Rapport « Ce que nous avons entendu » – Consultation auprès des intervenants sur l’attribution de noms aux médicaments biologiques

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Organisation : Santé Canada

Type : Rapport

Date publiée : 2019-02-14

Introduction

Du 18 janvier au 9 février 2018, Santé Canada et l’Institut pour la sécurité des médicaments aux patients du Canada (ISMP) ont mené une consultation en ligne sur l’attribution de noms aux médicaments biologiques. Avec l’arrivée des médicaments biosimilaires sur le marché canadien, le nombre de médicaments biologiques partageant un nom générique (commun) augmente. Les objectifs de la consultation étaient (1) de solliciter les points de vue d’intervenants sur la question de savoir si l’approche actuelle de Santé Canada à l’égard de l’attribution de noms aux médicaments biologiques est adéquate ou, si ce n’est pas le cas, quelle option de rechange proposée serait la plus appropriée pour faire la distinction entre les médicaments biologiques partageant le même nom générique, et (2) de mieux comprendre les répercussions de la mise en œuvre de chaque option proposée sur les intervenants externes.

Le public cible de la consultation comprenait les fournisseurs de soins de santé, les consommateurs, les fabricants de médicaments et leurs associations représentatives. De plus, on a sollicité les commentaires de fournisseurs de technologies de l’information et d’assureurs.

Trois options ont été proposées pour l’attribution de noms aux médicaments biologiques (y compris les médicaments biosimilaires) :

Pour les trois options, tous les médicaments biologiques, y compris les médicaments biosimilaires, continueront d’avoir un DIN unique.

Les commentaires des répondants étaient vastes et diversifiés. Le présent rapport résume les principaux messages, perceptions et suggestions formulés par les participants à la consultation.

Qui a fourni de la rétroaction?

Au total, 362 réponses ont été reçues. 79 % des répondants étaient des fournisseurs de soins de santé; les pharmaciens et les organisations liées aux pharmacies représentant 62 % des répondants. Il y a également eu des réponses de fabricants de produits pharmaceutiques, d’assureurs, de fournisseurs de technologies de l’information, de consommateurs et d’organisations représentant les consommateurs, ainsi que d’autres organisations, comme des groupes de défense et d’éducation.

La répartition des réponses par groupes d’intervenants est présentée à la figure 1 ci-dessous.

Figure 1 : Réponses par groupe d’intervenantsFigure 1 - note*
Charte des réponses par groupe d’intervenants. L’équivalent textuel suit.
 
Figure 1 - note *

Nota : les chiffres ci-dessous reflètent les soumissions uniques de réponses de chaque intervenant auto-identifié; des soumissions ont été reçues de la part d’intervenants individuels et d’associations ou d’organisations.

Retour à la référence de la note* de la figure 1

Équivalent textuel – Figure 1
Tableau – Figure 1 : Réponses par groupe d’intervenants
Données démographiques sur les répondants
(n=362)
Pourcentage
(%)
pharmacien 62 %
consommateur 7 %
infirmier 6 %
autre professionnel de la santé 6 %
industrie pharmaceutique 5 %
médécin 5 %
autre 5 %
TI 2 %
assureur 1 %

Qu’ont dit les intervenants?

On a demandé aux répondants d’évaluer chacune des trois options proposées comme étant préférables, acceptables ou non acceptables, et de formuler des commentaires à l’appui de leurs points de vue. On a également demandé aux répondants si les options sont compatibles dans leur pratique ou leur milieu actuel et, si ce n’est pas le cas, de déterminer les changements nécessaires pour mettre en œuvre chaque option.

Par la suite, on a posé aux répondants deux questions supplémentaires :

Tableau 1 : Préférences des répondants
Option Préférable Acceptable Total préférable
+ acceptable
Non acceptable
1. Statu quo 9 % 21 % 30 % 70 %
2. Marque + noms génériques 48 % 27 % 75 % 25 %
3. Suffixe 34 % 17 % 51 % 49 %

Un résumé des commentaires fréquemment entendus des répondants est fourni pour chaque option et les deux questions supplémentaires.

Option 1 : Conserver l’approche actuelle d’identification et de détermination du nom des médicaments au Canada [statu quo]

En général, les répondants étaient favorables au changement par rapport au statu quo. 70 % des répondants ont indiqué que l’approche actuelle d’identification et de détermination du nom des médicaments au Canada n’était pas acceptable. Cependant, certains fabricants de produits pharmaceutiques et associations de l’industrie ont préféré cette option d’attribution de noms.

Option 2 : Utilisation du nom de marque avec le nom générique pour distinguer les médicaments biologiques

Il s’agissait de l’option d’attribution de noms la plus favorisée et la mieux classée, 75 % des répondants l’ayant jugée préférable ou acceptable. 75 % des répondants ont indiqué que cette option d’attribution de noms est compatible avec leur pratique ou environnement actuel.

Dans l’ensemble, les régimes publics d’assurance-médicaments, la majorité des pharmaciens, des médecins, des infirmiers, des fournisseurs de technologies de l’information, des consommateurs/patients et certaines sociétés pharmaceutiques ont jugé cette option préférable ou acceptable.

Option 3 – Ajouter un suffixe de quatre lettres au nom générique :

Il s’agissait de la deuxième option d’attribution de noms la mieux classée, 51 % des répondants l’ayant jugée préférable ou acceptable. 61% des répondants ont indiqué que cette option d’attribution de noms est compatible avec leur pratique ou environnement actuel.

Cette option a été privilégiée par les organisations représentant les consommateurs/patients, les assureurs privés, les groupes d’éducation et de défense, ainsi que certaines sociétés pharmaceutiques. Une minorité de pharmaciens, de médecins, d’infirmiers, de patients et de fournisseurs de technologies de l’information préféraient cette approche. Environ la moitié des répondants qui préféraient l’option 3 ont également jugé l’option 2 comme acceptable.

Bien que des suffixes vides de sens aient été proposés conformément à l’approche de la FDA des États-Unis, bon nombre des répondants qui préféraient l’option 3 ont indiqué qu’ils préféreraient des suffixes significatifs pour la facilité à mémoriser et pour éviter la confusion.

Changement de nom de médicaments biologiques préalablement autorisés :

On a demandé aux répondants de donner leur avis sur la question de savoir si les médicaments biologiques préalablement autorisés devraient être renommés si une nomenclature fondée sur un suffixe était adoptée. Plus de 80 % des répondants ont indiqué que les médicaments biologiques préalablement autorisés et innovateurs devraient être renommés si des suffixes devaient être ajoutés à des noms génériques. Les répondants qui préféraient un suffixe et les répondants qui préféraient les options 1 ou 2 appuyaient fortement le changement de nom si les suffixes étaient adoptés. De nombreux répondants ont souligné la nécessité d’une convention d’attribution de noms uniforme et normalisée pour tous les médicaments biologiques afin d’éviter la confusion, les erreurs de médication et la compromission de la sécurité des patients.

Autres options ou facteurs à prendre en considération :

On a demandé aux répondants de suggérer d’autres options ou facteurs dont il faudrait tenir compte au moment d’élaborer une politique d’attribution de noms.

Conclusion

Nous tenons à remercier tous les répondants d’avoir rempli le questionnaire. Santé Canada a examiné et pris en considération tous les commentaires pour éclairer l’élaboration d’une convention d’attribution de noms aux médicaments biologiques.

Nos coordonnées

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