Risques liés à la maladie de Powassan
Renseignez-vous sur les risques liés à la maladie de Powassan et sur les personnes les plus vulnérables.
Sur cette page
- Risque de contracter la maladie de Powassan
- Personnes les plus vulnérables
- Régions à risque au Canada
- Risques de complications
- Restrictions relatives aux déplacements
Risque de contracter la maladie de Powassan
Au Canada, le risque de contracter la maladie de Powassan est très faible. En date de 2017, seuls 21 cas ont été déclarés.
Dans la plupart des régions du Canada, le risque d'être piqué par une tique apparaît au début du printemps, quand le temps se réchauffe, et persiste jusqu'à la fin de l'automne. En Colombie-Britannique, ce risque est présent toute l'année.
Les tiques se trouvent généralement dans les :
- arbustes
- forêts
- feuilles mortes
- herbes hautes
- régions boisées
Comme les populations de tiques se propagent, il est possible de se faire piquer à l'extérieur de ces zones.
La tique de la marmotte et la tique Ixodes marxi se trouvent principalement dans les terriers et les nids des :
- moufettes
- marmottes
- écureuils
- autres mammifères vivant dans des terriers
Le risque d'entrer en contact avec ces tiques est très faible. Toutefois, les activités comme les projets de construction ou d'aménagement paysager qui affectent les terriers peuvent accroître le risque d'exposition à ces tiques.
Personnes les plus vulnérables
Les Canadiens qui vivent, travaillent ou jouent dehors à proximité des tiques qui propagent la maladie présentent un plus grand risque d'infection. Le risque d'être infecté par le virus de Powassan est beaucoup plus faible que celui de contracter la maladie de Lyme. On doit prendre des précautions pour éviter les morsures de tiques lorsqu'on pratique les activités comme :
- la randonnée pédestre
- la pêche
- la chasse
- le camping
- le jardinage
- promener le chien
- les sports extérieurs (par exemple, le golf)
Endroits à risque au Canada
On trouve surtout la tique Ixodes marxi, qui pique très rarement les humains :
- en Ontario
- au Québec
- dans les provinces de l'Atlantique
On trouve surtout la tique de la marmotte, qui pique aussi très rarement les humains :
- en Ontario
- au Québec
- au Manitoba
- dans les provinces de l'Atlantique
On trouve surtout la tique à pattes noires, qui peut également présenter un risque de maladie de Lyme :
- au sud du Québec
- au sud du Manitoba
- dans certains secteurs de la Nouvelle-Écosse
- dans certains secteurs du sud de la Colombie-Britannique
- au sud, à l'est et au nord-ouest de l'Ontario
- au sud du Nouveau-Brunswick et sur l'île Grand Manan
Les tiques ne se déplacent pas très loin d'elles-mêmes, mais elles peuvent se fixer à des oiseaux ou à d'autres animaux migrateurs et tomber loin de leur lieu de départ. C'est pourquoi on peut trouver des tiques infectées dans d'autres régions que celles mentionnées.
Des activités de surveillance continue au Canada permettent de surveiller et de confirmer à quels endroits les tiques infectées se trouvent.
Risques de complications
Des problèmes neurologiques à long terme peuvent survenir comme des maux de tête à répétition, des troubles de la mémoire et une diminution de la masse musculaire.
Environ 10 % des cas graves qui présentent une encéphalite (inflammation du cerveau) causée par le virus de Powassan sont mortels.
Restrictions relatives aux déplacements
Les personnes qui se rendent aux États-Unis doivent savoir qu'il y a un risque d'y contracter la maladie de Powassan. Des cas de cette maladie ont été observés principalement dans :
- les états du nord-est
- la région des Grands Lacs
Le site Web des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis contient des renseignements supplémentaires sur les risques posés par le virus de Powassan aux États-Unis (en anglais seulement).
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