ARCHIVÉ : Mandat no 3 : Rapport sur les options pour la gestion de la Réserve nationale d'antiviraux – Pratiques exemplaires et autres recommandations

Mandat n^o 3 : Pratiques exemplaires et autres recommandations

Le GTGRA a également formulé des recommandations relatives à la gestion continue des réserves du Canada afin d’y intégrer les meilleures pratiques de gestion et de tenir compte de considérations futures allant au-delà du calendrier et mandat de ce groupe de travail. 

Pratiques exemplaires : 

1. Gestion continue de la réserve

Établir un mécanisme permanent et intégré permettant de traiter des questions touchant la réserve comme :

• la péremption future des réserves (une autre augmentation de provisions périmées se produira en 2011-2012);
• le suivi des pratiques internationales;
• l’évaluation des nouvelles technologies et des recherches pour des antiviraux améliorés ou nouveaux (comprimés génériques);
• l’évaluation des tendances au sein de la population canadienne;
• l’examen continu des meilleures pratiques de gestion des réserves.

Des options connexes à ce mécanisme pourraient comprendre l’élargissement d’un groupe de travail déjà existant (Comité des activités de préparation en cas de pandémie) afin peut-être d’y inclure une représentation du Groupe de travail sur les antiviraux, ou la mise sur pied d’un nouveau groupe de travail (Groupe de travail sur l’approvisionnement d’antiviraux). Il serait également possible d’établir un autre processus de traitement des questions à venir (comme une liste d’experts en répartition); il faudrait, cependant, s’assurer de consulter les administrations FPT, et une approche assortie de délais ne permet pas de mettre en place le mécanisme continu idéal pour traiter les questions qui se présentent continuellement.

2.  Surveillance de la réserve

Dans le cadre d’un mécanisme permanent, des conseils et du soutien doivent être fournis pour la gestion, notamment aux plans suivants :

• surveillance étroite des procédures de contrôle de l’humidité et de la température, pour tous les ressorts;
• plan des besoins supplémentaires en entreposage (p. ex. locaux; mises à niveau de leur surveillance);
• mécanisme de mise en quarantaine des provisions périmés, puisqu’ils ne peuvent être employés sans un arrêté d’urgence;
• étude des options pour des mesures améliorées de contrôle des provisions de la réserve d’antiviraux en vue d’obtenir une évaluation en temps réel de son taux d’épuisement -- données qui serviront aux décisions portant sur l’utilisation et la répartition de la RNA et au déclenchement de l’accès à la RNS;
• directives en matière d’évaluation ou d’inspection continue des réserves.

Autres recommandations : 

1. Élaborer une stratégie nationale de communication sur les antiviraux
   • Assurer un forum continu de mise en commun des communications et des approches privilégiées en matière de messages au public (capsules-médias).
2. Adopter une démarche coopérative afin de régler les questions de stocks en voie de péremption et de composition de la Réserve nationale d’antiviraux. La clarification des rôles et des responsabilités découlera du PE sur les Rôles et responsabilités devant faire l’objet d’autres discussions avec les gouvernements FPT. 
3. Une possible option à long terme pourrait inclure une recommandation en vue de modifier la Loi sur les aliments et drogues lors de son prochain amendement. L’objectif serait de permettre la prolongation de la durée de conservation des médicaments présents dans les réserves gouvernementales sans égard à la participation du fabricant ou du promoteur. Il est admis que ce processus pourrait prendre plusieurs années et qu’il ne s’appliquerait pas aux provisions restantes dans la RNA dont la durée de conservation est de 5 ans.