Lettre d’entente sur le télétravail pour le groupe : Groupe Praticien du droit (LP)

Les parties conviennent de signer une lettre d’entente concernant le télétravail qui ne fera pas partie de la convention collective.

Lettre d’entente entre le Conseil du Trésor du Canada et l’Association des juristes de justice concernant le télétravail

Dans le respect de la Directive sur le télétravail de l’employeur, cette lettre d’entente a pour but de confirmer la compréhension commune des parties sur le télétravail : travail effectué par un personne salariée à partir d’un endroit autre qu’un lieu de travail désigné du gouvernement du Canada.

Les parties reconnaissent que:

  • Les régimes de télétravail peuvent être initiés par le juriste, sont volontaires et requièrent l’accord mutuel du juriste et de l’administrateur général ou d’un représentant autorisé au sein de chaque ministère ou organisation.
  • Les régimes de télétravail sont sujets à un examen régulier (au moins une fois par année) et l’une ou l’autre partie peut y mettre fin avec un préavis raisonnable.
  • Le régime de télétravail n’est pas un droit inhérent du juriste, sauf lorsque convenu dans le cadre de l’obligation de prendre des mesures d’adaptation.
  • Les droits, les obligations et les responsabilités des parties seront convenus avant qu’une entente de télétravail entre en vigueur. Toute entente peut être modifiée par accord mutuel des parties.
  • Les demandes de télétravail initiées par un juriste seront évaluées au cas par cas et en tenant compte des exigences opérationnelles et d’autres facteurs pertinents. Si une demande est refusée, le juriste recevra, par écrit, les motifs du refus.

Comité ministériel ou organisationnel sur le télétravail

La lettre d’entente prévoit la création d’un comité ministériel ou organisationnel sur le télétravail pour répondre à l’insatisfaction du juriste à l’égard d’une décision résultant de l’application de la Directive sur le télétravail et de l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail de l’employeur qui peuvent être modifiées de temps à autre.

Les parties reconnaissent :

  • Que cette lettre d'entente ne nie aucun droit de grief tel qu'énoncé dans la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral et les règlements pertinents.
  • L'importance d'une application cohérente de la Directive sur le télétravail de l'employeur qui tient compte des réalités et des opérations ministérielles.
  • La création d'un tel comité pour traiter des questions liées au télétravail appuie les discussions informelles et la résolution satisfaisante de ces questions.

Sur la base de la reconnaissance ci-dessus, les parties conviennent que :

  • Les ministères ou organisations et l’Association des Juristes de Justice élaboreront le cadre de référence du comité ministériel ou organisationnel pour traiter l'insatisfaction à l'égard d'une décision résultant de l’application de la Directive sur le télétravail et de l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail.
  • Ce cadre de référence intègrera les principes suivants :
    • La création d’un comité ministériel ou organisationnel avec une représentation égale de l'employeur et de l’Association des Juristes de Justice qui examinera les décisions résultant de l'application de la Directive sur le télétravail de l'employeur.
    • Lorsqu’un juriste dépose un grief, si aucun règlement n'a été conclu avant le palier final de la procédure de règlement des griefs prévue à la convention collective, le juriste peut référer le grief au comité établi à cette fin, auquel cas le grief sera mis en suspens en attendant l'achèvement de l’examen du comité.
    • Le comité examinera les soumissions présentées par les parties et soumettra une recommandation à l'administrateur général ou à son représentant autorisé pour la prise de décision dans le cadre du dernier palier de la procédure de règlement des griefs. Le comité s’efforcera de fournir une recommandation dans les meilleurs délais possibles, au plus tard 90 jours suivant la réception du grief. Lors de situations exceptionnelles et hors de contrôle comme, par exemple, un volume de présentations particulièrement élevé, le délai de 90 jours peut ne pas être rencontré et peut être prolongé par accord mutuel.
    • Ce processus se poursuivra à titre d'essai pendant la durée de la présente lettre d'entente.

Consultation sur la Directive de télétravail de l’employeur

Dans le cadre de sa révision de la Directive sur le télétravail, l'employeur s'engage à consulter l’Association des Juristes de Justice.

Information

En plus de ce qui est mentionné ci-dessus, l’employeur, sous réserve de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels, s’efforcera de partager des données et de consulter régulièrement l’Association des Juristes de Justice sur les opportunités et défis liés à l’administration du télétravail incluant les données recueillies en lien avec le comité ministériel ou organisationnel sur le télétravail, lorsque disponibles.

Cette lettre d’entente expire le 9 mai 2026.

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