Archivée : Évaluation rapide des risques : Éclosion du clade 1 du virus de la mpox en République démocratique du Congo, répercussions pour la santé publique au Canada

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Organisation : Agence de la santé publique du Canada

Date de publication : 2024-05-10

Date de cette évaluation : 16 avril 2024 (données en date du 26 mars 2024)

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Motif de l'évaluation

Préoccupation sur l'importation du clade I du virus de la mpox (orthopoxvirus simien [OVS], anciennement virus de la variole simienne) au Canada et de sa propagation subséquente, compte tenu de l'incidence croissante et de l'évolution potentielle de l'épidémiologie en République démocratique du Congo (RDC).

Question relative au risque

Quelle est la probabilité de l'importationNote de bas de page a du clade I de l'OVS au Canada et l'impact de la propagation ultérieure au cours des six prochains mois (d'avril à septembre 2024) soit par l'intermédiaire (a) d'un voyageur provenant de la RDC, soit (b) par l'intermédiaire d'un événement d'amplificationNote de bas de page b en dehors de la RDC ou du Canada, si un tel événement survenait?

Énoncé global des risques

Au cours des six prochains mois, la probabilité d'importation du clade I de l'OVS au Canada en provenance de la RDC est faible à modérée, accompagnée d'un niveau d'incertitude modéré. Toutefois, si un événement d'amplification se produisait en dehors de la RDC ou du Canada, la probabilité d'importation du clade I de l'OVS au Canada à partir d'un tel événement serait modérée, accompagnée d'un niveau élevé d'incertitude.

Deux scénarios de propagation différents à venir sont prévus, selon le type d'importation :

  1. Si l'importation devait se faire par l' importation directe en provenance de la RDC, la transmission devrait se faire principalement dansles ménages des voyageurs et parmi leurs contacts étroits ne faisant pas partie de leur ménage. L'impact sur les populations touchées est estimé être modéré, accompagné d'un niveau élevé d'incertitude.
  2. Si l'importation devait se faire par l'intermédiaire d'un voyageur à partir d'un événement d'amplification, la transmission se ferait principalement dans des réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels, atteignant potentiellement les niveaux observés au cours de l'éclosion de mpox de 2022-2023 au Canada, y compris une certaine transmission par des contacts familiaux. L'impact sur les populations touchées devrait être modéré, accompagné d'un niveau modéré d'incertitude.

L'impact sur la santé d'une personne devrait être mineur à modéré pour les personnes sans facteurs de risque, accompagné un niveau élevé d'incertitude. L'impact sur la santé des personnes à risque plus élevé d'effets graves, y compris les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodépriméesNote de bas de page c devrait être majeur, accompagné un niveau d'incertitude modéré.

L'impact sur la santé de la population générale des deux types de profils de propagation devrait être mineur, accompagnée d'un faible niveau d'incertitude.

Sommaire de l'évaluation des risques

Tableau1. Estimations de la probabilité et de l'impact d'une infection humaine ou d'une éclosion du clade I de l'OVS au Canada au cours des six prochains mois (d'avril à septembre 2024)
Question Scénario A : Importation directe : estimation [incertitude] Scénario B : Importation par événement d'amplificationtableau 1 note a: estimation [incertitude]
Quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade I de l'OVS entre au Canada? Faible à modérée [modérée] Modérée [élevée]
Quel est le scénario de propagation le plus probable? Transmission principalement au sein du ménage des voyageurs et de leurs contacts étroits qui ne font pas partie de leur ménage. Transmission principalement au sein de réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels, potentiellement à des niveaux observés au cours de l'éclosion du clade IIb en 2022-2023, y compris une certaine transmission par des contacts familiaux.
Quel serait l'impact sur la santé d'une personne infectée par le clade I de l'OVS (l'ampleur des effets, y compris l'impact sur la santé mentale, la morbidité, la mortalité et le bien-être)?

Personne sans facteurs de risque connus : Mineur à modéré [élevée]

Personnes présentant un risque plus élevé de résultats graves (c.-à-d. les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées) : Majeur [modéré]

Quelle serait l'impact sur la santé de la population pour les populations touchées et dans l'ensemble de la population?

Cas et contacts familiaux ainsi que les contacts étroits qui ne font pas partie du ménage :

Modéré [élevée]

Population générale :

Mineur [faible]

Cas et leurs réseaux sexuels ainsi que les contacts étroits : Modéré [modérée]

Population générale :

Mineur [faible]

Remarques :

Se référer à l'Annexe technique pour consulter les définitions

Notes de bas de page :
Tableau 1 Note a

Tout événement au cours duquel une personne atteinte de la mpox entre en contact avec plus de personnes que la moyenne et les expose et les infecte par la suite (c.-à-d. une exposition massive). Ces événements peuvent inclure, entre autres, les bateaux de croisière, les fêtes, les relations sexuelles sur les lieux, etc.

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Scénario A : Importation directe

Il existe une probabilité faible à modérée, accompagnée d'une incertitude modérée, qu'un cas de clade I de l'OVS sera importé directement de la RDC au cours des six prochains mois (d'avril à septembre 2024). Un modèle d'importation fondé sur la simulation (Annexe technique : section 1.4.1) a estimé qu'il existe une probabilité allant de 8,1 % à 13,5 % qu'au moins une personne infectée par le clade I de l'OVS entrera au Canada entre avril et septembre 2024 en provenance de la RDC, en supposant que l'incidence en RDC demeure aux niveaux déclarés en janvier 2024 (Annexe technique : section 2.2). De même, ce modèle a estimé la probabilité comme étant de 0,3 % à 0,9 % qu'au moins deux personnes infectées entrent au Canada en provenance de la RDC au cours de cette période. Bien que les tendances générales en matière de voyages et d'immigration au Canada en provenance de la RDC soient connues, les limites des données probantes concernant la probabilité qu'une personne voyage pendant une infection, le cours à venir des éclosions actuelles en RDC et le volume exact des déplacements augmentent l'incertitude.

Scénario B : Importation par événement d'amplification

Si un événement d'amplification se produisait à l'extérieur de la RDC et du Canada, il existe une probabilité modérée, accompagnée d'une incertitude élevée, qu'au moins un cas atteint du clade I de l'OVS sera importé au Canada au cours des six prochains mois. Cette estimation repose sur les points à considérer suivants : Les Canadiens ont des taux élevés de voyages aériens; les six prochains mois coïncideront avec les voyages et les vacances d'été, les grands festivals et les événements mondiaux de la Fierté qui peuvent inclure des personnes participant à des réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels. Les événements mondiaux de Fierté ont probablement contribué à la propagation de l'éclosion mondiale du clade IIb de l'OVS de 2022-2023, suggérant que ces événements pourraient faire de même pour le clade I de ce virus. L'estimation de la probabilité est très incertaine puisqu'elle dépend du type et de l'ampleur de l'événement d'amplification particulier et elle nécessite ensuite une séquence particulière d'événements difficiles à prévoir.

Scénarios de propagation probables

Le clade I de l'OVS en RDC touche de façon disproportionnée les enfants et la transmission a été, historiquement, principalement zoonotique, accompagnée d'une transmission entre les personnes limitée après les événements de propagation. En 2023, la RDC a signalé un nombre record de cas de mpox, y compris les premiers cas documentés de transmission sexuelle du clade I de l'OVS et de la propagation géographique dans des zones non endémiques du pays où des jeunes âgés de 20 à 30 ans ont été principalement touchés et où les réseaux sexuels ont joué un rôle important.

Historiquement, les importations de l'OVS dans des milieux non endémiques suggèrent que, même dans les populations très vulnérables, la transmission est limitée, probablement en raison d'une exposition nécessitant un contact étroit par l'intermédiaire des lésions, des gouttelettes respiratoires ou des surfaces partagées contaminées et des vecteurs passifs. Cependant, l'épidémiologie des éclosions actuelles en RDC crée de l'incertitude. Toutes les voies connues de transmission de l'OVS (contact étroit entre humains, zoonoses et transmission sexuelle entre humains) sont signalées dans les éclosions actuelles en RDC, mais leur contribution respective au dénombrement des cas n'est pas claire pour l'instant.

Un scénario de propagation a été envisagé pour chaque type d'importation. Le scénario A comprend l'importation directe en provenance de la RDC, ce qui entraîne une transmission principalement au sein du ménage des voyageurs et de leurs contacts étroits qui ne font pas partie de leur ménage. Le scénario B suit un voyageur infectieux entrant au Canada en provenance d'un événement d'amplification ayant eu lieu à l'extérieur de la RDC et du Canada. Dans ce scénario, il est principalement prévu que la transmission se fasse dans des réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels, potentiellement à des niveaux observés au cours de l'éclosion du clade IIb de 2022-2023, y compris une certaine transmission entre les contacts familiaux.

Ces scénarios de propagation présentent un niveau d'incertitude modéré, compte tenu des données probantes limitées permettant d'estimer la vulnérabilité à la mpox au Canada, ainsi que la transmissibilité du clade I de l'OVS actuellement en circulation dans les éclosions en RDC. Le clade I de l'OVS n'est pas connu pour circuler à l'extérieur du continent africain, de sorte qu'il y a des difficultés à prévoir l'exposition et la dynamique de transmission dans le contexte canadien.

Impact sur les personnes

L'impact d'une infection par le clade I de l'OVS sur la santé d'une personne devrait être mineur à modéré d'après les données probantes provenant de l'éclosion du clade IIb, au cours de laquelle la plupart des cas ont présenté des symptômes légers à modérés et se sont entièrement rétablis avec un traitement adéquat. Pour le clade I, les symptômes et les infections ont toujours été plus graves chez les personnes qui ne sont pas immunisées contre l'OVS (immunité acquise au moyen d'infections antérieures ou par la vaccination) ou qui reçoivent un traitement différé. Cette estimation est très incertaine puisqu'elle repose sur les données cliniques émergentes du clade I de l'OVS, les hypothèses concernant l'accès aux soins et les expériences cliniques provenant de l'éclosion du clade IIb en dehors de la RDC.

L'impact des infections causées par le clade I de l'OVS sur les personnes à risque plus élevé de maladie grave et de mortalité (c.-à-d. les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées) devrait être majeur. Les enfants de la RDC ont été touchés de manière disproportionnée par les infections causées par le clade I de l'OVS et ils représentent la majorité des décès à ce jour. Les résultats indésirables fœtaux (p. ex., avortement spontané du fœtus) ont été documentés chez les femmes enceintes infectées. En outre, les personnes atteintes d'une infection au VIH non réprimée courent le risque de contracter une maladie plus grave et de mourir de la mpox. Cette estimation de l'impact présente une incertitude modérée, guidée par des données probantes limitées sur les symptômes cliniques du clade I chez ces groupes, des hypothèses sur l'accès aux soins et des données probantes émergentes, mais limitées, d'un taux de mortalité atteignant 12 % dans les éclosions actuellement en cours en RDC.

Impact sur les populations touchées

L'impact sur la santé de la population touchée devrait être modéré pour le scénario A (les cas et les contacts familiaux ainsi que les contacts étroits ne faisant pas partie du ménage) et le scénario B (les cas et leurs réseaux sexuels ainsi que leurs contacts familiaux). Les populations touchées peuvent avoir une morbidité associée à l'infection et des problèmes de santé mentale comme la dépression et l'anxiété. Les ménages et leurs contacts étroits peuvent se retrouver stigmatisés et isolés sur le plan social, en particulier les populations vulnérables ayant un accès limité aux soins de santé. La stigmatisation des cas de mpox et de leurs soignants pourrait accroître les obstacles existants à l'accès aux soins de santé. L'impact sur les populations touchées dans le scénario A est très incertain en raison de données probantes limitées sur les symptômes, la gravité et la transmissibilité de la maladie causée par le clade I. En outre, les données probantes disponibles provenant de la RDC ne peuvent pas être directement transposées au contexte canadien, surtout compte tenu des différences d'accès aux services de santé et aux traitements.

Le niveau d'immunité à l'OVS (par la vaccination ou au moyen d'une infection) dans les réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels, comme chez certains membres de la population gaie et bisexuelle, des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) et de la population des travailleurs du sexe, n'est pas assez élevé (au 10 décembre 2023, moins de 15 % des membres de la communauté des HARSAH avaient au moins une vaccination partielle) pour prévenir ou diminuer de façon importante le nombre de cas prévus si le clade I de l'OVS devait se propager dans ces réseaux sexuels au Canada. De plus, la population canadienne des HARSAH présente une prévalence plus élevée de VIH comparativement à celle de la population générale et la co-infection par le VIH expose ces personnes à un plus grand risque de maladie grave et de complications de la mpox. Le risque de mpox grave est particulièrement élevé chez les personnes atteintes du VIH qui ont un faible nombre de lymphocytes CD4. La propagation du clade I de l'OVS chez les HARSAH au Canada pourrait aussi accroître les expériences actuelles de stigmatisation, de discrimination et de marginalisation, ce qui aurait un impact sur la santé mentale, le bien-être et la sécurité physique des HARSAH et des membres de la communauté élargie 2ELGBTQ+. Cela peut inclure la stigmatisation post-infection liée aux lésions de la mpox. L'impact sur les populations touchées du scénario B a un niveau d'incertitude modéré guidé par les données probantes limitées sur la gravité et la transmissibilité du clade I de l'OVS dans les pays à revenu élevé où la maladie est non endémique. L'incertitude a diminué en raison de l'expérience acquise au cours de l'éclosion du clade IIb de l'OVS au Canada.

Impact sur la population générale

L'impact sur la population générale devrait être mineur pour les scénarios A et B, accompagnée d'un faible niveau d'incertitude. Ces renseignements sont fondés sur des données probantes substantielles provenant de l'éclosion mondiale du clade IIb de l'OVS de 2022-2023, éclosion qui a eu un impact minime sur la population générale. En outre, la RDC n'a pas signalé, historiquement ou récemment, un impact généralisé du clade I dans la population générale.

Risque futur pour le Canada

La probabilité d'importation du clade I de la mpox pourrait augmenter si l'éclosion actuelle se propageait au-delà de la RDC. Parmi les personnes provenant des pays qui partagent une frontière avec la RDC, celles qui ont le plus voyagé au Canada d'avril à septembre de l'année dernière (2023) provenaient de l'Ouganda, de la Tanzanie et du Rwanda (Annexe technique : section 1.4.1). Le 13 mars 2024, la République du Congo a signalé 43 nouveaux cas de mpox dans plusieurs régions, bien qu'il soit difficile de connaître le clade responsable.Note de bas de page 1 Aucun lien épidémiologique entre les cas de la RDC et ceux de la République du Congo n'a été signalé à ce jour, mais les pays partagent une frontière de plus de 1 500 kilomètres. Les pays confrontés à des difficultés, par exemple, des troubles et de l'insécurité alimentaire au Soudan et au Soudan du Sud, ou ceux qui partagent une frontière poreuse avec la RDC, par exemple le Burundi et le Rwanda, peuvent être particulièrement vulnérables à l'importation et à la propagation non détectée du clade I de l'OVS.Note de bas de page 2

Il y a des incertitudes et des lacunes dans les connaissances (Tableau 2) associées à la nature dynamique des éclosions du clade I de l'OVS en RDC. Il est donc difficile d'estimer le risque posé par ce clade pour la population canadienne au cours des six prochains mois et au-delà. Le pire scénario au Canada serait la transmission à la population générale en provenance de réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels ou de contacts étroits au sein du ménage et en dehors de celui-ci. Parmi les facteurs potentiels de débordement et de propagation, il y a des signes d'une plus grande transmissibilité du clade I de l'OVS par rapport au clade II et d'une faible immunité contre la mpox dans la population générale. La propagation à long terme dans la population générale pourrait être causée par des cas non détectés en raison d'un faible indice de suspicion clinique et d'une grande vulnérabilité à la mpox dans la population générale. L'utilisation des vaccins Imvamune® est approuvée, mais, à l'heure actuelle, ils ne sont pas recommandés pour la population générale canadienne. De plus, l'hésitation vaccinale pourrait avoir un impact sur le contrôle du clade I de la mpox au Canada. La transmission dans la population générale pourrait entraîner un fardeau sanitaire et socioéconomique considérable.

Toutefois, l'expérience acquise au cours de l'éclosion du clade IIb de l'OVS suggère que la transmission du clade I de l'OVS serait probablement concentrée à des groupes à risque élevé particuliers si l'importation devait se produire par l'intermédiaire d'un voyageur infectieux provenant d'un événement d'amplification (scénario B). Les connaissances acquises dans la communauté des HARSAH au sujet de la mpox au cours de l'éclosion du clade IIb et les données probantes sur le changement de comportement suggèrent un potentiel de contrôle efficace de l'éclosion si le clade I de l'OVS entrait dans des réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels au sein de la population des HARSAH. Le déploiement rapide de campagnes de vaccination, ainsi que la sensibilisation et la communication personnalisée en partenariat avec des organismes communautaires pourraient empêcher une transmission plus importante dans la population générale. Des interventions comme la gestion des cas et des contacts, l'éducation et la sensibilisation de la communauté, la mise en œuvre de la prévention biomédicale (condoms, prophylaxie avant et après l'exposition), le changement de comportement, le dépistage sanguin et le traitement ont permis de contrôler efficacement d'autres maladies infectieuses comme la syphilis et le VIH.

La COVID-19 a entraîné une fatigue et un épuisement relatifs à la pandémie pour les systèmes de santé publique et de soins de santé. Compte tenu de la trajectoire de l'éclosion du clade IIb de l'OVS en 2022-2023 et des cas au Canada, les cas du clade I de l'OVS ne devraient pas atteindre des niveaux pandémiques. Cependant, même en l'absence d'une transmission communautaire généralisée, de petites éclosions pourraient ajouter de la pression sur les ressources médicales et de santé publique pour le diagnostic, le traitement, la gestion des éclosions et les pénuries de personnel en raison de l'absentéisme si le personnel de santé est touché. En outre, l'importation et la propagation du clade I de l'OVS pourraient avoir des conséquences sur l'équité en santé. La stigmatisation potentielle et les exigences d'isolement pourraient exacerber les inégalités en matière de santé dans les populations vulnérables.

Du point de vue de l'environnement naturel et de la faune, la transmission de l'OVS des humains aux animaux ou des animaux aux humains au Canada pourrait devenir une préoccupation en cas de transmission continue interhumaine dans la population générale. La probabilité que l'OVS devienne enzootique chez les espèces animales au Canada, accompagnée d'un risque continu de propagation des zoonoses à l'humain, est inconnue.

Mesures proposées pour les autorités de santé publique

Compte tenu du risque d'importation du clade I de l'OVS au Canada, la détection précoce, le diagnostic, l'isolement et la recherche des contacts seraient essentiels pour contrôler efficacement la transmission de ce clade au Canada. La disponibilité des vaccins et des antiviraux est également importante pour la capacité du Canada à contrôler un scénario potentiel de propagation.

Les recommandations ci-dessous sont fondées sur les résultats de la présente évaluation des risques. Elles doivent être prises en considération par les administrations en fonction de l'épidémiologie, des politiques, des ressources et des priorités locales. En raison du niveau d'incertitude actuel associé à cet événement, il est important que la réponse de la santé publique soit proportionnelle au risque.

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) continuera à mobiliser les organismes fédéraux, provinciaux, territoriaux et non gouvernementaux, et à collaborer avec eux, afin d'évaluer les risques pour la santé publique associés à l'importation du clade I de l'OVS au Canada.

Interventions en santé publique : Prévention et réponse

Utiliser des mesures de contrôle pour la santé publique similaires à celles prises pendant l'éclosion mondiale du clade IIb de l'OVS de 2022-2023 pour dépister les cas, dépister les contacts étroits et limiter la propagation. Se référer au document Mpox (variole simienne) : Prise en charge par la santé publique au Canada et des contacts qui y sont associés.

Continuer de suivre les mesures de vaccination et de prophylaxie post-exposition recommandées par le Comité consultatif national de l'immunisation (Réponse rapide du CCNI : Orientations provisoires sur l'utilisation d'Imvamune dans le contexte des éclosions de variole simienne au Canada).

Prévaloir la Réserve nationale stratégique d'urgence (RNSU) de l'ASPC en vaccins (Imvamune®) et en produits thérapeutiques (TPOXX®), au besoin.

Communication des risques

Envisager de diffuser des messages éducatifs et de sensibilisation ciblés auprès des populations à risque accru de mpox tout en continuant de communiquer avec les Canadiens. Au besoin, corriger et contrer la mésinformation ou la désinformation.

Envisager de sensibiliser davantage les professionnels de la santé à la détection et à la gestion précoces des infections causées par le clade I de l'OVS et de les éduquer à ce sujet. De plus, les professionnels de la santé continuent de sensibiliser leurs patients, en particulier ceux qui ont l'intention de se rendre dans des pays où la maladie est endémique, sur l'importance de la vaccination contre la mpox.

Envisager de sensibiliser davantage les voyageurs à consulter un fournisseur de soins de santé ou à visiter une clinique de santé-voyage de préférence au moins six semaines avant le voyage pour obtenir des conseils et des recommandations personnalisés en matière de santé.

Collaboration et coordination

Mobiliser les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT), les partenaires autochtones et locaux en santé publique, ainsi que les partenaires communautaires pertinents des populations à risque accru, et communiquer avec eux, afin de mettre en place des mesures de contrôle de la santé publique.

Accroître l'état de préparation à la recherche en examinant les possibilités de recherche pour combler les principales incertitudes scientifiques et les lacunes en matière de connaissances cernées au cours de la présente évaluation.

Faciliter l'accès aux soins de santé, en particulier pour les populations à risque accru de maladie.

Surveillance et établissement de rapports

Se préparer à recueillir, à rassembler, à analyser et à communiquer les données sur le clade I de l'OVS et à résumer les données probantes émergentes afin de guider la réponse en santé publique locale, provinciale, territoriale et fédérale. Surveiller également l'évolution potentielle de la dynamique de transmission (p. ex., de la transmission principalement sexuelle à la transmission familiale et communautaire).

Continuer de surveiller et d'évaluer la couverture vaccinale parmi les populations touchées afin de déterminer les zones présentant une plus grande vulnérabilité aux éclosions.

Annexe technique

Contexte de l'événement

Le 6 juin 2023, la RDC a déclaré une urgence de santé publique en raison de l'éclosion du clade I de l'OVS. En 2023, 14 626 cas soupçonnés de mpox, dont 654 décès présumés, ont été signalés en RDC.Note de bas de page 3 Il s'agit du nombre le plus élevé de cas et de décès jamais recensés pour la mpox en RDC (environ trois fois plus de cas qu'en 2022 et environ cinq fois plus de cas qu'en 2021).Note de bas de page 2 Le taux de mortalité clinique parmi les cas soupçonnés relevés entre la première et la dixième semaine épidémiologique de 2024 (6,9 %) est actuellement plus élevé que celui de 2023 (4,5 %), mais la tendance est à la baisse au cours des dernières semaines (le taux de mortalité clinique de 2024 signalé précédemment était de 8,4 % entre la première et la sixième semaine épidémiologique).Note de bas de page 3Note de bas de page 4 La majorité des cas présumés de mpox (70,4 %) et des décès (86,7 %) se sont produits chez les enfants de moins de 15 ans en RDC.Note de bas de page 3 Historiquement comme récemment, les enfants sont touchés de façon disproportionnée par la mpox en RDC. En particulier, la RDC signale la propagation géographique du virus de la mpox dans les zones non endémiques, souvent urbaines, et certaines provinces signalent des cas pour la première fois, touchant principalement les jeunes âgés de 20 à 30 ans. Des données récentes suggèrent que les partenaires hétérosexuels et la participation dans l'industrie du sexe jouent un rôle dans la propagation urbaine.Note de bas de page 5Note de bas de page 6 Avant avril 2023, il n'y avait pas de cas officiellement documentés de transmission sexuelle du clade I de l'OVS à l'échelle mondiale et la transmission dans les zones endémiques était principalement zoonotique, avec une transmission limitée entre les personnes après des débordements.Note de bas de page 6 La RDC a révélé que plus d'une éclosion du clade I de l'OVS est en cours et qu'une des mutations a permis de déceler une altération de la détection de la réaction en chaîne par polymérase (PCR) du clade I de l'OVS au cours de l'utilisation du protocole recommandé par les Centres de contrôle des maladies (CDC).Note de bas de page 7

La détection de cas, les enquêtes et les signalements en RDC comportent des limites notables et continues. Compte tenu de la capacité réduite des tests de diagnostic rapide, la RDC signale des cas « soupçonnés » de mpox, qui sont fondés sur l'examen clinique des signes et symptômes typiques. Environ 15 % des cas soupçonnés en 2024 ont fait l'objet de tests de confirmation en RDC et environ 75 % des échantillons se sont révélés positifs pour l'OVS.Note de bas de page 5 En conséquence, il y a de l'incertitude quant à l'émergence de la dynamique de transmission des éclosions actuelles du clade I de l'OVS. Les rapports faisant état d'une transmission sexuelle et d'une transmission accrue entre contacts étroits suscitent des préoccupations supplémentaires au sujet de la propagation rapide de l'éclosion dans le pays et les régions environnantes.Note de bas de page 6 Il y a des préoccupations que l'éclosion de mpox en RDC n'a pas encore atteint son apogée dans un contexte élargi de crise humanitaire persistante, d'éclosions concomitantes (surtout chez les enfants) et d'autres inégalités sociales et sanitaires.

Seulement deux clades de l'OVS ont été détectés à ce jour : le clade I (précédemment connu sous le nom de clade du bassin du Congo ou clade d'Afrique centrale) et le clade II (anciennement le clade d'Afrique de l'Ouest). Le clade II est divisé en deux sous-clades : le clade IIa et le clade IIb. L'éclosion mondiale de mpox de 2022-2023 a été liée à un nouveau sous-clade de l'OVS, le clade IIb. Le clade I est le seul clade en circulation connu en RDC, où il est endémique. Les données probantes indiquent que le clade I est plus transmissible et peut causer des maladies plus graves que le clade II. Avant l'éclosion actuelle, une méta-analyse du clade I de l'OVS en RDC a estimé que le taux d'attaque secondaire (TAS) chez les membres non vaccinés du ménage était de 7,6 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : de 0,0 % à 15,2 %).Note de bas de page 7 Une autre étude a révélé un TAS de 50 % et neuf familles ont présenté > 1 événement de transmission, et > 6 cas de transmission se sont produits dans une même zone sanitaire.Note de bas de page 8 Dans une comparaison sommaire, aux États-Unis, des cas d'une éclosion du clade IIb de l'OVS, le TAS des contacts familiaux pédiatriques d'un cas de mpox était de 4,7 %.Note de bas de page 9 Le nombre de reproductions de base (R0) du clade I de l'OVS est estimé à 0,8, d'après les données de surveillance de la RDC.Note de bas de page 7Note de bas de page 10 Le clade I est associé à des infections plus graves que le clade II, y compris une éruption cutanée plus prononcée, et une plus grande transmission interhumaine.Note de bas de page 6Note de bas de page 11Note de bas de page 12 Le clade I est associé à un taux de mortalité pouvant atteindre 10 %, alors que celui du clade IIb est inférieur à 1 %.

À ce jour, seul le clade IIb a été détecté au Canada. Cinq cas de mpox ont été signalés chez des personnes âgées de moins de 18 ans.Note de bas de page 13 Au 29 septembre 2023, 1 515 cas de mpox ont été signalés à l'ASPC (1 443 cas confirmés, 72 cas probables). Il y a toujours des cas au Canada (tous du clade IIb), y compris une augmentation notable des cas signalés en Ontario pour lesquels aucun déplacement n'a été signalé, ce qui suggère une transmission locale continuelle.Note de bas de page 14

Vulnérabilité à la mpox au Canada

La vaccination systématique contre la variole au Canada a pris fin en 1971 et dans les années 1980 à l'échelle mondiale. Les personnes nées au Canada en 1972 et dans les années qui ont suivi n'ont pas été vaccinées de façon systématique contre la variole. Par conséquent, la majorité de la population est entièrement vulnérable à la mpox.Note de bas de page 15 Statistique Canada estime que 62 % de la population canadienne en 2023 est âgée de 0 à 49 ans (probablement non vaccinée contre la variole)Note de bas de page 16 et avec une efficacité du vaccin contre la variole d'environ 80 % contre la mpox, selon les données ci-dessus,Note de bas de page 17Note de bas de page 18Note de bas de page 19 environ 70 % de la population canadienne est vulnérable à la mpox. La durée de l'immunité provenant du vaccin contre la variole reçu il y a plusieurs décennies n'est pas claire et, par conséquent, le niveau de l'immunité protectrice contre la mpox chez les Canadiens plus âgés est actuellement inconnu.

La communauté des HARSAH au Canada a commencé à recevoir le vaccin Imvamune® contre la mpox en 2022. Au 10 décembre 2023, moins de 15 % des membres de la communauté des HARSAH avaient reçu au moins une vaccination partielle (données fondées sur environ 100 300 personnes ayant reçu au moins une première dose et environ 669 000 membres de la communauté des HARSAH en 2020) et environ 6 % avaient été vaccinés entièrement (données fondées sur 39 000 personnes ayant reçu une deuxième dose) ou immunisées (c.-à-d. personnes entièrement vaccinées, préalablement infectées par le virus de la mpox, précédemment infectées par le virus de la mpox et ayant reçu une dose, précédemment infectées par le virus de la mpox et ayant reçu deux doses, précédemment infectées par le virus de la mpox et ayant des antécédents de vaccination contre la variole, etc.) (communication personnelle de la Surveillance de l'efficacité et de la couverture vaccinales [SECV] de la Direction générale des programmes des maladies infectieuses et de la vaccination [DGPMIV], mars 2024).Note de bas de page 20

Définitions

Événement d'amplification: Tout événement dans lequel une personne atteinte de la mpox entre en contact avec plus de personnes que la moyenne et les expose et les infecte par la suite (c.-à-d. une exposition massive). Ces événements peuvent inclure, entre autres, les bateaux de croisière, les fêtes, les relations sexuelles sur les lieux.

Importation directe: La présence d'une personne infectieuse arrivant au Canada par l'intermédiaire d'un itinéraire ou d'un voyage qui commence en RDC et dont la destination finale est le Canada, indépendamment des escales effectuées ailleurs entre les points de départ et d'arrivée.

Réseau comportant un nombre élevé de contacts sexuels :Fait référence à des réseaux sexuels regroupés avec un nombre élevé de partenaires sexuels par personne (sur une moyenne de six mois : ≥ 25 partenaires sexuels). D'après une récente étude canadienne,Note de bas de page 21 les pratiques sexuelles suivantes ont été associées à un plus grand nombre de partenaires sexuels : participation à des événements sexuels collectifs, utilisation d'applications de rencontres, fréquentation des saunas ou des clubs sexuels et participation à des relations sexuelles transactionnelles au cours des six derniers mois.

Personnes immunocompromises : Les personnes dont les fonctions immunitaires sont déficientes en raison d'une variété de facteurs, y compris les troubles immunodéficitaires, le traitement par immunosuppresseurs, le cancer, le VIH non réprimé et d'autres problèmes de santé.

Exposition à la mpox :Il s'agit d'un contact direct avec les lésions cutanées, le sang, les fluides corporels ou les muqueuses d'une personne infectée (comme les yeux, la bouche, la gorge, les organes génitaux, la zone périanale), ou le partage de vêtements, de literie ou d'articles communs contaminés par les fluides ou les plaies de la personne infectée. Parmi les comportements causant une exposition potentielle, il y a le contact sexuel, le contact avec la personne qui fournit des soins ou le fait de vivre dans le même foyer que la personne infectée.

Principales hypothèses

Méthodes

Cette évaluation a été effectuée du 4 mars au 16 avril 2024 par l'ASPC (se référer à l'Annexe B pour consulter une liste des contributeurs). La collecte de données s'est terminée le 26 mars 2024.

La méthodologie d'évaluation rapide des risques (ERR) utilisée par l'ASPC a été adaptée de l'Outil opérationnel pour l'évaluation conjointe des risques (OO ECR) pour évaluer le risque posé par les zoonoses qui a été développé conjointement par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).Note de bas de page 24 L'ASPC a adapté l'OO ECR en modifiant les échelles de probabilité et d'impact ainsi que les définitions connexes pour incorporer des éléments d'autres cadres d'ERR qui sont pertinents au contexte canadien.Note de bas de page 25Note de bas de page 26

L'ASPC a réuni une équipe multisectorielle qui a formé deux comités : le Comité de surveillance de l'ERR et l'équipe technique de l'ERR. Le Comité de surveillance (composé en grande partie de cadres supérieurs et de décideurs) a défini le danger, s'est mis d'accord sur le but et les principaux objectifs de l'évaluation, a décrit la portée, a rédigé la question relative au risque et a examiné les recommandations. L'équipe technique (composée en grande partie de ceux qui possèdent l'expertise ou l'information liée à l'évaluation) a caractérisé le risque en fournissant des estimations qualitatives de la probabilité, de l'impact et de l'incertitude par rapport aux questions de risque évaluées, en se fondant sur les données disponibles et l'opinion d'experts. Les experts fédéraux représentaient une variété de disciplines comme les épidémiologistes, les virologues, les médecins, les experts en santé des voyageurs et en migration et les experts en promotion de la santé (Annexe B).

La question relative au risque évaluée a été visualisée à l'aide d'une voie de risque d'infection (Figure 1), une représentation schématique des principaux éléments de la séquence du danger de sa source à l'infection potentielle de l'hôte d'intérêt et des scénarios de propagation subséquents. Chaque étape de la voie de risque d'infection est associée à une sous-question relative à la probabilité ou aux impacts qui a ensuite été abordée dans le cadre de l'évaluation des risques. L'équipe technique a été présentée à la voie du risque d'infection et aux questions connexes au cours d'une réunion.

Les données probantes ont été recueillies par des experts scientifiques à l'aide d'une recherche documentaire rapide et non systématique et comprennent des articles publiés et des manuscrits préimprimés, des rapports sur l'épidémie actuelle, y compris des rapports de surveillance, et des communications d'experts multisectoriels. Le cas échéant, certaines références ont été incluses; lorsque des références ne sont pas incluses, ces données probantes ont été communiquées par les experts en la matière. Les Sciences des risques pour la santé publique (au sein de la Direction générale du Laboratoire national de microbiologie) ont fourni des données supplémentaires au moyen de la modélisation mathématique. Les renseignements sur ce modèle sont fournis ci-dessous.

Les estimations finales de la probabilité ou de l'impact de chaque sous-question ont été fondées sur des discussions avec l'équipe technique et l'examen du projet de rapport par l'équipe technique et le Comité de surveillance. En outre, les membres de l'équipe technique ont été priés d'effectuer une consultation sur les principales incertitudes et les lacunes dans les connaissances qui ont influé sur leur degré d'incertitude quant aux estimations de la probabilité et de l'impact. Ils ont été regroupés en une liste des principales incertitudes et des lacunes dans les connaissances liées à cette évaluation des risques (Tableau 2).

Les définitions de la probabilité (Tableau A.2), de l'impact (Tableau A.3 et Tableau A.4) et de l'incertitude (Tableau A.1) sont présentées à l'Annexe A. Puisque la voie de risque d'infection décrit la séquence des événements menant au résultat non désiré, la probabilité de chaque événement est conditionnelle à la probabilité des étapes précédentes de la voie de risque, comme évalué dans le processus d'estimation pour chaque sous-question de voie de risque. La probabilité de la question de risque globale est donc déterminée par la probabilité la plus faible estimée le long de la voie de risque d'infection.

Les résultats et les conclusions représentent les opinions consensuelles, mais pas nécessairement unanimes, des experts qui contribuent à cette évaluation des risques et ne doivent pas être interprétés comme représentant les vues de tous les participants et de leurs organisations respectives.

Modèle d'importation de maladies

La première composante de cette analyse évalue le nombre de titulaires de passeport canadiens qui entrent au Canada par voie aérienne ainsi que ceux qui y entrent avec un passeport étranger (ci-après, les ressortissants étrangers), afin d'obtenir une estimation du nombre total de voyageurs entrants au cours d'une période donnée et à partir d'un pays d'origine particulier. À l'aide d'une estimation de l'incidence dans le pays d'origine (RDC), de la durée de l'infection et de la proportion de cas de mpox dans le pays d'origine et le pays de destination (Canada), le modèle calcule les estimations de probabilité d'au moins un cas infecté ou d'au moins deux cas infectés entrant au Canada au cours de la période d'évaluation. Le modèle a été exécuté pour 100 000 simulations afin d'estimer le risque d'importation du clade I de la mpox en provenance de la RDC pour la période allant d'avril à septembre 2024 inclusivement. Les résultats sont présentés comme étant le pourcentage de ces simulations dans lesquelles au moins une personne ayant le clade I de l'OVS est entrée au Canada. Plusieurs hypothèses et mises en garde ont été nécessaires pour l'exécution du modèle; celles-ci sont énumérées ci-dessous.

Points à considérer relatifs à l'interprétation du modèle :

Résultats détaillés de l'évaluation des risques

Voie de risque

Figure 1. Voie de risque d'infection provenant de l'importation et de la propagation du clade I de l'OVS au Canada
Figure 1. Voie de risque
Figure 1 : Texte descriptif

Description des sources de la voie, des étapes de la voie et des impacts sur la santé des individus et de la population. Les événements sont présentés dans l'ordre de l'évaluation rapide des risques. Chaque événement est conditionné par l'événement précédent, indiqué par un connecteur de voie.

Sources de la voie et importation au Canada

  • Sous-question de risque 1a : Quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade I de l'OVS en provenance de la RDC entre au Canada?
    • Connecteur de voie à partir d'Éclosion du clade I de l'OVS en RDC menant à Un voyageur infectieux en provenance de la RDC entre au Canada.
  • Sous-question de risque 1b : Si un événement d'amplification se produisait à l'extérieur de la RDC et du Canada, quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade I de l'OVS en provenance de cet événement entre au Canada ?
    • Connecteur de voie à partir d'Éclosion du clade I de l'OVS lors d'un événement d'amplification international menant à Un voyageur infectieux en provenance d'un événement d'amplification entre au Canada.

Propagation

  • Sous-question de risque 2a : Quel est le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infectieux en provenance de la RDC entre au Canada ?
    • Connecteur de voie à partir d'Un voyageur infectieux en provenance de la RDC entre au Canada menant à transmission principalement au sein du ménage.
  • Sous-question de risque 2b : Quel est le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infectieux en provenance d'un événement d'amplification entre au Canada?
    • Connecteur de voie à partir d'Un voyageur infectieux entre au Canada en provenance d'un événement d'amplification menant à Transmission principalement au sein de réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels.

Impact sur la santé

  • Sous-question 3 : Quel serait l'impact sur la personne infectée ?
    • Connecteur de voie à partir de Transmission principalement au sein du ménage menant à Impact sur la santé des personnes directement touchées.
    • Connecteur de voie à partir de Transmission principalement au sein de réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels menant à Impact sur la santé des personnes directement touchées.
  • Sous-question de risque 4a : Quel serait l'impact sur la santé de la population parmi les ménages et les contacts affectés et la population générale ?
    • Connecteur de voie à partir de Transmission principalement au sein du ménage menant à Impact sur la santé de la population s'il s'agit principalement d'une transmission au sein des ménages.
  • Sous-question de risque 4b : Quel serait l'impact sur la santé de la population parmi les réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels touchés et dans la population générale ?
    • Connecteur de voie à partir Transmission principalement au sein de réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels menant à Impact sur la santé de la population s'il s'agit principalement d'une transmission au sein des ménages.

Estimations de la probabilité et de l'impact

L'échelle de probabilité utilisée dans cette évaluation est décrite au Tableau A.2. Les Tableau A.3 et Tableau A.4 décrivent l'ampleur des effets et les échelles d'impact utilisées dans la présente évaluation.

Quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade I de l'OVS en provenance de la RDC entre au Canada?

La probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade I de l'OVS en provenance de la RDC entre au Canada au cours des six prochains mois est estimée faible à modérée, avec une incertitude modérée.

Si un événement d'amplification se produisait à l'extérieur de la RDC et du Canada, quelle est la probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade I de l'OVS en provenance de cet événement entre au Canada?

La probabilité qu'au moins un voyageur infecté par le clade I de l'OVS entre au Canada à partir d'un événement d'amplification en dehors de la RDC et du Canada au cours des six prochains mois est estimée modérée, avec une incertitude élevée.

Quel est le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infectieux en provenance de la RDC entre au Canada?

Le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infectieux en provenance de la RDC entre au Canada est la transmission au sein des ménages et parmi les contacts étroits qui ne font pas partie du ménage. Un niveau modéré d'incertitude est associé à ce scénario de propagation.

Quel est le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infectieux en provenance d'un événement d'amplification entre au Canada?

Le scénario de propagation le plus probable si un voyageur infectieux entre au Canada à la suite d'un événement d'amplification est la transmission au sein des réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels, potentiellement aux niveaux observés au cours de l'éclosion du clade IIb de 2022-2023, y compris une certaine transmission par des contacts familiaux. Un niveau modéré d'incertitude est associé à ce scénario de propagation.

Quelle serait l'impact sur santé de la personne infectée par le clade I de l'OVS (l'ampleur des effets, y compris l'impact sur la santé mentale, la morbidité, la mortalité et le bien-être)?

L'impact sur la santé d'une personne est estimé comme étant mineur à modéré pour les personnes ne présentant pas de facteurs de risque, avec une incertitude élevée. L'impact sur la santé des personnes présentant des facteurs de risque des maladies graves, notamment les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées, est estimé comme majeur, avec une incertitude modérée.

Quelle serait l'impact sur la santé de la population s'il y avait une transmission au sein des ménages et parmi les contacts étroits qui ne font pas partie du ménage?

Si le scénario de propagation est la transmission au sein des ménages et parmi les contacts étroits hors ménage, l'impact sur les populations touchées est estimé modéré, avec une incertitude élevée, et l'impact sur la santé de la population générale est estimé mineur, avec une faible incertitude.

Quelle serait l'impact sur la santé de la population s'il y avait une transmission au sein des réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels et parmi les contacts familiaux, potentiellement aux niveaux observés au cours de l'éclosion du clade IIb de 2022-2023?

Si le scénario de propagation est celui d'une transmission principalement au sein de réseaux comportant un nombre élevé de contacts sexuels pouvant atteindre les niveaux observés lors de l'épidémie de variole de 2022-2023 au Canada, y compris une certaine transmission par les contacts familiaux, l'impact sur les populations touchées est estimé modéré, avec un niveau d'incertitude modéré. L'impact sur la santé de la population générale est estimé comme mineur, avec un faible niveau d'incertitude.

Limites et lacunes dans les connaissances

Cette évaluation est fondée sur les faits connus par l'ASPC au moment de la publication et il y a plusieurs limitations importantes qui influencent l'incertitude dans les estimations de la probabilité et de l'impact. Les principales incertitudes scientifiques et les lacunes dans les connaissances dans cette évaluation comprennent la transmissibilité du clade I de l'OVS circulant dans les éclosions actuelles en RDC et ce que la transmissibilité serait dans un milieu non endémique comme le Canada, la période d'incubation, la période de transmission, la gravité de la maladie causée par ce clade dans une population très vulnérable (c.-à-d. dans un milieu non endémique), ainsi que la durée de l'immunité induite par le vaccin contre la variole contre le clade I de l'OVS (se référer au Tableau 2 ci-dessous). Une combinaison de données probantes sur le clade I et le clade IIb a été utilisée pour guider cette évaluation des risques le cas échéant. Il est à noter que les données probantes sur le clade I de l'OVS avant les éclosions en RDC peuvent exclure les cas de transmission sexuelle (aucun n'a été signalé jusqu'en avril 2023), qui est un mode de transmission au cours des éclosions actuelles. Les données probantes sur l'éclosion de clade IIb de 2022-2023 capturent les événements de transmission sexuelle, mais le clade II est également associé à une maladie moins grave et à une transmissibilité plus faible que le clade I dans la documentation sur la transmission présexuelle de la mpox.

La méthode qualitative utilisée pour l'estimation de la probabilité conduit également à une surinflation de la probabilité puisque l'effet cumulatif des probabilités de moins de 100 % le long de la voie réduira la probabilité d'une manière qui ne peut être capturée sans données quantitatives. Cette partialité est conforme à l'utilisation du principe de précaution.

Tableau 2. Lacunes dans les connaissances
Incertitudes recensées Inconnu/plus de renseignements nécessaires

Introduction
p. ex., les voies d'introduction

  • Prévalence à vie de la mpox pour les résidents de la RDC
  • Vulnérabilité de la population au clade I de l'OVS en RDC
  • Volume et origine précis des voyageurs en provenance de la RDC
  • Probabilité et caractérisation d'événements potentiels d'amplification des cas de mpox survenant à l'extérieur du Canada ou de la RDC
  • Probabilité précise qu'un Canadien participe à un événement d'amplification et qu'il y soit infecté

Exposition
p. ex., incidence, prévalence

  • Changement potentiel des modes de transmission du clade I de l'OVS et transmissibilité relative par différents modes
  • Structure des réseaux de contacts sexuels ou familiaux nécessaires pour maintenir la transmission de ce clade de mpox
  • Intervalle d'hôtes complet et existence de réservoirs d'animaux potentiels au Canada

Vulnérabilité

  • Durée de l'immunité protectrice contre la mpox provenant des vaccins de première génération contre la variole utilisés avant 1972
  • Efficacité et durée de l'immunité d'une dose du vaccin Imvamune®administré avant l'exposition ou après l'exposition
  • Durée de l'immunité naturelle contre l'infection par le clade IIb ou le clade I de l'OVS et la protection croisée contre le clade I de l'OVS en cours circulant dans les éclosions en RDC

Propagation

  • La transmission asymptomatique se produit-elle et, dans l'affirmative, quel est le taux ou la contribution des cas?
  • La transmissibilité, p. ex., le R0, la contribution relative des différents modes de transmission
  • Période d'incubation
  • Période de transmissibilité (y compris la durée pendant laquelle on peut être infectieux après la disparition des symptômes)
  • Durée, viabilité et infectiosité du virus dans les liquides organiques (p. ex., sperme, fluides nasopharyngés)
  • Immunité (se référer à la section Vulnérabilité ci-dessus)

Impacts immédiats/directs
p. ex., santé mentale, morbidité/mortalité, bien-être

  • Gravité de la maladie et taux de létalité dans le contexte canadien
  • Spectre de la présentation clinique et des complications, et rôle des comorbidités ayant des répercussions la gravité de la maladie
    • Risque de rechute de la mpox
    • Répercussions à long terme
  • Gravité et complications chez les femmes enceintes, les nouveau-nés et d'autres groupes à risque de mauvais résultats liés à la mpox

Impacts à long terme/indirects
p. ex., social, technologique, économique, environnemental, politique et réglementaire, population et système de santé

  • L'impact à plus long terme pour le Canada de l'augmentation des cas de clade I de la mpox dans le monde est incertain
  • Il peut être nécessaire de comprendre les besoins en matière d'utilisation des soins de santé pour les cas de clade I de l'OVS, avec ou sans facteurs de risque de maladie grave, pour guider la préparation et la gestion des ressources

Interventions
p. ex., disponibilité de contre-mesures médicales efficaces, mesures de santé publique

  • Capacité des méthodes canadiennes actuelles de dépistage et de séquençage pour détecter le clade I de l'OVS qui circule dans les éclosions en RDC ou distinguer ces cas de clade I des cas de clade IIb de l'OVS qui circulent actuellement au Canada
  • Vaccins et traitements à venir à utiliser pendant la grossesse et chez les enfants
  • Risque de résistance aux antiviraux chez les patients
  • Efficacité de la vaccination contre la mpox en tant que prophylaxie post-exposition (PPE) et prophylaxie préexposition (PPrE) et pour contrôler les éclosions de mpox
  • Réduction du risque de transmission au cours du début d'un traitement précoce

Annexe A : Échelles de probabilité, d'impact et d'incertitude

Tableau A.1. Critères pour l'estimation du niveau d'incertitude
Incertitude critères
Très élevée

Manque de données ou de renseignements fiables; résultats fondés uniquement sur de simples spéculations

Élevée

Manque de données ou de renseignements fiables; résultats fondés uniquement sur des suppositions éclairées

Modérée

Quelques lacunes dans la disponibilité ou la fiabilité des données et des renseignements, ou des données contradictoires; résultats fondés sur un consensus limité

Faible

Des données et des renseignements fiables sont disponibles, mais ils peuvent être limités en quantité ou variables; les résultats sont fondés sur un consensus d'experts

Très faible

Des données et des renseignements fiables sont disponibles en quantité suffisante; les résultats sont fortement ancrés dans des données empiriques ou des renseignements concrets

Tableau A.2. Critères d'estimation de la probabilité
Estimation de la probabilité Critères
Élevée

Il est très probable que la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produise (c.-à-d. qu'elle devrait se produire dans la plupart des circonstances)

Modérée

Il est probable que la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produise

Faible

Il est peu probable que la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produise

Très faible

Il est très peu probable que la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques se produise (c.-à-d. qu'elle devrait se produire seulement dans des circonstances exceptionnelles).

Tableau A.3. Critères d'estimation de l'ampleur de l'effet pour les personnes ou les sous-groupes de population si la situation décrite dans la question de l'évaluation des risques survient
Estimation Critères
Grave

Impact grave sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu)

Majeure

Impact majeur sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu)

Modérée

Impact moyen sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu)

Mineure

Impact mineur sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu)

Minime

Impact minime ou nul sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu)

Tableau A.4. Critères d'estimation de l'impact au niveau de la population au Canada
Estimation Critères
Grave

Pandémie potentielle dans la population générale ou grand nombre de rapports de cas, avec un impact important sur le bien-être de la population. Impact grave sur la santé mentale, la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu). Effet extrêmement grave ou irréversible.

Majeur

Rapports de cas ayant un impact modéré à important sur le bien-être de la population.
Impact modéré à important sur la santé mentale ou la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu) touchant une plus grande proportion de la population ou plusieurs régions. Effet grave avec des conséquences importantes, mais habituellement réversibles.

Modéré

Rapports de cas ayant un impact faible à modéré sur le bien-être de la population.​ Impact faible à modéré sur la santé mentale ou la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenu) touchant une plus grande proportion de la population ou plusieurs régions. Effet perceptible avec des conséquences importantes, mais habituellement réversibles.

Mineur

Rares rapports de cas, principalement dans les petits groupes à risque, ayant un impact modéré à important sur le bien-être de la population. Impact modéré à important sur la santé mentale ou la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenus) sur une faible proportion de la population ou de petites zones (au niveau régional ou inférieur). Effet marginal, mais insignifiant ou réversible.

Minime

Pas de cas ou des cas très rares ayant un impact faible à modéré sur le bien-être de la population. Impact négligeable ou nul sur la santé mentale ou la morbidité/mortalité ou le bien-être (p. ex., perte de revenus).

Annexe B : Remerciements

Réalisé par le Centre de la surveillance, des connaissances intégrées et de l'évaluation des risques de l'Agence de la santé publique du Canada au sein de la Direction générale des données, de la surveillance et de la prospective.

Équipe d'évaluation des risques liés au clade I de l'OVS

Agence de la santé publique du Canada : Rukshanda Ahmad, Raquel Farias, Fiona Guerra, Jacqueline Middleton, Oluwafemi Oluwole, Julia Paul, Sandra Radons Arneson, Marianne Stefopulos, Clarence Tam, Dana Tschritter, Shelley Veilleux, Jeyasakthi Venugopal, Linda Vrbova, Fushan Zhang

Modélisation mathématique

Aamir Fazil, Vanessa Gabriele-Rivet, Valerie Hongoh, Lisa Kanary

Les personnes énumérées ci-dessous sont remerciées pour leur contribution à l'élaboration du présent rapport :

Autres ministères fédéraux

Santé Canada : Chris Hinds, Maya Bugorski, Gabriela Capurro Estremadoyro, Lidia Guarna, Fannie Ouellette, Isabelle Proulx

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada : Jessica Halverson, Elspeth Payne, Catherine Rutledge Taylor, Jenney Wang

D'autres personnes issues de divers programmes de l'ASPC

Melissa Abou-Eid, Lyne Bellemare, Alain Boucard, Tayler Brown, Andrea Chittle, Cindi Corbett, Mette Cornelisse, Lesley Doering, Courtney Dowd Schmidtke, Mark Drouin, Nicole Forbes, Nick Giannakoulis, Stefanie Kadykalo, Maryam Kamkar, Natalie Knox, Julie Laroche, Melissa Lavigne, Marc-André LeBlanc, Andrew Mackenzie, Emma Mackey, Chand Mangat, Stacey Mantha, Joanna Merckx, Janice Merhej, Gila Metz, Joshua Muncaster, John Nash, Nicholas Ogden, Milan Patel, Kusala Pussegoda, Michael Routledge, David Safronetz, Erin Schillberg, Holly Sullivan, Ashleigh Tuite, Matthew Tunis, Jill Williams, Nathalie Vedrine, Lisa Waddell, Semhar Zerat

Notes de bas de page

Notes de bas de page a

Au moins une personne infectée entre au Canada.

Retour à la référence de la Notes de bas de page a

Notes de bas de page b

Événement d'amplification : Tout événement dans lequel une personne atteinte de la mpox entre en contact avec plus de personnes que la moyenne, et les expose et les infecte par la suite (c. à d. une exposition massive). Ce genre d'événement peut inclure, entre autres, les bateaux de croisière, les fêtes, les relations sexuelles sur les lieux.

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Notes de bas de page c

Personnes immunocompromises : Les personnes dont les réponses immunitaires sont déficientes en raison d'une variété de facteurs, y compris les troubles immunodéficitaires, le traitement par immunosuppresseurs, le cancer, le VIH non réprimé et d'autres problèmes de santé.

Retour à la référence de la Notes de bas de page c

Références

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