Déclaration de l'administratrice en chef de la santé publique du Canada, le 12 août 2022

Discours

Ottawa, ON – Agence de la santé publique du Canada

Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, nous ferons le point sur l'intervention en cas d'éclosion de la variole simienne au Canada. L'Agence de la santé publique du Canada continue de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux, provinciaux et territoriaux sur des activités de prévention et de contrôle qui ont pour but de limiter la propagation du virus de la variole simienne au Canada.

Dans le monde, en date du 10 août, plus de 31 000 cas confirmés de variole simienne ont été signalés dans 91 pays, territoires et régions des six régions désignées de l'Organisation mondiale de la santé. Cela représente une hausse de 19 % du nombre de cas à l'échelle mondiale au cours de la dernière semaine de déclaration, comparativement à la semaine précédente.

Au Canada, en date du 12 août, un total de 1 059 cas confirmés de variole simienne ont été signalés à l'échelle du pays, y compris 511 cas en Ontario, 426 au Québec, 98 en Colombie-Britannique, 19 en Alberta, 3 en Saskatchewan et 2 au Yukon. Parmi les cas pour lesquels des renseignements supplémentaires sont disponibles, plus de 99 % sont des hommes dont l'âge médian est de 35 ans.

L'infection à la variole simienne est généralement une maladie spontanément résolutive, et alors que la plupart des gens se rétablissent d'eux-mêmes après quelques semaines, l'éruption cutanée qui l'accompagne peut être douloureuse et toucher n'importe quelle partie du corps. Dans certaines circonstances, les gens peuvent devenir très malades et, dans de rares cas, la mort peut survenir.

À ce jour, 28 hospitalisations ont été signalées, y compris 2 admissions aux soins intensifs et aucun décès ont été attribués à la variole simienne au Canada.

Conformément aux tendances internationales, la majorité des cas confirmés au Canada avec des renseignements disponibles en matière d'historique d'exposition sont déclarés chez les hommes ayant eu un contact sexuel intime avec d'autres hommes. À l'échelle nationale, moins de 1 % des cas confirmés avec des renseignements disponibles sur l'âge et le sexe sont des femmes ou des personnes de moins de vingt ans. Sur le plan international, les femmes et les jeunes représentent également 1 % ou moins des cas signalés.

Les médecins hygiénistes en chef du Canada ont mis sur pied un Comité consultatif spécial (ou CCS) sur la réponse à la variole simienne, comme ce qui a été fait pour la COVID-19 il y a plus de deux ans. Jusqu'à présent, nos discussions ont porté sur le dépistage, en collaborant avec les organismes communautaires afin de mieux faire connaître les façons de limiter la propagation du virus et le déploiement du vaccin Imvamune et de produits thérapeutiques.

Bien que l'éclosion mondiale de variole simienne demeure une préoccupation sérieuse, en concentrant nos efforts sur les communautés touchées au Canada et dans le monde, y compris avec la vaccination, nous avons l'occasion de limiter la propagation.

À ce jour, le gouvernement du Canada a fait parvenir plus de 99 000 doses du vaccin Imvamune aux provinces et aux territoires, avec plus de 50 000 personnes vaccinées en date du 11 août.

Il est essentiel d'accroître la sensibilisation et la compréhension. L'éducation du public pour donner aux gens l'information dont ils ont besoin pour faire des choix éclairés est un élément essentiel de notre réponse. Les organismes communautaires locaux font un travail remarquable dans ce domaine, notamment en fournissant de l'information directement aux personnes les plus à risque, et le gouvernement du Canada a fourni du financement pour appuyer leur travail.

Dans l'éclosion actuelle au Canada, nous assistons en grande partie à une propagation de personne à personne. Cela peut se produire lorsqu'une personne est en contact étroit avec les liquides corporels, les gouttelettes respiratoires ou les lésions cutanées d'une personne infectée. Cela peut également se produire par contact direct avec des vêtements, des draps ou d'autres objets personnels qui ont été en contact avec une personne infectée par le virus de la variole simienne.

Il est important de souligner que toute personne, quel que soit son sexe, son genre, sa race ou son orientation sexuelle, peut être infectée ou propager le virus. Nous invitons tout le monde à être conscient des symptômes de la variole simienne, et à apprendre à réduire le risque d'être infecté et de propager le virus aux autres.

Les symptômes courants comprennent une éruption cutanée ou des lésions cutanées sur n'importe quelle partie du corps, qui peuvent être accompagnées de symptômes généraux comme la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, la fatigue et l'enflure des ganglions lymphatiques.

Si vous pensez avoir été infecté par le virus de la variole simienne, nous vous invitons à rester à la maison et à vous isoler des autres. Si vous pensez que vous avez été infecté ou que vous avez pu être en contact avec quelqu'un qui a la variole simienne, il est important de communiquer immédiatement avec votre professionnel de soins de santé ou l'autorité locale de santé publique.

À mesure que nous en apprendrons davantage sur la variole simienne, nous continuerons de fournir des mises à jour, y compris sur le site Web canada.ca/variolesimienne, pour nous assurer que les Canadiens disposent des renseignements dont ils ont besoin pour comprendre les risques et les mesures de prévention qu'ils peuvent prendre pour protéger leur santé.

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