prévoit en faire. Le plus souvent, les images sont destinées à être affichées dans Internet par l'intermédiaire d'un système de gestion des collections, sous forme d'images. La reproduction numérique pour l'impression et la préservation numérique sont également importantes. Des reproductions plus grandes ou détaillées exigent des images de grande qualité. Des utilisations spécialisées pour des travaux de conservation, l'analyse détaillée d'œuvres d'art, etc., exigent des images d'une qualité bien supérieure.

Voir d'autres renseignements sur les normes et lignes directrices relatives à la préservation et au stockage.

Voir un exemple de saisie image dans le module Les premières étapes.

Comprenez-vous...

  • quelle information vous devez consigner sur les objets, et pour quelles raisons ?
  • quelle information vous devez consigner sur les images, et pour quelles raisons ?
  • quelles stratégies vous devrez mettre en œuvre pour conserver vos images ?

Planification

Importance de la planification

La plupart des musées procèdent à la numérisation par secteurs précis, alors que d'autres numérisent systématiquement la totalité ou une très grande partie de leurs collections. Quelle que soit l'approche adoptée, la planification est essentielle à la réussite du projet. Le Claremont Museum de Perth, en Australie occidentale, a numérisé de manière systématique sa collection de 2 000 photographies historiques de la ville. Le musée Claremont est un musée historique local qui compte trois employés à plein temps et douze bénévoles. Le projet a duré un an et a fait appel aux services d'un fournisseur externe qui a numérisé des négatifs de photographies pour produire un disque optique compact. Pour coordonner les efforts d'une manière efficace, le personnel a élaboré un plan détaillé qui précisait non seulement quand, mais aussi par qui, les tâches devaient être effectuées. Dès le début, il était important d'évaluer les compétences de chacun afin de savoir ce que les bénévoles pouvaient faire. La formation nécessaire a aussi été dispensée.

Quelle que soit la portée d'un projet de numérisation, il faut d'abord élaborer un plan indiquant au moins ce qui doit être numérisé et dans quel ordre. Mais pour pouvoir élaborer ce plan, il faut répertorier les ressources qui sont à votre disposition ou que vous devrez obtenir. Le succès d'un projet de numérisation exige en général une gamme de ressources, notamment :

  • du personnel adéquatement formé,
  • une technologie et un équipement (matériel et logiciel) de numérisation,
  • l'espace physique requis pour le processus,
  • le financement.

Détermination des publics visés

Avant de numériser ne serait-ce qu'une seule image, il faut déterminer qui en sont les utilisateurs visés, à l'intérieur comme à l'extérieur de votre établissement. De plus, ces personnes devraient si possible participer à l'élaboration du projet afin que leurs préférences et leurs compétences soient prises en considération.

Le chef de projet devrait interviewer des membres du personnel, des bénévoles et d'autres personnes qui utiliseront les images du musée, et les questionner au sujet des utilisations immédiates mais aussi futures. Si le projet de numérisation vise principalement à améliorer l'accès du public à votre collection, vous devriez envisager de mettre les images dans votre site Internet ou les rendre accessibles à l'aide d'un terminal mis à la disposition du public. Les images numérisées peuvent d'autre part servir à l'élaboration de CD-ROM, de DVD ou de publications.

Évaluation des avoirs

Certains musées possèdent des milliers de photographies et d'objets, et il est parfois difficile de déterminer ce qui doit être numérisé en premier lieu. Voici quelques questions qu'il est souvent utile de se poser pour établir une liste de priorités :

  • Quels objets ont déjà été photographiés ?
  • Quelle documentation est disponible ?
  • Y a-t-il eu affranchissement des droits d'auteur ?
  • Quels sont les formats d'image des objets déjà photographiés ?
  • Comment ces images sont-elle enregistrées ?
  • Quelle est la qualité de ces images ?
  • Des images numérisées d'un projet précédent sont-elles disponibles ?
  • À quelle résolution les images numériques ont-elles été enregistrées ?

Il faut faire un inventaire complet des photographies de votre établissement, non seulement pour savoir quelles images il possède dans ses différentes composantes mais aussi sous quels formats ces images sont actuellement disponibles.

La prochaine étape consiste à évaluer les images actuellement disponibles. Il est plus rapide et moins coûteux de numériser des images déjà disponibles, par exemple des diapositives en couleurs, que de partir de zéro. Certains objets devront être photographiés à nouveau si les images disponibles sont en mauvais état ou ne représentent pas bien l'objet original. Idéalement, seules de bonnes photographies réalisées de façon professionnelle, avec une barre de couleurs ou une échelle de gris, devraient être numérisées. Si des images déjà numérisées sont disponibles, assurez-vous de vérifier si elles sont de qualité suffisante pour répondre à vos besoins actuels et si la documentation correspondante est adéquate. S'il faut faire de nouvelles photographies, cela a pour effet d'augmenter sensiblement le temps et les sommes nécessaires à un projet de numérisation, surtout si les objets à photographier requièrent beaucoup de temps de préparation.

Définition des priorités

L'objectif à long terme peut être de numériser la totalité des collections, mais il se réalisera probablement par étapes, compte tenu des ressources financières et humaines disponibles. Les priorités quant au travail à effectuer doivent donc être définies en fonction du plan établi auparavant. D'une manière générale, la priorité devrait être accordée :

  • aux images pour lesquelles vous avez obtenu un affranchissement des droits,
  • aux images étroitement associées à votre établissement,
  • aux images pour lesquelles vous avez une bonne documentation,
  • aux objets utilisés dans des expositions actuelles ou à venir,
  • aux images du musée qui pourraient figurer dans une visite virtuelle ou des documents de promotion,
  • aux nouvelles acquisitions,
  • aux collections bien organisées qui revêtent une importance particulière, qui sont spécialement intéressantes pour le public ou qui ont un intérêt éducatif,
  • aux images sur un thème ou un sujet en particulier,
  • aux regroupements naturels dans vos collections.

Définition des ressources requises

Les ressources et la réduction des coûts

Votre projet de numérisation a des effets sur le budget, le personnel, la charge de travail, l'espace disponible et l'équipement. Il faut embaucher ou former des personnes afin de disposer des compétences nécessaires (ne serait-ce que pour documenter et manipuler les images si le travail de numérisation est donné à contrat). Dans le cas de la formation du personnel déjà en place, il faut tenir compte des éventuelles conséquences sur la charge actuelle de travail. Tout projet de numérisation exige un ensemble varié de compétences et souvent, dans les établissements de petite taille, les mêmes personnes doivent accomplir plusieurs des tâches suivantes :

  • Administration
    • Gestion de projet
    • Direction de projet
    • Supervision de la production
  • Gestion des collections et tâches spécialisées
    • Documentation de biens culturels, notamment les données descriptives sur des objets ainsi que les données sur les images
    • Catalogage et documentation d'objets numériques
    • Expérience de logiciels de gestion des collections pour établir les liens entre les images et la documentation appropriée
    • Tâches de préparation et de conservation
    • Compétences en photographie
  • Soutien système
    • Compétences techniques pour l'utilisation du matériel et des logiciels de numérisation
    • Compétences en photographie si la saisie des images se fait à l'interne
    • Expérience de la numérisation et du traitement d'images ainsi que du contrôle de la qualité
    • Gestion et exploitation quotidiennes de la base de données
  • Réduction des coûts
    Plusieurs établissements pourraient constater que ces ressources, en particulier les ressources humaines et le matériel informatique, sont difficiles à trouver ou trop coûteuses. Il y a toutefois quelques manières concrètes de réduire les coûts en faisant appel aux ressources de la localité ou en recherchant des partenaires à l'extérieur du musée. Voici quelques suggestions :
    • Adressez-vous à un collège ou à une université de votre région pour obtenir de l'aide technique.
    • Adressez-vous aux départements de muséologie, d'histoire et d'informatique des institutions d'enseignement de votre région pour savoir s'ils pourraient mettre des stagiaires à votre disposition.
    • Concluez des ententes de partenariat avec un ou plusieurs musées de votre région afin de partager les coûts et les compétences.
    • Informez-vous auprès du conseil régional ou de votre municipalité à propos de programmes de subvention ou de fonds qui pourraient être disponibles.
    • Faites appel aux journaux et aux clubs sociaux de votre région pour recruter de nouveaux bénévoles ayant des compétences dans le domaine de la numérisation.
    • Demandez au centre d'emploi de votre région si des subventions sont disponibles pour l'emploi et la formation de personnes sans emploi.
    • Demandez à l'association de musées de votre région s'il y a des subventions ou des programmes de formation en matière de numérisation.
    • Sollicitez l'aide financière des entreprises de votre région.
    • Demandez aux écoles de votre région si elles peuvent vous offrir l'accès à du matériel d'informatique ou de photographie numérique.
    • Demandez à la bibliothèque de votre région si vous pouvez avoir accès à de l'équipement ou obtenir une aide technique.

Santé et sécurité au travail

Il est fort probable qu'à l'occasion de votre projet de numérisation, vous installerez un ou plusieurs postes de travail informatisés. Il faut étudier avec soin la conception de ces postes de travail, afin que le personnel interne et à contrat puisse travailler sans inconfort ni risque de blessure. Plusieurs ressources sont disponibles sur Internet à ce sujet; une des meilleures est le site Internet intitulé Cornell University's Ergonomics, qui donne un aperçu complet de ce qu'il faut faire et ne pas faire dans la conception d'un poste de travail informatisé.

Exercices

Ce module comporte deux exercices. Le premier est conçu pour vous aider à élaborer un plan d'ensemble de projet. Le second sera utile aux établissements qui possèdent d'importants fonds photographiques puisqu'il permet d'analyser l'état d'une collection de photographies.

Exercice 1

Après avoir défini le public visé, de même que le niveau de connaissances de votre établissement, vous pouvez élaborer un plan de projet. Il est important de noter que les décisions prises à l'étape de planification du projet ont des conséquences sur l'ensemble du processus. Par exemple, des décisions sur la résolution des images numérisées ou sur la quantité de documentation peuvent dicter les utilisations possibles des images en question. Le projet ne sera pas une réussite s'il faut numériser à nouveau les images au bout de quelques années à cause de mauvais choix en matière de technologie ou de documentation. Servez-vous de l'exercice ci-après pour élaborer votre plan de projet.

Calendrier pour la planification d'un projet

Voici une définition générale des tâches ou phases qui devraient faire partie du plan d'ensemble du projet :

« Tâches , attribution de la responsabilité , et le calendrier liés à la planification »
PlanificationResponsableCalendrier
Date de débutDate de fin
Définir l'objet, les buts, l'ampleur et la portée du projet
Faire l'inventaire des images actuelles afin d'évaluer les points forts de la collection (voir plus haut Évaluation des avoirs).
Évaluer la documentation actuelle et les normes employées pour sa création (voir le module Normes et lignes directrices).
Analyser les normes techniques.
Faire l'inventaire de l'équipement disponible.
Définir les priorités.
Élaborer et documenter un plan, y compris une stratégie concernant les flux de production.
Énoncer les besoins de dotation en personnel.
Évaluer les coûts et les conséquences de l'exécution de projets au sein de l'établissement ou à contrat (voir le module Coûts).
Rechercher des occasions de financement ou de subvention.
Sélectionner, embaucher, recruter et former le personnel afin de constituer un groupe de travail ou une équipe de projet.
« Tâches , attribution de la responsabilité , et le calendrier liés à la préparation »
Préparation des donnéesPersonne responsableCalendrier
Date de débutDate de fin
Choisir les normes de documentation ainsi que les normes et formats techniques (voir le module Normes et lignes directrices).
Déterminer et consigner l'information sur les restrictions et permissions concernant le droit d'auteur (voir le module Questions juridiques).
Documenter les photographies d'objets des collections, qu'elles soient numérisées au sein de l'établissement ou à contrat.
Lorsqu'il y a déjà des images, veiller à ce que ces images et leur documentation soient stockées ensemble.
« Tâches , attribution de la responsabilité , et le calendrier liés à la saisie des images »
Saisie des imagesResponsableCalendrier
Date de débutDate de fin
Acheter ou louer, puis installer l'équipement.
Faire des photographies de grande qualité des objets.
Lorsqu'il y a déjà des photographies des objets, les numériser (ou les faire numériser à contrat, en donnant des instructions explicites sur les exigences à satisfaire).
Stocker en lieu sûr les images à haute définition.
Effectuer le contrôle de la qualité.
« Tâches , attribution de la responsabilité , et le calendrier liés à la stockage et utilisation »
Stockage et utilisationResponsableCalendrier
Date de débutDate de fin
Entreposer correctement les photographies d'objets des collections.
Entreposer tout disque optique compact en lieu sûr et dans les conditions ambiantes appropriées.
Étudier la possibilité de relier les images numériques à la base de données de gestion des collections.
Étudier la possibilité de rendre les images accessibles en ligne.
Entreposer des copies en un lieu extérieur à l'établissement, à titre de mesure de sécurité.

Exercice 2

Le prochain exercice est conçu pour vous aider à évaluer la taille et d'éventuels problèmes de droit d'auteur des images que vous comptez numériser. Il vous aidera à déterminer quelles images sont les plus faciles à numériser ou conviennent le mieux pour cette opération, vous permettant ainsi de savoir dans quel ordre procéder.

Analyse du fonds actuel de photographies :

« Gabarit pour enregistrer les propriétés des fonds actuel de photographies »
Type de supportTotalDime.EmplacementDroit d'auteurQualité de l'imageCommentaires
Transparent de couleur
Épreuve en couleurs
Négatif en couleurs
Bande-témoin en noir et blanc
Épreuve en noir et blanc
Négatif en noir et blanc
Diapositive en noir et blanc
Polaroid
Diapositive en couleurs
Microfiche
Autre

Comprenez-vous...

  • quel genre de ressources il vous faut pour mener à bien le projet de numérisation ?
  • quelles seront les utilisations de vos images numériques ?
  • qui se servira de vos images numériques ?
  • pourquoi vous avez besoin d'évaluer votre collection avant de lancer le projet ?
  • comment déterminer ce que vous allez numériser en premier lieu ?
  • quel personnel et quelles compétences sont requises pour un projet de numérisation d'images ?
  • comment vous pouvez faire pour réduire certains coûts ?

Les premières étapes

Saisie d'images

L'une des premières étapes d'un projet de numérisation consiste à déterminer le contenu ou les objets à numériser. L'équipement de numérisation à employer dépend des types d'objets choisis pour le projet de numérisation. La saisie d'images à partir d'objets au moyen d'un appareil photo numérique prend du temps et peut exiger des ressources considérables. Il faut faire un inventaire exhaustif des photographies ou documents sur pellicule — diapositives, épreuves, etc. — afin d'établir s'ils peuvent être utilisés pour le projet de numérisation. Comme elle est moins coûteuse, la numérisation à partir de documents photographiques peut être préférable si elle permet d'obtenir les résultats voulus. Il faut faire des essais sur divers formats de documents photographiques pour déterminer les résultats qu'ils peuvent donner.

Matériel et logiciel

Il est facile d'être submergé par le vaste choix de matériel et de logiciels disponibles pour le traitement d'images numériques. Néanmoins, il y a de nombreux exemples de petits projets de numérisation qui font appel à un matériel de base et qui sont couronnés de succès. Cependant, il est essentiel d'analyser les besoins de logiciels et de matériel, ainsi que de considérer avec soin les facteurs ci-dessous :

Ordinateur

Système d'exploitation

Les systèmes d'exploitation les plus répandus pour des systèmes autonomes sont Microsoft Windows et « MacIntosh Operating System » (MAC OS) . UNIX reste répandu pour les postes en réseau. Il faut aussi tenir compte de l'environnement informatique actuel de votre établissement, mais, au bout du compte, le logiciel de traitement d'images que vous choisirez déterminera le système d'exploitation qui sera nécessaire.

Processeur

Tous les ordinateurs de bureau sont maintenant équipés de processeurs qui sont facilement capables de gérer des images. Cependant, au fur et à mesure que des fonctionnalités sont ajoutées, le logiciel utilisé pour gérer les images exige une plus grande puissance. Choisissez votre logiciel de traitement d'images d'abord, puis vérifiez quelle est la configuration matérielle de base pour le logiciel. Si le processeur n'est pas inclus dans la configuration matérielle minimale recommandée, déterminez le système d'exploitation de l'appareil sur lequel le logiciel sera installé, puis acquérez auprès d'un fournisseur fiable un appareil sur lequel le système d'exploitation sera déjà chargé. Vous aurez ainsi l'assurance que le processeur sera d'une puissance suffisante aussi bien pour le système d'exploitation que pour le logiciel que vous devrez utiliser.

Mémoire vive

Tous les appareils de base sont équipés d'une quantité de mémoire vive (En anglais RAM pour Random Access Memory) suffisante pour gérer les images à traiter. Cependant, à chaque nouvelle version du produit, le logiciel de traitement d'images exige lui-même plus de mémoire vive. Par conséquent, le logiciel doit être votre point de départ pour décider de quel matériel vous aurez besoin. La quantité minimale de mémoire vive est souvent indiquée dans la configuration minimale recommandée pour le logiciel.

La quantité de mémoire vive recommandée pour le logiciel sera un minimum, mais vous souhaiterez sûrement en avoir plus. Les ordinateurs dont la mémoire vive est limitée sont capables d'exécuter des applications lourdes (et multiples) en faisant passer des parties de l'application de la mémoire vive vers le dispositif de stockage et inversement. Ce processus porte le nom de « transfert de pages ». Le transfert de pages notamment vers et depuis un dispositif de stockage mécanique, tel un disque dur, prend du temps et peut considérablement réduire la productivité. Comme la mémoire vive est l'un des éléments d'un ordinateur dont le prix est le moins élevé, ajouter de la mémoire vive à un ordinateur sera l'un des moyens les plus rentables d'améliorer son rendement et, partant, votre productivité. Si votre budget le permet, achetez le maximum de mémoire vive que vous pouvez installer sur votre ordinateur. Non seulement votre logiciel tournera plus rapidement, mais la durée de vie utile de votre machine sera prolongée, car les nouvelles versions des logiciels et du système d'exploitation, ainsi que les mises à jour du logiciel antivirus, finiront inévitablement par ralentir votre machine.

Espace disque

L'espace disque de la plupart des nouveaux ordinateurs de bureau est plus que suffisant pour les besoins des projets de numérisation des musées de petite ou moyenne taille. Au minimum, prévoyez de l'espace non seulement pour le système d'exploitation et le logiciel de traitement d'images, mais aussi pour les fichiers de travail, pour les tâches en cours et pour une accumulation d'images. Si vous avez besoin d'un espace disque plus grand ultérieurement, vous trouverez facilement des disques externes (sans fil ou connectés par un port USB) à prix abordable.

Moniteur

Il s'agit là d'une composante essentielle du système pour le traitement et la vérification des images. Le moniteur devrait être aussi grand que possible, permettre l'affichage d'images 24 bits (16,8 millions de couleurs) et avoir une fréquence de rafraîchissement d'au moins 72 Hz. Il devrait être piloté par une carte vidéo dotée d'une mémoire suffisante. Les images haute définition sont souvent saisies à un niveau qui dépasse la capacité d'affichage des moniteurs. Il faut donc recourir aux dispositifs d'affichage disponibles les plus avancés, c'est-à-dire de grands moniteurs (19 po ou plus) fonctionnant en mode 24 bits, ainsi qu'une carte vidéo appropriée.

Support d'archives

Un support d'archives est nécessaire pour l'archivage des images maîtresses. Il peut s'agir de CD-R, de DVD-R ou de bandes (seuls les grands musées utiliseront des bandes) pour le stockage hors ligne, ou encore d'un lecteur réseau (à condition que le poste de travail soit relié à un tel lecteur).

Le module Gestion des images donne de plus amples renseignements sur les appareils et supports de stockage.

Lecteur optique

Lecteur optique

Lecteur optique à plat — C'est le plus répandu des appareils de saisie d'images. Il permet de saisir des images non transparentes, ainsi que des objets opaques et transparents tels que des diapositives 35 mm (dans la mesure où l'appareil possède la fonction requise) si leur nombre ne justifie pas l'acquisition d'un lecteur optique de pellicules.

Voici quelques caractéristiques à prendre en considération :

Résumé des fonctions et des paramètres souhaitables pour un lecteur optique servant à la numérisation d'artéfacts
Caractéristiques/réglageSouhaitable
Résolution La résolution doit être d'au moins 600 ppi pour les documents de grande taille. Une résolution plus grande (4 800 ppi ou plus) est conseillée si le lecteur doit servir à numériser des diapositives ou des pellicules transparentes.
Nombre de bits Il faut au moins 24 bits pour saisir des images de qualité photographique, mais 30 bits ou plus sont conseillés (et couramment offerts).
Interface USB ou FireWire Pour un appareil prêt à l'emploi, si l'ordinateur possède une interface compatible.
Adaptateur de support transparent Au besoin, pour la numérisation de transparents (c.-à-d. pellicule, papier pelure ou papier filigrané).
Éclairage arrière Pour une numérisation de grande qualité.
Partage Grâce à un logiciel sur l'ordinateur hôte ou en se connectant directement à un réseau afin que plus d'un ordinateur ait accès au lecteur optique.

Lecteur optique de pellicules : Un lecteur optique spécialisé pour des pellicules peut être nécessaire s'il y a un grand nombre de diapositives et transparents à numériser. Un lecteur optique de pellicules est plus coûteux qu'un lecteur optique à plat, mais il produit des images de plus grande qualité, à cause de son procédé de lecture adapté à ce genre de support. Un lecteur optique de pellicules ou de diapositives est coûteux, mais il produit des images numériques de la meilleure qualité possible. On peut remplacer le lecteur optique de pellicules par un lecteur optique à plat doté d'un adaptateur de support transparent. Cette méthode ne produit pas des images d'aussi grande qualité, mais elle peut être suffisante dans votre cas. Voici quelques caractéristiques à prendre en considération :

Résumé des fonctions et des paramètres souhaitables pour un lecteur optique de pellicules servant à la numérisation d'artéfacts
Caractéristiques/réglageSouhaitable
Résolution La résolution doit être d'au moins 2 400 ppi (mais une résolution de 4 800 ppi ou plus est souhaitable).
Nombre de bits Au moins 24 bits.
Interface USB ou FireWire Pour un appareil prêt à l'emploi, si l'ordinateur possède une interface compatible.

Voir d'autres renseignements sur la lecture optique d'images.

Appareil photo numérique

Image d'un appareil photo numérique

La baisse du prix des appareils photo numériques haut de gamme, combinée à l'amélioration de leur rendement et aux gains de temps de production qu'ils permettent, fait que les appareils à pellicule traditionnels sont devenus obsolètes pour la numérisation. Quel que soit leur prix, presque tous les nouveaux appareils photo numériques sont capables de produire des images adaptées à la publication sur le Web. Cependant, pour reproduire correctement les détails dans les objets de grande taille (dans le but de créer une annonce ou de conserver des informations visuelles détaillées relatives à l'objet original), une optique et une résolution suffisantes sont nécessaires. En règle générale, les appareils photo numériques haut de gamme sont plus coûteux que les lecteurs optiques à plat, mais moins coûteux que les lecteurs optiques de pellicules. Voici quelques caractéristiques à considérer pour l'achat d'un appareil photo numérique :

Résumé des fonctions et des paramètres souhaitables pour un appareil photo numérique servant à la numérisation d'artéfacts
Caractéristiques/réglageSouhaitable
Résolution Les appareils photo numériques d'une résolution d'au moins 10 mégapixels devraient être envisagés pour la création d'images maîtresses.
Priorité à l'ouverture Le mode de priorité à l'ouverture est utile pour régler la profondeur de champ lorsqu'on photographie des objets tridimensionnels.
Objectif Zoom optique rapide (f/2.8) avec possibilité de macro, équivalent d'un zoom de 35 à 105 mm. À noter qu'une fonction de zoom numérique (qui n'est pas une fonction de l'objectif en fait) ne devrait jamais être utilisée pour numériser des artéfacts.
Sensibilité ISO Sensibilité ISO réglable de 100, 200, 400 ou plus. Pour la numérisation de collections, il est souhaitable de régler la sensibilité ISO à la valeur la plus faible.
Équilibre des blancs Réglable. Diverses sources d'éclairage produisent des teintes différentes (les images prennent une teinte plus bleutée sous un éclairage fluorescent et plus jaunâtre sous un éclairage au tungstène, par exemple).
Écran couleur Écran couleur à cristaux liquides à matrice active (LCD TFT) de 2 po ou plus, doté d'une fonction de zoom facilitant l'examen des photos prises. L'utilisation d'un écran externe est aussi une bonne option pour voir davantage de détails ainsi que pour assurer la mise au point et l'équilibre des couleurs; on peut utiliser une connexion externe sur un ordinateur en utilisant un logiciel de saisie d'images, ou encore un écran.
Stockage Les cartes de stockage varient selon le modèle d'appareil. Elles sont habituellement de format SD, SDHC ou Compact Flash. La vitesse de transfert des données est souvent préconisée en photographie rapide. Même s'il est important d'avoir un taux de transfert élevé pour l'importation des images dans un ordinateur, la rapidité n'est pas un critère important pour la numérisation.
La plupart des appareils photo numériques peuvent fonctionner en mode « captif », c.-à-d. quand un câble relie l'appareil à un ordinateur. Cette fonction peut être utilisée pour stocker les images directement sur le disque dur de l'ordinateur. Un logiciel de saisie d'images est requis pour effectuer cette opération.
Interface USB sur l'appareil photo ou connexion sans fil. Permet de transférer en toute simplicité les images d'un appareil photo vers un ordinateur au moyen d'un câble USB.
Les modèles plus récents offrent aussi une option de connexion sans fil, éliminant la nécessité d'utiliser un câble ou de placer l'appareil à proximité de l'ordinateur.

Voir d'autres renseignements sur les appareils photo numériques.

On peut employer des appareils photo numériques pour saisir des images à partir des mêmes formats, par exemple des gravures, des documents, des grandes cartes, etc. Pour certains objets, la photographie numérique peut être plus avantageuse que la lecture optique, alors que pour d'autres, ce sera l'inverse.

Voir d'autres renseignements sur l'emploi d'un lecteur optique ou d'un appareil photo numérique.

Pellicule traditionnelle

Même si vous pouvez saisir des images d'objets en deux et trois dimensions à l'aide d'un appareil photo à pellicule traditionnel, puis faire numériser les images dans un laboratoire photographique ou les numériser vous-même avec un lecteur optique à plat, le processus est fastidieux et coûteux pour chaque image, et il deviendra de plus en plus problématique étant donné que les fournisseurs de matériel à pellicule, ainsi que les entreprises qui en assurent le support technique, tendent à disparaître. Si votre établissement n'a pas les moyens d'acquérir un appareil photo numérique, s'il a déjà des installations de photographie sur pellicule pouvant justifier le travail supplémentaire que nécessite le développement de pellicules (y compris probablement le besoin de refaire la même photo plusieurs fois) et s'il n'a qu'un nombre limité d'images haute résolution à produire, vous voudrez peut-être continuer de recourir à la photographie traditionnelle sur pellicule à court terme. Sinon, à moins que votre projet de numérisation nécessite le film de grand format (pour des applications spécialisées) il n'y a aucun avantage à utiliser la photographie traditionnelle sur pellicule pour numériser des collections muséales.

Logiciel de traitement d'images

Plusieurs logiciels gratuits et partagiciels d'optimisation d'images sont disponibles dans Internet, mais il vaut mieux utiliser des logiciels haut de gamme offerts sur le marché tels que PhotoShop d'Adobe. Au cours du processus de saisie d'images, il faut n'apporter que peu ou pas d'améliorations aux images maîtresses créées pour des fins d'archives. Cela assure la cohérence du processus de saisie ainsi que la correspondance avec l'information (métadonnées).

Le logiciel de traitement d'images doit permettre de faire toutes les manipulations d'images nécessaires. Voici quelques caractéristiques à prendre en considération :

  • Formats de fichier pour l'importation et l'exportation
  • Opérations telles que le détourage, le réglage de la luminosité et du contraste et le redimensionnement
  • Ouverture simultanée de plusieurs images
  • Capacité de manipulation d'images de grande taille
  • Niveaux multiples d'annulation d'opérations
  • Fonctions de traitement par lots et de macros pour des opérations répétitives
    Capture d'écran du logiciel d'imagerie Adobe PhotoShop
  • Interfaces logicielles pour des lecteurs optiques et des appareils photo numériques
  • Enregistrement de l'espace de travail afin de reprendre un travail en cours
  • Fonctions intégrées de gestion des images
  • Fonctionnement dans plusieurs environnements informatiques

Voir d'autres renseignements sur les logiciels de traitement d'images.

Imprimante

Une vaste gamme d'imprimantes est disponible sur le marché, dont plusieurs atteignent une qualité voisine de ce que l'on peut obtenir en développement et tirage traditionnel de photographies. Vous devez toutefois choisir une imprimante dont les caractéristiques correspondent à vos besoins.

Tout comme pour les appareils photo et les lecteurs optiques, la résolution est le principal critère en ce qui concerne les imprimantes. Pour imprimer des photographies, votre imprimante doit produire des sorties à au moins 600 points par pouce. Les imprimantes à haute définition produisent des images plus réalistes et peuvent mieux reproduire les détails des images saisies. Idéalement, votre imprimante devrait pouvoir produire des images sans sacrifier la qualité, la couleur, la précision et la résolution.

Pour que votre imprimante puisse produire les images les meilleures possible, il faut employer des fournitures ou du matériel optimisés pour l'imprimante et la technologie en question. Le papier ou les transparents que vous choisissez sont, sous bien des aspects, aussi importants que l'imprimante elle-même, car il faut un support de grande qualité pour produire la meilleure image possible.

Voir d'autres renseignements sur l'impression d'images.

Exercice

Lorsque vous photographiez ou numérisez les objets d'une collection, il est crucial de noter dans une fiche de production d'image un ensemble de données sur l'image. Ce processus constitue un mécanisme de contrôle de qualité et assure un bon étalonnage de l'équipement pour chaque opération. Les données ainsi enregistrées permettent en outre de produire plus tard en cas de besoin des images identiques puisque les paramètres essentiels sont alors connus. Afin de vous familiariser avec ce processus, choisissez un échantillon de dix à vingt images possibles et essayez de remplir le tableau ci-après :

Exemple de fiche de production d'image

Fiche de production d'image. Date : _________________

Exemple de tableau pour l'identification d'image
Identification de l'imageCommentaires
Numéro d'identification de l'image numérique
Numéro de photographie
Images connexes (autres vues, vignettes)
Exemple de tableau pour les renseignements sur la diapositive
Renseignements sur la diapositiveCommentaires
Marque de la pellicule Kodak, Fuji, Agfa
Ilford, Konika, Autre
Type de pellicule Génération (original ou copie) Diapo couleur, Négatif couleur
Diapo noir et blanc, Négatif noir et blanc
Generation
Date de production de l'original
Exemple de tableau pour les données de production de l'image
Renseignements sur la diapositiveCommentaires
Date de numérisation
Numérisation effectuée par
Objet numérisé Diapositive Épreuve 4 x 5 po 8 x 10 po
Lecteur optique
Logiciel de numérisation
Nom de fichier de l'image
Mode de numérisation 24 bits couleurs 48 bits couleurs Dessin au trait (noir et blanc)
Échelle de gris 256 nuances
Milliers de nuances
Orientation Portrait Paysage
Correction des couleurs Oui Non
Réglage du lecteur optique Automatique Manuel
Résolution de lecture __________ ppi
Résolution finale __________ ppi
Taille du fichier __________ Ko / Mo
Compression Oui Non
Format du fichier TIFF JPEG PNG GIF
Détourage Oui Non

Exemple de fiche adapté de www.rlg.org (maintenant hors ligne) William Blake Archive and Western Australian Museum Digitization Workshop.

Cet exemple de fiche de production d'image a été mis au point pour des documents sur pellicule. Il peut être adapté à d'autres types d'objets et aux besoins de votre projet.

Comprenez-vous...

  • quel est l'équipement le mieux adapté à votre projet ?
  • la nature des procédures de contrôle de la qualité que vous devez mettre en place ?

Gestion des images

Introduction

Après avoir consacré beaucoup de temps, d'efforts et d'argent pour produire souvent des milliers d'images, il est essentiel que ces images soient stockées correctement et fassent l'objet d'une attention appropriée. Comme tout autre avoir, des images numérisées peuvent être au mauvais endroit, endommagées ou tout simplement inaccessibles à cause de l'obsolescence du matériel ou des logiciels. Vu la quantité de données produite par un musée, la gestion des images revêt beaucoup d'importance pour les activités en cours comme pour la planification de projets futurs. C'est pourquoi la planification d'un projet de numérisation devrait comprendre une politique de gestion des avoirs numériques créés.

Le processus de saisie d'images résulte en des images maîtresses qui devraient idéalement être enregistrées sur des supports d'archives, avec au moins une copie hors ligne ou en mémoire secondaire. Chaque image maîtresse donne ensuite lieu à la création d'une ou plusieurs images dérivées pour des fins telles que l'affichage dans Internet. La gestion des images maîtresses et dérivées exige une planification soignée afin d'assurer les accès voulus. Cette information peut être enregistrée dans un catalogue ou une base de données d'images reliée ou intégrée à l'actuelle base de données de gestion des collections.

Afin d'éviter toute confusion entre les images maîtresses et dérivées, il est conseillé d'élaborer des lignes directrices quant aux noms de fichier d'image, comme l'emploi d'un préfixe ou d'un suffixe pour indiquer que le fichier contient une image dérivée. À titre d'exemple, dans automobile-P1037-D.jpeg, la lettre D indique qu'il s'agit d'une image dérivée, et le numéro P1037 identifie précisément l'image. Il est également utile d'ajouter un mot tel que « automobile » pour indiquer ce que l'image représente. Si d'aventure l'image est mal placée, cela évite d'avoir à ouvrir tous les fichiers d'image.

Images maîtresses

Le processus de saisie d'images exige beaucoup de ressources. L'espace de stockage nécessaire à cette étape du projet risque d'être très considérable, selon le nombre d'images en cause : espace disque et espace de serveur pour le travail en cours et les copies de sauvegarde des images d'archives, que ce soit sur un disque local, réseau ou portable. Après un processus d'examen et de consignation, les images maîtresses sont normalement transférées périodiquement sur un support d'archivage à long terme, par exemple un support optique. Si l'on conserve des copies d'archives des images numérisées initiales ou des images maîtresses sur des supports portables, il est essentiel d'entreposer ces derniers dans des conditions appropriées, de les identifier correctement et d'avoir une stratégie bien définie de préservation à long terme.

Images dérivées

Les images dérivées sont créées ultérieurement pour divers usages, à partir des images maîtresses. Celles qui servent de références visuelles à une base de données de gestion des collections ou dans Internet doivent être dans un format à faible résolution, par exemple 500 x 500 pixels. Une résolution encore inférieure de 150 x 150 pixels peut également être requise pour des vignettes. Les images numériques destinées à une impression haut de gamme requièrent une résolution beaucoup plus grande. Une sortie de 8 x 10 po imprimée à 300 points par pouce exige un fichier d'image de 2 400 x 3 000 pixels, amélioré en vue d'une impression de grande qualité. Chaque type d'image dérivée peut avoir des exigences propres en ce qui concerne les processus d'édition et d'amélioration.

Il faut moins d'espace de stockage pour les images dérivées que pour les images maîtresses. L'accès en ligne et par réseau à ces images est probablement un critère important. C'est au moment de la saisie qu'il faut produire les images dérivées; il faut donc prévoir le temps et l'espace supplémentaires nécessaires.

Copies de sauvegarde

Un aspect souvent négligé de la gestion des images et de la planification de l'espace est celui des copies de sauvegarde des images maîtresses et dérivées. Comme avec tout système, un désastre peut toujours survenir, qu'il s'agisse de la destruction totale du support de stockage numérique ou de problèmes mineurs comme des erreurs de lecture d'un disque optique compact. Il y a probablement des procédures implicites de sauvegarde des images dérivées si celles-ci sont dans un serveur de fichiers accessible par le réseau. Par contre, les images maîtresses stockées sous forme d'archives, par exemple sur disque optique compact ou sur bande, devraient faire l'objet d'une copie de sauvegarde stockée en un lieu distinct des originaux. Le format de la copie de sauvegarde peut être ou non le même que celui de l'original.

Appareils et supports de stockage

Étant donné l'espace considérable nécessaire au stockage des images numériques, la planification des appareils et supports de stockage à utiliser doit faire partie intégrante de tout projet de numérisation. Par exemple, si un projet porte sur 1 000 objets et que la taille moyenne d'un fichier d'image maîtresse est de 30 méga-octets, il faut évidemment disposer de moyens de stockage considérables.

Les dispositifs de stockage retenus pour un projet peuvent combiner différents types et formats, selon les utilisations prévues et les méthodes d'accès voulues. On peut ajouter des unités de stockage en cours de projet, au fur et à mesure de l'augmentation des volumes.

La règle 3-2-1

Cette pratique exemplaire est communément utilisée pour effectuer des copies de sauvegarde de toutes les formes de données, et elle convient bien aux images numériques. En fonction de cette règle :

  • trois copies des données de votre organisation devraient être sauvegardées, y compris une pour l'accès principal et deux copies de sauvegarde;
  • deux formes de support de sauvegarde (stockage) devraient être utilisées;
  • une copie des données devrait être stockée dans une installation extérieure.

Types de support de stockage

Type de lecteur ou de supportCaractéristiquesNormes
Disques durs, y compris les disques externes Ils sont faciles à utiliser (souvent, il suffit de les brancher. Ils peuvent être utiles dans le cadre d'une stratégie de sauvegarde faisant appel à la règle 3-2-1, mais ils ne sont pas recommandés pour le stockage à long terme. Au même titre que les disques à circuits intégrés (disques SSD), les disques durs offrent la plus grande vitesse et le plus de souplesse de stockage.
Coût : L'une des solutions les plus abordables. En 2013, un disque dur de 1 To coûtait 60 $.
Durabilité : 5 à 15 ans.
Il n'existe pas de norme unique concernant les disques rigides amovibles.
Disques SSD (Solid State Drive) Ils peuvent être utilisés lorsqu'on travaille sur les fichiers ou dans le cadre d'une stratégie de sauvegarde faisant appel à la règle 3-2-1. La capacité de stockage à long terme n'a pas encore été établie, mais les disques SSD devraient être branchés à une source d'électricité sur une base mensuelle pour conserver les données.
Coût : En 2013, un disque de 1 To coûtait 700 $.
Durabilité : Des mois s'ils ne sont pas chargés. Inconnue dans le cas de disques qui demeurent chargés (plus durables qu'un disque dur).
DRAM, Flash
Disques optiques, qui comprennent les disques compacts inscriptibles (ou CD-R pour Compact Disc Recordable) et les disques compacts réinscriptibles (CD-RW ou Compact Disk Rewritable) Coût différentiel peu élevé (par disque), mais dispendieux si le volume de données est important. Tâche très manuelle pour les archives de grande taille, car la capacité du disque est relativement faible en comparaison d'autres supports de données.
Les CD-R stockés adéquatement permettent de conserver l'information plus longtemps que tout autre support de données connu. Les CD-RW ne devraient pas être utilisés pour le stockage à long terme, car les pertes de données sont possibles au bout d'une dizaine d'années.
Coût : En 2013, un CD-R d'archivage de 700 Mo coûtait 2,60 $, soit 3 700 $ par To.
Durabilité : 200 ans pour les CD-R d'archivage de qualité stockés adéquatement.
Leur format est normalisé.
DVD Les DVD d'archivage ont une capacité supérieure à celle des CD-R d'archivage (4,7 Go en comparaison à 700 Mo).
Bien que la durée de vie des disques optiques d'archivage soit plus longue que celle des autres supports de données, les DVD tendent à être moins durables que les CD-R.
Coût : En 2013, 3,50 $ par disque ou 766 $ par To.
Durabilité : 100 ans pour un DVD-R d'archivage adéquatement stocké.
Ils ne sont pas normalisés.
Bandes (DLT et bandes LTO) Les bandes sont faciles à trouver et peuvent contenir de grandes quantités de données (des téraoctets sur une seule cartouche). La sauvegarde d'un grand volume de données nécessite donc moins de travail manuel que dans le cas des CD ou des DVD. L'accès séquentiel est toutefois très lent. De plus, les bandes se dégradent plus rapidement au fil du temps que les CD-R d'archivage.
Coût : En 2013, un modèle récent de lecteur LTO coûtait plus de 3 000 $, et une seule cartouche de 2,5 To coûtait 120 $ (ou 48 $/To).
Durabilité : 15 à 30 ans.
Linear Tape Open (LTO).

Contrôle de la qualité

Pendant tout le processus de numérisation, il est essentiel de vérifier de temps à autre les procédés, la documentation et la qualité des produits afin de détecter le plus tôt possible les éventuelles erreurs et omissions de nature technique ou liées à la gestion des enregistrements, et éviter de les répéter dans tout le projet. Un problème courant et rarement détecté avant la fin d'un projet, en particulier si l'on fait appel à un fournisseur externe, vient de la résolution à laquelle les images sont numérisées et stockées. Une vérification précoce, répétée ensuite à intervalles réguliers, permet de gagner beaucoup de temps et de faire des économies considérables. Là encore, des instructions claires et bien documentées à l'intention des fournisseurs sont particulièrement importantes.

Comprenez-vous...

  • la différence entre image maîtresse et image dérivée ?
  • l'importance des copies de sauvegarde des images maîtresses et dérivées ?
  • l'importance des conventions relatives aux noms de fichier d'image ?
  • quel type d'appareil convient le mieux au stockage de vos images numériques ?

Plans de cours

Le cours comporte neuf modules, dont certains avec des exercices, qui devraient idéalement être abordés à tour de rôle sur une période d'une à deux semaines. Vous pouvez étudier les modules dans l'ordre où ils sont proposés, ou en choisir certains individuellement. Vous pouvez également vous servir des plans de cours proposés ci-dessous, conçus pour aider les utilisateurs qui ont des besoins particuliers. Chaque plan correspond à un ensemble de besoins d'information et vous suggère les sections appropriées des modules du cours.

Plan 1

Si vous disposez de peu de temps et que vous voulez avoir un bref aperçu des points à aborder, des coûts et des ressources requises pour un projet de numérisation, consultez les rubriques suivantes :

Plan 2

Si vous souhaitez préparer un plan de projet de numérisation, nous vous suggérons de consulter les rubriques suivantes :

Plan 3

Si vous avez besoin de prendre une décision concernant l'achat d'un appareil photo, d'un lecteur optique à plat ou d'un lecteur optique de pellicules, nous vous suggérons de consulter les rubriques suivantes :

Plan 4

Les rubriques suivantes donnent un bref aperçu des questions juridiques et de droit d'auteur pertinentes à un projet de numérisation :

Plan 5

Si vous avez déjà acheté du matériel et des logiciels pour un projet de numérisation et que vous vous demandez quoi faire ensuite, nous vous suggérons de consulter les rubriques suivantes :

Plan 6

Si vous vous préparez à photographier des objets en trois dimensions, les rubriques suivantes vous seront utiles :

Plan 7

Si vous avez déjà produit un certain nombre d'images numériques et que vous vous demandez quoi faire ensuite, les rubriques suivantes vous seront utiles :

Plan 8

Si vous préparez une présentation dans le but de convaincre un commanditaire ou un conseil d'administration sur les mérites de la numérisation, les rubriques suivantes du cours vous seront utiles :

Glossaire

0-9

A

algorithme
Règle (souvent mathématique) qui régit des processus informatiques. Il s'agit ici de processus de compression de fichier.
alimenteur automatique
Dispositif fixé à un lecteur optique, à une imprimante ou à un photocopieur, et qui permet de traiter automatiquement un grand nombre de documents.
appareil de saisie
Appareil tel qu'un lecteur optique à plat, un lecteur optique à tambour ou un appareil photo numérique, qui fait appel à des dispositifs électroniques plutôt qu'à une pellicule pour saisir des images.
appareil photo numérique
Appareil photographique qui ne contient pas de pellicule, mais qui enregistre des images sous forme d'objets numériques qui peuvent ensuite être téléchargés dans un ordinateur en vue d'un traitement ultérieur.
artéfact
Effet visuel numérique introduit dans une image par un bruit d'origine électrique pendant le processus de saisie ou de compression, et qui ne correspond pas à l'image originale numérisée. Un artéfact peut être constitué de crénelage, de traits pleins ou en pointillé, de motifs réguliers, de moirage, etc.

B

bande audionumérique (BAN)
Bande magnétique permettant l'enregistrement de données sonores en format numérique. Toutefois, comme une seule bande peut contenir une grande quantité d'informations, ce support est souvent utilisé pour stocker des données informatiques générales.
bande linéaire numérique (DLT)
Bande magnétique permettant l'enregistrement de fichiers numériques. Son contenu peut être conservé jusqu'à 30 ans si elle est entreposée correctement. Capacité de stockage égale ou supérieure à celle d'une bande audionumérique.
bande magnétique au format ouvert (LTO)
Bande magnétique pour le stockage de données initialement créée à la fin des années 90 en tant qu'alternative ouverte aux formats commerciaux de bandes magnétiques.
barrette de balayage
Mode d'arrangement des détecteurs d'un appareil photo numérique qui produit des images à haute définition.
base de données d'images
Ensemble organisé de fichiers d'image, dont le stockage et l'extraction sont réalisés à l'aide d'un logiciel spécialisé.
bit
Mot abrégé de l'anglais binary digit (chiffre binaire), qui désigne la plus petite unité de donnée en informatique. Les deux valeurs possibles d'un bit sont 0 et 1.
BMP
Format standard d'image dans un environnement Windows. Le format BMP reconnaît les modèles de couleurs RVB, table de fausses couleurs, nuances de gris et couleurs en mode point.
bruit
Données ou marques non identifiables qui apparaissent sous forme de taches claires dans une région foncée d'une image numérisée, à cause d'une interférence électrique dans le capteur à couplage de charge ou dans les circuits connexes.

C

capteur d'image
The process of adjusting the colour of one device relative to another, such as a monitor to a printer, or a scanner to a film recorder, or the process of adjusting the colour of one device to some established standard.
CCITT Groupe III or Groupe IV
Les normes adoptées par l'Union internationale des communications (UIT), anciennement le Comité consultatif international télégraphique et téléphonique (CCITT), pour comprimer l'image de textes. Tous les télécopieurs utilisent une de ces normes ou les deux.
CD-R
Disque optique monosession (Write Once Read Many [WORM]); l'écriture peut toutefois être effectuée au cours de plus d'une session. À l'heure actuelle, un CD-R peut contenir 650 mégaoctets de données. La durée de vie varie grandement : les disques d'archivage (or) entreposés correctement peuvent durer plus de 100 ans.
CD-RW
Type de disque optique sur lequel il est possible de récrire à de multiples reprises. Capacité de stockage comparable à celle d'un CD-R. Durée de vie généralement brève (moins de 10 ans).
cédérom
Disque compact à mémoire morte. Disque de données à accès direct habituellement produit en série et diffusé en tant que publication. L'information est inscrite sur le disque au moment de sa fabrication. Il peut être lu par un ordinateur, mais n'est pas inscriptible. À l'heure actuelle, un cédérom peut contenir jusqu'à 900 mégaoctets de données.
chargeur automatique
Périphérique d'ordinateur qui peut contenir plusieurs disques optiques compacts ou bandes magnétiques et qui permet de passer de l'un à l'autre à volonté.
CMJN
Modèle de couleurs, employé principalement pour l'impression, qui utilise les couleurs primaires soustractives — cyan, magenta, jaune —, ainsi que le noir. La combinaison d'encres cyan, magenta et jaune à pleine saturation donne du noir (soustraction de toutes les couleurs).
CompactFlash
Type de carte employé dans les appareils photo numériques pour le stockage des images saisies. Une carte CompactFlash peut être effacée une fois que les images ont été transférées ou lorsqu'elles ne sont plus requises.
compression
Réduction de la taille d'un fichier grâce à l'application d'un algorithme. On distingue les diverses techniques de compression selon qu'elles suppriment ou non des détails et des couleurs de l'image. Les techniques de compression sans perte permettent de comprimer des images sans perdre des détails de celle-ci. Les techniques de compression avec perte ont pour effet de comprimer l'image en supprimant des détails.
compression avec perte
Mode de compression qui diminue l'espace de stockage nécessaire pour un fichier d'image en supprimant des données. Les algorithmes de compression avec perte les plus efficaces suppriment de l'information qui n'est pas facilement perceptible par l'œil humain. On peut atteindre des facteurs de compression de 10 à 50 pour 1.
compression sans perte
Mode de compression qui diminue l'espace de stockage nécessaire pour un fichier d'image sans perte réelle de données. L'image non comprimée peut être restituée identique à l'original. Le fichier d'une image à tons continus est en moyenne réduit à environ la moitié de sa taille originale.
contrôle de la qualité
Surveillance de systèmes et de processus qui vise à s'assurer que la qualité du résultat se situe à l'intérieur de tolérances définies.
convertisseur analogique-numérique
Dispositif qui, dans un appareil photo numérique ou un lecteur optique, transforme en signal numérique le signal analogique qui vient du capteur d'image.
correction des couleurs
Modification des couleurs d'une image numérique ou imprimée afin qu'elles correspondent exactement aux couleurs de l'original.
couleurs additives
Le rouge, le vert et le bleu (RVB), couleurs primaires utilisées dans les moniteurs et les lecteurs optiques, qui sont perçues comme du blanc lorsqu'elles sont additionnées.
Couleur Lab
Modèle de couleurs mis au point par la Commission Internationale de l'Éclairage (CIE). Le modèle Lab, tout comme d'autres modèles de couleurs de la CIE, définit les valeurs de couleur d'une manière mathématique et indépendante des appareils utilisés. Une couleur Lab est toujours la même quel que soit l'appareil qui la produit.
couleurs soustractives
Le cyan, le magenta et le jaune (CMJ), qui produisent du noir lorsqu'ils sont mélangés dans certaines proportions. Dans le domaine de l'impression, on ajoute souvent un pigment noir pour obtenir une meilleure définition, puisque le mélange d'encres réelles ne peut produire un noir pur.
crénelage
Effet qui se produit lorsque l'on agrandit une image (par un effet de zoom), du fait que chaque pixel de l'image occupe deux ou plusieurs pixels de l'unité d'affichage. Il en résulte un effet d'escalier partout où un élément de l'image n'est pas horizontal ou vertical.

D

détourage
Méthode d'élimination des parties non désirées d'une image numérique, par exemple les bords créés au cours du processus de lecture optique.
détramage
Fonction intégrée dans certains logiciels de lecture optique afin de réduire ou d'éliminer le moirage.
dispositif à couplage de charge
Puce sensible à la lumière ou capteur d'image que l'on emploie dans les lecteurs optiques et les appareils photo numériques pour transformer la lumière en un courant électrique (analogique) d'intensité proportionnelle. Un convertisseur analogique-numérique transforme ensuite le signal analogique en pixels.
dispositif à modulation de charge
Capteur actif d'image dérivé des techniques du dispositif à couplage de charge et du semi-conducteur à oxyde de métal complémentaire.
dispositif de stockage
Moyen de stockage et de récupération de fichiers numériques, par exemple sur disque magnétique, sur disque optique compact ou sur bande.
disque à circuits intégrés (ssd)
Dispositif de stockage de données sans pièces mobiles, qui utilise seulement des circuits intégrés comme mémoire pour stocker les données de façon continuelle.
Cliché numérique (Digital Negative [DNG])
Format RAW ouvert pour les images photographiques numériques lancé en 2004 par Adobe dans le but d'améliorer l'accès à long terme aux images en format RAW. En 2012, Adobe a présenté une demande de certification ISO pour le format DNG. Si cette demande est acceptée, le format est susceptible d'être adopté par un plus grand nombre d'intervenants. Entre-temps, certains fabricants d'appareils photo moins importants ont adopté le format, mais les grandes entreprises continuent d'utiliser les formats commerciaux RAW. Par conséquent, les formats RAW des grands fabricants ont fait l'objet d'une rétroingénierie de la part d'Adobe, ce qui signifie qu'ils peuvent être convertis sans perte en format DNG. Cette initiative a donné de bons résultats, mais il semble que certains formats commerciaux RAW convertis en fichiers DNG ne soient pas reconnus par tous les logiciels d'édition qui acceptent le format DNG. Testez le déroulement des opérations avant l'adoption à grande échelle d'un système qui archive des fichiers DNG ayant été convertis à partir de formats commerciaux RAW.
Mémoire vive dynamique (Dynamic RAM [DRAM])
Type de mémoire vive (RAM) souvent utilisée en informatique. La mémoire DRAM est l'une des formes de mémoires à accès direct les plus faciles à installer, et par conséquent, elle permet de stocker plus de données dans un espace donné.
DVD (disque numérique polyvalent)
Disque optique pour le stockage de données de même dimension qu'un disque compact (CD), mais offrant une capacité de stockage supérieure à ce dernier. Tout comme les CD, il en existe différents types; un DVD-R a une durée de vie de 2 à 15 ans et peut contenir jusqu'à 8,5 gigaoctets de données.

E

échelle des couleurs
Valeurs relatives de toutes les couleurs des images numériques. Employées pour s'assurer que la représentation des couleurs est exacte et constante d'une image numérique à l'autre.
échelle de gris
Échelle des tons de gris qui va du noir au blanc. Les tons de gris sont généralement représentés par une valeur de 0 (noir) à 255 (blanc) attribuée à chaque pixel d'une image.
écran à cristaux liquides
Écran couleur dont sont munis la plupart des appareils photographiques numériques. D'une diagonale généralement comprise entre 1,8 et 2,5 po, il sert à vérifier les images qui viennent d'être prises. Un écran à cristaux liquides est habituellement plus précis qu'un viseur optique, mais moins commode à utiliser.
équilibre des blancs
Réglage de la couleur des objets blancs. Dans un moniteur, un point blanc résulte de la combinaison de points rouge, vert et bleu de substance fluorescente à leur intensité maximale mesurée par leur température en kelvins. Ce point sert ensuite de référence pour l'étalonnage.
équivalence ISO
Échelle de sensibilité des pellicules ou des dispositifs à couplage de charge définie par l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Les appareils photo numériques ont un équivalent ISO fixe ou peuvent être réglés à une sensibilité allant de 80 à 640 pour donner une exposition adéquate dans diverses conditions d'éclairage.
équivalent de longueur focale
Spécification d'un objectif d'appareil photo numérique donnée en équivalent 35 mm (parce que la plupart des utilisateurs connaissent mieux les objectifs d'appareils 35 mm).
équivalent 35 mm
Champ d'un appareil photo numérique énoncé en équivalent de longueur focale pour un appareil photo traditionnel 35 mm. Par exemple, une lentille de 5 mm d'un appareil photo numérique équivaut à une lentille de 36 mm d'un appareil photo traditionnel.
espace chromatique
Ensemble de définitions mathématiques des couleurs, employé pour faciliter la transmission d'informations sur les couleurs. Représentation du spectre des couleurs. Synonyme d'espace couleur.
espace colorimétrique
Ensemble de définitions mathématiques des couleurs, employé pour faciliter la transmission d'informations sur les couleurs. Représentation du spectre des couleurs. Synonyme d'espace couleur.
espace couleur
Ensemble de définitions mathématiques des couleurs, employé pour faciliter la transmission d'informations sur les couleurs. Représentation du spectre des couleurs. Aussi appelé espace chromatique ou espace colorimétrique.
étalonnage
Réglage des couleurs d'un appareil par rapport à une norme établie, ou encore d'un appareil par rapport à un autre, par exemple d'un moniteur par rapport à une imprimante ou d'un lecteur optique par rapport à un imageur.
étendue dynamique
Rapport de la saturation sur le bruit, limité par le nombre de bits du capteur. L'étendue dynamique est exprimée sous forme d'un nombre (par exemple 3,0). Dans l'image saisie, l'étendue dynamique est liée à la fidélité des couleurs et à l'étendue de contraste de l'image. Plus l'étendue dynamique est grande, plus le contraste et le nombre de bits sont élevés.

F

fausse couleur
Couleur représentée sur 8 bits ou moins, à l'aide d'une table de correspondances, afin de réduire autant que possible la taille des images. Les tables de fausses couleurs sont souvent employées pour les images qui figurent dans des pages Internet. Elles sont également constituées en vue des résultats les meilleurs possible dans Internet, compte tenu des différences entre les palettes de couleurs Windows et Macintosh.
fichier
Ensemble d'information, par exemple des textes, des données ou des images, enregistrés dans une unité de stockage telle qu'un disque.
fidélité des couleurs
Reproduction exacte des couleurs d'une image numérisée par rapport à celles de l'original.
filigrane
Motif ajouté à une image et qui en constitue une preuve de propriété. Un filigrane permet de retracer l'utilisation non autorisée d'une image.
filigrane numérique
Filigrane visible ou invisible apposé sur une image numérique afin que l'on sache qui en est propriétaire.
FireWire
Bus externe très rapide, mis au point par Apple, qui permet des taux de transferts pouvant atteindre 400 Mbits/s. Ce type de bus relève de la norme 1394 de l'IEEE.
Flash
Un milieu non-volatil électronique de stockage qui peut être effacée électriquement et reprogrammée.
FlashPix
Format d'image mis au point par Kodak, Hewlett-Packard, Live Picture et Microsoft, et qui permet un stockage à plusieurs résolutions ainsi qu'une compression JPEG.
format de fichier
Type de fichier de programme ou de données. Les formats TIFF, PICT et EPS sont des formats répandus de fichier d'image.
format d'image
Formal d'un fichier d'image.
format matriciel
Format de stockage d'information qui calque les pixels d'une image. Ce format est constitué de lignes de pixels. Aussi appelé mode point.
format vectoriel
Format d'image constitué d'éléments tels que des arcs, des traits et des polygones, chacun avec ses propres attributs et qui peuvent être modifiés individuellement. Un logiciel de dessin affiche généralement les images en format vectoriel.

G

gamma
Relation entre la tension d'entrée et la luminosité d'un moniteur. Il s'agit d'un important facteur d'étalonnage puisque les moniteurs doivent compenser le gamma pour donner les nuances de gris voulues à l'écran. Le gamma standard est de 2,2 dans Windows, et de 1,8 dans Mac OS.
gamme de couleurs
Ensemble complet des couleurs reproduites par un appareil. Une couleur est hors de la gamme si sa position dans l'espace couleur d'un appareil ne peut pas être traduite directement dans l'espace couleur d'un autre. D'une manière générale, une gamme de couleurs CMJN est plus étroite qu'une gamme de couleurs RVB.
GIF
Sigle de Graphic Image File (fichier d'image graphique), un format de stockage d'images parrainé par CompuServe, qui s'est rapidement répandu dans les services en ligne et Internet. Le nombre de bits est limité à 8, c'est-à-dire 256 couleurs. GIF 89a est un format plus récent qui permet l'entrelacement.
gigaoctet (Go)
Quantité de données numériques. En ce qui concerne l'espace disque ou la vitesse de transmission de ces données, un gigaoctet équivaut à un milliard (109) d'octets. En ce qui a trait à la mémoire d'un ordinateur pour ces données, le terme correspond souvent à la définition historique légèrement plus élevée, soit 1 073 741 824 (230) d'octets.
groupe III ou IV du CCITT
Normes adoptées par l'Union internationale des télécommunications (UIT), autrefois le Comité consultatif international de télégraphie et téléphonie (CCITT), pour la compression d'images de page de texte. Tous les télécopieurs d'usage courant utilisent l'une de ces normes ou les deux.

H

histogramme
Outil d'analyse constitué d'un graphique à barres, qui permet de détecter des problèmes de contraste et d'étendue dynamique dans une image. Les logiciels haut de gamme de traitement d'images ont recours à des histogrammes.

I

ICC
Sigle de l'International Colour Consortium (consortium international de la couleur), mis sur pied par des fournisseurs pour créer et promouvoir la normalisation et l'évolution d'une structure de système de gestion des couleurs qui soit ouverte et commune à tous les environnements.
image à demi-tons
Image reproduite à l'aide d'un écran spécial dont les points sont de tailles diverses afin de simuler les tons de gris d'une photographie. Cette technique est typiquement employée pour la reproduction d'images dans un journal ou un magazine.
image d'archives
Image numérique, aussi appelée image maîtresse, saisie avec la qualité ou la résolution la plus grande possible en pratique et stockée en vue d'une utilisation à long terme. Les images d'archives sont normalement stockées hors ligne sur bande ou sur disque optique compact, et l'on y accède uniquement pour produire des images dérivées.
image dérivée
Image numérique produite à partir d'une image d'archives ou maîtresse. Une image dérivée a généralement une résolution moindre que celle de l'image maîtresse. Elle est destinée à être affichée ou imprimée.
image en vraies couleurs
Image 24 bits.
image maîtresse
Image numérique saisie avec la qualité ou la résolution la plus grande possible en pratique et stockée en vue d'une utilisation à long terme. Les images d'archives sont normalement stockées hors ligne sur bande ou sur disque optique compact, et l'on y accède uniquement pour produire des images dérivées. Synonyme d'image d'archives.
image numérique
Matrice de pixels dont chacun comporte une information de couleur et de luminance. Cette matrice forme une image lorsqu'elle est vue à une distance appropriée.
ImagePac
Format répandu de fichier d'image, mis au point par Kodak et conçu spécifiquement pour le stockage d'images de qualité photographique sur disque optique compact.
imprimante à jet d'encre
Type d'imprimante, souvent peu coûteuse, qui projette des gouttelettes d'encre sur le papier pour créer une image. Les imprimantes à jet d'encre haut de gamme permettent d'obtenir une qualité voisine de celle d'une épreuve photographique.
imprimante à laser
Imprimante qui fait appel à la technologie d'un copieur à laser pour produire des sorties de grande qualité à partir de données informatiques. Le laser charge un tambour électrostatiquement sensible, qui capte des particules d'encre sèche à base de carbone. Ces dernières sont transférées et fixées sur le papier ou sur un transparent.
inscriptible une seule fois
Se dit d'un support de stockage qui ne peut plus être modifié une fois qu'il est écrit, mais qui peut être lu plusieurs fois.
interface
Appareil, méthode ou norme qui permet de réaliser une connexion entre des appareils ou des composantes d'appareils informatiques.
interpolation
Processus normalement employé dans les lecteurs optiques et les appareils photo numériques pour augmenter le nombre de pixels d'une image en faisant la moyenne des valeurs des pixels voisins.
Image and Scanner Interface Specification (ISIS)
Norme ouverte, et interface normalisée acceptée par l'industrie pour le balayage d'images, créée en 1990 et actuellement reconnue par de nombreux fournisseurs d'applications et de lecteurs optiques.

J

JPEG
Sigle de Joint Photographic Experts Group (groupe conjoint d'experts en photographie). Format répandu d'affichage d'images dans Internet. Le format JFIF (JPEG File Interchange Format) — format d'échange de fichiers JPEG) est employé pour comprimer une image à l'aide de la méthode JPEG, qui est une méthode normalisée de compression d'images fixes sanctionnée par l'Organisation internationale de normalisation (ISO).

K

Kilo-octet (Ko)
Quantité de données numériques. En ce qui concerne l'espace disque ou la vitesse de transmission de ces données, un kilo-octet (abréviation : ko) est exactement égal à mille (103) octets. En ce qui a trait à la mémoire d'un ordinateur pour ces données, le terme Ko – quant à lui - correspond à la définition historique légèrement plus élevée, soit 1 024 (210) octets.

L

largeur de bande
Capacité de transmission d'une voie de communication. Débit de transmission mesuré en bits par seconde. Il faut un réseau à large bande pour transmettre rapidement des images, car celles-ci comportent généralement de grandes quantités de données.
LCD TFT
Écran à cristaux liquides à transistor en couches minces – variante de l'écran à cristaux liquides, souvent utilisé à l'arrière des appareils photo numériques et d'autres dispositifs.
lecteur Jaz
Lecteur de disques, fabriqué par Iomega, qui permet d'enregistrer de l'ordre du gigaoctet (1 000 mégaoctets) sur des disques amovibles.
lecteur optique
Appareil de saisie d'une image numérique. Il y a plusieurs types de lecteurs optiques, dont les lecteurs optiques à plat, à tambour, de pellicules et de microfilms.
lecteur optique à plat
Appareil de saisie d'images dans lequel le document à saisir reste immobile pendant que le capteur (généralement une barrette de dispositifs à couplage de charge) le balaie par-dessus ou par-dessous.
lecteur optique à tambour
Appareil haut de gamme de saisie d'images. L'image à saisir est enroulée sur un tambour qui tourne à grande vitesse pendant qu'une source lumineuse la balaie pour en saisir une version numérique.
lecteur optique de pellicules
Lecteur optique spécialement conçu pour la saisie de documents sous forme de pellicules transparentes, par exemple des pellicules 35 mm. La pellicule est montée sur un support qui peut traverser automatiquement le lecteur. Un lecteur optique de pellicules peut faire appel à une barrette ou une matrice de dispositifs à couplage de charge.
lecteur optique portatif
Appareil portatif, généralement de bas de gamme, utilisé pour la saisie d'images.
lecteur Zip
Lecteur de disques, fabriqué par Iomega, qui permet d'enregistrer de l'ordre de 100 mégaoctets sur des disques amovibles.
lignes au pouce
Densité des lignes horizontales et verticales dans un écran à demi-tons.
logiciel
Ensemble de commandes codées qui indiquent à un ordinateur les tâches à effectuer. Word, PhotoShop, Picture Easy et PhotoDeluxe sont des logiciels.
LZW
Sigle de Lempel-Ziv-Welch, un algorithme de compression de données sans perte employé dans des fichiers GIF et TIFF.

M

manipulation d'images
Ensemble des modifications telles que l'ajustement des couleurs, le recadrage, la réduction du moiré, etc., effectuées à l'aide d'un logiciel d'édition d'images.
matrice
Type répandu d'organisation de détecteurs (voir dispositif à couplage de charge et semi-conducteur à oxyde de métal complémentaire) dans un appareil photo numérique, dans lequel il y a un nombre fixe de pixels dans le sens horizontal et dans le sens vertical, ce qui permet de capter d'un seul coup toute une image en couleurs.
matrice de balayage
Mode d'arrangement des détecteurs d'un appareil photo numérique, hybride entre une matrice complète et une barrette de balayage.
mégaoctet (Mo)
Quantité de données numériques. En ce qui concerne l'espace disque ou la vitesse de transmission de ces données, un mégaoctet équivaut exactement à un million (106) d'octets. En ce qui a trait à la mémoire d'un ordinateur pour ces données, le terme correspond à la définition historique légèrement plus élevée, soit 1 048 576 (220) d'octets.
mégapixel
Mesure de la résolution d'un appareil photo numérique dont le capteur d'image est capable de saisir un million de pixels.
mémoire
Terme courant employé pour désigner une composante d'un système électronique conçue pour stocker de l'information en vue d'un usage ultérieur.
Mémoire morte
Mémoire que l'on peut lire, mais non mettre à jour ou modifier. Couramment employé dans les ordinateurs et les disques optiques compacts, ce type de mémoire est non volatile et ne s'efface pas lorsque l'on coupe le courant.
mémoire vive
Mémoire volatile qui sert au stockage temporaire d'information au cours du traitement. Les processeurs de la plupart des ordinateurs, appareils photographiques numériques et imprimantes utilisent de la mémoire vive.
métadonnées
Données à propos de données, ou information sur une image afin d'accéder à cette image. Les métadonnées comprennent généralement de l'information sur le contenu intellectuel de l'image, les paramètres de représentation numérique ainsi que l'information concernant la sécurité et la gestion des droits.
migration
Transfert d'une image numérique d'une configuration matérielle ou logicielle à une autre, ou d'une technologie à une autre, afin de préserver l'intégrité du contenu et les possibilités d'accès à l'image.
mise au point automatique
Mise au foyer automatique d'un appareil photo sur l'objet à saisir. Cet objet constitue alors la partie la plus nette de toute l'image.
mise au point fixe
Caractéristique d'un appareil photo selon laquelle le foyer est réglé au préalable à une distance à laquelle la plupart des sujets ou objets photographiés seront au foyer. Une mise au point fixe ne donne pas un résultat aussi précis qu'une mise au point automatique.
mise au point manuelle
Réglage d'un appareil photo numérique qui permet de mettre au foyer un objet situé à une distance quelconque ou à certaines distances définies telles que 1 m, 5 m et l'infini. Dans certains appareils, la mise au point manuelle est offerte en plus de la mise au point automatique et peut supplanter cette dernière.
mode point
Format de stockage d'information qui représente une image sous forme de points correspondants aux différents pixels qui la constituent. Aussi appelé format matriciel.
moirage
Motif visible lorsqu'un ou plusieurs écrans à demi-tons sont désalignés dans une image en couleurs.
multimégapixel
Se dit de la résolution d'un appareil photo numérique dont le capteur d'image est capable de saisir deux millions de pixels ou plus.

N

nombre de bits
Nombre de bits utilisés pour décrire la couleur ou la nuance de gris de chaque pixel. Plus le nombre de bits est élevé, plus le nombre de couleurs ou de nuances de gris possibles pour un pixel est élevé. Exemples :
  • 1 bit : noir et blanc
  • nuances de gris 8 bits : 256 nuances de gris
  • couleurs 8 bits : 256 couleurs
  • couleurs 16 bits : 65 536 couleurs
  • couleurs 24 bits : 16,8 millions de couleurs
  • couleurs 30 bits ou plus : 1 milliard de couleurs ou plus
numérisation
Processus de création d'une représentation numérique ou d'une image d'un original par lecture optique ou photographie numérique.

O

OCR
Sigle de Optical Character Recognition (reconnaissance optique de caractères). Technologie qui permet à un ordinateur de « lire » des caractères imprimés. Cette technologie fonctionne sur une représentation graphique du texte à interpréter, généralement obtenue par lecture optique d'une image.
octet
Groupe de 8 bits qui constitue l'unité fondamentale d'information dans un ordinateur.

P

palette
Ensemble des couleurs qui figurent dans une image donnée. La palette constitue une partie d'une table de fausses couleurs.
PCX
Format de fichier d'image couramment employé dans des ordinateurs de type IBM PC.
pellicule photographique
Substrat enduit d'une émulsion qui contient des grains d'halogénure sensibles à la lumière.
PhotoCD
Technologie de stockage de type disque optique compact mise au point par Kodak. Pour chaque image, cinq niveaux de qualité sont stockés sur un disque Imagepac ou PhotoCD.
PhotoShop
Application d'édition d'images mise au point par Adobe et largement utilisée en traitement d'images.
photosite
Petit élément de la surface d'un capteur d'image, qui capte la luminosité d'un pixel de l'image. Il y a un et un seul photosite pour chaque pixel de l'image.
PICT
Format de fichier graphique largement employé dans les applications graphiques et de mise en pages dans l'environnement Macintosh, comme intermédiaire pour le transfert de fichiers d'une application à une autre.
pilote de périphérique
Logiciel utilitaire conçu pour la commande d'un périphérique, par exemple une imprimante ou un lecteur optique.
pixel
Mot abrégé de l'anglais picture element (élément d'image), la plus petite unité constitutive d'une image. Chaque pixel peut représenter une couleur parmi un certain nombre, qui dépend de la quantité d'espace qui lui est allouée. Le pixel est également employé comme unité de mesure de la taille et de la résolution d'une image.
PNG
Sigle de Portable Network Graphics (graphique réseau portable). Format standard de fichier approuvé par le consortium W3 pour remplacer le format GIF. PNG est libre de tout brevet et de toute licence.
port série
Dispositif de transfert de données qui sert à relier un périphérique, par exemple un appareil photo numérique, à un ordinateur. La connexion série permet au périphérique de transmettre des données vers l'ordinateur et vice versa.
PostScript
Langage de description de page mise au point par Adobe Systems, Inc. pour commander précisément la position de formes et de caractères sur une page. Des appareils ou des logiciels peuvent être décrits comme compatibles avec PostScript.
ppi
Pixels au pouce; mesure qui sert à décrire la précision d'une image numérique. Une image dont le nombre de pixels au pouce est plus élevé montre plus de détails qu'une autre dont le nombre de pixels au pouce est moindre. Souvent confondu avec le terme points par pouce (ppi).
ppp
Points par pouce; mesure de la résolution d'une image venant d'un périphérique de sortie. C'est le nombre de points qui peuvent être imprimés ou affichés par pouce dans le sens horizontal et dans le sens vertical. Souvent confondu avec le terme pixels au pouce (ppi).
préservation numérique
Entretien à long terme et mise à niveau de fichiers numériques sur des supports numériques de stockage.
profil ICC d'un appareil
Fichier qui décrit comment un appareil donné (p. ex. moniteur, lecteur optique, imprimante) reproduit la couleur dans l'espace couleur qui lui est propre. Un profil ICC peut être générique ou adapté à un cas particulier.

Q

R

rafraîchissement
Transfert de données numériques sur un nouveau support dans le but d'éviter les effets de la détérioration du support.
RAW
Fichiers contenant des données originales saisies au moyen d'un capteur d'image, habituellement un appareil photo numérique. Le format RAW permet l'enregistrement de toutes les données provenant du capteur de même que des métadonnées produites pendant le processus de saisie d'image.
redimensionnement
Modification de la résolution ou de la taille horizontale ou verticale d'une image.
rééchantillonnage
Changement de la résolution d'une image par augmentation ou diminution du nombre de pixels.
réglage de la luminosité
Addition ou soustraction de lumière blanche à une couleur.
résolution
Résolution spatiale, qui s'exprime normalement en nombre de pixels par unité linéaire, par exemple 300 pixels au pouce, en points par pouce ou en échantillons au pouce. Pour ce qui est de la résolution en luminance, voir nombre de bits.
Résolution en luminance
Définit à quelle résolution l'intensité d'un pixel peut être exprimée.
résolution optique
Résolution réelle d'un capteur d'image, établie à partir du nombre de photosites à la surface du capteur d'image sans faire appel à l'interpolation.
RLE
Sigle de Run Length Encoding (codage à l'exécution). Format de compression sans perte employé principalement dans des fichiers Windows (BMP, PCX). Ce format ne prend en charge que 256 couleurs.
ROM
Sigle de Read Only Memory : mémoire qui peut être lue mais non mise à jour ou modifiée. La mémoire est non volatile et ne peut disparaître quand l'appareil est mis hors tension. Fréquemment employée dans les ordinateurs et les formats CD comme les cédéroms.
RVB
Modèle de couleurs additives selon lequel les couleurs résultent de l'addition de lumière rouge, verte et bleue. L'addition de ces trois couleurs à leur intensité maximale donne le blanc. Les appareils photo numériques, les lecteurs optiques et les moniteurs font appel au modèle RVB pour enregistrer et afficher les couleurs.

S

saisie d'image
Processus de création d'une représentation numérique ou d'une image d'un original par lecture optique ou photographie numérique.
SCSI
Sigle de Small Computer Serial Interface (interface série pour petit ordinateur). Dispositif de connexion d'une chaîne de périphériques à un ordinateur.
Secure Digital (SD)
Format de carte mémoire utilisé dans les appareils portatifs comme les téléphones cellulaires, les appareils photo numériques, les systèmes de navigation GPS et les tablettes électroniques.
Secure Digital High Capacity (SDHC)
Format de carte mémoire haute capacité utilisé dans les appareils portatifs, défini dans la version 2.0 de la spécification SD. Ce format accepte les cartes d'une capacité pouvant atteindre 32 gigaoctets.
semi-conducteur à oxyde de métal complémentaire
Type de capteur d'image employé dans un appareil photo numérique. Sa sensibilité est inférieure à celle du dispositif à couplage de charge et produit davantage de bruit dans l'appareil de numérisation.
séparation des couleurs
Processus qui consiste à transformer une image en couleurs en un nombre limité de couleurs primaires. La séparation se fait en couleurs primaires additives (rouge, vert, bleu) pour un lecteur optique, et en couleurs primaires soustractives (cyan, magenta, jaune), plus le noir pour l'impression.
simulation de couleurs
Processus par lequel un logiciel ou un périphérique de sortie simule des tons continus à l'aide d'ensembles de points.
sublimation
Procédé d'impression par lequel un ruban encreur est chauffé par la tête d'impression, ce qui produit un gaz qui durcit au contact d'un papier spécial. Cela crée des points de couleur à bords flous qui se mêlent les uns aux autres et donne l'aspect d'une photographie à tons continus.
système de gestion des couleurs
Ensemble de logiciels conçu pour donner une représentation cohérente des couleurs entre les lecteurs optiques, les moniteurs et les imprimantes, afin d'assurer la constance des couleurs dans tous les aspects du traitement d'images.

T

table de fausses couleurs
Table qui contient les valeurs RVB de 256 couleurs. Cette technique permet d'économiser de l'espace puisque chaque pixel est représenté par un nombre de 8 bits qui pointe vers des valeurs RVB contenues dans la table, au lieu de devoir être représenté par 24 bits décrivant sa couleur.
teinte
Aspect de la couleur qui correspond à la longueur des ondes lumineuses et détermine la couleur employée.
téraoctet (To)
Quantité de données numériques. En ce qui concerne l'espace mémoire numérique (ce terme s'applique presque uniquement à cet aspect), un téraoctet équivaut exactement à un billion (1012) d'octets.
tests de performance
Ensemble de tests normalement effectués au cours de l'étude de faisabilité afin de déterminer les normes techniques de numérisation des objets. Les procédures de contrôle de la qualité visent à évaluer les images numérisées au regard de ces normes.
TIFF
Sigle de Tagged Image File Format (format de fichier d'image étiquetée). Format de fichier très utilisé pour le stockage d'images de grande qualité.
tons continus
Caractérise une image dont la luminance ne présente pas d'interruptions. Chaque pixel d'une image à tons continus utilise au moins un octet pour chacune de ses valeurs de rouge, de vert et de bleu, ce qui donne 256 niveaux possibles de densité par couleur, ou plus de 16 millions de couleurs au total.
traitement d'images
Saisie et manipulation d'images afin de les améliorer ou d'en extraire de l'information.
traitement d'images numériques
Ensemble des processus de création et de manipulation d'images numériques.
TWAIN
Interface normalisée mise au point par un consortium de réalisateurs de logiciels pour les communications entre un logiciel et des lecteurs optiques, des dispositifs de traitement d'images et des appareils photo numériques.

U

USB
Sigle de Universal Serial Bus (bus série universel). Dispositif qui facilite la connexion de périphériques série à un micro-ordinateur et vise à éliminer le goulet d'étranglement des ports série, qui a toujours été la plaie des micro-ordinateurs. Plusieurs nouveaux périphériques comme les appareils photo numériques et les lecteurs optiques prennent en charge l'interface USB.

V

vignette
Petite image, de faible résolution, qui sert à la prévisualisation et est souvent reliée à une version haute définition de la même image.
viseur optique
Dispositif optique d'un appareil photo numérique, qui permet de voir l'objet à photographier. Les meilleurs appareils photo numériques ont un viseur optique et un écran à cristaux liquides.

W

X

Y

YCC
Codage des couleurs mis au point par Kodak pour son format de fichier Imagepac.

Z

ZIP
Format de compression de fichiers. Les fichiers comprimés à l'aide de PKZip ou de WinZip sont les fichiers d'archives les plus répandus.
zoom numérique
Agrandissement électronique d'une partie d'une image, qui simule un téléobjectif et fait paraître cette partie de l'image plus proche et plus grande. En réalité, l'image est recadrée, avec perte de pixels et de résolution. Certains appareils photo numériques et lecteurs optiques sont munis d'un dispositif d'interpolation qui compense la perte de résolution.
zoom optique
Objectif qui utilise le mouvement d'éléments de la lentille pour obtenir divers champs de vision. La résolution de l'image demeure la même, peu importe que le zoom soit réglé en position grand-angle ou téléobjectif.

Bibliographie

Art Museum Image Consortium (AMICO), http://www.amico.org/home.html (Consulté le 6 mars 2000)

L'Art Museum Image Consortium (AMICO) est une association sans but lucratif d'institutions qui possèdent des collections d'ouvres d'art. En s'associant, elles cherchent à rendre possible l'utilisation éducative de la documentation numérique portant sur leurs collections et à mettre sur pied une bibliothèque numérique conjointe à laquelle seront versés ces documents. Cette bibliothèque sera accessible aux établissements d'enseignement, du jardin d'enfants aux collèges et universités, ainsi qu'aux bibliothèques publiques. Toutes les institutions qui possèdent des collections d'ouvres d'art et qui sont prêtes à les partager avec la bibliothèque AMICO peuvent devenir membres.

Arts and Humanities Data Service (AHDS), Londres, Royaume-Uni, AHDS, 2 mars 2000, http://www.ahds.ac.uk/ (Consulté le 6 mars 2000)

L'Arts and Humanities Data Service est un organisme national financé par le Joint Information Systems Committee du Higher Education Funding Councils et de l'Arts and Humanities Research Board du Royaume-Uni. Il a été créé afin de cataloguer, de gérer et de préserver les ressources électroniques résultant des travaux de recherche dans le domaine des arts et des sciences humaines et d'en promouvoir la réutilisation. Il favorise l'utilisation de ses collections aux fins de recherche et d'enseignement et fournit des renseignements sur ces dernières par l'entremise d'un catalogue en ligne. Il offre de nombreux services aux utilisateurs, notamment un bulletin d'information et une série d'études de cas portant sur les avantages et les obstacles liés à la création, à la diffusion et à la conservation des ressources numériques.

Australian Digitisation Projects, http://www.nla.gov.au/libraries/digitisation/ (Consulté le 1er octobre 2011).

Ce service a pour mission d'enregistrer et de rendre accessible de l'information sur les projets de numérisation entrepris par les organismes culturels australiens.

Ayris, Paul. « Guidance for selecting materials for digitisation », Joint RLG and NPO Preservation Conference: Guidelines for Digital Imaging, Mountain View, Californie, RLG, 19 février 1999.

Cet article traite du processus de prise de décision et de son importance pour le choix du matériel à numériser. Le processus suggéré comprend un tableau de prise de décision comportant 20 questions regroupées autour de quatre sujets : évaluation, avantages, normes et questions d'ordre administratif. Cet article comprend également un exposé sur un certain nombre d'études et d'études de cas, les problèmes associés au choix, la disponibilité limitée de telles lignes directrices et la façon d'utiliser le tableau.

Baulch, Libby, Copyright Guidelines for Museums and Galleries in a Digital Environment, 2e édition, Australian Museums Online, mars 1998, http://www.collectionsaustralia.net/.../Digi_Enviro.pdf, (Consulté le 28, février 2000).

Même si ces lignes directrices sont destinées aux petits musées qui souhaitent numériser des images, elles peuvent également intéresser les grandes institutions. Elles visent à fournir aux intéressés des renseignements sur le droit d'auteur et tout particulièrement à les aider à déterminer s'il est nécessaire d'obtenir l'affranchissement du droit. Elles suggèrent en outre des façons de le faire. Dans certains cas, il peut être nécessaire d'obtenir les conseils d'un avocat et ces lignes directrices ne prétendent pas faire office de tels conseils.

Beagrie, Neil et Daniel Greenstein, « A Strategic Policy Framework for Creating and Preserving Digital Collections », Arts and Humanities Data Service, version 4.0, 14 juillet 1998, http://www.ukoln.ac.uk/services/papers/bl/framework/framework.html (Consulté en 2002).

Ce rapport traite de la question vitale de l'élaboration d'un cadre stratégique pour la création et la conservation à long terme des ressources numériques relatives au patrimoine culturel et intellectuel. Il s'agit d'un document stratégique de première importance sur ce sujet. Ce rapport décrit d'abord le contexte entourant l'étude, suivi d'une introduction sur les enjeux relatifs à la création et à la conservation de l'information numérique, soulignant l'importance de cette activité et de l'adoption d'un cadre stratégique. Il présente un sommaire détaillé du cadre stratégique et des études de cas pour démontrer certaines préoccupations de la vie courante en ce qui concerne la conservation des ressources numériques. Le rapport contient 13 recommandations en matière de conservation numérique à long terme, de normes, de cadre stratégique et de recherches futures. Il comprend aussi un résumé des pratiques exemplaires et des normes de mise en œuvre du cadre stratégique.

Besser, Howard, Image and Multimedia Database Resources, Berkeley, Californie, Berkeley Digital Library SunSITE, Université de la Californie, 25 février 2000, http://besser.tsoa.nyu.edu/howard/imaging/ (Consulté le 3 mars 2000).

L'auteur a compilé une liste de ressources relatives aux bases de données d'images et de documents multimédias. Cette liste comporte des catégories ayant trait au traitement numérique, aux métadonnées et aux normes, aux questions morales et juridiques, à la saisie et à la compression d'image, à la qualité et à la préservation des images, à la protection technique des images, à la récupération et aux coûts. Le site comprend une liste des bases de données d'images disponibles sur Internet.

Cartolano, Robert, Janet Gertz et Susan Klimley, Oversized Color Images: Addressing Issues of Preservation and Access, New York State Museum Bulletins Project, New York, Columbia University Libraries and Academic Information System, 2 mai 1997, http://www.cc.columbia.edu/dlc/nysmb/ (Consulté le 3 mars 2000).

Ce site trace les grandes lignes des résultats d'un projet réalisé par la Commission on Preservation and Access entre 1994 et 1996. Ce projet avait pour objet de cerner les techniques les plus acceptables de préservation et d'accès à utiliser dans le cas de documents textuels fragiles associés à des images couleur grand format. Pour l'essai-type, on a utilisé des volumes du bulletin du New York State Museum.

Case Study: Learning Lessons from Other Digitisation Projects, JISC Digital Media, http://www.jiscdigitalmedia.ac.uk/casestudy/learning-lessons-from-other-digitisation-projects (Consulté en 2008).

Cette étude expose certains enseignements tirés de plusieurs projets de numérisation. La liste ne se veut pas exhaustive, mais elle fournit un aperçu des problèmes qui se posent fréquemment lorsqu'on réalise un projet de numérisation.

The Collections Trust (http://www.collectionstrust.org.uk/) (Consulté le 4 décembre 2013).

Le Collections Trust (anciennement la Museum Documentation Association) est financé en partie par le Museums, Libraries and Archives Council et les organismes nationaux en Écosse et au Pays de Galles. Il vise à encourager le recours aux pratiques exemplaires dans tous les aspects de la documentation des musées. Il a aussi pour vocation de répondre aux besoins en matière de gestion de l'information des musées, des galeries et des organismes du patrimoine.

Colorado Digitization Project. Colorado: CDP, http://www.dlib.org/dlib/october01/garrison/10garrison.html (Consulté le 12 juin 1999).

Le projet de numérisation du Colorado est une initiative conjointe à laquelle participent les archives, les sociétés historiques, les bibliothèques et les musées du Colorado. L'objectif visé est de mettre sur pied un musée-bibliothèque numérique des ressources culturelles et historiques de cet État. Ce site Web se situe au cœur du projet. Il donne accès aux collections numériques existantes du Colorado ainsi qu'aux collections nationales apparentées et constitue une source de renseignements sur la numérisation. On y aborde des domaines tels que la numérisation, les métadonnées, le droit d'auteur, les politiques relatives à la constitution des collections et les énoncés sur la sélection, ainsi que des questions à prendre en compte avant d'entreprendre un projet de numérisation, telles que le but, le public visé, le financement et l'entretien. Le site est utilisé pour diffuser le plan stratégique ainsi que les lignes directrices et les normes utilisées.

Curtin, Dennis, A Short Course in Digital Photography, Marblehead, Massachusetts, Short Courses,http://www.photocourse.com/, (Consulté le 5 mars 2000)

Ce cours est offert dans le cadre du Short Courses Publishing Program et fait partie de la série d'ouvrages « Short Courses » consacrés aux appareils photo numériques et à la photo numérique. Ce cours particulier semble traiter de tous les aspects des appareils photo numériques et du traitement numérique, de l'achat d'un appareil et des conseils pour entreprendre un projet de photo numérique, à la numérisation des images et à la stéréophotographie. D'après le site Web, il s'agit, selon de nombreuses personnes, de la bible en fait de photographie numérique.

D-Lib Forum, Digital Libraries Initiative, mars 2000, http://www.dlib.org/dlib/october01/garrison/10garrison.html, (Consulté le 26 mars 2000)

« Le forum D-Lib est au service de la communauté des chercheurs et des développeurs qui participent à la création et à l'application de technologies visant à instaurer une bibliothèque numérique mondiale. L'objectif visé est d'appuyer et de favoriser les activités conjointes, l'échange d'information et la communication au sein de cette communauté. »

« Digitisation », PADI - Preserving Access to Digital Information, Canberra, Australie, National Library of Australia, 11 mars 2000, http://www.nla.gov.au/padi/topics/69.html (Consulté le 6 mars 2000).

Le PADI est le programme de conservation de l'accès à l'information numérique de la bibliothèque nationale de l'Australie. Il a pour objet de « fournir des mécanismes qui permettront de faire en sorte que l'information numérique soit gérée en tenant suffisamment compte de la conservation et de l'accès futur ». Il se décrit « comme une passerelle menant aux ressources numériques de conservation ». Cette section du site comprend un exposé sur la numérisation ainsi qu'une liste de ressources sur le sujet.

Soins des collections sur support électronique des petits musées et archives, https://www.canada.ca/fr/institut-conservation/services/soin-objets/supports-electroniques.html (Consulté le 5 décembre 2013).

Ce document décrit les étapes de base à suivre pour préserver les supports électroniques de façon durable. L'introduction propose un tableau qui résume la durée de vie de différents types de supports.

Ester, Michael, Digital Image Collections: Issues and Practice, Washington, DC, Commission on Preservation and Access, 1996 http://www.clir.org/pubs/abstract/pub67.html (Consulté le 1er octobre 2011).

C'est en puisant dans son expérience chez Luna Imaging Inc. et dans le cadre du Getty Art History Information Program que l'auteur a rédigé ce document qui porte surtout sur les aspects qui distinguent le processus de numérisation des collections visuelles de celui des autres projets de numérisation. Le rapport aborde les aspects techniques, organisationnels, intellectuels, juridiques et financiers de la question. Il fournit des conseils sur la planification d'un projet de numérisation, le traitement des images et les questions qui peuvent apporter des avantages à long terme.

Fleischhauer, Carl, « Steps in the Digitization Process », NDLP Internal Documentation, National Digital Library Program, Library of Congress, janvier 1996, http://lcweb2.loc.gov/ammem/award/docs/stepsdig.html (Consulté le 28 février 2000).

Ce document expose les grandes lignes du processus dont se sert la Bibliothèque du Congrès pour numériser ses collections. Même si l'information contenue dans ce site doit être modifiée en fonction des objectifs de l'utilisateur, elle peut quand même servir de modèle pour tout processus analogue. Les sept étapes énumérées ci-après décrivent le processus : préparation de la collection, sous-traitance de la conversion numérique, saisie numérique, examen de la qualité, archivage, assemblage du matériel aux fins de diffusion dans Internet et soutien des partenaires qui créent des produits à valeur ajoutée pour la bibliothèque numérique nationale (National Digital Library).

Fulton, Wayne, A few scanning tips, http://scantips.com/ (Consulté le 5 mars 2000).

L'idée à l'origine du site était « de fournir des conseils et des renseignements de base sur la numérisation afin d'aider les utilisateurs à tirer le meilleur parti de leur scanneur ». Deux sections en particulier méritent notre attention. Les sections intitulées « Scanning 101 - The Basics » et « Scanning 201: A Simple Way to Get Better Scans » , sont, comme leur nom l'indique, toutes indiquées pour les débutants. Elles traitent entre autres des techniques de numérisation, de l'utilisation efficace des scanneurs et des différentes façons de s'en servir. Ce site s'adresse aux personnes qui utilisent un scanneur à la maison pour leur plaisir et ne traite donc pas de questions d'ordre commercial.

Good Practice Handbook (for digitisation projects), Minerva, http://www.minervaeurope.org/structure/workinggroups/goodpract/document/bestpracticehandbook1_2.pdf PDF, (Consulté en 2004).

Ce document émane du groupe de travail sur les pratiques exemplaires du projet Minerva (WP 6). Il constitue un guide pratique pour l'établissement, l'exécution et la gestion de projets de numérisation, notamment dans le domaine culturel (bibliothèques, musées et archives). Il est destiné aux équipes des organismes culturels qui envisagent ou qui sont déjà en train de réaliser un projet de numérisation.

Good practices in digitisation, Minerva, http://www.minervaeurope.org/listgoodpract.htm, (Consulté en 2004).

Extrait du site Web : « MINERVA compile une liste de pratiques exemplaires en numérisation, selon les dix catégories sélectionnées dans le Good Practice Handbook, publié par le groupe de travail Minerva 6 – Recensement des pratiques exemplaires et des centres de compétence ».

Guide to Good Practice in the Digital Representation and Management of Cultural Heritage Materials, Washington, DC, NINCH, avril 1999, http://www.ninch.org/programs/practice/ (Consulté le 28 février 2000).

La National Initiative for a Networked Cultural Heritage (NINCH) a entrepris ce projet dans le but d'examiner et d'évaluer les pratiques actuelles de réseautage numérique des ressources du patrimoine culturel. Au départ, elle a défini la notion de bonne pratique constituée de six principes, chacun d'entre eux s'accompagnant d'une série de critères d'évaluation permettant de juger les pratiques en cours.

Lignes directrices relatives aux supports physiques de stockage numérique, Bibliothèque et Archives Canada, 2011, http://www.collectionscanada.gc.ca/obj/012018/f2/012018-8000-f.pdf PDF (Consulté le 5 décembre 2013).

Ces lignes directrices visent à aider les producteurs de contenu à prendre des décisions éclairées sur la durabilité et le risque d'obsolescence des divers supports sur le marché.

Guides to Quality in Visual Resource Imaging. Digital Library Federation (DLF); Research Libraries Group (RLG) , juillet 2000. http://www.diglib.org/pubs/dlf091/dlf091.htm (Consulté le 19 août 2000).

En 1998, un comité d'experts s'est réuni pour faire le point sur l'imagerie numérique des ressources visuelles. Ce comité a produit cinq guides (sur la planification d'un projet d'imagerie, la sélection d'un scanner, les systèmes d'imagerie et les divers facteurs affectant la qualité des images, la mesure de la qualité des originaux numériques et les formats de fichiers des originaux numériques) qui s'adressent à ceux qui ont déjà déterminé ce qu'ils comptent numériser et à quoi serviront les images numérisées, et qui offrent de l'information sur la façon de créer et d'emmagasiner avec succès des originaux numériques et des dérivés de grande qualité.

Harris, Lesley Ellen, Canadian Copyright Law, 2e éd. Toronto, McGraw-Hill Ryerson, 1995 http://www.mcgrawhill.ca/copyrightlaw (Consulté le 4 décembre 2013).

Cet ouvrage traite entre autres de la loi canadienne sur le droit d'auteur et de ses principes fondamentaux, de la protection et de la propriété du droit d'auteur, des éléments qui constituent l'usage légal des œuvres protégées par le droit d'auteur et de la protection internationale du droit d'auteur. Il présente en outre une comparaison avec la loi américaine sur le droit d'auteur et un exposé sur le droit d'auteur relativement à l'évolution rapide de la technologie, surtout en ce qui a trait à l'autoroute de l'information. Il est écrit dans un langage simple. Le but visé est d'offrir un guide d'information et non de donner des conseils juridiques.

Harris, Lesley Ellen, Digital Property: Currency of the 21st Century, Toronto, McGraw-Hill Ryerson, 1998

Ce livre traite du droit d'auteur et de la propriété numérique. Comme les médias numériques croissent à un rythme ahurissant, tout particulièrement Internet, la propriété intellectuelle et la question de savoir qui possède quoi sont devenus des sujets brûlants. Ce livre expose le point de vue autant du créateur et du propriétaire de contenu que de l'investisseur et de l'entrepreneur en nouveaux médias. Il traite, entre autres, de la façon dont les droits d'auteur sont traités dans les différents pays, de la manière d'évaluer la propriété intellectuelle et de se protéger contre les pirates. On y aborde également des emplois relatifs à la propriété intellectuelle, des problèmes liés à l'évaluation, à la commercialisation, à la vente et à l'octroi de propriété intellectuelle dans les nouveaux médias.

Hazen, Dan, Jeffery Horrell et Jan Merrill-Oldham, Selecting Research Collections for Digitization, Washington, DC, Council on Library and Information Resources, août 1998 http://www.clir.org/pubs/reports/hazen/pub74.html (28 février 2000).

Ce rapport contient des renseignements sur la planification destinés aux bibliothèques de recherche qui envisagent la conversion numérique à grande échelle de leurs collections à des fins de recherche et d'enseignement. On y parle, en autres, des critères de sélection, des normes d'imagerie, des questions de gestion des droits, des problèmes de conservation et des répercussions de la numérisation sur la bibliothèque et ses usagers.

ICONCLASS, Informatiekunde Instituut / Institute for Information Science, Université d'Utrecht, 16 octobre 1999, http://www.iconclass.org/help/outline (Consulté le 7 mars 2000).

« ICONCLASS est un système de classification iconographique. Ce système consiste essentiellement en une collection de définitions toutes prêtes d'objets, de personnes, d'événements, de situations et d'idées abstraites qui peuvent faire l'objet d'une œuvre d'art. Ces définitions sont le fruit de nombreuses années de recherche sur le sujet par l'inventeur du système ICONCLASS, Henri van de Waal (1910-1972), professeur d'histoire de l'art à l'Université de Leyde, et nombre de ses étudiants et collègues. »

Ce document propose une liste de nombreux formats de fichier d'image parmi les plus courants. Il contient aussi de l'information sur les filtres de conversion pris en charge par chaque format et renvoie aux caractéristiques des fichiers d'image.

Image Scanning: A Basic Helpsheet, Charlottesville, Virginie, Electronic Text Center, Université de la Virginie, http://www.library.virginia.edu/organization/etext/ (Consulté le 5 mars 2000).

Ce site passe brièvement en revue le processus de numérisation des images utilisé par l'Electronic Text Center de la bibliothèque Alderman de l'Université de la Virginie. Il comprend des exposés sur les types d'image, la résolution et les formats de fichiers d'images, sur « Archival Imaging » et les métadonnées connexes, et des recommandations pour l'utilisation des logiciels Adobe Photoshop et DeskScan avec un scanneur à plat HP Scanjet.

« Imaging and imagebases », Digital Imaging, Conservation OnLine (CoOL) , 8 mars 2000, http://palimpsest.stanford.edu/bytopic/imaging/ (Consulté le 7 mars 2000).

« CoOL, un projet du service de la conservation des bibliothèques de l'Université Stanford est une bibliothèque en texte intégral de renseignements sur la conservation. Elle porte sur un large éventail de sujets d'intérêt pour ceux qui travaillent dans le domaine de la conservation de documents de bibliothèque, d'archives et de musées. » Sur cette page de ce site Web, on trouve une liste des ressources en matière d'imagerie numérique, y compris une section sur l'imagerie et les bases de données d'images, les normes, les cahiers de charge et les formats, les ressources bibliographiques et les ressources sur l'imagerie numérique d'autres sites.

« Introduction to JPEG Compression and Graphics FAQs » , JPEG – Liens vers des sites contenant de l'information, Elysium Ltd, http://old.jpeg.org/jpegsolutions/links.phtml (Consulté le 3 mars 2000).

Ce site qui s'intitule JPEG - Information Links comporte une série de liens vers des sites contenant de l'information liée au format JPEG. Ces liens se décomposent en sections dont une est intitulée « Introduction to JPEG compression and graphics FAQs ».

Joint Information Services Committee (JISC): Networks and Innovative Services for Higher Education, Bristol, Royaume-Uni, JISC, 11 janvier 2000, http://www.jisc.ac.uk/ (Consulté le 7 mars 2000)

La mission du JISC est : « de stimuler et de faciliter l'exploitation rentable des systèmes d'information et de fournir une infrastructure nationale de réseaux de haute qualité pour les communautés des conseils de recherches et de l'enseignement supérieur du Royaume-Uni ». Le JISC est financé par le Scottish Higher Education Funding Council, le Higher Education Funding Council for England, le Higher Education Funding Council for Wales et le ministère de l'Éducation de l'Irlande du Nord. Le but visé par le site Web est de faire connaître l'ensemble complet des travaux du JISC.

Kenney, Anne R. et Oya Y. Rieger, Using Kodak Photo CD Technology for Preservation and Access: A Guide for Librarians, Archivists, and Curators, Ithaca, New York, Department of Preservation and Conservation, Cornell University Library, http://www.library.cornell.edu/preservation/kodak/kodak-htm.htm, (3 mars 2000) (Consulté le 4 décembre 2013).

Ce document résume les résultats d'une étude qui cherchait à évaluer la technologie PHOTO CD de Kodak en tant qu'outil permettant de conserver et de rendre accessible une large gamme de documents de recherche. Cette étude, coordonnée par le service de conservation de la bibliothèque de l'Université Cornell, avait pour objet d'évaluer la technologie PHOTO CD en contrôlant les facteurs qui influent sur la qualité de l'image durant la photographie, la numérisation et la visualisation à l'écran. C'était une tentative visant à déterminer dans quels cas cette technologie représentait la solution idéale pour la conservation numérique et l'accès et quels étaient les facteurs qui favorisaient son application efficace.

Kingma, Bruce R., The Economics of Digital Access: The Early Canadiana Online Project, Albany, New York, Université d'Albany, 10 août 1999, http://www.dlib.org/dlib/february00/kingma/02kingma.html (Consulté le 18 mars 2000).

Ce document examine les aspects économiques de la production, du stockage et de la diffusion de l'information à partir de documents imprimés et numériques et de microfiches, y compris les coûts de l'archivage et de l'accessibilité à ces documents. Les coûts des différents formats de document ont été évalués dans le cadre du projet Notre mémoire en ligne qui a permis de numériser plus de 3 000 titres de la collection de l'Institut canadien de micro-reproductions historiques. Les coûts de production et de stockage, les coûts de substitution pour les usagers et le marché éventuel pour l'accès numérique de Notre mémoire en ligne ont été étudiés, ainsi que les avantages de la numérisation. Les données recueillies dans le cadre de cette étude seront importantes pour déterminer le niveau d'investissement nécessaire aux futurs projets de numérisation de documents historiques.

Kirschenbaum, Matthew G., LOOKSEE: Resources for Image-based Humanities Computing, Lexington, Kentucky, Université du Kentucky, 27 janvier 2000, http://terpconnect.umd.edu/~mgk/looksee/ (Consulté le 3 mars 2000).

« L'objectif à long terme de LOOKSEE est de servir de forum communautaire pour le développement, en collaboration, d'outils d'analyse d'image gratuits. » Le site comprend une liste descriptive et un serveur d'archives de ses travaux.

Lee, Stuart D., Scoping the Future of the University of Oxford's Digital Library Collections., Oxford, Royaume-Uni, Université d'Oxford, septembre 1999, http://www.bodley.ox.ac.uk/scoping/report.html (Consulté le 6 mars 2000).

Ce rapport a été rédigé dans le but de permettre au secteur des bibliothèques de l'Université d'Oxford de déterminer ses activités de numérisation en cours et d'élaborer des plans d'avenir afin qu'Oxford « tire parti de son potentiel dans le domaine de la numérisation ». L'étude ne s'arrête pas qu'à Oxford; elle examine également les tendances actuelles au Royaume-Uni et ailleurs dans le monde. Même si elle porte surtout sur Oxford, les recommandations qu'elle contient intéresseront d'autres institutions qui se penchent sur des questions similaires. L'étude démontre qu'Oxford a « défini une stratégie visant à aller de l'avant en matière de numérisation grâce à un modèle précis de services de bibliothèque numérique et à un moyen éventuel de créer des contenus numériques pour la recherche avancée ». Ce rapport contient également un certain nombre d'annexes qui comprennent des documents sur toute une variété de sujets importants.

Durabilité des CD et des DVD inscriptibles, Institut canadien de conservation, https://www.canada.ca/fr/institut-conservation/services/publications-conservation-preservation/notes-institut-canadien-conservation/durabilite-cd-dvd-inscriptibles.html, (Consulté le 5 décembre 2013).

Ces notes proposent un examen approfondi des technologies propres aux CD et DVD, de la stabilité relative à long terme des différents formats sous lesquels elles sont accessibles et des méthodes à suivre pour leur entreposage à long terme.

MOAC Technical Specifications Working Draft, Museums and the Online Archive of California, http://archive.bampfa.berkeley.edu/moac/specs.html (Consulté le 1 mars 2000).

Ce site présente « les caractéristiques exigées pour que les musées puissent soumettre des instruments de recherche codés EAD et autres matériels connexes à l'Online Archive of California » . Il s'agit d'une ébauche du projet des musées et de l'Online Archive of California qui contient des notes sur les rapports existant entre les normes recommandées pour le MOAC et les autres normes utilisées dans ce domaine.

Museum Computer Network (MCN), http://www.mcn.edu/ (Consulté le 7 mars 2000).

« Le Museum Computer Network est un organisme sans but lucratif composé de professionnels voués à la promotion des objectifs culturels des musées au moyen des technologies de l'information. » Ils sont là pour aider les personnes et les institutions qui désirent obtenir de meilleurs outils pour élaborer, gérer et transmettre l'information muséale grâce à l'automatisation. Ils encouragent « les efforts conjoints qui permettent aux musées de créer et de diffuser plus efficacement les connaissances culturelles et scientifiques contenues dans leurs collections et les documents connexes ».

« NDLP Project Planning Checklist », American Memory, Washington, DC, National Digital Library Program, Library of Congress, janvier 1997, http://lcweb2.loc.gov/ammem/prjplan.html (Consulté le 28 février 2000).

Ce document brosse un tableau du processus de production des collections historiques en cours à la Bibliothèque du Congrès. Il reflète donc la structure et les méthodes administratives de la Bibliothèque. Comme il se fonde sur le processus utilisé à la Bibliothèque du Congrès, les autres institutions n'ont pas à se conformer à toutes les étapes; par contre, d'autres pourraient s'imposer. L'aide-mémoire passe en revue les processus suivants : sélection, planification, numérisation et création d'aides à l'accès, archivage, création d'un cadre, assemblage des collections, essai et amélioration, publication et mise à jour.

National Initiative for a Networked Cultural Heritage (NINCH), Washington, DC, NINCH, 9 mars 2000, http://www.ninch.org/ (Consulté le 7 mars 2000).

« Le National Initiative for a Networked Cultural Heritage (NINCH) est une coalition d'organismes divers créée pour assurer le leadership de la communauté culturelle dans l'évolution de l'environnement numérique. » Pour réaliser son mandat, il a recours à l'éducation, à la création d'une plate-forme de partage de l'information au profit de la communauté et à l'établissement d'un cadre permettant d'élaborer et de faire progresser des projets, des programmes et des partenariats dont tirera avantage la communauté culturelle.

« Normes techniques et standards de qualité recommandés par le Réseau Info-Muse de la SMQ », Projet de numérisation du Réseau Info-Muse, L'Observatoire SMQ (Société des musées québécois), 15 février 2000, http://www.smq.qc.ca/publicsspec/references/infomuse/normes.php (Consulté le 29 février 2000).

Le site Web contient de l'information sur les normes techniques et qualitatives recommandées par le Réseau Info-Muse. On y explique le besoin d'appliquer des normes, tant en numérisation qu'en photographie classique, on décrit les normes recommandées pour Info-Muse et on y a inclus des liens vers des sites Web qui comportent plus d'information.

Numérisation du patrimoine culturel : informations techniques, ministère de la Culture et de la Communication, http://www.culture.gouv.fr/culture/mrt/numerisation/fr/f_04.htm (Consulté le 5 mars 2000).

Le site « Numérisation du patrimoine culturel » est produit par le Comité scientifique pour la documentation informatisée et le multimédia du Conseil ministériel de la recherche. La section sur l'information technique du site comporte des liens vers les catégories suivantes : L'image numérique - Notions de base, Gestion des fonds iconographiques du ministère, Plan de numérisation - Bibliothèques, Plan de numérisation - Inventaire général, Sélection de sites Web techniques sur la numérisation, Fabricants.

Ogden, Sherelyn, éd., Preservation of Library and Archival Materials: A Manual, 3e éd., Andover, Massachusetts, Northeast Document Conservation Center (NEDCC), 1999, https://www.nedcc.org/free-resources/preservation-leaflets/overview (Consulté le 6 mars 2000).

L'objet de ce manuel est « de fournir des renseignements de base pratiques dont a besoin le personnel non restaurateur des bibliothèques et des archives pour planifier et mettre en ouvre des programmes judicieux d'entretien des collections ou pour intégrer des principes de conservation aux programmes existants ». Il vise à donner des directives sur les questions relatives à la conservation et en particulier, à la prévention ou au ralentissement de la détérioration des documents papier conservés en bibliothèque ou en archives, en insistant plus sur la conservation des collections complètes que sur celle d'objets individuels. De par sa nature, c'est un document d'initiation destiné au personnel qui a suivi ou non une formation professionnelle sur la conservation ou qui possède peu ou pas d'expérience à ce chapitre. Il vise également ceux qui prennent des décisions ayant une incidence sur la conservation des collections, telles que la sélection des lieux d'entreposage ou les caractéristiques des emplacements et des méthodes d'entreposage.

Adobe Tips and Tutorials. San Jose, CA: Adobe Systems Inc. http://helpx.adobe.com/support.html?promoid=KAWQK (Consulté en octobre 2011).

Cette page contient une série de tutoriels pour Photoshop et des applications connexes d'Adobe. Les thèmes abordés vont de la « duplication numérique » et de la restauration des photos endommagées à la création d'images animées et d'effets de transparence.

« Projet de gestion des images numériques à l'Inventaire général : recommandations techniques », Numérisation du patrimoine culturel : informations techniques, ministère de la Culture et de la Communication, Direction du patrimoine, Sous-direction de l'inventaire, Bureau de l'information documentaire et des nouvelles technologies, mai 1999, http://www.culture.gouv.fr/culture/mrt/numerisation/fr/technique/technique.htm (Consulté le 3 mars 2000).

Le site « Numérisation du patrimoine culturel » est produit par le Comité scientifique pour la documentation informatisée et le multimédia du Conseil ministériel de la recherche. La section « Informations techniques » du site fournit des liens vers les rubriques suivantes : L'image numérique : notions de base; Gestion du fonds iconographique du ministère; Plan de numérisation : Bibliothèques; Plan de numérisation : Inventaire général; sélection de sites Web sur les techniques de numérisation; liens vers des sites proposant de l'information sur l'imagerie commerciale.

"Technical Guidelines for digitizing archival materials for Electronic Access: Creation of Production Master Files – Raster Images", National Archives, 2004. http://www.archives.gov/preservation/technical/guidelines.html (Consulté le 5 décembre 2013).

Les « Technical Guidelines » présentées ici reposent sur les procédures utilisées par le Digital Imaging Lab du Special Media Preservation Laboratory de la National Archives and Records Administration (NARA) pour la numérisation des documents d'archives et la création de fichiers-images maîtres opérationnels. Elles constituent une révision des NARA Guidelines for Digitizing Archival Materials for Electronic Access de 1998.

RLG DigiNews, Mountain View, Californie, Research Libraries Group (RLG). http://www.oclc.org/research/publications/newsletters/diginews.htm (Consulté le 6 mars 2000).

RLG DigiNews est un bulletin bimestriel qui a été publié sur le Web jusqu'au 15 avril 2007. Les numéros archivés traitent de différents sujets : questions qui revêtent un intérêt particulier et qui présentent une utilité pour les gestionnaires des projets numériques comportant des aspects ou des fondements liés à la préservation; orientation et conseils avisés relatifs aux projets pertinents pour mieux suivre l'évolution des pratiques en matière de conversion d'images et d'archivage numérique, ou annonce de publications qui aideront à mieux faire comprendre les questions liées au numérique.

RLG REACH Element Set For Shared Description of Museum Objects. Mountain View, CA: Research Libraries Group (RLG), 2 Sept. 1998. http://www.oclc.org/research/activities/past/rlg/museumresources/reach.htm (Consulté le 1 mars 2000).

The REACH project was established to "to explore how existing information in museum collection management systems could be extracted and repurposed to provide online access to museum object descriptive information" and should prove to be helpful to museums, cultural heritage institutions, vendors to the museum community, and others. It is presented as one means for advancing a more general standard for museum information sharing.

RLG Tools for Digital Imaging, The RLG Preservation Program (PRESERV), juin 1998, http://www.oclc.org/research/activities/past/rlg/digimgtools/default.htm (Consulté le 2 mars 2000).

Ayant cerné un besoin en ce qui a trait aux questions liées aux projets d'imagerie numérique, le RLG a donc demandé au département de conservation de l'Université Cornell de créer une série d'outils. Les efforts déployés ont permis de produire les documents suivants : RLG Worksheet for Estimating Digital Reformatting Costs, RLG Guidelines for Creating a Request for Proposal for Digital Imaging Services, RLG Model Request for Information (RFI) and RLG Model Request for Proposals (RFP). Tous ces documents, qui sont disponibles sur ce site, permettent aux institutions de planifier, de budgétiser et de préparer leurs projets d'imagerie numérique.

« RLG Worksheet for Estimating Digital Reformatting Costs », RLG Tools for Digital Imaging, The RLG Preservation Program (PRESERV), mai 1998, http://www.oclc.org/research/activities/past/rlg/digimgtools/rlgworksheet.pdf PDF (Consulté le 29 février 2000).

Ce chiffrier est un guide de préparation du budget d'un projet de numérisation qui peut être utilisé dans le cadre de travaux effectués au sein de l'établissement ou à contrat. Les activités sont décrites en onze étapes, chacune accompagnée d'une description et d'un chiffrier. Ce document englobe non seulement tous les aspects du budget, mais il sert également d'aide-mémoire pour tous les domaines qui devraient être examinés au moment de la planification d'un projet de remise en forme numérique. Une annexe fournit « une méthodologie permettant de déterminer les exigences en matière de numérisation fondée sur une évaluation des caractéristiques des documents et des technologies courantes de numérisation ».

Rees, Christopher et Simon Chalton, éd, Database Law, Bristol, Angleterre, Jordans Publishing Limited, 1998 http://www.jordans.co.uk (Consulté le 5 décembre 2013).

Ce livre est consacré aux différents aspects de la propriété intellectuelle de la loi sur les bases de données. Il traite surtout des règlements relatifs au droit d'auteur et aux droits en matière de base de données du Royaume-Uni.

Rees, Jeremy, « On the Subject of Intellectual Property Rights (IPR), Including Copyright - a Help and a Hindrance to Cultural Heritage? », The New Review of Hypermedia and Multimedia, n° 4 (1998), p. 215 http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=14063891 (Consulté le 11 juillet 2002).

Requests for Proposals for Digital Images of Pictorial Materials, Library of Congress, http://memory.loc.gov/ammem/prpsal9/coverpag.html (Consulté le 29 février 2000).

La mission de la Bibliothèque du Congrès est « d'assembler et de conserver une collection universelle représentant la connaissance humaine et d'y donner accès afin de servir les intérêts du Congrès des États-Unis et des Américains ». La Bibliothèque du Congrès s'emploie à fournir cet accès au moyen des réseaux en ligne et à mettre sur pied une bibliothèque numérique nationale en collaboration avec d'autres bibliothèques et services d'archives. Pour atteindre cet objectif, on a créé un programme de bibliothèque numérique nationale qui vise la conversion numérique des collections historiques. La Bibliothèque du Congrès a sous-traité la numérisation de domaines particuliers de sa collection et le Requests Proposals for Digital Images of Pictorial Materials expose dans ses grandes lignes le calendrier de cette conversion et les exigences relatives à chaque contrat, qu'il soit question d'emballage et d'étiquetage ou d'exigences précises quant aux différentes collections.

Online Computer Library Center, http://www.oclc.org/en-CA/about.html (Consulté le 5 décembre 2013).

Fondée en 1967, le OCLC Online Computer Library Center est une organisation à but non lucratif de recherche et de services informatiques pour les bibliothèques, dont la mission est de permettre au plus grand nombre d'accéder à l'information de partout au monde, tout en réduisant les coûts des bibliothèques. Plus de 72 000 bibliothèques réparties dans 171 pays et territoires utilisent les services d'OCLC pour localiser, acquérir, cataloguer, prêter et préserver leur fonds documentaire.

« Selection Criteria, Guidelines, Decision-making Aids », Joint RLG and NPO Preservation Conference: Guidelines for Digital Imaging, 28 - 30 September 1998 Mountain View, Californie, Research Libraries Group (RLG); Bath, Royaume-Uni, Université de Bath, http://www.ukoln.ac.uk/events/sept-conf98/selection.html (Consulté le 6 mars 2000).

Ce document fournit une liste des ressources traitant des critères de sélection, des lignes directives et des aides à la prise de décision associés aux projets de numérisation. Les ressources sont divisées en deux sections : études générales et discussion sur les critères de sélection; recommandations publiées et exemples de lignes directrices en vigueur disponibles sur le Web.

« Selection for Digitizing: A Decision-Making Matrix », Selection for Digitization, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Libraries Preservation, 1998, http://www.clir.org/pubs/reports/hazen/matrix.html, (Consulté le 28 février 2000).

Ce tableau d'aide à la prise de décision offre des lignes directrices pour choisir le matériel qui fera l'objet d'une remise en forme numérique. Il s'inspire d'un livre blanc de l'Université Harvard et est présenté sous forme d'ordinogramme.

Smith, Abby, Why Digitize? Washington, DC, Council on Library and Information Resources, février 1999 http://www.clir.org/pubs/reports/pub80-smith/pub80.html (Consulté le 20 février 2000).

Ce document, écrit en réponse aux discussions qui ont eu lieu dans le cadre de réunions de la National Humanities Alliance (NHA), aborde les problèmes auxquels font face les bibliothèques et les services d'archives lorsqu'ils doivent prendre une décision au sujet d'un programme de conversion numérique et résume les expériences vécues par certaines institutions dans le cadre de leurs propres projets de numérisation. Il explique ce qu'on entend par information numérique et à quoi elle donne accès. Il fait des observations sur les avantages et les désavantages de la numérisation des documents culturels et sur la mesure dans laquelle les nouvelles technologies influent sur le rôle traditionnel des bibliothèques.

Smith, Steven. "Digitising Collections: The Redefining of Museums." MW98: Museums and the Web 1998. Published May 2, 2007. http://www.museumsandtheweb.com/mw98/papers/smith_s/smith_s_paper.html

Smith, Steve, and Mark Minarelli. Digitisation of Collections: Consultancy Report. Unley, AU: United Focus, novembre 1996. http://www.unitedfocus.com.au/documents/DigitisationofCollectionsConsultancyReport.pdf (PDF) (Consulté le 20 février 2000).

Cette étude explore les questions stratégiques qui se posent lorsque les musées, les galeries d'art, les bibliothèques et les centres d'archives numérisent leurs collections; elle porte principalement sur la numérisation des œuvres nationales détenues par les plus grandes institutions culturelles australiennes (bibliothèques, musées, galeries d'art et centres d'archives). Elle comprend les chapitres suivants : qu'entend-on par numérisation; le contexte de la numérisation en Australie aujourd'hui; les institutions – dans un paysage en mutation; la gestion du processus de numérisation et les objets numériques; le cadre structurel et commercial; un portrait du contenu en ligne, résumé des questions clés et annexes. Des études de cas illustrent les principaux points.

Steiner, Christine, « The Double Edged Sword: Museums and the Fair Use Doctrine », Museum News, septembre-octobre 1997, p. 33.

Cet article traite d'une façon claire et informative du droit d'auteur et de l'utilisation équitable lorsqu'il est question de création intellectuelle et en particulier des musées. Le test de l'utilisation équitable fait l'objet d'un examen détaillé et des références à des cas vécus servent à démontrer le point de vue de l'auteur. Ce dernier mentionne également les efforts déployés par différents organismes pour apporter leur concours dans ce domaine complexe.

« Technical Notes On Formats for Digital Reproductions », The Library of Congress/Ameritech 1998/99 Guidelines: National Digital Library Competition, Washington, DC, American Memory, Library of Congress, http://lcweb2.loc.gov/ammem/award/lessons/workflow.html (Consulté le 2 mars 2000).

La compétition qui s'intitulait « National Digital Library Competition » était commanditée par la Bibliothèque du Congrès afin « de permettre au grand public, aux chercheurs, aux bibliothèques universitaires, aux musées, aux sociétés historiques et aux services d'archives (à l'exception des institutions fédérales) de créer des collections numériques de ressources primaires ». Ce site présente les formats utilisés pour ces reproductions numériques selon les normes de la Bibliothèque du Congrès.

Visual Resources Association (VRA), Oberlin, Ohio, Oberlin College, http://www.vraweb.org/ (Consulté le 7 mars 2000).

« La Visual Resources Association est un organisme sans but lucratif constitué pour favoriser la recherche et l'enseignement dans le domaine des ressources visuelles et pour promouvoir l'esprit de collaboration au sein des membres de la profession. Ce site Web se veut un pont facilement accessible entre le serveur de liste VRA non dirigé et les publications établies de VRA, telles que son bulletin d'information. Il a également été conçu pour servir de source d'information à tous ceux qui s'intéressent aux ressources visuelles. »

Zorich, Diane, Introduction to Managing Digital Assets Options for Cultural and Educational Organizations, Los Angeles, Californie, Getty Information Institute, 1999 http://www.amazon.com/Introduction-Managing-Digital-Assets-Zorich/dp/0892365463 (Consulté le 5 décembre 2013).

Ce livre constitue un aperçu de la gestion des documents numériques et des nombreux enjeux associés aux licences de propriété intellectuelle. Il comprend un exposé sur la constitution d'un système électronique de gestion des droits et les exigences d'un tel système. L'auteur aborde également la nécessité pour les institutions du patrimoine culturel d'agir pour protéger, dans un univers numérique, leur propriété intellectuelle et l'utiliser : « elles risquent de voir leur propriété intellectuelle subsumée par des intérêts commerciaux qui peuvent diffuser le contenu sur des réseaux plus rapidement et plus efficacement. » L'auteur suggère entre autres de revoir la décision d'accorder des licences et de chercher la collaboration d'un « fournisseur de services de propriété intellectuelle ». L'ouvrage examine également la façon dont la propriété intellectuelle est gérée dans d'autres domaines d'activités.

Questions

Le RCIP reçoit régulièrement de la correspondance de la part de musées qui commencent ou poursuivent un projet de numérisation. La suite de cette page donne des exemples de questions qui pourraient nous être posées. Il vous suffit de cliquer sur le texte d'une question pour vous rendre à la section correspondante du cours. N'hésitez pas à envoyer un courriel à pch.RCIP-CHIN.pch@canada.ca.

Questions que vous pourriez vous poser

  1. Qu'est-ce qu'une image numérique ?
  2. À quelles fins puis-je utiliser mes images numériques ?
  3. Qui pourra se servir de nos images numériques ?
  4. Qu'est-ce qu'un pixel ?
  5. À quoi réfère le « nombre de bits » ?
  6. Quels sont les avantages d'un projet de numérisation pour mon musée ?
  7. La numérisation va-t-elle m'aider à mieux gérer ma collection ?
  8. Qu'est-ce que je devrais numériser en premier lieu ?
  9. Combien coûte la numérisation ?
  10. Comment puis-je réduire certains coûts de la numérisation d'images ?
  11. Des subventions sont-elles disponibles pour l'achat de matériel informatique ?
  12. Comment puis-je élaborer un plan de gestion d'un projet de numérisation ?
  13. Vaut-il mieux faire appel à du personnel et à des ressources internes, ou à des fournisseurs à contrat ?
  14. De quel genre de personnel et de compétences ai-je besoin pour réaliser un projet de numérisation d'images ?
  15. Quel genre de matériel informatique me faut-il pour mon projet de numérisation ?
  16. Dois-je acheter un appareil photo numérique ou un lecteur optique à plat ?
  17. Quel est le format de fichier idéal pour le stockage d'images numériques ?
  18. Qu'est-ce que des métadonnées ?
  19. Quelle est la différence entre une image maîtresse et une image dérivée ?
  20. Est-il important de faire des copies de sauvegarde de mes images ?
  21. Quel genre d'appareil dois-je utiliser pour le stockage de mes images numériques ?
  22. Si notre musée est propriétaire d'un objet, est-il automatiquement le détenteur du droit d'auteur sur les images de cet objet ?
  23. Après la numérisation, puis-je recadrer et modifier les images à mon gré ?
  24. Qu'est-ce qu'un énoncé des « règles d'utilisation » ? En ai-je besoin ?

Remerciements

Le cours « Numérisez vos collections - petits musées » a d'abord été élaboré par le Réseau canadien d'information sur le patrimoine (RCIP) et le Collections Australia Network (CAN).

La version 2012 de ce cours a été actualisée par le RCIP en tenant compte des commentaires connexes formulés par divers membres de la communauté de gestion des collections culturelles du Canada, dont :

  • Louise Renaud, Musée canadien de l'histoire
  • Gordon Carter, Musée de la monnaie, Banque du Canada
  • Mylène Choquette, Institut canadien de conservation
  • Luc Vincent, Parcs Canada
  • Bruce Barrett, Lieux historiques du gouvernement du Yukon
  • Le groupe de travail sur la numérisation, Ottawa/Gatineau

Compression d'images et modes couleur

Compression d'images

On peut appliquer à un fichier d'image numérique un algorithme de compression, parce qu'un fichier plus petit est plus facile à stocker et à envoyer. On distingue les diverses techniques de compression selon qu'elles suppriment ou non des détails et des couleurs de l'image. Les techniques de compression sans perte permettent de comprimer des images sans perdre des détails de celle-ci. Les techniques de compression avec perte ont pour effet de diminuer le niveau de détail de l'image.

Exemple d'une image n'ayant subi aucune perte d'information après sa compression (compression sans perte)
Comparer l'image originale pour avec une image comprimée avec perte. Détails dans la deuxième image (avec perte) sont floues

Modes couleur

Les moniteurs couleur, comme les téléviseurs, utilisent le rouge (R), le vert (V) et le bleu (B) (RVB) pour produire le spectre complet des couleurs. Dans le cas de l'impression, le processus de quadrichromie fait appel à quatre pigments : cyan (C), magenta (M), jaune (J) et noir (N) (CMJN) pour la reproduction des couleurs. Ces systèmes ou modèles de couleurs portent également le nom « d'espace couleur, espace chromatique ou espace colorimétrique ».

RVB
CMJN

Formats vectoriels et matriciels

Il existe deux types fondamentaux de formats d'objets graphiques en informatique, les formats matriciels et les formats vectoriels. Le type de format choisi détermine les outils à employer. Les formats matriciels, aussi appelés images en mode point, sont utilisés pour la création de photographies numériques, alors que les formats vectoriels sont surtout employés pour les dessins.

Évaluation de supports

Plusieurs facteurs doivent être pris en considération lorsque l'on planifie le stockage de fichiers d'image :

  • Le coût peut être le critère le plus important de choix des appareils et supports de stockage. Il faut budgéter non seulement les coûts initiaux, mais aussi les frais récurrents.
  • La capacité est également un critère important. Le processus de tests de permet de définir la taille de fichier à employer, et donc de calculer l'espace total de stockage requis.
  • La vitesse d'accès du dispositif de stockage peut être un critère important selon les utilisations prévues des images. Il faut employer des appareils appropriés si l'on a besoin d'accéder en ligne aux images maîtresses. Dans le cas des appareils d'archivage, il faut aussi tenir compte des vitesses de transfert et d'écriture. Voici trois configurations possibles :
    • L'accès en ligne, requis pour voir les images de manière immédiate, est généralement assuré par un serveur de fichiers en réseau (disque réseau). Les fichiers d'image doivent être disponibles en ligne. La vitesse d'accès et la taille des fichiers sont les principaux critères à considérer.
    • Un accès en mémoire secondaire peut être offert dans les cas où on peut attendre une minute ou deux avant d'obtenir les images. On peut alors employer des dispositifs optiques tels que des disques optiques compacts placés dans un chargeur automatique.
    • Un accès hors ligne suppose que le support, par exemple un disque optique compact ou une bande, doive être manuellement extrait de son lieu d'entreposage et monté sur un lecteur.
  • La sécurité des images doit être assurée afin de prévenir tout accès non autorisé.

Préservation de données

Toute stratégie de préservation numérique doit s'attacher en priorité à la protection de l'intégrité des images numériques. La préservation d'images est un exemple des façons dont la structure et le format du contenu peuvent poser des problèmes d'intégrité dans le contexte de l'archivage de fichiers numériques. Il est difficile de planifier une stratégie de migration parce qu'il peut être très difficile de prévoir les besoins en matière de migration, le degré de mise en forme nécessaire et les coûts de l'opération. Le processus de migration peut détériorer la qualité des données et, par conséquent, en altérer l'intégrité.

Conditions d'entreposage

Les conditions d'entreposage constituent un facteur important de préservation de certains types de support. L'entreposage dans un endroit frais et sec augmente la durée de vie. Les conditions recommandées sont une température de 10 à 20 degrés Celsius et une humidité relative de 20 à 50 pour cent.

La bande magnétique est le support le moins stable en raison de son instabilité inhérente, qui se traduit par une détérioration chimique, ainsi que par une usure physique à chaque utilisation. Les disques optiques peuvent tomber en panne à cause du gauchissement, de la corrosion ou des craquelures de la couche réflectrice, de la détérioration de la teinture, ou encore du décollement.

Les risques d'obsolescence

Étant donné l'évolution rapide de la technologie, les supports électroniques deviennent tôt ou tard illisibles lorsque de nouveaux appareils et supports font leur apparition et que les anciens disparaissent. Il faut donc le cas échéant transférer les données vers de nouveaux types de supports et selon de nouveaux formats, afin de préserver l'intégrité des objets numériques et la possibilité de les extraire, de les afficher et de les utiliser.

La migration des images vers de nouveaux supports ou selon un nouveau format doit se faire avant que les supports actuels ne se détériorent ou que les formats existants ne deviennent périmés. Il faut procéder à des inspections périodiques des supports de stockage afin de détecter toute détérioration, et suivre continuellement l'évolution de la technologie pour déterminer à quel moment procéder à une migration des images.

Cette migration peut prendre différentes formes qui correspondent à des situations différentes:

  • Le rafraîchissement se rapporte à la préservation du support. Il consiste simplement à copier des fichiers numériques d'un support de stockage à un autre de même type. La copie des fichiers sur un nouveau support doit avoir lieu avant que le support actuel ne se détériore.
  • La migration concerne la mise à niveau du support afin de préserver l'intégrité des fichiers numériques et de pouvoir continuer de les utiliser dans le contexte d'une technologie en constante évolution. La migration de fichiers vers de nouveaux supports ou selon de nouveaux formats doit se faire lorsque ces derniers sont devenus viables et avant que les anciens ne deviennent périmés.
  • La transformation est la traduction de formats de fichier actuels vers de nouveaux formats lorsque ces derniers deviennent viables. Cela peut se produire lorsque de nouvelles normes deviennent disponibles ou lorsqu'un logiciel actuel devient périmé. Si les fichiers sont dans un format propre à un fabricant, des problèmes peuvent se présenter si le fabricant a décidé de mettre en place des modifications à ses spécifications. On peut alors avoir de la difficulté à accéder aux fichiers.

Droit d'auteur et gestion des droits

Droit d'auteur canadien

Le droit d'auteur est en fait constitué d'un ensemble de droits, dont le droit de reproduction en vertu duquel le détenteur du droit d'auteur peut autoriser ou interdire la reproduction de l'œuvre protégée par le droit d'auteur. Sauf certaines exceptions, une œuvre protégée par le droit d'auteur ne peut être reproduite qu'avec l'autorisation du détenteur du droit d'auteur. Une œuvre qui est photographiée et dont la photographie est ensuite numérisée est reproduite lorsqu'elle est photographiée, et reproduite à nouveau lorsque la photographie est numérisée. La photographie elle-même jouit de la protection en vertu du droit d'auteur, de sorte que la Loi sur le droit d'auteur s'applique par couches successives. Lorsque des images numériques sont ensuite compilées dans un ouvrage, la protection en vertu du droit d'auteur peut s'appliquer aux images ainsi qu'à la compilation dans son ensemble, selon une série de facteurs abordés ci-après.

Le droit d'auteur comprend également des droits moraux qui concernent l'intégrité d'une œuvre protégée par le droit d'auteur. Le créateur d'une œuvre détient toujours les droits moraux car ceux-ci ne peuvent pas être transférés. Au Canada cependant, le créateur peut renoncer aux droits moraux. Il y a trois types de droits moraux au Canada : le droit de paternité, le droit à l'intégrité de l'œuvre et le droit d'association. Le droit de paternité est le droit de revendiquer la paternité de l'œuvre, de demeurer anonyme, ou encore d'utiliser un pseudonyme, indépendamment de qui détient le droit d'auteur. Le droit à l'intégrité de l'œuvre empêche la mutilation ou la manipulation, voire la destruction d'une œuvre, qui pourraient causer un préjudice au créateur, peu importe que ces modifications soient apportées à l'original ou à une copie. Le droit d'association permet au créateur d'empêcher une utilisation telle qu'une association d'une œuvre à un produit, un service, une cause ou une institution, si une telle utilisation est contraire au souhait du créateur de l'œuvre.

Dans une cause récente aux États-Unis, on a soutenu qu'une compilation d'images d'œuvres d'art du domaine public ne pouvait pas être protégée par le droit d'auteur, parce que les images numérisées n'ont pas un caractère d'originalité suffisant pour répondre aux critères de la Loi sur le droit d'auteur. Le jugement rendu dans l'affaire Bridgeman Art Library Ltd. v Corel, Note de bas de page 1 (le cas Bridgeman) a établi que plus une reproduction d'une œuvre d'art est fidèle moins elle est susceptible d'être protégée par le droit d'auteur, parce qu'une telle reproduction n'est pas en elle-même une création intellectuelle. Le tribunal a utilisé l'analogie selon laquelle une photographie, entièrement fidèle à l'original, d'une œuvre d'art en deux dimensions est semblable à une photocopie. Il semble que ce jugement ne sera pas porté en appel. Même si ce jugement a été rendu en vertu des lois américaines, un jugement semblable pourrait peut-être intervenir au Canada, à cause des ressemblances entre les lois sur le droit d'auteur dans les deux pays, comme l'a reconnu explicitement la Cour fédérale du Canada dans le cas Télé-Direct présenté plus loin.

Par contre, les avocats spécialistes du droit d'auteur, tant aux États-Unis qu'au Canada, remettent en question l'analogie du tribunal entre la photographie et la photocopie d'une œuvre d'art en deux dimensions du domaine public.

Une reproduction photographique d'une peinture du domaine public devrait-elle être traitée différemment ? Cela fait l'objet de débats et ne peut être déterminé qu'après un examen attentif du caractère créatif de la photographie. Il n'est donc pas encore certain que le cas Bridgeman puisse constituer un précédent valable.

Au moment de la rédaction de ce cours, la portée de la protection des bases de données en vertu du droit d'auteur demeure obscure. Pour les fins qui nous concernent, une base de données est un ensemble de données, de textes ou d'images. On peut donner comme exemple une liste de membres et certains renseignements tels que leurs nom, adresse, numéro de téléphone, etc., ou encore un ensemble d'images d'œuvres d'art ou d'objets, une base de données de recherche ou une base de données interne de gestion des collections. Le terme « images numériques d'œuvres » peut désigner des images numériques d'œuvres protégées ou non par le droit d'auteur - d'où la question de savoir si la version d'une œuvre d'art est elle-même une nouvelle œuvre protégée par le droit d'auteur. Un récent jugement de la Cour d'appel fédérale dans l'affaire Télé-Direct Communications Inc. v American Business Information Inc. Note de bas de page 2 (le cas Télé-Direct) soutient qu'une base de données qui consiste en une compilation de données factuelles n'est pas protégée par le droit d'auteur. Il n'est toujours pas clairement établi quels genres de bases de données sont protégées par le droit d'auteur en vertu de la loi canadienne, car plusieurs bases de données sont des compilations de données factuelles et non pas des créations intellectuelles en soi.

Exceptions relatives au droit d'auteur

Des amendements votés en 1997 Note de bas de page 3 à la loi canadienne sur le droit d'auteur définissent des exceptions précises pour les institutions d'enseignement, les musées, les services d'archives et les bibliothèques, qui ne violent pas le droit d'auteur si elles font une copie d'une œuvre afin de gérer ou de maintenir leurs collections respectives ou d'effectuer des prêts limités entre bibliothèques. La loi stipule qu'une copie d'une œuvre est faite à des fins de gestion ou de maintien d'une collection dans les cas suivants :

  • l'original est rare ou non publié, en train de se détériorer ou perdu, ou risque d'être endommagé, de se détériorer ou d'être perdu,
  • l'original ne peut pas être vu ou manipulé à cause de sa fragilité, et il en faut une copie pour la consultation sur place,
  • l'original se présente actuellement sous une forme périmée, ou encore la technologie requise pour l'utiliser n'est pas disponible,
  • la copie est requise pour des fins de gestion interne et de catalogage,
  • la copie est requise pour des fins d'assurances ou d'enquête policière,
  • la copie est nécessaire pour des fins de restauration.

Des exceptions à la Loi sur le droit d'auteur sont prévues pour les institutions d'enseignement dans les cas d'utilisation d'œuvres en classe ou dans le cadre d'un examen. Les musées, bibliothèques et services d'archives qui font partie d'une institution d'enseignement peuvent se prévaloir de toutes les exceptions.

Une seule limite est imposée sur ces exceptions : on ne peut y recourir lorsqu'un exemplaire est disponible de façon commerciale sur un support et avec une qualité appropriés pour les fins décrites ci-dessus. Un exemplaire est considéré comme « disponible de façon commerciale » s'il est offert sous licence par une société en nom collectif. Note de bas de page 4

Gestion des droits et technologies de protection

Bien qu'il soit dans une certaine mesure possible de protéger et de gérer des images à l'aide des moyens techniques actuels, la technologie seule n'est pas suffisante pour protéger des images numérisées. Il faut une combinaison de moyens juridiques et techniques pour protéger des images numérisées contre les violations du droit d'auteur. Néanmoins, on ne peut garantir une protection absolue des images diffusées par Internet, même si une combinaison adéquate de moyens juridiques et techniques de protection peut offrir certaines assurances en la matière. Enfin, rappelez-vous que des vignettes à faible résolution sont extrêmement difficiles à reproduire à cause de leur petite échelle.

La technologie numérique procure de nouveaux et puissants moyens de préservation de textes et d'images, ainsi que de diffusion de reproductions, mais elle engendre aussi d'épineux problèmes liés à la propriété intellectuelle. Il apparaît clairement que la modification et l'extension des lois sur le droit d'auteur ne suffiront pas à résoudre ces problèmes qui sont peut-être insolubles. Dans le cas de travaux diffusés dans des réseaux, l'octroi de licences aux utilisateurs, comme dans le secteur du logiciel, atténue certains problèmes mais exige des propriétaires qu'ils aient des demandes raisonnables et requiert une éducation des utilisateurs.

L'octroi de licences, même s'il est confirmé par un enregistrement en bonne et due forme, risque d'offrir une protection insuffisante pour des biens esthétiques qui conservent leur valeur pendant une longue période. La question de la protection des images numériques retient donc beaucoup l'attention, et un certain nombre de techniques telles que le filigrane, le chiffrage, la signature numérique et l'empreinte d'identification ont été mises au point et sont actuellement commercialisées.

Dans leurs réalisations actuelles, les filigranes, les signatures numériques et les empreintes d'identification ont pour intérêt principal la détection de l'utilisation non autorisée et de la violation du droit d'auteur. Le chiffrage permet d'atteindre un degré élevé de sécurité, sans toutefois procurer une protection absolue. Les musées qui mettent en œuvre de tels moyens techniques doivent s'attendre à certaines violations, généralement en nombre restreint et avec des conséquences économiques mineures. Tout compte fait, la meilleure stratégie consiste pour le moment à recourir aux techniques de protection les moins lourdes possible dans les limites des exigences juridiques et à assurer une protection contre les pertes économiques au moyen de contrats de licence simples, élaborés et appliqués en ligne pour des travaux spécifiques et des périodes précises.

À long terme, ce qui compte pour les utilisateurs est la facilité d'accès, la variété et l'exhaustivité dans un domaine donné. Comme ces critères sont le mieux satisfaits dans un environnement réseau fortement réparti, il y a donc un besoin pressant de systèmes informatiques capables de gérer des « droits », ou plus précisément la propriété intellectuelle. Une technique logicielle sur laquelle de tels systèmes pourront se fonder est en phase active de mise au point et de déploiement, sous la forme d'architectures modulaires. Mentionnons par exemple la liaison et l'incorporation d'objets (OLE) en réseau (de Microsoft), CORBA (d'Object Management Group) et JavaBeans (de Sun Microsystems). Parmi les modules logiciels définis dans ces architectures, des systèmes de gestion de la propriété intellectuelle (SGPI) construisent des conteneurs étanches, dont le contenu est chiffré, et qui comportent l'information et les mécanismes de mise à jour utilisés par le SGPI pour appliquer les clauses de la licence d'utilisation, consigner l'utilisation de l'information, transmettre aux collectifs de droit d'auteur les données sur les redevances, et produire et envoyer les factures aux clients.

Le lecteur optique

Le lecteur optique peut être employé avec des photographies existantes sur diapositive, sur papier ou sur transparent. Il peut également servir à numériser des objets originaux plats ou en deux dimensions comme des documents, des gravures et des dessins. Au cours des dernières années, les lecteurs optiques ont vu leur prix diminuer considérablement et leurs fonctions se perfectionner, de sorte qu'ils ne sont plus les périphériques spécialisés qu'ils étaient. Les lecteurs optiques sont presque aussi communs que les imprimantes et aussi faciles à utiliser. Les fabricants proposent maintenant des appareils qui fonctionnent d'une simple touche.

Il faut accorder beaucoup de soin à la sélection d'un lecteur optique, afin de s'assurer que le matériel choisi corresponde aux besoins de numérisation de l'établissement pour la saisie d'images en vue d'un archivage à long terme.

Fonctionnement des lecteurs optiques

Dans la plupart des lecteurs optiques, la lumière produite par une source lumineuse est réfléchie sur un objet non transparent à numériser, par exemple une épreuve photographique, ou traverse un transparent ou une diapositive. Un système de miroirs et de lentilles met la lumière au foyer sur un capteur d'image formé d'une rangée de cellules photosensibles. La lumière balaie l'objet à mesure qu'il est numérisé. (Certains lecteurs optiques font plutôt passer le document devant la source lumineuse.) Le capteur d'image transforme la lumière en pixels, qui sont ensuite assemblés pour former l'image numérique.

Types de lecteur optique

Il existe une vaste gamme de types et de modèles de lecteur optique, qui permettent de saisir une grande variété d'objets de formats très divers.

Le lecteur optique à plat est ce que la plupart des gens ont en tête quand on parle de lecteur optique. C'est le type de lecteur optique le plus répandu et le plus versatile à l'heure actuelle. Il ressemble à un photocopieur et peut effectivement numériser des objets en deux dimensions tels que des illustrations, des photographies, des dessins, des livres, des documents sur papier, ainsi que des objets plats en trois dimensions.

On peut adapter un lecteur optique à plat pour la numérisation de documents transparents tels que des diapositives ou des négatifs 35 mm en ajoutant un adaptateur de support transparent, généralement monté sur le dessus du lecteur à la place du couvercle. Ce dispositif émet une lumière vive qui traverse la pellicule et atteint le capteur d'image situé dessous. Les diapositives ou les négatifs sont placés sur la plaque de verre dans un cadre approprié pour la numérisation. Étant donné les petites dimensions des originaux, la résolution d'un lecteur optique à plat employé comme lecteur de pellicules est généralement inférieure à celle d'un lecteur optique de pellicules et donne donc des images de qualité moindre. Pour numériser un grand nombre de diapositives 35 mm ou d'autres documents transparents, il vaut mieux utiliser un lecteur optique de pellicules.

Un lecteur optique à alimenteur ressemble à un télécopieur plus qu'à un photocopieur, puisqu'il fait passer la page à numériser devant le capteur d'image au lieu de le laisser immobile. Généralement employé pour la reconnaissance optique de caractères ou la lecture optique de textes, il n'est pas aussi précis qu'un lecteur optique à plat, à cause de la difficulté de déplacer une feuille de papier sans provoquer de distorsion. Un lecteur optique à alimenteur peut être muni en option d'un alimenteur automatique pour traiter par lots une grande quantité de documents sur papier.

Un lecteur optique de pellicules, souvent appelé lecteur de diapositives ou lecteur de transparents, est spécialement conçu pour numériser des documents transparents sur pellicule tels que des diapositives ou des négatifs 35 mm. Certains lecteurs optiques de pellicules haut de gamme peuvent aussi traiter des pellicules ou des transparents de moyenne (4 x 5 po) ou grande taille. Dans ces lecteurs, la lumière traverse la pellicule au lieu d'être réfléchie par le document. À cause de leurs petites dimensions, les diapositives doivent être lues à une très grande résolution. Les lecteurs optiques de pellicules sont généralement plus coûteux que les lecteurs optiques à plat et sont moins versatiles. Un lecteur de diapositives 35 mm peut être muni en option d'un alimenteur automatique pour le traitement par lots d'une grande quantité de diapositives.

Un lecteur optique mixte est la combinaison d'un lecteur optique de transparents et d'un lecteur optique à plat. En plus de la plaque de verre habituelle pour les objets numérisés par réflexion, ces appareils ont également un dispositif intégré qui permet d'insérer une pellicule à lire à grande résolution.

Les lecteurs optiques à tambour sont surtout employés par des entreprises de travaux à façon pour une lecture optique professionnelle de grande qualité. L'original est monté sur un cylindre qui tourne autour d'un mécanisme central d'enregistrement. Chaque tour augmente la précision de la lecture, ce qui donne des images de qualité supérieure. Les lecteurs optiques à tambour coûtent très cher, mais offrent des fonctions qu'on ne retrouve pas sur des lecteurs de bureau : conversion directe au modèle CMJN, définition des contours automatique, plus grande étendue dynamique et grandes zones de balayage.

Les lecteurs optiques portatifs, qui se présentent sous une variété de formes, saisissent les images à mesure qu'on les fait passer sur le document original. Il faut avoir la main très sûre pour les utiliser, et ils captent en général médiocrement les couleurs. Même s'ils sont encore les moins coûteux, les lecteurs optiques portatifs sont rapidement supplantés par des lecteurs optiques à plat. Il ne faut pas utiliser un lecteur optique portatif pour numériser des images de grande qualité.

Les capteurs de page-écran utilisent une caméra vidéo ou un magnétoscope pour capter une page-écran, puis transforment le signal vidéo en une image numérique à l'aide d'une carte spéciale installée dans l'ordinateur. Une image numérique obtenue à partir d'un signal analogique est de qualité médiocre, à cause de la qualité limitée du signal vidéo. On peut également utiliser une caméra vidéo pour numériser des images contenant des objets en trois dimensions.

Qualité d'un lecteur optique

La qualité d'un lecteur optique dépend de ses composantes et caractéristiques optiques, qui vont de pair avec le coût de l'appareil. Vous pouvez faire des tests ou consulter des rapports d'évaluation pour comparer la qualité obtenue à l'aide de divers lecteurs. Voici le sens de certains termes liés à la qualité d'un lecteur optique :

Le bruit est une interférence électronique qui provoque des imprécisions dans les images. Dans un lecteur optique, l'effet du bruit est maximal dans les régions sombres d'une image. Les lecteurs haut de gamme de 30 ou 36 bits peuvent donner de meilleurs résultats parce qu'ils comportent généralement des composantes de meilleure qualité (à faible bruit).

Le pouvoir de résolution dépend non seulement de la résolution optique, mais aussi de la qualité des composantes optiques de l'appareil, de la stabilité de son mécanisme de transport, du type de capteur employé et d'autres éléments de sa conception. Pour une même résolution optique, un lecteur haut de gamme peut avoir un pouvoir de résolution sensiblement plus élevé qu'un lecteur bas de gamme.

Le calage des couleurs (ou coïncidence des couleurs) est la capacité du capteur d'image du lecteur optique de superposer avec précision les plans du rouge, du vert et du bleu pendant la numérisation à grande vitesse d'une image. Un bon alignement est essentiel pour produire des couleurs nettes.

La fidélité des couleurs varie d'un lecteur optique à l'autre. Deux lecteurs peuvent mesurer la même couleur de manière différente, à cause de la réponse spectrale de leur capteur d'image, de la nature de la source lumineuse utilisée, ainsi que des corrections effectuées par le logiciel de lecture optique.

Lecteurs optiques et appareils photos numériques

Un appareil photo numérique fait appel à la même technologie qu'un lecteur optique. Étant donné les progrès rapides dans le domaine technologique, il y a très peu d'avantages à utiliser du matériel photographique traditionnel (à pellicule) et à numériser ensuite les résultats. En effet :

  • Le lecteur optique est le seul moyen de numériser des pellicules existantes;
  • Il peut être plus rentable, à court terme, de continuer d'utiliser votre matériel photographique (traditionnel) puis de numériser les résultats. Notez, cependant, que le coût de la pellicule et du développement éliminera rapidement cet avantage à long terme;
  • Dans le cas d'une prise de vue grand format (par exemple, la saisie des fibres d'une tapisserie), l'utilisation d'un appareil à pellicule grand format traditionnel, plutôt que la numérisation de la diapositive résultante (probablement par un service externe), peut demeurer un avantage en termes de coût. Cet avantage devrait disparaître, cependant, avec la baisse continue du prix des capteurs numériques des appareils photos et la meilleure qualité des résultats obtenus. Vérifiez l'offre et le coût (pour le matériel, la pellicule, le développement et la numérisation) si une prise de vue grand format est nécessaire pour votre projet.

D'un autre côté, il existe plusieurs désavantages à utiliser de la pellicule traditionnelle puis à numériser les résultats :

  • Il faut beaucoup plus de temps pour produire une image numérique par lecture optique qu'à l'aide d'un appareil photo numérique, car il faut attendre le développement et l'impression de la pellicule;
  • La pellicule traditionnelle et son développement comprend aussi le coût des photos supplémentaires que l'on prend généralement par précaution (parce que l'on ne connaît pas immédiatement le résultat lorsqu'on prend une photo);
  • La pellicule traditionnelle et les ressources permettant son développement sont de plus en plus rares.

Normes et lignes directrices relatives à la préservation et au stockage

La préservation et le stockage d'avoir numériques doivent faire partie intégrante du projet de numérisation. Il faut faire des plans à long terme afin de permettre un accès continu aux ressources numériques.

La résolution et le nombre de couleurs sont des facteurs importants de la qualité des images et de l'espace de stockage nécessaire. Plus la qualité d'une image est grande, plus il faut d'espace de stockage. Les images maîtresses exigent énormément d'espace, alors que les images dérivées sont beaucoup moins gourmandes.

Comme les images maîtresses sont en général peu souvent utilisées, on a généralement recours à des moyens de stockage hors ligne ou partiellement en ligne. Le cédérom est souvent employé, mais sa capacité est limitée. Le disque numérique polyvalent (DVD) a une capacité bien supérieure et devient très populaire.

On peut également stocker des images numériques volumineuses sur bande, dont l'inconvénient est un accès relativement lent. Les formats de bande répandus sont DAT (Digital Audio Tape) et DLT (Digital Linear Tape). Des chargeurs de grande capacité sont disponibles pour tous ces dispositifs et permettent d'accéder aux images d'archives.

Les bandes magnétiques sont relativement peu durables en raison de leur instabilité inhérente, qui se traduit par une détérioration chimique, ainsi que par une usure physique à chaque utilisation. Les disques optiques peuvent tomber en panne à cause du gauchissement, de la corrosion ou des craquelures de la couche réflectrice, de la détérioration de la teinture ou encore du décollement.

Les conditions d'entreposage sont importantes pour la préservation des images numériques. L'entreposage dans un endroit frais et sec augmente la durée de vie. Les conditions recommandées sont une température de 10 à 20 degrés Celsius et une humidité relative de 20 à 50 pour cent.

Il faut toujours faire une copie de sauvegarde de toutes les images maîtresses et, pour des raisons de sécurité, l'entreposer dans un lieu extérieur à l'établissement.

Métadonnées des images

Métadonnées

Plusieurs ensembles de lignes directrices sont disponibles à propos de normes en matière d'information. Mentionnons entre autres les Categories for the Description of Works of Art (catégories pour la description d'œuvres d'art), le Federated Guide to the Description of Architectural Drawings (guide de description de dessins d'architecture), les normes relatives aux noms d'objet, les Visual Resources Association Core Categories (catégories principales de l'association pour les ressources visuelles), etc.

Il est conseillé d'utiliser des vocabulaires structurés, des lexiques et des listes d'autorité pour décrire les objets représentés dans vos images. Cela est essentiel à une recherche cohérente dans vos images. Le Art & Architecture Thesaurus (thésaurus des arts et de l'architecture) est un exemple de vocabulaire structuré qui aide à normaliser le contenu de zones telles que matériaux, technique de fabrication, école ou style, nom de l'objet, type de l'objet, dans une base de données de sciences humaines. Il se peut également que votre établissement possède déjà une liste d'autorité. Plusieurs autres sources de vocabulaire peuvent aussi être consultées. D'autres normes, par exemple sur les noms de pays et les dates ISO 3166, sont également utiles. Il est important d'effectuer une mise en forme cohérente de votre information.

Métadonnées de l'image

Vous devrez également créer des zones qui décrivent l'image elle-même. Vous aurez à documenter les éventuelles manipulations dont l'image a été l'objet et donner des détails techniques à son sujet, afin qu'elle puisse être interprétée par un système. Cette information est en outre nécessaire en vue d'examens futurs de la technologie.

Zones recommandées

  • Numéro de la photographie
  • Description de la source de l'image
  • Dimensions de la source de l'image
  • Marque et modèle du lecteur optique
  • Logiciel du lecteur optique
  • Réglage du lecteur optique (automatique/manuel)
  • Résolution du lecteur optique (points par pouce)
  • Sortie de l'image
  • Largeur de la sortie (en pixels)
  • Hauteur de la sortie (en pixels)
  • Nombre de bits
  • Orientation Portrait Paysage
  • Date de numérisation
  • Personne qui a réalisé la numérisation
  • Numéro de l'image numérique
  • Détenteur du droit d'auteur (Le détenteur du droit d'auteur n'est pas nécessairement le même pour l'image et pour l'objet représenté.)
  • Taille du fichier
  • Format du fichier
  • Images connexes

Renseignements sur une image numérisée au moyen d'un appareil photo numérique

  • Appareil photo numérique (marque et modèle)
  • Date de numérisation de l'image
  • Photographeur
  • Image résultante : largeur (en pixels) ; hauteur (en pixels), profondeur de bits
  • Orientation : Portrait / Paysage
  • Taille du fichier
  • Format du fichier

Vous pouvez documenter l'information à plusieurs niveaux : tout dépend des besoins et des capacités de votre établissement. Vous devriez également suivre certaines conventions pour l'attribution des noms aux fichiers d'image. Par exemple, si vous utilisez un numéro d'accession, vous devez aussi employer un identificateur standard pour indiquer si l'image est une vignette, une version d'archives ou une version diffusée par Internet. À titre d'exemple, vous pouvez mettre V1998-1-1.JPG pour une vignette, et 1998-1-1.JPG pour une image pleine grandeur du même objet.

Appareil photo numérique

Tout comme l'appareil photo traditionnel, l'appareil numérique utilise un objectif pour mettre au point une image sur un plan focal. Alors que l'appareil traditionnel capte l'image sur la pellicule, l'appareil numérique fait appel à un capteur d'image. Lorsque la lumière atteint la matrice de cellules photosensibles qui composent le capteur, elle est transformée en un courant électrique qui est ensuite transmis au convertisseur analogique-numérique. Des algorithmes convertissent ensuite les données des cellules photosensibles du capteur en pixels d'une image numérique. La taille de l'image saisie est proportionnelle à celle du capteur.

Types d'appareils photo numériques

Appareil à mise au point fixe d'entrée de gamme. Conçus pour un usage « visez et déclenchez », ces appareils sont munis de piles longue durée et peuvent généralement être transportés aisément, ce qui en fait un choix extrêmement pratique. Bien qu'ils offrent une résolution et une profondeur d'échantillonnage dont la qualité est constamment à la hausse, leur petite lentille et le peu d'options de commandes rudimentaires restreignent souvent les possibilités. Les petits musées qui disposent d'un budget modeste peuvent néanmoins les utiliser pour réaliser des projets de numérisation, à la condition qu'ils présentent, au minimum, les caractéristiques suivantes : des commandes manuelles (réglage de la vitesse de l'obturateur, élimination du flash, zoom optique, etc.), une résolution de 12 mégapixels (varie selon la taille souhaitée de l'image définitive) et la capacité de produire des images en format RAW (sans perte) de 24 bits.

Appareil photo reflex mono-objectif numérique de milieu de gamme. Ces appareils s'inspirent des modèles conventionnels utilisant une pellicule de 35 mm et offrent des caractéristiques et des fonctions similaires, comme des lentilles interchangeables, la mise au point à travers l'objectif, la possibilité d'exécuter des commandes manuelles et le choix du mode d'exposition, notamment la priorité à l'ouverture ou à la vitesse d'obturation. Ils sont intéressants pour les photographes qui aiment exercer un contrôle créatif sur les réglages de leur appareil; ils produisent des imprimés dont la résolution et la profondeur d'échantillonnage s'approchent habituellement d'une pellicule conventionnelles de 35 mm ou y sont même équivalentes; dans des conditions optimales, la profondeur d'échantillonnage est de 24 bits et la résolution est de 24 mégapixels (ou plus – ceci fait l'objet de nombreuses discussions), tandis que dans des conditions normales (sans trépied), la profondeur d'échantillonnage est de 24 bits et la résolution est de 12 mégapixels. Il s'agit généralement des appareils les mieux adaptés aux projets de numérisation de collections.

Appareil professionnel haut de gamme. Ces appareils reflex mono-objectif numériques saisissent des images de très grande qualité (photographie de panoramas ou imprimés muraux) dont le niveau de détail est supérieur à celui d'une pellicule de 35 mm. Étant donné qu'ils ne présentent pas d'avantages additionnels par rapport aux appareils reflex mono-objectif numériques de milieu de gamme dans le cadre des projets de numérisation d'artéfacts, leur utilisation n'est généralement pas envisagée en raison de leur coût plus élevé. La situation pourrait changer si le coût des capteurs diminue, ce qui permettrait d'utiliser toute image d'artéfact stockée pour produire des images de grand format sans autre préparation.

Comparaison de la photographie numérique et de la photographique sur pellicule

On ne peut pas distinguer un appareil photo numérique d'un appareil traditionnel (analogique) par leur aspect extérieur, parce que la plupart des appareils numériques sont fabriqués de manière à recréer l'aspect des appareils analogiques traditionnels. À l'intérieur par contre, il y a de nombreuses différences. Voici comment la photographie traditionnelle a été transformée pour le monde numérique.

Corps avant de l'appareil photo

Les appareils photos numériques et numériques sont presque identiques pour ce qui est de capter la lumière et de faire la mise au point. Les deux doivent laisser entrer la quantité voulue de lumière pendant un temps approprié, opération qui requiert une très bonne coordination des éléments suivants :

Obturateur

Appareil analogique
L'obturateur d'un appareil photo empêche la lumière d'entrer sauf aux moments voulus (parfois quelques millièmes de seconde seulement). Si l'appareil photo laisse entrer la lumière pendant trop longtemps, l'image est surexposée (ce qui donne des photos trop claires ou trop blanches). Si l'obturateur est ouvert pendant trop peu de temps, la photo est sous-exposée (trop foncée).
Appareil numérique
Certains appareils photos numériques n'ont pas d'obturateur, mais la combinaison de la technologie numérique et d'un obturateur mécanique tend à donner des images de meilleure qualité.

Diaphragme

Appareil analogique
Le diaphragme d'un appareil photo a pour effet d'agrandir ou de rétrécir l'ouverture selon la quantité de lumière ambiante. Lorsque l'ouverture est étroite, il entre peu de lumière, et la pellicule n'est pas surexposée.
Appareil numérique
Un appareil photo numérique possède des commandes mécaniques de réglage de l'ouverture du diaphragme.

Objectif

Appareil analogique
L'objectif reçoit la lumière qui entre dans l'appareil et la met au foyer sur la pellicule par réfraction. La mise au point de l'appareil se fait par déplacement de l'objectif.
Appareil numérique
Certains appareils numériques permettent de supplanter la mise au point fixe pour des prises spéciales comme des gros plans.

Sensibilité

Appareil analogique
Chaque type de pellicule a une sensibilité à la lumière qui lui est propre. Plus une pellicule est sensible, plus elle réagit rapidement lorsqu'elle est frappée par la lumière.
Appareil numérique
Au lieu d'une pellicule, un appareil numérique possède un capteur d'image fabriqué de manière à avoir une sensibilité donnée à la lumière, équivalente à celle d'une pellicule 100 ASA dans la plupart des appareils. L'ordinateur intégré dans l'appareil photo peut augmenter la netteté des images et augmenter ou diminuer effectivement la quantité de lumière enregistrée dans le dispositif à couplage de charge.

Fonctions d'un appareil photo

Certaines ou toutes ces fonctions peuvent être entièrement automatiques dans certains appareils photos numériques tout comme dans les appareils analogiques. Cependant, les appareils numériques professionnels permettent aussi le réglage manuel de l'obturateur, du diaphragme et de la mise au point.

Enregistrement de la lumière

Appareil analogique
Une pellicule noir et blanc est recouverte d'une émulsion qui, lorsqu'elle est exposée (l'obturateur s'ouvre et permet à la lumière d'atteindre la pellicule), subit une modification chimique des cristaux d'halogénure. Les processus de développement et d'impression ont pour effet de traduire cette modification chimique en une image. Une pellicule couleur possède trois couches d'émulsion, qui réagissent respectivement à la lumière rouge, verte ou bleue. Des colorants se mélangent pour approcher la couleur réelle de la lumière qui a atteint la pellicule.
Appareil numérique
Le capteur d'image d'un appareil numérique est constitué de milliers de photosites qui transforment l'énergie lumineuse en information numérique. En combinant l'information relative à la teinte et à l'intensité, l'appareil attribue une couleur précise à chaque pixel.

Création d'une image

Appareil analogique
Au cours du processus de développement, la pellicule est trempée dans un bain chimique pour donner de l'argent pur. Les parties les moins exposées à la lumière deviennent les plus transparentes, alors que les plus exposées deviennent noires ou opaques. Le processus est le même dans le cas d'une pellicule couleur, à ceci près que des colorants interviennent dans le processus. La pellicule est « fixée » afin d'empêcher toute réaction chimique ultérieure, et le résultat est un négatif. Pour produire une épreuve, on fait passer une très forte lumière à travers le négatif. La lumière atteint le papier photographique, qui est recouvert d'une émulsion très semblable à celle de la pellicule. L'image négative devient ainsi un positif qui constitue l'épreuve photographique.
Appareil numérique
Un appareil photo numérique enregistre la lumière de manière électronique. Cette information devient ensuite une image. Une puce incorporée dans l'appareil convertit la valeur numérique lue à chaque photosite et la combine avec l'information des photosites voisins pour attribuer une couleur à chaque pixel. Des milliers ou des millions de pixels sont regroupés dans un fichier informatique qui peut ensuite être téléchargé dans un ordinateur.

Pellicule traditionnelle

Nota : Cette section a été conservée pour les applications nécessitant une pellicule grand format. Cependant, il est rare qu'une pellicule grand format soit nécessaire pour les projets de numérisation des petits musées. En règle générale, il n'y a plus aucun avantage à utiliser une pellicule traditionnelle plutôt que du matériel numérique pour les projets de numérisation des collections.

La plupart des images sont saisies à l'origine à l'aide d'un objectif d'appareil photo, qu'il s'agisse d'un appareil traditionnel ou d'un appareil numérique. La qualité de la photo dépend dans une large mesure de la compréhension du processus de photographie. La photographie se résume à une question d'éclairage et de temps, avec un regard raffiné pour la qualité de la composition. L'appareil photo n'est qu'un outil. C'est la compétence du photographe qui est le principal ingrédient d'une bonne photographie.

Préparation d'une installation

L'éclairage est une composante essentielle de l'atmosphère d'une. Il est important d'analyser toute la scène qui entoure le sujet avant d'appuyer sur le déclencheur. Cela fait partie du talent d'un bon photographe : savoir placer le sujet dans le contexte d'une scène plus étendue. Un studio est un endroit où l'on peut prendre des photos dans des conditions contrôlées.

Dans bien des cas, on peut photographier des objets simplement posés sur une table, et un arrière-plan minimal suffit. On peut appliquer les mêmes principes à des objets plus gros. Il faut exclure toute source de lumière qui n'est pas contrôlée par le photographe. L'endroit choisi doit être suffisamment vaste pour que l'on puisse photographier les objets sans devoir utiliser un objectif grand-angulaire. Vous pouvez supprimer la plus grande partie des éléments de distraction en utilisant un arrière-plan uni. Vous pouvez installer un studio de fortune en considérant quelques éléments. L'arrière-plan peut se résumer à un simple mur blanc, que l'on peut faire paraître de diverses nuances ou couleurs en l'éclairant plus ou moins avec de la lumière blanche ou de couleur. On peut aussi tapisser le mur et recouvrir la table de papier blanc en rouleau.

En plus de l'appareil photo, on peut utiliser un trépied pivotant, des projecteurs, divers accessoires pour soutenir les objets, des porte-réflecteurs et de la pâte à modeler (ainsi que des pinces, des brosses, des gants blancs et propres en coton, des épingles et de la ficelle).

Éclairage

Comme on l'a mentionné plus haut, la photographie se résume à une question d'éclairage et de temps. Les composantes fondamentales de l'éclairage sont sa direction et sa qualité. La direction de l'éclairage façonne le sujet et le met en valeur. La qualité concerne la dureté ou la douceur de l'éclairage, indépendamment de sa direction. À l'extérieur, ces composantes correspondent à l'orientation par rapport au soleil et à la différence entre la lumière crue du soleil et une lumière plus douce diffusée à travers des nuages.

Pour l'œil humain, l'éclairage le plus naturel est celui qui correspond à ce que l'on observe dehors, où l'éclairage du soleil vient du haut par rapport à l'axe qui relie l'appareil photo au sujet. L'observance de ces règles naturelles, que l'on peut toutefois transgresser pour produire certains effets spéciaux, donne inconsciemment un réalisme rassurant à l'éclairage d'un objet dans une photographie.

Une installation simple d'éclairage peut faire appel à une source de lumière qui éclaire le sujet d'un côté. Pour donner un aspect plus naturel, on peut ajouter de l'autre côté un réflecteur afin d'éclairer les ombres créées par la source lumineuse. On peut régler l'angle de la lumière pour modifier la forme du sujet, et adoucir plus ou moins la lumière afin d'obtenir le coup d'œil voulu.

La présence d'une source lumineuse douce n'élimine pas nécessairement le besoin de réflecteur. Même si l'œil peut voir des détails dans l'ombre, la pellicule a malheureusement une capacité moindre d'enregistrer de grandes différences entre les zones d'ombre et de lumière. Il faut donc éclairer la scène de manière à diminuer les contrastes, afin de compenser l'accentuation des contrastes qui survient pendant le développement.

Dans le cas d'objets réfléchissants tels que des pièces de monnaie ou d'autres surfaces métalliques, suivez la ligne de visée de l'objectif jusqu'à l'objet, puis le trajet d'un rayon réfléchi selon un angle égal par rapport à une perpendiculaire à la surface de l'objet. Si vous placez un réflecteur ou une source lumineuse dans cet axe, la lumière émise est réfléchie par la surface de l'objet directement vers l'objectif. Cela a pour effet d'éclairer les nuances de la surface métallique tout en faisant ressortir sa texture.

Pellicule

Le choix de la pellicule peut avoir un effet sur la qualité générale d'une image. Les pellicules diffèrent non seulement par leur sensibilité, mais aussi par la manière dont elles rendent les couleurs, par la résolution (une sensibilité moins grande tend à correspondre à une plus grande résolution), par l'équilibre des couleurs (optimisé pour différentes températures de couleur), par la latitude de pose, etc. La pellicule choisie doit évidemment donner de bonnes couleurs et la résolution voulue, et un équilibre qui correspond aux conditions d'éclairage.

Le choix le plus important ici concerne le format de la pellicule, et il peut arriver que la quantité de détails du sujet exige un format plus grand (par exemple dans le cas d'un grand tableau ou de détails architecturaux sur une grande surface).

Objectifs

La qualité des images peut varier énormément selon la qualité des objectifs employés, et il est préférable de ne pas faire de compromis en cette matière. Évitez autant que possible les zooms : un bon objectif fixe donne en général de bien meilleurs résultats qu'un zoom. De la même manière, s'il y a un nombre suffisant de photos à prendre de près, investissez dans un objectif exclusivement macro au lieu d'utiliser un objectif qui offre cette caractéristique parmi d'autres.

Étalons de couleurs

Vous pouvez vous servir d'étalons de couleurs pour vérifier les photographies, faire les mesures préalables à la lecture optique de transparents, étalonner les moniteurs et imprimantes, et faciliter l'évaluation visuelle des versions affichées et imprimées des images numériques. Vous pouvez photographier des étalons de couleurs et d'échelle de gris afin de contrôler les couleurs et les nuances de gris. Les barres de couleurs aident le photographe et l'opérateur du lecteur optique à comparer les couleurs du sujet avec des couleurs d'impression connues. L'échelle de gris sert de moyen de contrôle de la qualité des valeurs neutres progressives. Les étalons de couleurs et d'échelle de gris servent tous deux pour la correspondance des couleurs des images aux étapes de photographie, de numérisation, d'affichage à l'écran et d'impression. Une bonne correspondance des couleurs exige non seulement les données de la bande de couleurs, mais aussi celles de l'échelle de gris pour le contrôle des zones d'ombre et de lumière et des diverses nuances.

Développement de la pellicule

Pour le développement, ayez recours à un laboratoire photo fiable, qui a de l'expérience du développement de quantités importantes d'images de grande qualité. La première étape consiste à discuter avec les représentants du laboratoire pour leur expliquer vos besoins. Ne vous attendez pas à une production de qualité si les délais sont trop serrés. Expliquez que vous voulez obtenir des résultats constants. Pour obtenir les résultats les meilleurs et les plus uniformes possible, il faut un arrière-plan et une exposition standard, un réglage fixe ou manuel afin que les couleurs et l'exposition des images soient constantes, et des pellicules de même type afin de faciliter la numérisation et l'impression.

Logiciels de traitement d'images

  • Il existe une vaste gamme de logiciels de traitement d'images. Vous trouverez aussi bien des logiciels du domaine public que des produits très évolués. De plus, les lecteurs optiques, les imprimantes et les appareils photos numériques sont souvent livrés avec des logiciels élémentaires de traitement d'images. Voici une liste de caractéristiques à rechercher :
  • Fonctions d'importation et d'exportation qui reconnaissent les formats de fichier que vous prévoyez utiliser,
  • Prise en charge des caractéristiques obligatoires de ces formats, par exemple les métadonnées,
  • Capacité de traitement d'images de la taille voulue,
  • Capacité d'avoir plusieurs images ouvertes à la fois,
  • Capacité de traitement des opérations habituellement requises,
  • Traitement adéquat des opérations nécessaires de temps à autre, ou possibilité d'ajouter des modules supplémentaires pour ces opérations,
  • Capacité d'enregistrer les paramètres de l'espace de travail, pour pouvoir reprendre un travail là où on l'a laissé, et
  • Prise en charge de la gestion des couleurs.

Voici d'autres caractéristiques utiles à considérer:

  • Prise en charge de l'étalonnage de moniteurs, d'imprimantes,
  • Plusieurs niveaux d'annulation
  • Fonctions de traitement par lots et de macros pour des opérations répétitives ou sur de grandes quantités de données,
  • Bonne prise en charge de palettes de couleurs,
  • Fonctions d'importation et d'exportation de palettes,
  • Reconnaissance des normes TWAIN ou ISIS relatives aux lecteurs optiques, etc.,
  • Gestion intégrée des images.

La formation nécessaire constitue un autre critère du choix d'un logiciel de traitement d'images. Un logiciel haut de gamme possède de nombreuses fonctions qui peuvent exiger beaucoup de formation alors que la plupart d'entre elles ne seront peut-être jamais utilisées. Il faut prendre en considération les modules d'aide et les didacticiels fournis, les manuels et documents produits par des tiers et l'assistance technique offerte.

Le de traitement d'images peut revêtir un caractère subjectif qui exige des connaissances artistiques concernant la couleur et le traitement des couleurs, ainsi que des connaissances techniques de l'utilisation d'ordinateurs et du matériel connexe. Votre objectif est que les objets de votre collection soient fidèlement représentés.

De nombreux logiciels de traitement d'images sont disponibles. Le logiciel Photoshop d'Adobe (http://www.adobe.com), très puissant, est le plus connu. En voici quelques autres :

  • Paint Shop Pro de Corel (www.corel.com), qui fait partie de CorelDraw, mais qui est aussi commercialisé séparément.
  • Photoshop d'Adobe (www.adobe.com), application de retouche d'images complète et très connue.
  • Paint de Microsoft (www.microsoft.com), installé sur la plupart des ordinateurs personnels.
  • Pixelmator pour les ordinateurs Mac (http://www.pixelmator.com/).
  • Fireworks d'Adobe (http://www.adobe.com), version simplifiée de Photoshop d'Adobe. GIMP (http://www.gimp.org/), éditeur d'images libre, puissant et souple.

Types d'imprimante

À l'heure actuelle, au moins six types d'imprimante couleur peuvent donner des sorties de qualité photographique ou quasi-photographique. Voici une brève description de ces types d'imprimante :

Imprimantes à jet d'encre

Toutes les imprimantes à jet d'encre fonctionnent maintenant selon le principe « sans contact » de la vaporisation précise de gouttelettes d'encre sur le papier. L'encre est contenue dans de minuscules réservoirs placés derrière des gicleurs. L'encre est chauffée dans les réservoirs appropriés, ce qui a pour effet de la projeter à travers les gicleurs correspondants. Une variante de la méthode thermique est le système piézo-électrique, dans lequel chaque gicleur est relié à un cristal, qui projette une minuscule gouttelette d'encre à travers le gicleur lorsqu'il réagit à une charge électrique.

Les imprimantes à jet d'encre peuvent produire des images de très grande qualité, et leur prix d'achat est peu élevé. Par contre, elles sont relativement lentes par rapport aux imprimantes à laser, même si elles s'améliorent constamment sur ce point. Néanmoins, les imprimantes à jet d'encre produisent des images de qualité photographique beaucoup plus rapidement et à un coût bien moindre que celui des photographies traditionnelles.

Imprimantes à laser

L'impression au laser consiste d'abord à décomposer une image en un ensemble de points ou de minuscules carrés. Le laser balaie ensuite un photorécepteur chargé électriquement, qu'on appelle le cylindre, en envoyant un rayon de lumière et en laissant une charge électrique positive qui crée sur le cylindre une image miroir du document original. La couleur est imprimée sous forme d'images ou couches distinctes magenta, puis cyan, jaune, et enfin noire. Pour transférer l'image sur le papier, on applique des charges négatives qui attirent l'encre sur le cylindre avant que le papier n'entre en contact avec celui-ci. Enfin, on chauffe le papier et on y applique une pression, ce qui a pour effet de faire fondre l'encre, qui contient une petite quantité de cire, et de la fixer sur le papier.

Les imprimantes à laser sont populaires dans les entreprises, où la vitesse et le faible coût unitaire sont des critères importants. Par contre, un prix d'achat élevé et des images loin d'être parfaites rendent ces imprimantes moins attrayantes pour la plupart des gens qui travaillent en photographie numérique.

Imprimantes à sublimation

Conçues pour les professionnels des arts graphiques, les imprimantes à sublimation fonctionnent comme les imprimantes à jet d'encre, à ceci près qu'elles atteignent des températures suffisamment élevées (plus de 500 degrés Celsius) pour que les couleurs se mêlent extrêmement bien. Les couleurs — en général jaune, cyan, magenta et noir – sont imprimées individuellement puis subtilement mélangées sur le papier.

Cette technique produit les meilleures images, et est donc idéale pour les photographes et les professionnels des arts graphiques. Par contre, les imprimantes sont d'un prix très élevé, dix ou vingt fois celui des imprimantes à jet d'encre. De plus, elles requièrent un papier enduit spécialement pour recevoir l'encre sans qu'elle ne s'étale, ce qui entraîne des coûts supplémentaires.

Imprimantes à transfert thermique

Très semblables aux imprimantes à sublimation, les imprimantes à transfert thermique sont conçues spécialement pour la production de transparents en couleur. Les encres sont à base de cire, ce qui leur permet d'adhérer aux transparents.

Conçues pour la production de transparents, ces imprimantes ne fonctionnent pas nécessairement pour l'impression couleur tout usage, à cause du faible niveau de détail dont elles sont capables si ce n'est pas pour produire des transparents à partir d'images numériques. De plus, elles sont coûteuses à l'achat, et les fournitures peuvent être d'un prix élevé.

Imprimantes à encre solide

Le principe des imprimantes à encre solide consiste à chauffer des bâtonnets d'encre à base de cire jusqu'à ce que l'encre devienne liquide. Les trois (cyan, magenta et jaune) ou quatre (cyan, magenta, jaune et noir) couleurs sont ensuite projetées sur un cylindre de transfert et se mélangent pour former un miroir de l'image finale. Enfin, le papier est enroulé autour du cylindre pour recevoir l'image finale.

Les imprimantes à encre solide constituent une sorte de compromis entre les imprimantes à jet d'encre et à laser : comme les imprimantes à laser, elles sont rapides, et requièrent un papier et des encres relativement peu coûteux, et comme les imprimantes à jet d'encre, leur prix d'achat est relativement bas. Par contre, la qualité d'impression est moindre que celle des imprimantes à laser ou à jet d'encre.

Imprimantes thermo-autochromes

L'impression thermo-autochrome ressemble beaucoup au développement photographique traditionnel. Le papier thermo-autochrome est recouvert de trois couches invisibles d'encre photosensible — cyan, magenta et jaune — dont chacune est activée à une certaine température. À mesure que le papier passe dans l'imprimante, des petits modules chauffent de minuscules régions du papier, activant ainsi les couleurs une à une. Ensuite, le papier est soumis à un rayonnement ultraviolet qui fixe les couleurs et prévient ainsi toute réaction future de l'encre non activée.

La méthode thermo-autochrome a été conçue spécialement pour la photographie numérique. Par contre, une imprimante thermo-autochrome est destinée à un usage limité, car elle ne fonctionne qu'avec un papier très spécialisé.

Conseils pour l'impression d'images numériques

  • Choisissez le bon type de papier. Le papier ordinaire employé pour l'impression de documents est utile dans de nombreuses applications, mais ne donne pas de résultats optimaux pour la production d'images de grande qualité, à cause de l'étalement des couleurs. Choisissez un papier de qualité conçu pour donner des couleurs vives et une image stable à l'impression à jet d'encre. Les papiers couchés et photographiques sont coûteux, mais procurent une qualité bien meilleure. Prenez en considération l'utilisation prévue de ces papiers.
  • N'agrandissez pas les images afin qu'elles remplissent une page. La plupart des images sont meilleures si on les laisse aux dimensions d'un instantané.
  • Utilisez les paramètres du pilote d'imprimante recommandés et installés à l'origine avec l'imprimante.
  • Manipulez le papier conformément aux instructions. Par exemple, vous ne devriez pas toucher la couche réceptrice d'un papier photographique.

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