Message de la ministre - Mois du cœur - Février 2018

Déclarations

Les maladies du cœur touchent environ 2,4 millions d’adultes canadiens et sont la deuxième principale cause de décès au Canada.

Nous pouvons tous réduire notre risque de maladie du cœur en faisant des choix santé, comme arrêter de fumer, avoir une alimentation saine et équilibrée, dormir suffisamment, faire de l’exercice physique régulièrement et limiter la consommation d’alcool. Pour rendre les choix santé un peu plus faciles et plus accessibles, le gouvernement du Canada investit dans des programmes comme Je te laisse, Je cours, j’écrase, Change pas trop, APPLE Schools (en anglais seulement) et Défi des p’tits chefs. En participant à ces programmes, les Canadiens cessent de fumer, font plus d’activité physique et acquièrent de saines habitudes alimentaires.

Nous nous employons également à créer un environnement alimentaire plus sain. Depuis le lancement de la Stratégie en matière de saine alimentation il y a plus d’un an, nous avons réalisé d’importants progrès pour améliorer l’étiquetage nutritionnel, réduire les gras trans, restreindre la publicité de boissons et d’aliments mauvais pour la santé des enfants et réduire la consommation en sodium. Nous révisons le Guide alimentaire canadien afin qu’il réponde aux besoins de tous les Canadiens. De plus, de concert avec des partenaires autochtones, nous mettons au point des outils pour favoriser une saine alimentation et améliorer l’accès à des aliments sains dans les collectivités nordiques éloignées et isolées.

Nous poursuivons notre travail afin de réduire les taux de tabagisme et de protéger les jeunes de la dépendance à la nicotine et des incitations à l’usage du tabac grâce à des initiatives, comme le propose le projet de loi S‑5. Ce projet de loi vise entre autres à limiter l’accès aux produits de vapotage aux personnes de plus de 18 ans et à restreindre la promotion d’arômes attrayants pour les jeunes. Je compte sur la collaboration continue des provinces, des territoires, des collectivités autochtones et de tous les Canadiens afin de réduire la consommation de tabac à moins de 5 % d’ici 2035.

Notre risque de maladies du cœur est non seulement influencé par nos choix de vie, mais également par des facteurs biologiques et socioéconomiques. Ces facteurs peuvent comprendre l’âge, les antécédents familiaux, le revenu et l’accès à des aliments sains et à l’activité physique dans notre travail, notre vie et nos loisirs. De plus, des états pathologiques préexistants comme le diabète, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie peuvent augmenter notre risque de développer des maladies du cœur. Surveiller les inégalités en santé et adapter les interventions aux besoins et aux situations uniques de diverses collectivités canadiennes sont la clé de nos efforts de promotion de la santé et de prévention.

Afin de paver la voie à de meilleurs traitements et à des stratégies de prévention adaptées, nous investissons dans la recherche et dans des initiatives comme Advancing Women’s Heart Health (en anglais seulement) de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Cette initiative appuie la recherche sur la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies du cœur et de l’AVC chez les femmes, encourage la collaboration entre les instituts de recherche du pays et investit dans les femmes scientifiques et les scientifiques autochtones œuvrant dans la recherche qui cible la santé vasculaire des femmes.

Pendant le Mois du cœur, j’encourage tous les Canadiens à en apprendre davantage sur leurs facteurs de risque associés aux maladies du cœur, et à effectuer un changement pour protéger ou améliorer leur santé cardiaque. Même un petit changement afin d’adopter un mode de vie plus sain peut faire une énorme différence!

L’honorable Ginette Petitpas Taylor
Ministre de la Santé

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