Directive pour l’équipage de cabine, le personnel de nettoyage et le personnel de fret de lignes aériennes: Comment se protéger et protéger les autres de la maladie à virus Ebola

Préparée par l’Agence de la santé publique du Canada

Dernière révision : 18 janvier 2023

La directive qui suit énonce les mesures de précaution que doivent prendre l’équipage de cabine (agents de bord), le personnel de nettoyage et le personnel de fret lorsqu’un passager d’un aéronef commercial est malade et qu’on présume qu’il pourrait s’agir de la maladie à virus Ebola (MVE). La directive se fonde sur les données actuellement disponibles et sera modifiée à mesure que de nouveaux renseignements seront communiqués. Elle sert de complément aux procédures d’exploitation propres à l’employeur.

La MVE est une maladie virale rare et grave qui peut infecter tant les humains que les primates non humains (p. ex. singes et gorilles).

Les personnes infectées peuvent devenir gravement malades, avoir des poussées soudaines de fièvre, devenir extrêmement faibles et souffrir de douleurs musculaires, de maux de tête et de maux de gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhées, d’irruptions cutanées et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes. La période entre l’exposition au virus et le début des symptômes peut varier de 2 à 21 jours. Pour le moment, il n’existe aucun vaccin ou traitement spécifique homologué contre la MVE.

Le virus Ebola ne se transmet pas facilement d’une personne à une autre. Il se propage par contact direct avec du sang ou d’autres liquides corporels de personnes infectées, et non par simple contact avec ces dernières. Une personne infectée risque de transmettre le virus seulement une fois l’apparition des symptômes.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le risque de transmission du virus pendant des déplacements en avion est faible. Dans l’éventualité où une personne à bord aurait des symptômes de la maladie, la probabilité que d’autres passagers ou que l’équipage soient en contact avec ses liquides corporels est encore plus faible. Généralement, une personne qui souffre de la MVE a trop de malaises pour être en mesure de voyager.

Pour en savoir davantage sur la MVE, consultez la page Maladie à virus Ebola.

Prise en charge d’une personne malade

Si un passager ou un membre de l’équipage de cabine montre des symptômes semblables à ceux de la MVE (présentés ci-haut) et qu’il a récemment (au cours des 21 derniers jours) résidé ou voyagé dans un des pays touchés :

Les personnes en contact avec le malade doivent :

Communication et rapports

Conformément au protocole habituel, avertir le plus tôt possible les autorités de l’aéroport de destination de la présence d’un passager malade. S’assurer que le personnel de nettoyage de l’avion est informé de la situation et des risques que des surfaces aient été contaminées.

S’il y a raison de croire que des personnes à bord de l’avion auraient pu être exposées à un cas présumé de MVE, des renseignements pourraient être recueillis auprès de l’équipage de cabine et d’autres passagers.  L’équipage de cabine peut devoir collaborer au processus, au besoin, en demandant aux passagers de remplir des formulaires de localisation de passager pour la santé publique de l’OACI ou en faisant des annonces à bord.

Il est possible qu’on communique avec l’équipage de conduite et d’autres passagers s’il est nécessaire de procéder à des recherches de contacts.

Quand consulter un professionnel de la santé après avoir été exposé à un cas présumé de MVE (s’applique à tout l’équipage de cabine, le personnel de nettoyage et le personnel de fret)

Si vous tombez malade dans les 21 jours après avoir été exposé à un cas présumé de MVE, vous devez :

L’autorité locale de santé publique :

Nettoyage

Si un passager ou un membre de l’équipage de cabine présentant des symptômes semblables à ceux de la MVE a été malade à bord d’un aéronef et risque d’avoir été exposé à la MVE:

Personnel de fret

Les colis et les bagages ne devraient pas poser de risque aux personnes chargées de les manipuler puisque la MVE se propage par contact direct avec le sang ou les liquides corporels d’une personne infectée. Normalement, les préposés aux bagages et au fret n’ont pas de contact direct avec les voyageurs.

Qu’il y ait ou non un passager présentant des symptômes semblables à ceux de la MVE, il est recommandé :

Les employeurs devraient être dotés d’un plan d’intervention advenant la présence de matières potentiellement infectieuses, plan qui devrait comprendre, à tout le moins :


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