Hantaan orthohantavirus : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes
Section I – Agent infectieux
Nom
Hantaan orthohantavirus
Type d'agent
Virus
Taxonomie
Famille
Hantaviridae
Genre
Orthohantavirus
Espèce
Hantaan orthohantavirus
Synonyme ou renvoi
Hantavirus (Ancien Monde), Hantaan orthohantavirus (HTNV)Note de bas de page 1Note de bas de page 2, fièvre hémorragique avec syndrome rénal (FHSR), fièvre hémorragique de coréenne, fièvre hémorragique épidémiqueNote de bas de page 3.
Caractéristiques
Brève description
Le HTNV a un génome d'ARN sens négatif, monopartite et trisegmentéNote de bas de page 1Note de bas de page 4. Les segments gros, moyen et petit du génome sont respectivement 6,5 kb, 3,6 kb et 1,7 kb environNote de bas de page 5. Le virus est pléomorphique, enveloppé et mesure environ 100 nm de diamètreNote de bas de page 1Note de bas de page 4.
Propriétés
La FHSR se trouve principalement en Asie et en EuropeNote de bas de page 3Note de bas de page 6Note de bas de page 7. Les espèces du genre Orthohantavirus qui causent la FHSR comprennent Puumala orthohantavirus et le virus Séoul, qui généralement causent une forme légère de maladie, et l'orthohantavirus Dobrava-Belgrade et HTNV, qui peuvent causer une maladie graveNote de bas de page 6.
Section II – Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
La FHSR causé par le HTNV peut se présenter comme faible à grave chez les patients, avec un taux de mortalité inférieur à 1 % ou 5-15 %, respectivementNote de bas de page 8. La maladie se divise généralement en 4 phases, bien que les cas légers ne présentent pas l'ensemble des manifestations cliniquesNote de bas de page 8. Phase 1 : la phase fébrile dure de 3 à 7 jours et les patients présentent des symptômes tels que fièvre élevée, frissons, soif, maux de tête, vision floue, malaise et anorexie, suivis par des douleurs abdominales, des symptômes gastro-intestinaux, une rougeur du visage/du cou, une injection conjonctivale et une éruption cutanéeNote de bas de page 6Note de bas de page 9. Une perméabilité capillaire accrue est généralisée et donne généralement lieu à un œdème rétropéritonéal et à une douleur au dosNote de bas de page 9. L'hémorragie (p. ex., pétéchies, épistaxis) peut survenir tard dans la phase fébrileNote de bas de page 9. Phase 2 : la phase hypotensive dure de 4 à 24 heuresNote de bas de page 8, et se caractérise par une défervescence vers une légère fièvre, des nausées, des vomissements, une diminution du volume urinaire et un début soudain d'hypotension, qui peut se transformer en chocNote de bas de page 9. Phase 3 : la phase oligurique dure de 2 à 14 jours et la pression artérielle peut revenir à la normale ou devenir élevée, la production urinaire chute de façon importante et une hémorragie sévère (p. ex. hémoptysie, hémorragie gastro-intestinale, hématurie) peut se produireNote de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10. Phase 4 : la phase polyurique conduit à la convalescenceNote de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13. Les cas causés par les variants européens du HTNV sont souvent plus légers que ceux causés par les variants asiatiquesNote de bas de page 12. En République de Corée, 30 % des patients présentent des symptômes cliniques bénins sans manifestations hémorragiques, 50 % présentent une forme modérée de la maladie et 20 % présentent la forme sévère de la maladieNote de bas de page 12.
Bien que les rongeurs comme le rat des champs (Apodemus agrarius) soit des réservoirs, aucun signe de symptômes cliniques n'a été signalé chez les animauxNote de bas de page 14Note de bas de page 15.
Épidémiologie
Le HTNV est maintenu dans les populations de rongeurs en Corée, en Chine, en Malaisie et en Russie orientaleNote de bas de page 3Note de bas de page 7Note de bas de page 15Note de bas de page 16. Le HTNV a été découvert en Corée et se trouve principalement dans les zones ruralesNote de bas de page 7Note de bas de page 15. Chaque année, environ 30 000 cas de FHSR se produisent mondialement, avec plus de 90 % de ces cas se produisant en ChineNote de bas de page 17Note de bas de page 18. Des programmes de vaccination ont été instaurés en Corée en 1990 et en Chine en 2008Note de bas de page 18. Depuis le début de la campagne de vaccination, les cas de FHSR en Chine ont considérablement diminuéNote de bas de page 18. Les cas suivent une distribution saisonnière, avec la majorité des cas se produisant avec les activités agricoles accrues ou une augmentation des précipitationsNote de bas de page 19.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
Humains, et plusieurs espèces de rongeurs, dont A. grariusNote de bas de page 16Note de bas de page 20.
Autres hôtes
Des sérotypes étroitement apparentés du virus Hantaan ont été observés à des niveaux faibles dans les populations de chauves-sourisNote de bas de page 21.
Dose infectieuse
Inconnue.
Période d'incubation
Généralement 2 à 4 semaines, cependant il peut varier de quelques jours à 42 joursNote de bas de page 9Note de bas de page 12.
Transmissibilité
Le HTNV est principalement transmis par inhalation de gouttelettes d'urine, de sécrétions respiratoires ou de salive de rongeurs infectés, ou par inhalation de particules aérosolisées de matières fécales de rongeurs infectésNote de bas de page 4. Il n'y a aucune propagation secondaire de l'infectionNote de bas de page 4Note de bas de page 22, cependant, il y a eu un cas enregistré de transmission verticaleNote de bas de page 12. La transmission par morsure de rongeurs, d'ingestion de nourriture ou d'eau contaminée et le contact direct de blessures cutanées ou des muqueuses avec le virus infectieux peuvent être possibles; cependant, cela n'a pas été confirméNote de bas de page 23Note de bas de page 24.
La transmission intraspécifique du HTNV a été démontrée expérimentalement avec A. agraireNote de bas de page 15.
Section III – Dissémination
Réservoir
Populations de rongeurs, principalement le mulot (Apodemus agrarius); les chauves-souris sont un réservoir possibleNote de bas de page 2Note de bas de page 21Note de bas de page 25.
Zoonose
Le HTNV se transmet des rongeurs aux humainsNote de bas de page 19Note de bas de page 24.
Vecteurs
Aucun.
Section IV – Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Des études cliniques menées auprès de patients atteints de FHSR en Chine et en Corée ont révélé que le traitement à la ribavirine réduisait la morbidité et la mortalité des patientsNote de bas de page 9Note de bas de page 26Note de bas de page 27.
Sensibilité aux désinfectants
Inconnu pour le HTNV. D'autres espèces d'orthohantavirus sont susceptible à 1 % de solution d'hypochlorite de sodium, 1-5 % de Clidox® (dioxyde de chlore), 1-5 % de Dettol® (parachlorométaxylénol), 1-5 % d'Halamid-d® (sodium-p-toluène-sulfonamide), 1-5 % d'acide peracétique ou Virkon® avec un temps de contact de 10 minutesNote de bas de page 28. L'inactivation a également été réalisée avec du méthanol absolu avec un temps de contact de 10 minutes et 70 % d'éthanol avec un temps de contact de 30 minutesNote de bas de page 28.
Inactivation physique
Inconnu pour le HTNV. D'autres espèces d'orthohantavirus sont inactivées par la chaleur (15 minutes à 56 ºC pour les virus dans le milieu de culture cellulaire, et 2 heures à 56 °C pour les virus séchés)Note de bas de page 29.
Survie à l'extérieur de l'hôte
Dans des conditions humides à 20 ºC et 4 ºC, le HTNV est demeuré infectieux pendant 9 jours et 96 jours, respectivementNote de bas de page 30. Le HTNV séché était infectieux pendant moins de 24 heures à température ambianteNote de bas de page 30. D'autres espèces d'orthohantavirus peuvent survivre pendant 12-15 jours dans des literies contaminées, 5-11 jours à température ambiante chez les surnageants de culture cellulaire et 18 jours à 4 ºC chez les surnageants de culture cellulaireNote de bas de page 29.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
La surveillance se fait par l'observation des symptômes cliniques. Le diagnostic est basé principalement sur des tests sérologiques pour détecter les IgM et les IgG spécifiques aux Hantavirus et les anticorps neutralisant contre la protéine N ou les glycoprotéines. Plusieurs méthodes sérologiques différentes peuvent être utilisées, notamment l'essai d'immunofluorescence, l'essai d'immuno-absorption enzymatique (ELISA), le test d'inhibition d'hémagglutination et les tests de fixation du complémentNote de bas de page 4Note de bas de page 7. L'ARN du HTNV dans des échantillons cliniques tels que le sang, le sérum ou les tissus peut également être détecté par la réaction de la transcriptase inverse suivie d'un PCR (RT-PCR) et par séquençageNote de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 23.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Premiers soins et traitement
Le traitement est de soutien afin de s'assurer que le patient ne se déshydrate pas, avec une surveillance constante du système rénalNote de bas de page 8Note de bas de page 12Note de bas de page 31. Des études cliniques menées auprès de patients atteints de FHSR en Chine et en Corée ont révélé que le traitement à la ribavirine réduisait la morbidité et la mortalité des patientsNote de bas de page 9.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Immunisation
Hantavax® (Green Cross Corporation, Yongin, ROK) est un vaccin inactivé contre le virus HTNV devenu disponible commercialement en Corée en 1990Note de bas de page 32, mais qui offre une protection limitée à long termeNote de bas de page 33Note de bas de page 34. En Chine, les vaccins inactivés bivalents contre le HTNV ont été approuvés par la Pharmacopée chinoise en 2005Note de bas de page 18. Il n'y a pas de vaccin contre le HTNV homologué au Canada, aux États-Unis ou en Europe.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
Aucune.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
Au total, 226 cas (sans décès) d'infection par le HTNV ont été signalés en laboratoire, la plupart coïncidant avec l'isolation initiale du HTNV et l'étude chez les rongeurs infectésNote de bas de page 35Note de bas de page 36.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.
Sources et échantillons
Literie infectée, matière contaminée, urine, sécrétions respiratoires et excrémentsNote de bas de page 1Note de bas de page 36.
Dangers primaires
Inhalation de matières infectieuses en suspension dans l'air ou en aérosolNote de bas de page 1Note de bas de page 36.
Dangers particuliers
Travailler avec des animaux de laboratoire (exposition à des excréments d'animaux, à du matériel de nécroscopie fraîche et à la litière d'animaux)Note de bas de page 24, et effectuer des opérations en laboratoire qui peuvent générer des aérosols (p. ex. centrifugation, mélange par vortex)Note de bas de page 37.
Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
Hantaan orthohantavirus est un agent pathogène humain du groupe de risque (GR) 3, un agent pathogène animal du groupe de risque 3 et un agent biologique à cote de sécurité élevée (ABCSE)Note de bas de page 38.
Exigences de confinement
Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 3, tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité conformément à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines pour les travaux impliquant des ABCSE.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 3 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. À tout le moins, l'utilisation de vêtements protecteurs dédiés qui recouvrent entièrement le corps, de chaussures de sécurité dédiées et/ou de couvre-chaussures, de gants lors de la manipulation de matières infectieuses ou d'animaux infectés, d'une protection du visage lorsqu'il y a un risque connu ou potentiel d'exposition aux éclaboussures ou aux objets projetés en l'air, d'appareils de protection respiratoire lorsqu'il y a un risque d'exposition à des aérosols infectieux et d'une deuxième couche de vêtements de protection avant de travailler avec des matières infectieuses ou des animaux infectés. En raison du risque élevé d'inhalation de matières infectées, des respirateurs doivent être utilisés lors de l'utilisation de cages.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Toutes les activités impliquant des récipients ouverts d'agents pathogènes doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou un autre espace de confinement primaire approprié. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus doit être strictement limitée. Des précautions supplémentaires doivent être prises pour les travaux impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.
Section VIII – Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).
Élimination
Les matières réglementées, ainsi que tous les articles et les déchets doivent être décontaminés à la barrière de confinement avant leur retrait de la zone de confinement, de la salle animalière, du box ou de la salle de nécropsie. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières infectieuses, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées retirés de la zone de confinement doivent être entreposés dans des contenants secondaires étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé ou dans un espace auquel l'accès est limité.
ABCSE : Les contenants d'agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE) entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé à un endroit fixe (c.-à-d., non mobile) et dans un endroit avec accès limité.
Un inventaire des agents pathogènes du GR3 et du GR4 ainsi que des toxines d'ABCSE entreposés pour une longue durée doit être dressé et inclure :
- l'identification précise des matières réglementées
- un mécanisme qui permet de détecter rapidement la disparition ou le vol d'un échantillon
Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec HTNV nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxines, délivré par l'Agence de la santé publique du Canada.
Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité conformément à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines pour les travaux impliquant des ABCSE.
Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
- Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
2022
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2024, Canada
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