Rapport : Connaissances et attitudes des Canadiens à l’égard de la décriminalisation des drogues : résultats d’une recherche sur l’opinion publique de 2024
Organisation : Santé Canada
Publiée : 2024-09-27
Cat. : H134-41/2024F-PDF
ISBN : 978-0-660-73419-4
Pub. : 240518
Sur cette page
- Contexte de l’exemption de la Colombie-Britannique concernant la possession de certaines drogues illégales à des fins personnelles
- Approche du suivi des attitudes des Canadiens à l’égard de la décriminalisation des drogues
- À propos de la recherche sur l’opinion publique (ROP) de 2024
- Points saillants des résultats de la ROP
- Conclusions
Contexte de l’exemption de la Colombie-Britannique concernant la possession de certaines drogues illégales à des fins personnelles
En réponse à une demande du gouvernement de la Colombie-Britannique, Santé Canada a accordé une exemption concernant la possession de certaines drogues illégales à des fins personnelles aux adultes âgés de 18 ans et plus dans la province. Cette exemption est entrée en vigueur le 31 janvier 2023. La Colombie-Britannique qualifie cette exemption de forme de décriminalisation.
En vertu de l’exemption initiale, les adultes de 18 ans et plus ne pouvaient pas être poursuivis en justice ni soumis à des saisies de drogues pour possession à des fins personnelles d’un maximum de 2,5 grammes de n’importe quelle combinaison :
- d’opioïdes
- de cocaïne
- de méthamphétamines
- de MDMA
En lieu et place de sanctions pénales, les individus se voyaient offrir des ressources de santé et un soutien social. Cela englobe également une assistance pour être orienté vers des services de traitement et de rétablissement locaux, en cas de demande.
En date du 7 mai 2024, les détails de l’exemption en lien avec la possession à des fins personnelles en Colombie-Britannique ont été modifiés. La possession est désormais interdite dans les espaces publics, y compris les transports en commun, tandis que des exemptions restent en place pour les résidences privées, les cliniques de soins de santé désignées, les lieux où les gens sont hébergés légalement et les sites de prévention des surdoses et de vérification des drogues. Étant donné que cette ROP de 2024 a été réalisée en février 2024, les résultats se rapportent au champ d’application de l’exemption avant cette modification.
Approche du suivi des attitudes des Canadiens à l’égard de la décriminalisation des drogues
Santé Canada recueille des données au niveau national sur les connaissances et les attitudes des Canadiens à l’égard de la décriminalisation des drogues. Pour réaliser ce travail, Santé Canada a déterminé un ensemble d’indicateurs pour assurer le suivi des changements en ce qui concerne :
- la stigmatisation
- les attitudes à l’égard de la consommation de drogues
- la perception de la sécurité publique
Les données recueillies dans le cadre de la ROP joueront un rôle fondamental en tant qu’informations pour ce travail. Santé Canada mènera des exercices de ROP chaque année tout au long de la période d’exemption.
À propos de la recherche sur l’opinion publique (ROP) de 2024
La ROP a été menée entre le 12 et le 25 février 2024 par le Bureau du Conseil privé (BCP), utilisant un échantillon aléatoire de 2 000 adultes canadiens âgés de 18 ans et plus. Les répondants ont été sélectionnés au hasard, avec une représentation proportionnelle de l’ensemble du Canada. À moins d’indication contraire, les résultats présentés dans ce rapport sont exprimés en pourcentages. Il peut arriver que les totaux ne correspondent pas à 100 %, les chiffres étant arrondis et certaines questions admettant la réponse « incertain(e) ».
Les questions portaient à la fois sur les attitudes et les connaissances en lien avec :
- les préférences envers les approches visant à lutter contre l’utilisation de substances, avec une focalisation sur l’importance des services sociaux et de santé par rapport à l’intervention des forces de police
- les sentiments généraux d’empathie envers les individus aux prises avec des troubles liés à l’utilisation de substances
- les opinions globales concernant le degré de facilité d’une personne à discuter avec des amis et des membres de la famille de sa consommation de substances
- les avantages et les inconvénients perçus de la décriminalisation
- L’attention a également été portée sur l’amélioration de l’accès aux services sociaux et de santé pertinents, la réduction de la stigmatisation, l’augmentation des méfaits et la sécurité réduite au sein de la collectivité.
La ROP comprenait également quatre questions auxquelles il fallait répondre vrai ou faux pour évaluer les connaissances des répondants sur les détails de l’exemption de la Colombie-Britannique concernant la possession à des fins personnelles.
L’exercice de ROP de 2024 était le deuxième exercice de ROP portant sur l’exemption initiale de la Colombie-Britannique. Le premier exercice de ROP a été mené en 2023 (Résultats de la ROP de 2023). En plus de présenter les résultats de la ROP de 2024, ce rapport soulignera comment les réponses ont changé par rapport à 2023.
Points saillants des résultats de la ROP de 2024
Attitudes
Pour traiter les problèmes d’utilisation de substances, 44 % des Canadiens préféraient que l’on privilégie la facilité d’accès aux services sociaux et de santé plutôt que l’intervention des forces de police, laquelle représente 6 % des personnes interrogées (figure 1). Cependant, environ deux Canadiens sur cinq (42 %) ont considéré que les deux approches étaient tout aussi adéquates, tandis que 6 % ont conclu que ni l’une ni l’autre n’était pertinente.
Par rapport à la ROP de 2023, la préférence pour l’accent mis sur les services sociaux et de santé a chuté de 5 points de pourcentage, tandis que le soutien aux approches axées à la fois sur les services sociaux et de santé et sur l’intervention des forces de police a augmenté de 7 points de pourcentage (figure 2).
Les résidents de la Colombie-Britannique et des provinces de l’Atlantique, les femmes, les titulaires d’un diplôme universitaire et les répondants nés au Canada étaient plus susceptibles de préférer que l’on mette l’accent sur la facilité d’accès aux services sociaux et de santé pour lutter contre l’utilisation de substances chez les personnes qui consomment des drogues (figure 3a).
Bien que peu de Canadiens préféreraient une approche d’intervention des forces de police pour lutter contre l’utilisation de substances, les hommes, les parents d’enfants de moins de 18 ans et les immigrants sont plus enclins à préférer cette approche (figure 3b). Les résidents du Québec et de l’Alberta, ainsi que les immigrants, sont plus susceptibles de penser que les deux approches (accès aux services sociaux et de santé et intervention des forces de police) sont tout aussi adéquates (figure 3c).
La plupart des Canadiens expriment le souhait que leurs amis ou membres de la famille qui consomment des drogues puissent se sentir à l’aise pour en discuter avec eux (87 %), et montrent de l’empathie envers les individus aux prises avec des troubles liés à la consommation de drogues (81 %; figure 4).
La plupart des Canadiens estiment que la décriminalisation faciliterait l’accès aux services sociaux et de santé (57 %), tandis que la moitié d’entre eux estiment que la décriminalisation réduirait la stigmatisation des personnes qui consomment des drogues (50 %). Toutefois, l’accord avec ces affirmations a légèrement diminué depuis 2023 (de 5 et 6 points de pourcentage, respectivement; figure 5). L’opinion selon laquelle la décriminalisation des drogues rendrait les communautés moins sûres a légèrement augmenté par rapport à 2023, de 5 points de pourcentage.
Figure 1 : Texte descriptif
Réponse | Pourcentage (%) |
---|---|
L’importance est accordée à la facilité d’accès aux services sociaux et de santé, y compris les centres de réadaptation et les programmes de rétablissement. | 44 |
Les deux approches demeurent adéquates. | 42 |
L’accent est mis sur l’intervention des forces de police, notamment les accusations au criminel et les peines d’emprisonnement. | 6 |
Ni l’une ni l’autre de ces approches ne se révèle appropriée. | 6 |
Question : Parmi les approches ci-dessous, laquelle jugez-vous la plus appropriée pour lutter contre l’utilisation de substances chez les personnes qui consomment des drogues?
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (Canada : n = 2 000)
Remarque : Cette question reflète les attitudes des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024.
Figure 2 : Texte descriptif
Réponse | Pourcentage en 2023 (%) | Pourcentage en 2024 (%) | Différence dans le pourcentage (2024-2023) |
---|---|---|---|
L’importance est accordée à la facilité d’accès aux services sociaux et de santé, y compris les centres de réadaptation et les programmes de rétablissement. | 49 | 44 | -5 |
Les deux approches demeurent adéquates. | 35 | 42 | +7 |
L’accent est mis sur l’intervention des forces de police, notamment les accusations au criminel et les peines d’emprisonnement. | 7 | 6 | -1 |
Ni l’une ni l’autre de ces approches ne se révèle appropriée. | 6 | 6 | 0 |
Question : Parmi les approches ci-dessous, laquelle jugez-vous la plus appropriée pour lutter contre l’utilisation de substances chez les personnes qui consomment des drogues?
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 27 février au 12 mars 2023; du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (Canada : n = 2 000 en 2023; n = 2 000 en 2024)
Remarque : Cette question reflète les attitudes des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024.
Figure 3a : Importance accordée à la facilité d’accès aux services sociaux et de santé
Figure 3a : Texte descriptif
Groupe | Pourcentage (%) |
---|---|
Canada | 44 |
C.-B. | 51 |
Alb. | 40 |
Sask. | 37 |
Man. | 42 |
Ont. | 44 |
Qc. | 41 |
Atl. | 51 |
Hommes | 40 |
Femmes | 48 |
De 18 à 34 ans | 48 |
De 35 à 54 ans | 43 |
55 ans et plus | 44 |
École secondaire ou moins | 40 |
École de métier/collège | 43 |
Université | 48 |
Moins de 40 000 $ | 44 |
De 40 000 à 100 000 $ | 47 |
100 000 $ ou plus | 44 |
Parents avec enfants de moins de 18 ans | 40 |
Sans enfants de moins de 18 ans | 46 |
Immigrants | 35 |
Nés au Canada | 48 |
Figure 3b : Texte descriptif
Groupe | Pourcentage (%) |
---|---|
Canada | 6 |
C.-B. | 4 |
Alb. | 5 |
Sask. | 8 |
Man. | 10 |
Ont. | 5 |
Qc. | 7 |
Atl. | 8 |
Hommes | 8 |
Femmes | 3 |
De 18 à 34 ans | 5 |
De 35 à 54 ans | 7 |
55 ans et plus | 5 |
École secondaire ou moins | 7 |
École de métier/collège | 6 |
Université | 5 |
Moins de 40 000 $ | 6 |
De 40 000 à 100 000 $ | 5 |
100 000 $ ou plus | 6 |
Parents avec enfants de moins de 18 ans | 8 |
Sans enfants de moins de 18 ans | 5 |
Immigrants | 8 |
Nés au Canada | 5 |
Figure 3c : Texte descriptif
Groupe | Pourcentage (%) |
---|---|
Canada | 42 |
C.-B. | 37 |
Alb. | 45 |
Sask. | 44 |
Man. | 42 |
Ont. | 42 |
Qc. | 44 |
Atl. | 34 |
Hommes | 43 |
Femmes | 40 |
De 18 à 34 ans | 38 |
De 35 à 54 ans | 42 |
55 ans et plus | 43 |
École secondaire ou moins | 43 |
École de métier/collège | 41 |
Université | 41 |
Moins de 40 000 $ | 40 |
De 40 000 à 100 000 $ | 40 |
100 000 $ ou plus | 45 |
Parents avec enfants de moins de 18 ans | 45 |
Sans enfants de moins de 18 ans | 40 |
Immigrants | 47 |
Nés au Canada | 40 |
Question : Parmi les approches ci-dessous, laquelle jugez-vous la plus appropriée pour lutter contre l’utilisation de substances chez les personnes qui consomment des drogues?
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (Canada : n = 2 000)
Remarque : Cette question reflète les attitudes des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024.
Figure 4 : Texte descriptif
Énoncés | Tout à fait/plutôt d’accord (%) | Ni d’accord ni en désaccord (%) | Tout à fait/plutôt en désaccord (%) |
---|---|---|---|
J’aimerais que mes amis ou les membres de ma famille qui consomment des drogues puissent se sentir à l’aise d’en discuter avec moi. | 87 | 4 | 7 |
J’ai de l’empathie envers les individus aux prises avec la consommation de drogues. | 81 | 5 | 13 |
Je pense que la décriminalisation faciliterait l’accès aux services sociaux et de santé, y compris les centres de réadaptation et les programmes de rétablissement. | 57 | 9 | 31 |
Je pense que la décriminalisation des drogues aurait pour effet d’augmenter les effets néfastes associés à l’utilisation de substances, notamment les cas de surdoses. | 53 | 9 | 35 |
Je pense que la décriminalisation réduirait la stigmatisation des personnes qui en consomment. | 50 | 8 | 38 |
Je pense que la décriminalisation des drogues aurait un impact négatif sur la sécurité de la collectivité. | 48 | 9 | 41 |
Question : Dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (n = 2 000)
Remarque : Cette question reflète les attitudes des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024.
Figure 5 : Texte descriptif
Énoncés | Tout à fait/plutôt d’accord en 2023 (%) | Tout à fait/plutôt d’accord en 2024 (%) | Différence dans le pourcentage (2024-2023) |
---|---|---|---|
J’aimerais que mes amis ou les membres de ma famille qui consomment des drogues puissent se sentir à l’aise d’en discuter avec moi. | 88 | 87 | -1 |
J’ai de l’empathie envers les individus aux prises avec la consommation de drogues. | 81 | 81 | 0 |
Je pense que la décriminalisation faciliterait l’accès aux services sociaux et de santé, y compris les centres de réadaptation et les programmes de rétablissement. | 62 | 57 | -5 |
Je pense que la décriminalisation des drogues aurait pour effet d’augmenter les effets néfastes associés à l’utilisation de substances, notamment les cas de surdoses. | 51 | 53 | +2 |
Je pense que la décriminalisation réduirait la stigmatisation des personnes qui en consomment. | 56 | 50 | -6 |
Je pense que la décriminalisation des drogues aurait un impact négatif sur la sécurité de la collectivité. | 43 | 48 | +5 |
Question : Dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 27 février au 12 mars 2023; du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (Canada : n = 2 000 en 2023; n = 2 000 en 2024)
Remarque : Cette question reflète les attitudes des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024.
Connaissances
Les questions visant à évaluer les connaissances des Canadiens sur l’exemption de la Colombie-Britannique portaient sur les points suivants :
- les différences entre l’exemption et la légalisation
- le rôle de la police dans l’application de l’exemption
- les détails des activités impliquant des drogues pour lesquelles cette exemption s’applique en Colombie-Britannique
Selon la question posée, entre 57 et 65 % des Canadiens ont pu fournir des détails précis sur l’exemption de la Colombie-Britannique (figure 6). Cependant, une proportion de 22 à 27 % des participants a donné des réponses incorrectes, tandis que 13 à 16 % n’étaient pas certains de leur réponse.
Depuis 2023, la proportion de Canadiens ayant correctement désigné comme faux l’énoncé selon lequel il est désormais légal de posséder n’importe quel type de drogue en Colombie-Britannique a augmenté de 5 points de pourcentage (figure 7). La connaissance des autres détails de l’exemption reste inchangée par rapport à l’année dernière.
Une meilleure compréhension des détails de l’exemption de la Colombie-Britannique a été constatée parmi les groupes suivants (figure 8) :
- les répondants résidant en Colombie-Britannique
- les personnes âgées de 18 à 34 ans
- les personnes ayant un niveau de revenu plus élevé
- les répondants nés au Canada
Énoncés | Vrai (%) | Faux (%) | Incertain(e) (%) |
---|---|---|---|
La possession de diverses drogues n’est plus considérée comme illégale, et les individus transportant des substances illégales ne font plus l’objet d’interpellations de la part des forces de police. | 22 | 65 | 14 |
Les policiers peuvent fournir les ressources disponibles pour aider les personnes qui consomment des drogues. | 64 | 22 | 13 |
Les personnes qui transportent de petites quantités de certaines drogues illégales pour leur usage personnel ne sont plus arrêtées ou inculpées pour possession à des fins personnelles. | 60 | 25 | 15 |
Les policiers ne surveillent plus la consommation de drogues dans la rue. | 27 | 57 | 16 |
Question : D’après votre compréhension des détails de l’exemption de la Colombie-Britannique concernant la possession de drogues à des fins personnelles, les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux? (Les bonnes réponses sont surlignées dans les cellules plus foncées.)
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (n = 2 000)
Remarque : Cette question reflète les connaissances des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024. Les bonnes réponses aux questions sur les connaissances n’ont pas changé à la suite de la modification de l’exemption.
Figure 7 : Texte descriptif
Énoncés | Pourcentage de bonnes réponses en 2023 (%) | Pourcentage de bonnes réponses en 2024 (%) | Différence dans le pourcentage (2024-2023) |
---|---|---|---|
La possession de diverses drogues n’est plus considérée comme illégale, et les individus transportant des substances illégales ne font plus l’objet d’interpellations de la part des forces de police. | 60 | 65 | +5 |
Les policiers peuvent fournir les ressources disponibles pour aider les personnes qui consomment des drogues. | 66 | 64 | -2 |
Les personnes qui transportent de petites quantités de certaines drogues illégales pour leur usage personnel ne sont plus arrêtées ou inculpées pour possession à des fins personnelles. | 62 | 60 | -2 |
Les policiers ne surveillent plus la consommation de drogues dans la rue. | 57 | 57 | 0 |
Question : D’après votre compréhension des détails de l’exemption de la Colombie-Britannique concernant la possession de drogues à des fins personnelles, les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux?
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 17 au 30 avril 2023; du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (Canada : n = 2 000 en 2023; n = 2 000 en 2024)
Remarque : Cette question reflète les connaissances des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024. Les bonnes réponses aux questions sur les connaissances n’ont pas changé à la suite de la modification de l’exemption.
Figure 8 : Texte descriptif
Groupe | Score de l’indice |
---|---|
Canada | 62 |
C.-B. | 65 |
Alb. | 63 |
Sask. | 56 |
Man. | 63 |
Ont. | 60 |
Qc. | 62 |
Atl. | 60 |
Hommes | 61 |
Femmes | 62 |
De 18 à 34 ans | 65 |
De 35 à 54 ans | 61 |
55 ans et plus | 61 |
École secondaire ou moins | 61 |
École de métier/collège | 60 |
Université | 63 |
Moins de 40 000 $ | 60 |
De 40 000 à 100 000 $ | 64 |
100 000 $ ou plus | 64 |
Parents avec enfants de moins de 18 ans | 63 |
Sans enfants de moins de 18 ans | 61 |
Immigrants | 54 |
Nés au Canada | 64 |
Indice de compréhension de la décriminalisation des drogues en Colombie-Britannique : les répondants obtiennent 25 points pour chaque bonne réponse. Une personne qui répond correctement aux quatre questions obtient une note de 100.
Source : Enquête du BCP sur les questions d’actualité, réalisée du 12 au 25 février 2024
Base : Tous les répondants (n = 2 000)
Remarque : Cette question reflète les connaissances des participants avant la modification de l’exemption en mai 2024. Les bonnes réponses aux questions sur les connaissances n’ont pas changé à la suite de la modification de l’exemption.
Conclusions
Les résultats de cette enquête reflètent les connaissances et les attitudes des adultes canadiens à l’égard de la décriminalisation des drogues et de l’exemption initiale en Colombie-Britannique en 2024. Ces résultats permettent de mettre à jour les résultats de 2023 et sont importants pour surveiller les résultats majeurs de l’exemption, surtout ceux se rapportant à la sensibilisation du public et à la compréhension des détails de l’exemption et l’utilisation de substances. Les travaux de Santé Canada continueront de compléter les travaux de suivi et d’évaluation menés par le ministère de la Santé mentale et des Dépendances de la Colombie-Britannique et les Instituts de recherche en santé du Canada.
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