Estimations de l'hépatite C au Canada, 2019
Publié par : L'Agence de la santé publique du Canada
Numéro : Volume 48-11/12, novembre/décembre 2022 : Utilisation et intendance des antimicrobiens
Date de publication : novembre/décembre 2022
ISSN : 1719-3109
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Volume 48-11/12, novembre/décembre 2022 : Utilisation et intendance des antimicrobiens
Aperçu
Estimations nationales de l'hépatite C : incidence, prévalence, proportion non diagnostiquée et traitement, Canada, 2019
Nashira Popovic1, Anson Williams1, Simone Périnet1, Laurence Campeau1, Qiuying Yang1, Fan Zhang1, Ping Yan1, Jordan Feld2, Naveed Janjua3, Marina Klein4, Mel Krajden3, William Wong5, Joseph Cox1
Affiliations
1 Centre de la lutte contre les maladies transmissibles et les infections, Agence de la santé publique du Canada, Ottawa, ON
2 Toronto Centre for Liver Disease, Hôpital général de Toronto, University Health Network, Toronto, ON
3 Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique, Vancouver, BC
4 Département de médecine, Centre de santé universitaire McGill, Montréal, QC
5 École de pharmacie, Université de Waterloo, Kitchener, ON
Correspondance
Citation proposée
Popovic N, Williams A, Périnet S, Campeau L, Yang Q, Zhang F, Yan P, Feld JJ, Janjua NZ, Klein MB, Krajden M, Wong W, Cox J. Estimations nationales de l'hépatite C : incidence, prévalence, proportion non diagnostiquée et traitement, Canada, 2019. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2022;48(11/12):594–605. https://doi.org/10.14745/ccdr.v48i1112a07f
Mots-clés : Hépatite C, prévalence, incidence, épidémiologie, Canada
Résumé
Contexte : Les estimations du nombre d'infections par le virus de l'hépatite C (VHC) sont importantes pour le suivi des efforts visant à prévenir la transmission de la maladie, en particulier suite à l'introduction d'un traitement hautement efficace. Ce rapport fournit des estimations actualisées de l'incidence, de la prévalence, de la proportion non diagnostiquée et du traitement du VHC au Canada.
Méthodes : Une combinaison de modélisation par rétrocalcul et une version modifiée de la méthode du classeur ont été utilisées pour estimer l'incidence et la prévalence des personnes séropositives pour le VHC, la prévalence de l'infection chronique par le VHC et la proportion non diagnostiquée. Le nombre de personnes traitées pour le VHC chronique a été estimé à partir de données administratives pharmaceutiques.
Résultats : On estime à 9 470 le nombre de nouvelles infections survenues en 2019, ce qui correspond à un taux d'incidence de 25 pour 100 000 habitants, soit une baisse de 7,7 % depuis 2015. La prévalence estimée des anticorps anti-VHC dans la population canadienne était de 1,03 % (intervalle plausible : 0,83 %–1,38 %), et la prévalence estimée du VHC chronique était de 0,54 % (intervalle plausible : 0,40 %–0,79 %). La proportion globale de personnes anti-VHC positives qui n'ont pas été diagnostiquées a été estimée à 24 % de toutes les infections, les personnes nées entre 1945 et 1975 étant la population prioritaire la plus susceptible de ne pas être diagnostiquée. On estime que 74 500 personnes atteintes du VHC chronique ont été traitées depuis l'introduction des antiviraux à action directe en 2014.
Conclusion : Les estimations de l'incidence et de la prévalence du VHC sont des paramètres clés pour guider les interventions et l'allocation des ressources. Bien que nos estimations montrent que l'incidence du VHC a diminué au Canada au cours des dernières années et que le traitement du VHC chronique a continué d'augmenter, des efforts continus sont nécessaires pour réduire le fardeau du VHC au Canada.
Introduction
Dans le monde, on estime à 58 millions le nombre de personnes atteintes d'une infection chronique par le virus de l'hépatite C (VHC), avec environ 1,5 million de nouvelles infections par an Note de bas de page 1. Le nombre de personnes vivant avec le VHC n'a cessé d'augmenter, alors qu'il existe un traitement efficace Note de bas de page 2. Le Canada a élaboré un cadre d'action pancanadien Note de bas de page 3 ainsi qu'un plan d'action quinquennal du gouvernement du Canada Note de bas de page 4 pour aider à orienter les efforts du Canada en vue de réduire les répercussions sur la santé des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) au Canada d'ici 2030.
Les stratégies mondiales du secteur de la santé sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), l'hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles ont introduit des objectifs de contrôle et d'élimination de l'hépatite virale d'ici 2030 Note de bas de page 2. Il s'agit notamment des objectifs suivants : réduction du nombre annuel de nouvelles infections en général et parmi les personnes qui s'injectent des drogues, réduction du nombre de décès dus au VHC, et augmentation de la proportion de personnes vivant avec le VHC qui ont été diagnostiquées et guéries. Bien que le gouvernement du Canada approuve ces objectifs mondiaux, la première priorité du plan d'action pancanadien contre les ITSS Note de bas de page 4 est d'élaborer des indicateurs et des objectifs nationaux qui permettront de suivre les progrès du Canada.
Ce rapport fournit une mise à jour pour 2019 des estimations canadiennes de l'incidence du VHC, de la prévalence, de la proportion de cas non diagnostiqués et traités, ce qui soutient l'engagement du gouvernement du Canada à surveiller et à rendre compte des progrès réalisés en vue de l'élimination de l'hépatite C.
Méthodes
Une combinaison de modélisation statistique par rétrocalcul Note de bas de page 5 et une version modifiée de la méthode du classeur Note de bas de page 6 ont été utilisées pour estimer la nouvelle séropositivité anti-VHC (incidence), la prévalence des personnes positives pour le VHC (i.e. les personnes qui ont déjà été infectées par le VHC), la prévalence des personnes positives pour l'acide ribonucléique (ARN) (i.e. les personnes ayant une infection active, comme substitut de l'infection chronique par le VHC) et la proportion de la population non diagnostiquée donc non consciente de l'infection. Cette méthodologie a été élaborée et affinée dans le cadre d'une série de consultations qui ont eu lieu entre 2019 et 2022. Des experts de divers horizons ont été consultés, notamment des hépatologues, des épidémiologistes de recherche, des spécialistes de laboratoire et des modélisateurs mathématiques.
Modélisation par rétrocalcul
Le rétrocalcul est une méthode de calcul largement utilisée pour déduire les infections de maladies, qui ne sont pas observables, à partir de résultats conséquents tels que les cas de diagnostic signalés. La méthode a été initialement conçue pour estimer l'incidence du VIH/syndrome d'immunodéficience acquise Note de bas de page 5 et a ensuite été adoptée pour estimer l'incidence et la prévalence du VHC au Canada en 2011 Note de bas de page 7. Suivant la même approche, la modélisation par rétrocalcul a été effectuée à l'aide des données de surveillance systématique du VHC provenant du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire, extraites le 22 octobre 2021. Tous les cas signalés (aigus, chroniques et non spécifiés) de 1991 à 2019 dans cinq grandes provinces canadiennes (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Ontario et Québec) ont été utilisés. Ces provinces, qui représentaient 90 % de la population canadienne en 2019 Note de bas de page 8, sont les seules à fournir des données de surveillance du VHC au niveau des registres. Les résultats modélisés ont ensuite été extrapolés à l'ensemble du pays. De plus amples informations sur la modélisation sont disponibles à l'appendice A.
Méthode du classeur modifiée
La méthode du classeur est une approche bien établie, utilisée précédemment pour produire des estimations de la prévalence du VIH dans les épidémies de VIH de faible niveau et concentrées Note de bas de page 6. Une version modifiée de cette méthode a été utilisée pour estimer le nombre de personnes anti-VHC positives ainsi que leur statut diagnostique, et le nombre de personnes positives au ARN-VHC au Canada. Nous avons divisé la population canadienne en sous-groupes dont on sait qu'ils présentent un risque plus élevé d'infection, et nous avons synthétisé les données publiées et non publiées pour estimer la prévalence au sein de chaque sous-groupe. Chaque mesure de séroprévalence anti-HCV a été classée comme « sous-estimation », « surestimation » ou « estimation appropriée » sur la base d'un examen de la méthodologie de chaque étude. Les sous-estimations et surestimations ont été utilisées comme intervalles plausibles des estimations appropriées.
Les estimations de la taille de la population de chaque sous-groupe au Canada ont été fondées sur les données de Statistique Canada Note de bas de page 8 Note de bas de page 9 Note de bas de page 10, ainsi que sur des données non publiées obtenues par le biais de communications personnelles, telles que détaillées dans la section sur l'examen systématique. Des estimations ponctuelles de la prévalence du VHC ont été produites, ainsi que leurs limites supérieure et inférieure, en multipliant la prévalence du VHC par l'estimation de la taille de la population correspondante.
Les populations des sous-groupes du classeur de consultation étaient basées sur les populations prioritaires suivantes, telles que décrites dans le Modèle directeur pour guider les efforts d'élimination de l'hépatite C au Canada Note de bas de page 11 :
- Personnes ayant consommé des drogues injectables (PACDI)
- Adultes de la cohorte de naissance des années 1945 à 1975
- Personnes immigrantes
- Peuples autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis)
- Hommes gais, bisexuels et hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (gbHARSAH)
- Personnes incarcérées dans des prisons fédérales et provinciales
En raison du chevauchement important entre ces populations prioritaires, elles n'ont pas été considérées comme mutuellement exclusives.
Revue systématique
Un bibliothécaire de la santé de l'Agence de la santé publique du Canada a effectué une série de recherches documentaires afin d'obtenir des données sur 1) l'incidence et la prévalence du VHC au Canada du 1er janvier 2019 au 1er octobre 2021, et 2) la proportion d'infections au VHC dont la personne n'est pas consciente d'être infectée ou qui sont non diagnostiquées au Canada du 1er janvier 2016 au 1er octobre 2021. Les recherches documentaires ont donné 1 187 résultats initiaux, et 31 résultats supplémentaires ont été trouvés en dehors de la recherche bibliothécaire. À l'aide du protocole d'examen systématique des études de prévalence et d'incidence élaboré par la Joanna Briggs Institute Note de bas de page 12, deux examinateurs indépendants ont passé en revue toutes les études. Les divergences entre les examinateurs ont été résolues par la discussion. Au total, 43 sources ont été incluses après l'examen final et considérées pour être utilisées dans la méthode du classeur. Les détails de ce processus se trouvent à l'appendice B.
En plus des sources identifiées par l'examen systématique, des données non publiées ont été demandées aux organisations et aux chercheurs. Ces sources comprenaient la Société canadienne du sang (données non publiées sur la surveillance l'hépatite C, Société canadienne du sang, 2015–2019) et Héma-Québec (données non publiées sur les premiers donneurs, Héma-Québec, 2015–2019), Service correctionnel Canada (données non publiées Service correctionnel du Canada, 2015–2021), les données des enquêtes biocomportementales Tracks (données non publiées, Enquête Track auprès des utilisateurs de drogues injectables au Canada, Phase 4, Agence de santé publique du Canada, 2017–2019) et l'étude de cohorte Engage (données non publiées, étude de cohorte Engage, 2012–2016).
Estimation de la prévalence de l'hépatite C chronique et de la proportion non diagnostiquée
L'estimation de la séroprévalence globale dérivée de la méthode du classeur a été utilisée comme point de départ pour estimer la prévalence globale de l'hépatite C chronique au Canada (figure 1). Tout d'abord, nous avons soustrait le nombre estimé de personnes ayant éliminé spontanément le virus, en utilisant une estimation de 30 % basée sur une gamme de proportions mesurées dans des études canadiennes Note de bas de page 13 Note de bas de page 14 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 17. Nous avons ensuite soustrait le nombre estimé de personnes guéries, qui a été calculé à l'aide des estimations de traitement canadiennes du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (données non publiées sur l'initiation au traitement de l'hépatite C au Canada, Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique, 2012–2016) et d'IQVIA (2017–2019) (données non publiées, IQVIA, 2017–2019), en utilisant un taux de guérison de 48 % pour 2012 à 2014, et de 90 % pour 2015 à 2019. Ce calcul a permis d'obtenir le nombre restant de personnes séropositives à l'ARN du VHC au Canada, qui a été utilisé comme indicateur de l'infection chronique par le VHC.
Enfin, la proportion de personnes qui n'étaient pas diagnostiquées ou qui ignoraient leur statut a été estimée en prenant le point médian entre l'estimation de la modélisation par rétrocalcul et l'estimation de la méthode du classeur. Cette approche a été choisie pour minimiser l'incertitude inhérente aux estimations, qui sont en partie fondées sur des hypothèses en raison du caractère incomplet des données disponibles. Bien que l'incertitude ne puisse jamais être complètement éliminée, le chiffre réel se situe probablement entre ces deux estimations.
Résultats
Incidence du virus de l'hépatite C
Selon la modélisation par rétrocalcul, on estime que 9 470 nouvelles infections par des anticorps anti-VHC sont survenues en 2019, ce qui correspond à un taux d'incidence annuel de 25 pour 100 000 habitants. Lorsque le modèle est établi par cohorte de naissance, l'incidence annuelle la plus élevée a été estimée chez les personnes nées après 1974, avec 5 115 nouvelles infections, suivies des personnes nées entre 1945 et 1974, avec 4 354 nouvelles infections. Aucune nouvelle infection par le VHC n'a été estimée chez les personnes nées avant 1945 (figure 2).
Figure 2 - Description textuelle
Année | Tous | Avant 1945 | 1945 à 1974 | 1975 et + |
---|---|---|---|---|
1980 | 3 702 | 1725 | 1 977 | 0 |
1981 | 5 155 | 1543 | 3 612 | 0 |
1982 | 7 321 | 1336 | 5 985 | 0 |
1983 | 10 069 | 1120 | 8 947 | 2 |
1984 | 13 021 | 904 | 12 112 | 6 |
1985 | 15 749 | 703 | 15 028 | 17 |
1986 | 17 945 | 530 | 17 369 | 45 |
1987 | 19 438 | 382 | 18 937 | 119 |
1988 | 20 062 | 267 | 19 542 | 253 |
1989 | 19 631 | 178 | 18 970 | 484 |
1990 | 18 142 | 115 | 17 230 | 796 |
1991 | 15 918 | 71 | 14 709 | 1 138 |
1992 | 13 577 | 41 | 12 014 | 1 522 |
1993 | 11 383 | 24 | 9 666 | 1 693 |
1994 | 9 705 | 14 | 7 924 | 1 768 |
1995 | 8 659 | 7 | 6 811 | 1 841 |
1996 | 8 142 | 3 | 6 204 | 1 934 |
1997 | 8 194 | 2 | 5 949 | 2 243 |
1998 | 8 197 | 1 | 5 898 | 2 298 |
1999 | 8 274 | 0 | 5 926 | 2 348 |
2000 | 8 425 | 0 | 5 947 | 2 478 |
2001 | 8 513 | 0 | 5 910 | 2 602 |
2002 | 8 682 | 0 | 5 811 | 2 872 |
2003 | 8 552 | 0 | 5 672 | 2 881 |
2004 | 8 394 | 0 | 5 524 | 2 870 |
2005 | 8 368 | 0 | 5 387 | 2 981 |
2006 | 8 508 | 0 | 5 267 | 3 241 |
2007 | 8 829 | 0 | 5 153 | 3 677 |
2008 | 9 257 | 0 | 5 012 | 4 245 |
2009 | 9 681 | 0 | 4 827 | 4 854 |
2010 | 10 000 | 0 | 4 596 | 5 404 |
2011 | 10 167 | 0 | 4 347 | 5 820 |
2012 | 10 173 | 0 | 4 133 | 6 040 |
2013 | 10 034 | 0 | 3 988 | 6 046 |
2014 | 9 836 | 0 | 3 955 | 5 881 |
2015 | 9 708 | 0 | 4 056 | 5 653 |
2016 | 9 736 | 0 | 4 264 | 5 473 |
2017 | 9 828 | 0 | 4 487 | 5 342 |
2018 | 9 670 | 0 | 4 471 | 5 199 |
2019 | 9 470 | 0 | 4 354 | 5 115 |
Traitement du virus de l'hépatite C
Nous estimons que depuis l'introduction des antiviraux à action directe au Canada en 2014, environ 74 500 personnes vivant avec le VHC chronique ont été traitées, 65,9 % de ces traitements ayant eu lieu entre 2017 et 2019. La figure 3 montre le nombre annuel de personnes traitées, en contraste avec le nombre estimé de nouvelles infections par le VHC.
Figure 3 - Description textuelle
Année | Estimation des nouvelles infections à anticorps positifs | Personnes traitées |
---|---|---|
2012 | 10 173 | 1 424 |
2013 | 10 034 | 1 788 |
2014 | 9 836 | 3 760 |
2015 | 9 708 | 11 138 |
2016 | 9 736 | 10 496 |
2017 | 9 828 | 14 887 |
2018 | 9 670 | 17 878 |
2019 | 9 470 | 16 347 |
Prévalence du virus de l'hépatite C
En utilisant la méthode du classeur modifiée, la prévalence estimée des personnes anti-VHC positives au Canada en 2019 était de 1,03 % (intervalle plausible : 0,83 %–1,38 %) ou 387 000 (intervalle plausible : 312 000–519 000) personnes. Parmi les populations prioritaires, la prévalence la plus élevée des personnes positives à l'anti-VHC se trouvait chez les PACDI (au cours des 6 à 12 derniers mois), soit 46,1 % (intervalle plausible : 28,0 %–64,2 %), suivis par ceux qui ont consommé des drogues par injection au cours de leur vie, à 44,9 % (intervalle plausible : 25,6 %–64,2 %). La prévalence des personnes positives à l'anti-VHC était également significativement plus élevée chez les personnes incarcérées et les peuples autochtones que dans la population générale, à 10,7 % (intervalle plausible : 8,19 %–13,2 %) et 7,4 % (intervalle plausible : 3,49 %–11,2 %), respectivement (tableau 1).
Population | Taille de la population | Prévalence d'anticorps anti-HCV positifs (%) | Nombre de personnes positives pour l'anti-HCV | Références | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Estimation ponctuelle | Limite inférieure | Limite supérieure | Estimation ponctuelle | Limite inférieure | Limite supérieure | |||
Population générale | 37 601 230 | 1,03 % | 0,83 % | 1,38 % | 387 000 | 312 000 | 519 000 | Note de bas de page 8 Note de bas de page 18 Note de bas de page 19 Note de bas de page 20 Note de bas de page 21 Données non publiées sur la surveillance l'hépatite C, Société canadienne du sang, 2015–2019 Données non publiées sur les premiers donneurs, Héma-Québec, 2015–2019 |
Personnes ayant consommé des drogues injectables — actuel (PACDI au cours des 6 à 12 derniers mois) |
133 651 | 46,1 % | 28,0 % | 64,2 % | 61 600 | 37 400 | 85 800 | Note de bas de page 18 Note de bas de page 22 Note de bas de page 23 Communication personnelle, Williams A. Sorge J., 2022 |
PACDI — historique (Personnes ayant consommé des drogues injectables au cours de leur vie) |
389 574 | 44,9 % | 25,6 % | 64,2 % | 175 000 | 99 800 | 250 000 |
Communication personnelle, Williams A. Sorge J., 2022 |
Adultes de la cohorte de naissance des années1945 à 1975 | 13 975 919 | 1,74 % | 1,27 % | 2,20 % | 242 000 | 177 000 | 307 000 | Note de bas de page 8 Note de bas de page 18 Note de bas de page 19 Note de bas de page 20 Note de bas de page 24 Note de bas de page 25 Note de bas de page 26 Note de bas de page 27 |
Personnes immigrantes | 11 778 177 | 1,51 % | 0,70 % | 2,32 % | 178 000 | 82 500 | 273 000 | Note de bas de page 18 Note de bas de page 20 Note de bas de page 28 |
Peuples autochtones (Premières Nations, Inuits, Métis) |
1 826 356 | 7,35 % | 3,49 % | 11,2 % | 134 000 | 63 700 | 205 000 | |
gbHARSAH | 640 785 | 3,70 % | 1,70 % | 5,10 % | 23 400 | 10 900 | 32 700 | Note de bas de page 30 Note de bas de page 31 Note de bas de page 32 Données non publiées, étude de cohorte Engage, 2012–2016 |
Personnes incarcérées — Fédéral et provincial | 37 932 | 10,7 % | 8,19 % | 13,2 % | 4 050 | 3 110 | 5 000 | Note de bas de page 9 Note de bas de page 33 Note de bas de page 34 Note de bas de page 35 Données non publiées, Service correctionnel du Canada, 2015–2021 |
|
Sur le nombre estimé de personnes ayant été infectées par le VHC (positives à l'anti-VHC), un ajustement de 30 %, soit 116 188 personnes, a été effectué pour tenir compte des personnes qui ont spontanément éliminé l'infection par le VHC. Un deuxième ajustement de 67 018 personnes a été effectué pour tenir compte des personnes qui ont été guéries de l'infection par le VHC grâce à un traitement. Après ajustement pour l'élimination spontanée et le traitement du VHC, l'estimation de la prévalence du VHC chronique était de 0,54 % (intervalle plausible : 0,40 % à 0,79 %) ou 204 000 personnes (intervalle plausible : 151 000 à 296 000).
Parmi les populations prioritaires, le taux de prévalence de l'infection chronique par le VHC le plus élevé a été enregistré chez les personnes qui pratiquent actuellement la prostitution (36,9 %) (intervalle plausible : 12,6 %–55,1 %). Le taux de prévalence le plus faible parmi les populations prioritaires a été constaté chez les adultes de la cohorte de naissance 1945 à 1975, soit 0,9 % (intervalle plausible : 0,4 %–1,3 %) (tableau 2).
Population | Taille de la population | Prévalence de l'hépatite C chronique (%) | Nombre de personnes vivant avec une hépatite C chronique | Références | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Estimation ponctuelle | Limite inférieure | Limite supérieure | Estimation ponctuelle | Limite inférieure | Limite supérieure | |||
Personnes qui s'injectent des drogues — actuel (PACDI au cours des 6 à 12 derniers mois) |
133 651 | 36,9 % | 12,6 % | 55,1 % | 49 300 | 16 800 | 73 600 | Note de bas de page 18 Note de bas de page 22 Données non publiées, Enquête Track auprès des utilisateurs de drogues injectables au Canada, Phase 4, Agence de santé publique du Canada, 2017–2019 Communication personnelle, Williams A. Sorge J., 2022 |
PACDI — historique (Personnes ayant consommé des drogues injectables au cours de leur vie) |
389 574 | 29,6 % | 22,3 % | 36,9 % | 115 000 | 87 000 | 144 000 | Note de bas de page 18 Note de bas de page 22 Note de bas de page 24 |
Adultes de la cohorte de naissance des années1945 à 1975 | 13 975 919 | 0,87 % | 0,44 % | 1,30 % | 122 000 | 61 500 | 182 000 | Note de bas de page 8 Note de bas de page 18 Note de bas de page 20 |
Personnes immigrantes | 11 778 177 | Données insuffisantes | s.o. | |||||
Peuples autochtones (Premières Nations, Inuits, Métis) |
1 826 356 | 3,5 % | 2,0 % | 5,0 % | 63 900 | 36 500 | 91 300 | Note de bas de page 18 Note de bas de page 29 Note de bas de page 36 |
gbHARSAH | 640 785 | 1,1 % | 0,4 % | 1,7 % | 7 050 | 2 560 | 10 900 |
Données non publiées, étude de cohorte Engage, 2012–2016 |
Personnes incarcérées — Fédéral et provincial | 37 932 | 3,7 % | 2,3 % | 5,1 % | 1 400 | 870 | 1 940 |
Données non publiées, Service correctionnel du Canada, 2015–2021 |
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Proportion non diagnostiquée
La proportion globale des personnes positives à l'anti-VHC au Canada qui n'était pas diagnostiquée ou qui ignoraient leur statut a été estimée à 24 % ou 79 500 personnes (données non présentées). Ce chiffre a été calculé en prenant le point médian entre l'estimation de la modélisation (n = 60 200, 19,2 %) et l'estimation du classeur modifiée (n = 98 800, 25,5 %). Parmi les populations prioritaires, la plus forte proportion d'infection par le VHC non diagnostiquée/non consciente d'être infectée a été estimée chez les adultes de la cohorte de naissance 1945 à 1975 à 34,4 % (intervalle plausible : 18,8 %–50,0 %), suivis de 22 % parmi les consommateurs actuels de drogues injectables (intervalle plausible : 18,5 %–25,4 %) et 22 % parmi les personnes incarcérées (intervalle plausible : 12,3 %–31,6 %). La proportion la plus faible de personnes non diagnostiquées/non consciente d'être infectée se trouvait parmi la population gbHARSAH, soit 8,8 % (intervalle plausible : 6,7 %–22,2 %) (tableau 3). La proportion de personnes non diagnostiquées n'a pas pu être mesurée pour les personnes ayant consommé des drogues injectables au cours de leur vie, les peuples autochtones et les personnes immigrantes en raison de données insuffisantes.
Population | Estimation de la positivité à l'anti-HCV | Non diagnostiquée/inconsciente d'être infectée (%) | Nombre de personnes positives à l'anti-VHC qui n'étaient pas au courant d'être infectées ou qui n'ont pas été diagnostiquées | Références | ||||
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Estimation ponctuelle | Limite inférieure | Limite supérieure | Estimation ponctuelle | Limite inférieure | Limite supérieure | |||
Personnes ayant consommé des drogues injectables — actuel (PACDI au cours des 6 à 12 derniers mois) |
61 600 | 22,0 % | 18,5 % | 25,4 % | 12 400 | 10 500 | 14 300 | Données non publiées, Enquête Track auprès des utilisateurs de drogues injectables au Canada, Phase 4, Agence de santé publique du Canada, 2017–2019 |
PACDI — historique (Personnes ayant consommé des drogues injectables au cours de leur vie) |
175 000 | Données insuffisantes |
s.o. | |||||
Adultes de la cohorte de naissances des années 1945 à 1975 | 242 000 | 34,4 % | 18,8 % | 50,0 % | 83 400 | 45 600 | 121 000 | Note de bas de page 27 Note de bas de page 37 Note de bas de page 38 Note de bas de page 39 Note de bas de page 40 |
Personnes immigrantes | 178 000 | Données insuffisantes | s.o. | |||||
Peuples autochtones (Premières Nations, Inuits, Métis) |
134 000 | Données insuffisantes | s.o. | |||||
gbHARSAH | 23 400 | 8,8 % | 6,7 % | 22,2 % | 2 060 | 1 570 | 5 200 | Données non publiées, étude de cohorte Engage, 2012–2016 |
Personnes incarcérées — Fédéral et provincial | 4 050 | 22,0 % | 12,3 % | 31,6 % | 890 | 499 | 1 280 |
Données non publiées, Service correctionnel du Canada, 2015–2021 |
|
Discussion
Les estimations nationales de l'hépatite C pour 2019 ont fourni un aperçu actualisé des tendances de l'hépatite au Canada. Ces estimations seront utilisées pour soutenir le plan d'action quinquennal pancanadien sur les ITSS dont l'objectif est de réduire les répercussions des ITSS sur la santé au Canada d'ici 2030. D'après notre modélisation, on estime que 9 470 nouvelles infections par l'hépatite C (25 pour 100 000 habitants) sont survenues en 2019 au Canada, ce qui correspond à une réduction de 7,7 % de l'incidence par rapport à 2015 (figure 3). Toutefois, ce taux de réduction est insuffisant pour atteindre la réduction de 90 % des nouvelles infections chroniques prévue par l'Organisation mondiale de la Santé dans ses objectifs d'élimination à l'horizon 2030, confirmant ainsi la nécessité de poursuivre les efforts pour freiner la transmission du VHC et améliorer l'accès au traitement pour toutes les personnes infectées par le VHC. Nous avons estimé qu'en 2019, environ 1 % de la population canadienne, soit environ 387 000 personnes, était positive à l'anti-VHC, ce qui signifie qu'elles ont été infectées par le virus à un moment donné (i.e. une infection passée ou actuelle). Parmi ces personnes, on estime que 76 % ont été diagnostiquées comme étant positives à l'anti-HCV, ce qui laisse environ 24 % qui ne savaient pas qu'elles étaient positives. Bien que ce chiffre soit encourageant, des progrès supplémentaires doivent être réalisés pour atteindre l'objectif de 90 % des personnes vivant avec le VHC diagnostiquées d'ici 2030. Parmi les différents groupes prioritaires, les baby-boomers (c.-à-d. les adultes nés entre 1945 et 1975) étaient les plus susceptibles de ne pas être diagnostiqués.
En outre, on estime que 204 000 personnes, soit environ la moitié de celles qui étaient estimées positives à l'anti-VHC, étaient positives à l'ARN du VHC en 2019, ce qui suggère une infection active. Les antiviraux à action directe sont la pierre angulaire du traitement pour réduire le risque de complications chez ces personnes et éviter toute nouvelle transmission. Depuis que ce traitement très efficace a été introduit au Canada en 2014, on estime que 74 500 personnes atteintes d'hépatite C chronique ont été traitées. De manière encourageante, nos données montrent également qu'entre 2017 et 2019, le nombre annuel de personnes traitées a largement dépassé le nombre de nouvelles infections. Comme il a été suggéré ailleurs Note de bas de page 41, il sera essentiel de maintenir un taux élevé de traitements au cours des prochaines années pour atteindre l'élimination du VHC au Canada d'ici 2030.
Bien que nos estimations pour 2019 aient confirmé que le fardeau de l'hépatite C sur l'ensemble de la population est relativement faible, certaines populations et communautés sont touchées de manière disproportionnée. Cela est particulièrement vrai pour les personnes ayant consommé des drogues injectables, qui peuvent être confrontées à des problèmes sociaux, financiers et sanitaires concomitants et qui, par conséquent, nécessitent une approche plus globale de la prévention, du diagnostic et du traitement. D'autres populations prioritaires, notamment les personnes incarcérées, les peuples autochtones et les gbHARSAH, sont également touchées de manière disproportionnée. Des approches ciblées, telles que des interventions de proximité soutenues par des pairs et culturellement compétentes, pourraient être prises en compte pour réduire le fardeau du VHC dans ces groupes.
Points forts et limites
Les points forts de notre approche comprennent l'utilisation des données du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire, une base de données complète qui englobe tous les cas de VHC confirmés en laboratoire au Canada. La combinaison des méthodes de rétrocalcul et de classeur offre également la possibilité d'améliorer les estimations globales et d'accroître la précision. Notre approche modifiée du classeur nous a permis de produire les premières estimations nationales du VHC précises aux populations prioritaires basées sur le Plan d'action pour éclairer les efforts d'élimination de l'hépatite C au Canada Note de bas de page 11, rendant ainsi ces données plus exploitables pour les décideurs et les fournisseurs de services travaillant avec ces groupes.
Notre analyse présente également plusieurs limites. Premièrement, les estimations de l'incidence du VHC étaient basées sur les données de tous les cas signalés (aigus et chroniques). Par conséquent, l'incidence estimée représente tous les individus qui ont développé des anticorps anti-VHC. Il n'a pas été possible de produire des estimations distinctes pour la proportion de cas non diagnostiqués parmi les personnes souffrant d'infections aiguës et chroniques. Deuxièmement, les données par population prioritaire n'étaient pas disponibles dans le cadre de la surveillance nationale de routine. Par conséquent, les estimations de l'incidence nationale par population prioritaire n'ont pas été produites. En raison de ces limitations, il n'est pas possible pour l'instant de rendre compte de l'ensemble complet d'indicateurs en lien avec les objectifs mondiaux. Troisièmement, étant donné que les individus peuvent s'identifier comme étant membres de plus d'une population prioritaire, ces catégories ne sont pas mutuellement exclusives. Cependant, contrairement à la méthode du classeur utilisée dans les estimations nationales précédentes, la méthode du classeur modifiée n'utilise pas l'addition ou la soustraction entre les groupes prioritaires pour obtenir une estimation globale pour la population générale. Au lieu de cela, des données représentatives de la population canadienne générale ont été recueillies et une estimation de la prévalence a été calculée indépendamment des autres populations prioritaires. Quatrièmement, il n'a pas été possible de distinguer les réinfections des infections initiales. Il est donc possible que les individus infectés deux fois au cours de la même année aient été comptés deux fois dans les estimations de l'incidence annuelle. Enfin, les estimations de traitement étaient basées sur les dossiers pharmaceutiques administratifs d'initiation de traitement contre le VHC. Par conséquent, les personnes ayant reçu un traitement contre le VHC dans le cadre d'essais cliniques ou d'un accès compassionnel peuvent ne pas être prises en compte.
Conclusion
Les estimations de l'incidence et de la prévalence du VHC peuvent être utilisées pour guider les interventions sanitaires et l'allocation des ressources afin d'orienter les personnes infectées de manière chronique vers le dépistage, les soins, le traitement et finalement la guérison. Bien que nos estimations montrent que l'incidence globale du VHC diminue au Canada depuis 2010, des efforts continus sont nécessaires pour éliminer le VHC chronique en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030. Des progrès importants vers l'élimination du VHC nécessiteront des interventions ciblées pour prévenir les nouvelles infections, en particulier parmi les populations prioritaires, des approches innovantes en matière de dépistage pour trouver les personnes non diagnostiquées et des stratégies pour assurer un lien avec les soins et un traitement rapide. L'Agence de la santé publique du Canada continuera de travailler en étroite collaboration avec les provinces et les territoires et d'autres partenaires pour améliorer les méthodes et les sources de données afin de mieux mesurer et évaluer les progrès réalisés par rapport aux objectifs d'élimination.
Déclaration des auteurs
N. P. — Conception de la méthodologie de l'étude, interprétation des résultats, rédaction du manuscrit
A. W. — Conception de la méthodologie de l'étude, analyse des données, interprétation des résultats, rédaction du manuscrit
S. P. — Conception de la méthodologie de l'étude, analyse des données, interprétation des résultats
L. C. — Interprétation des résultats, rédaction du manuscrit
Q. Y. — Conception de la méthodologie de l'étude, interprétation des résultats
F. Z. — Conception de la méthodologie de l'étude, analyse des données
P. Y. — Conception de la méthodologie de l'étude
J. J. F. — Conception de la méthodologie de l'étude, révision des résultats
N. Z. J. — Conception de la méthodologie de l'étude, révision des résultats
M. B. K. — Conception de la méthodologie de l'étude, révision des résultats
M. K. — Conception de la méthodologie de l'étude, révision des résultats
W. W. L. W. — Conception de la méthodologie de l'étude, révision des résultats
J. C. — Conception de la méthodologie de l'étude, révision des résultats
Tous les auteurs ont approuvé la version finale du manuscrit.
Intérêts concurrents
M. B. K. fait état de subventions pour des études initiées par des chercheurs de ViiV Healthcare, AbbVie et Gilead, et d'honoraires de consultation de ViiV Healthcare, AbbVie et Gilead, tous en-dehors du travail soumis. M. B. K. est soutenu par une chaire de recherche du Canada de niveau 1. N. Z. J. a participé à des travaux de conseil pour AbbVie et a reçu des honoraires de conférencier d'AbbVie et de Gilead, sans rapport avec les travaux soumis. Aucun autre intérêt concurrent n'a été déclaré.
Remerciements
Les auteurs tiennent à remercier la Société canadienne du sang, Héma-Québec, Service correctionnel Canada et l'équipe des enquêtes biocomportementales Tracks de l'Agence de la santé publique du Canada pour leur collaboration soutenue et pour le partage de données non publiées.
Financement
Ce travail a été soutenu par l'Agence de la santé publique du Canada.
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Appendice
Appendice A : Méthodologie pour la modélisation par rétrocalcul
Appendice B : Recherche documentaire
Appendice A : Méthodologie pour la modélisation par rétrocalcul
Nous utilisons la même approche de modélisation par rétrocalcul que dans les travaux précédents sur l'estimation du virus de l'hépatite C (VHC) au Canada Note de bas de page 7. Dans la méthode de modélisation par rétrocalcul, le délai entre l'infection par le VHC et le diagnostic est considéré comme une variable aléatoire qui suit une certaine distribution probabiliste. Une fois les probabilités de transition P connues, la méthode de rétrocalcul calcule le nombre attendu d'infections I (en tant qu'incidence estimée du VHC) en minimisant l'écart entre les cas de VHC déclarés et les cas de VHC diagnostiqués attendus, soit P x I. Au cours du processus de calcul, d'autres résultats de modélisation, tels que les infections de VHC diagnostiquées la même année, la mortalité liée au VHC attendue et les cas de VHC non diagnostiqués, sont également produits.
Cependant, les probabilités P ne sont pas connues à l'avance, et on suppose qu'elles suivent une famille de distribution couramment utilisée, appelée distribution log-logistique, avec un paramètre de forme et un paramètre d'échelle. Comme dans les travaux précédents Note de bas de page 7, ces paramètres sont déterminés à partir d'une large gamme en recherchant itérativement l'ajustement optimal des cas diagnostiqués rapportés et des données de mortalité liées au VHC. En outre, les cas aigus signalés sont également utilisés pour calibrer davantage les paramètres en minimisant l'écart entre les cas aigus et les infections par le VHC diagnostiquées prévues pour la même année. La calibration utilise la méthode standard BFGS disponible dans R.
En utilisant cette méthode, l'incidence du VHC a été estimée par cohorte de naissances de cinq ans plus une cohorte ouverte supplémentaire (née après l'année 2000). Les cohortes de naissances de cinq ans ont ensuite été regroupées en cohortes de naissances plus larges : avant 1945, 1945 à 1974 et après 1975.
Appendice B : Recherche documentaire
Un bibliothécaire de la santé de l'Agence de la santé publique du Canada a effectué une série de revues de la littérature dans le but d'obtenir des données sur Note de bas de page 1 l'incidence et la prévalence du VHC au Canada du 1er janvier 2019 au 1er octobre 2021 et Note de bas de page 2 la proportion d'infections au VHC non reconnues ou non diagnostiquées au Canada du 1er janvier 2016 au 1er octobre 2021. Les bases de données suivantes ont été consultées par le bibliothécaire de la santé pour trouver des publications pertinentes : Ovid MEDLINE(R) ALL, Embase et Scopus. Des recherches supplémentaires de littérature grise ont été effectuées à l'aide du moteur de recherche Google. Au total, les deux recherches documentaires ont donné lieu à 1 187 résultats initiaux, auxquels s'ajoutent 31 résultats supplémentaires trouvés en dehors de la recherche bibliothécaire.
À l'aide du protocole d'examen systématique des études de prévalence et d'incidence élaboré par l'Institut Joanna Briggs Note de bas de page 12, deux examinateurs indépendants ont passé en revue toutes les études pour les inclure. Pour la sélection initiale, les examinateurs ont lu indépendamment soit le résumé, soit le texte complet et ont procédé à des évaluations sur la base des critères d'inclusion suivants :
- Condition : Infection par le VHC (passée [séroprévalence] ou présente [active ou chronique])
- Résultat :
- Recherche documentaire 1 : communication de données sur la proportion de personnes infectées par le VHC, la prévalence ou l'incidence
- Recherche documentaire 2 : communication de données sur la sensibilisation à l'infection par le VHC et/ou sur la proportion non diagnostiquée de personnes atteintes du VHC
- Le contexte : au Canada
- La population : toutes les populations utilisées pour la méthode du classeur
Après l'examen initial, 66 sources ont été incluses pour l'évaluation finale. Lors de l'évaluation finale, les deux examinateurs ont lu et évalué indépendamment chaque article en utilisant la JBI Critical Appraisal Checklist for Studies Reporting Prevalence Data afin de déterminer si l'article devait être inclus. Les données provenant d'études transversales et de cohortes comportant une composante de test ont été privilégiées, mais les études utilisant des données administratives et les études de modélisation ont également été incluses, le cas échéant. Les divergences entre les examinateurs ont été résolues par la discussion. Après l'examen final, 43 sources ont été incluses et considérées pour être utilisées dans la méthode du classeur (tableaux 1, 2 et 3). En raison du nombre limité de sources sur l'incidence et la prévalence du VHC chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH) et baby-boomers, une analyse documentaire ultérieure avec un intervalle de dates étendu du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018 a été réalisée pour ces deux sous-groupes. Cela nous a permis de trouver sept sources additionnelles à inclure dans la méthode du classeur.
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