L’envers du badge : Darrell Scott
5 septembre 2025

Darrell Scott, qui entame sa 25e année en tant que maître‑chien à l’Établissement de Collins Bay, trouve toujours que son emploi est l’un des meilleurs qui soit.
« Peu de gens peuvent affirmer avoir l’occasion de jouer avec un chien tous les jours dans le cadre de leur travail. », dit-il.
Ça ne se limite pas au jeu, par contre. Le travail des chiens détecteurs et des maîtres‑chiens comme Darrell est essentiel pour détecter la présence d’objets interdits, en prévenir l’introduction dans les établissements du Service correctionnel du Canada (SCC) et les retirer.
« Pour nous, c’est du travail. Les chiens, eux, se mettent à sauter parce que chaque fois qu’ils sortent, ils ont l’occasion de jouer. »
Darrell a commencé sa carrière au SCC en tant qu’agent correctionnel à l’Établissement de Millhaven. Quelques années plus tard, il a entendu parler du Programme de chiens détecteurs, qui allait être lancé prochainement. Comme il aime les animaux, il a sauté sur l’occasion et intégré la deuxième cohorte de maîtres‑chiens de l’Ontario.
« Je trouvais que c’était une superbe occasion de réaliser des progrès, d’aider l’établissement et mes collègues, et qu’elle me permettrait de contribuer aux fouilles et de rendre la prison encore plus sécuritaire au quotidien », dit-il.
En prévenant l’introduction d’objets interdits, Darrell protège les employés en plus de rendre les établissements plus sécuritaires et sains pour les délinquants, leur permettant de suivre leurs plans correctionnels et de se réhabiliter.
« C’est assurément gratifiant quand on trouve des choses et qu’on les retire du système [des établissements]. Je crois que c’est bénéfique pour tout le monde. »
Darrell a travaillé avec quatre chiens différents depuis qu’il est au SCC. Son chien actuel, un Labrador noir du nom de Jaxx, est entraîné pour détecter les narcotiques, les armes à feu et les munitions. Darrell doit également s’occuper des chiens avec lesquels il travaille, ce qui ajoute à ses responsabilités, mais qui est extrêmement gratifiant.
Bien que son travail implique de lourdes responsabilités, Darrell dit qu’il tire une satisfaction des plus valorisantes à protéger les établissements et à voir la joie que les chiens éprouvent en travaillant.
« J’ai pu garder mes trois premiers chiens pendant leur retraite jusqu’à ce qu’ils reposent en paix. C’est un immense honneur d’avoir pu garder ces chiens après leur retraite et de les laisser être des chiens », dit-il. « Et le plus grand honneur que j’ai eu avec ces chiens est d’avoir pu les réconforter et être à leurs côtés quand est venu le temps de leur dire adieu. »
Pour en savoir plus sur le rôle des maîtres‑chiens, écoutez cet épisode du balado Au‑delà des prisons, Détecter les objets interdits et prévenir leur introduction.
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