Virus de l'encéphalomyélite ovine : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes
Section I – Agent infectieux
Nom
Virus de l'encéphalomyélite ovine
Type d'agent
Virus
Taxonomie
Famille
Flaviviridae
Genre
Flavivirus
Espèce
Virus de l'encéphalomyélite ovine
Synonyme ou renvoi
Louping ill, encéphalomyélite ovine, virus de l'encéphalite à tiques, tremblement nerveux, tremblante du mouton, encéphalomyélite du mouton espagnolNote de bas de page 1.
Caractéristiques
Brève description
L'encéphalomyélite ovine est un virus à ARN à simple brin à sens positif enveloppé de 40-50 nmNote de bas de page 2. Son génome a une longueur d'environ 11 kbp, et comme pour tous les Flaviviridae, a une structure génomique conservée constituée de gènes structuraux pour la capside, la pré-membrane et l'enveloppe, ainsi que sept gènes non structurauxNote de bas de page 3.
Section II – Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
Chez l'homme, les infections à l'encéphalomyélite ovine sont le plus souvent asymptomatiques ou présentes avec une évolution mono- ou biphasiqueNote de bas de page 3Note de bas de page 4. Les symptômes de type grippal, incluant la fièvre, les maux de tête et la raideur musculaire, pendant 2 à 12 joursNote de bas de page 2Note de bas de page 4. Après une période asymptomatique d'environ cinq jours, la maladie évolue vers une phase encéphalitique chez certains patientsNote de bas de page 2Note de bas de page 4. Les symptômes s'aggravent (p. ex. fièvre, céphalées, vomissements) et les signes neurologiques (p. ex. raideur du cou, tremblement ou tête/membres) de méningoencéphalite ou de poliomyélite paralytique se manifestentNote de bas de page 2Note de bas de page 4Note de bas de page 5. Il y a eu un cas mortel confirmé chez les humainsNote de bas de page 6.
Le mouton, principal hôte de la maladie, est le plus vulnérable à l'infection lors du sevrage lorsqu'il est déplacé vers le pâturage, en raison de la combinaison de l'exposition initiale aux tiques et de l'abandon de la protection des anticorps maternelsNote de bas de page 3. L'encéphalomyélite ovine se caractérise par une fièvre mono- ou biphasiqueNote de bas de page 4, et les signes initiaux sont souvent non spécifiques, ce qui entraîne des taux de détection faibles. La phase initiale est associée à la fièvre et à la virémieNote de bas de page 4. De nombreux animaux se rétablissent, tandis chez les autres, l'infection progresse vers la phase secondaire, qui se caractérise par une neuroinvasion. À ce stade, la maladie se manifeste sous la forme de dépression, de panique et de grignotage. Dans les cas extrêmes, l'animal peut sauter de façon incontrôlée, d'où l'origine du nom en anglaisNote de bas de page 3Note de bas de page 7. Les moutons peuvent également présenter des tremblements musculaires, une incoordination, un tournis, une ataxie et une paralysie postérieureNote de bas de page 7. Si la maladie progresse encore, les animaux sembleront déprimé, désintéressé par la nourriture, et la maladie finira par conduire à la paralysie et à la mort. Si les moutons survivent au stade encéphalitique, la plupart des animaux souffrent de torticolis (syndrome du cou tordu) et de paraplégieNote de bas de page 3Note de bas de page 8. Les taux de mortalité varient de 1 à 4 % chez les moutons adultes et jusqu'à 60 % chez les agneauxNote de bas de page 4.
Des données sérologiques indiquent que les bovins et les chevaux dans les zones où le virus de l'encéphalomyélite ovine est présent peuvent naturellement y être infectés, mais ne présentent généralement pas de signes cliniquesNote de bas de page 9. Lorsqu'ils sont présents, les signes neurologiques sont semblables à ceux des ovins, mais les animaux peuvent aussi subir un décubitus latéral, des convulsions, une hyperesthésie et une hyperexcitabilitéNote de bas de page 3. La mort s'est produite en quelques heures chez un cheval infecté, mais autrement, la maladie est rarement mortelleNote de bas de page 3Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11. L'encéphalomyélite ovine est rarement signalée chez les porcs; cependant, des signes neurologiques ont été observés chez des porcs infectés par l'encéphalomyélite ovineNote de bas de page 12Note de bas de page 13. On a signalé des cas mortels d'encéphalomyélite ovine chez des chèvres qui présentaient de la fièvre et des signes neurologiques (p. ex., incoordination, boiterie des pattes postérieures)Note de bas de page 14.
Le cerf ne montre aucun signe d'infectionNote de bas de page 3Note de bas de page 15. Les poussins de lagopède d'Écosse sont très sensibles à la maladie et développent des taux élevés de virémieNote de bas de page 3Note de bas de page 16. Des études expérimentales indiquent que le taux de mortalité des lagopèdes d'Écosse peut atteindre 80 %Note de bas de page 17.
Épidémiologie
L'encéphalomyélite ovine est une maladie rare chez l'homme; moins de 50 cas ont été signalésNote de bas de page 2Note de bas de page 3. Chez les animaux, l'encéphalomyélite ovine touche principalement les moutons et se limite principalement aux zones de pâturage en altitude du Royaume-Uni où elle est enzootiqueNote de bas de page 3; cependant, des cas de l'encéphalomyélite ovine chez le bétail ont été observés en Norvège, au Danemark et en EspagneNote de bas de page 18. Entre 1999 et 2012, il y a eu 506 cas confirmés d'encéphalomyélite ovine chez les moutonsNote de bas de page 3.
Chez les humains, les travailleurs des laboratoires, le personnel d'abattoirs, et les bergers sont les plus à risque en raison de leur interaction avec des moutons potentiellement infectésNote de bas de page 2Note de bas de page 4. Les jeunes animaux sont particulièrement sensibles à la maladieNote de bas de page 3Note de bas de page 9Note de bas de page 12Note de bas de page 16. Les moutons présentent un risque accru de maladie grave lorsqu'ils sont co-infectés par Anaplasma phagocytophilumNote de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
MoutonsNote de bas de page 3, le bétailNote de bas de page 9, cerfsNote de bas de page 15, porcsNote de bas de page 12, chevauxNote de bas de page 3, chèvresNote de bas de page 14, alpagaNote de bas de page 22, lamaNote de bas de page 23, chienNote de bas de page 24, lièvres variablesNote de bas de page 18, et de petits mammifères, tels que la musaraigne cendrée et le mulot sylvestreNote de bas de page 25. Le lagopède d'Écosse est un hôte naturel sans issueNote de bas de page 26.
Autres hôtes
SourisNote de bas de page 27, tétras lyreNote de bas de page 17.
Dose infectieuse
Inconnue.
Période d'incubation
La période d'incubation chez les moutons est en moyenne de 8 à 13 joursNote de bas de page 3Note de bas de page 27 et chez l'humain environ 1 semaineNote de bas de page 28.
Transmissibilité
Chez l'homme, la transmission du flavivirus peut se faire par piqûre d'une tique infectée, mais la plupart des cas résultent de l'inhalation, de la manipulation d'animaux infectés et de blessures pénétrantes dans un laboratoire ou un abattoirNote de bas de page 1Note de bas de page 28Note de bas de page 29. Le virus de l'encéphalomyélite ovine a été détectée dans le lait de brebis et de chèvres infectées et conséquemment, la consommation de lait cru dans les zones enzootiques est un mode possible de transmission du virus de l'encéphalomyélite ovine à l'hommeNote de bas de page 1Note de bas de page 30Note de bas de page 31, cependant, aucun cas humain d'infection par le virus de l'encéphalomyélite ovine n'a été associé à la consommation de lait cru. Il n'y a pas de transmission entre humains signalée.
Chez les animaux, la transmission se fait principalement par les piqûres de tiques d'Ixodes ricinusNote de bas de page 2Note de bas de page 3. Une enquête sur une éclosion de l'encéphalomyélite ovine chez des porcs a permis d'identifier la cause probable de la consommation de viande brute de mouton présumée infectée par l'encéphalomyélite infectieuse ovineNote de bas de page 12, ce qui indique que l'ingestion est une voie de transmission possible.
Section III – Dissémination
Réservoir
Le virus de l'encéphalomyélite ovine est maintenu chez les moutons, alors que les lièvres variables sont des réservoirs possiblesNote de bas de page 25Note de bas de page 32.
Zoonose
Un contact étroit avec les animaux infectés ou le sang/tissu des animaux infectés peut permettre le transfert de la maladie à l'hommeNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 28.
Vecteurs
Moutons, tique du mouton (Ixodes ricinus)Note de bas de page 3Note de bas de page 18.
Section IV – Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Aucune.
Sensibilité aux désinfectants
Les flavivirus sont susceptibles à l'hypochlorite de sodium (1 %), au glutaraldéhyde (2 %), à l'éthanol (70 %), au paraformaldéhyde, aux iodophores et au peroxyde d'hydrogène (3 à 6 %)Note de bas de page 33Note de bas de page 34Note de bas de page 35. Certains flavivirus sont également susceptibles aux solvants organiques et aux détergents, comme le Triton-XNote de bas de page 33.
Inactivation physique
Les flavivirus sont complètement inactivés en moins de 30 minutes à 56 °C et sont sensibles à la lumière UV et à un pH extrême (pH ≥ 9)Note de bas de page 33.
Survie à l'extérieur de l'hôte
Les flavivirus sont stables jusqu'à 6 heures dans une suspension liquide en aérosol à température ambiante, et survivent pendant de longues périodes à température ambiante lorsqu'ils sont lyophilisésNote de bas de page 33Note de bas de page 36. D'autres flavivirus transmis par les tiques sont stables dans le lait pendant 72 heures à température de réfrigération, mais ne sont pas détectables après 48 heures à température ambianteNote de bas de page 37.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
Chez les animaux, l'évaluation initiale se fait par la surveillance des symptômes neurologiquesNote de bas de page 38. Chez les humains et les animaux, le virus peut être isolé du sangNote de bas de page 4. Les tests sérologiques des anticorps contre le virus de l'encéphalomyélite ovine, y compris la fixation du complément, la neutralisation, le test d'inhibition de l'hémagglutination et l'ELISA, sont une alternative pour le diagnostic de la maladieNote de bas de page 39; mais l'examen histopathologique reste le plus fiableNote de bas de page 3Note de bas de page 27. Le virus de l'encéphalomyélite ovine peut également être détectée dans des échantillons cliniques par méthode transcriptase inverse suivie d'un PCR (RT-PCR)Note de bas de page 3.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).
Premiers soins et traitement
Aucun traitement n'est disponible pour l'encéphalomyélite ovine; tous les soins sont de supportNote de bas de page 3. Les animaux infectés peuvent être mis sous sédation; cependant, cela ne change pas l'évolution de la maladieNote de bas de page 3.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.
Immunisation
Aucun vaccin humain n'est disponible. Un vaccin animal est administré aux troupeaux de moutons dans les zones enzootiquesNote de bas de page 3Note de bas de page 18.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
Aucune.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
De sa découverte en 1934 à 1972, il y a eu 22 cas d'infection contractée en laboratoireNote de bas de page 2. La plupart des infections ont été causées par une aiguille pénétrante ou à une coupure, ou se sont produites après avoir effectué des procédures génératrices d'aérosols avec des matières infectieusesNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 28.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.
Sources et échantillons
Sang, sécrétions (p. ex. lait, salive, écoulement nasal), fèces, tissu infecté (surtout le cerveau), tiques infectées.
Dangers primaires
Auto inoculation avec du matériel infectieux, inhalation de matières infectieuses en suspension dans l'air ou aérosolisé ou exposition à des matières infectieuses dans les déchets animauxNote de bas de page 28Note de bas de page 29.
Dangers particuliers
Exposition aux tiques infectéesNote de bas de page 2Note de bas de page 18.
Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
Le virus de l'encéphalomyélite ovine est un pathogène humain du groupe de risque (GR) 3, un pathogène animal du groupe de risque 3 ainsi qu'un agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE)Note de bas de page 40Note de bas de page 41.
Exigences de confinement
Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau 3 de confinement, tel qu'ils sont décrits dans la NCB, sont requis pour les travaux impliquant des matières, des animaux ou des cultures infectieuses ou potentiellement infectieuses.
Remarque : Il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité conformément à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines pour les travaux impliquant des ABCSE.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 3 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. À tout le moins, l'utilisation de vêtements protecteurs dédiés qui recouvrent entièrement le corps, de chaussures de sécurité dédiées et/ou de couvre-chaussures, de gants lors de la manipulation de matières infectieuses ou d'animaux infectés, d'une protection du visage lorsqu'il y a un risque connu ou potentiel d'exposition aux éclaboussures ou aux objets projetés en l'air, d'appareils de protection respiratoire lorsqu'il y a un risque d'exposition à des aérosols infectieux et d'une deuxième couche de vêtements de protection avant de travailler avec des matières infectieuses ou des animaux infectés.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Toutes les activités impliquant des récipients ouverts d'agents pathogènes doivent être effectuées dans une enceinte de sécurité biologique (ESB) certifiée ou un autre espace de confinement primaire approprié. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus doit être strictement limitée. Des précautions supplémentaires doivent être prises pour les travaux impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.
Section VIII – Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).
Élimination
Les matières réglementées, ainsi que tous les articles et les déchets doivent être décontaminés à la barrière de confinement avant leur retrait de la zone de confinement, de la salle animalière, du box ou de la salle de nécropsie. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières infectieuses, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (GCB).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées retirés de la zone de confinement doivent être entreposés dans des contenants secondaires étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé ou dans un espace auquel l'accès est limité.
ABCSE : Les contenants d'agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE) entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé à un endroit fixe (c.-à-d., non mobile) et dans un endroit avec accès limité.
Un inventaire des agents pathogènes du GR3 et du GR4 ainsi que des toxines d'ABCSE entreposés pour une longue durée doit être dressé et inclure :
- l'identification précise des matières réglementées
- un mécanisme qui permet de détecter rapidement la disparition ou le vol d'un échantillon
Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec l'encéphalomyélite ovine nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxines, délivré par l'Agence de la santé publique du CanadaNote de bas de page 40. L'encéphalomyélite ovine est un agent pathogène animal non indigène au Canada; par conséquent, l'importation de l'encéphalomyélite ovine nécessite un permis d'importation délivré par l'ACIANote de bas de page 42. L'encéphalomyélite ovine est une maladie à déclaration obligatoire immédiate au CanadaNote de bas de page 43 et l'infection qui cause la maladie de l'encéphalomyélite ovine est une maladie sur la liste de l'organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée en tant qu'OIE). Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :
Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
Loi sur la mise en quarantaine
Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
Décembre 2019
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
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Reid, H., S. Rodger, et I. Aitken. 2007. Orf Diseases of Sheep. Ed ID Aitken.
- Note de bas de page 39
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Laurenson, M. K., I. J. McKendrick, H. W. Reid, R. Challenor, et G. K. Mathewson. 2007. Prevalence, spatial distribution and the effect of control measures on louping-ill virus in the Forest of Bowland, Lancashire. Epidemiol. Infect. 135:963-973.
- Note de bas de page 40
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Agence de la santé publique du Canada. 2019. Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (L.C. 2009, ch. 24)
- Note de bas de page 41
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Gouvernement du Canada. 1er janv. ePATHogene – la base de données sur les groupes de risque. Févr. 2023
- Note de bas de page 42
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Agence canadienne d’inspection des aliments. 2018. Loi sur la santé des animaux (S.C. 1990, c. 21).
- Note de bas de page 43
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Agence canadienne d’inspection des aliments. 2009. Règlement sur la santé des animaux C.R.C., ch. 296.
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