Le Canada stimule l’innovation énergétique par des investissements majeurs dans les technologies de stockage et d’utilisation du CO2 et l’IA
Document d'information
Aujourd’hui, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, l’honorable Tim Hodgson, a annoncé l’octroi de plus de 11 millions de dollars pour des technologies de pointe de stockage et d’utilisation du carbone fabriquées au Canada.
Dans le cadre de l’appel à propositions pour la recherche, le développement et la démonstration (RDD) en matière de captage, d’utilisation et de stockage du carbone (CUSC) du Programme d’innovation énergétique, quatre projets bénéficient d’un soutien pour faire progresser la RDD de solutions de CUSC de nouvelle génération. Ces projets porteront sur des mesures et des technologies visant à améliorer la sécurité et l’efficacité du stockage souterrain du CO2, tout en encourageant l’innovation dans les technologies d’utilisation du carbone qui réduisent les coûts, la consommation d’énergie et l’intensité carbone dans des secteurs industriels clés.
Nom du projet : Évaluation du potentiel de stockage du carbone dans le Canada atlantique
Bénéficiaire : Université Memorial de Terre-Neuve
Lieu : John’s (Terre-Neuve)
Montant du financement : 4 999 693 $
Description : Ce projet a pour but d’évaluer le potentiel de stockage du carbone et d’atténuer les risques associés à l’atteinte des objectifs de stockage du carbone dans le Canada atlantique. Des estimations de la capacité de stockage pour certaines cibles et du débit à long terme seront établies en tenant compte des risques associés au confinement et des activités de surveillance. Le projet prévoit la réalisation d’une analyse économique et du cycle de vie, la création d’une feuille de route pour la population et les parties prenantes, ainsi que l’éducation du public.
Nom du projet : Vers un projet pilote dans les Basses-Terres du Saint-Laurent au Québec
Bénéficiaire : Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Lieu : Québec
Montant du financement : 4 999 869 $ 
Description : Le projet évaluera un site dans les Basses-Terres du Saint-Laurent au Québec pour préparer un projet pilote sur le stockage géologique du CO2. L’approche consiste à créer des répliques numériques de réservoirs de stockage afin de mesurer avec précision la capacité de stockage et d’utiliser des données sismiques 3D, des essais de puits et un modèle numérique de réservoir. Le projet soutiendra également l’élaboration de cadres réglementaires afin de mieux comprendre le potentiel de captage et de stockage du carbone au Québec.
Nom du projet : Atlas du stockage géologique du carbone dans l’Est du Canada (Québec et Canada atlantique)
Bénéficiaire : Canadian Discovery Ltd.
Lieu : Alberta
Montant du financement : 960 000 $
Description : Dans le cadre de ce projet, on mènera une étude sur les possibilités de stockage du carbone dans l’Est du Canada. Le projet portera sur les aquifères salins et les gisements d’hydrocarbures épuisés, car il s’agit des réservoirs sédimentaires les plus accessibles et les plus viables pour le stockage du CO2 dans l’Est du Canada. Le projet aboutira à un atlas final (rapport) qui sera disponible et accessible pour diverses entités, notamment l’industrie, le public et les gouvernements. La cartographie régionale des ressources de stockage de CO2 établie dans le cadre de cette initiative pourrait donner au Canada un avantage concurrentiel sur les pays qui ne disposent pas d’une évaluation régionale publique des possibilités de stockage de CO2.
Nom du projet : Utilisation de la minéralisation du carbone pour la récupération des métaux critiques et le stockage permanent du carbone à partir de diverses matières premières
Bénéficiaire : Université Laval
Lieu : Québec
Montant du financement : 483 227 $
Description : Ce projet fera progresser la minéralisation du carbone, une réaction entre le CO2 et certains minéraux qui élimine et stocke le CO2 de l’atmosphère, afin de réaliser simultanément la séquestration et la récupération du CO2 des métaux critiques. Le procédé utilise des latérites nickélifères et des matières premières silicatées ultramafiques (olivine) pour séquestrer le CO2 et récupérer le nickel et le cobalt, qui sont utilisés dans la production de batteries. Le projet testera le processus dans un environnement opérationnel afin d’augmenter l’utilisation du CO2 dans le double but de récupérer les métaux critiques et de stocker en permanence le CO2.