Visages du SCC : James Murphy

Entre nous : faire entendre les histoires et les voix du SCC

« Il est facile de comprendre à quoi sont destinés les CCC », explique Jim. « Il s’agit de démystifier la nature des services correctionnels afin de faire connaître ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur des établissements pour toutes les personnes concernées, que ce soit les employés, les familles des employés, les délinquants, les familles des délinquants ou le public. »

Bien que Jim (James) Murphy ne fréquente plus l’administration centrale du Service correctionnel du Canada (SCC), plusieurs se souviennent de lui, même 10 ans après sa retraite. Jim était bien connu et respecté pour le travail qu’il a accompli en vue d’établir des partenariats communautaires.

Jim Murphy est particulièrement passionné par le rôle important que peuvent jouer les comités consultatifs de citoyens (CCC) dans le fonctionnement du système correctionnel fédéral. Tous les établissements et les bureaux de libération conditionnelle sont tenus d’avoir un CCC, dont le mandat consiste à observer, à assurer la liaison et à fournir des conseils au SCC. Jim a travaillé en étroite collaboration avec les CCC au cours de ses 38 ans de carrière au SCC.

James Murphy
James Murphy, Président du comité de sélection du Prix des comités consultatifs de citoyens (CCC) James A. Murphy, administration centrale, Ottawa

Jim a commencé sa carrière dans le domaine des services correctionnels en 1972 en tant qu’agent de libération conditionnelle dans un établissement fédéral. Il a travaillé dans des établissements à sécurité minimale, moyenne et maximale et au camp forestier de Landry Crossing. Le Service canadien des pénitenciers (comme on appelait le SCC avant 1979) gérait plusieurs de ces camps à sécurité minimale partout au Canada. Les délinquants purgeaient leur peine tout en défrichant les terres pour le Service canadien des forêts.

Pendant plusieurs années, Jim a été un agent de formation et de rééducation (unité résidentielle). Il gérait le personnel de sécurité et supervisait les agents de développement dans les unités résidentielles à l’Établissement de Stony Mountain. Lorsque Jim a fait son entrée à l’administration centrale à Ottawa, il s’est concentré sur les programmes aidant les délinquants qui retournent dans la collectivité. De plus, il a contribué à mobiliser des ressources financières pour de nombreuses maisons de transition menant leurs activités au Canada.

En sa qualité de directeur, Engagement communautaire, Jim a collaboré avec d’autres ministères et organismes, des organismes sans but lucratif et des organismes du secteur privé. Il s’est concentré sur les services correctionnels communautaires et sur l’établissement de relations solides avec des bénévoles dans la collectivité. Un grand nombre des partenariats que nous entretenons aujourd’hui ont été établis et cultivés sous sa direction.

Lorsqu’il a pris sa retraite en 2013, Jim a reçu le premier Prix des CCC James A. Murphy. Le prix a été créé pour souligner son dévouement envers le partenariat communautaire. Depuis, il est remis chaque année à un membre d’un CCC ou à un employé du SCC qui est animé par une passion envers la participation de la population canadienne au processus correctionnel. Chacune des cinq régions du SCC sélectionne un membre de comité exceptionnel. Jim, qui est le président du comité de sélection, souligne à quel point il est difficile chaque année de choisir le lauréat du prix, car ils sont tous doués!

« Au cours des dix dernières années, des personnes incroyables et remarquables ont été sélectionnées. Je sais qu’il y a des centaines de personnes comme elles dans l’ensemble du pays », dit Jim. « Elles représentent simplement quelque chose de plus grand en faisant quelque chose de remarquable, mais dans un contexte où elles représentent ce qui est bien au sujet du processus correctionnel. »

Les membres des comités sont des bénévoles de la collectivité. Jim fait remarquer que le recrutement des membres des CCC se fait principalement par le bouche-à-oreille.

« Comme pour de nombreuses expériences de bénévolat, un bénévole dit à d’autres à quel point c’est enrichissant et gratifiant. »

Les membres sont comme « les yeux et les oreilles » de la collectivité. Ils constituent un pont important entre les établissements ou les bureaux de libération conditionnelle et la collectivité environnante.

L’idée des CCC est née dans les années 1960, dans de petites villes près desquelles étaient situés des établissements. En faisant du bénévolat pour un CCC, les membres ont l’occasion d’apprendre et de comprendre le fonctionnement du système correctionnel dans le cadre de la fonction du comité, soit en visitant les unités opérationnelles pour rencontrer les membres du personnel, la haute direction et les délinquants.

« Si un CCC a une bonne relation avec le personnel d’un bureau de libération conditionnelle ou d’un établissement, alors le comité peut établir un dialogue ouvert bénéfique, surtout s’il assure la représentation des délinquants. Voilà la dynamique gagnante », explique Jim. « Si les membres d’un tel groupe ont l’occasion de parler au public, ça peut avoir une très grande incidence. La manière dont les délinquants et le personnel vivent leur vie quotidienne peut être révélatrice pour le grand public. »

Entre Nous

Entre Nous est une publication du Service correctionnel du Canada (SCC). Elle présente des articles, nouveaux et anciens, sur les personnes et les programmes du SCC. Ces articles offrent une fenêtre intéressante sur la façon dont le SCC remplit sa mission visant à contribuer à la sécurité publique et à faciliter la réhabilitation. Entre Nous est l’endroit où trouver des articles informatifs, des balados et des vidéos sur le SCC.

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