Pour les professionnels de la santé : encéphalite japonaise

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Ce que les professionnels de la santé doivent savoir sur l'encéphalite japonaise

L'encéphalite japonaise est causée par un Flavivirus. Celui-ci est un membre prototype du complexe antigénique de l'encéphalite japonaise, qui comprend également :

  • le virus de l'encéphalite de Saint-Louis
  • le virus de l'encéphalite de Murray Valley
  • le virus du Nil occidental

L'encéphalite japonaise est une maladie qui se transmet à l'humain par la piqûre d'un moustique infecté du genre Culex ou Aedes. Les principaux vecteurs sont les suivants :

  • Culex tritaeniorhynchus (vecteur épidémique important)
  • le complexe Culex vishnui
  • Culex gelidus (sous les tropiques)
  • Culex fuscocephalus
  • Culex annulus

Manifestations cliniques

La plupart des cas humains d'infection par le virus de l'encéphalite japonaise sont asymptomatiques. Moins de 1 % des personnes infectées développent une maladie clinique grave.

La maladie provoque une inflammation virale aiguë de courte durée touchant certaines parties :

  • du cerveau
  • de la moelle épinière
  • des méninges

Les syndromes varient d'un syndrome méningé fébrile à une encéphalite aiguë. Les infections graves se caractérisent par l'apparition soudaine :

  • de céphalées
  • d'une forte fièvre
  • de frissons
  • de nausées
  • de vomissements

Apparaissent ensuite :

  • une raideur de la nuque
  • une photophobie
  • des signes neurologiques objectifs
  • une stupeur
  • une désorientation

Les cas graves peuvent également être accompagnés :

  • d'un coma
  • de tremblements
  • de convulsions chez les enfants
  • d'une paralysie des membres supérieurs
  • de séquelles neuropsychiatriques
  • du syndrome parkinsonien
  • de troubles convulsifs
  • d'une paralysie
  • d'un retard mental

Chez les cas graves, le taux de létalité varie de 20 % à 30 %. Parmi ceux qui survivent, de 30 à 50% ont de graves séquelles neurologiques, cognitives ou psychiatriques.

Diagnostic

Sont à surveiller :

  • les symptômes;
  • les résultats d'études sérologiques (détection d'immunoglobulines [Ig] M et G);
  • l'isolation du virus dans :
    • le sang,
    • le liquide céphalorachidien,
    • d'autres liquides organiques.

Traitement

Il n'existe aucun traitement particulier contre l'encéphalite japonaise. Les soins médicaux peuvent toutefois soulager les symptômes et contribuer au rétablissement.

Les soins médicaux consistent à apporter un soutien au patient, et notamment à :

  • faire baisser la pression intracrânienne
  • gérer les convulsions
  • prévenir les complications secondaires

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