Inégalités relatives à la consommation élevée d’alcool au Canada - Infographie

Initiative pancanadienne sur les inégalités en santé

1 sur 5
Un adulte canadien sur cinq déclare une consommation d'alcool élevée. La consommation élevée d'alcool, ou la consommation excessive d'alcool, est définie comme étant la consommation de 5 verres ou plus en une occasion, au moins une fois par mois au cours de la dernière année.*

La consommation excessive d'alcool nuit à la santé physique et mentale et peut provoquer des dommages tels que :

  • la détérioration du fonctionnement social
  • l'intoxication alcoolique, un accident vasculaire cérébral et de l'hypertension
  • des problèmes de santé mentale (p. ex. la dépression)
  • des blessures physiques (p. ex. la violence, des accidents de voiture)

La consommation élevée d'alcool augmente avec le revenu :

Du groupe au revenu le plus faible au groupe au revenu le plus élevé, la prévalence de la consommation élevée d'alcool chez les femmes est de 10%, 11%, 11%, 12% et 15% respectivement.

Du groupe au revenu le plus faible au groupe au revenu le plus élevé, la prévalence de la consommation élevée d'alcool chez les hommes est de 20%, 23%, 27%, 29% et 33% respectivement.

La proportion de la consommation élevée d'alcool est :

2,2X plus élevée chez les adultes sur le marché du travail que ceux qui ont une incapacité permanente de travailler

3,5X plus élevée chez les Canadiens blancs que chez les Canadiens asiatiques de l'Est, du Sud-Est et du Sud, et arabes ou asiatiques de l'Ouest

3,0X plus élevée chez les Canadiens blancs que chez les Canadiens noirs

2,3X plus élevée chez les hommes que chez les femmes

1,6X plus élevée chez les lesbiennes et les femmes bisexuelles que chez les femmes hétérosexuelles

Les facteurs qui influencent la consommation élevée d'alcool comprennent :

  • l'accessibilité et l'abordabilité de l'alcool
  • les normes sexospécifiques
  • l'environnement social (p. ex. les pratiques sociales et culturelles, la perte d'identité
  • culturelle, la stigmatisation, les réseaux sociaux et le soutien)
  • la position socio-économique, le type d'emploi
  • les motivations individuelles pour consommer de l'alcool et les compétences d'adaptation
  • le manque de connaissances sur les risques

En s'attaquant à ces facteurs, il serait possible de réduire les inégalités relatives à la consommation élevée d'alcool au Canada.

* En 2013, Statistique Canada a révisé la définition de la consommation excessive d'alcool, qui regroupe les hommes qui ont déclaré avoir bu cinq verres ou plus, ou les femmes ayant déclaré avoir bu quatre verres ou plus, en une même occasion, au moins une fois par mois au cours de la dernière année.

Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Composante annuelle (2010-2012).

Pour d'autres données sur les inégalités en santé, consultez le site : https://infobase.phac-aspc.gc.ca/health-inequalities/index-fr.aspx

Référence suggérée : Agence de la santé publique du Canada. Les principales inégalités en santé au Canada : un portrait national.
Ottawa, Agence de la santé publique du Canada, 2018.

©Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2018 | Cat. : HP35-106/4-2018F-PDF | ISBN : 978-0-660-26213-0 |
Pub. : 170569

Suivez-nous @GouvCanSante

Détails de la page

Date de modification :